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Figurine Empowerment

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Littérature française

Boris

L'histoire se déroule en France, dans les années 80, en Lorraine, plus précisément en Moselle, dans le pays de Bitche, sur le site (existant) d'un ring Huns. Boris est un jeune homme défiguré et désargenté, qui après des études d'histoire essaye de survivre de petits jobs, dans un Strasbourg hivernal, gris et froid. Il est embauché comme gardien d'une propriété isolée, située près de Bitche en Moselle. On ne lui demande que d'être présent, de chauffer et d'entretenir la vaste demeure. Passé les premiers moments de joie d'avoir trouver un moyen de vivre, tranquille, loin du monde, il s'aperçoit de l'omniprésence d'oies dans la maison, en peinture, en sculpture et dans les noms des occupants précédents et de son propre patronyme. Il entame une partie de jeu de l'oie avec des figurines dont il rêve tout éveillé. Progressivement sa réalité glisse vers des époques plus ou moins anciennes, où une guerrière Hun, Léna, semble l'attendre. Le domaine est implanté sur un ancien site Hun, auquel s'attache une légende germanique expliquant le rôle de gardiennes dévolu aux oies et du rituel de sacrifice induisant l'arrêt ou l'avance du peuple Hun vers le couchant. Au printemps de la même année, on retrouve Boris et Léna, garde-chasse et domestique d'un industriel Allemand, qui organise une partie de chasse et une partie fine, pour des partenaires commerciaux, accompagnés d'escort-girls. La chasse à l'oie va se terminer en chasse à l'homme.

10/2017

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Communication - Médias

La santé au prisme de la communication organisationnelle : enjeux, tensions et perspectives

Normal021falsefalsefalseFR-BEX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin-top : 0cm ; mso-para-margin-right : 0cm ; mso-para-margin-bottom : 8. 0pt ; mso-para-margin-left : 0cm ; line-height : 107% ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 11. 0pt ; font-family : "Calibri", sans-serif ; mso-ascii-font-family : Calibri ; mso-ascii-theme-font : minor-latin ; mso-hansi-font-family : Calibri ; mso-hansi-theme-font : minor-latin ; mso-bidi-font-family : "Times New Roman" ; mso-bidi-theme-font : minor-bidi ; mso-ansi-language : FR-BE ; mso-fareast-language : EN-US ; }Ce numéro propose un tour d'horizon des apports récents de la communication organisationnelle dans le secteur de la santé. Il s'agit de saisir les approches, les méthodologies et les perspectives de recherche dans ce secteur en pleine mutation. Ce numéro s'intéresse à la question de la santé, vue par le prisme de la communication organisationnelle. Le tissu sanitaire français demeure, malgré ses évolutions législatives récentes, très inégalitaire en termes d'accès aux soins (déserts médicaux, zones blanches, etc.), mais également en termes de prise en charge (surcharge des services d'urgence, matériel obsolète dans les hôpitaux, épuisement des équipes, etc.). Les professionnels de santé et les pourvoyeurs de solutions numériques tentent, à la hauteur de leurs moyens, de recoudre ce " tissu sanitaire troué ", pour reprendre le terme utilisé dans la rubrique Entretien par Sylvie Parrini-Alemanno, afin de maintenir l'accès et la qualité des soins. De nouveaux modèles organisationnels émergent aujourd'hui, répondant aux problématiques territoriales de santé, dans une perspective décentralisée des politiques de Santé Publique. Ces changements profonds tendent à renouveler les paradigmes info-communicationnels liés au secteur de la santé, amenant à de nouveaux modèles de collaboration, d'appropriation et d'usages. Ce numéro propose d'effectuer un tour a des recherches académiques en communication organisationnelle sur ce secteur. Il interroge ainsi la capacité des organisations de santé et des politiques publiques à s'adapter à leur nouveau contexte, tout en proposant d'envisager l'évolution des enjeux communicationnels en organisation, ainsi que les paradigmes liés à l'empowerment, à la collaboration et à la confiance, aussi bien du côté des professionnels de santé que concernant les pratiques des patients.

