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Droit

Droit professionnel notarial. 11e édition

L'ouvrage "Droit professionnel notarial" très pratique permet aux notaires, mais aussi aux autres professionnels du droit, de maîtriser les diverses dimensions du notariat : organisation, déontologie, discipline, domaines d'intervention, etc. Des réponses sont apportées aux problèmes quotidiens des notaires : - Comment rédiger un acte notarié sur support électronique ? - Quelles sont les prérogatives et les attributions du notaire ? - Quelle est l'étendue de la garantie collective et celle de la responsabilité ? - Quel est le rôle des organismes de la profession ? Cette onzième édition prend en compte les dernières réformes, notamment la loi du 6 août 2015 et les nombreux décrets qui ont suivi modifiant la règlementation : sociétés pluri-professionnelles, sociétés de participations financières, pluralité d'offices, téléprocédure sur le site internet du ministère de la justice, etc. Il est fait état de la jurisprudence la plus récente en matière d'acte notarié, de discipline professionnelle et de responsabilité notariale. L'incidence des nouveaux procédés de communication sur la pratique notariale est expliquée : acte sur support électronique et Télé@cte. L'importance croissante de l'influence du notariat français dans le monde justifie la traduction de cet ouvrage en russe, en roumain, en arménien et en chinois.

10/2019

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Religion

La chrétienté disparue du Caucase. L'histoire eurasiatique du christianisme

Lors de son discours à Ratisbonne le pape Benoit XVI défendait à juste titre l'hellénisme, vecteur de la première " inculturation " du christianisme où il a joué un rôle majeur dans l'histoire culturelle de l'Occident. Mais cette inculturation n'est pas la première. Parallèlement, l'Evangile a été annoncé à celles des nations dont la lingua franca était alors l'araméen, de l'autre côté de la frontière romaine, en Syrie, Palestine, en Perse mais aussi dans toute l'immense Eurasie. Ce qu'on appelle la " Tradition ", définie par un canon des Evangiles, a été élaboré dans un contexte araméen, dont le christianisme d'Orient et les syriaques ont maintenu le dépôt. Ce n'est donc pas le seul pourtour du bassin méditerranéen oriental qui constitue le cadre unique de l'expansion du christianisme mais toute l'immense Eurasie, selon un axe est/ouest que nous pensons (avec des myopies) en termes d'Orient et d'Occident. En 1940, Georges Dumézil signalait dans un bref article l'existence d'une " chrétienté disparue dans le Caucase. Des manuscrits trouvés sur le mont Sinaï, il y a une vingtaine d'années, ont contribué à exhumer cette civilisation chrétienne dont l'histoire est restée dans l'ombre de celle des deux chrétientés qui ont résisté à l'islam et à l'islamisation : l'Arménie et la Géorgie. Cette découverte constitue une pierre d'angle pour refonder un " atlas " géopolitique de la première évangélisation, et mieux comprendre le christianisme d'orient, conservatoire de la Tradition en langue et en culture araméenne, précédant de quelques années l'inculturation hellénistique.

11/2019

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Critique

Etudes sémitiques. Mélanges rassemblés à la mémoire de Philippe Cassuto

L'ouvrage renouvelle les perspectives scientifiques en lien avec trois thèmes que sont les études hébraïques et bibliques, les études historiques et judaïques et les études linguistiques des langues sémitiques dont l'hébreu et l'arabe. Cet ouvrage, à la mémoire du grand spécialiste de la massore et de la grammaire hébraïque que fut Philippe Cassuto (1959-2020), trop tôt disparu, rassemble les travaux d'enseignants-chercheurs autours de trois thèmes dont ils sont tous des spécialistes reconnus. Les études hébraïques et bibliques, tout d'abord, explorent, au sein du judaïsme, les questions de l'athéisme, d'herméneutique de la virilité, de la pluralité de la massore, de même que les techniques d'émendation textuelles dans la bible hébraïque avant de porter un regard nouveau sur la narration biblique. Suivent des études historiques qui, pour moitié, interrogent le rapport entretenu par les Juifs et les communautés dans lesquelles ils évoluèrent, aussi bien au Moyen Age en pays arabes ou en Arménie, qu'au XXe siècle dans l'Espagne catholique, et, pour l'autre moitié, traitent du corps en Mésopotamie antique, de la constitution d'une assemblée provinciale dans l'Egypte du XIXe siècle et de l'enseignement des sciences militaires au Soudan au XXIe siècle. Enfin, des études linguistiques viennent rappeler la place qu'occupent dans l'université française aussi bien l'hébreu que le berbère, abordent les langues iraniennes anciennes en rapport avec l'araméen, traitent de la diversité des expressions du futur en persan contemporain, présentent une réflexion sur la pertinence de la flexion désinentielle en arabe classique, et se penchent sur les néologismes populaires issus du Printemps arabe.

06/2023

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Russie

Cahiers du Monde russe N° 62/2-3, avril-septembre 2021 : Dissidences sexuelles et de genre en URSS et dans l'espace postsoviétique

Ces cinq dernières années, l'histoire des lesbiennes, des gays, des bisexuel-le-s, des transgenres et des queers en Union soviétique et dans l'espace postsoviétique a suscité un intérêt sans précédent. Ce numéro spécial élargit notre compréhension de l'histoire de l'expérience queer à la fin de l'Union soviétique et dans les Etats issus de son éclatement. Ses huit articles portent aussi bien sur le "centre" russe de l'URSS que sur les républiques de sa "périphérie" telles que la Géorgie, le Kirghizstan ou la Lettonie. Et celui qui nous entraîne vers l'Italie en dépasse le cadre en s'intéressant aux campagnes transnationales des années 1970 que menèrent des homosexuel-le-s, des artistes et des socialistes pour libérer le réalisateur Sergej Paradjanov, dont la brillante carrière entremêlait ses trois patries soviétiques : l'Arménie, la Géorgie et l'Ukraine. Dans ce numéro, les articles examinent la manière dont les queers soviétiques appréhendèrent et imaginèrent le désir homosexuel ainsi que la fluidité des genres. Ils s'interrogent sur la manière dont les queers façonnèrent leur subjectivité, construisirent leurs relations, refusèrent ou entérinèrent l'étiquetage médical, juridique, mais aussi social dont elles ou ils faisaient l'objet. Il apparaît que tous les articles de ce numéro sont marqués par des identifications et des intersections plurielles, croisant nationalité, désir sexuel, genre, génération ou classe sociale. Ils révèlent également que les savoirs transnationaux sur la dissidence sexuelle et de genre n'ont pas fait irruption soudainement en Russie et en Eurasie en 1991 ni n'ont été un produit d'importation en provenance d'un "Occident victorieux" de la guerre froide.

