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Littérature française

NOUVELLES Tome 4

L'Ame de la maison ou La Maison de mon oncle Cette nouvelle a paru intégralement pour la première fois en trois livraisons, du 12 au 15 novembre 1839, dans La Presse (elle avait paru de manière incomplète dans le Livre d'or en août 1839, sous le titre L'Ame de la maison, ou la vie et la mort d'un grillon). En 1840, cette nouvelle paraît dans le tome premier du Fruit défendu (Paris, Desessart), puis elle est reprise en 1852 dans le recueil La Peau de tigre (tome 3). Enfin, en 1873, elle figure en fin du volume des Contes humoristiques, avec Les Jeunes-France notamment. ______________ La Cafetière La Cafetière est le premier conte écrit par Théophile Gautier. Il a été publié pour la première fois dans Le cabinet de lecture du 4 mai 1831. Il a ensuite été réédité à plusieurs reprises : dans Le Keepsake français (collectif, 1834), dans Le Fruit défendu (collectif, 1840), dans La Revue pittoresque du 20 juillet 1849, dans les deux éditions successives du recueil La Peau de tigre en 1852 et 1866, et dans les "Contes humoristiques" oubliés à la suite des Jeunes-France chez Charpentier en 1873. C'est dans la première édition de La Peau de tigre que le conte a pour titre Angela. Dans les premières éditions de cette nouvelles, Gautier a fait de nombreuses corrections ; Spoelberch de Lovenjoul a retrouvé et publié le manuscrit d'un incipit très différent de celui finalement conservé par Gautier pour l'impression. Ce récit s'inspire notamment d'Hoffmann ("Le Vase d'or" , "Bonheur au jeu"), des contes fantastiques "L'Aventure de mon oncle" et "Le Hardi Dragon" de Washington Irving, de "La chambre tapissée" de Walter Scott, et des Mystères d'Udolpho d'Ann Radcliffe.

01/2023

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Sociologie

Une sociologie pour l'action. ItinéraIre et héritages de Jean-Daniel Reynaud

Chercheur de réputation internationale, Jean-Daniel Reynaud (1926-2019) a bâti une sociologie pour l'action dont la grammaire donne sens à la façon dont les femmes et les hommes agissent pour mener des projets communs. Spécialiste du travail, des organisations et des relations professionnelles, il a jeté les bases d'une théorie de la production et de l'usage des règles sociales. Cet ouvrage présente les multiples apports de J. -D. Reynaud à la sociologie, à commencer par sa théorie de la régulation sociale qui s'est imposée comme un des instruments privilégiés pour rendre compte de la marche des organisations et, plus généralement, des mutations sociales en cours depuis de nombreuses décennies. On y trouvera également un bouquet de témoignages d'intellectuel·le·s et d'ami·e·s qui ont travaillé et/ou qui ont bien connu celui qui fût longtemps professeur du Conservatoire national des arts et métiers de Paris. Ces témoignages de première main, comme la présentation inédite de son parcours biographique, jettent un éclairage nouveau sur les conditions de renaissance de la sociologie française après la seconde Guerre mondiale. En liant la trajectoire d'un homme, ses implications publiques multiples et ses apports à la sociologie du travail et à la sociologie générale, cet hommage à la fois amical et scientifique retiendra l'attention de celles et ceux qui s'intéressent aux organisations, aux reconfigurations de l'action publique et aux conditions de fabrication d'une pensée originale sur la vie en société. Lise Conté est le pseudonyme d'un groupe de chercheuses et enseignant·e·s-chercheur·e·s de l'Unité mixte de recherche Lise CNAM-CNRS n° 3320 composé d'Isabelle Berrebi-Hoffmann, Catherine Bourgeois, Anne Gillet, Michel Lallement et Chantal Nicole-Drancourt.

09/2021

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Critique

L'Homme et la Société N° 213, 2020/2 : Théâtralité de la machine

Les articles proposés dans ce dossier travaillent l'analogie entre l'homme et la machine à travers notamment la littérature contemporaine et le cinéma. E.T.A. Hoffmann, Abdelkébir Khatibi, Henri Michaux, ainsi qu'un ensemble d'oeuvres littéraires et cinématographiques de science-fiction sont mobilisés dans cette perspective. La machine y apparaît non dans ses usages pratiques, en tant qu'objet technique de production, mais comme miroir des désirs, des rêves, des fantasmes et des cauchemars humains. Ce faisant, la machine participe d'un dispositif social dont l'étude permet de dégager des ressorts de violence et de domination que l'on sait à l'oeuvre dans les rapports humains en général, dans ceux du genre en particulier. La femme-machine, objet de tous les fantasmes, représente ainsi l'acmé de ce dispositif. La machine dans sa théâtralité donne à voir autre chose que des rapports de production, un imaginaire de l'efficience, de la performance et de la productivité, de la mesure, du contrôle et du pouvoir, qui, au-delà de l'art, a participé à l'élaboration de l'idée de modernité et contribué à naturaliser le capitalisme comme industrialisme machinique. La machine qui semble pourtant concrétiser le vieux rêve conservateur de l'homme de survivre à son obsolescence programmée, sera-t-elle en fait l'outil résolu de sa perte ? La volonté du capitalisme de se perpétuer coûte que coûte se concrétisera-t-elle au prix de notre humanité défaillante ? La créature va-t-elle échapper à son créateur ? Ce dernier va-t-il en succomber ? L'amour est-il encore possible dans cette distanciation par la machine ? Tant de questions au coeur de ce numéro de L'Homme et la Société.