09/2023

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Beaux arts

Tintoret

Jacopo Robusti (1519-1594), surnommé Tintoret en raison du métier de son père, fait partie des plus importants peintres de la Renaissance italienne. Né à Venise, contrairement à Titien ou Véronèse, Tintoret propose, dès le milieu du XVIe siècle, une peinture profondément originale qui repense les codes esthétiques traditionnels en vigueur dans la cité des Doges. II est ainsi l'un des premiers peintres vénitiens à contourner l'opposition classique du colorito local et du disegno toscan. Son admiration sans borne pour Michel-Ange lui permet de maîtriser l'art du dessin, le porte à s'intéresser à la sculpture et lui offre les moyens de contester la maniera du peintre officiel de la Sérénissime : Titien. Son utilisation fréquente de perspectives accélérées, dont il calculait les effets grâce à un petit théâtre dans lequel il suspendait des figurines de cire, dynamise ses compositions, très différentes des peintures narratives d'un Carpaccio ou d'un Véronèse. Travaillant principalement pour les institutions locales comme les Scuole, Tintoret accorde une attention toute particulière aux conditions réelles de perception de ses toiles et calcule les multiples points de vue que le fidèle peut avoir sur les scènes peintes. Parfois perçue comme étrange, oeuvre d'un " terrible " cerveau, considérée par Vasari comme une " farce ", la peinture de Tintoret, par ses variations stylistiques fréquentes, par ses jeux formels, renouvelle la perception que l'on peut se faire de l'art vénitien de la Renaissance. Ce livre, première monographie en français sur Tintoret depuis 1925, à travers un large choix d'oeuvres redonne une visibilité à ce peintre trop longtemps délaissé et devenu, selon Henry James, presque " invisible ".

11/2010

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Techniques d'écriture

La dramaturgie. L'art du récit : cinéma, théâtre, opéra, radio, télévision, bande dessinée

Pendant la Seconde Guerre mondiale, dans le camp de concentration de Stutthof, une femme du nom de Flora dirigeait un théâtre de pain. Avec une partie de sa maigre ration, elle modelait de petites figurines. Le soir, en cachette dans les toilettes, elle et quelques prisonnières animaient ces acteurs de mie devant des spectateurs affamés et promis au massacre. Où qu'il soit, quelle que soit l'époque, l'être humain est entouré d'histoires et a besoin d'histoires. Cela lui est aussi vital que l'oxygène. Depuis plus de vingt ans, il existe un livre qui parle de ce besoin : La Dramaturgie d'Yves Lavandier. Un livre devenu culte dans les milieux professionnels. La Dramaturgie se présente comme l'équivalent contemporain de La Poétique d'Aristote. C'est donc un traité sur les mécanismes du récit, leur raison d'être et leur signification. Mais alors que le philosophe n'avait que les pièces grecques pour illustrer son ouvrage, Yves Lavandier peut s'appuyer sur un répertoire beaucoup plus riche, puisant ses nombreux exemples dans le théâtre, le cinéma, la télévision, les contes et la bande dessinée. La Dramaturgie fait aujourd'hui l'objet d'une nouvelle édition aux Impressions Nouvelles. Yves Lavandier a révisé son livre pour l'occasion. Il s'adresse en priorité aux dramaturges et aux scénaristes (débutants comme professionnels), mais il intéressera tous les partenaires des arts du récit, acteurs, producteurs, metteurs en scène, dessinateurs, et même les spectateurs curieux de mieux comprendre le théâtre, le cinéma ou la bande dessinée, et les rapports que ces arts entretiennent avec la vie.

03/2024

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Sculpture

Virginia Tentindo. Les mains du feu sous la cendre

Virginia Tentindo est l'une des plus grandes sculpteurs de notre époque, née à Buenos Aires en 1931, dans une famille d'émigrés. Elle suit des études à l'Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Buenos Aires et à l'âge de dix-huit ans, deux ans après avoir exposé en 1947 ses oeuvres pour la première fois, elle ouvre sa propre galerie. En 1953, elle quitte Buenos Aires et rejoint Naples, puis Paris. L'émigrée argentine y est mal accueillie. Le combat commence et tout d'abord pour subsister : elle modèle des objets en terre cuite et travaille au noir dans des conditions difficiles, avant de regagner le soir une chambre sans électricité ni confort. Ce combat, elle le mènera seule durant dix ans. En 1960, Virginia élargit le spectre de son art : Abel Gance, pour son film Austerlitz, lui commande cinquante sculptures de figurines, d'après Le Sacre de Napoléon, de David. Neuf plus tard, en 1969, elle réalise les poupées du film de Nelly Kaplan, La Fiancée du pirate. Elle entame une carrière de graphiste et de maquettiste pour le magazine Science & Vie. En 1974, Virginia Tentindo s'installe à Pietrasanta, en Toscane, où elle apprend à travailler le marbre et commence à réaliser ses bronzes. En 1979, Virginia Tentindo installe son atelier au célèbre Bateau-Lavoir, à Montmartre. Cet atelier, l'écrivain surréaliste José Pierre l'évoque en 1986, comme "la fabrique des dieux" . El fuego ! C'est cela Virginia Tentindo, le tango du Feu de la vie et de la passion ; le Feu du désir et de la poésie ; le Feu de la métamorphose et celui de l'alchimiste qui, de son Athanor, ressort de l'or émotionnel en terre-cuite : un Chat d'octobre ou une Lionne des jours Terre-Lune. Virginia aux mains de flamme sculpte le feu sous la cendre. Christophe DAUPHIN

