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Grossesse et maternité

Neuf mois pour moi. Mon guide slow maternité

Le livre indispensable pour toutes les femmes et les couples qui veulent ACCOMPAGNER LEUR GROSSESSE AUTREMENT, de manière holistique, et en faire un moment de bien-être pour la future maman, le bébé et la famille. L'ouvrage parfait et complet pour accompagner le livre " physio " et médical classique des femmes enceintes, avant, pendant et après la grossesse. Slow life, Hygge... Cette philosophie entre en parfaite résonance avec l'expérience qui s'annonce pour les futurs parents dans les mois (et les années) à venir. Quel moment plus propice que la grossesse pour se créer un petit nid douillet qui accueillera bientôt son bébé ? Au-delà du décor et du confort, le hygge invite à profiter du moment présent, à prendre le temps de se poser pour se reposer, se recentrer, s'observer, prendre conscience de ses propres ressources intérieures. Mais aussi à profiter des plaisirs de la vie ! Ce livre vous guidera pour profiter, à votre rythme, de cette parenthèse unique qu'est la grossesse. Il est une invitation à vivre en conscience cette période unique qu'est la maternité. Il vous permet de vous recentrer sur ce qui est vraiment important - vous, votre bébé en formation, votre bien-être, votre couple. Ainsi, vous vivrez ce voyage de façon plus épanouie en prenant soin de vous, de votre équilibre physique et émotionnel, et accepterez que, parfois, ces moments ne sont pas toujours roses (et que c'est tout à fait normal). Il vous aidera aussi à développer votre qualité d'attention, votre présence et votre bienveillance envers vous-même, votre bébé et votre partenaire, à découvrir vos forces et vos capacités naturelles à accompagner votre enfant à naître et à grandir en sécurité et en confiance. Il vous invite surtout à vous faire confiance, et à devenir autonome, pour aborder l'accouchement, la naissance et le quatrième trimestre en toute sérénité et en pleine conscience. Vous y trouverez, pour chaque trimestre, l'accouchement et le post-partum : Des exercices de relaxation, d'introspection, de pleine conscience, de visualisation Des propositions de mouvements doux et de yoga, de respiration, de chant prénatal, la préparation en piscine et l'aqua yoga, l'haptonomie, l'hypnose, la sophrologie, la communication sensorielle avec bébé, pour aider bébé à bien se positionner (belly mapping)... Des recettes de tisane, des conseils d'huiles essentielles, florales, l'aide des cristaux... Des recettes culinaires pour se faire plaisir chaque trimestre. De petits rituels et des activités manuelles destressantes, des conseils de lecture. Des astuces pour le jour de l'accouchement, et des conseils une fois que bébé est là : le choix ou pas de l'allaitement, du portage, le sommeil de bébé, le lien avec le papa... Des propositions pour accompagner les grossesses compliquées, alitées, les accouchements prématurés. Mais aussi des conseils pour le quotidien : comment annoncer sa grossesse à son employeur, choisir une sage-femme ou une doula, la reprise du travail... De très nombreuses photographies.

11/2022

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Esotérisme

Livre Jaune n°2. La guerre des francs-maçons

Sous le couvert de l'anonymat, un grand maître de la franc-maçonnerie répond aux questions pointues de Jan van Helsing. On apprend que le torchon brûle et que des membres sont insatisfaits de la situation actuelle dans la franc-maçonnerie. On assiste à une guerre intestine, même si des courants et des points de vue différents ont toujours existé dans la franc-maçonnerie. La pression de la base est actuellement très forte et les opinions qui ne rallient pas la majorité passent souvent à la trappe. Ce processus démocratique est étranger à la pensée maçonnique... La plèbe n'a jamais détenu la sagesse et la connaissance, comme le démontre l'Histoire. Ce fut toujours le privilège d'une minorité qui, selon son bon vouloir, pouvait en faire profiter le peuple, ravi. Il y a beaucoup de "frères" qui, du fond du coeur, vivent et partagent un idéal d'amour absolu du prochain. C'est tout à fait louable ! Mais illusoire ! Et ne mène pas à l'objectif souhaité. Qui veut agir et changer le cours des choses doit être ancré dans la réalité. "Si la franc-maçonnerie perd de sa force et de son leadership par opportunisme, il faut apporter des corrections. Il ne suffit pas de couvrir ses faiblesses sous le manteau de l'altruisme. En tant que francs-maçons, nous sommes aussi de vrais chrétiens dans le sens de l'amour du prochain, mais chacun est franc-maçon pour lui-même. Quand un franc-maçon vise un but élevé, il doit être prêt à être un franc-maçon, même contre lui-même. Il s'agit d'autre chose que de sa propre vanité. La franc-maçonnerie est reliée à une pensée mondiale". Il y a un grand bouleversement, même dans la franc-maçonnerie ! Un grand mouvement se lève en vue de faire éclater les frontières. La franc-maçonnerie états-unienne est très puissante et dominante. Nulle part dans le monde, il n'est indispensable d'être membre d'une loge pour faire carrière. Aux Etats-Unis ou en Angleterre, c'est impensable. Ils sont très dépendants, même économiquement. C'est une volonté de la part des loges états-uniennes et anglaises de déclarer les autres loges illégitimes, voire illégales, parce qu'elles veulent adopter leur propre voie dans l'interprétation des rituels. Heureusement, les loges deviennent de plus en plus autonomes et ne se soumettent plus aux diktats des Anglais, ni à ceux des Etats-Uniens. C'est une guerre déclarée dans l'ensemble de la franc-maçonnerie ! L'ambition première de la franc-maçonnerie a toujours été, depuis ses origines, de libérer les hommes enchaînés par ignorance et cupidité. Même si les gens ont encore l'esprit critique vis-à-vis du Nouvel Ordre Mondial, nous ne sommes qu'une seule et même humanité; le Nouvel Ordre Mondial sera une bénédiction pour le monde, telle est la vision moderne de la franc-maçonnerie. II reste peu de temps pour se faire une idée !

