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12 ans et +

Une tribu dans la nuit

Billy a sorti quelque chose de la poche de son manteau. C'était enveloppé dans une serviette en papier du restaurant chinois. Lentement, il l'a dépliée : la bouche du garçon est restée ouverte tout le temps. "Et voilà !" a clamé Billy. Un beignet à la banane largement entamé reposait au milieu de la serviette. "Je me le gardais pour le petit-déjeuner, mais je veux bien t'en laisser un peu". J'ai eu envie de sourire, tellement Billy se montrait gentil et drôle avec Max alors qu'il ne le connaissait pas du tout. C'était la première fois que j'avais envie de sourire depuis le jour où il avait fait semblant d'être mon grand-père. Skip est un adolescent solitaire et artiste. Ballotté d'une famille d'accueil à une autre, il fugue dans la rue jusqu'à ce que Billy, un vieux SDF, l'accepte à ses côtés. Mais la guerre éclate : lorsque la ville est bombardée, Skip et Billy tombent sur Max, un petit garçon désemparé, seul dans les décombres. Tous trois se réfugient alors dans un parc d'attractions abandonné. La survie, faite de débrouillardise et de jeux, s'organise. Et Skip se sent de plus en plus responsable de Billy et de Max. Vient le jour où paraît Tia, ballerine d'à peine quinze ans, avec son nourrisson dans les bras. Comment sera-t-elle accueillie par cette famille insolite ? Et comment pourront-ils, tous ensemble, affronter des lendemains aussi incertains ?

10/2011

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Manga

Last Hero Inuyashiki : Pack en 2 volumes : tomes 1 et 2. Dont tome 2 offert

Un manga hybride et passionnant qui entremêle super-héros, science-fiction et critique sociale du Japon contemporain ! Tome 1 : A 58 ans, Ichirou Inuyashiki est un loin d'être un modèle pour ses enfants. Vieux avant l'âge, méprisé de tous, il a vécu toute sa vie en salaryman minable et n'a pour toute amie que sa chienne Hanako. Comme si cela ne suffisait pas, on lui diagnostique un cancer en phase terminale au détour d'un examen de routine... C'en est trop, pour le pauvre vieillard. Alors qu'il pleure de désespoir dans un parc en pleine nuit, une lumière aveuglante apparaît... et c'est l'impact. A son réveil, étendu dans l'herbe, Inuyashiki n'est plus le même. Il a été transformé en cyborg surpuissant, libre de faire ce qu'il veut de ses nouveaux pouvoirs, le meilleur, comme le pire. Et il n'est pas le seul dans ce cas... Tome 2 : Alors qu'Ichiro Inuyashiki découvre avec horreur ses nouvelles capacités, il surprend une bande de jeunes sur le point de brûler vif un SDF dans un parc. Ni une ni deux, il s'interpose et parvient à sauver le pauvre homme tout en diffusant l'agression sur Internet ! Pour la première fois, l'employé de bureau se rend compte que ses pouvoirs peuvent lui permettre de sauver des vies... tout en donnant un sens à la sienne. Malheureusement, l'adolescent qui se trouvait à côté de lui le jour du crash pourrait bien avoir choisi une voie différente...

04/2019

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Actualité et médias

Bienvenue aux urgences

Les urgences, qui n'y a pas mis les pieds au moins une fois dans sa vie ? En 1990, nous étions 7 millions à avoir franchi leurs portes. Trente ans plus tard, nous sommes 20 millions. Vingt millions à nous y presser la peur au ventre avec un bras cassé, un enfant fiévreux, une blessure bénigne ou pas, un infarctus... Ou simplement avec nos angoisses. Vingt millions à y faire la queue des heures durant, à côté de SDF venus y trouver refuge, de toxicomanes en manque, de personnes âgées que les institutions spécialisées ne veulent plus prendre le risque de soigner. Vingt millions pour qui ces urgences sont devenues le dernier recours médical quand le médecin de ville a tiré sa révérence, quand le spécialiste nous donne des rendez-vous à trois mois, ou quand nous ne savons plus vers qui nous tourner avec des proches en phase terminale... Certains s'étonnent qu'il y ait des accidents ? Que parfois des patients soient oubliés sur un brancard ? A lire l'excellente enquête menée par Jean-Marie Godard au plus près du personnel des urgences, on s'étonne surtout qu'il n'y en ait pas plus. Les femmes et les hommes qui y travaillent sont en première ligne. Au front du social et du médical. 24 heures sur 24. Mais malgré leur dévouement, comment espérer qu'ils résolvent cette équation impossible : faire face à toujours plus de malades avec toujours moins de moyens. Alors, ils accumulent les heures... jusqu'à frôler le burn-out. Bienvenue aux urgences.

03/2019

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Sciences historiques

Les infréquentables. 40 histoires de femmes sans foi ni loi

40 histoires de femmes sans foi ni loi, libres et subversives ! Une journaliste d'investigation à la fin du XIXe siècle, ça n'est pas commun. Tout comme une femme qui fait le tour du monde en voiture... en 1922. Une reine qui mène d'une main de fer son armée au XVIIe siècle, on n'y croyait pas, quant à voir une sculptrice devenir femme d'affaires pendant la Révolution française... il nous fallait des preuves ! Les destins de Nellie Bly, Aloha Wanderwell, Anna Zingha, ou encore Marie Tussaud nous les apportent. Les 40 femmes qui peuplent les pages de ce livre ne sont ni polies, ni gracieuses, ni soumises : qu'elles aient accompli des exploits, comme James Barry qui s'habilla en homme toute sa vie pour pouvoir exercer la chirurgie, ou bravé la loi, comme la brigande Marion du Faouët qui volait les riches pour donner aux pauvres, elles ont toutes pris leur destin en main, dépassant la condition que leur réservait leur statut de femmes. Faisant fi des conventions, des diktats imposés à leur sexe, elles ont tout fait pour réaliser leurs rêves et atteindre leurs buts - devenir impératrice, réaliser des films ou défendre les SDF -, quitte à faire preuve de violence ou de cruauté, et parfois même à sacrifier des vies. Mettons un terme à la légende paternaliste selon laquelle les femmes sont forcément angéliques, douces et dévouées. La fréquentation de ces infréquentables vous le démontrera : les femmes aussi sont capables de tout, du meilleur comme du pire !