10/2021

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Histoire internationale

Le comté de Tripoli. Etat multiculturel et multiconfessionnel (1102-1289)

L'ouvrage publié ici - Le comté de Tripoli, état multi-culturel et multiconfessionnel (1102-1289) - présente une double particularité? : il est le premier à faire le point sur cet état (le seul, dans l'Orient latin, à être de langue d'oc et non de langue d'oil), marqué par la présence de seigneurs du Midi de la France, depuis le livre classique de Jean Richard, Le comté de Tripoli sous la dynastie toulousaine (1102-1187), dont l'auteur a bien voulu apporter sa précieuse contribution au présent ouvrage ? ; par ailleurs, quelques-uns des coauteurs enseignant au Liban (Université Saint-Esprit de Kaslik, Université libanaise) ou étant spécialistes de l'Orient médiéval, l'accent est fortement mis sur le rôle des autochtones (Maronites, Syriaques melkites et jacobites, entre autres). Cette insistance correspond bien à la nature des relations intercommunautaires dans le comté de Tripoli, du moins jusqu'aux victoires de Saladin, sultan d'égypte et de Syrie à la fin du XIIe siècle ? : le comté est créé par Raymond IV de Saint-Gilles, comte de Toulouse et marquis de Provence, qui avait participé à la Reconquista ibérique et entretenait des esclaves musulmans sur ses terres provençales. Dans le comté, dont la confrontation avec Saladin reste discrète, les combattants pratiquent plutôt la razzia (complémentaire des échanges économiques entre Tripoli et les émirats arabes riverains de l'Oronte) que la guerre. à partir du milieu du XIIIe siècle, le comté de Tripoli, associé depuis le tournant du XIIe siècle à la principauté d'Antioche sous une même dynastie, normanno-poitevine, entre docilement dans le jeu politique d'un état presque indigène ? : le royaume d'Arménie cilicienne.

10/2010

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Littérature française (poches)

Asmara et les causes perdues

Asmara, ancienne capitale coloniale italienne, dresse encore sur le sol d'Afrique ses palais romains, ses villas toscanes et ses colonnades vénitiennes. C'est dans ce décor baroque et nostalgique, isolé du monde par trente ans de guerre civile, que débarque, en 1985, un groupe d'humanitaires français, venus porter secours aux victimes d'une invisible famine qui fait rage quelque part, loin sur les hauts plateaux arides qui entourent la ville. Hilarion Grigorian, Arménien d'Erythrée, né avec le siècle, se fait jour après jour, le narrateur cocasse de cette mission humanitaire avec ses querelles internes, ses passions intimes et tous les obstacles nés des manipulations politiques opérées par le gouvernement. Ce roman est un témoignage direct qui met pour la première fois en scène de l'intérieur cette génération orpheline des idéologies, qui a perdu les causes traditionnelles de l'engagement et qui les cherche du côté de l'action humanitaire. Mais c'est aussi l'évocation d'une Ethiopie qui depuis des siècles, par la beauté de ses peuples, la force de ses paysages et la puissance de sa spiritualité rend fous d'amour ceux qui s'aventurent jusqu'à elle. Ce roman a obtenu le prix Interallié 1999 sous le titre Les causes perdues.

03/2001

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Théâtre

Karagöz. Trois pièces du théâtre d'ombres turc

Karagueuz et Hacivat sont les deux compères les plus célèbres de la culture populaire turque et moyen-orientale. Inspirés de deux maçons qui auraient vécu au XIVe siècle dans la ville de Bursa, ils incarnent par leurs querelles, la vivacité et l'humour souvent grivois de leurs échanges tout le pétillant de la vie de quartier d'Istanbul à l'époque ottomane. Choisis dans ce répertoire classique qui n'avait jamais été traduit en français, les trois pièces qui composent ce livre n'ont pas pris une ride. Une lecture réjouissante en ces temps de fanatisme confessionnel et de bigoterie. Le théâtre d'ombre Karagueuz transgresse allègrement tous les interdits d'une communauté de quartier majoritairement musulmane où l'on ne badine pas avec la vertu des jeunes filles et des épouses. L'infortune conjugale y est partout moquée dans les termes les plus scabreux. Qui plus est, donner le spectacle et y assister coïncide le plus souvent avec les grands moments de ferveur religieuse, notamment le mois de jeûne de ramadan. Par ailleurs, aucun des personnages n'échappe au jeu de massacre, qu'il soit turc, arabe, albanais, arménien, juif, persan ou porteur d'une autre identité du vaste ensemble ottoman, pluriethnique et multiconfessionnel.