11/2011

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Photographie

Nos feux nous appartiennent

Nos feux nous appartiennent réunit différentes séries qui se font écho depuis 2006. Ce montage explore le thème du clan, et dans son prolongement, l'idée d'appartenance, par les récits qui le façonnent, les imaginaires lointains auxquels les légendes familiales nous renvoient.Que signifie alors sortir du clan — dans le même mouvement se réconcilier, afin d'approcher un troisième lieu ? Le clan, mot d'origine gaélique, évoque la famille. Il est également en relation avec la plante, et nous parle ainsi de rameau, de racine, de ramifications, fragments qui reviennent de manière obsessionnelle. Je viens d'une famille de jardiniers, paysagistes, pépiniéristes, horticulteurs, fleuristes. Depuis cinq générations, les hommes de ce clan organisent l'espace, cherchent à le maintenir, à le discipliner. Ils taillent les arbres, charrient les déchets, les brûlent, surveillent les feux, transportent les racines à l'arrière des remorques, ratissent les feuilles de cours pleines de graviers, plantent des haies vives, livrent des fleurs, habillent les enterrements, les baptêmes, les anniversaires, les mariages, participent à tous les rituels qui donnent forme à une vie. L'odeur de l'eau des fleurs est une chose qui saisit la famille. un parfum qui nous sidère. c'est un écho de fleurs fanées, de mousses vertes, de tiges coupées au sécateur, de sève entière qui se répand. Le feu, pivot de cette construction — élément catalyseur à forte charge symbolique, doit être entendu ici comme figure de ralliement. Les paysages d'Arménie sont de grands déserts calcinés de chaleur. des points de vue militaires dépeuplés de l'événement guerrier. des lieux de tirs et de guet. des endroits d'où l'on fait feu. il y a le visage de mon frère recouvert de suie. La main d'un vigneron blessée, carbonisée par le frottement de la matière sur sa peau, réceptacle du dehors; le déroulement d'un brasier de sa naissance à son extinction, les serres familiales envahies par une végétation luxuriante originaire de l'hémisphère sud, sèche, brûlée sur des hectares évoquant la fuite des boat people depuis le Vietnam. Quelque chose nous happe — une fulgurance jaillit sur nos visages, une ombre recouvre nos peaux. La chaleur nous retient au bord du cercle. Le feu nous enveloppe de son odeur âcre, forte, charnelle, définitive. Le brasier est un aimant, lumineux, brillant, aux facettes qui se tordent dans le brouillard autour. on se tient en silence, hypnotisés par la hauteur des flammes. au- delà des joies, des drames, du temps qui passe, des récits antiques, des mots qui s'arrachent eux-mêmes à la vie. tout se déroule dans l'immédiateté de l'élément. Nous savons qu'il n'est plus nécessaire d'appeler, de vouloir habiter l'absence de paroles, de crier dans l'obscurité. Nous imaginons la beauté de ce qui est indicible, l'étrangeté de l'innommable, les espaces ouverts de ce qui est impensable, les lointains tragiques de ce qui échappe, fuit, circulent à travers nous.

