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Revues de droit

Revue des contrats N° 2, juin 2022

CHRONIQUES DROIT COMMUN DES CONTRATS Théorie générale ? Les mauvais coups portés par la chambre commerciale de la Cour de cassation à la lutte contre les clauses abusives - par Mathias Latina (P. 10) ? Le cantonnement du domaine de l'article 1171 : un joli coup pour la démocratie ? - par Philippe Stoffel-Munck (P. 16) Responsabilité ? Dans quelle mesure la clause excluant la condamnation in solidum de l'architecte est-elle encore valide ? - par Marie Dugué (P. 29) ? Point de départ du délai de prescription et action en responsabilité : vers une résorption du chaos ? - par Sophie Pellet (P. 33) Régime des obligations contractuelles ? La renonciation à la condition suspensive qui a défailli : encore... et toujours ? - par Antoine Hontebeyrie (P. 37) CONTRATS SPECIAUX Contrats et nouvelles technologies ? Le retour en grâce de l'e-mail ! - par Anne Danis-Fatôme (P. 47) Contrats translatifs ? Prescription de l'action en garantie des vices cachés : en quête de cohérence ! - par Louis Thibierge (P. 55) Contrats aléatoires ? Contrat d'assurance : les vicissitudes de la prescription biennale - par Fabrice Leduc (P. 62) Contrats et droit des sociétés ? Préjudice personnel de l'associé : des questions, toujours des questions... - par Marie Caffin-Moi (P. 68) CONTRAT ET AUTRES DROITS Droit de la consommation ? Regard sur la transposition de la directive Omnibus - par Jean-Denis Pellier (P. 95) Droit de la concurrence ? L'impact des engagements pris devant l'Autorité de la concurrence dans les contentieux parallèles impliquant les "tiers contractants" - par Jean-Christophe Roda (P. 111) SOURCES DU DROIT DES CONTRATS Théorie générale des sources ? L'interprétation de l'article 1171 du Code civil "à la lumière des travaux parlementaires" de la loi de ratification - par Stéphane Gerry-Vernières (P. 144) DOSSIER ? L'office du juge et le contrat (P. 159) Depuis la rentrée universitaire 2021, dans une démarche écoresponsable, les titres de la collection Revue des Contrats sont imprimés sur papier 100% recyclé.

07/2022

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Arbitrage

Les cahiers de l'arbitrage n 3-2022

Sommaire 2022-3 Editorial par Charles Kaplan et Charles Nairac I. Doctrine - Débats / Articles - Debates - Concurrent proceedings in investment arbitration and the principle of equality of arms, by Julie Esquenazi - Jalons pour une histoire contemporaine de l'arbitrage commercial international, par Mikaël Schinazi - Can international arbitral tribunals apply international climate change law and/or public policy when climate change issues arise in commercial and investment arbitrations ? , by Risteard de Paor II. Spécial Colloque Paris Place d'Arbitrage / Sorbonne Arbitrage, 30 mars 2022 (Paris Arbitration Week) Sous la direction scientifique de Thomas Clay - Modération et Questions/Réponses avec la salle après chaque intervention, dirigé par Nathalie Makowski Le contrôle des sentences arbitrales par la chambre commerciale internationale de la cour d'appel de Paris - Ouvertures, par Elie Kleiman et Gaëlle Le Quillec - La Chambre Commerciale Internationale et l'Arbitrage : le conflit des horizons ? , par François Ancel - Le contrôle de la compétence, par Elizabeth Oger-Gross et Elena Sevila Sanchez - Le contrôle de l'indépendance, par Thomas Clay et Philippe Pinsolle - Le contrôle de la conformité à l'ordre public, par Alexis Mourre et Ina Popova - Conclusions de la conférence, par Carine Dupeyron III. Commentaires de jurisprudence / Case Law Sous la direction de Christophe Seraglini - 40 ans de loyauté procédurale devant le juge français, par Max Gino Tintignac IV. Panorama international de jurisprudence / Panorama Of World Case Law Sous la direction de Michael Polkinghorne et Louis Degos - Canada, par R. Aaron Rubinoff et John Siwiec - France (arbitrage interne et international), par Priscille Pedone et Bertrand Robert - France (règlements amiables), par Priscille Pedone et Bertrand Robert - Russian Federation / CIS, par Ilya Nikiforov, Alexander Gurkov et Vera Sevastianova V. Brèves - Colloques - Bibliographie / In Brief - Conferences - Books Sous la direction de Priscille Pedone - Compte rendu d'ouvrage, par Alexis Mourre Depuis la rentrée universitaire 2021, dans une démarche écoresponsable, les titres de la collection Les Cahiers de l'Arbitrage sont imprimés sur papier 100% recyclé.

11/2022

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Histoire de France

Les Prétoriens du Général. Gaullisme et violence politique de 1947 à 1959

Fondé par de Gaulle au printemps 1947, le Rassemblement du peuple français (RPF) se dote d'un puissant service d'ordre pour se protéger de la violence communiste. S'inspirant d'un modèle de gestion militante de la violence politique élaboré depuis la fin du XIXe siècle par la droite nationaliste française (des Commissaires de Déroulède aux Dispos des Croix-de-Feu), ce puissant appareil de sécurité, incarné par des chefs charismatiques (colonel Rémy, Dominique Ponchardier), met au point un protocole efficace pour sécuriser les meetings et campagnes d'affichage. Avec ses gros bras et sa "brigade volante", le RPF tient la rue et permet au Général d'exister politiquement. L'ouvrage questionne la nature paramilitaire de ce service d'ordre (niveau d'effectifs, présence d'armes, sur-représentation de militaires, fonctionnement autoritaire et dimension offensive), interroge son rapport banalisé à la violence (effet générationnel de la guerre, propagande accidentogène, virilisme politique), analyse les pratiques de clandestinité, d'infiltration et d'espionnage issues de la Résistance et réactivées par l'anticommunisme de guerre froide. Remobilisé lors des "complots" du printemps 1958 et de la campagne référendaire de l'automne, ce service d'ordre, dans lequel le nouveau chef de l'Etat recrute ses "gorilles", forme début 1959 le Service d'action civique qui recycle sous l'impulsion du tandem Foccart/Debizet, les hommes et méthodes du RPF. L'ouvrage insiste sur ce que révèle cet appareil de sécurité de la culture politique gaulliste : la place de l'informel et de l'officieux, le rôle de la violence et du secret. Il propose une histoire politique et culturelle de la violence militante en France des lendemains de la Seconde Guerre mondiale aux débuts de la V République (1947-1959) via une lecture "par le bas" centrée sur le terrain, et sur des acteurs et types d'engagement souvent négligés car jugés mineurs et prosaïques.

10/2018

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Vichy

Ombre invaincue. La survie de la Collaboration dans la France de l'après-guerre 1944-1954

Heurs et malheurs de la " génération de la Collaboration " dans la France de l'après-guerre. Après la Seconde Guerre mondiale, en dépit de l'Epuration, certains anciens collaborationnistes parviennent à se recycler et à faire vivre leurs idées. Trois mouvances spécifiques, très actives dans les années 1930-1945, perdurent : le Parti populaire français de Jacques Doriot, le Rassemblement national populaire de Marcel Déat, la nébuleuse " cagoularde " d'Eugène Deloncle. Si, en 1945, leurs chefs tutélaires ont disparu, une nouvelle génération leur succède : Georges Albertini, Guy Lemonnier, Georges Soulès, Maurice Bardèche, René Binet... Ce qui caractérise ces hommes âgé de vingt à quarante ans, c'est la souplesse, voire la plasticité. Il ne s'agit pas pour eux de renier leurs idées, mais bien au contraire de les adapter au règne des vainqueurs, de se glisser dans l'époque nouvelle en l'infléchissant. Dans ce monde bouillonnant de perpectives, on croise François Mitterrand et ses liens avec la Cagoule, des Français formés au camp de jeunesse à Auschwitz (1944), des commandos de miliciens parachutés en France à l'hiver 1945, des collaborationnistes sensibles au fédéralisme européen... Le bilan de cette génération formée de personnalités peu connues du grand public n'est pas négligeable : elle a jeté les bases de l'extrême droite moderne française, avec comme débouchés politiques le populisme poujadiste, puis la création du Front national ; elle a contribué à imbriquer l'anticommunisme et le processus de construction européenne. Au total, elle a vu ses voeux en partie exhaussés.

