Recherche

Maylis Kerangal marraine

Extraits

ActuaLitté

Concours administratifs

Gardien de la paix. Concours externe et internes. Catégorie B, Edition 2022-2023

Toutes les épreuves du concours de Gardien de la paix pour réussir son admission - Présentation du concours et du métier - Tout le déroulé du concours et le programme des épreuves - Découverte du métier à travers 10 questions + entretiens de professionnels - Des conseils pour faire le point sur ses motivations et son projet professionnel - Méthode des épreuves écrites et orales - Méthodologie pas à pas à partir de sujets réels - Entraînements guidés pour acquérir la méthode de chaque épreuve et répondre aux attentes des membres du jury - Entraînement aux épreuves - Nouveauté : 100 QCM interactifs pour tester ses connaissances via QR Code - Sujets corrigés et commentés - Simulations d'entretiens avec le jury - Tests d'auto-évaluation pour faire le point sur les notions assimilées ou à revoir - Connaissances indispensables pour les épreuves - Fiches de révision pour l'épreuve des cas pratiques et les tests psychotechniques - Fiches thématiques sur les connaissances générales et professionnelles à maîtriser - Un coaching renforcé et un mémo du candidat avec 16 schémas synthétiques en couleurs pour retenir l'essentiel - Et pour parfaire sa préparation : - Des vidéos de simulations orales d'entretien - Un accès à l'application Superconcours de digiSchool pour réviser et s'entraîner sur mobile

02/2022

ActuaLitté

Généralités

Le Règne de l’Argent : autrefois et aujourd’hui

Quel est le roi des sociétés contemporaines ? Il semble bien que c'est l'Argent. Il a établi sa domination sur les ruines des pouvoirs historiques ; à mesure que tombent ou décroissent les autorités anciennes, religion, royauté, aristocratie, l'empire de l'argent grandit. C'est lui, déjà, le vrai souverain, et ni mers ni montagnes ne bornent sa souveraineté. Il rogne sur les esprits non moins que sur les corps, et rares sont les âmes qui n'acceptent pas son joug. Il a succédé aux dieux qui meurent, aussi bien qu'aux rois qui s'en vont ; il est l'héritier des autels déserts comme des trônes vides. C'est à lui, et non plus au Père céleste, que les générations nouvelles disent dans leur coeur : Que ton nom soit sanctifié ! que ton règne arrive ! D'où vient cette royauté de l'argent ? Est-ce bien, chez nous, une usurpation récente, sans racine dans notre passé ? Le principe en est-il en nous-mêmes, dans nos moeurs, dans nos conditions matérielles et morales, politiques et religieuses ? ou bien, tout au rebours, est-ce une domination étrangère, antipathique à notre race, imposée aux nations chrétiennes par des hommes d'un autre sang et d'une autre foi ? Il importe de le savoir, si nous voulons nous affranchir de cette lourde tyrannie de l'argent. - Mais sommes-nous vraiment anxieux de nous émanciper ? Etre riche est le premier voeu de l'homme moderne. S'il croyait encore aux fées, la fée de la richesse, pour laide fût-elle, serait la marraine qu'il appellerait au berceau de ses enfants. Etre riche est une vocation pour laquelle chacun se sent né. La richesse a toujours été estimée des hommes ; mais elle semblait placée si haut, jadis, que le grand nombre osait à peine lever les yeux sur elle. Aujourd'hui, tous voudraient en avoir leur part : qui n'y réussit point s'en irrite, et le pardonne mal à la société. L'amour du bien-être et, aussi, le désir de jouir de la vie ont envahi toutes les classes. C'est un des traits de la démocratie contemporaine. Les peuples modernes ont besoin d'être riches. Le prodigieux développement de l'industrie semblait devoir mettre les biens de ce monde à la portée de toutes les mains. C'était comme un engagement d'honneur qu'avaient pris, vis-à-vis des masses, la science et la démocratie. Les classes dont autrefois les ambitions ne s'élevaient guère au-dessus de la condition paternelle ont, à leur tour, des aspirations vers le confort, vers le luxe, vers le loisir, vers tout ce que procure l'argent. Si vite qu'ait grandi la richesse, les exigences de la vie civilisée ont crû plus vite encore. Le progrès du bien-être n'a fait qu'augmenter les besoins et provoquer les appétits. Et cela est conforme à la nature de l'homme.