05/2021

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Décoration

Jouets de toujours

Les jouets des enfants d'autrefois n'ont pas tous disparu : depuis l'Antiquité, poupées, figurines, " petits ménages ", panoplies et jeux d'adresse ont été source de plaisirs et de découvertes pour des générations de bambins. D'autres n'existent plus et leur nom même ne nous dit plus grand-chose, comme le cheval-bâton, les moulinets à vent et autres sabots - des toupies que l'on lançait avec un fouet -, mais ils enchanteraient certainement nos enfants, comme l'ont compris les fabricants d'aujourd'hui qui continuent à s'en inspirer. Ce sont ces jouets " traditionnels " que ce livre invite à redécouvrir et, au-delà, le regard que parents et éducateurs portaient à ces objets qui furent longtemps considérés comme frivoles. Les pédagogues de la Renaissance n'imaginaient pas encore que l'enfant puisse s'épanouir grâce à ses jouets : cette idée n'est apparue qu'après un long débat sur leur utilité dans la pédagogie. Ce sont les peintres des Lumières, Chardin et Greuze en particulier, qui les premiers ont su restituer les mystérieuses relations que l'enfant entretient avec ses " joujoux " et ont amené les adultes à porter attention à son univers ludique. L'histoire des jouets est donc intimement liée à la perception de l'enfance par la société, mais elle est aussi inséparable de l'histoire du commerce et des techniques. Des petits colporteurs, qui depuis le Moyen Age vantaient leurs " merveilles " dans les foires, jusqu'aux innombrables ateliers qui peu à peu se sont spécialisés dans la fabrication et aux grandes boutiques parisiennes, cet ouvrage explique comment s'est formé un véritable " marché du jouet " dont ont su profiter les merciers des siècles passés.

12/2001

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Psychologie, psychanalyse

L'adolescent et ses monstres

Les représentations de monstres envahissent les objets culturels destinés aux adolescents ; bandes dessinées, jeux vidéo, dessins animés, films, romans, nouvelles... Quelle place occupent ces monstres dans l'imaginaire des adolescents et pré-adolescents modernes ? Leur permettent-ils de réorganiser les conflits psychiques exacerbés à cette période de la vie, en particulier quand l'exil et la biculturalité ont fragilisé le narcissisme et accentué le sentiment d'exclusion ? Colette Lhomme-Rigaud souligne les liens de ces objets monstrueux avec les difficultés vécues dans les stades précoces de développement et avec la défaillance maternelle. Les cas témoins, rapportés dans cet ouvrage, permettent en effet d'affirmer que la pathologie de la relation à la mère occupe une place primordiale dans les tableaux cliniques. Ainsi, le monstre se présenterait comme la trace de cet objet primaire, la mère, dans sa version inquiétante, qui serait sorti de l'ombre où il aurait dû rester. Nouvelles figures de méduse, les monstres adolescents témoigneraient de cette difficulté des individus à se construire comme " autonomes " dans une séparation avec l'univers angoissant de la mère archaïque, ce, d'autant plus, quand la langue d'usage de l'adolescent n'est pas celle de la mère. Si l'auteur prend appui sur la clinique des cas difficiles (conflit psychotique, place de l'objet fétiche et séduction parentale), elle montre combien, dans notre société, la part de l'horreur, que met en évidence l'engouement pour les films d'épouvante ou pour les figurines de monstres (pokémon), vient protéger l'enfant d'une situation où le sentiment d'existence est fortement mis à l'épreuve. La figure hybride est alors la projection, pour de nombreux adolescents, de leur ambiguïté culturelle vécue comme monstruosité. Le monstre devient une figure à la fois protectrice et inquiétante ; il se construit comme un objet contra-phobique dont la partie familière aurait disparu, la création de ce double permettant une réassurance narcissique, une reconstruction d'intégrité personnelle. Colette Lhomme-Rigaud, psychanalyste, est professeur de psychopathologie à l'université de Montpellier.