10/2020

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Littérature française

Un hiver de canicule

"Alors, je vais certainement gâcher un peu une belle soirée. Alors, certains vont être tentés de changer de chaîne, parce que les SDF... Et pourtant, où se trouve-t-il, le vrai tsunami ? En Indonésie ou si près de chez vous ? Pas en France, vraiment ? En êtes-vous si persuadé ? Et si persuadé que la vie, jamais, ne vous jouera de mauvais tour ? Prenez trente secondes pour méditer. En tout cas, ce soir, l'événement il se passe ici et nulle part ailleurs et, ne zappez pas, toutes les chaînes y reviendront inexorablement, j'en suis sûr. Parce que ce soir, nous allons vous parler de vous, oui vous. Potentiellement vous tous. Parce que ce soir, nous allons, surtout et par-dessus tout, agir pour vous, avec vous, concrètement et aussi longtemps qu'il le faudra pour aboutir à une solution complète, je dis bien complète, et durable". L'inattention, l'indifférence et l'inaction écartent et isolent toujours plus les plus précaires, au point que ceux-ci peuvent en mourir doucement... Ces derniers peuvent aussi se révolter, comme le fait le groupe de sans-abri d'"Un hiver de canicule" qui use de moyens désespérés, délictueux, audacieux pour se faire entendre, et diffuser leur cri d'alarme et leur appel à une révolution compassionnelle. Avec sa critique des sphères étatiques et médiatiques, mais aussi avec son espérance en un sursaut des citoyens, ce livre se fait le lieu de l'expression intolérable d'une réalité occultée, mais aussi de celle d'un profond credo humaniste.

03/2014

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Policiers

Trottoirs

Romain, un SDF, arpente les rues de Paris, ressasse les souvenirs d'un bonheur passé, et rêve sur le corps d'une prostituée venue de l'Est. Un premier sans-abri, un frère donc, est assassiné, très vite suivi d'un second puis d'un troisième. La peur s'empare de la communauté des laissés pour compte. Qui peut avoir intérêt à tuer ceux qui ne possèdent rien ? Représentent-ils une menace ? Jean-Luc Manet donne ici la parole à ceux qui marchent, ces émouvants somnambules qui subissent un quotidien sans futur. Le héros de cette histoire habite la rue. Cet homme cultivé, qui fut libraire dans une ancienne vie, a depuis quelques temps le ciel pour seul toit, et peu d'amis, hormis une jeune prostituée de l'est, la tenancière des bains douche, et un flic du quartier qui lui fait l'obole de quelques restes de déjeuner. Un de ses alter-ego est assassiné. Bizarre, mais à qui manquera-t-il ? Mais bientôt, les cadavres de sans-abri se multiplient, et la mort est donnée de façon violente, comme pour frapper les esprits. Les histoires de Jean-Luc Manet se déroulent souvent dans les rues de la capitale, qu'il connait bien, une métropole occidentale où, hormis quelques ombres qu'on ne voit plus, la la population vit confortablement. Trottoirs ne déroge pas à la règle, et met en lumière des personnages complexes, héros invisibles des marges urbaines, qui révèlent l'envers du décor. Avec humanisme.

09/2015

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Littérature érotique et sentim

Mis à l'essai Tome 4 : L'indiscret et l'extravagante

Il a gardé pour lui ses indécents secrets pendant des années. Mais la presse ne va pas tarder à les divulguer et bientôt tout le monde sera au courant. L'indiscret (et l'extravagante) William Moore a parcouru un sacré chemin. Ancien garçon de ferme dans l'Oklahoma, il est devenu aujourd'hui le joueur le plus respecté de l'équipe de rugby irlandaise. Mais les apparences sont souvent trompeuses et Will n'est pas le chic type américain, bien sous tous rapports, que tout le monde imagine. Il a un secret bien gardé qui va ternir sa réputation à tout jamais. L'extravagante (et l'indiscret) Josey Kavanagh se proclame elle-même "Miss Catastrophe" . Mais elle est bien résolue à sortir de la m... euh, du pétrin. Elle a décidé de devenir vétérinaire, mais son chemin sera semé d'embûches, et pas des moindres ! Brusquement SDF, elle va devoir trouver un petit boulot pour payer ses études universitaires. LE PLAN Ce qu'il faut à Will, c'est une compagne pour rester dans le droit chemin. Ce qu'il faut à Josey, c'est un appartement sans payer de loyer. Will est persuadé que Josey fera la compagne parfaite : elle est d'une franchise brutale, et représente la "Best Friend" idéale. Josey est convaincue qu'elle parviendra à éloigner Will de ses penchants voyeuristes en gardant un oeil sur lui. Mais que se passe-t-il quand l'extravagante est tentée par le voyeur, et vice versa ? Quelque chose d'explosif, peut-être ? Et de frustrant sans aucun doute. #Humour #Sport #FakeBoyfriend

08/2020

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Actualité médiatique France

Si les enfants votaient. Plaidoyer pour une politique de l'enfance

En France, 1 enfant sur 5 vit sous le seuil de pauvreté, soit 3 millions d'enfants. 2 enfants meurent chaque semaine sous les coups de leurs parents. 73 000 sont victimes de violences et 200 aujourd'hui franchiront la porte d'un commissariat. 340 000 enfants en France sont placés dans des familles d'accueil ou des foyers. On pense que notre pays les protège, pour nombre d'entre eux, c'est faux. La protection de l'enfance est un angle mort des sujets d'études scientifiques, des médias et des politiques. En tant qu'ancien enfant placé et militant, Lyès Louffok veut porter ce message aux pouvoirs publics et faire en sorte d'être entendu pour qu'ils agissent car les solutions sont simples : plus de contrôle des foyers, des familles d'accueil, la renationalisation de la protection de l'enfance. Et que chacun à son échelle agisse. Une société qui maltraite ses enfants met en péril son avenir et son âme. Ensemble nous pouvons faire beaucoup mieux. Nous devons faire beaucoup mieux. A propos de l'auteur Placé à la naissance à l'Aide sociale à l'enfance (ASE), Lyès Louffok a été ballotté de familles d'accueil en foyers jusqu'à sa majorité et a traversé l'enfer des enfants livrés aux mains maladroites de l'Etat. Militant au sein de l'association Ni Putes Ni Soumises, il est devenu travailleur social au Groupe SOS, auprès de femmes en difficulté puis de SDF notamment. Il est aujourd'hui membre du Conseil National de la Protection de l'Enfance (CNPE).

