prix litteraire sponsor

Le mouvement de l'open access a été lancé avec une belle idée : mettre les résultats de la recherche à la disposition de tous dans des archives ouvertes et des revues ouvertes. Il conquiert maintenant le monde pour le plus grand bénéfice des auteurs, des chercheurs, des étudiants, des bibliothèques, des éditeurs, des universités et des centres de recherche. Et, tout aussi important, pour le bénéfice du grand public, quelle que soit sa formation et son parcours professionnel.

Chaque semaine, ActuaLitté, en partenariat avec l'association Effervescence, réunissant les étudiants et anciens élèves du 

Les pratiques comerciales douteuses ont aussi leurs retours de bâton. Au cours du mois de juillet, l'auteur jeunesse Allan Ahlberg aurait dû être récompensé d'un prix lors des Booktrust Best Book Awards, destiné à saluer l'ensemble de sa carrière. Des lauriers que l'écrivain britannique a préféré refuser, mettant en cause le sponsor Amazon et sa stratégie fiscale. Cette semaine, la directrice générale de l'organe promoteur du livre et de la lecture, Viv Bird, déclare ne ressentir « aucun regret » d'être ainsi associée au géant de la vente en ligne.

Demain soir, on va remettre le Orange Prize. Non, pardon : le Baileys Prize. Le prix créé par l'opérateur téléphonique en 1996, pour récompenser un roman écrit par une femme, a désormais un nouveau sponsor. La liqueur accompagnera le prix pour les trois prochaines années, à compter de l'année prochaine. 

La création d'un nouveau prix littéraire de l'autre côté de la Manche a été annoncée mercredi. Il s'agit du Folio Prize, dont l'objectif est de concurrencer le célèbre Booker Prize, en récompensant une oeuvre de fiction de grande qualité. Cela devrait être le cas : le jury est plein d'écrivains qui ont largement fait leurs preuves. 

Le tout dernier prix littéraire du Royaume-Uni, institué comme une alternative au Booker, le Literature Prize, a annoncé avoir obtenu un contrat de sponsoring. Son nouveau partenaire s'engage ainsi à soutenir la récompense annuelle dotée de 40.000 livres, mais l'identité du sponsor ne sera pas révélée avant février 2013.

En approfondissant les conclusions du bilan d'étape de Culture-Acte 2, alias "la mission Lescure",  présenté hier par la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti et Pierre Lescure, dans les salons de la rue de Valois, on s'aperçoit que le domaine du livre est tout de même le parent pauvre. Sans revenir sur les éléments évoqués précédemment, nous avons découvert, en auscultant le document qu'a fourni le ministère, plusieurs points sensibles. 

Tout a commencé lors d'une table ronde au dernier Vancouver Writers Fest au cours de laquelle les intervenant(e)s discutaient des statistiques concernant la parité homme-femme dans le monde de l'édition et des prix littéraires. Janice Zawerbny, directrice éditoriale chez Thomas Allen Publishers, a évoqué l'idée d'un prix littéraire destiné exclusivement à des auteures canadiennes. Cette idée, relayée par Facebook, a rapidement fait son bout de chemin.

Le Man Asian Literary Prize n'est plus désigné ainsi : le groupe britannique Man, spécialisé dans l'investissement d'entreprises, a annoncé la fin de son sponsoring. Depuis 6 ans, il donnait son nom, mais aussi un financement conséquent, à l'un des prix les plus prestigieux du continent asiatique. Le partenariat prendra fin après la récompense de cette année, décernée en mars prochain.

Jeudi dernier, le poète Lawrence Ferlinghetti a refusé le Prix Janus Pannonius, créé en février par le Club PEN Hongrie. L'Américain a refusé la distinction ainsi que les 50.000 € à la clé. Cette récompense littéraire est dédiée à la promotion de la liberté de discours ainsi qu'au soutien des écrivains emprisonnés de par le monde.

Auteur de Rue Darwin, ouvrage récompensé par le prix du roman arabe, Boulaem Sansal n'avait probablement pas envisagé qu'il s'attirerait les foudres des organisateurs en prenant part à un voyage en Israël. Au point que les organisateurs aient décidé de ne plus lui remettre son prix littéraire, sous d'obscurs motifs politiques. 

L'entreprise de télécommunications britannique Orange, filiale du groupe France Télécom, vient d'annoncer que 2012 marquerait sa dernière participation au Prize for Fiction, plus connu sous le nom Orange Prize for Fiction. L'opérateur va désormais se tourner vers le cinéma.

Principale maison d'édition de l'archipel japonais, Kôdansha a forgé ses lettres de noblesse à l'international avec des titres comme 3x3 eyes,  Akira, Jeanne & Serge et les productions du studio CLAMP, parmi tant d'autres. Un empire du manga établi sur la prépublication dans des magazines comme le Weekly Shônen mais pas seulement. Moins connu hors du Japon pour ses productions romanesques, l'éditeur a notamment édité Murakami en version originale et traduit avec sa filiale dévolue à la langue anglaise et publie des titres de presses littéraires.

En Grande-Bretagne, un nouveau prix de littérature récompense les meilleurs critiques littéraires de l'année. Le liste des finalistes a été annoncée mardi. 

L’indépendance semble payante !