04/2002

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Esotérisme

La mystérieuse enquête Anubis. La réalité des trafics d'objets d'art antiques

Cette histoire est réelle et floutée, à la fois fantastique, surréaliste et policière, empreinte d'une ésotérisme qui interpelle. Il s'agit d'un ouvrage qui transporte le lecteur en banlieue parisienne au sein d'une secte pseudo religieuse néo égyptienne, dont les membres font partie du gratin de la haute société française. On y pratique des rituels magiques. Nul ne sait encore qu'existe un gigantesque trafic d'objets d'art à vocation magique en provenance d'un chantier de fouilles du delta du Nil. Cette histoire est jonchée de cadavres d'où l'enquête minutieuse qui amène à côtoyer le monde du chantage, des faussaires et des réseaux mafieux et maçonniques. Des antiquaires sans scrupules revendent des objets volés, dont évidement les vertus sont perdues. Les utilisateurs l'ignorent. La lumière doit être faite. C'est vital et fondamental. En effet, communiquer avec les morts est une habitude des pratiquants du spiritisme, et s'adonner à la magie, une passion pour certains. Utiliser des statuettes égyptiennes pour allier les deux est plus singulier. L'intrigue captivante se déroule en France, en Suisse et en Egypte. Elle est actuelle. Anubis, le maître des nécropoles et des embaumeurs, a disparu. Son rôle est pourtant fondamental. C'est une catastrophe. Ont disparu également plusieurs chaouabtis. Ces derniers, appelés également ouchebtis sont des statuettes au rôle magique que décrit le Livre des Morts égyptien, qui indique aux défunts ce que peut être leurs possibles destins. Ces figurines étaient disposées dans les tombes des personnages importants pour se substituer au trépassé dans l'autre monde, le retourné, qui souhaitait reposer en paix plutôt que d'effectuer les travaux quotidiens dévolus à chacun dans le domaine d'Osiris, mythique inventeur de l'agriculture et de la religion, mort assassiné dans le Nil à la suite d'un complot. La disparition des statuettes et leur trafic mercantile va conduire à des découvertes totalement inattendues. L'ouvrage nous immerge dans l'ésotérisme, la magie et les milieux glauques, dans la région parisienne notamment.

01/2023

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Histoire ancienne

Terres cuites et sociétés de l'Egypte ptolémaïque et romaine

A partir de la conquête d'Alexandre le Grand, la fabrication massive de terres cuites, au moyen du moulage, a véhiculé dans la vallée du Nil une grande variété de thèmes sociétaux et religieux sans équivalent dans le monde antique, du temps des royaumes hellénistiques à celui de l'Empire romain. D'Alexandrie à la porte de l'Afrique, la présence d'une société multiculturelle explique la diversité iconographique des terres cuites, dont l'imagerie s'enracine dans le fonds vernaculaire égyptien tout en bénéficiant d'apports grecs puis, dans une moindre mesure, romains. Ainsi, religion égyptienne et religion grecque se côtoient et s'entrecroisent, et la rencontre de leurs divinités, accompagnées de leurs zélateurs, génère un "corpus" de terres cuites unique en Méditerranée. A côté des dieux sont mis en scène hommes, femmes et enfants qui, égyptiens ou grecs, signifient ainsi la place accordée au domaine du quotidien. Ni catalogue de collections, ni monographie archéologique, ce livre restitue les réalités de la vie de mus les jours, de l'image idéalisée des jeunes filles mortes avant le mariage, les célèbres "femmes drapées", aux dieux obscènes, garants de la fertilité, grecs tout autant qu'égyptiens, des prêtres aux animaux sacrés et familiers. Grâce à la multiplicité de ces témoignages et par le prisme des figurines de terre cuite, on approche ainsi la société égyptienne dans sa diversité, ses dieux, son cadre de vie et ses activités. Se pencher sur la petite plastique de terre cuite permet enfin d'explorer et de convoquer d'autres supports et matériaux, le plâtre, la faïence, le métal, et de la confronter aux oeuvres prestigieuses qui prenaient place dans les sanctuaires et dans la maison des élites. Ce livre propose ainsi une réactualisation de nos connaissances grâce à de récentes découvertes archéologiques, comme celles d'Athribis, de Tell el-Herr et du Boubastéion d'Alexandrie, et ouvre la voie à de nouvelles interprétations.

03/2020

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Histoire ancienne

Mobiliers et sanctuaires dans les provinces romaines occidentales (fin du Ier siècle avant - Ve siècle après J.-C.). La place des productions manufacturées dans les espaces sacrés et dans les pratiques religieuses

