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Hermione Katniss

Extraits

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Littérature française

HKZ. Le livre du revenir

HKZ est le récit d'une amitié entre une femme qui a vécu une vie extrêmement libre et un homme deux fois moins âgé qu'elle, qui décide d'écrire ce qui se passe et s'est passé à partir du moment où il comprend qu'elle va mourir. Il s'agit de saisir ce qui déjà commence à s'estomper, la maladie rongeant la mémoire d'Hermine Karagheuz. Antoine Mouton l'a rencontrée à Saorge, lors d'une résidence d'écriture, alors qu'elle y était pour lire les Elégies de Duino de Rilke : il s'était proposé pour être son souffleur, à présent qu'elle est malade, il souffle encore. Le présent, le passé, le poème : dire tout ce qui bientôt ne sera plus. Faire le portrait de celles et ceux qui se réunissent pour tenter de faire des derniers jours de leur amie des jours de vie. Le livre raconte aussi ce que c'est que de vieillir alors qu'on n'a pas eu d'enfant : qu'est-ce qu'il est possible d'inventer, par l'amitié et la qualité des relations tissées au fil des années, d'autre que les liens du sang. HKZ est le portrait d'une femme multiple, qui a été comédienne, qui a écrit, qui a aimé, milité, dessiné, qui a rencontré toutes sortes de gens, qui s'est intéressée à tout ce qui l'attirait, sans frein, sans souci de cohérence. Au moment de sa mort, la cohérence est là malgré tout. Quelque chose a créé l'unité. L'âme, peut-être. Cette question de l'âme est ce qui conduit le récit d'Antoine Mouton. Mais c'est aussi un texte, que l'auteur trouve dans les archives de son amie, écrit par elle. Il le place au milieu du sien, parce que la littérature est exactement comme la vie : pleine de rencontres possibles.

03/2023

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Littérature érotique

Les Onze mille verges ou les Amours d'un hospodar. Un roman de Guillaume Apollinaire

Les Onze Mille Verges ou les Amours d'un hospodar est un roman pornographique de Guillaume Apollinaire (le plus connu de l'auteur), publié en 1907 et simplement signé de ses initiales ("G. A".). Résumé et analyse Il relate l'histoire fictive d'un hospodar moldovalaque, Mony Vibescu, dans un périple qui le mène de Bucarest à Paris, puis dans l'Europe entière et finalement à Port-Arthur (en Chine), où il meurt flagellé par un corps d'armée, accomplissant ainsi sa destinée pour avoir failli à son serment : "Si je vous tenais dans un lit, vingt fois de suite je vous prouverais ma passion. Que les onze mille vierges ou même les onze mille verges me châtient si je mens ! " Le parcours du héros est ponctué de scènes notablement crues, où Apollinaire explore toutes les paraphilies de la sexualité avec une volonté évidente d'éclectisme : le sadisme alterne avec le masochisme, la zoophilie avec l'ondinisme, la scatophilie avec le vampirisme, la pédophilie avec la gérontophilie et la nécrophilie, l'onanisme avec les orgies, le saphisme avec la pédérastie... L'écriture est alerte, l'humour (noir au besoin) constamment présent, et l'ensemble du roman dégage une impression de "joie infernale" , qui trouve son apothéose dans la scène finale. Historique La paternité du texte a été longtemps discutée car il n'a jamais été revendiqué explicitement par son auteur. Si l'attribution à l'auteur d'Alcools ne fait aujourd'hui plus de doutes, en 2001 le libraire parisien Jean-Pierre Dutel a découvert que le chapitre "La Blanche Hermine" est composé à partir de deux extraits du roman Odor di femina, amours naturalistes d'Edmond Dumoulin (éd. Auguste Brancart, 1890) et que le reste de l'ouvrage est une traduction adaptée de Kinder-Geilheit ("Lubricités enfantines"), roman publié anonymement à Berlin vers 1900 (Laute's Volksbuchhandlung). Cette deuxième "source" apparaît précisément sous la plume d'Apollinaire dans son carnet de note à la date du 2 mars 1905

