Au XVIe siècle, l’imaginaire et le raisonnable n’étaient pas aussi rigoureusement distingués qu’aujourd’hui. La pensée magique tenait une place prépondérante, et les grands esprits n’hésitaient pas à s’appuyer sur le merveilleux pour étayer leurs thèses. Commode. Parmi les créations les plus folles de l’histoire des représentations, Le Livre des Miracles d’Augsbourg. On en sait peu sur cet ouvrage attribué à un certain Hans Burgkmair le Jeune.