Les Rencontres internationales Instrumentum sur le thème Mobiliers et sanctuaires dans les provinces romaines occidentales (fin Ier s. av. - Ve s. ap. J.-C.). La place des productions manufacturées dans les espaces sacrés et dans les pratiques religieuses se sont déroulées du 3 au 5 juin 2015, au Musée d'Histoire et d'Archéologie Carré Plantagenêt du Mans (Sarthe, FR). L'objectif était d'analyser les pratiques religieuses par le biais des nombreux artefacts mis au jour dans les espaces sacrés, qu'ils soient publics ou non, bâtis ou naturels. Les contributions rassemblées dans ce volume portent sur des sites localisés dans les trois Gaules ainsi qu'en Hispanie et en Italie. Une première série d'études abordent les traces matérielles laissées par les fidèles dans les lieux de culte, dans ou aux abords des temples, au sein des galeries ou des cours et des bâtiments annexes. Régulièrement se dessinent des particularités régionales, voire locales, liées aux objets déposés. Parfois, la confrontation entre structures archéologiques et artefacts s'est avérée nécessaire pour conforter la fonction cultuelle du lieu, ou bien pour mettre en évidence certains rites, comme ceux en relation avec les sites naturels ou aquatiques. L'acte religieux est également traité à travers des catégories spécifiques de mobiliers : fibules, vaisselle miniature, sistres, figurines en terre cuite, haches polies, etc., tous ayant, soit servi de support d'offrande, soit joué un rôle dans l'organisation des cérémonies. Enfin, un éclairage particulier est proposé sur quelques sites de la partie occidentale de la Gaule, en relation avec le travail collectif mené dans cette région et l'exposition Des dieux et des hommes. Cultes et sanctuaires en Sarthe et en Mayenne dans l'Antiquité présentée au musée du Mans en 2015. Cet ouvrage offre aux lecteurs un panorama jusque-là inédit sur la pratique religieuse dans l'ouest de l'Empire romain ; une approche fondée sur les artefacts, étudiés ici non pas pour leur valeur intrinsèque mais comme une source d'informations à part entière qui nous conduit au plus près des acteurs de la religion antique.

09/2019

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Grèce

Quand on a la terre sous l’ongle. Le modelage dans le monde grec antique

Normal021falsefalsefalseFR / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin : 0cm ; mso-para-margin-bottom : . 0001pt ; mso-pagination : widow-orphan ; mso-hyphenate : none ; font-size : 10. 0pt ; font-family : "Times New Roman", serif ; } Modeler l'argile : c'est sans doute une des meilleures définitions de l'acte créateur de l'artisan grec. Réunissant les meilleurs spécialistes de la terre cuite grecque, Ce livre s'inscrit dans les problématiques scientifiques les plus récentes. Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin : 0cm ; mso-para-margin-bottom : . 0001pt ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 10. 0pt ; font-family : "Times New Roman", serif ; } Cet ouvrage traite le thème du modelage de l'argile dans le monde grec antique. A partir d'une perspective technique, il aborde différents thèmes que l'actualité de la recherche a fortement renouvelés dans le domaine de l'artisanat antique. Ainsi, la question des collaborations artisanales a permis à plusieurs auteurs de s'interroger sur la place du " plastès ", du modeleur, dans la création des prototypes de la terre cuite mais aussi des modèles utilisés pour le bronze, ou encore sur les relations entre les créateurs de figurines, de céramiques et de bronzes. Les techniques de fabrication propres au modelage ont été abordées d'une part du point de vue des traditions régionales auxquelles elles se rattachent (Athènes, Corinthe, Argos, Chypre...), d'autre part du point de vue de leur combinaison avec d'autres techniques de la terre cuite, le tournage, mais surtout le moulage, qui n'entraîne pas mécaniquement un abandon du geste du modeleur. Ce livre se veut donc une contribution originale, par son sujet et par la documentation présentée, à l'artisanat grec antique de l'époque géométrique à l'époque hellénistique, axe de recherche majeur du Centre Camille Jullian.

09/2022

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12 ans et +

La rusalka

Il y a à peine quelques mois, Kate vivait avec son papa et n’avait qu’un souhait : se consacrer, comme lui, à la sculpture de bois. Elle avait du talent pour ça, énormément de talent. Mais son papa est mort, et leur maison appartenait à la Guilde. Kate en a été chassée et n’a pu emporter que ses outils personnels. Pour survivre, elle va « habiter » sous leur ancien établi, au marché. En échange d’un peu de nourriture, elle sculpte de petites figurines pour les habitants du village. Un jour, un étranger propose à la jeune fille un troc : qu’elle lui donne son ombre, et lui, en échange, exaucera son voeu le plus cher. Elle refuse. Mais l’étranger a des pouvoirs – c’est un sorcier. D’étranges événements se produisent alors, toujours quand Kate se trouve dans les parages... Les gens commencent à chuchoter, ils ont peur... C’est qu’on n’aime pas trop la magie, dans ce monde rempli de superstitions et de malédictions... Alors, Kate est obligée de partir... Elle accepte d’échanger son ombre contre du matériel de voyage. L’étranger accorde aussi, en prime, la parole au petit chat qu’elle a recueilli, afin qu’elle ait un compagnon de voyage. Car, sans ombre, il sait qu’elle pourra difficilement se faire de nouveaux amis. Kate rencontre aux portes de la ville un groupe de bohémiens, qui l’acceptent comme une des leurs. Pendant quelques temps, elle a l’impression d’avoir trouvé non seulement des amis mais aussi une véritable famille. Mais, rapidement, Kate se trahit... car elle oublie de fuir le soleil, révélant ainsi l’absence de son ombre... Qui donc voudrait voyager avec une sorcière et tous les problèmes qu’un tel personnage ne peut qu’apporter ? Elle doit donc quitter ses compagnons d’adoption, et elle se retrouve seule, à nouveau ! Des nappes de brouillards s’étendent... des morts étranges se produisent... On parle d’une rusalka, qui viderait les gens de leur sang pour se nourrir... Après bien des pérégrinations, Kate comprendra que ces événements étranges sont liés à son propre destin, et elle découvrira pourquoi l’étranger convoitait son ombre : il en a besoin pour assouvir une terrible vengeance, anéantir une ville entière. La cause de l’étranger est juste... mais Kate ne peut laisser s’accomplir ce massacre, auquel elle a involontairement contribué en cédant son ombre.