02/2023

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camps, déportation

Femmes bourreaux. Gardiennes et auxiliaires des camps nazis

"Ce sont des créatures fantastiques, effrayantes qui font penser à des légendes sombres. Sans pitié, elles sont probablement encore plus dangereuses que les bourreaux SS car ce sont des femmes. Est-ce que ce sont vraiment des femmes ? " Ainsi témoigne Lina Haag, rescapée du camp de Lichtenburg. Elles se nommaient Irma Grese alias "La hyène d'Auschwitz" , Maria Mandl, Johanna Langefeld ou encore Hermine Braunsteiner pour les plus célèbres. Dans chaque camp de concentration et d'extermination où elles étaient affectées, elles incarnaient la peur, la brutalité et la mort. Ces femmes qui participèrent activement à l'appareil génocidaire nazi, ce sont les gardiennes. La loi nazie imposant que les prisonnières et les déportées soient surveillées par des femmes, un corps de métier dépendant de la SS fut créé spécialement à cet effet, fort d'environ 4000 recrues. Rouage essentiel dans l'administration des camps, les gardiennes, généralement issues de milieux modestes - ouvrières, employées de maison ou postières- sont recrutées par petites annonces, bouche à oreille ou directement sur leur lieu de travail. C'est à Ravensbrück, le premier et le plus grand camp pour femmes, qu'elles sont formées à partir de 1939. Dans l'univers concentrationnaire, elles deviennent vite des spécialistes de la violence. En 1942, quand les camps se multiplient et que la "solution finale" est décidée en secret, elles sont envoyées à l'Est pour seconder les SS dans leur travail macabre : humiliation, torture, sélection pour les chambres à gaz. Leur cruauté n'a rien à envier à celle des hommes. Si après la guerre, certaines gardiennes sont jugées et exécutées par la justice alliée, la majorité parvient à se faire oublier. Il faudra toute l'opiniâtreté de chasseurs de nazis, comme Simon Wiesenthal, pour les traquer et les débusquer, parfois jusqu'aux Etats-Unis. Femmes bourreaux retrace l'ascension et le quotidien de ces gardiennes au sein des camps : une histoire qui n'avait encore jamais été écrite.

10/2022

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Animaux, nature

Hautes-Vosges. Chemins sauvages

Dans ces montagnes que sont les Hautes-Vosges les saisons rythment la vie des animaux sauvages. Le photographe animalier sans bruit, soigneusement dissimulé a photographié ces instants précieux et uniques. Ce livre est le résultat de plus de trente ans passés dans la nature à observer une faune craintive et fragile. Les images réalisées au fil des saisons témoignent d'une réelle proximité avec les animaux. Elles sont surtout rendues possibles par des années d'observation et des techniques d'affût parfaitement au point. L'ouvrage débute au mois de mars, tout au début du printemps. Alors que les premières fleurs égayent les prairies, le cincle plongeur est déjà en train de construire son nid. Sur les chaumes l'objectif surprend les chamois encore vêtus de leur pelage hivernal tandis que plus bas, sur les prairies, les chevreuils se gavent des premières pousses d'herbe tendre. Au fil des pages, dans leur habit de couleur, les oiseaux occupent une place importante, que ce soit au printemps, en été, en automne ou en hiver. Dans les décombres d'une carrière abandonnée le livre nous fait partager l'intimité d'une famille de renards tandis que dans la hêtraie sapinière l'écureuil, le mystérieux chat forestier et la martre se laissent surprendre par le téléobjectif. Alors que la nuit étend sa couverture sur le bord d'un étang, c'est le castor qui apparaît en surface. Autre nocturne un blaireau nous fait la grâce d'une sortie inhabituellement tôt. Dans les lumières de l'été les pages s'ouvrent sur une rareté de la nature avec des chevreuils albinos et dans les couleurs de l'automne le livre nous conduit auprès des cerfs qui clament leur amour dans une forêt qui retrouve à cette époque son origine sauvage. La saison avançant les images nous ramènent sur les Hautes-Chaumes pour assister au rut des chamois. Décembre voit tomber les premiers flocons de neige et l'hiver s'installe peu à peu. Poussés par la faim les oiseaux sédentaires se rapprochent des maisons et surtout de l'affût du photographe qui enregistre des images sans dérangement. Enfin le livre se termine par des photographies d'animaux dans la neige dont l'hermine dans son costume immaculé.

