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Grands couturiers

Karl. Une histoire de la mode

La biographie définitive d'un génie de la mode aux multiples vies. Roi de l'autofiction, Karl Lagerfeld était le premier narrateur de sa propre vie. Le personnage ambivalent, qu'il a savamment élaboré, a passé quatre-vingt-cinq ans à se réinventer pour ne jamais regarder en arrière, vers un passé trop terrifiant à contempler. Créateur inspiré, doté d'une culture immense, dépensier jusqu'à frôler la ruine, outrancier dans ses manières, insatiable dans le travail, asexué et hygiéniste, roi des piques et des bons mots, ultra-sensible et arrogant, solitaire rarement seul, bête médiatique toujours à la lisière du borderline, Karl Lagerfeld a eu plusieurs vies. Il a rajeuni, grossi, maigri, noyé sa mélancolie dans le travail après la mort de son seul amour, Jacques de Bascher, dandy désinvolte et strict opposé, qui suscita aussi la passion dévorante d'Yves Saint Laurent et brisa la longue amitié des deux couturiers. Cette biographie raconte les multiples existences de cet homme hors norme et, à travers elles, une histoire de la mode, qu'il a contribué à révolutionner. Elle est le fruit d'une longue enquête commencée avec deux entretiens exclusifs accordés à l'auteure par Karl Lagerfeld lui-même et enrichie par les témoignages de ses proches et de nombreuses personnalités : la princesse de Hanovre, Bernard et Hélène Arnault, Silvia Fendi, Bruno Pavlovsky, Tom Ford, Alessandro Michele, Valentino, Carine Roitfeld, Claudia Schiffer, Inès de La Fressange, Linda Evangelista, Tadao Ando, Fran Lebowitz...

10/2023

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Science-fiction

Les dossiers secrets de Harry Dickson Tome 2 : La Confrérie des hommes griffus ; La maison du pluvier

Par une froide nuit d’hiver, Tom Wills, le jeune assistant de Harry Dickson, est attaqué par un inconnu armé de longues griffes d’acier. Quand, peu de temps après, le cadavre de l’agresseur, lui-même lacéré, est retrouvé, les deux détectives se lancent sur la piste du mystère. Aidé par les indices fournis par un éleveur de cochons et une petite couturière, ils se retrouvent dans un petit village perdu au fin fond de la campagne anglaise, où, la nuit, les tam-tams rythment d’horribles cérémonies. Sauront-ils éviter les traquenards de la « Confrérie des hommes griffus » ? Les marais du Fen, dans le Lincolnshire, sont hantés par une légende : au Moyen-Age, Hugh Pugsley, chevalier anglais de retour de la bataille d’Azincourt, s’y serait noyé avec son destrier en voulant cacher un petit coffre rempli de pièces d’or. Depuis, son fantôme rôderait toujours aux alentours. Et il semble s’acharner à tourmenter une famille qui habite près des marais, entourée d’une étrange collection d’oiseaux naturalisés. Harry Dickson et son élève se lancent alors à la chasse au revenant dans le marécage pour tenter d’aider les habitants de « La Maison du Pluvier ». Après le premier tome des Dossiers secrets de Harry Dickson, la plume talentueuse de Brice Tarvel fait à nouveau revivre le « Sherlock Holmes américain » créé par Jean Ray, pour deux nouvelles aventures inédites pleines de mystère et de rebondissements, dans un style plus vrai que nature.

11/2010

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Littérature française

Madone

Madone, c'est le nom affectueux que donne à cette jeune femme sa protectrice, une vieille couturière du quartier. Madone a de longs cheveux noirs, un bébé sur les bras qu'elle allaite. Mais un jour, sans explication, la rivière du lait se tarit, se perd dans les sables, et Madone pour qui c'était le plus grand des bonheurs ne se console pas d'être devenue soudain incapable de nourrir son petit. Pendant ce temps, à l'autre bout de cette ville méditerranéenne, un géant blond accablé par la canicule, capitaine d'un cargo échoué dans le port tout proche, vit un moment de honte et de désarroi. Cette tache sur sa chemise, cette fleur humide qui colle aux doigts, qu'est-ce que cela peut bien être ? Depuis l'instant où Madone et le marin se sont croisés sans se voir, jusqu'à celui où ils se retrouveront, on suit avec délices les personnages de cette histoire aussi mystérieuse qu'émouvante, parfois cruelle, portée par une écriture pleine de vie et de sensualité, qui jette une lumière inattendue sur des thèmes universels : l'amour et le hasard, le désir d'enfants envisagé - pour une fois - du côté des hommes. Bertrand Visage a longtemps vécu en Italie du Sud où il puise la matière de la plupart de ses romans, notamment Tous les soleils (prix Femina 1984), Angelica (1988), Bambini (1993) et Intérieur Sud (2008).