01/2015

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Sciences historiques

Quand l'Etat se mêle de l'Histoire

Entre toutes les nations occidentales, la France se singularise par le nombre de ses lois " mémorielles ". Depuis la loi Gayssot, votée en 1990 pour punir le négationnisme, le Parlement a édicté tour à tour des lois relatives au génocide arménien, aux traites négrières transatlantiques, puis à la colonisation. Singulier dispositif législatif, sans précédent, qui transforme des jugements historiographiques en délits ! Dans un but certes louable, les parlementaires ont ouvert ce qui se révèle être une terrible boîte de Pandore. Verra-t-on bientôt les chercheurs choisir leur sujet en fonction de son innocuité ? Comment en est-on venu là ? De quelles complexes transformations de la mémoire nationale est-ce le résultat ? Les démocraties compassionnelles que sont devenues nos sociétés veulent-elles réellement un avenir où la vérité serait proférée par l'Etat ? La communauté des historiens s'est légitimement émue de cette situation. Aussi René Rémond a-t-il pris la tête d'une association réclamant l'abrogation de toutes les lois mémorielles. Toutes ? Il s'en explique ici, en menant une réflexion ouverte sur le métier d'historien, sur la politique identitaire à l'œuvre dans notre pays, sur les rapports de la mémoire et de l'histoire, sur la communauté nationale.

04/2006

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Romans historiques (poches)

Missak

21 février 1944. Le poète Missak Manouchian, communiste arménien à la tête d'un réseau de résistants immigrés, est dénoncé et arrêté par les Allemands. A quelques heures de son exécution, il écrit une lettre bouleversante à sa femme Mélinée. Janvier 1955. Avant l'inauguration d'une rue en l'honneur du Groupe Manouchian, Louis Dragère, journaliste à L'Humanité, est missionné par le parti communiste pour retracer le parcours de ce héros de la Résistance à Paris. C'est ainsi qu'il exhume l'ultime lettre de Missak, qui contient de nombreux points de suspension, preuves d'une curieuse censure. De rencontres en découvertes d'archives inédites, Dragère comble les blancs au fil d'une enquête passionnante où se croisent Jacques Duclos, Louis Aragon, Charles Aznavour, l'ancien chef des Francs-tireurs et partisans Charles Tillon, ou encore le peintre Krikor Bedikian. Peu à peu se dessine le profil étonnant d'un homme bien éloigné de l'image véhiculée par l'Affiche rouge. Daeninckx joue à la frontière ténue qui sépare le romancier de l'historien dans un livre où se mêlent trois enjeux historiques : la Résistance, la France communiste des années cinquante et le travail de mémoire dédié aux combattants immigrés.

03/2018

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Histoire de France

Les secrets de Louis XIV

Louis XIV s'est employé à cacher les ombres de son règne car il avait le goût du secret et l'art de la dissimulation. En accord avec la culture européenne de son temps, il chercha à protéger les mystères de l'Etat, afin de donner à la monarchie, au nom de son pouvoir absolu, des moyens plus étendus et plus efficaces, même s'ils furent parfois douteux. Derrière la gloire flamboyante. ce livre nous révèle la face cachée du soleil car l'éclat du règne est entretenu au moyen d'outils bien peu héroïques. " Justice " du roi qui ne s'embarrasse pas de procédure et prépare dans les coulisses ses coups de maître, usage immodéré de la lettre de cachet, manipulation de dossiers politiques (Fouquet). promulgation brutale de textes répressifs (révocation de l'édit de Nantes), courriers cryptés avec des agents étrangers. vastes réseaux de surveillance et d'espionnage. amours cachées (à côté des amours publiques), mariage secret (avec Mme de Maintenon), accord secret avec Charles II d'Angleterre, traités pour le partage du monde, enlèvement de suspects et même d'un patriarche arménien à Constantinople... La liste des affaires ténébreuses et des manipulations est longue. En voici pour la première fois la terrible chronique.

04/2013

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Droit

La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. En droit pénal congolais et en droit pénal comparé

La problématique de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme peut être résumée par le proverbe arménien qui dit avec sagesse que "la richesse donne des jambes aux boiteux, de la beauté aux laids et de l'intérêt aux larmes". Cette réalité apparaît tout évidente, surtout au regard des Etats faibles en proie aujourd'hui à la privatisation de fait des services publics régaliens. Dans un contexte de spiritualisation des crimes, il nous revient de savoir si le choix de la logique de guerre constitue une solution ou plutôt un problème mal posé. Comment le droit pénal pourrait-il régler une problématique jugée de guerre pour atteinte à la sécurité nationale et aux éléments existentiels de l'Etat ? On paraît là rester dans le conformisme du droit processuel des crimes internationaux. Conçue comme un régime dérogatoire, la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme est en quête de son autonomie comme branche de droit qui va au-delà du droit pénal des affaires. Son dynamisme inquiète et complique la fixation de son domaine. C'est une nouvelle branche du droit qui se consolide, avec ses règles processuelles et celles de fond.

06/2018

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Histoire internationale

Génocide. Anatomie d'un crime

Génocide. Ce néologisme, créé par Rafael Lemkin en 1943 pour signifier la destruction des Juifs d'Europe, assassinés pour ce qu'ils étaient, n'appartient hélas pas au passé. Avant la Shoah, le monde avait été témoin du génocide des Arméniens en 1915 ; plus près de nous, en 1994, les Tutsi furent également les victimes de ces destructions de masse. Yves Ternon s'est consacré depuis les années 1960 à l'étude de la médecine allemande sous le national-socialisme. Il est depuis devenu un historien de premier plan sur la question du crime de génocide. Cet ouvrage, qui constitue la synthèse de ses recherches sur la question, est consacré dans un premier temps à "décortiquer "les sources idéologiques, juridiques et historiques ; dans un second temps, aux paramètres ayant conduit à leur application visant à la destruction du peuple arménien de l'Empire ottoman, des Juifs d'Europe et des Tutsi du Rwanda. La préface de l'historienne Annette Becker revient sur le parcours d'Yves Ternon, parcours ayant abouti à cette réflexion autour de la genèse du racisme biologique et du crime de génocide. Une réflexion nécessaire à l'heure où le monde est de nouveau plongé dans d'autres formes de violences.