10/2021

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Genres et mouvements

Rencontre d'un excentrique et d'une parodie sur une table de dissection

A l'enseigne de la célèbre formule de Maldoror, parodiée à juste titre pour l'occasion, Daniel Sangsue revient sur deux de ses spécialités : le récit excentrique et la parodie, qu'il croise au fil de dix essais portant principalement sur la littérature du XIXe siècle. L'excentrique, c'est Nerval, étudié au prisme de son récit fantaisiste phare Les Faux Saulniers, de ses canards et autres mystifications, de ses récits de voyage humoristiques et au soleil noir de ses livres rêvés et infaisables. L'excentricité, c'est aussi, dérivé de Tristram Shandy, le filon de l'essayisme sternien, suivi dans une série de récits qui procèdent par "digressions opinionatives" et vont de Vie et opinions du Chat Murr d'Hoffmann aux Opinions de Jérôme Coignard d'Anatole France. Quant à la parodie, l'auteur la présente à travers le théâtre, la presse satirique et les cercles fumistes du XIXe siècle, avant de s'intéresser à quelques nouvelles formes qu'elle investit au XXe et XXIe siècle : bande dessinée, cinéma, télévision, Internet... Le pastiche est ensuite abordé dans ses rapports avec la parodie et dans ces manifestations originales que sont les supercheries des auteurs supposés et les écrits spirites, de même que les vieux-coppées produits par les zutistes. Enfin quatre auteurs font l'objet d'un éclairage particulier : Dumas, qui parodie sa propre pièce, Henri III et sa cour, dans La Cour du roi Pétaud ; Maupassant, tenté par la parodie, qui en joue avec le cadre de ses récits et dans une chronique d'anti-voyage ; Rimbaud, qui la pratique à outrance avec un effet pharmakon, et Robert Caze, petit naturaliste qui passe quelques chefs-d'oeuvre de la littérature occidentale à la moulinette désidéalisante de ses parodies D'après les maîtres.

10/2021

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Biographies

De saigon a orsay

Nguyên Công Hoan est né à Dalat en 1943. Issu d'une famille de 10 frères et soeurs où il est septième. Son père, Nguyên Van Minh est ingénieur des Travaux Publics. Sa mère Dô Thi Bông. Après 3 années de préparation aux concours d'entrée aux Grandes Ecoles souhaités par son père, il n'a réussi à entrer dans aucune mais a obtenu son Doctorat troisième Cycle de Physique (spécialité Mécanique du Solide) en 1972 sous la direction du Professeur Robert Mazet, professeur de Mécanique à la Faculté des Sciences d'Orsay et Correspondant de l'Académie des Sciences de Paris. 1974-1976 : Participation aux calculs, CEA. Le professeur Mazet était sur le point de prendre sa retraite et il lui a réservé un bureau au Laboratoire de Mécanique du Solide Bât 405 à Orsay pour la préparation d'une thèse de Doctorat d'Etat. C'est à ce moment-là que plusieurs prétendants à sa succession, Roland Roche chef du Laboratoire de Mécanique et Thermique au Commissariat à l'Energie Atomique (CEA Saclay) et Alain Hoffmann, polytechnicien et pilier du laboratoire ont trouvé l'intérêt pour le garder au service de Calcul CASTEM, en le faisant embaucher comme Ingénieur d'Etude 2A à la CISI (filiale du CEA). 1976-1982 : Calculs des Structures, CISI. Des études de résistance des matériaux dans diverses industries : études mécanique et thermique, calculs aux séismes en statique ou dynamique utilisant des programmes français au CEA (CASTEM) ou étranger (ASKA, PIPESTRESS...). Cela exige de bien connaitre la technique de calcul par éléments finis qui consiste à modéliser le système en maillage d'éléments triangulaire, rectangulaire ou volumique et définir les conditions aux limites et des efforts extérieurs, ensuite visualiser le résultat en déplacement et contrainte de telle sorte que le système soit en sécurité.

07/2022

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Sociologie

Le sens de l'action et la compréhension d'autrui

La compréhension d'autrui est à la fois courante et nécessaire, puisque tous les actes sociaux la présupposent et que la société ne pourrait exister sans elle. Souvent évidente, car on comprend sans peine que l'autre pose une question, manifeste de la colère, cherche à faire plaisir, exécute un certain travail, etc., elle devient vite douteuse lorsqu'on commence à se demander ce que l'autre pense vraiment, ce qu'il veut vraiment dire ou ce qu'il cherche vraiment à accomplir. Poussé à l'extrême, ce doute peut devenir ravageur en laissant penser que le sentiment de compréhension ne serait qu'une illusion interprétative ou un effet fonctionnel de l'habitude. Pour y faire face, on doit s'interroger sur ce qui rend possible la compréhension d'autrui : repose-t-elle uniquement sur une analyse des signes visibles du comportement ? Est-elle identique à celle que nous avons des phénomènes physiques ou du mouvement des animaux ? Ces études de sociologie compréhensive examinent différentes théories de la compréhension, de Weber à Goffman et Garfinkel, en passant par Descartes, Husserl, Habermas et Elisabeth Anscombe, pour aboutir à l'idée que les êtres humains se comprennent à partir de ressources sémantiques essentiellement communes. Nous pouvons comprendre autrui parce que nous lui prêtons en principe notre propre compétence à comprendre le sens des actes, des sentiments, des relations sociales, des rôles ou des vertus de même que nous lui prêtons la capacité de saisir le sens d'une opération arithmétique. Cette capacité sémantique commune est toutefois sous-utilisée, car nous nous contentons souvent d'appréhender la troisième personne, voire la deuxième, sous les catégories les plus manifestes ou les plus fonctionnelles. C'est pourquoi la compréhension d'autrui ne garantit pas encore la prise en compte de sa personne quoiqu'elle en soit toujours la condition.

