Bilbary

Les dommages collatéraux frappent toujours où personne ne les attend : le site Bilbary vient de faire les frais du litige qui oppose Amazon au reste du monde, dirait-on. Arrivé sur internet en 2011, cette plateforme innovante apporte des solutions pour la vente et la location de livres numériques. Mais ce 15 octobre, la société a annoncé sa liquidation définitive. 

La question de définir un modèle durable pour les bibliothèques basées au Royaume-Uni, à l'heure du prêt numérique, était comprise à l'ordre du jour du Westminster Media Forum. Tandis que l'événement britannique consacré au secteur de l'édition se tenait la semaine passée, au cours du débat a été évoquée l'idée de développer un modèle de prêt en ligne,  à l'échelle nationale, et qui permettrait de rétribuer les éditeurs pour chaque emprunt d'ebook. Et Tim Coates, Janene Cox ou encore Phil Bradley y sont allés de leurs prescriptions.

La plateforme britannique de vente de livres numérique Bilbary, qui dispose de pas moins de 800 000 titres, a décidé de se lancer dans un nouveau service de location d'ebooks. Cette possibilité, pour les clients, devrait être disponible avant la fin de l'année.

Tim Coates, ancien PDG de la chaîne de librairies Waterstone's, a eu le nez plus que creux. En présentant en décembre 2011 son service Bilbary, tourné tout à la fois vers la vente et le prêt d'ebooks, il sentait le vent tourner. Autant que la nécessité de constituer une offre de librairies et de bibliothèques, simultanément. 

À la surprise générale, ou peut-être pas tant que ça, la Kensal Rise Library, un des établissements de prêt les mieux défendus contre la grande vague de fermeture qui frappe actuellement la Grande-Bretagne, va être convertie en appartement. All Souls College, le propriétaire, a annoncé aux militants la mauvaise nouvelle.

Depuis le mois de mars, le service de commercialisation Bilbary est entré en bêta-test. Créé à l'initiative de Tim Coates, cet outil se présentera comme une plateforme internationale, quelque part entre la librairie et la bibliothèque. Si le site vient officiellement d'ouvrir pour le territoire britannique, il est cependant encore inaccessible pour la France. 

L'adjonction d'un outil de vente de livres numériques pour les bibliothèques au service Bilbary représente une solution inédite aux problèmes budgétaires des établissements. Ainsi, en Angleterre, la bibliothèque de Kensal Rise souhaite lever des fonds en vendant des ebooks, et éviter le mur qui se profile dans son avenir.

Dans le cadre de la sortie prochaine de sa plateforme de vente d'ebooks, Bilbary a annoncé la semaine dernière avoir conclu un nouveau partenariat. Après les bibliothèques du Kansas et de Denver, le réseau de bibliothèques Califa rallonge la liste des organismes à but non-lucratif désireux de tirer parti du large éventail de livres numériques hébergé par Bilbary. Cela constitue un pas de plus vers l'intégration des bibliothèques parmi les canaux de distribution du marché de l'ebook.

Dans un marché déjà encombrée, la société Bilbary travaille encore à sa version bêta pour lancer un site plate-forme de vente d'ebooks. Dans un communiqué de presse, la société vient d'annoncer, pour sa sortie prochaine, un partenariat stratégique avec Random House.

Il n'y a pas que la bibliothèque de prêt d'Amazon dans la vie d'un lecteur : les offres de livres numériques en streaming, ou en téléchargement se multiplient, et adoptent toutes le modèle d'abonnement annuel, peu à peu préféré à l'achat à la pièce.

La plateforme Bilbary a conclu trois nouveaux partenariats, avec HarperCollins, Simon & Schuster et Wiley, qui porte son catalogue à près de 375.000 ouvrages. Tim Coates, échappé de Waterstones et créateur de Bilbary, a souligné qu'il attendait de nouveaux accords dans les semaines à venir, qui feront passer au site la barre des 400.000 titres disponibles.

Fondateur du magasin Bilbary, ancien de Waterstone's, Tim Coates vient de faire tomber la foudre. Bilbary est un service multiple, tout à la fois bibliothèque et librairie destiné aux livres numériques exclusivement. Lancé fin mars en bêta test, elle a pour vocation une certaine universalité. 

Bilbary doit incarner le chaînon manquant entre la librairie et la bibliothèque. À l'initiative de Tim Coates, ancien PDG de la chaîne de librairies Waterstone's, cette plateforme internationale vient d'ouvrir ses portes. Mais reste encore inaccessible à certains territoires, dont la France... 

Nous vous l'avions annoncé, le modèle de l'abonnement mensuel pour emprunter des ebooks sur des librairies en ligne pourrait bien se généraliser.

Les défenseurs des bibliothèques britanniques vont user leurs semelles aujourd'hui, au cours d'une marche organisée par le collectif Speak up for Libraries. Les voix dissonantes ne faiblissent pas, alors qu'Ed Vaizey présentera des éléments dans l'enquête sur la fermeture des bibliothèques menée par une délégation spéciale du Ministère de la Culture, des Sports et des Médias.

Une nouvelle plateforme d'achat et de prêt d'e-books, Bilbary.com, verra le jour au mois de mars ou d'avril, et commencera sur les chapeaux de roues avec 750000 e-books disponibles. Pour son fondateur Tim Coates, « lire des livres et acheter des livres, ce n'est pas du tout la même chose. »

Les éditeurs britanniques semblent plutôt excités par les perspectives du livre numérique et ce, même s'il implique de lourds investissements. Plusieurs maisons d'édition indépendantes et leur directeur du pôle numérique ont exprimé ces idées à l'occasion de l'Independent Publishers Guild Digital Quarterly à Londres. Petit tour de table des idées des maisons d'édition et des nouveaux acteurs du livre.

L'intérêt de Bilbary n'a peut-être pas sauté aux yeux de tout un chacun. L'ancien grand responsable de la chaîne de librairies Waterstone's a décidé d'ouvrir entre fin décembre et début janvier, un outil de vente et location d'ebooks, Bilbary.

Faut-il avoir travaillé en librairie pour se dire que l'idée du siècle serait de vendre ET de prêter des livres numériques ? Tim Coates, ancienne tête pensante des librairies Waterstone's, en Grande-Bretagne, va faire fort.