05/2016

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Littérature française

Le parfum de l'exil

"Là où s'épanouit le jasmin se trouve la première clé." Tel est le dernier message laissé à Taline par Nona, sa grand-mère, qui l'a élevée, guidée, accompagnée à chaque étape de sa vie. Celle qui lui a appris à reconnaître tout un univers subtil d'odeurs – chèvrefeuille, amande, terre mouillée... – et à les associer pour créer de nouvelles fragrances. Maintenant que Nona est morte, Taline, terrassée par le chagrin, est seule à la tête de l'entreprise de parfums créée par sa grand-mère. Sous le massif de jasmin du jardin, elle découvre un carnet en cuir rédigé par Louise, son arrière-grand-mère. Au fil des pages, défile sous ses yeux tout un pan de son histoire familiale : le génocide arménien, la peur, l'horreur, l'exil, mais aussi l'espoir et la renaissance. En levant le voile sur les secrets et les traumatismes du passé, Taline souhaite se libérer enfin des cauchemars qui la hantent pour pouvoir vivre sa propre vie. De Beyrouth à Paris, un roman puissant et empli de poésie, inspiré de l'histoire familiale de l'auteure, qui évoque les liens mères/filles, la transmission des traumatismes et rend hommage à la capacité de résilience de l'être humain.

04/2021

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Cuisine

Petit traité du pain d'épice

" Courre, courre aussi vite que tu peux ! Tu ne pourras pas m'attraper ! " Tout le monde connaît l'histoire du petit bonhomme de pain d'épice, mais de quel pays vient-il ? De France, d'Angleterre, d'Allemagne, d'Europe centrale, de Russie ? Non, il nous arrive tout droit des Etats-Unis. Alors, le pain d'épice est originaire d'Amérique ? Absolument pas ! On dit qu'il vient d'Egypte, de Rome ou de Chine, à moins que ce ne soit de Russie ou... de Pithiviers (via l'Arménie ! ). En réalité, il vient de nulle part et de partout, en forme de coeur, de cochon ou de saint Nicolas. Il est unique et multiple. Moelleux à souhait ou sec comme un cookie mais toujours d'une odeur délicieuse et bon pour la santé. Permet-il d'apprendre à lire ? A-t-il servi d'arme fatale ? Que de légendes ou de rumeurs à son sujet attestant de sa notoriété ! Que de questions ! Est-il un pain ? En aucun cas. Est-il un gâteau ? Pas plus. Alors... qu'est-ce que le pain d'épice ? Une chose est certaine, qui ne trompe pas sur l'intérêt et le renouveau du pain d'épice : son retour en force sur les marchés de Noël et chez les grands cuisiniers où il participe maintenant à des recettes aussi bien salées que sucrées. Mireille Gayet explore dans ce petit traité toutes les régions du globe où le pain d'épice est à l'honneur et propose près de cent recettes, des plus classiques ou traditionnelles aux plus originales ou surprenantes : de quoi combler les palais les plus divers – et d'aller de surprise en surprise gastronomique !

09/2019

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Histoire de France

Des dieux civiques aux saints patrons (IVe-VIIe siècle)

Les origines tardo-antiques des saints patrons des villes médiévales renvoient à l'évolution des communautés chrétiennes qui devinrent du IVe au VIe siècle progressivement majoritaires au sein des cités antiques. Auparavant, le modèle religieux païen civique distinguait ce qui relevait du public et du privé dans les relations avec le divin, ce qui n'était pas le cas des communautés chrétiennes Lorsque celles-ci sont peu à peu devenues presque équivalentes aux collectivités civiques, le christianisme a alors assumé des dimensions collectives. La question du lien éventuel entre le culte, public ou privé, des dieux et des héros, et celui des saints locaux, est débattue depuis Antiquité tardive. Les paradigmes religieux païen et chrétien étaient si différents que même des éléments apparemment similaires pouvaient ne pas avoir la même signification, Il faut donc être extrêmement prudent en étudiant leurs permanences, transformations, restructurations, disparitions ou créations. Les auteurs de cet ouvrage ont abordé les aspects religieux collectifs dont les cités étaient le cadre, en insistant sur les évolutions des fonctions religieuses locales communes aux deux systèmes religieux païen et chrétien : la définition du corps social par le culte (les cultes civiques des païens ; la relation des cités à leurs saints locaux par les rites, les monuments, l'iconographie et l'hagiographie chez les chrétiens) et la protection de la vie et de la prospérité des personnes (principalement les fonctions de guérison et de protection individuelle). Ils ont complété ces approches en prenant en compte les variations régionales et chronologiques au sein du monde romain (Asie Mineure. Grèce. Afrique du Nord, Proche-Orient, Italie, Gaule) ainsi que la réflexion sur les saints des nations (Gaule, Arménie). Ils dressent un riche tableau de l'origine du culte des saints dans le monde tardo-antique.

02/2016

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Sciences politiques

Minorités d'Orient. Les oubliés de l'Histoire

L'année 2014 a vu les images des Yézidis du Sinjar ou des chrétiens de la plaine de Ninive fuyant l'Etat dit islamique, faire le tour du monde. Pour beaucoup cette tragédie a été vécue et ressentie comme une répétition de 1915. Mêmes lieux, mêmes victimes, mêmes réactions timorées de la communauté internationale, même indignation face à la barbarie. La différence, on la trouve dans les images colorisées, la tragédie étant diffusée en temps réel. Le règne de l'immédiateté nous a fait oublier que les guerres qui ravagent cette région depuis les "Printemps arabes" ne constituent qu'un énième avatar de la Question d'Orient. Si les dramatiques événements de l'été 2014 ont permis de sensibiliser l'opinion sur l'urgence de secourir les minorités opprimées du Moyen-Orient, le traitement de cette question dans les médias souffre d'une approche essentialiste voire réductrice. Citoyens à part entière dans certains pays, "protégés" ou discriminés dans d'autres, ces communautés évoluent dans des contextes sociaux, culturels et politiques qui ont chacun leur propre singularité. Les englober dans un tout homogène brouille notre champ de vision. Ce livre propose un éclairage lucide et sans complaisance sur les causes de leur malheur mais aussi une nouvelle lecture du fait minoritaire en Orient, véritable machine de guerre géopolitique. Déconstruisant plusieurs mythes comme celui des Kurdes protecteurs des minorités, ou du rôle traditionnel de la France à l'égard des chrétiens, il entend débattre sur leur présent et leur avenir à la lumière de leur passé. Diplômé de Sciences Po Paris et des Langues'O, Tigrane Yégavian est journaliste et arabisant. Il collabore notamment pour les revues Politique Internationale, Diplomatie, Moyen Orient, France Arménie et le Monde Diplomatique et est membre de la rédaction de la revue de géopolitique Conflits.