01/1993

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Littérature française

NOUVELLES Tome 1

L'Ame de la maison ou La Maison de mon oncle Cette nouvelle a paru intégralement pour la première fois en trois livraisons, du 12 au 15 novembre 1839, dans La Presse (elle avait paru de manière incomplète dans le Livre d'or en août 1839, sous le titre L'Ame de la maison, ou la vie et la mort d'un grillon). En 1840, cette nouvelle paraît dans le tome premier du Fruit défendu (Paris, Desessart), puis elle est reprise en 1852 dans le recueil La Peau de tigre (tome 3). Enfin, en 1873, elle figure en fin du volume des Contes humoristiques, avec Les Jeunes-France notamment. ______________ La Cafetière La Cafetière est le premier conte écrit par Théophile Gautier. Il a été publié pour la première fois dans Le cabinet de lecture du 4 mai 1831. Il a ensuite été réédité à plusieurs reprises : dans Le Keepsake français (collectif, 1834), dans Le Fruit défendu (collectif, 1840), dans La Revue pittoresque du 20 juillet 1849, dans les deux éditions successives du recueil La Peau de tigre en 1852 et 1866, et dans les "Contes humoristiques" oubliés à la suite des Jeunes-France chez Charpentier en 1873. C'est dans la première édition de La Peau de tigre que le conte a pour titre Angela. Dans les premières éditions de cette nouvelles, Gautier a fait de nombreuses corrections ; Spoelberch de Lovenjoul a retrouvé et publié le manuscrit d'un incipit très différent de celui finalement conservé par Gautier pour l'impression. Ce récit s'inspire notamment d'Hoffmann ("Le Vase d'or" , "Bonheur au jeu"), des contes fantastiques "L'Aventure de mon oncle" et "Le Hardi Dragon" de Washington Irving, de "La chambre tapissée" de Walter Scott, et des Mystères d'Udolpho d'Ann Radcliffe.

01/2023

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Littérature française

NOUVELLES Tome 2

L'Ame de la maison ou La Maison de mon oncle Cette nouvelle a paru intégralement pour la première fois en trois livraisons, du 12 au 15 novembre 1839, dans La Presse (elle avait paru de manière incomplète dans le Livre d'or en août 1839, sous le titre L'Ame de la maison, ou la vie et la mort d'un grillon). En 1840, cette nouvelle paraît dans le tome premier du Fruit défendu (Paris, Desessart), puis elle est reprise en 1852 dans le recueil La Peau de tigre (tome 3). Enfin, en 1873, elle figure en fin du volume des Contes humoristiques, avec Les Jeunes-France notamment. ______________ La Cafetière La Cafetière est le premier conte écrit par Théophile Gautier. Il a été publié pour la première fois dans Le cabinet de lecture du 4 mai 1831. Il a ensuite été réédité à plusieurs reprises : dans Le Keepsake français (collectif, 1834), dans Le Fruit défendu (collectif, 1840), dans La Revue pittoresque du 20 juillet 1849, dans les deux éditions successives du recueil La Peau de tigre en 1852 et 1866, et dans les "Contes humoristiques" oubliés à la suite des Jeunes-France chez Charpentier en 1873. C'est dans la première édition de La Peau de tigre que le conte a pour titre Angela. Dans les premières éditions de cette nouvelles, Gautier a fait de nombreuses corrections ; Spoelberch de Lovenjoul a retrouvé et publié le manuscrit d'un incipit très différent de celui finalement conservé par Gautier pour l'impression. Ce récit s'inspire notamment d'Hoffmann ("Le Vase d'or" , "Bonheur au jeu"), des contes fantastiques "L'Aventure de mon oncle" et "Le Hardi Dragon" de Washington Irving, de "La chambre tapissée" de Walter Scott, et des Mystères d'Udolpho d'Ann Radcliffe.