06/2022

ActuaLitté

Cinquième République

L'extermination programmée des communistes indonésiens (1965-1966). Archives inédites

"Ce livre pre?sente un nouveau re?cit du ge?nocide indone?sien. Il de?montre que de?s le de?but, l'arme?e n'a pas tente? de nier son ro?le dans cette campagne. Au contraire, ce livre montre que les militaires ont ouvertement coordonne? son lancement, puis ont enro?le? le gouvernement civil et la socie?te? civile dans sa mise en oeuvre – tout en documentant soigneusement sa progression. La mise en oeuvre du ge?nocide e?tait une politique officielle et les documents et archives pre?sente?s dans ces pages e?taient destine?s a? mieux organiser cette politique, a? permettre une coordination simultane?e du ge?nocide aux niveaux national, interprovincial, provincial, des sous-districts et des villages. Ce nouveau re?cit, bien que limite? a? une province (Aceh) et a? une chai?ne interre?gionale de commandement (Sumatra), offre de nouvelles perspectives a? la compréhension du ge?nocide indone?sien en tant qu'e?ve?nement national et soule?ve de nouvelles questions. Il est solidement prouve? que le commandement de l'arme?e avait l'intention de de?truire le groupe communiste indone?sien et a agi dans cette intention. Cette intention a e?te? affirme?e pour la premie?re fois le 1er octobre 1965, par l'annonce du commandement militaire ordonnant aux soldats d'"ane?antir comple?tement" le Mouvement du 30 Septembre. Elle e?voluera ensuite le 4 octobre avec l'ajout ordonnant aux civils de participer a? cette campagne d'ane?antissement. Le 14 octobre, les militaires e?tablirent un " conseil de guerre " pour superviser sa mise en oeuvre. Le re?sultat le plus marquant de cet inte?re?t re?cent pour les massacres est que le ge?nocide indone?sien n'est plus conside?re? comme un myste?re sans auteurs ni un de?chai?nement de violence "spontane?e", mais comme une campagne de?libe?re?e de violence parraine?e par l'E?tat. Une telle perspective exige qu'au-dela? de la ne?cessite? urgente d'obtenir une nouvelle reconnaissance publique de la part du gouvernement indone?sien et de ses soutiens occidentaux, au-dela? de la ne?cessite? pour les survivants et leurs familles d'e?tre pleinement re?habilite?s, il y ait aussi une certaine forme de responsabilite? devant la justice pour le ge?nocide indone?sien si on veut que les lois inter- nationales, conside?re?es comme le ciment de la communaute? internationale, conservent leur sens comme moyen d'amener les auteurs d'atrocite?s a? rendre des comptes. " Jess Melvin

02/2023

ActuaLitté

Immigration

Mots et merveilles. apres la route

Livre témoignage, ce roman graphique raconte un vécu familial suite à l’arrivée d’un jeune homme afghan. ll est à lui seul un parcourt d’« histoires de vie d’ici qui réunissent des histoires de vie d’ailleurs. Chacun prend soin de l’autre et réciproquement. Chacun prend confiance et donne confiance. Parfois, néanmoins, la rencontre ne se fait pas. »

« Depuis ce samedi de février 2017, j’ai acquis un nouveau statut : marraine d’un jeune homme afghan mineur que je ne connais pas. Ce jour-là, je ne sais même pas où se trouve l’Afghanistan sur une carte du monde. Je parade néanmoins lors de cette matinée d’information : la raison de cette fierté est collée sur le haut de ma poitrine, à l’opposé du coeur et se matérialise sous la forme d’un rectangle blanc, sur lequel est écrit « Mostafa». C’est ce prénom-là qui nous est attribué. »

La suite de ce livre parle de fous rires, d’incompréhensions, de découvertes et de la capacité de la famille de Valérie Despont à situer aujourd’hui l’Afghanistan sur une carte. Mais aussi de sa rencontre avec un grand nombre d’autres jeunes gens au féminin et au masculin qui rêvent de pouvoir dire un jour : « Ici c’est aussi chez moi ».