10/2019

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Littérature étrangère

La cuisine totalitaire

N'allons pas croire que les Russes ne mangent que du caviar ! Bien au contraire, en Russie, le véritable symbole du luxe et d'un art de vie distingué, c'est l'ananas. Voilà un bel exemple de notre inculture quant à l'art culinaire de l'ex-U.R.S.S. Grâce à Wladimir Kaminer cette période est tout à fait révolue. " Pour organiser un dîner russe chez soi : il suffit d'acheter beaucoup d'alcool, des cornichons, d'appeler ses amis, d'inviter les voisins, de mettre la musique à fond et voilà, le tour est joué. " Auteur talentueux mais aussi papillon des nuits berlinoises, l'auteur guide son lecteur dans la joie et la bonne humeur au travers des " cuisines du monde " - Arménie, Géorgie, Ukraine, Lettonie, Ouzbekistan, Sibérie, etc. - et invite le profane à découvrir des régions et des peuples bien plus proches qu'on ne pourrait l'imaginer : " La cuisine arménienne se distingue par ses salades, ses herbes et ses épices considérées comme non comestibles dans le reste du monde. " Ou encore : " Le plus étonnant dans la cuisine ukrainienne était, et est toujours l'art de pouvoir concocter des plats délicieux en un minimum d'efforts. " Par de nombreuses anecdotes truculentes, Wladimir Kaminer nous rafraîchit la mémoire sur l'histoire mouvementée de ces pays marqués par le sceau du socialisme. Bien souvent, lorsqu'une page importante d'Histoire se tourne, c'est aussi des pans entiers de richesse et de traditions culinaires qui disparaissent. Wladimir Kaminer est soutenu dans sa tâche par sa femme Olga, qui apporte sa contribution aux meilleures recettes de ce recueil. Des rencontres inoubliables avec la cuisine soviétique et des recettes originales, rehaussées avec humour par les illustrations de Vitali Konstantinov : un vrai régal !

09/2012

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Histoire de France

La fabrique de la paix. Du comité d'études à la conférence de la paix, l'élaboration par la France des traités de la première guerre mondiale

Quels étaient les buts de guerre de la France pendant la première guerre mondiale et comment négocia-t-elle les traités qui y mirent fin ? Les réponses à ces deux questions réservent toujours leur part d'ombre. Cet ouvrage, qui est issu de la thèse de doctorat de l'auteur, propose des réponses nouvelles en adoptant un point de vue original: l'expérience du Comité d'études. Composé des meilleurs historiens et géographes de son temps (Lavisse, Seignobos, Vidal, de Martonne...), ce Comité fut constitué dès 1917 par Aristide Briand afin d'aider son gouvernement à élaborer les buts de guerre territoriaux de la France et de ses alliés en Europe. Il réalisa un corpus de près de 1 500 pages, ponctué de cartes et de statistiques, traçant les frontières de l'Alsace, de la Sarre, de la Lorraine, du Luxembourg, de l'Europe centrale et orientale, des Balkans, de Constantinople, de ses détroits, de l'Arménie et du Proche-Orient. L'auteur s 'est mis en quête des traces disparates de l'existence du Comité d'études et de ses écrits contenus dans de nombreux, fonds d'archives. Cette recherche permet enfin de bien connaître ce Comité atypique, maillon non négligeable de la chaîne qui élabora les revendications que la France porta au cours de la Conférence de la paix de 1919. Afin de révéler la part que prit le Comité d 'études dans ce travail, l'auteur s 'appuie sur la comparaison de son corpus avec les archives diplomatiques qui dévoilent les positions défendues par la France pendant les négociations. Il se dégage de cette analyse comparée la place réelle qu'occupa le Comité d'études mais plus encore, une véritable histoire de l'élaboration par la France des traités de Versailles, Saint-Germain, Trianon, Neuilly et Sèvres.

05/2010

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Littérature française

Koba

Au début de notre ère, un terrible ouragan dévaste ces hautes vallées du Caucase que l'on appelait le " Ventre du monde ". Pour se venger du Vent, un bûcheron géorgien, Koba, chef des Abreks, décrète l'extermination des dieux, de tous les dieux, où qu'ils se trouvent. Alors commence cette chasse insensée : les " Insoumis ", ainsi s'appellent-ils eux-mêmes, déferlent sur les hauts plateaux d'Arménie, installant partout, jusque dans les chemins de neige, des pièges à dieux. Koba s'écrie : " Que les dieux nous blâment à leur guise ! Laissons-les pousser des cris de rage ; même s'ils se lèvent contre nous, nous serons vainqueurs ! " Pour se rendre plus effrayants, les Abreks s'enduisent de glu et se roulent dans les chardons. Massacres, viols et pillages s'enchaînent : Ninive est en flammes, Babylone mise à sac. Dans les déserts de Syrie, des juifs leur parlent d'un certain Elohim, un dieu qui passe dans la brise et qui chuchote. Qu'à cela ne tienne : Jérusalem investie, les chercheurs de dieux dévorent et mâchent les rouleaux de la Torah. Le Sinaï franchi, Koba et ses hordes ensanglantées dévastent les rives du Nil, " le Nil couleur de carnage et d'incendie "... puis rageusement s'embarquent pour la Grèce, à destination du mont Olympe, le repaire des dieux inaccessible aux hommes. On le sait, c'est surtout à mi-chemin des mythes et de l'Histoire que les dieux ont tendance à pulluler : c'est donc là que Koba inscrit sa guerre personnelle - une guerre totale par laquelle le Guide, à la recherche du Grand Coupable, pourchassant dieux et hommes jusqu'au dernier, devient dieu lui-même. En ce sens, Koba est au-delà de Prométhée, il est lui-même l'injure définitive, l'injure bariolée, hoquetante et inépuisable qu'on fait aux dieux.