11/2016

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Hindouisme

Parole et silence. Un patrimoine de l'Inde hindoue

Un livre passionnant qui révèle des aspects peu connus sur l'unité reliant Parole et Silence. Parole et silence, voilement et dévoilement, essence et puissance, deux aspects de la même réalité ? Cet essai incite à devenir attentif à cette part inaudible, cachée, qui se tient au coeur de la Parole et qui, sitôt découverte, devient un seuil vers l'inconnu, l'infini. Sans y prêter vraiment attention, nous partageons avec tous les êtres humains une communauté essentielle : la parole. Sous sa pluralité veille un lien mystérieux, comme en dehors des mots. Qui ne se souvient, au cours d'un voyage, d'avoir su, contre toute attente, communiquer avec une personne d'une autre langue, sans avoir un seul mot en commun ? Le phénomène de la parole nous est si familier que sa magie passe inaperçue. Jacques Scheuer nous conduit de découverte en découverte : il y a plus de trois millénaires en effet, est née en Inde une recherche aussi originale qu'intense sur la nature et les fonctions de la parole. Elle suscite l'admiration, aujourd'hui encore, par des intuitions remarquables, non seulement dans le cadre de l'histoire des idées mais également pour l'intelligence de l'expérience religieuse et spirituelle. Avec la concision et la profondeur qui le caractérisent, Jacques Scheuer, spécialiste internationalement reconnu de la culture religieuse indienne (hindoue et bouddhiste), nous convie à un cheminement à travers les grands textes hindous qui jalonnent les courants majeurs de l'hindouisme. La parole n'y est pas vue comme un simple moyen de communication entre êtres humains, mais comme la puissance originelle, universelle, divine, d'où tout émane et en laquelle tout se résorbe. Cette Parole n'est pas distincte de la Conscience absolue. Elle englobe, anime et " informe " tout ce qui est. Ainsi, Au fil des pages, l'auteur, avec une grande pédagogie, nous initie à une vision vivante, holistique, de la parole, qui certes a évolué mais est demeurée inébranlable pour l'âme hindoue, de nos jours encore. Nous découvrons que, depuis bien longtemps, pour les hindous, non seulement la pensée est parole, mais aussi le corps, le monde, l'oeuvre d'art, comme toute réalité. L'émerveillement ne s'arrête pas là. Des Veda aux Upanishad, du yoga au Tantra, en passant par la Bhagavad-Gîtâ et la bhakti, jusqu'aux poètes contemporains tels que Tagore, se dévoile, au coeur de la parole, une dimension profonde, socle des paroles inspirées, qu'elles soient liées aux cultes, aux rituels, à l'expression poétique... C'est en effet, selon les maîtres indiens, la part de silence, de sens inexprimé, qui rend la parole vivante et efficiente. Jaillissant de la source universelle, elle hérite ainsi de la puissance du silence originel, assimilé à l'infinie potentialité primordiale, à la Vibration de la Conscience absolue. Dira-t-on que le silence est une modalité de la parole, ou la parole une variation bien tempérée du silence ? Déjouant les pièges du formalisme, le livre que nous offre ce passeur dans l'âme qu'est Jacques Scheuer, parvient à restituer ce climat d'étrangeté qui force le respect car il contient un sentiment du sacré.