03/2022

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Policiers

Coup de sang à la Marina

Avec Coup de sang à la Marina, l'auteur met en scène une intrigue policière, un genre dans lequel il ne s'était pas jusque-là aventuré, peu désireux de sacrifier à la veine régionaliste d'un trop grand nombre de polars, considérant aussi que la réussite des grands maîtres français des années 50, Manchette, Malet, Helena, Le Breton... vous me pardonnerez de ne pas les citer tous, rendait difficile de faire mieux. Il s'agit donc de relever un défi. Le point de départ de ce roman est un fait divers survenu à la Marina Baie des Anges de Villeneuve-Loubet, un quartier que l'auteur connaît bien et qui lui sert à planter le décor. Il y croque des personnages détonants, des flics bien sûr, un ancien légionnaire, un champion d'haltérophilie à la retraite, des plaisanciers, des patrons de bars et de restaurants, des notables locaux, des gays, des SDF, des excentriques et des petits délinquants, toute une faune qui anime cette immense ruche d'avant-garde conçue par le promoteur Jean Marchand. Parmi ces individus, certains se reconnaîtront peut-être, toutes ressemblances avec des personnages existants ou ayant existé n'étant pas tout à fait une coïncidence. D'autres feront des choix définitifs, n'hésiteront pas à bafouer la loi, à faire le coup de feu et s'associer avec des bandits de la pire espèce. Dans quel but, et pour cacher quoi, il vous suffira de lire ces pages pour le découvrir et vous faire une idée du vrai coupable.

04/2019

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Ethnologie

De l'égalite à la pauvreté. Une socio-histoire de l'assistance en Belgique (1895-2015)

Depuis le début des années 1970, la réduction de la pauvreté est un axe majeur des politiques sociales dans les pays industrialisés. En Belgique, la mobilisation d'acteurs sociaux et politiques a débouché sur la création du minimex en 1974 et la publication du Rapport général sur la pauvreté en 1994. Pourtant, en dépit de l'omniprésence de la question dans les discours et l'action publics, la pauvreté n'aurait pas diminué à en croire les chiffres. Au contraire : elle concernait 11,53% de la population en 1985 et en 2016. Pourquoi l'impressionnant déploiement des politiques assistancielles "ciblées" sur les pauvres est-il allé de pair avec une croissance de la pauvreté ? Le paradoxe n'est qu'apparent, comme l'ouvrage se propose de le montrer. En réalité, la dynamique qui a fait des "pauvres" un nouveau sujet politique et articulé la "question sociale" autour de nouvelles catégories sociales "à risque" (les "jeunes", les "exclus", les "SDF", ...), a accéléré la déstructuration des institutions et des valeurs de la société salariale. Dans ce cadre, le remplacement d'une vision fondée sur la sécurité sociale et le droit social par la lutte contre la seule "pauvreté" a contribué au discrédit des politiques keynésiennes d'après-guerre et des institutions qui les ont portées. Loin d'être la résurgence d'une question obsolète, la lutte contre la pauvreté est aujourd'hui un phénomène qui reconfigure en profondeur les objectifs et les institutions dont se dotent les pouvoirs publics pour gouverner l'insécurité sociale.

02/2018

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Sociologie

Les mondes rêvés de Georges. Fabrications identitaires et alternatives à la domination

Ce livre parle d'un invisible. Il redonne vie à un être issu du monde ouvrier mais qui semble avoir raté sa vie en devenant un "SDF". Or, bien loin de cette image négative, cet ouvrage a pour ambition de montrer que le parcours banal de ce migrant venu de la Lozère porte en lui quelque chose d'incroyable qui ne pouvait pas être vu avec les lunettes du monde ordinaire. Au terme d'un travail mené sur une quinzaine d'années, il est devenu possible d'entrer dans le monde intérieur de ce personnage réfractaire à l'usine. Au travers des concepts d'onirisme social, de circulations en tensions et en boucle du monde du travail aux mondes sous-prolétaires, de dédoublement de soi, ce récit de vie entend montrer comment on peut se construire et se réaliser dans et hors du monde social normé ; un monde souvent inhospitalier mais qui l'a fortement attiré, poussé vers d'autres dimensions vécues comme plus prometteuses. C'est le monde de la biffe, de la nuit, de l'alcool, de la sexualité, de la rue, mais c'est aussi, en cycles, les retours vers le travail ou le mariage qui sont ainsi retraduits dans son langage personnel. Une histoire recueillie dans un échange au long cours entre un chercheur et une "personne à la rue", dans les termes d'une aventure où le réel se dérobe souvent, à cheval entre des mondes imaginaires et des envolées incertaines vers d'autres manières de vivre.

07/2016

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Littérature française

Station Rome

Dans quatorze minutes, je suis dehors, sans argent, et je n'ai plus qu'une cigarette. Il va falloir renflouer les caisses, aller faire la manche. La corvée. Récupérer une quinzaine d'euros : cinq pour les clopes, sept pour ce soir et trois pour demain. Je déteste mendier. Ce n'est pas tant le geste, la position humiliante qui me gêne. Non, ça, on s'y fait, avec le temps. Mais les regards. Mauvaise humeur, haine, pitié écourante, terreur, tous les sentiments les plus dégueulasses y passent. Ce qui m'atteint le plus, c'est cette indifférence feinte, ce coup d'oil rapide, en coin, avant d'accélérer le pas, cette peur de me regarder dans les yeux, comme un des leurs. À Paris, au cour de l'hiver, un clochard écrit son journal : il raconte ses journées et ses nuits, les passants indifférents, les humiliations et les petites victoires quotidiennes contre le froid, la faim, contre les autres aussi... Vivre dans la rue est une lutte de tous les instants. Sur le quai de la station Rome où il a ses habitudes, parmi tous les visages qui défilent devant lui et qui ne le voient pas, il remarque celui d'une jeune femme, qu'il se met à guetter tous les jours. Pour le simple plaisir de la voir passer, mais aussi parce qu'elle lui rappelle une troublante violoncelliste qu'il a connue par le passé. Car, à trente-sept ans, cet homme a eu une vie avant d'être SDF... Très actuel, porté par une langue tour à tour crue et poétique, Station Rome est un roman âpre et dense.