08/2002

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Histoire internationale

Azerbaïdjan, au carrefour de l'Eurasie. Le destin tumultueux d'une nation face aux rivalités des grandes puissances

L'Azerbaïdjan moderne est né en 1991, au terme d'une lutte nationale en faveur du rétablissement de son indépendance initiée bien avant l'effondrement de l'Union soviétique. Il est le successeur de la République démocratique d'Azerbaïdjan, un Etat-nation traduisant l'expression du sentiment national et la volonté du peuple de prendre en main son propre destin. Cependant, cette première indépendance nationale, acquise en 1918, dans un contexte international marqué par une lutte entre les grandes puissances, a duré jusqu'à l'intervention de l'armée rouge en 1920. L'Azerbaïdjan a une situation géographique particulière, au carrefour de l'Eurasie et sur la célèbre route de la soie reliant l'Europe à l'Asie. Il représentait un intérêt tant commercial que stratégique, suscitant la convoitise des grands Etats impériaux. Pendant plus de 2 000 ans, il a souvent été envahi et occupé par les conquérants, d'Alexandre le Grand à la Russie, sans jamais perdre pour autant ses valeurs culturelles et identitaires. Son histoire est particulièrement riche en événements et témoigne à la fois de sa tradition étatique ancienne, de la richesse de ses villes, de la violence des invasions impériales, des guerres internes et de l'importance de ses réserves de gaz et de pétrole. Aujourd'hui, ce pays laïc, confronté à une guerre avec l'Arménie, est au coeur des enjeux de la région qui concernent aussi bien la stratégie internationale des grandes puissances que les considérations géoéconomiques de l'exportation du pétrole et du gaz vers l'Europe. Il a su mettre en place une politique étrangère multivectorielle, améliorer la stabilité politique et relancer la croissance économique nationale. L'Azerbaïdjan est fermement engagé sur la voie de l'intégration européenne.

12/2013

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Première guerre mondiale

Le front caucasien. Enjeux d'empires et nations, 1914-1922

Une première grande synthèse sur un front encore peu connu. Mieux comprendre les conflits dans le Caucase, de la Turquie à l'Azerbaïdjan, de la Russie à l'Ukraine. Des chapitres, sources, cartes pour aborder des enjeux complexes. Le front caucasien, entre Anatolie orientale, Caucase russe et Perse, est l'un des théâtres d'opérations majeurs de la Première Guerre mondiale. Avec les Balkans, les Dardanelles et la mer Noire, ou le Levant, il constitue un autre lieu d'affrontement entre l'Empire ottoman et les membres de l'Entente. Peu connu, cet espace est pourtant au centre d'enjeux impériaux et nationaux considérables tout au long de la Première Guerre mondiale et dans les années qui suivent : c'est là que se joue en grande partie le sort de deux empires continentaux, russe et ottoman, qui ne survivront pas au conflit, alors que sur leurs cendres naissent, en Anatolie et au Caucase, les Etats-nations que l'on connaît aujourd'hui : l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Géorgie et la Turquie. C'est aussi là que se nouent certaines des grandes tragédies, des génocides et des violences de masse du XXe ? siècle qui touchent les Arméniens, les Assyro-Chaldéens et les Grecs pontiques. Les auteurs réunis dans cet ouvrage examinent une "? guerre totale ? ", celle menée sur ce front, en apportant un éclairage sur les logiques frontalières, le phénomène paramilitaire et ces "? zones de frictions ? " (shatterzone) entre empires au sein desquelles les populations civiles sont les principales victimes. Donnant une large place à des sources d'époque inédites, documents diplomatiques français, témoignages et mémoires d'acteurs ottomans, caucasiens et russes qui viennent appuyer des chapitres d'analyse, ce livre offre un large panorama, à un moment charnière, de ce vaste territoire, dont les enjeux résonnent avec l'actualité.

04/2024

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Policiers

Mufti

"Le 27 juin 2017, lors d'une vente aux enchères à Jérusalem, six photographies inédites montrant le Grand Mufti al-Husseini vers 1943, visitant les camps de ses alliés nazis, ont été adjugées 12 300 dollars. Les six photographies le montrent, accompagné d'un certain nombre de hauts fonctionnaires nazis en uniformes, et de fonctionnaires du gouvernement, habillés en civil". Ce bref article, repéré sur la Toile, attire l'attention du journaliste français Yirhiel Azriel. Aussitôt, il décide de se lancer sur les traces de ces photographies car un détail le frappe : pourquoi les plus élémentaires références historiques concernant ce sulfureux personnage sont-elles quasi absentes ? De l'Empire ottoman à la Palestine mandataire, du génocide arménien aux pogroms de Hébron, de l'Irak insurrectionnel au coeur du Berlin nazifié, de la Suisse désespérément neutre à la France d'après-guerre, une longue traque à travers l'histoire et la mémoire va mettre au jour des épisodes inédits, sinistres et parfois rocambolesques de l'existence de ce personnage énigmatique et rusé, adulé par les uns et haï par d'autres. Dans sa quête pour exhumer le passé trouble du Grand Mufti, Yirhiel Azriel sera confronté à des militants pro-palestiniens, des disciples du leader religieux, des nostalgiques du Troisième Reich, et des Juifs antisionistes. Un thriller historique riche en révélations.