10/2022

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Sociologie

Communications N° 92 : Performance. Le corps exposé

NUMERO DIRIGE PAR CHRISTIAN BIET ET SYLVIE ROQUES La " forme performance ", dans sa définition initiale, peut être conçue comme " art action " qui se joue des frontières et des normes. Sa singularité tient tant à sa " non-répétitivité " qu'à la mise en avant du corps comme élément spectaculaire et déterminant. Cette forme artistique dont l'origine est l'objet de discussions contradictoires naît dans un contexte particulier : celui de la contestation globale de la société occidentale dans l'après Seconde Guerre mondiale. Initialement c'est l'éphémère qui la caractérise au même titre que tous les arts vivants. De nos jours les repères ont bougé. Le contenu d'une telle manifestation s'est diversifié et Il s'impose toujours davantage dans l'univers culturel. Sa pratique est conçue tout spécialement aux Etats-Unis comme étant en rupture avec la tradition du texte. Elle s'est aussi imposée en art autonome. Elle a permis aux artistes comme aux critiques d'art de considérer le spectacle comme un jeu éphémère des espaces, du temps et des corps dans un lieu partagé avec des spectateurs. Le geste y prime sur le mot, l'acte sur le commentaire. Cette manifestation artistique déborde alors son acception d'origine pour exprimer un acte réalisé dans toute son acception physique, effectué dans le cadre d'un lieu spécifiquement conçu pour être observé. C'est une acception large du phénomène qui est prise en considération dans ce numéro. Il y est " montré " dans ses manifestations les plus concrètes. Il y est aussi analysé selon les ressources des sciences humaines. A l'instar de Richard Schechner, qui distingue being (l'existence d'un corps et d'une chose en elle-même) et doing (l'activité de cette chose et de ce corps qui existent), la performance est conçue alors comme " showing doing " révélant son processus interne se déroulant sous nos yeux. Sont prises en compte non seulement les oeuvres artistiques ou les rituels mais aussi toutes les actions quotidiennes comme les actions sportives ou religieuses ainsi que des contextes ou situations particulières. Cet élargissement extrême et actuel du phénomène " performance " ou du performatif est largement décrit dans ces textes, autant qu'il est soumis à échanges et débats. La parole des performers, dont les plus reconnus, vient par ailleurs ajouter les éclairages complémentaires et concrets, indispensables à la compréhension du phénomène. L'ensemble comporte ainsi nombre de réflexions permettant de comprendre l'évolution de ces pratiques, leurs enjeux, leur situation actuelle. Les exemples s'y multiplient autant que les critiques, les évaluations, les débats. Ce qui fait de ce numéro un bilan sur la performance dans notre culture, dont n'existe pas d'équivalent. Présentation Bruno Péquignot De la performance dans les arts 9 Christian Biet Pour une extension du domaine de la performance (XVIIe-XXIe siècle) 21 Sophie Houdard La possession de Loudun (1632-1637) 37 Rafael Mandressi Le corps des savants 51 Itzhak Goldberg Installations-Happenings, liaisons dangereuses ? 67 Bernard Müller Le terrain : un théâtre anthropologique 75 Sylvie Roques, Georges Vigarello La fascination de la peau 85 David Le Breton Body Art : la blessure comme oeuvre chez Gina Pane 99 Antonio A. Casilli Le Web des troubles alimentaires. Un nouvel art de jeûner ? 111 Richard Schechner Les " points de contact " entre anthropologie et performance 125 Richard Sherwin Présences et simulacres sur scène et au tribunal 147 Isabelle Barbéris Jerk, de Gisèle Vienne et Jonathan Capdevielle 159 Julie Perrin Le nu féminin en mouvement 173 Joseph Danan Ecriture dramatique et performance 183 Guy Spielmann L'" événement-spectacle " 193 Josette Féral De la performance à la performativité 205 ORLAN Les préjugés ébranlés par l'Art-Action 219 Eric Duyckaerts Les " conférences-performances " 231 Yann Marussich Voyage(s) dans l'immobilité 239 Vincent Barras Parole performée 253 Jan Fabre S'entraîner à disparaître 263 Jean-Marie Pradier La performance ou la renaissance de l'action 277