02/2013

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Faits de société

Je tape la manche. Une vie dans la rue

Jean-Marie Roughol a passé plus de vingt ans dans la rue. Un soir, alors qu'il "tape la manche", il propose à un cycliste de surveiller son vélo. Ce cycliste, c'est Jean-Louis Debré. De leur rencontre et de celles qui suivront naîtra, entre le SDF et le président du Conseil constitutionnel, une singulière relation de confiance. Au point que, avec l'aide de Jean-Louis Debré, Jean-Marie Roughol a accepté d'écrire son histoire. C'est un témoignage sans fard et sans complaisance que livre ce "môme de la cloche" de 47 ans. Du XIXe arrondissement de son enfance aux trottoirs de la très chic rue Marbeuf, Jean-Marie Roughol déroule les années de galère : la jeunesse chaotique, les premières "tapes", les amitiés, les amours et les enfants abandonnés ou quittés... De squats en bouches de métro, de parcs en chambres d'hôtel miteuses, on plonge avec lui dans le quotidien âpre des marginaux, parmi les êtres humains qu'on choisit le plus souvent de ne pas voir, au coeur de la violence, de la peur, du dénuement mais également de la débrouille, de la solidarité et des copains... Jean-Marie raconte aussi l'univers de la mendicité. "Taquiner" ou "attendre le pèlerin" s'apparente à un véritable métier qui s'exerce sur un marché dicté par ses propres lois, sa concurrence... où il faut savoir conquérir et protéger son territoire. S'il dépeint un monde dur, terrible et en pleine mutation, il reconnaît que le jour où il n'aura plus la force et qu'il devra abandonner la rue, elle lui manquera, c'est certain.

10/2015

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Développement durable-Ecologie

Manifeste contre le gaspillage

"A 20 ans, j'ai eu faim et honte de le dire. Il n'est pas simple, dans une société où l'image importe tant, d'avouer qu'on ne gagne pas beaucoup d'argent. A compter de ce jour, le combat contre le gaspillage alimentaire est devenu ma priorité. Comment tolérer cette aberration, en bas de chez nous : des kilos de nourriture mis à la poubelle par les supermarchés, à deux pas des SDF qui peinent à se nourrir et dorment dans la rue ? Avec l'aide de bénévoles et d'amis de ma ville, avec aussi le soutien de personnalités, j'ai initié une vaste mobilisation et réussi à faire plier la grande distribution : le 21 mai 2015, l'Assemblée nationale a voté à l'unanimité un amendement obligeant les grandes surfaces à distribuer leurs invendus à l'association de leur choix. Le Conseil constitutionnel l'a invalidé pour un motif de procédure, mais une nouvelle proposition de loi a immédiatement été redéposée, et elle sera votée très bientôt. Nos efforts ont aussi permis le vote d'un amendement au Parlement européen le 9 juillet. A la fois récit de cette action collective et guide pratique, ce manifeste prouve qu'il est facile de cesser de gaspiller : en n'achetant que le nécessaire, en faisant ses achats dans le bon ordre, en comprenant mieux l'étiquetage et les dates de péremption, en apprenant à accommoder les restes, mais aussi en veillant à économiser l'eau et l'énergie. Parce que chacun peut contribuer à faire reculer la faim dans notre pays et dans le monde". Arash Derambarsh

10/2015

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Faits de société

Plus tard, tu seras éboueur

Avec son balai, Ludovic Franceschet, l'éboueur TikTokeur, rêve de changer le monde. Ce monde qui n'a pas été toujours été tendre avec lui. Enfant fugueur, ado mal dans sa peau, le p'tit gars de Montélimar est aujourd'hui le meilleur ambassadeur du vivre ensemble. Son terrain de jeu : Paris, dont il a connu la face obscure, en tant que SDF, pendant près de 10 ans. Des bas-fonds, aux spots des plateaux télés, Ludovic est passé de l'autre côté du miroir. Influenceur de la propreté, il clame, face aux caméras, sa passion pour son travail d'éboueur et son écoeurement face à l'incivilité. " J'ai réalisé mon rêve de gosse, je fais le plus beau métier du monde " répète-t-il à l'envi, avec une sincérité qui ne laisse aucune place au doute. La propreté, c'est le combat de sa vie. Chaque mégot, chaque papier, jeté à la poubelle est pour lui une victoire. Jamais moralisateur, ni culpabilisateur, il partage son quotidien sur les réseaux sociaux avec passion et humour. Il fédère des centaines de milliers d'abonnés, touchés par son message universel. Un message qu'il va, sur son temps libre, délivrer dans les collèges et les lycées. Ce Coluche de la propreté ne se repose jamais. Lors de ses jours de congés, il dépollue les bords de routes, les bois et les rivières. Sans relâche... Aujourd'hui, Ludovic espère franchir une nouvelle étape en se livrant à coeur ouvert, sans tabou. Il raconte le parcours intime chaotique qui l'a conduit là où il est aujourd'hui.

08/2022

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Littérature française

Et même l'enfer c'est pas grand-chose

La sonnerie du collège retentit. Lucie, 13 ans, arrache d'un coup de dents un bout de l'oreille d'Enzo, un camarade de classe qui a posté sur Facebook un répugnant montage d'elle. Le sang coule. Et la sentence tombe : elle est exclue de l'école. Ca ne suffit pas pour le père d'Enzo qui se présente au HLM de Lucie et de sa mère célibataire Juliette. Il leur réclame 1 000 euros, sinon il portera plainte pour agression. Lucie veut régler sa dette. Le temps d'un été fiévreux, elle erre dans sa banlieue et cherche les moyens d'y parvenir. Autour d'elle, personne ne semble pouvoir l'aider : ni sa mère qui ne rêve que de chanteurs de variété et de jeux télévisés, ni son frère parti faire ses études à Paris, ni son petit copain Jordy qui ne pense qu'au sexe. Et encore moins Esther, la SDF fumeuse de crack, ou Dzaz, l'inquiétant vendeur de kebabs... Lucie ne peut compter que sur elle-même. Bruno Lus nous offre un roman poétique et brutal, où violence physique et sociale se télescopent, sur l'horizon bouché de ceux qui ne sont pas nés où il faudrait. Porté par une oralité cinglante et une bande-son pop, ce texte résolument moderne met en scène des jeunes adolescents livrés à eux-mêmes dans un monde qui ne cherche plus à les comprendre. A un âge où l'existence numérique prend le pas sur la vie réelle, dans un milieu où la drogue apparaît comme la seule échappatoire, Lucie cherche la lumière.

10/2021

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Histoire des idées politiques

Histoire des politiques sociales. Contribution de l'inspection générale des affaires sociales

Peu de Français connaissent la façon dont s'élaborent les politiques sociales : sur la base de quelles études et expertises le gouvernement engage-t-il des réformes dans ce vaste domaine, pour réduire les inégalités sociales ou faire évoluer notre système de santé ? L'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) tient un rôle important dans l'élaboration des politiques, en réalisant des missions de contrôle, d'audit, d'expertise et d'évaluation, et en conseillant les pouvoirs publics. Après un aperçu historique sur l'origine de la fonction d'inspection dans le domaine social, cet ouvrage retrace l'évolution des politiques sociales depuis 30 ans à travers les missions effectuées par l'IGAS sur des sujets cruciaux pour les citoyens : emploi, travail et formation professionnelle, sécurité sociale, mais aussi aide sociale, santé publique et santé-environnement... Au gré de son besoin d'information, le lecteur peut ainsi cheminer d'une mission sur les SDF à un rapport sur l'égalité professionnelle femmes-hommes, en passant par l'analyse de la gestion des pics de pollution de l'air ou des politiques d'aide à l'enfance. Les missions analysées démontrent toute la richesse des méthodes de travail de l'IGAS, entre enquêtes de terrain, évaluation des politiques publiques, audit et contrôle, et l'engagement des inspectrices et inspecteurs dans les thématiques sociales. Les professionnels du social, médico-social et sanitaire, les candidats aux concours d'administration (ENA, EHESP, EN3S), les étudiants en sciences politiques, droit, économie, histoire et sociologie bénéficient ainsi d'une vue unique sur les politiques sociales et leur évaluation au fil du temps.