02/2020

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Histoire de France

Parler des camps, penser les génocides. [actes du colloque L'homme, la langue, les camps, Paris, 1997

Comment parler des camps ? Peut-on penser les génocides aujourd'hui ? L'institution des " devoirs de mémoire " cache une culture polémique qui dénie ou hiérarchise les souffrances, pendant que se succèdent de nouveaux crimes de masse. Mais quelle place ces destructions laissent-elles à l'imagination de l'humain, là où le réalisme montre sa déroute ? Peuvent-elles s'inscrire dans la " culture " sans nouvelle " barbarie ", et faire l'objet d'une vivante transmission ? Pour tenter de répondre à ces questions, trente-trois chercheurs - aussi différents que Janine Altounian, Omer Bartov, Jean Bollack, Alain Brossat, Muhamedin Kullashi, Véronique Nahoum-Grappe, Myriam Revault d'Allonnes, Tzvetan Todorov, Enzo Traverso, Irving Wohlfarth... - se sont prêtés à un échange intercommunautaire et transdisciplinaire lors d'un colloque qui s'est tenu à la Sorbonne en mai 1997. Né de la volonté de mettre en présence les champs cloisonnés de l'historiographie et du témoignage littéraire, la conscience européenne et ses points aveugles, et d'échapper ainsi à la logique binaire qui oppose l'Universel au Particulier, le " savoir " objectif à l'" expérience " subjective, le présent recueil met en relation le décryptage d'événements récents (Rwanda, ex-Yougoslavie, Algérie) ou mal connus (génocide cambodgien, famine planifiée en Ukraine) avec l'héritage d'événements plus anciens (génocide arménien, génocide juif). La phénoménologie des violences politiques y conduit à une interrogation sur l'humain.

11/1999

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Sciences politiques

Le terrorisme - 20 points clés. Histoire, science politique, droit

Le terrorisme est à la "une". Les attentats de 2015 ont fait surgir le spectre de l'ennemi intérieur et de la guerre civile, cependant qu'ils ont conduit à l'instauration d'un état d'urgence aggravé et prolongé. Mais le mot demeure manipulable presque à l'infini, et le slogan "guerre au terrorisme", depuis 2001, a encore aggravé la nébulosité. L'objectif, l'ambition, du présent ouvrage est de lever le brouillard terminologique et d'arriver à une définition objective du terrorisme, car il est possible d'en dégager une. Le terrorisme est crisogène et anxiogène. Il convient néanmoins de mesurer le phénomène, c'est-à-dire de le discerner, de le distinguer d'autres types de violence politique ou d'autres types de mise en oeuvre de l'hostilité. L'analyse didactique du terrorisme s'effectuera en vingt points : la sémantique, l'acteur, le concept, la pénologie, la généalogie, l'histoire, la polémologie, l'heuristique, le recensement, les espaces maritime et aérien, les attaques-suicides, le duel avec l'état, la distinction terrorisme/guérilla, l'étude de trois terrorismes diasporiques (arménien, sioniste, palestinien), l'évaluation stratégique du terrorisme palestinien, le jihadisme, la médiologie, la définition, la complicité de certains états, la lutte contre le terrorisme (la part de la police et de la guerre).

08/2018

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Religion

Petit lexique pour comprendre les chrétiens d'Orient

Chaldéens, Coptes, Arméniens, Melkites, Maronites...Toutes les communautés, et quelques autres, forment les "chrétiens d'Orient", des femmes et des hommes qui vivent sur les terres où le christianisme s'est enraciné depuis ses origines, où les Eglises sont nées. Et même au-delà, en Asie. Ces chrétiens, qui ont longtemps été majoritaires sur leurs terres ne forment plus qu'une petite minorité depuis l'avènement de l'islam et, au siècle dernier, avec le génocide arménien puis l'exode palestinien et, plus récemment avec les guerres d'Irak et de Syrie. Les récentes conquêtes de l'Etat islamique les ont fait terriblement souffrir. Sur quelque 100 millions au total, la moitié vit désormais dans la diaspora, surtout dans les pays occidentaux. Leurs meurtriers cherchent à les assimiler mensongèrement aux "croisés", alors qu'ils n'ont pour la plupart nullement combattu aux côtés de ces derniers ou aux "occidentaux". Les chrétiens d'Orient sont très attachés à leurs traditions et aussi à leurs rites liturgiques. Certains sont catholiques, mais pas "latins" ; d'autres appartiennent à des Eglises séparées depuis les conciles du Ve siècle. D'autres enfin sont orthodoxes. Ce lexique présente ces différentes Eglises, leurs organisations, leurs spécificités, leurs rites, les moments importants de leur histoire, leur place dans la tragédie géopolitique actuelle, les liens qui les unissent entre elles, ainsi qu'avec les autres chrétiens et les autres religions.

10/2015

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Sports

Snake

Soliste d'une partition collective, Youri Djorkaeff poursuit son rêve de gosse exilé à New York, au cœur de Manhattan. Ce footballeur à part a consacré l'essentiel de son existence au ballon rond, mais il n'a cessé d'élargir ses horizons. Son goût de l'échange, son sens de la famille et ses curiosités intellectuelles ont participé à son épanouissement autant que les trophées multiples. Youri a dû batailler pour se faire un prénom : son propre père, Jean, fut sélectionné 48 fois en Bleu. Il a imposé son répertoire d'artiste libre en souvenir d'un grand-père arménien et d'un autre qui fut cosaque de la garde du dernier tsar, mais surtout par respect d'un héritage culturel qu'il évoque avec émotion. Dans cette autobiographie, enrichie de témoignages de Deschamps à Noah en passant par Henry, Thuram ou Desailly, Djorkaeff n'occulte rien. Ni ses doutes, ni ses enthousiasmes. Les retombées déraisonnables du Mondial, l'amitié et la concurrence au sein de l'équipe de France, la quête de la Coupe d'Europe avec le PSG, la folie de l'Inter Milan, le cauchemar Kaiserslautern, les figures complexes de Wenger ou Fernandez, le phénomène Ronaldo, la complicité avec Aimé Jacquet et Zidane, son rêve d'être président de club. Un témoignage sensible dont la portée dépasse le cadre du terrain de sport.