01/2023

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Histoire des religions

Jesus. Ou le messianisme a la lumiere de la torah

Ce livre vise à repenser à la fois la dimension messianique de Jésus, telle que décrite dans les évangiles, à la lumière de la Tradition juive, mais aussi à restituer les discours et les attitudes de Jésus dans les débats de leur temps. Il est composé de trois parties : 1. De la position juive sur Jésus : Il s'agit d'expliquer les raisons qui font que les juifs n'ont pas reconnu Jésus. Incluant un long chapitre sur les disputations. 2. De la réhabilitation de Jésus : Il s'agit de montrer les éventuelles pistes d'ouverture et d'évolution vers une reconnaissance de l'approche chrétienne de la messianité, suivie d'une réflexion sur la réhabilitation de Jésus et de son enseignement comme partie intégrante de l'enseignement juif. Sans pour autant remettre en question le fait que Jésus n'ait pas été reconnu par les Juifs comme Messie. 3. Jésus et la loi : il s'agit de proposer une étude et une réflexion à partir des évangiles, sur le rapport constant que Jésus entretient avec la loi, et qu'à aucun moment il n'a renoncé à la pratique juive pas plus qu'il n'a professé en ce sens "Le Jésus d'Hervé élie Bokobza, loin d'opposer judaïsme et christianisme, montre en quoi le fils de Marie peut constituer un pont de dialogue entre les deux fois qui telles les deux femmes de la sculpture de Joshua Koffman s'écoutent et se parlent en fraternité." Rabbin Philippe Haddad "Ce livre permet indubitablement à des chrétiens de mieux comprendre Jésus et son enseignement. Si ce livre, le fruit d'une longue recherche, contribue à ce que des juifs comprennent mieux qui était Jésus et ce qu'il a voulu vivre et faire, il aura rempli sa tâche." Marc Rastoin sj"

01/2023

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Beaux arts

Patrimoine industriel du Calvados. Pays d’Auge

Compris entre la vallée de la Dives à l’ouest et le département de l’Eure à l’est, bordé au nord par le rivage de la Manche, au sud par le département de l’Orne, l’arrondissement de Lisieux (204 communes) est sillonné par de nombreux cours d’eaux, précocement mis à profit pour animer les roues de moulins à tan (autour de Saint-Pierre-sur-Dives), à foulon (le long de l'Orbiquet), à papier (autour de Bonneville-la-Louvet), plus souvent à grains. L’emploi de moteurs hydrauliques performants (roues Poncelet ou Sagebien, turbines) a permis de mettre en mouvement les multiples machines des filatures de laine, de coton et de lin, qui s’implantent densément le long de l’Orbiquet et de la Touques à partir de la seconde décennie du XIXe siècle. Après 1850, la généralisation de l’énergie vapeur a permis la création de nombreuses usines en milieu urbain, notamment à Lisieux, Livarot, Saint-Pierre-sur-Dives et Pont-l’Evêque. Si les ressources hydrauliques se montrent abondantes, le sous-sol n’offre guère de variété. Seule l'argile est également répartie, en couches profondes. De longue date, son exploitation a donné lieu à la production de céramique utilitaire (poteries), architecturale (tuiles et briques) et décorative (épis de faîtage). L’élevage laitier et la culture du pommier ont permis l’implantation d’une importante industrie agro-alimentaire : laiteries et fromageries à partir des années 1880, autour de quelques grands noms (Lepetit, Lanquetot, Bisson…), cidreries et distilleries vers 1885. La présence de ports et l’ouverture sur la mer sont à l’origine, à cette même époque, de l’installation de chantiers navals (Honfleur, Deauville…), de scieries (Honfleur), d’industries chimiques (Ablon, Honfleur, La Rivière-Saint-Sauveur) et métallurgiques (Dives-sur-Mer). Environ 200 établissements, en activité, reconvertis ou désaffectés, plusieurs logements patronaux et cités ouvrières témoignent aujourd’hui de l’histoire industrielle de ce territoire. Une cinquantaine d’entre eux sont présentés dans cette Image du Patrimoine, parmi lesquels des édifices emblématiques comme la briqueterie de Glos et son exceptionnel four Hoffman ou l’usine Leroy de Livarot et sa machine à vapeur, dont le remarquable état de conservation avait justifié dès 1989 sa protection au titre des Monuments historiques.

02/2013

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Littérature française (poches)

Djinn. Un trou rouge entre les pavés disjoints

Robbe-Grillet nous revient, au meilleur de sa forme, avec une manière de conte fantastique, décoré d’un titre hugolien : Djinn. Que ce djinn-là soit une transcription phonétique du prénom féminin américain Jean, porté par une des figures majeures du récit, c’est une première malice. Elle sera suivie de beaucoup d’autres. Tout est jeu dans ce texte qui ne cesse de se dédoubler, en faisant oublier ce qu’il est pour donner l’illusion parfaite d’autre chose. Ce livre réussit à être, en même temps, une merveilleuse « histoire à dormir debout », aussi étrange qu’un conte d’Hoffmann, aussi souriante qu’une rêverie de Lewis Caroll, aussi rebondissante qu’une aventure de James Bond, et il nous apporte une excellente synthèse de l’univers romanesque de Robbe-Grillet. Tout y est. Ses décors préférés, ses objets fétiches, ses intrigues favorites d’espionnage et ses reprises maniaques des mêmes scènes sous un éclairage différent. Simon Lecoeur, à la recherche d’un emploi, tombe dans les rets d’une mystérieuse Américaine, Jean, qui le subjugue au point qu’il en devient aussitôt amoureux. Sans rien lui expliquer, elle le charge d’une mission qu’un obstacle, apparemment imprévu, la chute d’un enfant sur le pavé disjoint d’une ruelle obscure, l’empêche d’accomplir. Cet accident, parfaitement programmé au contraire, remets Simon entre les mains de deux enfants, Marie et Jean, qui le contraignent à jouer l’aveugle pour découvrir quelle organisation souterraine il sert : c’est une société de lutte contre le machinisme où l’on n’use, par ironie, que de machines et dont tous les agents, découvre-t-on à la fin du récit, après plusieurs variantes, ne sont que des robots. Je pense que Robbe-Grillet n’est jamais allé aussi loin dans ses angoisses. C’est pourquoi Djinn, avec ce titre hanté et ce fil conducteur imposé, me paraît être un de ses ouvrages les plus prenants. Jacqueline Piatier, Le Monde.