04/2021

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Thrillers

Trois petits cailloux noirs

Dans ce roman, chaque meurtre ouvre sur un nouvel aspect de l'enquête, révélant des hypothèses au suspense savamment entretenu, entre suspicion d'assassinat politique, de crime homophobe ou d'exécution à caractère social. Mais le dénouement est encore plus inattendu puisqu'une autre série de crime survient, signée par un nouveau tueur. Sur un banc public à l'ombre de grands arbres, en plein jour, un professeur d'université à la retraite est subitement attaqué et tué par un commando de quatre individus masqués, équipés de batte de baseball. Règlement de compte politique ? Vengeance personnelle ? Haine aveugle ? L'inspecteur Vincent Dreyer et son collègue Gilles Bonnard sont chargés de l'enquête. Un second crime tout aussi sordide survient bientôt, lui aussi commis dans un parc de la ville : la victime est une actrice de théâtre anciennement très en vue dans les milieux culturels bourgeois. Une psychose se répand alors comme une traînée de poudre : qui sont ces tueurs qui signent leur crime d'un mystérieux acronyme ? Est-ce un hasard s'ils s'en prennent ainsi à des personnes âgées qu'ils exécutent dans l'espace public ? C'est alors qu'un mystérieux SDF entre en scène pour tenter de prendre la police de vitesse, stopper l'hémorragie et venger les deux premières victimes. Dans ce second volet d'une trilogie qui voit son héros, l'inspecteur Vincent Dreyer, s'attaquer à nouveau aux pires incarnations de la folie meurtrière, Christian Lanza nous emmène une fois encore dans les méandres surprenants d'une enquête pleine de rebondissements, et nous interroge sur la place réservée aux plus vulnérables dans notre société.

04/2024

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Littérature française

Monsieur Incapable

Monsieur Incapable est venu au monde avec un poil dans la main et une incapacité à réaliser quoi que ce soit de positif et de fructueux. Cet inadapté chronique refuse de travailler et de s'impliquer dans la société. Sa religion n'a qu'un dogme : le salut de la planète viendra des flemmards et des incapables. Il vit tantôt dans un dortoir caritatif, tantôt dans un grenier, comptant sur l'affection d'amis comme Raymond, un SDF philosophe, Mamamé de Clignancourt, la reine du pilaf, Fantine, amoureuse de l'amour, Adeline, une petite poétesse de rue... Malgré lui, il se trouve enrôlé dans des aventures absurdes qui le dépassent. Avec une bande d'anarchistes, il s'attaque au siège du patronat, échappe à la prison, n'échappe pas à un psy déprimé et à une infirmière délirante, avant de se faire élire à la tête du pays avec pour programme l'Incapabilisme : "Ne rien foutre, se la couler douce". Au moment où le Travail et l'Effort seraient sur le point d'être vaincus, Wall Street et sa mafia renvoient impitoyablement Monsieur Incapable à sa vocation première : glander. Ce roman extravagant et nihiliste, dans la lignée d'Alfred Jarry, se moque joyeusement des valeurs productivistes de nos sociétés où l'on "s'use la santé au boulot pour gagner un fric que l'on s'empresse de dépenser d'une façon conne ou ignominieuse gagée sur la sueur de gamins bossant pour trois roupies." Alors que la production et la consommation frénétiques ravagent la planète, l'Incapabilisme est-il la philosophie adéquate de notre temps ? L'auteur n'a aucune illusion, son espoir n'est pas politique, mais comique. S'il fait rire les lecteurs, le reste lui sera pardonné.

09/2020

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Faits de société

RER mon amour. Un an sur les rails

Que se passe-t-il vraiment dans le RER francilien ? Pour répondre à cette question, Anne-Louise Sautreuil n’a pas hésité à passer toute l’année 2010 dans ces trains qui sillonnent l’Île-de-France de long en large, pour aller voir derrière le miroir et derrière les clichés. Bien sûr, elle a rencontré la violence des bandes, le ras le bol des jours de grève, l’angoisse des gares solitaires. Elle a mis des prénoms sur les visages de ces SDF qui traînent leurs lourds bagages de station en station, ou de ces femmes qui font la manche en portant des nouveau-nés. Mais elle a aussi découvert un monde étonnant de vie, de chaleur humaine et souvent de drôlerie. Elle a passé une journée avec Suzanne, médiatrice congolaise de 58 ans qui fait régner l’ordre en « utilisant ses mots de maman ». Elle a bu des verres avec les « fêtards », qui ont transformé leur wagon en bistrot, ri avec « la Fleur », le vendeur à la sauvette, écouté avec ravissement la musique de Huang le Chinois, Kaliu le Roumain et Laurent le Béninois… Et puis elle s’est rendu compte que, dans ce décor un peu glauque, naissaient et se développaient de belles histoires d’amour, comme ces « amants » dont la carte du tendre se décline de station en station, ou ce jeune homosexuel qui s’autorise à vivre ses amours dans la capitale avant de rentrer dans sa banlieue. Anne-Louise Sautreuil a enfin voulu percer la bulle des anonymes, ceux qui dorment, lisent, se maquillent, changent de vêtements, photographient, révisent leurs examens, écrivent des poèmes dans le RER. À la lecture de cette série de portraits tendres et truculents, on sent qu’on ne prendra plus jamais le RER de la même manière…