09/2021

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Jardinage

Jardiner sans bêcher. Cultivez sur sol vivant !

Rangez votre bêche et optez pour la superposition de couches organiques afin de cultiver sur un sol sain et vivant ! Vous en avez assez de retourner la terre de votre jardin tous les printemps, sachant que vous endommagez sa structure, que vous déplacez les graines de mauvaises herbes et que vous dérangez la vie organique du sol ? Sans compter que vous vous fatiguez et vous abîmez le dos ! La solution est on ne peut plus simple : arrêtez tout cela, rangez votre bêche ou votre motoculteur et laissez votre sol tranquille. Avec une telle approche, vous créez un environnement favorable à la constitution d'un sol vivant où les plantes bénéficient d'une terre riche en nutriments. Que vous optiez pour la technique des lasagnes ou des buttes, des couches de matières organiques sont ainsi empilées pour favoriser la croissance des plantes et accroître les rendements, tout en réduisant le désherbage, l'arrosage et plus généralement, le travail de jardinage. Dans cet ouvrage pratique et illustré, Charlie Nardozzi vous propose de découvrir pas à pas ses méthodes pour : - vous lancer dans le jardinage sans travailler le sol ; - créer des parterres sans bêcher ; - recycler les déchets végétaux afin de construire des buttes de culture ; - mettre en place un jardin en trou de serrure pour cultiver et composter au même endroit ; - transformer un potager en jardin sans bêcher ; - poursuivre vos cultures en intérieur. N'hésitez plus, lancez-vous et profi tez de vos abondantes récoltes tout en savourant le plaisir de jardiner sans vous fatiguer !

10/2023

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Sociologie

Et si on ajoutait de l'humanisme et de la spiritualité à notre civilisation numérique ...

A partir d'une réflexion philosophique sur la révolution numérique, l'auteur s'interroge pour savoir quels en sont les avantages et les inconvénients. En un mot, le numérique est-il un humanisme qui prend en compte le bien-être des citoyens ? Par une analyse des grandes entreprises du web, nous constatons que les données personnelles offertes par les utilisateurs sont "le trésor de guerre" de ces entreprises et constituent la ressource principale de l'économie numérique grâce aux techniques du data mining. D'autre part, à côté des industries médiatiques, se développent maintenant les entreprises de services qui utilisent des plateformes de distribution numérique, comme Uber ou Airbnb, et contribuent au phénomène de la macdonaldisation du travail et à l'appauvrissement de la classe moyenne. Que faire pour éviter la suppression des emplois qui résultent de l'automatisation et de la robotisation du travail ? Transformer notre philosophie de l'emploi et du travail, instaurer une politique de revenu minimum garanti pour permettre au travailleur précarisé de se recycler. Par ailleurs, le numérique peut être toxique, par le fait que l'homme doit s'adapter au système machiniste mis en place et oscille souvent entre burn-out et hyperactivité. Revenant à la philosophie, l'humain ne peut pas compter uniquement sur l'action de l'Etat pour domestiquer le marché, il doit aussi s'autodiscipliner, comme nous l'enseigne la philosophie socratique, il doit prendre soin de son être comme le proposait Foucault à la fin de sa vie.

09/2017

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Poterie, céramique, mosaïque

La céramique au tour

Connaissez-vous la différence entre la céramique et la poterie ? Une poterie est un objet du quotidien, qui est utile. Une céramique est créée à des fins décoratives ! Plus qu'un objet d'art, la céramique séduit tous ceux et celles qui sont attirés par les matériaux naturels et la création manuelle. Fabriquer soi-même ses objets déco est une activité très demandée, qui remet au goût du jour ce savoir-faire ancestral. Dans cet ouvrage, Adèle de l'atelier Céramiques toulousaines reprend tout ce qu'elle enseigne à ses élèves. Tout d'abord, elle vous familiarise avec le tour de potier et autres outils, vous aide à choisir et à préparer la terre, sans oublier d'en recycler les chutes. Avec pédagogie et minutie, Adèle explique les gestes de base du tournage, essentiels à maîtriser avant de fabriquer un des quatre objets pour débuter : une tasse à thé, un bol de petit déjeuner, un pot à dents ou un soliflore. Pour se perfectionner, elle explique les techniques d'embellissements (tournassage, peinture, émaillage, etc.) et montre comment réaliser des pièces plus complexes : un pichet, un vase rond, une assiette à deux récipients et un abat-jour. Vous n'avez pas de four, ni de tour ? Adèle vous conseille pour acheter (ou louer) un tour, et vous explique comment trouver un four partagé. L'ensemble de l'ouvrage est illustré par des pas à pas en photos et des explications claires et précises, qui permettent de suivre la méthode progressive d'Adèle. Quille, tête de belier, esthèque, engobe, tournassin, girelle, ces termes n'auront plus de secrets pour vous !

05/2023

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Poésie

Vide grenier. Emotions en vrac

Vide grenier, des émotions dépoussiérées, en vrac, comme si l'on recycle toute chose existante, tout projet, trouvant leur nouveau destinataire, par delà le hasard, pour leur mise en lumière. Aucun projet n'est impossible....tous les textes méritent de vivre... Après son premier recueil de poésie, MAESTRAL, destiné à la PROVENCE, VIDE GRENIER, apparaît. Il est, au départ, un recueil de textes, destinés à devenir des chansons, et puis, classé dans des tiroirs, en attente d'une production... L'amour éternel,les générations, la géopolitique, l'enracinement en cultures diverses, la mixité, le droit de choisir, la liberté, les frontières, la découverte de l'identité, tout ce qu'on se dit, la vie, les exils, l'orient, autant de thèmes que va découvrir, en vrac, une petite fille, EDENH, âgée de 8 ans,dans son grenier aux merveilles qui n'est autre que l'illustration allégorique des greniers de l'humanité que chaque humain porte en lui-même. Tout commence le jour où sa maman décide de faire un vide-grenier... Après son premier recueil de poésie, MAESTRAL, destiné à la PROVENCE, VIDE GRENIER, apparaît. Il est, au départ, un recueil de textes, destinés à devenir des chansons, et puis, classé dans des tiroirs, en attente d'une production... L'amour éternel, les générations, la géopolitique, l'enracinement en cultures diverses, la mixité, le droit de choisir, la liberté, les frontières, la découverte de l'identité, tout ce qu'on se dit, la vie, les exils, l'orient, autant de thèmes que va découvrir, en vrac, une petite fille, EDENH, âgée de 8 ans, dans son grenier aux merveilles qui n'est autre que l'illustration allégorique des greniers de l'humanité que chaque humain porte en lui-même. Tout commence le jour où sa maman décide de faire un vide-grenier... Il s'agit d'une sorte de fantaisie moderne, insolite pour l'adulte, dévoilant peu à peu la compréhension de enfant face à l'autre, à la différence, au droit de choisir, dès l'enfance. Le vieux coffret, illustrant la démocratie dans un monde tourmenté, révèle à l'enfant que dans ce palais secret d'archives familiales poussiéreuses, une vision universelle devant les incohérences ou les haines est possible.

