endommager la rétine

Fin juillet, la préfecture de Police de Paris annonçait la décision de relocaliser les bouquinistes des quais de Seine pour des raisons de sécurité liées aux Jeux Olympiques 2024. Deux problèmes se posaient alors : le risque d'endommager, voire de détruire certaines boîtes, et le désespoir de ne pouvoir bénéficier de l'afflux touristique mondial généré par les JO 2024, pour une profession déjà précaire. Les manœuvres débutent...

#PrixAutomne23 - Le jury du Prix Wepler-Fondation La Poste a dévoilé ce 13 novembre sa lauréate en la personne d'Elisa Shua Dusapin, pour Le vieil incendie, paru aux éditions Zoé. Une mention spéciale du jury a été attribuée à Arthur Dreyfus pour La Troisième Main, édité chez P.O.L. Le lauréat du Prix Wepler-Fondation La Poste se verra remettre 10.000 €, tandis que la mention spéciale recevra 3000 €.

RentréeLittéraire23 - Après une absence de quinze ans, Agathe, une scénariste new-yorkaise travaillant sur une adaptation d'un texte de Perec, retrouve Véra, sa jeune sœur aphasique, dans leur maison familiale du Périgord. 

Les bouquinistes entendaient profiter des Jeux olympiques 2024 et son afflux de touristes du monde entier, mais les autorités ne les ont pas conviés aux festivités, bien au contraire : la préfecture de police a ordonné que l’on retire ces boîtes vertes si caractéristiques durant les festivités, pour raisons de sécurité. « Ça va être un massacre : 200, 300, 400 boîtes vont être détruites et devoir être refaites à neuf », s’alarme le président de l’Association culturelle des Bouquinistes de Paris, Jérôme Callais.

Jusqu’au 10 février dernier, Cameron Williams travaillait dans une bibliothèque de Chattanooga dans l’état du Tennessee. Investi dans le mouvement Black Lives Matters, il est accusé d’avoir brûlé des livres de Donald Trump et de la polémiste républicaine Ann Coulter dans la cour de son domicile. Pour cet Afro-Américain de 35 ans, son licenciement est politique.

On connaissait déjà les dangers de la lumière bleue des écrans pour notre sommeil, une nouvelle étude affirme que notre vision est directement menacée. En effet, les rayonnements si particuliers des smartphones et autres tablettes accéléreraient le phénomène de dégénérescence maculaire qui apparait avec l'âge. Les photorécepteurs de l'œil seraient les premières victimes de cette lumière bleue, particulièrement dans l'obscurité.

La bibliothèque municipale du quartier de La Duchère a fait les frais de représailles liées au démantèlement d’un trafic de drogues par la police lyonnaise. Au début du mois de mars, une opération de police avait permis de mettre au jour un « supermarché de la drogue », très bien organisé, dans deux barres d’immeubles. C’est en réponse à l’opération de police que l’incendie criminel aurait été provoqué.

On a beau être le journal qui est le plus aidé en subsides publics – loin d’être le cas de ActuaLitté – on a toujours besoin d’un coup de pouce supplémentaire. Et si on ne le reçoit pas, au besoin, on peut toujours trancher ledit pouce. Avec 16,1 millions € perçus en 2013 et 15,2 millions € en 2014, Le Figaro est le média qui profite le plus des aides accordées à la presse. Et voici comment on peut, sans même déposer de dossier, profiter d’une tout autre manne, non moins intéressante.

Des réactions mitigées. 

La moitié des Espagnols se plaint. L'autre moitié non, mais qu'importent les trains qui arrivent à l'heure. Les troubles qu'ils décrivent sont connus : démangeaisons, larmes, vision troublée, voire maux de tête… Tout cela serait provoqué par la lecture sur toutes formes d'écrans. Et ce mal du siècle a un nom : la fatigue oculaire, qui affecterait, selon une récente étude, 80 % des utilisateurs d'ordinateurs.

L'information ferait sourire si elle ne rappelait pas la situation des bibliothèques publiques dans certains pays occidentaux : si la légende veut que la grande bibliothèque d'Alexandrie ait été réduite en cendres par les armées romaines de Jules César, avant que les Turcs ne finissent le boulot quelques années plus tard, il semblerait que l'établissement ait plutôt péri... sous les coups des réductions budgétaires. 

Agatha Christie aurait accompagné son second mari, Max Mallowan, archéologue, lors de sa campagne de fouilles à Nimroud en Irak dans les années 1950.