09/2011

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Sociologie

Sensibilités N° 11 : Insensibilités

Le partage du sensible suppose aussi un partage de l'insensible, une insensibilité dont la définition et la valorisation varient selon les moments, les individus et les sociétés. De fait, observer le social au prisme de l'insensibilité s'avère ainsi d'une stimulante et déconcertante fécondité, en temps de grande anesthésie générale. Après 10 numéros et comme pour explorer les frontières d'un concept, la revue " sensibilités " s'intéresse ici aux insensibilités. Si la revue aborde habituellement la balance des sens, l'arc des émotions et des sentiments, les jeux de la douleur et du désir ou les systèmes d'appréhension du temps et de l'espace, elle se penche cette fois sur l'absence de sensation, l'atonie, l'apathie, l'indifférence, les flat affects ou la recherche d'une froide rationalité. Et ce monde du manque se révèle, étonnamment, un monde en plein. Aussi verra-t-on dans ce numéro la manière dont l'ascèse religieuse valorise le détachement des sens, dont l'exercice de certaines professions (comme celle de bourreau ou de pompier) imposent un lent désapprentissage de l'empathie, celle dont l'avènement de la Raison en Occident a marginalisé le sensible ou encore la manière dont les crimes de masse supposent une déshumanisation de l'ennemi. La montée de l'indifférence dans des sociétés qui paraissaient pourtant avoir développé une singulière faculté à s'émouvoir à distance n'est évidemment pas occultée : qu'on songe aux solitudes accrues des âgés, au sort des SDF ou aux maux endurés ces dernières années par les migrants en Méditerranée, tout se passant comme si, à la sidération émue des premiers temps, succédait presque chaque fois un désintérêt croissant face à la banalisation de ces images de souffrance humaine.

01/2023

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Littérature française

Les noces clandestines

Dans une ville du Sud-Ouest, un professeur d’histoire vit depuis toujours avec sa grand-mère qui l’a élevé, dans un petit pavillon de pierres roses. Vie étriquée, faite de routines. Mais la vieille dame connaît ses derniers jours et, dans l’attente de sa disparition, l’homme entreprend des travaux dans la maison, dont l’aménagement au sous-sol d’une chambre. La cave à vin se transforme en pièce agréable, avec cabinet de toilettes. Mais pour y accéder, c’est par une porte dissimulée derrière des étagères. Le voilà petit à petit obsédé par l’envie d’y héberger quelqu’un, une "âme pure" dont l’univers pourrait se réduire à cette pièce. Une fois "bonne-maman" disparue, sans qu’il ait manigancé quoi que ce soit, par un "enchaînement de hasards" affirme-t-il, il part à la recherche de celui qui pourrait habiter la chambre rouge, et son dévolu va se porter sur un jeune SDF. Attiré dans le pavillon sous le prétexte d’un repas, l’adolescent est drogué puis séquestré. Loin de la relation d’un fait-divers sordide, le roman nous emporte alors dans un huis-clos surprenant. Le jeune homme, Joël, se laisse emprisonner sans rébellion ni peur apparente, et c’est le kidnappeur qui est pris au piège de la beauté sauvage et du mystère de sa victime. Un envoûtement réciproque a lieu. Entre les deux hommes se noue une vie secrète, faite de rituels journaliers, toilette, lectures, repas, des Noces clandestines poussées au paroxysme du désir, mais sans passage à l’acte. Durant quelques mois, ils endossent l’un et l’autre toute l’ambiguïté des rôles de maître et prisonnier. Portées par une écriture d’un classicisme époustouflant et surprenant chez une jeune femme, ces Noces clandestines sont un petit bijou littéraire. C’est baroque et incandescent, comme du Olivier Py soft.

02/2013

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Romans, témoignages & Co

Marche ta peine

Ulis est beau, charmeur, charmant. Il plaît aux filles et est très populaire au collège. Enfin. . . il était. Car, depuis ce qui est arrivé à Noah, tout le monde le déteste. Pour échapper au centre de détention pour mineurs, Ulis doit participer au programme "Marche ta peine"  : deux mois de randonnée à travers la France, au côté d'André, un homme bourru et taiseux, qui a remplacé à la dernière minute l'éducateur qui devait l'accompagner. Deux mois pour que le garçon réfléchisse à ce qu'il a fait. Car Ulis ne comprend pas ce qu'on lui reproche  : après tout, ce n'est pas lui qui a poussé ce boloss de Noah par la fenêtre ! Il n'y est pour rien s'il a voulu se suicider ! Pas après pas, étape après étape, Ulis remplit le journal que la juge lui demandé de tenir et revient sur son histoire, sur ses souvenirs. Pas après pas, étape après étape, Ulis apprend à connaître André, un homme mystérieux, qui lui fait rencontrer des gens de son passé  : Dédé dans sa tente de SDF, Margareth dans son immense demeure. . . Tous ont la même photo de groupe, datant d'une autre époque. Tous semblent partager le même secret. Et si ce secret porté par André permettait à Ulis d'avoir une autre lecture de sa propre histoire ? Et si, à force d'avancer dans son voyage, le garçon finissait par avancer dans sa tête ? Un road-trip plein de suspense et d'humanité Un roman dans lequel on traverse les paysages de la France, en accompagnant pas à pas les deux protagonistes, des personnages forts et complexes, avec le désir ardent de découvrir quel lourd secret ils portent dans leurs sacs à dos. Un roman indispensable sur le harcèlement Avec beaucoup de subtilité et une empathie qui n'a rien de complaisant, Maryvonne Rippert décortique les mécanismes du harcèlement scolaire. Une histoire à mettre entre toutes les mains, notamment à l'occasion de la Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, le 5 novembre.

08/2022

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Rock

Fleetwood Mac

Fleetwood Mac est un des groupes qui a marqué l'histoire du rock durant les années 80 avec l'album ultime " Rumours ". Il est aussi le reflet des histoires d'une époque entre drogue, sexe et combat d'égos. Mais il fut, avant tout ça, le réceptacle du talent d'un guitariste d'exception : Peter Green. Flanqué de John et de Christine McVie, de Mick Fleetwood et du couple Lindsey Buckingham et Stevie Nicks, Fleetwood Mac a bouleversé la culture pop en semant dans le monde entier une palpitante musique d'ascendance progressiste et country. Il y a eu les records établis par Rumours en 1977, puis les scores immenses de Mirage, Tango In The Night et autres Say You Will dans les années 1980, 1990 et 2000. Derrière cette rare longévité et cet attachement populaire constant, l'aventure aura toutefois été semée d'embûches : de la malédiction des guitaristes aux escroqueries du business, des crises mystiques aux conflits amoureux. Commencé au coeur du Blues Boom anglais des années 1960, cette histoire est une leçon de persévérance et de témérité. Car ce groupe aura d'abord réussi à survivre à la folie de son leader Peter Green, guitariste et compositeur de génie à qui nous devons " Black Magic Woman ", puis à celle de Denny Kirwan, un petit-génie devenu SDF, ainsi qu'à la déconfiture morale de Bob Welch. Il a fallu faire face ensuite aux émois destructeurs de Lindsey Buckingham et de Stevie Nicks, ainsi qu'aux adultères et à la cocaïne. La stature internationale d'un groupe pop de cet acabit ne s'illustre jamais sans la floraison de quelques scandales majeurs. Mais il est question de musique aussi et d'une créativité pionnière tout à fait spectaculaire. Lindsey Buckingham l'illustre pratiquement à lui seul, accompagné d'une des rythmiques les plus raffinées de cette époque, ainsi que de deux compositrices qui auront aussi révolutionné la coutume en imposant le sort des femmes à une échelle générationnelle.