04/2013

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Littérature étrangère

Le voyage en Orient

En 1933, à l'époque de la parution du Voyage en Orient, Hermann Hesse écrivait à Thomas Mann en ces termes : " Je ne peux pas me défaire de la qualité d'Allemand qui est la mienne et je crois que mon individualisme de même que ma résistance et ma haine à l'égard de certaines attitudes et d'une certaine phraséologie allemandes constituent des fonctions dont l'exercice est non seulement profitable pour soi-même, mais rend également service à mon peuple. " Le Voyage en Orient est l'étincelante formule de cet exercice. Ce voyage symbolique, entrepris par les pèlerins d'un ordre très ancien, a pour destination un Orient qui est partout et nulle part, qui est la synthèse de tous les temps. Mozart côtoie Paul Klee et Hoffmann, Louis le Cruel. L'espace que traverse H. H. , le narrateur, en compagnie de personnages d'écrits antérieurs (Goldmund, Klingsor, le Pablo du Loup des steppes), est avant tout un paysage de l'esprit. Hesse y déploie en toute liberté les multiples facettes d'une culture allemande qui n'a de sens que si elle est cosmopolite. Conscient de son isolement, Hesse n'en gardait pas moins une foi intacte : " Si peu nombreux que vous soyez, c'est en vous, en vous seuls, que la vertu de l'Allemagne se réfugie et c'est de vous que dépend son avenir. " Récit fantastique et livre-clé, Le Voyage en Orient est la meilleure introduction qui soit à l'oeuvre de Hermann Hesse. Hermann Hesse, écrivain allemand naturalisé suisse (1877-1962) reçoit le Prix Nobel en 1946. Peter Camenzind (1904) et L'Ornière (1906) lui apportent la notoriété. Narcisse et Goldmund (1930) et Le Jeu des perles de verre (1943) en font un auteur universel. Il est aussi l'auteur de nouvelles, dont dix recueils ont paru chez Calmann-Lévy. Préface d'André Gide. Traduit de l'allemand par Jean Lambert.

06/1994

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Préhistoire

Un bouquet d'ancêtres. Premiers humains : Qui était qui, qui faisait quoi, où et quand ?

Les incroyables découvertes paléontologiques et préhistoriques de ces derniers temps permettent de mieux comprendre l'origine africaine de l'Homme, survenue il y a 3 ? millions d'années, due à une simple nécessité d'adaptation à un changement climatique. Elles racontent les quelques millions d'années qui la précèdent comme ceux qui la suivent. L'ambition de ce livre est d'éclairer cette extraordinaire période qui voit la matière vivante se faire matière pensante. On y apprend que la lignée des Préchimpanzés et celle des Préhumains se sont séparées il y a une dizaine de millions d'années, la seconde s'établissant dans un milieu moins boisé que la première. On y voit ces Préhumains se mettre debout, marcher mais grimper encore. Six genres et une douzaine d'espèces illustrent ainsi cette extraordinaire radiation qui s'épanouit de 7 à 2 ? millions d'années dans l'arc intertropical, du Tchad à l'Afrique du Sud en passant par l'Ethiopie, le Kenya, la Tanzanie et le Malawi. Puis ces premiers humains, longtemps inféodés à la savane d'Afrique, en sortent et c'est en Israël, en Géorgie, en Turquie, au Pakistan, en Inde, au Laos, en Indonésie, en Chine, mais aussi, de l'autre côté, en Italie, en France, en Espagne, qu'on va les retrouver et les suivre, à partir de 2 ? millions d'années au moins en Asie, à partir d'un généreux million d'années en Europe... Et on y voit ensuite l'Homme moderne naître à son tour en Afrique, s'y déployer et en sortir il y a 200 000 ans. Cette belle histoire est bien entendu accompagnée de multiples événements qui tous posent de nouvelles questions qui la compliquent et l'enrichissent. Les conteurs, tous acteurs, sont Zeresenay Alemseged, Lee R. Berger, José Braga, Michel Brunet, Ronald J. Clarke, Yves Coppens, Anne Dambricourt Malassé, Fabrice Demeter, Robin Dennell, Yohannes Haile-Selassie, Sonia Harmand, Israel Hershkovitz, Dirk L. Hoffmann, Jean-Jacques Hublin, Marie-Hélène Moncel, François Sémah, Brigitte Senut et Amélie Vialet.