Les illustrations oniriques en collage de l’artiste Myriam Schussler renforcent cette idée de voyage sinueux entre ici e là-bas et les questionnements sur la route de ces jeunes migrants.

Graphisme et mise en page sont assurés par Pierre Neumann. Un spectacle-concert mis en scène par Daniel Carel (Cie de l’Autre) est en cours création autour de ce texte avec des comédien·ne·s professionnel·lle·s. Deux concerts de musique réalisés par ces jeunes étrangers installés en Suisse romande seront proposés de manière à recréer un peu de leur univers au-delà de leur simple présence ici en Suisse.

Après une enfance à la campagne entre terrain de football, dimanche à l’église et vacances en Italie, en Espagne et en Suisse allemande, Valérie Despont démarre une formation artistique à Genève à l’École supérieure d’arts visuels et arts décoratifs où elle se spécialise en gravure. Elle anime un atelier de gravure « Taille et Morsure » durant cinq ans et travaille dans le milieu du spectacle à la billetterie, au bar, aux vestiaires ou aux décors au sein du Théâtre de Vidy et Boulimie à Lausanne. Elle ouvre la galerie « des ponts sur l’eau » spécialisée en bijoux contemporains, puis la galerie « Vice-versa » à Lausanne. En 2017, elle rencontre le monde de la migration.

Artiste originaire des Alpes, Myriam Schussler suit des études de bande dessinée et d’image imprimée à l’Académie Royale des Beaux Arts de Bruxelles, puis elle installe son atelier dans un camping-car (la Typomobile) qui lui permet d’aller à la rencontre de différents publics et événements à travers l’Europe. Très active dans la microédition et la publication de fanzines, strips et autre supports expérimentaux, Myriam Schussler est une artiste pluridisciplinaire à la fois dessinatrice, graveuse et céramiste.

Dossier - Nouvelles têtes : les éditeurs suisses jeunesse et BD la jouent collectif

09/2021

ActuaLitté

Littérature française

D'ici et d'ailleurs

Préface de Najat Vallaud-Belkacem Mon arrière-grand-père était Ecossais et de lui, je ne sais presque rien, si ce n'est qu'il a fui son pays natal avec sa femme qui était très malade. Peu de temps après leur arrivée en France, son épouse est décédée. Il a ensuite rencontré mon arrière-grand-mère, l'a épousée et lui a fait trois filles dont l'une fut ma grand-mère, Alice. Je n'ai jamais rien su de lui et mes questions resteront sans doute sans réponse. Pourquoi n'a-t-il jamais appris sa langue maternelle à ses filles ? Pourquoi est-il resté en France après la mort de sa femme ? Quelles étaient ses attentes, ses rêves en venant vivre en France ? Que fuyait-il ? Qui fuyait-il ? A-t-il été assassiné dans son exploitation agricole en Auvergne comme l'a toujours prétendu Alice ? Pourquoi son parcours nous est-il à tous inconnu voire caché ? Je suis assez convaincue que ce trou identitaire dans mon histoire familiale, donc dans ma construction personnelle, est à la source de l'intérêt que je porte aux vies d'autrui. Il me semble que j'inspire assez vite confiance et que les gens s'épanchent volontiers en ma présence. Je suis une oreille attentive et prends bien garde à demeurer muette en échange. Parce que la confiance est rare et précieuse, j'en chéris les marques. Aujourd'hui et avec leur accord, j'ai décidé de vous partager ces vies d'expatriés, ces étrangers qui, à un moment de leur vie, ont décidé de venir vivre ou ont été amenés à partir en France. Je me suis particulièrement intéressée à ce point de bascule, à cet instant du pas vers l'inconnu, cette mise en mouvement qui demande courage et audace, les deux qualités humaines que je préfère et qui donnent une saveur singulière à la vie. A mesure de mes entretiens, en français ou en anglais, j'ai fait ce constat qu'il y a essentiellement trois sources de motivation pour quitter son pays, pour venir vivre en France : - l'amour - Le travail ou les études - La fuite Les portraits que vous allez lire sont tous authentiques et relus par les intéressés avant la publication. Ils sont accompagnés d'une illustration choisie par chacun d'entre eux. Leurs prénoms ont parfois été modifiés, à leur demande, afin de préserver l'anonymat souhaité. Tous, ont la particularité de résider, actuellement, en France, parfois depuis longtemps et à leur plus grande surprise. Tous ont eu cette chance d'avoir pu étudier et d'avoir bâti une vie professionnelle riche et singulière. Je dédie ce livre à celles et ceux qui connaissent un chemin plus sombre, semé d'embûches, de souffrances et parfois de morts. A ceux qui s'accrochent à la vie et qui désirent un avenir lumineux. C'est la raison par laquelle mes droits d'auteur seront intégralement reversés à l'association France Terre d'asile pour laquelle j'ai eu la grande joie d'être marraine bénévole. Merci d'ouvrir votre porte à ces gens, d'ici et d'ailleurs.