08/2023

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Policiers

La mort rôde dans la rade

Muté depuis quelque mois au commissariat de Cherbourg, le lieutenant Turpin est un peu déprimé. Non seulement il crachine, mais il doit remplacer son boss parti en congés, et se retrouve à devoir enquêter sur la mort de trois macchabées survenue en quelques jours. Etrangement, les trois cadavres ont été retrouvés dans la même position avec un livre de Tchékhov entre les mains, mais ils n'ont semble-t-il rien en commun par ailleurs. Dans son équipe, le lieutenant peut compter sur Médard son second. Et dans le commissariat, on apprécie le professionnalisme de Turpin, même s'il a parfois de drôles de manies comme de changer très souvent les balais d'essuie-glace des véhicules de service. Mais on se demande ce qui a bien pu pousser le lieutenant à quitter Paris pour venir s'échouer ici, au bout du monde. Pourtant pense Turpin, les Cherbourgeois sont plutôt sympathiques, comme ce couple de retraités à cheveux blancs qui roulent en 2 CV et font un signe de la main à chaque fois qu'ils le croisent. Et la journaliste Jeannette Brismond est tout à fait délicieuse, même si ses articles sont parfois sans complaisance pour la police. Bloqué dans son enquête, le lieutenant est alors abordé par un SDF terrorisé qui prétend tout savoir sur les crimes, mais ne pourra en dire davantage qu'en mer, dans la rade loin de tout, et surtout loin des meurtriers. Turpin, sujet au mal de mer, accepte pourtant de suivre l'homme. Ils vont tous deux se faire surprendre par la Société des Patriarches, une gigantesque organisation secrète de personnes âgées, dont l'objet est de surveiller, ficher la population et venger ses membres morts par accident ou inadvertance. Turpin fait donc partie des coupables, puisqu'il a naguère renversé en voiture une vieille dame par manque de visibilité en raison d'essuie-glaces usés. Il est donc jugé et condamné comme les autres... A qui le tour ?

03/2018

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Théâtre

Jeunes publics. Tome 5, Linette, Sinbad et Gus

Funambule, Philippe Curé - Il n'y a que deux directions pour une funambule : avancer ou faire demi-tour pour revenir sur ses pas. Linette, neuf ans, sent que sa vie est comme un fil tendu entre deux mondes. Chaque pas en avant est à la fois un risque et une promesse d'avenir... Dans Funambule, trois destins se croisent : ceux de deux enfants s'accrochant aux valeurs du monde qui les accueille et celui d'un sdf qui a perdu pied et ne croit plus en l'avenir. Une histoire émouvante enracinée dans le quotidien des familles d'aujourd'hui. La migration des oiseaux invisibles, Jean- Rock Gaudreault - Sinbad et Rat d'eau n'ont comme bagage que leur soif de vivre et la puissance de leurs rêves. Sur le bateau d'infortune qui les conduit vers "ailleurs", là où ils espèrent des jours meilleurs, nos deux clandestins de la vie s'opposent puis finissent par unir leurs peurs et leurs espoirs pour lutter contre l'adversité. Car à deux, on se sent plus forts, c'est bien connu. Passagers invisibles d'un monde sans pitié pour les faibles, ils nous persuaderaient presque que les histoires peuvent parfois bien finir, dans la vie comme dans les contes. La petite évasion, Daniela Ginevro - Suite à une injustice dont l'un d'entre eux est victime, trois enfants se lancent sur les routes. A la vie à la mort, ils s'aventurent sur les chemins de la liberté et surtout d'un avenir plus souriant. Mais la peur prendra bien vite le pas sur l'euphorie des premiers moments d'escapade... Cette ode à la liberté, pied de nez à une réalité trop lourde à porter, prendra rapidement des allures de voyage initiatique dont chaque enfant sortira quelque peu frustré et pourtant riche de nouvelles questions sur les vraies valeurs de la vie. La première pièce est inédite. Les deux autres ont été publiées chez Lansman respectivement en 2008 et 2012.

06/2017

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Littérature Espagnole

Amadeus à bicyclette

Un roman d'apprentissage enlevé et émouvant, dans le milieu de l'art lyrique dont l'auteur est un des grands interprètes internationaux Lorsque le jeune Mexicain Vian Maurer débarque à Salzbourg pour participer au fameux festival, ce n'est pas en tant que chanteur qu'il postule à la production de Don Giovanni, mais comme simple figurant. Triste perspective pour celui dont le rêve de devenir artiste lyrique fut très tôt contrarié par un père banquier despotique et des professeurs incapables de décider s'ils avaient affaire à un ténor ou à un baryton. Alors, durant ses nombreuses heures d'oisiveté, Vian parcourt la ville à vélo aux côtés de la fantasque et insaisissable Julia, et de son inquiétant colocataire Jacques. Il découvre une ville encore hantée par Mozart, s'émeut des lieux où celui-ci a vécu et du charme de sa mystérieuse présence si active, croise la route d'anonymes qui le bouleversent : un SDF jardinier, Herr Wolfgang, et un vieux libraire, baptisé Perec, qui l'initie à la littérature. Alors que la date de la représentation approche et que des psychodrames secouent la troupe, suspendue aux rivalités entre le metteur en scène et une diva capricieuse, Vian apprend l'arrivée de son père à Salzbourg, bien décidé à le ramener au Mexique pour le mettre enfin au travail. Vian peut-il se résigner à l'avenir morne et raisonnable auquel son père le destine ? Rolando Villazón connaît mieux que quiconque l'univers de l'opéra, dont il décrit aussi bien la part brillante que l'envers du décor, pas toujours exemplaire... Ce roman mené tambour battant, foisonnant de détails, contient autant d'humour que d'émotion. On y suit, captivé, le parcours de Vian, tant ce jeune homme poétique et idéaliste est attachant. Mais Amadeus à bicyclette, par son hommage à la spontanéité créatrice et à la droiture de Mozart, est surtout un appel à poursuivre ses rêves.