11/2012

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Pédagogie

Réussir en grammaire au CM + Ressources numériques. Edition 2021

Enseignez la grammaire au CM avec une approche explicite et réflexive pour amener vos élèves à une bonne compréhension de la langue, en accord avec les programmes 2016 réactualisés en 2018 et 2021. Les programmes 2016, réactualisés en 2018 puis 2021, réaffirment la nécessité d'un enseignement explicite et réflexif pour amener les élèves à comprendre le fonctionnement de la langue, à travers la pratique d'activités d'observation et de manipulations d'énoncés. En effet, si les connaissances et les compétences peuvent s'acquérir par l'entrainement, leur appropriation sur le long terme par l'élève est davantage optimisée lorsque les notions sont " mises en scène ", " manipulées ". Dans la continuité de Réussir son entrée en grammaire au CE1 et de Réussir en grammaire au CE2, cet ouvrage propose donc une approche réfléchie de la grammaire, structurée autour des notions clés : les groupes dans la phrase (sujet, verbe, complément) ; les 3 groupes verbaux ; les compléments (COD, COI, CC) ; l'adjectif épithète, les types de phrases (affirmative, négative, interrogative, exclamative). Les séances sont organisées en 5 temps : Lecture et compréhension de textes variés pour introduire les notions. Réactivation des connaissances et construction de la notion avec manipulation collective pour faciliter leur compréhension. Appropriation individuelle ou approfondissement individuel : les séquences privilégient un temps de manipulation et de recherche. Synthèse et élaboration d'un mémo : construction collective du savoir, de la règle. Systématisation et projet d'écriture : stabiliser les connaissances avec des exercices d'entrainement, puis les réinvestir dans une courte production d'écrits. Dans les ressources numériques, vous trouverez tous les supports des séquences : Des outils individuels de manipulation : textes, étuiquettes mots, étiquettes phrases... ; d'entrainement : toutes les fiches élèves et leurs corrigés ; de mémorisation : tous les "mémos", "cartes mentales". Outils collectifs à reproduire en grand format ou à vidéoprojeter : textes, étiquettes mots, figurines de la nature des mots... Des fiches élèves et leurs corrigés personnalisables. Des synthèses animées. > Pour plus de facilité, retrouvez toutes les ressources liées à cet ouvrage sur https : //mes-ressources-pedagogiques. editions-retz. com Comment vous connecter ? Pour votre première connexion, identifiez-vous sur https : //activation. editions-retz. com et saisissez votre clé d'activation personnelle indiquée en page 2 de couverture (verso de la couverture). Aux connexions suivantes, cliquez simplement dans https : //mes-ressources-pedagogiques. editions-retz. com sur la couverture de l'ouvrage pour retrouver toutes vos ressources ! Comment accéder aux ressources ? Suivez le mode d'emploi.

04/2021

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Art japonais

Un bestiaire japonais. Vivre avec les animaux à Edo-Tokyo ( XVIIIe et XIXe siècles)