05/2013

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Préhistoire

Paléorient N° 47.1/2021

In Memoriam Geneviève Dollfus (1938-2020) par A. -M. Tillier, B. Vandermeersch et V. de Castéja Ofer Bar-Yosef (1937-2020) par B. Vandermeersch, L. Meignen, A. -M. Tillier et F. Valla Paul Sanlaville (1933-2021) by B. Geyer, R. Dalongeville, S. Muhesen, M. Traboulsi et E. Coqueugniot Dossier thématique/Thematic issuecoordonné par/coordinated by F. Le Mort and A. -M. Tillier Les populations du Proche-Orient et des régions voisines : évolution du régime alimentaire et de l'état de santé de la néolithisation au Bronze ancien The populations of the Near East and nearby regions : evolution of diet and health status from the Neolithization to the Early Bronze Age J. Guilaine, Préface A. -M. Tillier, Aspects of health status in Pre-Sedentism Populations of Southwestern Asia. Evidence from Qafzeh Site, Lower Galilee J. Stutz, F. Bocquentin, B. Chamel and M. Anton, The Effects of Early Childhood Stress on Mortality under Neolithization in the Levant : New Perspectives on Health Disparities in the Transition to Agriculture Hershkovitz, R. Sarig and H. May, Trends in Ancient Populations' Osteobiography during the Holocene : the Levantine Perspective Chamel, Dental health status changes during the Neolithisation in Syria : a diachronic perspective (9, 820-6, 000 cal. BC)J. O. Baker, B. Chamel and O. Dutour, New paleopathological evidence of the presence of tuberculosis in immature skeletal remains from Tell Aswad (8, 730-8, 290 BC cal. , Southern Syria) F. Le Mort and H. Duday, Probable Diffuse Idiopathic Skeletal Hyperostosis (DISH) in Pre-Pottery Neolithic Cyprus : Evidence from Khirokitia Y. S. Erdal, Tooth as a Tool : Activity Induced Dental Abrasion in Prehistoric Anatolia E. Herrscher, M. Poulmarc'h, G. Palumbi, S. Paz, E. Rova, G. Gogochuri, C. Longford, M. Jalabadze, L. Bitadze, N. Vanishvili, F. Le Mort, C. Chataigner, R. Badalyan and G. André, Dietary practices, cultural and social identity in the Early Bronze Age Southern Caucasus : The case of the Kura-Araxes culture F. Le Mort et A. -M. Tillier, Conclusion Recensions Nakamura S. , Adachi T. et Abe M. (éd.) 2019. Decades in Deserts. Essays on Near Eastern Archaeology in honour of Sumio Fujii. Tokyo : Rokuichi Syobou. 362 p. Par W. Abu-Azizeh Becker J. A. , von Wickeded A. (éd.) 2018. Cavi Tarlasi : Identität und Kontakt am Beispiel eines spätneolithischen Fundplatzes der ? alaf-Zeit, I-II. Berlin : Ex oriente (Bibiliotheca Neolithica Asiae meridionalis et occidentalis). 615 p. Par E. Baudouin Major J. 2018. Wadi Hammeh 27, Jordan Valley. Natufian Art items, a Contextual Analysis. Berlin : Ex oriente (Bibliotheca neolithica Asiae meridionalis et occidentalis). 372 p. By A. Belfer-Cohen Levy J. 2020. The Genesis of the Textile Industry from Adorned Nudity to Ritual Regalia. The Changing Role of Fibre Crafts and their Evolving Techniques of Manufacture in the Ancient Near East from the Natufian to the Ghassulian. Oxford : Archaeopress Publishing Ltd. 322 p. Par C. Breniquet Baumer C. et Novák M. (éd.). 2019. Urban Cultures of Central Asia from the Bronze Age to the Karakhanids. Learnings and conclusions from new archaeological investigations and discoveries. Proceedings of the First International Congress on Central Asian Archaeology held at the University of Bern, 4-6 February 2016. Wiesbaden : Harrassowitz Verlag (Schriften zur vorderasiatischen Archäologie 12). 463 p. Par H. -P. Francfort Schachner A. 2020. Ausgrabungen in Giricano II : Die chalkolithische Siedlung von Giricano am Oberen Tigris. Turnhout : Brepols (Subartu XLIV). XX + 202 p. By B. Helwing Becker J. , Beuger C. et Müller-Neuhof B. (éd.) 2019. Human iconography and symbolic meaning in Near Eastern Prehistory. Proceedings of the workshop held at 10th ICAANE in Vienna, April 2016. Vienne : Austrian Academy of Sciences (Oriental and European Archaeology 11). 246 p. Par A. Le Brun Sauvage M. (éd.) 2020. Atlas historique du Proche-Orient ancien. Beirut and Paris : Institut Français du Proche- Orient and Les Belles Lettres. XVII + 208 p. By D. T. Potts