11/2014

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Bâteaux

A bord des sous-marins

Scaphandre, sous-marin, Cloche de plongée ou bathyscaphe ? Depuis l'Antiquité. l'homme cherche des moyens pour évoluer sous l'eau. Au début par simple curiosité, mais très vite à des fins militaires. Au XIXe siècle, l'apparition des navires cuirassés et des sous-marins va bouleverser les combats navals, faisant de la destruction pure et simple des forces ennemies l'objectif premier. La guerre sur mer devient sournoise, l'approche silencieuse, discrète et c'est au tonnage ennemi coulé que l'on mesure les victoires. Pendant les deux guerres mondiales. les sous-marins se révéleront une arme redoutable. Mais l'histoire des sous-marins n'est pas seulement militaire, elle est aussi scientifique. A bord de son bathyscaphe, Auguste Piccard réussit en 1960 à descendre dans la fosse des Mariannes. Si les terres émergées ne réservent plus beaucoup de surprises, les fonds sous-marins restent pour partie encore Mare incognita. Conçue illustré par deux dessinateurs d'exception. ce bel ouvrage raconte l'histoire des submersibles, depuis les premiers principes physiques posés par Archimède jusqu'au plan dessous-marins nucléaires modernes. A travers plus d'une centaine de dessins, ce sont les grandes pages de l'histoire sous-marine que l'on revisite. Architecte-designer de formation, peintre officiel de Marine. membre titulaire de l'Académie des Arts & Sciences la mer Jean-Yves Delitte est l'auteur de véritables fresques maritimes en hem. dessinée. avec sa série Black Crow ou se tétralogie U-Boot. Il a également relaté l'histoire du prestigieux Belem, de la majestueuse tueuse Hermione ou encore la romanesque aventure de la Bounty. Aujourd'hui à la tête de la collection Les brandes Batailles navales, retrace avec un indéniable talent l'histoire maritime de l'Antiquité de nos jours. Une collection couronnée par le prix Bande dessinée 2019 de l'académie de marine. Ingénieur de formation, Jean-Benoît Héron s'est lance dans l'illustration en 1995. Admirateur des planches de l'encyclopédie de Diderot et d'Alembert, des dessins d'architecture du XIXe siècle et du travail de John Chancellor, il s'est spécialisé dans le dessin d'architecture, qu'elle soit navale ou terrestre. Il travaille pour divers grands éditeurs et institutions comme le musée national de la marine et le centre des monuments nationaux. Chez Glénat, il est l'auteur de Ces bateaux qui ont découvert le monde, Histoire(s) de phares, Le B.A.BA des noeuds marins, La Déco du marin. Les Bateaux de ma bibliothèque (prix du Beaulivre 2018 de l'académie de marine et mentions spéciales du prix Marine Bravo Zulu 2018) et A bord des frégates avec Jean-Yves Delitte. (Prix Marine Bravo Zulu 2020).

04/2021

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Histoire internationale

The Queen. Elisabeth II, un destin d'exception

Le destin exceptionnel d'Elisabeth II : sa vie, son règne Argent en 1977, or en 2002, diamant en 2012 et saphir en 2017. La liste des jubilés célébrés par Elisabeth II constitue un record... parmi d'autres. Inauguré en 1952, son règne est, depuis 2015, le plus long de l'histoire de l'Angleterre, juste devant celui de son aïeule, la reine Victoria. Très populaire, elle est la doyenne des têtes couronnées de la planète. Elisabeth II incarne plus qu'elle-même, ce que souligne The Queen, formule impersonnelle par laquelle ses sujets la désignent volontiers et qu'elle personnalise désormais. S'il est une reine, c'est elle ! Au-delà de la souveraineté, c'est la royauté qu'Elisabeth II porte sur ses épaules. Une royauté qui s'inscrit dans le temps long, celui, par exemple, du château de Windsor dont l'origine remonte à la conquête de l'Angleterre par Guillaume, duc de Normandie, au XIe siècle, ou du couronnement dont le rituel suit, depuis près de 1 000 ans, peu ou prou le même rituel. Si lieux et cérémonies sont riches d'histoire et de significations, ils agissent comme un masque. Quelle femme Elisabeth II est-elle parvenue à dissimuler sous les diadèmes et les longs manteaux bordés d'hermine, les uniformes et les décorations ? Grâce aux photographies de Presse Association, agence anglaise fondée il y a 150 ans, détentrice d'un fonds immense sur la famille royale et son histoire, ce livre offre un portrait largement inédit d'Elisabeth II. Plutôt qu'une approche strictement chronologique, une présentation thématique a été privilégiée. Ainsi, de la reine en majesté aux liens qui l'unissent à ses sujets, de la mère de famille, aussi royale soit-elle, aux résidences où celle-ci séjourne, de la mode selon Sa Majesté aux voyages entrepris à travers le Commonwealth et d'autres Etats depuis plus de 65 ans, de la reine au travail aux traditionnels divertissements royaux, c'est un autre visage d'Elisabeth II, reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, que ce livre invite à découvrir. "Honi soit qui mal y pense" , pour citer la devise de l'ordre de la Jarretière, non pas traduite de l'Anglais, mais en roman, en vieux Français, cette langue qui était parlée à la cour royale, à la fois des deux côtés de la Manche, jusqu'au XVe siècle. Et dont "The Queen" use toujours.

