étude CNL lecture

RECIT - Lorsque j'ai eu tourné la dernière page de Dans le nu de la vie qui est le premier des trois ouvrages constitutifs du recueil intitulé Récits des marais rwandais écrits par Jean Hatzfeld, je m'étais promis de poursuivre ma lecture, mais plus tard, une fois digérée cette première incursion dans une page des plus sombres de l'humanité (qui, dans ces cas-là, ne mérite plus du tout de « h » majuscule !). Mais quand Là où tout se tait m'a récemment été offert suite à sa parution tout aussi récente, alors que le malaise ressenti précédemment est encore loin d'être totalement dissipé, cela a un peu « forcé la main » de mes lectures. Ce livre n'a en rien dissipé mon trouble. Bien au contraire.

Le nouveau  roman de Jo Nesbø met en scène certains des personnages  de son œuvre précédente, Du sang sur la glace, mais peut tout à fait se lire indépendamment, sans souci de compréhension ni de confort de lecture.

Impossible, à la lecture du nouveau roman d'Antoine Rault, de ne pas être tenté, un moment de le rapprocher de "La chambre des officiers", de "Au-revoir là-haut" ou encore de la pièce de Jean Anouilh.

Tous les mardis, en collaboration avec Babelio, ActuaLitté propose de découvrir les tendances de lecture... des lecteurs. Pas de top des meilleures ventes, simplement les envies et les livres dont on parle le plus actuellement, sur le réseau.

Empreinte de douceur, d'une nostalgie mélancolique totalement bouleversante, l'histoire d'Amy Novesky, sublimée par les  superbes illustrations d'Isabelle Arsenault, délicates, expressives et en même temps très sobres, élégantes et subtiles, offre un beau moment de lecture.

Il se lit comme un ouvrage qui suit le projet depuis le déjeuner avec son éditrice, des premières lectures Wikipédia aux rencontres plus personnelles.

Le titre du nouvel album d’India Desjardins, illustré par Marianne Ferrer est explicite. Ainsi l’histoire n’emmène pas le lecteur là où il ne souhaiterait pas aller, ne le plonge pas dans un désarroi profond, une lecture insoutenable.

La semaine passée,  je suis allée voir un spectacle bien sympathique : La bibliothèque musicale de Clarika. De la lecture et de la bonne musique, il ne m’en fallait pas plus pour me décider ! Et je ne fus pas déçue !

Ce n'est pas à proprement parler un récit d'anticipation, plutôt un conte, strictement merveilleux, au cours duquel une jeune scientifique aux prises avec notre monde déjà bien effondré, entre en contact avec des chercheuses qui ont permis des avancées majeures dans l'étude des rapports entre les êtres vivants et... avec la nature elle-même, miraculeusement préservée et artificiellement mise sous cloche. Une traversée du miroir, qui offre de lumineux éclairages sur les sciences de la vie.

ROMAN ÉTRANGER – Dans un monde de réseaux sociaux naissants, imbriqué, étriqué entre le post 11 septembre et le futur Brexit, il faut avoir confiance en l’avenir. Suivre des études en Angleterre, loin de chez soi — l’Argentine n’est qu’à quelques heures, mais la violence du déracinement…

Hervé Bel anime dans nos colonnes le rendez-vous (presque) hebdomadaire des Ensablés. Mais il arrive aussi que notre ami écrivain se plonge dans les ouvrages de ses contemporains. Voici sa lecture du dernier ouvrage d’Armel Job, Le Passager d’amercoeur.

Roxane est une actrice ratée, qui court de castings en castings sans jamais décrocher un rôle. Elle a des jambes de « Teutonnes », une « poitrine de nymphette », un « cul à chier » et un nez « trop long ». Roxane a aussi un double intérieur, Cyrano, qui la moleste verbalement, la conseil et la guide. Un soir, au théâtre, elle(s) rencontre Christian, un motard bellâtre dont la belle va s'amouracher au lendemain d'une nuit torride.

Ce recueil de nouvelles écrit dans les années 1990 est un véritable ovni, une lecture tellement improbable et en même temps si effarante qu’il serait dommage de passer à côté. Accessible en poche depuis quelques semaines, hâtez-vous de le découvrir. D’urgence.

Achever la lecture des Crocodiles sont toujours là le jour où Harvey Weinstein se voit condamné à 23 années de prison pour viol et agression sexuelle sonne comme un rappel. Cette bande dessinée n’est pas une fiction, elle témoigne de faits tristement réels.

Il faudra sûrement plusieurs lectures pour saisir les multiples voix de cet ouvrage si particulier et peut-être même que plusieurs lectures n'y suffiront pas d'ailleurs. Mais peu importe les chemins empruntés, les interprétations sans doute différentes selon les lecteurs, ce livre agit. Enigmatique et  empreint d'émotions fortes, il pénètre intensément celui qui le découvre, le secoue et le surprend, l'interpelle, le dérange, l'obnubile encore longtemps après l'avoir refermé.