10/2021

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Sciences politiques

Démocratie, une anthologie

La démocratie est aussi vieille que la critique de la démocratie... mais, maintenant que la sacro-sainte démocratie s'est muée en religion (avec ses grands prêtres, ses dévots -? souvent bigots ? - et ses missionnaires, voire ses croisés, avec ses dogmes, ses superstitions et son catéchisme, avec ses rituels, ses prêches et ses excommunications), et donc en une redoutable "? machine de guerre ? " mentale à arrêter de penser (résister / rêver / inventer) (pour mieux continuer par ailleurs ses petites affaires sonnantes, trébuchantes et assujettissantes), il est urgent tout d'un coup de rappeler tout ce qui en fait un système politique consternant et une hallucination collective. Car le pire, en effet, serait de laisser le monopole de la critique de la démocratie aux activistes de la bêtise et du ressentiment, aux victimes de la haine de soi et de la peur de l'autre, aux amoureux de la mort et de la laideur volontaire. Car un démocrate qui n'ose pas s'ausculter dans le miroir est un allié objectif des ennemis déclarés de la démocratie. On retrouvera souvent le même type d'arguments, au long de cette petite anthologie. C'est que les défauts, les limites ou les contradictions de la démocratie sont constants, à travers l'Histoire et les continents, des présocratiques à Agamben, de Socrate au Comité invisible, d'Epicure à Sloterdijk, de la Terre de Feu à l'Alaska, du Kamtchatka au Pays de Galle. On lui reprochera toujours de préférer la stupidité des foules à la sagesse des élites, ou l'inverse. On pointera toujours sa corruption, soit par les élites, arrogantes et orgueilleuses, soit par la plèbe ignorante et cupide, guidée par les passions les plus viles, égoïsme, ressentiment, haine ou cupidité. On reprochera toujours aux premières de s'accaparer les richesses, comme l'instruction et la culture, ou de s'arroger l'apanage du savoir et du sensible, qui se partagent pourtant. On se plaindra toujours de l'ignorance et des bas instincts du peuple jaloux, envieux et violent, ou de sa complaisance obséquieuse envers ses propres oppresseurs. Les gens qui ne votent pas comme nous se trompent. Ils sont cons comme un ennemi qui croit que l'ennemi, c'est nous. Ca n'a pas d'importance ? : si la démocratie pouvait changer quelque chose, ça fait longtemps qu'on aurait supprimé les élections. Quand les détenteurs du pouvoir sont mécontents du peuple et de ses choix, il faut changer le peuple. Comme il est d'autant plus crédule et influençable qu'on le maintient dans l'ignorance et qu'on l'abrutit de travail, d'angoisses et de divertissements, c'est parfaitement possible. On aurait pu regrouper les citations par thèmes. On ne l'a pas fait. Dans nombre de ces extraits, on aurait tout aussi bien pu remplacer l'un par l'autre les termes "? peuple ? " et "? élites ? ", "? démocratie ? " et "? dictature ? ", ou n'importe quelle autre forme de gouvernement. On l'a fait, quelquefois, pour le plaisir de la démonstration. S'il est une chose qui nous est apparue nettement, au cours de ce long exercice de lecture et de copiste, c'est que ce qui triomphe sûrement, plèbe, peuple, élites ou bien despotes, intérêt collectif ou individuel, raison ou émotion, c'est la mauvaise foi. Il n'y en a pas moins chez les thuriféraires de la démocratie fétichisée que chez les zélateurs de l'élitisme despotique. Dans un tel contexte, la république et son président souverain apparaît, au mieux, comme un comble d'hypocrisie ? ; au pire, comme un compromis fangeux. Une politique trouve pourtant grâce à nos yeux, qui sait éviter les écueils de tous les systèmes et en conjuguer les vertus ? : la protodémocratie, politique du vide et de l'interruption, qu'on trouvera décrite dans "? Le Manifeste du Dégagisme ? " et "? Le Dégagisme du Manifeste ? ", des mêmes auteurs, aux éditions Maelström.