10/2017

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Littérature étrangère

Quarante roses

Chaque année, Marie reçoit un bouquet de quarante roses que Max, son mari, lui envoie pour son anniversaire : selon un rituel immuable, il lui fête ainsi ses quarante ans comme si le temps ne passait pas. Cette vaine tentative d'arrêter le temps ne fait pourtant que souligner davantage la fuite des ans et l'impossibilité où se trouve Marie de répondre à l'exigence exorbitante que lui impose son mari, celle de rester éternellement jeune. Depuis longtemps, elle ressent cette cérémonie comme une cruelle comédie, mais elle s'impose une discipline qui peut se résumer en une phrase qu'elle a retenue de sa mère : On a du style. Elle maintient ainsi une respectabilité de façade, alors qu'autour d'elle et à l'intérieur d'elle-même, tout s'écroule. Issue d'une dynastie de grands couturiers dont le fondateur est un tailleur juif venu de Galicie, Marie Minet assiste au déclin du monde dans lequel elle a grandi. La Première Guerre mondiale a mis fin à l'époque fastueuse des bals mondains. Mais la véritable catastrophe se prépare avec la montée en puissance des nazis qui éveillent en Suisse d'inquiétantes sympathies. Quarante roses, qui s'inspire de faits empruntés à l'histoire de la famille de l'auteur, tient à la force de la narration et à l'inoubliable portrait de femme que le lecteur garde longtemps en mémoire, une fois le livre refermé.

01/2016

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Histoire urbaine

La parcelle dans tous ses états

La parcelle en ville est un objet historique s'inscrivant dans le temps long sous diverses appellations. A la fois projection au sol d'un rapport de propriété légal ou coutumier et "petite partie d'un tout" à des fins d'exploitation et d'investissement, elle est propice aux approches pluridisciplinaires en histoire et géographie urbaines, en droit et en économie, en architecture. Elle renvoie en effet au changement urbain ce qui explique la formidable inertie de certains tracés parcellaires et également aux idéologies politiques et modernistes à l'encontre du droit de propriété qui ont pu entraîner sa remise en cause au XXe siècle, comme en URSS ou dans les pays socialistes ainsi que dans les ensembles d'habitat collectif de l'Entre-deux-Guerres et des Trente Glorieuses. Mais à rebours, elle constitue aussi un enjeu présent particulièrement mobilisé dans les projets urbains actuels, sans que d'ailleurs les discours développés à son sujet ne fassent toujours l'objet de questionnements approfondis. L'ouvrage réponde à ces objectifs, notamment par des sujets traitant de périodes variées, de l'Epoque moderne aux transformations actuelles, et par une approche renouvelée de la parcelle fondée notamment sur ses usages et sur les discours tenus à son propos. Il s'est constitué autour de trois séries de mots clés : "Plasticité" , "Verticalité" et "Effacement et reconstitution" . Au total, l'histoire longue de la parcelle peut être convoquée pour rendre compte des transformations contemporaines et inversement.