11/2014

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Finances publiques

Revue française de finances publiques N° 160/2022

SOMMAIRE - RFFP N° 160 - Novembre 2022 Editorial : Pour un modèle de gouvernance financière publique dans un monde de multi-crises, par Michel Bouvier Le financement de la recherche en France, par Marine Michineau Le financement de la recherche au Maroc. Quelles perspectives ? , par Noureddine Bensouda Le financement de la recherche en Italie, par Sylvie Schmitt Le financement public de la recherche au Royaume-Uni, par Alexandre Guigue Le financement public de la recherche en Allemagne : fondements et configuration juridiques, par Arne Pautsch (traduction de Jérôme Germain) Le financement public de la recherche et le contrôle par le Tribunal de Contas (Cour des comptes portugaise), par José F. F. Tavares et Paulo Nogueira da Costa Le financement de la recherche-innovation au Maroc, par Saaïd Amzazi La fiscalité de la recherche, par Philippe Thiria La question du financement de la recherche au Maroc et en France : quatre points centraux, par Driss Ouaouicha Quelle gouvernance des financements de la recherche pour mieux répondre aux besoins des territoires, par Fabien Bottini CHRONIQUE DE GOUVERNANCE BUDGETAIRE Le contrôle financier de l'Etat, un système multi-acteur en pleine mutation, par Robin Degron Résonances du droit public de la statistique, par Jean-François Boudet Le rejet de la loi de règlement : un inédit à ne pas réitérer ! , par Jean-Pierre Camby CHRONIQUE FISCALE Chronique de jurisprudence fiscale (Janvier - Juin 2022), par Aurélien Baudu, Xavier Cabannes et Julien Martin CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE LOCALE Les collectivités face à la première vague de la Covid-19. Discussion autour du concept de résilience financière, par Céline du Boys CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE PUBLIQUE COMPAREE La dette publique au Vietnam : comparaison entre méthode de détermination et réalité, par Thi Phuong Thao Ha et Thuc Huong Giang Nguyen CHRONIQUE D'HISTOIRE DES CRISES FINANCIERES John Law, fils du Dieu des vents, par Annick Bienvenu-Perrot CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE I. - Compte rendu d'ouvrage, par Gilbert Orsoni II. - Vient de paraître Depuis la rentrée universitaire 2021, dans une démarche écoresponsable, les titres de la collection Revue Française des Finances Publiques sont imprimés sur papier 100% recyclé.

12/2022

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Programmation

Arduino. Apprenez à coder avec mBlock (projets robotiques, créatifs et scientifiques), 2e édition

Ce livre sur Arduino a pour objectif de transmettre au lecteur les ressources nécessaires pour apprendre à programmer une carte Arduino avec le langage visuel mBlock. Il s'adresse autant au néophyte qu'à l'informaticien souhaitant réaliser des projets de plus en plus élaborés tout en limitant l'apprentissage d'un langage informatique et en démystifiant les principes d'électronique et de mécanique. La prise en main de l'atelier de développement par blocs mBlock, de MakeBlock, est basé sur Scratch dont la notoriété et la facilité d'accès en font un outil idéal pour apprendre à coder. Les versions 3 et 5 de cet atelier sont couvertes par cette nouvelle version de l'ouvrage. Dans la première partie du livre, les concepts de développement avec mBlock sont détaillés. Qu'il s'agisse de revenir à l'origine de la programmation visuelle, de faire le lien entre les algorithmes et les blocs, d'utiliser les bibliothèques de scripts de mBlock ou encore d'en étendre les fonctionnalités en détaillant la démarche de réalisation d'extensions, l'auteur livre au lecteur les bonnes pratiques qui lui permettront de développer un programme de qualité professionnelle et de faciliter ainsi sa mise au point. La seconde partie du livre se concentre sur la concrétisation de projets à réaliser avec Arduino en revenant également sur quelques notions fondamentales d'électronique et de mécanique. L'auteur y traite de plusieurs approches de réalisation selon que l'on utilise des platines (shields) déjà prêtes, comme la carte ESP8266, ou que l'on recycle ou achète des composants. Dans le courant de l'IoT, il propose des exemples de réalisation concrets et donne les clés d'utilisation de mBlock pour programmer et administrer un objet connecté. Pour finir, la dernière partie présente une approche d'enseignement de la programmation pour Arduino avec mBlock. L'auteur choisit de traiter cet enseignement par une approche ludique de la robotique, résultant du triptyque informatique/électronique/mécanique et tirée de son expérience. Au terme de la lecture de ce livre, vous serez ainsi en mesure d'exploiter les possibilités offertes par la programmation d'une carte Arduino avec mBlock, que ce soit dans un cadre individuel ou lors d'ateliers pédagogiques.

10/2022

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Jardinage

Mon jardin malin écolo

Jardin malin et écolo Compostage, paillage, engrais verts, préservation de la biodiversité, plantation de haies fruitières, plessage, poulailler, collecte des déchets verts, nichoirs à oiseaux et cabanes à hérissons, apprenez à jardiner malin et écolo en respectant la nature et en vous servant de ce qu'elle vous offre ! Exit les produits toxiques, chimiques et pesticides. Misez sur des astuces efficaces et naturelles avec des solutions à portée de main qui créeront un environnement propice à la faune et la flore et transformeront votre jardin en un havre de bien-être. Ouvrez l'oeil et observez le vivant se déployer. Ce que vous preniez pour des mauvaises herbes (orties, consoude, plantain) peut devenir votre allié pour créer l'abondance. Quelques poules vous permettront de recycler vos restes. La paille, les feuilles et les tontes de gazon mettront votre sol à l'abri des intempéries pour éviter le gel et le nourrir. Un peu d'imagination pour bricoler des outils, de l'huile de coude, une touche de fantaisie décorative pour agrémenter vos espaces naturels, autant d'ingrédients qui valoriseront votre jardin. Les auteurs vous livrent leurs secrets et astuces pour nourrir votre sol grâce à une gestion organisée de vos déchets, pour créer des refuges de biodiversité, prendre soin de vos plantes, mettre en oeuvre des dynamiques vertueuses afin de créer de l'abondance au jardin et de multiplier le vivant pour partager avec les autres. Un ouvrage qui comporte une centaine de photographies pour initier les amoureux de la nature à ces pratiques écologiques. Chloé Chamouton-Meillarec est journaliste, elle a collaboré pour plusieurs revues consacrées au développement durable, à l'écologie : Habitat Naturel, Referencecamping, Actuel HSE Arnaud Meillarec a créé un jardin-forêt, refuge de la biodiversité, alliant légumes, plantes pérennes et arbres fruitiers. Il anime des ateliers et des conférences sur le jardinage avec le vivant.

09/2019

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Beaux arts

Profane N° 14, printemps-été 2022 : Pratiquer, aimer, collectionner

Un homme se souvient de la déchetterie proche de la maison de son enfance, comme un secret de chineur qu'il partage avec son grand-père (p. 180). Un autre homme fait grandir dans son jardin des arbres de ciment dont les feuilles persistantes sont des objets de consommation flétris (p. 32). Une femme utilise des portants à vêtement et autres cintres à pinces qui ne lui serviront plus pour y suspendre ses toiles (p. 202). Un homme repêche sur les rivages grecs des bouts de plastique, matière première à des masques faits main (p. 48). Une femme ramasse les écorces d'un arbre tronçonné pour les enraciner à nouveau dans des tableaux (p. 230). Une femme archive des moutons de poussière pour leur qualité chromatique (p. 104). Récupérer. Recycler. Détourner. Des verbes communs à nombre d'autodidactes et de collectionneurs qui visitent nos pages, numéro après numéro. Une pratique du glanage étendu, souvent aperçu ici, et qui sédimente un peu plus dans cette quatorzième édition, profitant d'une réflexion plus vaste autour du déchet. Nous affectionnons ces "dandys des gadoues" , pour reprendre la belle formule de l'écrivain Michel Tournier dans Les Météores, surnom attribué à un des héros, Alexandre Surin, à la tête de six décharges, de Deauville à Casablanca, qu'il chérit comme des mines d'or. Toutes celles et ceux qui trouvent de la vigueur et de la vie dans le rebut. Après tout, quoi de plus intime, et par là précieux, que ce que l'on rejette? De plus révélateur d'un état du monde? Dans la réalité, cette matière grise, couleur dominante de la bouillie finale, soulève des questions moins romanesques, mais elle motive aussi des démarches d'invention et de réappropriation qu'il nous plaît de relayer. Pour saisir l'éclat dans l'ordure.