03/2024

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Psychologie, psychanalyse

ANAE N° 158, février 2019 : Anxiété, troubles neurodéveloppentaux et des apprentissages

L'anxiété est l'une des manifestations cliniques présentes dans de nombreux syndromes neurodéveloppementaux chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes. Associée à la détresse, à l'isolement, voire à l'exclusion sociale et aux troubles cognitifs, ses effets sont délétères autant sur la santé que sur les relations sociales, l'apprentissage et l'estime de soi. Les répercussions à long terme des problèmes d'anxiété sont largement documentées (victimisation, décrochage, radicalisation, dépendance, chômage...). La nature secrète de l'anxiété et la pluralité de ses expressions (inquiétudes multiples, peur de la nouveauté, perte de contrôle, troubles d'attention, de concentration, pensées alarmistes, doutes, obsessions, évitement, rituels, compulsions, crises, agressivité, insomnies, sudations, fatigue...) la rendent difficile à identifier. De plus, la contribution de l'environnement au maintien des symptômes physiques, émotifs, comportementaux et cognitifs est souvent subtile ou difficile à enrayer. Elle pose à ce titre aussi de sérieux défis à tous les intervenants. Ceux-ci ont besoin d'évaluer, de comprendre et d'intervenir auprès des personnes qui souffrent d'anxiété. L'apport de plusieurs disciplines relatives à la santé mentale (médecins, psychologues et neuropsychologues, psychoéducateurs, intervenants sociaux, en santé et en milieu scolaire) est nécessaire et permet une plus grande diversité dans le traitement de l'anxiété. Les enfants à tout âge sont susceptibles de présenter des symptômes d'anxiété. Nos contacts fréquents avec les professionnels scolaires nous incitent à penser que les problèmes d'anxiété sont généralisés à toute population estudiantine, tant au primaire, qu'au secondaire (collège), qu'au CEGEP (lycée). Aussi avons-nous accordé cette année la parole à des chercheurs et des professionnels qui s'intéressent à l'anxiété dès la petite enfance, mais aussi, bien évidemment, à l'enfance, à l'adolescence et même aux jeunes adultes. Parfois, à la suite d'une recommandation scolaire, les parents consultent en psychologie parce que leur enfant ne fonctionne pas très bien à l'école et on se questionne sur les causes possibles de cet écueil scolaire. Il arrive qu'aucun déficit neuropsychologique ne puisse expliquer l'échec de l'enfant, mais que la présence de symptômes anxieux se révèle au cours de l'entretien du psychologue clinicien. Il est donc souhaitable de connaître les chemins possibles qui s'offrent à ces enfants anxieux dont les manifestations sont plus discrètes. L'anxiété est, par ailleurs, l'un des symptômes associés le plus souvent rapporté par les parents d'enfants porteurs d'un syndrome neurologique : entre autres, le trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) M. -C. Guay, le trouble du spectre de l'autisme (TSA) G. Bernier, le syndrome Gilles de la Tourette (SGT) I. Gascon. Les enfants en difficulté ou en trouble d'apprentissage sont également susceptibles de connaître de l'anxiété (tout particulièrement celle suscitée par les mathématiques) M. Fayol. Les jeunes à haut potentiel (HP) souffrent-ils davantage d'affects anxieux ou de troubles émotionnels que les autres enfants ? E. Chevrier. L'anxiété chez les enfants d'âge préscolaire est une réalité de plus en plus présente. Intervenir adéquatement durant cette période devient impératif afin d'offrir à ces jeunes des compétences liées à l'expression des émotions qui constitueront des facteurs de protection et qui les aideront à se prémunir contre les effets délétères de l'anxiété et des troubles comorbides une fois adultes M. M. Brossard. En proposant ce symposium, nous souhaitions explorer de nouvelles stratégies d'intervention telles l'hypnose, la pleine conscience et l'application de la réalité virtuelle au traitement de syndromes anxieux, L. Cané, L. Turgeon, M. Rebattel. Le choix d'éditer un numéro sur l'anxiété a été retenu parce que de nombreux professionnels s'inquiètent d'une recrudescence de ses manifestations chez les jeunes, son but est la mise en commun, entre chercheurs et intervenants, de leurs hypothèses de travail et de leurs expériences pour mieux intervenir auprès d'une patientèle d'enfants, d'adolescents et de jeunes adultes souffrant de ces problèmes de santé mentale.