05/2006

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Actualité et médias

En basse campagne

" Décrits sans complaisance, voici les aspects les plus violents et les plus inattendus du combat Chirac-Jospin. Le juge Halphen ose-t-il enquêter sur le passé du Président ? Des années durant, il est victime d'une véritable traque : filatures, écoutes téléphoniques, menaces, surveillance de sa compagne, photos volées. L'Elysée accuse une " droite des traîtres " d'alimenter, notamment grâce à la fameuse cassette Méry, les dossiers d'instruction de plusieurs magistrats. Tandis qu'une " gauche des traîtres " alimente, elle, une campagne anti-Jospin dans les médias, et mise encore sur " l'affaire Trotski ". Présentés au Conseil constitutionnel en 1995, les comptes de campagne de Chirac étaient truqués. Mais cette haute juridiction de la République a décidé de fermer pudiquement les yeux, avant de rendre un inestimable service au Président en lui accordant une " immunité pénale ". Auprès de lui. Claude et Bernadette Chirac sont en concurrence politique. Mme Fille affirme que " le Président obtiendra les voix de la droite sans rien lui concéder ", alors que Mme Mère le voudrait conservateur à tous crins. Des chiraquiens font le siège de l'Elysée : ils estiment que leur champion a perdu le " vote juif ", et l'adjurent de s'intéresser au " vote arménien ". D'autres se mobilisent pour " sortir " des affaires contre Jospin. Tandis qu'un argument de campagne est proposé au Premier ministre : mettre en cause l'immunité pénale du Président, et revendiquer un " droit d'inventaire " sur son passé. " C.A. et S.M.

01/2002

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Littérature française

L'homme au chapeau rouge

L'homme au chapeau rouge représente le troisième volet de cette histoire personnelle du sida amorcée par "À l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie", et poursuivie dans "Le protocole compassionnel". Cette fois le narrateur, identique, ose à peine prononcer le nom de sa maladie. Pour la tromper, ou l'oublier, il se lance à corps perdu dans la recherche, le marchandage et l'acquisition de tableaux. Il va se trouver emporté - et l'enchevêtrement de son récit avec lui - dans une double histoire de faux, dont est victime le peintre grec Yannis, et de kidnapping d'un expert arménien, Vigo, qui dénonçait justement les faux dans les grandes ventes de Sotheby's ou de Christie's à Londres ou à New York. Dès qu'on commence à vouloir parler ou se mêler de peinture, on est inévitablement confronté à ce problème du vrai ou du faux, qui est peut-être au coeur de tous les livres d'Hervé Guibert. Deux couples hantent ce nouveau livre : le peintre Yannis et sa femme Gertrud, que l'écrivain va poursuivre jusqu'à Corfou, le marchand de tableaux Vigo et sa sour Lena, avec laquelle Guibert va aller à Moscou, sur les traces de son frère mystérieusement disparu. Car cet "homme au chapeau rouge" est aussi un chasseur de peintres. Depuis quinze ans, il pourchasse Bacon et Balthus, jusqu'en Suisse ou à Venise ; pour leur arracher quels secrets ?

01/1992

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Histoire internationale

Oubliés de tous. Les Assyro-Chaldéens du Causase

En cette année de commémoration du génocide arménien de 1915, il est temps de se souvenir du massacre contemporain des Assyro-Chaldéens du Caucase. Avec cet ouvrage qu'il était le seul à pouvoir écrire, qui est le fruit d'années de voyages, d'échanges et de lectures en plusieurs langues, et qui relate pour la première fois un pan méconnu de l'histoire, Joseph Yacoub accomplit son devoir de mémoire et achève le complet tableau de la tragédie de son peuple. A partir de 1828, à la suite de la percée des Russes dans les empires ottoman et perse, ces chrétiens d'Orient, héritiers de la langue du Christ, installés après bien des malheurs dans cette zone charnière, furent l'objet de toutes les manipulations et de tous les asservissements. Jouets de l'expansion territoriale tsariste au cours du Grand Jeu, ils furent victimes de privations, de persécutions sans cesse renouvelées de la part des pouvoirs turc, azéri, et forcés à l'exode. Lors de l'avènement de l'URSS, ils tâchèrent de s'intégrer, participèrent à la vie du pays, combattirent les nazis sous l'uniforme de l'Armée rouge pendant la Seconde Guerre mondiale, et eurent en retour à subir les déportations massives de Staline en Sibérie. Alors que le martyre recommence, il est plus que jamais urgent de prendre la mesure du passé pour éviter l'abîme qui menace au présent.

09/2015

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Actualité et médias

Le négationnisme de gauche

"Nier l'existence des crimes contre l'humanité, en minimiser les faits ou les déformer est du négationnisme. Sont des négationnistes ceux qui doutent de la réalité des camps d'extermination nazis, qui remettent en cause l'unicité de la Shoah. Refuser de reconnaître ou relativiser le génocide arménien et le massacre des Tutsis est aussi du négationnisme. En revanche, minimiser le nombre des victimes du communisme, dénier aux régimes communistes leur caractère totalitaire, continuer à présenter l'enfer vécu par ceux qui l'ont connu comme une nostalgie, n'est pas considéré comme une négation de l'histoire du XXe siècle. Pourquoi ne parle-t-on pas de négationnisme de gauche, d'où vient ce blocage, quels sont ceux qui le pratiquent, que cachent-ils, quelles conséquences cet escamotage du passé a-t-il sur notre monde actuel qui en est l'héritage ? Ce livre décrit les mécanismes de cette résistance aux vérités dérangeantes, et analyse la manière dont cet aveuglement historique conditionne les enjeux actuels : terrorisme islamique, montée du populisme, renouveau du nationalisme, retour de l'antisémitisme. Regarder l'histoire en face, sans mensonge ni omission, est une nécessité pour se garder de ce que la nature humaine est toujours capable de reproduire. Dénoncer le négationnisme de gauche au même titre que les autres négationnismes n'est pas seulement une affaire de morale, c'est aussi une question de sauvegarde", Thierry Wolton.

04/2019