08/2021

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Sciences politiques

Deux siècles de rhétorique réactionnaire

Avec sa coutumière subtilité, Albert O. Hirschman dresse les contours de l'univers complexe et souvent trompeur du discours par lequel depuis deux siècles on a combattu les réformes politiques et sociales. Il tire ses exemples des penseurs et hommes politiques qui se sont opposés aux idées libérales de la Révolution française et à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, puis à la démocratisation et au suffrage universel, enfin — au XXe siècle — à la création de l'Etat-providence. A chaque étape, trois grands arguments sont immanquablement invoqués. En premier lieu, la thèse de l'effet pervers : toute tentative de modifier l'ordre existant produit des effets strictement inverses au but recherché. Ensuite l'inanité : les programmes de changement politique et social sont incapables de modifier le statu quo en quoi que ce soit. La mise en péril enfin : les réformes sont à proscrire parce qu'elles compromettraient des acquis précieux et obtenus à grand-peine. Les trois thématiques se retrouvent dans l'oeuvre d'auteurs aussi divers que Burke, Maistre, Tocqueville, Spencer, Pareto, Le Bon, Stigler, Lampedusa, etc. Surprise ! vers la fin du livre, il est démontré comment les " hommes de progrès " usent souvent d'arguments en relation étroite, quoique indirecte, avec ceux de leurs adversaires. A l'intention de ceux qui aspirent à l'authentique dialogue qui caractérise une société vraiment démocratique, Albert O. Hirschman dénonce ces deux types de formes de pensée comme autant de mécanismes rendant tout débat impossible. Ce faisant, il offre une contribution inédite aux idées démocratiques. Comme le souligne Stanley Hoffmann, voici un livre " d'une intelligence admirable, original et provocateur, où se retrouvent l'agilité intellectuelle et l'engagement au service des idées de progrès que l'on connaît à Hirschman. [...] Le lecteur éprouve le sentiment de se trouver en présence d'un esprit brillant et d'un auteur au mieux de sa forme ".

04/1991

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Sociologie

Figures de l'Outsider en Amérique hispanique

Figures de l'outsider en Amérique hispanique s'intéresse à des individus qui, malgré leur diversité, partagent une situation commune : la discrimination. Comment les désigner autrement que par le tenue négatif de "marginaux" ? Le terne d'"outsider" est proposé, car il implique la déterritorialisation d'un objet - la marginalité initialement subie - qui se libère ainsi de ses usages négatifs liés à l'exclusion pour se doter d'une autre logique, davantage positive et offensive : la "lutte active". Il s'agit de l'attitude de celles et de ceux qui décident et se sentent la force, seuls ou collectivement. de inciter des actions pour résister à la relégation, remettre en question les nonnes qui en sont à l'origine et, in fine, essayer d'apporter des solutions. Les outsiders tenants de cette "lutte active" sont principalement les personnes perçues connue porteuses de l'un ou de plusieurs des stigmates signalés par le sociologue Erving Goffman. Il s'agit des outsiders étrangers et/ou ethniques, de même que les individus discriminés en raison de leur orientation sexuelle ou de leur genre, mais aussi les opposants à un régime politique autoritaire dom le "stigmate" est, par exemple, l'adhésion à une idéologie considérée par le pouvoir en place comme néfaste, perverse, dangereuse. L'objectif de cet essai, qui s'appuie sur des figures d'outsiders hispano-américains (Chili, Costa Rica et Mexique), est de comprendre, d'une part. les mécanismes sociétaux qui les produisent et. d'autre part, d'analyser les différentes actions mises en place par ces outsiders afin de s'y opposer ainsi que leurs résultats. Il s'agit donc d'une étude s'inscrivant pleinement dans l'entreprise déconstructiviste opérée par le post-modenrisme et le post-colonialisme qui interrogent respectivement les grandes idéologies totalisantes comme la religion, la nature, la science, la famille, le patriarcat, etc., ainsi que le sujet et l'histoire coloniale.

04/2019

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Littérature française (poches)

6 moments musicaux

Dossier et notes par Sylvain Ledda. Lecture d’image par Bertrand Leclair.

01/2016

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Philosophie

Concepts et catégories dans la pensée antique

Depuis Aristote, on entend par catégories des concepts très généraux, dont la généralité ne dérive pas de l'expérience, mais en quelque sorte la précède, puisque c'est eux et eux seuls qui nous permettent de l'organiser et de la penser. Ces concepts — substance, quantité, relation, qualité, lieu, temps, action, passion, situation, avoir — sont-ils des structures universelles de toute pensée ou bien sont-ils liés aux particularités sémantiques ou syntaxiques d'un système linguistique particulier, en l'occurrence de la langue grecque, à l'intérieur de laquelle ils ont été pour la première fois énoncés et rassemblés ? Les études ici réunies, issues d'un séminaire qui s'est poursuivi durant plusieurs années au Centre de recherche sur la Pensée antique de l'Université de Paris-Sorbonne, associé au C.N.R.S. (Centre Léon-Robin), s'efforcent d'apporter des éléments de réponse à cette grande question, qui demeure au centre des discussions contemporaines sur les rapports de la philosophie et du langage. Leur apport spécifique consiste dans une exégèse rigoureuse des analyses du traité aristotélicien des Catégories, éclairé par les développements ultérieurs de la doctrine, tels que nous les connaissons notamment à travers le Commentaire du Néoplatonicien Simplicius. Certaines de ces études examinent l'influence ou les transformations des catégories aristotéliciennes chez les Stoïciens, les grammairiens grecs de la fin de l'Antiquité, les Néoplatoniciens tardifs, les Pères de l'Eglise et dans la tradition latine antique et médiévale. D'autres notions générales, qui ne sont pas des catégories proprement dites, comme celles de "chose", de "cas", de "disposition", sont également envisagées. Ces études, rassemblées et présentées par P. Aubenque, précédées d'une bibliographie annotée et accompagnées de deux index, sont dues à douze auteurs : R Brague, J.-F. Courtine, J : L. Delamarre, B. Dumoulin, P. Hadot, P. Hoffmann, M. Narcy, D. O'Brien, J. Pépin, L. Routila, N. Vamvoukakis, F. Zaslawsky. Elles contribuent à thématiser quelques-unes des présuppositions de la compréhension grecque de l'être : traits fondamentaux, et pourtant restés souvent implicites, qui marqueront pour longtemps — au moins jusqu'à Kant et à sa " table des catégories", mais sans doute aussi au delà — toute la métaphysique occidentale et qui ne resteront pas sans influence sur l'histoire des sciences.