05/2022

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Faits de société

De la rue à la route. Itinéraire d'un homme libre

Ce livre ne raconte pas la descente aux enfers d'un SDF, mais sa renaissance et toute l'humanité et l'espoir des rencontres et découvertes qu'il a faites au cours de sa vie et qui lui ont permis de retrouver une maison roulante au-dessus de sa tête. Une histoire touchante et pleine d'humour, qui fait du bien à lire. On parle de " tomber " à la rue. Une fois à terre, deux solutions se présentent : ramper ou se relever. Pour Gaël, ce fut une chute rapide qu'il n'a pas vu venir. Il avait dix-neuf ans quand il s'est retrouvé sans domicile fixe. Cela a provoqué une douleur vive et sourde à la fois, éprouvante physiquement, avec des hivers rudes et aucun toit au-dessus de sa tête pour endurer la faim et la fatigue. Mais vivre comme un vagabond acculé à la mendicité représente davantage encore une souffrance intérieure, avec la honte, la peur, la solitude, le danger. Et pourtant, Gaël ne s'est jamais plaint. Ce livre n'est pas le destin d'un exclus qui se présente en victime. Mais au contraire, le récit d'un cheminement accompli avec dignité et ténacité, allant de rencontres en découvertes, prouvant au monde qu'il n'est jamais trop tard pour apprendre et développant un véritable art de la débrouille, une philosophie de vie. Excellant dans les défis de construction et les travaux d'extérieur, appréciant la nature qui l'entoure et aménageant plusieurs camions, il s'est ensuite installé dans un camping-car, désormais sa maison roulante. Gaël travaille ainsi comme saisonnier nomade et parcourt la France, attentif à ses beautés et ouvert à l'aventure. C'est son histoire pleine de rebondissements et d'anecdotes qu'il nous raconte sur un ton complice, avec la fierté de s'en être bien sorti et avoir appris à aimer la vie malgré ses coups durs. Ce livre, plein d'humanité et d'espoir, nous donne envie d'être généreux et reconnaissants, et nous invite à poser un autre regard sur ceux qui vivent différemment.

09/2021

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Religion

John Bradburne, le vagabond de Dieu

La première biographie française de John Bradburne (1921-1979), héros de guerre, musicien, poète, mystique et martyr, l'une des figures les plus attachantes de sainteté du XXe siècle dont le procès de béatification vient de s'ouvrir. Né en 1921 en Angleterre, fils de clergyman anglican, John Bradburne est un véritable personnage de roman. Jeune excentrique qui passe une partie de sa jeunesse dans les arbres, il sera un héros de la Seconde Guerre mondiale. À son retour, il se convertit au catholicisme et cherche sa voie à travers monastères et couvents avant de la trouver : il sera vagabond de Dieu, bouffon du Christ et troubadour de la Vierge Marie ! Il se lance sur les routes d'Europe et de Terre sainte, ermite ou SDF, et pratique des dizaines de métiers, tour à tour maître d'école, fossoyeur, maçon, vendeur, sacristain, éboueur, présentateur de télévision, comédien ou gardien. Puis il part en Afrique (Rhodésie) et y découvre, en 1969, Mtemwa, un lieu sinistre où une centaine de lépreux attendent la mort. Il décide de vivre avec eux et se fait infirmier, gestionnaire, cuisinier, confident, et même croque-mort. Mtemwa devient une oasis de paix, de foi et de joie. Quand le centre est pris dans la tourmente de la guerre civile, John défend ses amis lépreux contre tous. Rejeté par les Blancs comme par les Noirs, il est kidnappé et assassiné en septembre 1979. Depuis son martyre, son culte se répand et les miracles semblent fleurir. Musicien et surtout poète, le plus grand de langue anglaise du XXe siècle par l'ampleur de son oeuvre, John Bradburne a vécu une étonnante aventure spirituelle. Son itinéraire montre que la recherche de Dieu peut remplir et combler une vie d'homme, et plus encore. Avec cette première biographie en langue française, Didier Rance, qui a enquêté à travers l'Europe et en Afrique, sur ses traces, rencontrant tous ceux qui l'ont connu, nous fait découvrir l'une des figures les plus fascinantes et attachantes de sainteté et d'humanité du XXe siècle, dont le procès de béatification vient de s'ouvrir.

03/2012

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Littérature française

Il faut beaucoup aimer les gens

A quoi tient la vie ? A nos liens invisibles. Nous, inconnus, sommes raccordés sans le savoir. Nos existences se percutent en silence. Eddy, onze ans, découvre une SDF morte dans la rue. Piqué par la curiosité, il fourre dans sa poche un Photomaton qui traînait près d'elle, où deux personnes sourient. Vingt ans plus tard, alors qu'il vide l'appartement de son enfance, Eddy retombe sur ces photos volées. Pour rendre à son inconnue l'histoire qu'il lui a confisquée, il se lance dans une enquête, à la recherche de ceux qui l'ont aimée. Un roman profondément humain et lumineux. A propos de l'autrice Solène Bakowski vit à Paris. Elle a publié sept romans, dont Rue du Rendez-Vous (Plon, 2021, HarperCollins poche, 2022). Portés par une magie douce, ses livres sont une invitation sensible au rapprochement entre les êtres. "Une histoire pleine d'humanité, épicée par des personnages authentiques et touchants". Paris Match " Il faut beaucoup aimer les gens déroule des vies de débrouille, des vies dans l'ombre. L'écriture de Solène Bakowski leur insuffle une splendeur étonnante et les rend à la lumière. C'est clairement le livre le plus réussi de Solène, le plus abouti, le plus romanesque aussi. Il y a une implication supplémentaire, une vulnérabilité, quelque chose de très fort. " Michaël Mathieu, Librairie de Paris " Ce roman m'a transportée par son style enlevé et la qualité de sa narration. " Caroline Drapier, Librairie des Fables (Château-Thierry) " Un style fluide, très agréable à lire où l'écriture fait passer énormément d'émotions, des personnages attachants et touchants que l'on a vraiment l'impression de connaître comme des amis, et que nous sommes tristes de quitter. Profondément humain et altruiste, cela fait du bien dans notre monde actuel. " Laurence Canova, Librairie Canova " Une écriture poétique, juste, musicale, dramatiques, indélébiles, sont une nouvelle fois au Rendez-vous dans ce nouveau roman de Solène Bakowski. Ce roman m'a transportée par son style enlevé et la qualité de sa narration. C'est mon gros coup de coeur de l'été. " Caroline, Librairie Le jardin des fables " Quelle histoire, quelle inventivité. C'est plein de mystère, de magie, de bulles de bonheur. " Sandrine Dantard, Fnac Grenoble

05/2023