Après plus de 20 années d'interlude, Fabrice Neaud reprend la publication de son Journal, qui est un jalon important dans l'histoire de l'autobiographie en bande dessinée. Mais pas besoin de retourner à la lecture des quatre tomes du premier cycle pour apprécier Le dernier sergent. Dès la première planche, on est happé dans un tourbillon de pensées, de ruminations, de flamboyances et de misère, qui captive grâce un ton, narratif et visuel, d'une densité exceptionnelle. Et quand on tourne la dernière page, en revanche, après des heures de lecture, on risque bien d'avoir envie dévorer les quatre volumes qui ont précédé. 

ROMAN ETRANGER - « Guaglio » ! « Mon garçon » ! C'est ainsi que l'appelle, en napolitain, le patron chez qui il travaille maintenant ! Le patron d'une petite menuiserie du quartier dans lequel son père a réussi à le faire embaucher dès qu'il a eu quitté l'école. C'est normal de travailler. A treize ans ! C'est même extraordinaire car son père a fait en sorte de le laisser poursuivre des études bien au-delà de ce qui est obligatoire : pour qu'il ait un « meilleur niveau d'études ». Pour qu'il parle, écrive et comprenne l'italien alors que c'est seulement le napolitain qui est utilisé dans les rues, les petits commerces ou encore les docks où travaille son père.

Empruntant son pseudonyme au col mythique des Hautes-Alpes qu’il a gravi, à 20 ans, lors d’un périple à travers l’Europe, Jacques Izoard, né Delmotte, a très tôt pris conscience de la jouissance des cimes et des poèmes. Car on peut dire d’emblée que l’auteur de La Patrie empaillée (Grasset, 1973) aura voué sa vie à traduire en poésie cette pleine matière du réel qui fonde et façonne son écriture, toute corporelle.

Même si ce livre est court, vous n’aurez aucune hâte à le voir s’achever. Le calme apaisant, la sensation heureuse et l’émotion bouleversante qui traversent tout votre corps à la lecture sont trop précieux pour le quitter rapidement et ne plus y penser.

ESSAI – «La bataclanisation des esprits », « l'ère de la transpercence », « l'hyper réglementation », etc. Le dictionnaire de ma vie d'Eric Dupond-Moretti est saupoudré de néologismes , pour décrire la société qui émerge et frapper les esprits. Dénoncer. Éveiller. Faire rire. Surtout faire penser. Une lecture ébouriffante.

Aujourd’hui, je vous raconte une histoire, c’est-à-dire la mienne. Ou mieux, celle de mon amour pour la cuisine et surtout pour les livres de cuisine. Forte d’expérimentations réussies, qui — soyons sincères – ne suffisent jamais pour enchanter des amis à table, j’ai décidé de me lancer dans l’étude et la théorie autour du cake design. Bienvenue donc dans la bibliothèque de Cucinella, que vous retrouverez désormais régulièrement sur ActuaLitté, l’occasion parfaite de faire une petite pause en douceur. 

ROMAN FRANCOPHONE – « Je suis né en 1967 à la Seyne-sur-Mer et j’y suis resté. J’ai fait des études de cinéma, mais ça n’a pas marché, j’ai fait un peu le musicien, mais ça n’a pas trop marché. Aujourd’hui j’essaie d’écrire des histoires, on verra. »

Né en Iran en 1968, Amir Parsa, appartient à cette génération d’auteurs particulièrement rares, pour lesquels un monde meilleur est encore possible. Il aime l'arpenter, en dehors de tout préjugé ou de chapelle convenue. Il réside actuellement à New York où il est professeur et directeur des études interdisciplinaires au Pratt Institute.

Le roman d’Émilie Houssa, La nuit passera quand même, se lit aussi facilement qu’il s’imprègne en soi. Une lecture qui ne laisse pas indifférent et qui en appelle à ce qui anime tout un chacun. Plongée dans les profondeurs de l’homme, seul et accompagné.

Tandis que certains tournent autour du petit pot de leur univers, il est toujours bluffant de lire à quel point Léo Henry se renouvelle de titre en titre. Une sorte de surprise, dont l’exaltation de l’attente n’égale même pas le plaisir vertigineux de la lecture. 

En partenariat avec Livrés à Domicile, émission littéraire de la RTBF, ActuaLitté propose un choix de lecture pour égayer l’été. Avant dernier passage de ce parcours, au terme duquel ont été retenus 70 ouvrages à (re)découvrir, nous basculons dans la galaxie polar. Gardez les yeux grand ouverts...

La prostitution étudiante : un sujet tabou qui ne l’est plus