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Sciences historiques

Chronologie de l'histoire de l'eau

L'eau, c'est la vie... La vie n'est-elle pas apparue dans l'eau ? Sans eau, pas de vie. La preuve : de l'eau sous forme de glace vient d'être découverte sur Mars, raison suffisante pour croire à nouveau en une vie extra-terrestre. Arrivée sur Terre de manière encore énigmatique, l'eau, qui fait partie des quatre Eléments naturels, a toujours été pour l'homme, à la fois source de bienfaits et de malheurs : pluie salvatrice, mousson diluvienne, grêle destructrice des récoltes, tsunami... voire Déluge biblique ! Lien symbolique entre la Terre et le Ciel, l'eau figure dans de nombreuses mythologies antiques. Pour les Anciens, elle a des dons oraculaires (l'eau sort de la terre, de laquelle toutes choses proviennent et à laquelle toutes choses retournent : son lent cheminement dans les profondeurs lui a permis d'apprendre ce qui a été, ce qui sera) et des dons de guérisons. L'eau apparaît ainsi comme la plus évidente des puissances de la Terre mère.... Abondante, l'eau douce est pourtant, de nos jours, mal répartie : un homme sur quatre (surtout les enfants) en manque cruellement. Le réchauffement climatique n'arrange rien, au point que l'homme moderne en vient à inventer des machines pour dessaler l'eau de mer, pour recycler les eaux usées ou mieux (pire ?) : des produits chimiques sont projetés dans les nuages afin de provoquer la pluie ! Et en 2013, les îles Canaries se verront livrer leur premier iceberg à des fins consuméristes, pour quelques millions de dollars ! Alors, demain, l'eau : produit de luxe ? En tout cas, dès aujourd'hui, elle est la cause de tensions entre bien des pays (l'Afrique du Nil, Israël/Palestine, Inde/Chine). A tel point que l'on parle déjà de la future "guerre mondiale de l'eau"...

10/2012

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Autres encyclopédies (6 à 10 a

Les vêtements

Dès 7 ans, les enfants commencent à vouloir choisir eux-mêmes leurs vêtements. Mais comment on les fabrique, avec quelles plantes ou animaux produit-on les étoffes, qui les confectionne ? Ca veut dire quoi, made in China ? Pourquoi certaines personnes ne portent pas de cuir ? Cet ouvrage de la collection "Mes p'tites questions" livre tous les secrets de fabrication des habits ! 16 questions d'enfants sur la mode et les vêtements Pourquoi on porte des vêtements ? Comment on s'habillait avant ? C'est quoi, la mode ? Comment on s'habille dans le monde ? Pourquoi on aime se déguiser ? Avec quoi on fait les vêtements ? C'est quoi, le coton ? Comment on fabrique du tissu ? Comment on met de la couleur dans nos vêtements ? Comment on fait les habits ? Pourquoi les garçons ne portent pas de robes ? Pourquoi certains vêtements sont interdits ? Ca veut dire quoi, made in China ? Pourquoi certaines personnes ne portent pas de cuir ? Pourquoi les vêtements sont mauvais pour l'environnement ? Ca existe, des vêtements écolos ? Une introduction aux problématiques de l'industrie de la mode Montagnes de vêtements usagés, fast-fashion, pollution... l'industrie de la mode est l'une des plus polluantes au monde. Dans cet ouvrage, on apprend pourquoi pour mieux décrypter les images que les enfants voient dans les médias. Des alternatives et des solutions sont aussi présentées : acheter moins, réparer, recycler, donner... Les vêtements, une question de société Cet ouvrage explique aussi avec des mots simples que les vêtements sont culturels. Par exemple, le port de la robe varie au fil des époques et des lieux, elles étaient d'ailleurs largement portées par les hommes en Europe ! Le port du pantalon a aussi été très longtemps interdit aux femmes.

04/2023

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Littérature étrangère

Un petit roman Lumpen

Dans ce court roman, Roberto Bolaño abandonne les territoires qui ont marqué son parcours et son imaginaire personnel pour se déplacer vers la ville de Rome. C'est le décor où plusieurs personnages excessifs déambulent, tendus entre l'inquiétude et la folie. Après la mort soudaine de ses parents dans un accident de voiture, Bianca, la jeune protagoniste, commence en effet une véritable descente aux enfers, côtoyant la délinquance et le mal. Elle se rappelle sa vie avec son frère, tous deux adolescents au moment de la mort brutale de leurs parents. Livrés à eux-mêmes, ils abandonnent rapidement leurs études et vont essayer de survivre : Bianca, la narratrice, travaille dans un salon de coiffure, son jeune frère se fait engager dans un gymnase où il fait la connaissance de deux individus étranges, le Bolognais et le Libyen. Ces derniers finissent par proposer à la jeune fille de se prostituer à un ancien acteur de péplums, Maciste, afin de pouvoir le voler. De la même manière que le titre du roman est un écho ironique aux trois petits romans bourgeois de l'écrivain chilien José Donoso, Rome et son passé, ici rappelé par le personnage de Maciste, héros de péplum, ancienne figure du nationalisme et du fascisme italien, n'apparaissent que sous leurs aspects les plus défaits. Il n'y a plus rien d'épique, Maciste est aveugle, sa gloire n'est même plus un souvenir et il n'apparaît que parce que les deux personnages indifférenciés - le Libyen et le Bolognais - veulent le voler (est-il vraiment riche, le lecteur en doute). Bolaño recycle donc cette fin de l'épopée, du grand récit (de carton pâte), se rappelle sans doute de la prostituée fellinienne qui erre dans les Nuits de Cabiria, affirmant une nouvelle fois que l'expérience de la difficile frontière entre le bien et le mal est faite par les personnages à la marge, pasoliniens pour rester en Italie, pris entre la terreur à la solitude extrême et l'impérieuse nécessité de l'affection, comme le dit Patricia Espinosa. Le titre modeste et ironique de Petit roman lumpen ne doit pas tromper le lecteur : nous sommes bien face à une œuvre, la dernière publiée du vivant de l'auteur, où, une fois de plus, sont rassemblés des personnages touchants, luttant pour leur survie, cherchant l'amour, en équilibre au bord d'un abîme.