Pendant plus de deux cent ans, à partir de l'ordonnance de fermeture du pays de 1639, le Japon de l'époque Edo (1603-1868) restreint drastiquement les échanges avec le monde extérieur. Après la signature de traités commerciaux avec les Etats-Unis et l'Europe en 1858 mais surtout à partir de la restauration de Meiji (1868), le gouvernement adopte une politique d'industrialisation du pays et promeut l'introduction des idées occidentales. Les étrangers qui se rendent alors au Japon ont laissé des descriptions détaillées du pays et de ses habitants. Le naturaliste américain Edward S. Morse note dans Japan Day by Day que les citadins contournent ou enjambent les chiens et chats se prélassant au milieu de la route pour ne pas les déranger, et utilisent pour les appeler le suffixe honorifique "san" (équivalant à "Monsieur" ou "Madame"). Le peintre et dessinateur français Georges Bigot (1860-1927), qui séjourne au Japon à partir de 1882 a laissé un grand nombre d'oeuvres pleines d'humour, d'animaux et de gens. Une longue période de paix et de stabilité donne aux habitants de Tokyo le loisir de profiter de la vie et se divertir. On s'entoure volontiers d'animaux de compagnie : petits chiens et chats, de petits oiseaux tels les rossignols et les cailles, ou encore des insectes dont on apprécie le chant, comme les grillons et les criquets. Les habitants d'Edo, ville à la topographie riche en collines, rivières, et ouverte sur la mer, vivent en lien avec la nature et des rites saisonniers marquent le déroulement de l'année alors que les changements de saison offrent de nombreuses occasions d'admirer de superbes paysages naturels tout proches. D'abord figurines d'argile de sangliers ou autres, sous l'influence de la civilisation chinoise, les animaux sont ensuite représentés sous des formes fantastiques venus du continent comme les phénix et les dragons font leur apparition de même que des animaux que l'on ne trouvait pas au Japon, tels les tigres et les paons. L'épanouissement d'une civilisation raffinée basée sur une esthétique proprement japonaise se démarque de la culture et de l'art chinois : les animaux se mettent alors à représenter l'esprit d'une saison ou à symboliser des récits traditionnels japonais. Avec le développement, en littérature, de jeux de mots basés sur les sons et le sens de la langue japonaise, on apprécie les dessins d'animaux synonymes de bon augure en raison de leurs noms ou de la façon de les écrire. Ainsi, à l'époque Edo, la puissance financière nouvelle de la classe commerçante stimule la naissance d'une véritable culture citadine et le raffinement de divers objets de la vie quotidienne : les motifs décoratifs représentant des animaux évoluent vers une plus grande liberté de conception et des variation plus riches.

11/2022

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Archéologie

Shillourokambos. Un établissement néolithique pré-céramique à Chypre - Les fouilles du secteur 3

SHILLOUROKAMBOS Les fouilles du secteur 3 The excavations in sector 3 Après être apparue sur le continent asiatique à partir du Xe millénaire av. n. -è. , la " néolithisation " s'est largement propagée. Le site de Shillourokambos à Chypre fait référence pour comprendre les tout débuts de ce processus de diffusion et la première extension des caractères néolithiques en Méditerranée. Fondé vers le milieu du IXe millénaire av. n. -è. , il a été occupé jusqu'à la fin du VIIIe, soit sur une durée d'environ 1500 ans, couvrant tout le Néolithique pré-céramique B du Levant (PPNB). Les zones fouillées entre 1991 et 2004 par la mission " Néolithisation ", avec l'appui de l'Ecole Française d'Athènes, se présentent en deux parties : l'une, au Nord, dénommée " secteur 1 ", l'autre, au Sud, dite " secteur 3 ". La seconde a été fouillée essentiellement entre 1999 et 2003. C'est cette aire qui est aujourd'hui publiée, là où les vestiges des étapes moyenne et récente de l'occupation étaient les mieux attestés et pouvaient se prêter à une certaine analyse spatiale. Elle permet une étude détaillée des périodes évoluées du site, entre 7600 et 7000 av. n. -è. et une approche de ces moments essentiels dans la formation de la culture qui s'épanouira au VIIe millénaire à Khirokitia. Outre l'introduction de certaines espèces animales (le daim, le mouton et probablement le renard), l'émergence massive de l'élevage ovin et bovin et le développement de l'agriculture au tournant des IXe-VIIIe millénaires, on y repère les mutations techniques dans la construction, les outillages lithiques, osseux ou les productions symboliques. C'est dans ce secteur 3 que fut découverte la plus ancienne preuve connue de la domestication du chat. D'importantes informations concernent les perspectives économiques perçues à partir de l'évolution des faunes et des artéfacts. Est aussi abordé l'état sanitaire des populations de l'établissement. Après la publication du secteur 1 en 2011, la communauté archéologique dispose désormais de l'ensemble des données documentaires issues des fouilles de la mission " Néolithisation " à Shillourokambos. After it appeared on the Asian continent from the 10th millennium BC onwards, Neolithisation spread widely. The site of Shillourokambos in Cyprus is a reference to understand the very beginnings of this diffusion process and the first extension of the Neolithic wave in the Mediterranean. Founded around the middle of the 9th millennium BC, it was occupied until the end of the 8th millennium, i. e. over a period of about 1, 500 years, covering the entire Pre-Pottery Neolithic B of the Levant (PPNB). The areas excavated between 1991 and 2004 by the "Neolithisation' project, with the support of the French School at Athens, are presented in two parts : one, in the north, "sector 1', the other, in the south, "sector 3'. The latter was excavated mainly between 1999 and 2003, and it is this area which is now being published. Here, the remains of the middle and recent phases of occupation were best attested and could lend themselves to spatial analysis, enabling a detailed study of the more recent periods of the site, between 7600 and 7000 BC, and of the essential moments in the formation of the culture that flourished in the 7th millennium in Khirokitia. In addition to the introduction of certain animal species (fallow deer, sheep and probably foxes), the massive emergence of sheep and cattle breeding and the development of agriculture at the turn of the 9th-8th millennia, we can also see technical changes in construction, lithic and bone tools and symbolic productions. It is in sector 3 that the earliest known evidence of cat domestication was discovered. Important information concerns the economic perspectives perceived from the evolution of the fauna and artefacts. The health status of the populations in the establishment is also documented and discussed. After the publication of sector 1 in 2011, the archaeological community now has all the documentary data from the excavations of the "Neolithisation' project in Shillourokambos. Ci-dessus : Figurine de picrolite représentant une souris (longueur = 4, 3 cm). En couverture : Vue générale de la fouille du secteur 3 en 2001.