02/2022

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Violence

La sorcellerie face à l'Etat. Etude d'un phénomène criminel en terrain rural ivoirien

La sorcellerie face à l'Etat Etude d'un phénomène criminel en terrain rural ivoirien La sorcellerie a ses énigmes, de sa définition à sa matérialité. Par ses effets, elle existe, cependant, comme pratique et comme croyance. Elle constitue même un objet de la criminologie. Elle n'est pas sans liens avec l'atteinte aux personnes et aux biens. Cela sous trois angles décrits dans ce livre. Et il faut bien la distinguer de la magie et du charlatanisme. Les crimes de sorcellerie sont liés à deux facteurs majeurs. D'une part, les sorciers portent atteinte à la vie en usant des sciences occultes dans leurs déviations maléfiques : actes qui échappent au contrôle social, parce que difficiles à prouver. D'autre part, la sorcellerie suscite des conflits au cours desquels sont commises des violences privées, parfais des meurtres et des assassinats. Ceux-ci constituent des réponses à la non-présence de l'Etat. Ou des réactions face au vide juridique. Sa gestion est problématique à cause de la faiblesse d'un droit pénal trop éloigné du tribunal coutumier. Et aussi parce que le milieu rural privilégie les solutions mécaniques en lieu et place de l'instruction. Ce livre examine la question dans ses tréfonds et propose une solution tant sur le plan de l'amélioration de l'outil juridique relatif aux pratiques de sorcellerie, que sur le plan de l'assistance à la communauté par l'éducation et la sensibilisation.

03/2021

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Littérature étrangère

Une maison à Passy

La maison de Passy est une petite Russie : une poignée d'exilés qui partagent un passé douloureux et dont le destin s'est trouvé bouleversé par l'histoire. Attachants, humains, simples, joyeux ou tristes, ils sont liés par une grande solidarité. Il y a parmi eux le vieux général, ancien officier de l'armée des volontaires, qui vit d'expédients et attend avec impatience l'arrivée de sa fille et de son petit-fils restés en URSS ; Dora la raisonnable, autrefois médecin, qui vit avec son fils, le candide Rafa, qu'elle imagine au lycée Janson, comme les petits Français. Il y a la sombre Kapa, Lioudmila qui rêve de fortune, le père Melchisédech, figure sereine qui apporte aide et réconfort, Valentina, une jeune couturière, ou Lev Nikolaevitch, le chauffeur de taxi... A la fin de l'année, une page se tourne et tous les locataires doivent quitter la maison de Passy. Ecrit dans une langue classique, précise et poétique, le roman tout de tolérance et de nostalgie, de générosité et de compréhension, donne une vision apaisée de l'exil. Mais Une maison à Passy est aussi un tableau de Paris des années 1920, ses habitants, son flot de voitures, son ciel et ses arbres ou ses parfums. Boris Zaïtsev a écrit ce roman en 1931-1933, alors qu'il était installé en France depuis 1923. Visionnaire, il avait compris que l'avenir des siens devait se dérouler désormais loin de leur patrie.

05/2014

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Histoire des arts décoratifs

Charles de Beistegui

Charles de Beistegui (1895-1970), héritier de l'une des plus grandes fortunes du Mexique, mène, entre Paris, Londres, Madrid, Biarritz et Venise, une vie fastueuse et créative, mondaine et cosmopolite, au coeur de la Café Society. Mais qui est vraiment ce mystérieux prince des esthètes ? Au début des Années folles, Charles de Beistegui se lie à une poignée de jeunes privilégiés - les Noailles, les Faucigny-Lucinge, les Pecci-Blunt - qui veulent participer au renouveau créatif de l'avant-garde artistique. Passionné par les arts décoratifs, il entreprend de créer plusieurs résidences. Son appartement des Champs-Elysées, son hôtel particulier, son château de Groussay deviennent la vitrine de son goût audacieux, à mi-chemin entre le XVIIIe siècle français et le XIXe anglais et imprégné de références revisitées, qui infl uencera les créateurs. En 1948, il fait l'acquisition du palais Labia à Venise, le restaure, le réinvente et, en 1951, y organise le "bal du Siècle" où 1 500 invités - aristocrates européens, milliardaires sud-américains, socialites new-yorkais, artistes, couturiers et mondains - sont conviés. Cette fête restera dans les annales comme la plus fastueuse du XXe siècle. Dandy épris de beauté et d'absolu, metteur en scène de son existence, Charles est devenu un personnage mythique et, au-delà, l'incarnation d'un style, qui suscite plus d'admiration et de notoriété que de son vivant. Longtemps hors du temps, Charles de Beistegui est désormais de notre temps.

