Le regard humain est un outil puissant. Il capte, analyse et interprète le monde qui nous entoure. Mais que se passe-t-il lorsque ce regard se pose sur une image, un croquis, une toile ou un texte ? Une véritable alchimie s'opère, tissant des liens profonds entre l'observateur et l'œuvre.
Dans un monde en constante évolution, où la technologie prend de plus en plus de place, il est essentiel de se rappeler de l'importance de l'humanité. Voir, vivre et cohabiter sont trois verbes qui définissent notre existence. Mais comment ces actions sont-elles influencées par les livres, outils intemporels de la connaissance?
Dès les premiers jours de son existence, l'Humain a toujours été intrinsèquement lié à l'univers qui l'entoure. Cette relation, profonde et complexe, s'est tissée au fil des millénaires, façonnant la manière dont nous vivons, mangeons et percevons le monde autour de nous. Pas de planète B. Voici une excellente raison pour respecter celle qui nous est donnée.
Qu’est-ce qui témoigne de la vitalité d’une littérature ? Dans ce cas-ci, celle de la littérature jeunesse au Québec. Est-ce le nombre d’éditeurs ? On en compte plus d’une soixantaine. Le nombre d’ouvrages publiés par année ? Il y en a plus de 400. Les prix dédiés à ses créateurs ? On en compte une bonne douzaine. Ou alors l’attrait de ses créateurs pour des éditeurs étrangers ?
Ah, l'ère technologique ! Une époque où nos téléphones sont plus intelligents que nos animaux de compagnie, où nos montres peuvent nous dire combien de pas nous avons faits (comme si cela comptait vraiment après cette pizza quatre fromages) et où nos réfrigérateurs peuvent nous rappeler d'acheter du lait. Mais attendez, ce n'est pas tout !
Décaler le regard pour mieux voir. Transporter une question actuelle dans d’autres temps et contrées – imaginaires, mythologiques ou simplement renommés –, afin de la poser d’une manière plus libre, plus féconde, telle est la méthode de Léonora Miano. Elle a ainsi accepté de prêter son nom à un prix « créé avec une volonté d’universalité, pour ne pas être prisonnier d’auteurs franco-français et faire connaître de nouveaux auteurs ».