03/2012

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Actualité et médias

Retour du Tchad. Carnet d'une correspondance

François-Xavier Verschave, un spécialiste, définissait ainsi la Françafrique : "une nébuleuse d'acteurs économiques, politiques et militaires, en France et en Afrique, organisée en réseaux et lobbies, et polarisée sur l'accaparement de deux rentes : les matières premières et l'Aide publique au développement. La logique de cette ponction est d'interdire l'initiative hors du cercle des initiés. Le système autodégradant se recycle dans la criminalisation. II est naturellement hostile à la démocratie". Ce dispositif, régulièrement reconduit, regroupe la majorité des dirigeants africains mis en place, soutenus et protégés par la France : Omar Bongo et fils (Gabon), Gnassingbé Eyadéma (Togo), Paul Biya (Cameroun), Denis Sassou-Nguesso (Congo), Blaise Compaoré (Burkina Faso), et bien sûr Idriss Déby au Tchad. C'est dans ce dernier pays que Sonia Rolley a travaillé comme correspondante de RFI et de l'AFP. Pas facile d'être entre le marteau et l'enclume, entre le régime tchadien dirigé d'une main de fer depuis dix-huit ans par le président Déby, et entre les autorités françaises qui ont du mal à couper le cordon ombilical avec leur ancienne colonie. Sonia Rolley qui faisait son métier de journaliste sans complaisance (au passage elle fustige l'équipée de l'Arche de Zoé et son traitement par la France au plus haut niveau), a été expulsée, en mars 2008, pour ne pas avoir su se taire. Pire, correspondante de RFI, seule radio crédible au Tchad (et en Afrique), constamment sur le terrain, bénéficiant d'un accès personnel et privilégié tant auprès des autorités que des rebelles et des opposants, elle s'efforçait de dire la vérité. Pas celle de l'ambassade de France... Au bout du compte son constat est amer : "Finalement, la Françafrique est plus qu'un simple néocolonialisme. Au mieux, après observation des relations entre responsables des deux pays, j'y perçois une forme de "syndrome de Stockholm", la propension d'otages, les diplomates français, partageant long-temps la vie de leurs geôliers, les régimes dictatoriaux tchadiens, à développer une empathie ou une contagion émotionnelle avec ces derniers. La version moins romantique de cette idée est la froide collaboration avec ces régimes. Je me souviens d'avoir lu dans un livre d'histoire que l'esprit de Vichy était fait pour s'adapter aux colonies compte tenu de l'autoritarisme et du racisme des régimes coloniaux."

01/2010

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Sociologie

7 millions de travailleurs pauvres. La face cachée des temps modernes

Plus de 7 millions de salariés perçoivent un salaire inférieur à 722 euros par mois et se trouvent dans l'incapacité de se nourrir, de se loger ou de s'habiller décemment, de même que leur famille. Plus de 12 millions ont moins de 843 euros de revenu mensuel. Plus de 3 sans domicile fixe sur 10 ont un boulot à temps complet, partiel ou précaire, gagnent souvent entre 900 et 1300 euros, et cherchent pourtant soir après soir où dormir... Entre la moitié et les deux tiers des femmes qui travaillent ont un contrat au sigle étrange - CES, CIE, CEC... -, touchent moins de 750 euros par mois, ont un enfant, vivent seules ou avec un conjoint au chômage et forment 90 % des familles monoparentales... Nous voilà dans le monde des travailleurs pauvres! Alors que jamais le pays n'a été aussi riche - le PIB est en progression constante depuis les années 1990 -, la précarité s'est développée sur un mode exponentiel. En dix ans, l'intérim a augmenté de 130 %, le nombre de CDD de 60 %, les CDI de seulement 2 %. Plus d'un million de personnes bénéficient du RMI, plus de 500000 de l'allocation solidarité. Cela n'arrive qu'aux autres? Erreur! Tout le monde peut être concerné du jour au lendemain après un drame personnel, un événement familial, un licenciement... Au cours de cette enquête, dans la lignée du Peuple d'en bas de Jack London ou de Dans la dèche à Paris et à Londres de George Orwell, Jacques Cotta a rencontré des personnes qui le savent bien: André, ancien prof surdiplômé, Éric, assureur autodidacte, Jean-François, boucher charcutier, Yves, coiffeur dans la marine reconverti sur la terre ferme, Étienne, informaticien recyclé dans le gardiennage, Roland, manutentionnaire, Jean, jardinier... Autant de travailleurs dont on n'aurait jamais soupçonné, au premier abord, qu'ils pouvaient être touchés par cette nouvelle pauvreté. Ils avaient une famille, une maison, pignon sur rue, et ils ont tout perdu. Le sujet dérange. Hommes politiques et médias n'en parlent que rarement. Tout au plus comptabilise-t-on, en hiver, les morts de froid, en les présentant comme des "SDF", sans autre précision. Puis l'information est reléguée au second plan. Le thème sera sans doute au cœur des débats dans la perspective des élections de 2007. L'occasion, donc, de poser quelques questions à ceux qui nous gouvernent ou qui en ont l'ambition ...

09/2006

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Littérature française

Paroles données, paroles perdues ?

Alors que la crise sanitaire actuelle révèle les profondes inégalités sociales et de santé de nos sociétés, cette publication se fait l'écho du monde de la rue, depuis l'expérience des premiers concernés : des paroles recueillies pendant plusieurs années lors de discussions entre personnes sans abri, travailleurs sociaux, quidams, dans des lieux d'accueils bruxellois. Le mal-logement est une épreuve, une honte, un déni de justice, un échec à faire société : on l'entend dans les discours politiques, dans les bouches des experts, dans celles des travailleurs sociaux. On entend aussi qu'être à la rue serait pour certains un choix de vie, ou qu'à cette situation dramatique on ne pourrait rien changer, tout au plus apporter un peu d'aide : un café, un repas, un lit pour la nuit. Les façons de nommer et de montrer ce phénomène sont multiples, plus souvent le fruit de clichés recyclés que d'une réelle écoute de ceux qui, les premiers, sont concernés par cette situation. C'est ce que tente de faire l'ouvrage Paroles données paroles perdues ? qui assemble des fragments d'espaces de paroles entre personnes sans abri, travailleurs sociaux et quidams. Des réunions pour parler, en contrepoint de l'urgence, de l'appel à l'action. Un travail de sélection et de mise en forme de conversations, réalisé à partir des archives de ces réunions filmées pendant plusieurs années. Le livre donne à saisir ce qui précisément se joue au centre des interactions entre ces acteurs : des enjeux identitaires, professionnels et politiques. L'originalité de l'ouvrage réside dans sa forme, inspirée de celle du glossaire, mais surtout dans les questions qu'il soulève, en prenant pour point de départ la parole des personnes sans abri et mal logées. Paroles données paroles perdues ? fait résonner la voix des personnes qui fréquentent les services de l'aide sociale, pour questionner la place, les limites et les possibilités de leur participation, dans un environnement où survie, mises à distance, violences et illisibilités institutionnelles murent l'horizon.

06/2020

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Philosophie

La plus belle histoire de la philosophie

C’est une longue épopée, engagée depuis l’Antiquité, qui se poursuit encore aujourd’hui, une aventure pleine de passions, de révoltes, de revirements et de coups de génie. Telle est l’histoire de la philosophie, vue et racontée par Luc Ferry : une conquête obstinée, menée au fil des siècles par une poignée d’explorateurs qui, soudain, trouvent une nouvelle clef pour donner un sens à la condition humaine et bouleversent fondamentalement notre manière de penser. Pourquoi et quand s’est-on mis à philosopher ? Comment les grands concepts se sont-ils succédé au fil des siècles ? Comment et pourquoi Platon, Descartes, Montesquieu, Hegel, Schopenhauer, Marx, Nietzsche, Freud, Heidegger, et quelques autres – les grands défricheurs de la pensée ne sont pas si nombreux – ont-ils eu soudain l’intuition qui a tout changé ? Dans un dialogue limpide et sans jargon avec Claude Capelier, Luc Ferry déroule le fil chronologique depuis les origines antiques jusqu’à nos jours et décrit les six grandes étapes décisives qui nous ont ouvert un nouvel univers. On le verra, l’histoire de la philosophie, comme celle de l’art, n’aime pas la ligne droite, elle connaît des zigzags, des revirements, parfois des errances, et les grandes idées d’autrefois n’ont pas forcément perdu leur pertinence. Pourtant, Luc Ferry le raconte ici, elle semble quand même avancer dans un certain sens – oserait-on même parler d’un certain progrès ? Plus on explore, plus on défriche et plus on s’approche de l’intime, de l’essence de l’homme. Et c’est la grande originalité de ce livre que de nous faire apparaître la philosophie comme une quête essentielle, à la fois millénaire et furieusement actuelle. Où en est-on à l’heure de la globalisation, des espaces virtuels et des intégrismes recyclés d’un autre âge ? Comment répondre à notre désarroi face à un monde qui, une fois encore, nous glisse entre les doigts ? Par l’amour, suggère le philosophe, ce concept à la fois si banal et si complexe, susceptible de nous offrir une meilleure compréhension de notre temps, et peut-être de nous-mêmes.