05/2019

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Poésie

La Forge n°1

Des revues meurent, des revues naissent la forge, revue nouvelle, une de plus... Une revue de poésie, qui plus est, cette "chose" prétendument étrange et incompréhensible, légère et futile. Y a-t-il trop de revues ? Jamais assez ! Et qu'importe si le lectorat s'étiole - il en fut toujours ainsi de la plainte quant au délaissement de la poésie... C'est l'une des lamentations des poètes et des éditeurs de poésie. Parions qu'il restera un dernier carré de lucides, avides de cette futilité essentielle ; de réfractaires résistants qui ne se rendront pas aux impératifs des écrans, de l'information et du divertissement - fût-il littéraire. la forge n'est en rien, dans ses intentions, la suite de la revue NUNC car, à la différence de celle-là, elle sera exclusivement consacrée à la poésie. Sa motivation première consiste à ne pas obéir à une logique de chapelles qui, quand elles ne s'ignorent, le plus souvent se méprisent. Toutes, nous semble-t-il, méritent notre attention, quand même nous ne serions sensibles qu'à telle ou telle d'entre elles. Toutes sont des lieux d'exploration du langage et de renouvellement de la façon de dire le monde et notre présence fugace ; des lieux de défense, des "ZAD" de la langue contre les détournements qu'elle subit à des fins idéologiques - simplifications / distorsions de la réalité - ou économiques - réduction du langage à des slogans publicitaires, au strict nécessaire de la relation commerciale. Ces détournements n'ont d'autre objectif que l'aplatissement de la pensée, l'anéantissement de la réflexion, l'asservissement au divertissement et à la consommation. En somme : l'abrutissement de l'individu et, de facto, la destruction de sa dimension citoyenne afin de le contenir dans un état végétatif répondant aux ordres publicitaires, identitaires, ludiques. REGINALD GAILLARD Liminaire D'AILLEURS FAUSTO URRU . SEBASTIEN MINAUX . ELISA BIAGINI . ROLAND LADRIERE . CAROLYN FORCHE THIERRY GILLYBOUF . RON RASH . GAËLLE FONLUPT . ANNE SEXTON . SABINE HUYNH DIANE SEUSS . AUDOMARO HIDALGO . GAËTANE MULLER VASSEUR . ROHAN CHHETRI . ERIC AUZOUX LUUK GRUWEZ . DANIEL CUNIN & D'ICI OLIVIER BARBARANT . EMMANUEL LAUGIER . REGINE FOLOPPE . FRANCOIS BORDES PALOMA HERMINE HIDALGO . COLINE HEZARD . ISABELLE ALENTOUR . ADELINE BALDACCHINO SOPHIE GRENAUD . JEAN ADRIAN . DOMINIQUE SAMPIERO . ROLAND LADRIERE . TOM BURON THIERRY ROMAGNE . CAROLINE GIRAUD . ORIANE TAÏEB . DAVID LESPIAU . NOUR CADOUR BLANDINE BESCOND . ANANDA BRIZZI . CHANTAL RINGUET . ANNA JOUY . DELPHINE CONSTANT L'INTIME DU POEME Mireille Havet Voix oubliées MIRON KIROPOL LA FORGE DU POETE CHRISTIAN VIGUIE . JEAN-CLAUDE PINSON . JACQUES VINCENT DAVID LESPIAU . ADELINE BALDACCHINO CAHIER CRITIQUE accompagné d'encres de Julien Spianti

10/2023