03/2023

ActuaLitté

Histoire de France

L’histoire d’Abraham Louis, Mirepoix-Bordeaux-Mirepoix, 1744-1829. Une généalogie.

Le 7 germinal an VIII (28 mars 1800), disent les registres de Mirepoix, Ariège, un certain Jean Dabail et sa bande, qui ont terrorisé la contrée de Mirepoix (Ariège) au temps de la Révolution française, tentent d'assassiner le gendarme Rives, qui se rend de Mirepoix à Pamiers en compagnie d'un marchand, nommé Abraham Louis. J'ai voulu en savoir plus sur cet Abraham Louis (1744-1829), dit "le Juif" , qui, venant de Bordeaux, a été marchand à Mirepoix (Ariège) de 1792 à 1812, qui s'y est illustré par la vigueur de son engagement républicain, qui est retourné ensuite à Bordeaux, et dont la trajectoire de vie demeure finalement énigmatique à bien des égards. Quand certains hommes ou femmes se font connaître par des faits, que l'histoire retient, d'autres passent sur la terre sans laisser grosso modo d'autres traces que les actes religieux ou civils correspondant aux trois grandes étapes de l'existence commune : naissance, mariage, décès. Ceux-là ne peuvent faire l'objet que d'une enquête généalogique, seule propre à les inscrire dans le plan d'une histoire plus longue qui, une fois éclairée, donne sens à leur incognito, partant, aux heures de leur vie. L'exégèse juive distingue de façon essentielle l'? ??? ? ?? (historia), ou l'histoire des faits, telle qu'on l'entend depuis l'antiquité gréco-romaine, et le ??? ? ??? (toledot), ou l'histoire des engendrements, telle qu'on la trouve dans les listes généalogiques bibliques. C'est cette histoire-là que j'ai envie de raconter, dans le continuum de ses générations obscures ; et c'est dans le cadre de cette histoire-là que j'ai tenté déjà d'éclairer la figure d'Abraham Louis, qui, à partir de son identité marrane, se réclame des hommes "justes, honnêtes et de bonne foi" , comme dit Spinoza, et nous renvoie ainsi à la question de l'universel, aujourd'hui plus actuelle que jamais Il y a une esthétique des généalogies qui tire son modèle de la Bible et de la tradition gréco-latine. Outre qu'elle nous reconduit aux fastes poétiques de l'Orient ancien, elle nous relie au monde des engendrements, grands ou misérables, qu'elle célèbre ou plaint dans la profondeur du temps. Les généalogies relèvent d'une sorte de pacte de lecture qui annonce ou révèle au lecteur, même si celui-ci saute les noms ou les dates, comment il convient de prendre l'histoire du personnage considéré. Les généalogies du marranisme montrent qu'une telle histoire procède à la fois d'une longue suite de médiations humaines qui tend à se constituer en destin, et d'une part de contingence qui permet éventuellement à l'individu de se saisir d'une espérance nouvelle et de nourrir à la clarté de cette dernière le possible d'une liberté. Edition papier imprimée le 19 juin 2017 à Lisbonne ; couverture à rabats 6cm, sur papier Rives Tradition Pale Cream 250g ; intérieur imprimé en offset, cahiers cousus, dos carré collé, sur papier Coral Book Creme 1. 65 90g ; une couleu

07/2017