10/1980

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Transport (Bac pro)

Mon métier, mes compétences - Famille des métiers de la Gestion administrative, du Transport et de la Logistique 2de Bac Pro GATL (2023) - Pochette élève

Une approche en " situations profesionnelles " qui associe les compétences communes des métiers de la Gestion administrative, du Transport et de la Logistique. - Des fiches métiers et des témoignages pour se projeter dans la réalité professionnelle. - Des séquences pédagogiques s'appuyant sur des contextes professionnels concrets et variés pour comprendre l'interdépendance professionnelleentre les filières et découvrir l'ensemble des spécialités. - Une démarche pluridisciplinaire et transversale : chaque situation permet à l'élève d'acquérir un ensemble de connaissances et de compétences. - De nombreux supports numériques pour prolonger seul ou en groupe les activités étudiées dans les chapitres : vidéos, synthèses audio, vocabulaire en anglais (Erasmus +), tests de connaissances, etc. - Des pistes d'exploitation en co-intervention mathématiques et français. - A la fin de chaque chapitre, une page "Bilan" pour évaluer les compétences de chaque élève et comparer son profil au profil du métier auquel il se destine.

03/2023

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Musique, danse

Livrets d'opéra. Coffret 2 volumes, Edition bilingue français-italien

Ecouter un opéra ou assister à une représentation sans connaître ni comprendre le sens de l'action dramatique, c'est rester à la surface de l'oeuvre sans y rien comprendre. Les lyricomanes ne s'y trompent pas qui " révisent " leurs livrets avant d'aller au spectacle. Quoi de plus pratique que de se plonger dans l'un de ces deux gros volumes qui regroupent les livrets bilingues de 65 opéras, parmi les plus joués au monde. Le choix des traductions ne relève pas du hasard : l'auteur a voulu proposer les versions françaises qui étaient chantées sur nos scènes nationales lorsque l'usage de la langue originale n'était pas encore généralisée. Ces textes, parfois éloignés de l'original pour coller à la ligne mélodique, ont un charme et des qualités poétiques que l'on ne trouve pas dans les traductions récentes des plaquettes de CD ou autres publications spécialisées. Chaque livret est précédé d'une biographie du compositeur, d'un résumé de l'action et d'une synthèse des premières représentations dans les principaux opéras du monde. Sans oublier de précieux index : compositeurs, librettistes, titres, personnages, ce dernier particulièrement rare. Tome 1 - De Beethoven à Purcell : BEETHOVEN (Ludwig Van) : Fidelio - BELLINI (Vincenzo) : Norma - BERG (Alban) : Wozzeck ; Lulu - BERLIOZ (Hector) : La Damnation de Faust ; Les Troyens - BIZET (Georges) : Les Pêcheurs de perles ; Carmen - DEBUSSY (Claude) : Pelléas et Mélisande - DELIBES (Léo) : Lakmé - DONIZETTI (Gaetano) : Lucie de Lammermoor ; Don Pasquale - GLUCK (Christoph Willibald) : Orphée et Eurydice - GOUNOD (Charles) : Faust ; Mireille ; Roméo et Juliette - LEONCAVALLO (Ruggero) : Paillasse - MASCAGNI (Pietro) : Cavalleria Rusticana - MASSENET (Jules) : Manon ; Werther - MONTEVERDI (Claudio) : Orfeo - MOUSSORGSKI (Modest) : Boris Godounov - MOZART (Wolfgang Amadeus) : L'Enlèvement au sérail ; Les Noces de Figaro ; Don Giovanni ; Così fan tutte ; La Flûte enchantée - OFFENBACH (Jacques) : Orphée aux enfers ; La Belle Hélène ; La Vie parisienne ; Les Contes d'Hoffmann - PUCCINI (Giacomo) : Manon Lescaut ; La Bohème ; Tosca ; Madame Butterfly ; Turandot - PURCELL (Henry) : Didon et Enée. Tome 2 - De Rossini à Weber : ROSSINI (Gioacchino) : Le Barbier de Séville - STRAUSS (Richard) : Salomé ; Elektra ; Le Chevalier à la rose ; Ariane à Naxos ; La Femme sans ombre - TCHAÏKOVSKI (Piotr Ilitch) : Eugène Onéguine ; La Dame de pique - VERDI (Giuseppe) : Nabucco ; Macbeth ; Rigoletto ; Le Trouvère ; La Traviata ; Un bal masqué ; Don Carlos ; Aïda ; Otello ; Falstaff - WAGNER (Richard) : Le Vaisseau Fantôme ; Tannhaüser ; Lohengrin ; Tristan et Isolde ; Les Maîtres chanteurs de Nuremberg ; L'Or du Rhin ; La Walkyrie ; Siegfried ; Le Crépuscule des dieux ; Parsifal - WEBER (Carl Maria von) : Le Freischütz.