01/2023

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Littérature étrangère

Virginia

" Plus tard, lorsqu'ils prirent le petit déjeuner, elle fit comme si de rien n'était, affichant son habituel sourire bien élevé. Et peut-être n'y avait-il rien... Son oncle expliqua qu'il avait entendu dire qu'un avion anglais s'était écrasé non loin, sur la côte, au nord. Il existe une photo, prise le jour même ou le lendemain par un photographe local. Un soldat allemand monte la garde près de la carcasse de l'avion abattu, on distingue à peine les arceaux tordus de la verrière du cockpit et un morceau d'aile avec une double ligne pointillée qui s'arrête là où les tôles rivetées ont été pliées et cassées. Il y a également deux cercles concentriques sur l'aile : les cocardes de la Royal Air Force. " Nous sommes en 1943, et les bruits de la guerre n'épargnent pas même cette grande demeure bourgeoise, construite à l'écart d'un hameau au bord de la mer du Nord. Ses propriétaires, un couple sans enfants, accueillent leur jeune neveu de quatorze ans, mais aussi la fille adolescente de la couturière de Madame, pour la mettre à l'abri des bombardements qui menacent Copenhague. Lorsqu'un avion s'écrase non loin de là dans les dunes, un drame silencieux va se nouer entre les deux adolescents et un pilote britannique... Ce récit, dépouillé et émouvant, sur le thème de l'innocence perdue, marque sans doute un tournant dans l'écriture de Jens Christian Grondahl, dont le talent s'affirme de livre en livre.

05/2004

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Histoire de France

Madame du Barry. Un nom de scandale

C'est l'histoire de l'ascension fulgurante d'une "enfant de l'amour", née en 1743, devenue l'égale d'une reine et qui finira sa vie sur l'échafaud en 1793. Fille naturelle d'un moine et d'une couturière, Jeanne Bécu fréquente pendant plusieurs années le comte du Barry qui lui fait épouser son frère, afin de l'introduire à la Cour. Au sommet de sa gloire, l'ancienne vendeuse d'articles de mode marque les dernières années du règne de Louis XV. "Courtisane amie des arts", mécène, elle impose la mode parisienne dans toute l'Europe. Mais, terriblement jalousée, malgré sa générosité et sa bonne humeur, elle est exilée de la Cour par Marie-Antoinette, pour laquelle elle ne représente qu'un "nom de scandale". Elle mène ensuite, jusqu'à la Révolution, une existence riche et libre de femme indépendante. A travers le portrait alerte et documenté de cette vie, qui incarne avant tout une "époque" (Sainte-Beuve), le livre de Jacques de Saint-Victor, reposant sur de nombreuses sources d'archives, révèle des aspects méconnus de la personnalité de Mme du Barry et nous introduit dans l'univers cruel et intrigant de la Cour et dans le monde de la débauche parisienne du XVIIIe siècle, où l'on croise tous ceux qui servirent de modèle au Valmont des Liaisons dangereuses. La destinée de la comtesse du Barry, la "catin royale", comme l'appelait Marat, illustre à merveille cette "civilisation des moeurs" (Elias) et le basculement d'une société, du libertinage à l'échafaud.

03/2013

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Actualité et médias

Le vestiaire des politiques

Anodine, la mode ? Certainement pas. Si les politiques préfèrent parler de fond que de forme, ils ne prêtent pas moins une attention de plus en plus grande à leur image, et donc à leur style vestimentaire. Comment s'habillent-ils ? Auprès de qui ? Comment pensent-ils leurs tenues ? Y pensent-ils seulement ? Confient-ils cela à d'autres ? Connaissent-ils les codes ? Cherchent-ils à les adopter, à s'en détourner, à en jouer ? Dans quelle mesure cela fait-il l'objet d'une stratégie de communication ? Quelle est l'influence de leur fonction sur leur style ? Et quel impact leur style a-t-il sur leur fonction ? Du look négligé de certains - François Hollande, Cécile Duflot ou encore Marine Le Pen - à la silhouette très étudiée de quelques autres - Bruno Le Maire ou Marisol Touraine -, de l'intérêt nouveau porté au made in France aux vieilles lunes sexistes qui ciblent une robe ou un décolleté, du respect du protocole à l'évolution du rôle des premières dames, les auteurs se sont penchées sur le dressing des représentants de la République, hommes et femmes confondus. Surtout, elles ont demandé à ces élus de premier plan, de droite comme de gauche (François Hollande, Valérie Pécresse, Aurélie Filippetti, Anne Hidalgo, Michèle Alliot-Marie, Jack Lang, Edith Cresson...), de leur dévoiler leur rapport au vêtement. Au terme d'une vaste enquête, elles ont enrichi ces confidences du regard de leur entourage : conseillers, stylistes, communicants, tailleurs et couturiers. Déflorant un thème qui, jusqu'alors, n'était traité qu'en images, ce livre est éminemment politique.