01/2014

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Actualité médiatique internati

Algocratie. Allons-nous donner le pouvoir aux algorithmes ?

Ces algorithmes qui nous envahissent sont-ils vraiment indispensables et, si oui, comment améliorer à la fois leur fonctionnement, leur légitimité et l'adhésion complète de leurs usagers ? Aujourd'hui, nos vies se retrouvent sous l'influence de nombreux algorithmes. Il y a ceux qui aident et qui conseillent : le GPS, les algorithmes de recommandation, les moteurs de recherche, les logiciels d'économie circulaire, les sites de rencontre. Nous nous y conformons sans aller outre, par confort, par facilité, par habitude ou lassitude. Mais il en est une deuxième catégorie, plus redoutable qui, elle, nous oblige et nous emprisonne dans ses lignes de code, inévitable et sans échappatoire possible : les systèmes d'inscription dans les établissements scolaires et universitaires, l'accès aux crédits, la fiscalité et la blockchain, et plus récemment toutes les applications qui nous ont permis d'affronter la crise du Covid. Face à cette défiance de la politique et de nos gouvernants qui s'installe partout, en réponse aux urgences et aux crises qui se multiplient, n'est-il pas temps de substituer l'algocratie à la démocratie ? Sommaire : Préface (Gilles Badinet) Introduction Algorithmes au chevet des communs - Pallier la défaillance, punir la déviance - Les jeux dits du "bien public" - De la déligitimité politique - Du statut de l'expertise en politique : en passant par la technocratie - Et place à l'algocratie et à tout ce qui va suivre 1 - Ces algorithmes qui nous formatent et nous cadenassent Les algorithmes qui conseillent : Le GPS - Premier enjeu éthique - Les algorithmes de recommendation - Les moteurs de recherche - L'économie qui se circularise et se recycle - Les sites de rencontres Les algorithmes qui contraignent : Parcoursup en France et le Décret Inscription en Belgique - Tax-On-Web et la Blockchain - L'accès au credit, un parfait exemple de l'évolution de l'intelligence artificielle - Les systèmes experts d'antan - Et l'apprentissage vint à la rescousse - De l'éthique de l'apprentissage machine - Quelques réflexions sur l'apprentissage profond - Les algorithmes du Covid - Il faut probabilité garder - Haro sur le "Bluetooth" - Test, tests, tests... Vaccins, vaccins, vaccins... - L'intelligence artificielle à la recousse - Un petit retour en arrière : en Belgique, l'informatique on en veut plus 2 - Les poussées algorithmiques qui devraient permettre de ralentir et d'atténuer le désastre écologique qui vient Mobilité - Habitats Code is law : Et l'algorithme dit : "Tu ne conduiras pas en état d'ivresse" - Et l'algorithme dit : "Tu ne tueras point" - Si un algorithme d'apprentissage proclame la culpabilité d'un prévenu à 80%, que doit faire le juge ? De la transparence algorithmique et du consentement éclairé : Transparent, combien et pour qui ? - Et Linus vint - Cela se complique avec les logiciels d'apprentissage - Du consentement mal éclairé Les assemblées citoyennes et le projet CITICOD Conclusion : Longue vie à FARI FARI

01/2023

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Poésie

Spoèmes. Le sport, la vie, la poésie

Un recueil qui se veut accessible, drôle et enthousiaste, léger et poétique. Olivier Hervé nous propose d'aborder la vie par l'angle du "sport" sur le ton de l'humour, de la joie, de l'hommage, de l'ironie. Les vertus et les limites du sport, la place des femmes, le sexisme, le sensible, le sportif professionnel ou amateur, les victoires, les défaites, la triche, l'équipement, la pression du résultat, les enjeux, le jeu et la quête du "Je" , la conscience de l'effort, l'individualisme, les joies du collectif sont autant d'entrées envisagées parmi d'autres. Le sport dans ses excès, le sport dans sa magie, ses géographies. Des émotions, des folies et des victoires en Spoèmes. Le sport est une formidable machine à fantasme, une magnifique porte d'entrée sur la vie sous toutes ses formes. Miroir de l'âme et des coeurs vieillissants, adjuvant de souvenirs et catalyseur de passions, l'exercice physique engage autant le corps que l'esprit, l'instinct que la raison. On y investit son être dès lors qu'on entre en compétition, parfois, on n'y joue pas moins que sa vie. Les blessures, l'aventure, le corps, la mémoire, l'enfance, le désir sont abordés entre autres états humains dans ce recueil. Le sport est aussi une machine à produire du rêve et des illusions, à recycler les élans de l'adulte qui tente de renouer avec l'innocence des premières fois, qui tente de retrouver son corps pour se sentir vivant. Il y est aussi question des lieux du sport, paysages ou infrastructures, temples laïcs des émotions sportives, et de ceux qui font l'événement. Mais pas de poète maudit ici, juste des héros exaltés ou fatigués sur les bas-côtés athlétiques. Dans Spoèmes, de nombreuses disciplines sont évoquées : foot, cyclisme, hockey, patinage, ski, curling, bûcheronnage sportif, pétanque, hippisme, saut en hauteur, sports de combat, F1, moto, natation, plongeon, ultra-trail, escalade, escrime, course à pied, triathlon, boxe, échecs, baseball, tir à l'arc, calcul mental et bonus sur les Ultras, insupportables supporters. Les poèmes et fragments s'organisent autour d'une légèreté toute sportive, évoquant l'enthousiasme, la nostalgie, la mélancolie et la joie. Ce recueil est accessible, drôle et enthousiaste, léger mais sérieux.