02/2019

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Poésie

Les litanies de la Madone & autres poèmes spirituels. Edition bilingue français-italien

En ce temps-là, à la fin de xixe siècle, pour l'atteindre, le voyageur descendait à Aquilée, avant d'emprunter de lourds landaus et le vaporino, dans les sinuosités d'un cours d'eau et de canaux à travers la lagune. Alors, au terme d'un itinéraire en soi, isolé du monde, hors du temps et voilé jusqu'au dernier instant, se découvrait l'île de Grado, lambeau de terre et de sable, balayé par les vents, sous le soleil et sur le merveilleux miroir azuré de la mer et du ciel. Là, sur cette île, fille de la jadis puissante Aquilée et mère de Venise, où la vie, depuis des siècles, a ralenti, jusqu'à s'arrêter presque, et où quelques pêcheurs habitent de modestes maisons ou des cabanes de paille ou de roseaux sur des saillies de boues argileuses, les casoni, au milieu de ces visages sur lesquels le dur labeur a gravé rides et sillons de fatigue, d'êtres qui savent à peine lire, d'humbles et d'humiliés à la foi solide, ardente, naît le poète Biagio Marin (1891-1985). De 1912 à sa mort, son oeuvre ne cessera de chanter ce monde. Lumière et voix, luse et vose, de même que la liturgie, les hymnes, les psaumes, écho des patriarches anciens, les chants d'amour et de louange, la récitation du rosaire et les rites ancestraux, parmi lesquels la procession à Barbana, le perdón, fascinent Marin. Ses vers, à de rares exceptions, sont en dialecte de Grado (gradese), un dialecte séculaire, au développement comme à l'arrêt, qui n'est plus le frioulan et pas encore le vénitien. Les consonnes, liquides et douces, y transforment le t italien en d (duto pour tutto), le c en s (baso pour bacio, ou crose pour croce), ou le v en b (bose ou vose pour voce)... Les douleurs se disent duluri et non dolori ; le nid : nío et non nido ; les vents : vinti et non venti... Et de longues voyelles tendent à suspendre tout écoulement. En ce dialecte se donnent les thèmes de Marin : la mer, matricielle (mar, la mer ; mare, la mère), et les bancs de sable (dossi), le soleil (sol) et les nuages (nuòlo), parfois orageux (nenbo), la lumière (luse) et quelques couleurs, où resplendissent le bleu intense de l'azur (selesto ou asuro), le turquin, le rouge, l'or et le blanc, et qui rarement se mélangent, mais sont, d'après Pier Paolo Pasolini, " utilisées "pures", chacune dans sa zone, pour constituer un paysage absolu et complètement poétisé ". Ajoutons-y les bateaux, trabacs, bragozzi et vaporini, quelques gemmes et autant de fleurs, au nombre desquelles la rose, sur le rosier ou dans la roseraie (rosèr), et l'on aura une idée presque complète de ce qui fait le socle de la plupart des poèmes. Certes, Marin a traversé le xxe siècle, en a connu quantité de mouvements, de courants et d'avant-gardes artistiques, en a vécu les barbaries et en a consigné, dans ses carnets, bien des sollicitations, au point selon Carlo Bo de s'identifier avec son époque, mais son oeuvre est restée identique à elle-même, insulaire, d'un seul bloc, de son commencement à sa fin. Immobile, immuable est cette oeuvre, par ses thèmes, brodant sur les mêmes paysages et les mêmes valeurs, sur d'identiques motifs, aussi ténus que les avancées du temps, mais aussi par ses mots invariants, quelques centaines tout au plus, moins d'un millier assurément, et dans sa forme, célébration du quatrain, ce paradigme de l'expression populaire. Une circularité, une permanence en résultent. Aussi la litanie est-elle leur genre, en miroir des siècles et des années aussi inconsistants, interminables, que les heures : le " non-temps " de la mer, du ciel et de la lagune. La langue, anoblie, semble défaire les liens du poème avec l'Histoire, la culture et la vie sociale, mais celles-ci font puissamment retour par le dialecte et par les rites des gens de l'île. " Profonds, les thèmes qui parcourent la poésie de Marin, d'une valeur éternelle pour tous les hommes : la fraîcheur de la nature toujours résurgente, l'affectivité de ses différentes intensités et nuances, le scintillement de l'"occasion" en laquelle semble se manifester un simple prodige et pourtant des plus rares, le ciel et la mer comme réalité, métaphores d'une immanence divine qui se dépasse en halos de transcendance, le murmure des voix de la quotidienneté perçu comme une constante et imperceptible musique ", commente Andrea Zanzotto. Dès lors, le principe de cette oeuvre poétique est le dénuement, l'abrégé des contenus du monde, la réduction de la variété de celui-ci à quelques signes essentiels : rares éléments ou mots, à l'identique, du moins en apparence, comme dans une cérémonie à vif. Le vocabulaire pauvre, choisi, ferait même de Marin, selon Pasolini, un poète pétrarquien, et non dantesque, élargissant dans le champ sémantique et syntaxique, par des combinaisons toujours renouvelées, ce qu'il restreint dans le champ lexical. D'où une conciliation des contraires, et une si chrétienne coïncidence : la pauvreté promet la richesse, l'agrandissement immense, au point de faire de Grado un modèle de l'univers entier, d'une totalité achevée et parfaite. Car Grado et le monde, c'est tout un. Une telle distension imite, " par essentialité " commente encore Pier Paolo Pasolini, le sentiment religieux. En 1949, Marin publie la première édition des Litanies de la Madone, un recueil composé à partir de 1936, et qu'il n'avait pas souhaité rendre public auparavant, pour éviter toute méprise sur sa " laïcité " - à l'instar du Rossignol de l'église catholique de Pasolini. C'est un chant de louange à la mère, la sienne, bien sûr, du nom de Marie, et qui mourut jeune de tuberculose, et les autres qui se sont brûlées au service de Dieu et de leurs prochains. L'image, si humaine, de la Madone, presque adolescente, tendre et proche, dans sa maternité, de la sensibilité populaire, célèbre avec Marin la créativité de Dieu. " Dans l'itération des apostrophes latines, selon la tradition mariale qui résonnait en lui depuis l'enfance, vibrent les anciens rites populaires de l'île de Grado, les prières chorales dans la grande basilique de Sant'Eufemia, le culte de la Madonna delle Grazie, la ritualité séculaire de la procession votive des bateaux de la région à la Madone de Barbana, le rosaire privé des femmes, et lui se distrait en suivant un rayon de soleil ; parmi elles, la grand-mère qui prend soin de lui, orphelin ; et se détache, des années lointaines, l'image de la mère perdue trop vite, lui laissant à peine le souvenir d'un petit visage souriant penché sur lui, avec ses boucles blondes et ses yeux bleus, et l'écho perdu de douces paroles que le temps a consumées ; et un regret sans fin ", écrit Edda Serra, l'éminente spécialiste de l'oeuvre marinien. Pourtant, s'élevant contre l'Eglise, dont il n'accepte ni l'institution, matérialiste, sinon idolâtre, ni la discipline, ni les sacrements, Marin révoque le " sacerdotalisme ", qui serait devenu plus que Dieu, comme dans la légende du Grand Inquisiteur de Dostoïevski. A l'inverse, dans ses rituels d'identification de soi et du monde, qu'il soit minéral, végétal, animal ou humain, depuis la plus humble amibe et jusqu'à l'être le plus philosophe, le plus poète ou le plus saint, il tend à l'union de l'île et du sujet poétique, résolvant voluptueusement, par un sensualisme chaud, avec ivresse, l'autobiographie dans des paysages, sous la lumière de la Création. Sous une telle lumière, ce que chante la poésie, c'est ce que le philosophe Massimo Cacciari appelle la " liesse ", qui lui confère sa force, et dont les symboles sont le vol, les cieux, les oiseaux et les nuages, la proue du navire menant au loin, le blanc, pour fuir la mort et faire le désespoir léger. Chant du peu de terre, de la ligne incisive qu'est l'horizon marin, de la lagune ouverte, plongée dans le grand silence des cieux, du soleil et de l'orgue des vents invisibles, du vol des nuages, de leur rougeoiement au couchant et de leur dissolution sous l'éclat de Midi, de l'été à l'air chaud et léger, consolant l'âme de sa tristesse et de sa solitude (solitàe), et tendant au néant (ninte) de l'expérience mystique, le creuset ardent de la vie manifesterait alors davantage que la puissance et la gloire de Dieu, son amour, et notre misère si nous nous éloignons de Lui.

10/2020