10/2013

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Animaux, nature

Alpha chat

Les Alphachats sont une race à part : ce sont tout d'abord des chats (de race ou de gouttière) peints "au poil près" par l'illustratrice naturaliste Gabriella Gallerani, et bien rangés dans un ordre "alpha-bêtique". A chacun sa lettre, qui pour y grimper, se cacher, jouer, s'étirer, bailler ou simplement prendre la pose : A comme Angora, B comme Bengal, C comme Chartreux, ou encore G comme Greffier, M comme Maine Coon, P comme Persan, S comme Siamois... jusqu'à Zzz pour les 18 à 20 heures par jour qu'un chat passe à dormir. Les Alphachats sont aussi les chats qui ont fait l'histoire, la littérature, le cinéma, la BD, la musique et, naturellement, le bonheur des auteurs qui ont vécu en leur compagnie. Qu'ils soient tigrés ou écaille-de-tortue, roux ou noirs, avec ou sans pedigree, ces chats ont quelque chose en commun : chacun a un nom. En voici donc plus de 600 assortis d'autant d'anecdotes glanées par Paola Gallerani : sans Apollinaris, Bébert, Boise, Catarina, Giuseppe, Jellylorum, Murr et Tyke, est-ce que Twain, Céline, Hemingway, Poe, Morante, Eliot, Hoffmann et Kerouac auraient écrit les mêmes oeuvres ? Si nous sommes certains que c'est pour Pulcinella que Domenico Scarlatti a composé la fugue Le Chat pour clavecin, sans Elvis (le chat, what else) John Lennon aurait-il composé les mêmes chansons ? Et s'il n'y avait pas eu Spithead, Newton aurait-il inventé la chatière ? Sans parler du Fripouille de Klee, des Sam de Warhol et de la Polly de Kubrick... Les chats muses, dans le sens le plus traditionnel, mais aussi les chats comme Micetto qui se cachait sous la soutane du pape Léon XII, ou Brilliant, l'angora favori de Louis XV, Lucifer et Perruque, les éminences à fourrure de Richelieu, ou encore Jock, qui assistait avec Churchill aux conseils de guerre, et Socks "First Cat" à la Maison Blanche sous Clinton, tous ont contribué à inspirer bien des décisions. Et si Mitsou et Marcus sont les chats d'acteurs célèbres (Marilyn Monroe et James Dean), Orangey et Pyewacket montent eux-mêmes sur les podiums pour recevoir le PATSY Award (pour Diamants sur canapé et L'Adorable Voisine). Enfin qu'en serait-il d'Alice sans le chat du Cheshire, ou de Titi sans Gros Minet ? C'est pourquoi même les chats "de fiction" ont leur place ici. Et comme les derniers seront les premiers : CC, le premier chat cloné, Nadjem le plus ancien chat égyptien dont on connaisse le nom et All Ball, le premier chat adopté par une gorille. Voici donc un portrait inédit pour le style et la beauté des illustrations de ces fascinants "tigres de maison", en forme de recueil des faits et dits mémorables de tous les chats qui ont su se rendre dignes de leur nom.

09/2013

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Contes de toujours

Pinocchio

Il était une fois un vieux menuisier du nom de Geppetto, qui un beau jour taille un petit pantin de bois qu'il appelle Pinocchio. Soudain, le pantin prend vie. Geppetto y est si attaché qu'il le considère comme son propre enfant, mais le pantin se montre turbulent et bien désobéissant. Arrivera-t-il à devenir un enfant sage comme lui demande inlassablement la fée bleue ?

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Livres 3 ans et +

Pinocchio

Ce chef-d'oeuvre de l'écrivain italien, Carlo Collodi – traduit par Nathalie Castagné et revu par Jean-Michel Gardair – propose un voyage au coeur d'un imaginaire illustré entre légèreté et noirceur par Jérémie Almanza.

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Grands textes illustrés

Pinocchio

Né d'un morceau de bois doué de parole, Pinocchio a la langue bien pendue. Véritable garnement, il n'en fait qu'à sa tête, pour le plus grand malheur de son père Gepetto, qui souhaiterait simplement que la marionnette aille à l'école et se comporte comme un bon petit garçon. Partagé entre les bonnes résolutions et l'irrépressible envie de s'amuser, naïf, arrogant, souvent menteur mais toujours aimant, Pinocchio connaîtra bien des mésaventures avant de s'amender et de recevoir, des mains de la Fée Bleue, la plus belle des récompenses.

10/2023