06/2023

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Finances publiques

Revue française de finances publiques N° 158, mai 2022 : Les 20 ans de la LOLF

SOMMAIRE - RFFP N°158 - MAI 2022 Editorial : Experts ou politiques : quelle est la source des normes financières publiques ? , par Michel Bouvier Les 20 ans de la LOLF Allocutions d'ouverture Allocution d'ouverture, par Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale Allocution d'ouverture, par Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics Permettre une amélioration de la gestion publique La LOLF du 1er août 2001 : des avancées considérables, une application qui s'est éloignée peu à peu des objectifs initiaux, des évolutions souhaitables, par Didier Migaud Réflexions sur quelques priorités, par Eric Woerth La gestion publique n'est pas seulement une affaire de texte mais aussi et surtout d'état d'esprit et de volonté politique, par Claude Raynal L'amélioration de la dépense publique : une priorité pour l'OCDE, par Elsa Pilichowski La LOLF du point de vue des gestionnaires publics : un cadre souple qui a permis des progrès indéniables depuis 2001, qu'il convient de consolider et d'approfondir, par Mélanie Joder Mieux assurer l'exercice du pouvoir budgétaire du parlement S'appuyer sur les trois piliers de la LOLF pour réaliser les objectifs qui ont engendré sa naissance, par Alain Lambert L'exercice du pouvoir budgétaire du Parlement : Préserver l'acquis de la LOLF tout en l'améliorant, par Jean-François Husson La proposition de loi organique relative à la modernisation de la gestion publique : une "belle évolution" , par Laurent Saint-Martin La pluriannualité, un outil adapté pour retrouver des marges de manoeuvre dans le pilotage de nos finances publiques, par Philippe Josse Renforcer la capacité d'évaluation du Parlement, par Marie-Christine Esclassan Les 20 ans de la LOLF, sa réforme, ses enjeux et perspectives : Un consensus politique extraordinaire et une armure infaillible pour le Parlement en matière budgétaire ? , par Aurélien Baudu Allocution de clôture Allocution de clôture, par Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes DOSSIER : REFLEXIONS SUR LES GRANDS DEFIS DES FINANCES PUBLIQUES DU 21e SIECLE Réflexions sur les grands défis des finances publiques du 21e siècle, par Nadia Fettah Trois grands défis des finances publiques du 21e siècle, par Jacques de Larosière Le Nouveau Modèle de Développement au Maroc, par Chakib Benmoussa Les grands défis des finances publiques du 21e siècle au Maroc, par Noureddine Bensouda Pour un nouveau modèle de gouvernance financière publique, par Michel Bouvier Pour des politiques financières publiques stratégiques, par Mohammed Tawfik Mouline CHRONIQUE DE GOUVERNANCE BUDGETAIRE A la recherche du principe de sincérité des lois de finances. Réflexions à partir des saisines parlementaires des projets de loi de finances pour 2020 et 2021, par Chloë Geynet-Dussauze La promotion du développement de l'économie circulaire dans le secteur public par le service du Domaine (DGFiP), par Alain Caumeil CHRONIQUE FISCALE La fiscalité de l'innovation : améliorer l'efficacité des dispositifs existants, poursuivre leur évaluation, par Antoine Comte-Bellot, Louis de Crevoisier et Mathieu Bolard Chronique de jurisprudence fiscale (Juillet - Décembre 2021), par Aurélien Baudu, Xavier Cabannes et Jean-Raphaël Martin CHRONIQUE DES JURIDICTIONS FINANCIERES Audience solennelle de rentrée, Jeudi 24 janvier 2022, Allocution de Catherine Hirsch de Kersauson CHRONIQUE D'HISTOIRE FINANCIERE Histoire des crises financières. La tulipomanie, "le commerce du vent" , par Annick Bienvenu-Perrot CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE I. - Compte rendu d'ouvrage, par Gilbert Orsoni II. - Vient de paraître Depuis la rentrée universitaire 2021, dans une démarche écoresponsable , les titres de la collection Revue Française de Finances Publiques sont imprimés sur papier 100% recyclé .

05/2022

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Philosophie

Le Principe Sécurité

« Sécurité publique », « sécurité alimentaire », « sécurité énergétique », « sécurité des frontières » : la sécurité constitue aujourd’hui dans tous les États un enjeu politique formidable. Mais qu’est-ce que la sécurité ? Un sentiment, un programme politique, des forces matérielles, un écran de fumée, une espérance, une damnation, une obsession pathologique, une source de légitimité, un bien marchand, un service public ? Ce principe, omniprésent, est le fruit de quatre grandes acceptions historiques : – la sécurité comme état mental, disposition du sujet ; – la sécurité comme situation objective, ordre matériel caractérisé par une absence de dangers ; – la sécurité comme garantie par l’État des droits fondamentaux, de la conservation des biens et des personnes, de l’ordre public, de l’intégrité territoriale ; – la sécurité comme contrôle des flux : cette acception du terme met à nu notre époque contemporaine et mobilise des concepts nouveaux – « traçabilité », « précaution » –, mais aussi ceux de « contrôle », « protection », « régulation ». Ces quatre dimensions sont autant de « foyers de sens » divers et irréductibles, qui, au cours de l’Histoire, ont connu chacun leur âge d’or, et semble s’être succédé. Or, montre Frédéric Gros, une fois embrasés, ils ont continué à être actifs, jusqu’à nos jours. Leur dynamique historique s’éclaire par quatre modalités : la reconfiguration (exemple de la tranquillité du Sage qui ne dépend plus de techniques spirituelles mais d’un bon gouvernement et d’un État fort) ; la réactivation (les ressorts millénaristes recyclés par les révolutions totalitaires du XXe siècle) ; la tension interne (entre sécurité policière et sécurité juridique, entre sécurité militaire et sécurité policière qui, à son tour, combat « l’ennemi intérieur ») ; la contradiction externe enfin (aujourd’hui la biosécurité remet en cause les autres foyers de sens ; de son côté le modèle de la sécurité du marché impose un démantèlement de l’État-providence, un effacement des politiques de santé publique, une disparition des logiques de solidarité, et la sécurité-régulation alors joue contre la sécurité-protection). Au-delà de ces variations historiques – de la sérénité du sage aux appareils d’État, du millénarisme religieux aux techniques contemporaines de contrôle –, ces quatre foyers de sens ont en commun que la sécurité, c’est, toujours, une retenue de la catastrophe. Le sage, par des exercices appropriés, tient à distance la catastrophe comme malheur, en neutralisant les représentations, en empêchant que les instabilités sociales ou les désordres du monde ne mordent sur sa tranquillité intérieure. Le millénarisme se construit largement comme une retenue de la catastrophe ultime, absolue, la destruction des temps et le Jugement dernier. L’État, en maintenant un ordre public, retient les forces de destruction, la catastrophe comme guerre. La biosécurité retient tout ce qui pourrait menacer, altérer, entraver la circulation des flux, en protégeant, contrôlant, régulant. La sécurité, c’est se retenir au bord du désastre.

10/2012

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Poésie

Viens

Petites histoires, poésies lupines, chants aux esprits cachés derrière le canapé, dessins, traces de performances et autres textos. Il y a quatre parties dans le livre, comme dans la commode : il y a un tiroir pour les vêtements d'en haut et un pour les vêtements d'en bas, et aussi deux autres pour les sous-vêtements d'en bas et d'en haut. De la même manière, il vaut mieux feuilleter le livre et lire un texte dans Les Autres et un dans Les Mystères par exemple, plutôt que de le lire dans l'ordre. De sorte à ne pas se retrouver avec trois tee-shirts les uns sur les autres et cul nu. Et puis ici on n'a pas besoin de suivre l'ordre pour comprendre la fin de l'histoire, pas comme dans les livres de Balzac où il y a beaucoup de personnages et pas de photos. En cas de doute sur ce livre, regardez les petits films de l'auteur, visibles un peu partout sur les internets. Et revenez ici. Extrait 1 : "Je fais des dessins vaudous à taille humaine je colle ta photo dessus" "La dissolution du soi dans le Nirvana n'est pas la seule solution : perso, je préfèrerais devenir un fantôme, le temps que tous mes amis me rejoignent On ferait alors une grande fête sans alcool pour pas le voir couler à travers nous et inonder le sol" Extrait 2 : "cela faisait longtemps que je voulais sortir parce que j'ai entendu des choses sur le monde et les bruits de dehors me parvenaient et j'avais visualisé à fond tout ce qu'on m'a décrit à travers la peau grâce à une imagination eidétique intense, mais en fait là-dedans je jouais au téléphone arabe et je sais qu'on peut perdre des mots en route comme ça et en trouver d'autres pour dire ce qu'on croit pareil mais qui ne l'est pas, car je connais la notion de la subjectivité, alors je me suis dit essaie plutôt de voir par toi-même, je voulais donc sortir pour être la première à appeler au téléphone et à passer le message oui même s'il sera déformé, je sors pour essayer de trouver l'origine des choses" Extrait 3 : "Dans ma tête les êtres en plastique parlent ils veulent être reproduits transmutés et recyclés à l'infini Entrer dans le cycle de la vie Nous pouvons être vos amis ils disent Nous venons de la Terre cimetière des forêts préhistoriques couleur de vos rêves et du soleil couchant Nous avons connu les dinosaures nous oui Nous nous souvenons des dinosaures oui alors respectez-nous ou nous les rappellerons à travers le temps eux et leurs immenses dents Ha la la toujours des menaces"

01/2019

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Histoire ancienne

Phénomène pressignien. La diffusion des poignards et autres silex taillés du Grand-Pressigny en Europe occidentale au Néolithique