04/2021

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Histoire du sport

L'Olympisme. Une invention moderne, un héritage antique

Prenant part à la programmation culturelle des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, l'exposition propose au public de découvrir la création des premiers Jeux Olympiques modernes, d'en saisir le contexte politique et de comprendre comment et pourquoi ses organisateurs ont voulu réinventer les concours de la Grèce antique. A partir d'archives inédites, d'objets jamais montrés et d'oeuvres d'art antique emblématiques, elle montre comment cette réinvention repose sur une combinaison orientée des sources antiques (textes, images et vestiges), faisant de l'olympisme moderne une illusion collective mais efficace. Le catalogue qui l'accompagne prolonge et illustre cette perspective. Il rappelle comment Paris, trois fois capitale olympique (1900, 1924, 2024), a été aussi le berceau où est née en 1894 l'idée de l'olympisme moderne : les collections du Louvre et la formation des artistes de l'Ecole des Beaux-Arts, la Sorbonne, le Collège de France et les réformes de l'instruction ou encore le milieu philhellène de Paris, forment le cadre où ont évolué des personnalités célébrissimes, comme Pierre de Coubertin, ou mal connues ou inconnues du grand public, comme l'écrivain grec Démétrios Vikélas, le philologue français Michel Bréal ou l'artiste suisse Emile Gilliéron. Grâce à l'exploitation du fonds d'archives inédites de l'atelier de E. Gilliéron déposé récemment à l'Ecole française d'Athènes, il est aujourd'hui possible d'analyser précisément la fabrique de la première iconographique olympique, de 1896 à 1924, inspirée des images antiques et déclinée en affiches, trophées, médailles, timbres et cartes postales. A l'aide de documents d'époque, comme la chronophotographie, est aussi retracé le processus de réinvention de gestes sportifs grecs, comme le lancer du disque. Enfin le catalogue montre comment cette réinvention, qui est aussi une manipulation des sources, occasionne des dérives nationales ou internationales, des exclusions ou des stéréotypes dont les études classiques ont été d'une certaine manière les victimes. L'ensemble des textes qui composent le catalogue fournissent ainsi les clés pour comprendre les enjeux de l'olympisme moderne. Editeurs scientifiques : Christina Mitsopoulou est archéologue, formée à l'université de la Sorbonne et l'Université d'Athènes, en Histoire de l'Art et Archéologie grecque. Spécialiste de l'archéologie des cultes, de céramique, petits objets et d'iconographie, son activité de terrain a surtout porté sur la région des Cyclades et l'Attique (Eleusis). Par sa formation comme guide culturelle en Grèce elle tire aussi une expérience de la topographie et de la communication du savoir académique vers un plus grand public. Depuis 2013 elle a étendu ses recherches vers le domaine de l'histoire de l'archéologie et des questions d'authenticité en art antique. Enseignante à l'Université de Thessalie en Grèce, elle mène depuis 2017 un projet de recherches au sujet du fonds Gilliéron à l'Ecole française d'Athènes, d'où est issue la présente exposition. Alexandre Farnoux est professeur d'archéologie et d'histoire de l'art grec à Sorbonne Université depuis 2001. Ancien directeur de l'Ecole française d'Athènes (2011-2019), il a fouillé en Macédoine, dans les Cyclades et en Crète. Il mène des recherches sur la civilisation grecque, en particulier sur le sport, et en histoire de l'archéologie, par exemple sur A. Evans et la découverte de la Crète ou sur la réception d'Homère. Il a été co-commissaire en 2019 de l'exposition Homère au Louvre-Lens et de l'exposition Christian Zervos, le tournant archaïque, au musée Benaki à Athènes. Violaine Jeammet est conservatrice générale au département des Antiquités grecques, romaines et étrusques du musée du Louvre. Spécialiste des figurines en terre-cuite grecques et romaines et membre associée de l'UMR 8164-HALMA, , elle enseigne à l'Ecole du Louvre. Commissaire ou co-commissaire de nombreuses expositions, dont l'exposition Tanagra-Mythe et archéologie au Louvre en 2003, elle conduit des études plus particulièrement sur l'artisanat et la polychromie antique.

04/2024