Le concept de "phénomène pressignien" renvoie à l'énorme production de très longues lames de silex débitées sur les grands ateliers de la région du Grand-Pressigny, dans le sud de la Touraine, mais aussi à la vaste diffusion de ces lames géantes sous forme de poignards en Europe occidentale, pendant plus de 5 siècles, entre 3000 et 2450 av. J.-C. Cette production remarquable des derniers siècles du Néolithique constitue l'une des ultimes productions lithiques spécialisées, au moment où se développe ailleurs en Europe et dans le Sud de la France la métallurgie du cuivre. A partir des années 1990, ce phénomène a fait l'objet de plusieurs travaux universitaires. Grâce à une meilleure caractérisation pétrographique du silex très particulier du Turonien supérieur de la région du Grand-Pressigny, ces travaux ont attesté la présence de poignards, couteaux à moissonner, mais aussi d'éclats, dans l'Est de la France, en Suisse occidentale, dans le Massif armoricain et le Nord-Ouest de l'Europe. Ces études se sont poursuivies sur l'ensemble de notre territoire et au-delà dans le cadre d'un Projet Collectif de Recherche relayé par une Prospection thématique programmée. Désormais, avec une base de données couvrant l'Europe occidentale, l'extension de cette diffusion est bien établie. On peut ainsi mesurer son rayonnement géographique, qui atteint les rives de la Weser dans le nord de l'Allemagne, à 900 km de distance, mais ne franchit ni les Alpes ni les Pyrénées et on perçoit l'apogée de la production des ateliers pressigniens vers 2600 av. J.-C. De plus, une étude techno-typologique des produits exportés a permis d'établir une évolution chronologique du débitage de lames de plus en plus longues, et de leur aménagement en différents types de "poignards". Ainsi, on a pu ici commencer à apprécier l'ampleur de cette diffusion et sa diversification selon les régions et périodes, et y détecter différents mécanismes de diffusion. Les produits pressigniens, essentiellement des poignards, sont des biens valorisés dont la valeur d'affichage est incontestable, même si une grande partie d'entre eux ont été utilisés - surtout comme outils à moissonner - et ravivés ou même recyclés en grattoirs ou briquets jusqu'à leur cassure et/ou rejet. En milieu sépulcral, ils accompagnent certains inhumés seulement, sans doute de rang social élevé au sein de cette société de la fin du Néolithique, dont la hiérarchisation s'affirme, avec le développement de "signes virils, voire guerriers", comme les pointes de flèche et les poignards eux-même. Si la direction scientifique de l'ouvrage ne fut pas un "long fleuve tranquille", la passion partagée par tous les chercheurs en facilita sa réalisation. Ce travail attendu par les néolithiciens et plus largement par la communauté des archéologues ne présenterait pas cette unité de fond et de forme sans la politique éditoriale de l'Association des Publications Chauvinoises (APC), particulièrement grâce aux compétences de Sylvie Clément-Gillet

10/2019

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Archéologie

Archéologie médiévale N° 51/2022

Delphine Cense-Bacquet avec la collaboration de Murielle Meurisse-Fort, Tarek Oueslati, Didier Pousset et Sabrina Save L'habitat alto-médiéval du Chemin de Visemarais à La Calotterie (Pas-de-Calais) : approches de l'occupation d'un quartier du portus de Quentovic 7 Edward Impey Une image sur pierre d'un château en bois : un graffiti médiéval au château de Caen 55 Astrid A. Noterman, Alison Klevnäs, Edeltraud Aspöck, avec la collaboration de Martine van Haperen et Stephanie Zintl La perturbation des sépultures mérovingiennes est-elle " élémentaire " en archéologie ? Nouveaux regards sur les réouvertures de tombes au haut Moyen Age en Europe 69 Mélinda Bizri, Quentin Borderie, Gaëtan Jouanin, Yannick Mazeau, Coline Lejault, Guillaume Saint-Didier, Sabrina Save, Alys Vaughan-Williams, avec la collaboration de Magali Labille, Amélie Laurent-Dehecq, Jean-Michel Morin, Dany Souchet Vivre aux ixe-xie siècles sur le promontoire de Gien (Loiret) : architecture, activités et environnement d'un habitat privilégié 93 Chronique des fouilles médiévales en France en 2020 Répartition régionale des chantiers de fouilles médiévales 167 I - Constructions et habitats civils - environnements rural et urbain 171 II - Constructions et habitats ecclésiastiques 215 III - Constructions et habitats fortifiés 241 IV - Sépultures et nécropoles 279 V - Installations artisanales 289 VI - Archéologie subaquatique, épaves et installations portuaires 299 VII - Diverses chroniques 307 Bulletin critique Patrice Beck et Benjamin Saint-Jean Vitus (dir.), Le couvent des Cordeliers du Mont Beuvray. Histoire et archéologie (Panayota Volti) 311 Aurélia Bully, Sébastien Bully et Alain Dubreucq (dir.), Colomban et son influence. Moines et monastères du haut Moyen Age en Europe (Pascale Chevalier) 313 Emmanuelle Boube, Alexis Corrochano et Jérôme Hernandez (dir.), Du royaume Goth au Midi Mérovingien, Actes des 34es Journées d'archéologie mérovingienne (Toulouse, novembre 2013) (Claude Raynaud) 314 Marie-Cécile Truc (dir.), Saint-Dizier " La Tuilerie " (Haute-Marne). Trois sépultures d'élite du vie siècle (Florence Carré) 316 Anne Baud et Christian Sapin (dir.), Cluny. Les origines du monastère et de ses églises (Pierre Martin) 319 Pierre Gillon et Christian Sapin (dir.), Cryptes médiévales et culte des saints en Ile-de-France et en Picardie (Christian Gensbeitel) 321 Marie-Christine Bailly-Maître (dir.), L'entreprise minière de Brandes, xie-xive siècles (Danielle Arribet-Deroin) 323 Michael Lewis et Ian Richardson, Inscribed Vervels. A Corpus and Discussion of Late Medieval and Renaissance. Hawking Rings found in Britain (Baudouin Van den Abeele) 324 Marion Foucher, Annie Dumont, Lukas Werther et Doris Wollenberg (dir.), Inland Harbours in Central Europe : Nodes between Northern Europe and the Mediterranean Sea (Camille Gorin) 328 Claudine Munier et Inès Pactat (dir.), Le verre du viiie au xvie siècle en Europe occidentale (Elisabetta Neri) 332 Giovanna Bianchi et Richard Hodges (dir.), The nEU-Med project : Vetricella, an Early Medieval Royal Property on Tuscany's Mediterranean (Luc Bourgeois) 333 Marianne Senn et Jürg Tauber, Eisenverhüttung im Dürsteltal. Ein Hochofen des 13. Jahrhunderts in Langenbruck (Alexandre Dissier) 337 Marie-Hélène Corbiau, Baudouin Van Den Abeele, Jean-Marie Yante et Anne-Marie Bultot-Verleysen, La route au Moyen Age. Réalité et représentations (Sandrine Robert) 338 Etienne Hamon, Mathieu Béghin et Raphaële Skupien (dir.), Formes de la maison. Entre Touraine et Flandre, du Moyen Age aux Temps modernes (Florence Journot) 340 Yves Henigfeld, Philippe Husi et Fabienne Ravoire (dir.), L'objet au Moyen Age et à l'époque moderne. Fabriquer, échanger, consommer et recycler (Julie Renou) 342 Alice Vanetti, Archéologie du bâti, Histoire et épistémologie des origines à nos jours (France, Italie, Suisse) (Bastien Lefebvre) 345 Morimond 1117-2017. Approches pluridisciplinaires d'un réseau monastique, Benoît Rouzeau et Hubert Flammarion (dir.) (Denis Cailleaux) 347 Livres et périodiques reçus 349

03/2022