03/2016

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Ethnologie et anthropologie

Yves Bertrais, la passion Hmong. Un des derniers missionnaires anthropologues du XXe siècle

Rarement un missionnaire aura autant marqué qu'Yves Bertrais (1921-2007). Un prêtre de la congrégation des Oblats qui, du Nord-Laos à la Guyane française en passant par la Thaïlande et la Chine, saisi par l'accueil, le quotidien et les valeurs de l'ethnie apatride des Hmong Blancs, chamanistes, leur consacra toute sa vie avec tant d'implication et de passion qu'il en devint un éminent ethnographe. De par la connaissance approfondie de leur ethos et de leur langue dont il créa l'écriture aujourd'hui usitée, les Hmong lui doivent d'avoir collecté et édité, sans censure aucune, l'essentiel de leur patrimoine oral, religieux, rituel et coutumier. Promoteur également d'une nouvelle forme d'inculturation du christianisme, à savoir linguistique, Yves Bertrais s'inscrit dans une mouvance radicalement respectueuse de la culture d'autrui, à l'opposé des entreprises missionnaires conquérantes, jusqu'à déclarer : "Nous avons à nous laisser instruire par l'animisme". Des propos rares et décapants pour un missionnaire : Yves Bertrais ne voit pas les croyances de l'Autre comme pouvant parasiter le message chrétien, mais bien plutôt le compléter ! Dans cet ouvrage, s'entrecroisent parcours biographiques et contributions ethnographiques. Loin de verser dans l'apologie de la mission, il ne fait que rapporter ce qu'elle aurait bien plutôt pu être à travers l'attitude et le regard de l'une des dernières grandes figures de missionnaires-anthropologues du XX° siècle. Une épopée hors du commun dont l'héritage restera ancré dans la mémoire collective des Hmong.

11/2021

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Grands couturiers

Karl

La biographie complète, définitive et à surprises d'un génie de la mode aux multiples vies Roi de l'autofiction, Karl Lagerfeld était le premier narrateur de sa propre vie. Le personnage ambivalent, qu'il a savamment élaboré, a passé quatre-vingt-cinq ans à se réinventer pour ne jamais regarder en arrière, vers un passé trop terrifiant à contempler. Créateur inspiré, doté d'une culture immense, dépensier jusqu'à frôler la ruine, outrancier dans ses manières, insatiable dans le travail, asexué et hygiéniste, roi des piques et des bons mots, ultra-sensible et arrogant, solitaire rarement seul, bête médiatique toujours à la lisière du borderline, Karl Lagerfeld a eu plusieurs vies. Il a rajeuni, grossi, maigri, noyé sa mélancolie dans le travail après la mort de son seul amour, Jacques de Bascher, dandy désinvolte et strict opposé, qui suscita aussi la passion dévorante d'Yves Saint Laurent et brisa la longue amitié des deux couturiers. Cette biographie raconte les multiples existences de cet homme hors norme et, à travers elles, une histoire de la mode, qu'il a contribué à révolutionner. Elle est le fruit d'une longue enquête commencée avec deux entretiens exclusifs accordés à l'auteure par Karl Lagerfeld lui-même et enrichie par les témoignages de ses proches et de nombreuses personnalités : la princesse de Hanovre, Bernard et Hélène Arnault, Silvia Fendi, Bruno Pavlovsky, Tom Ford, Alessandro Michele, Valentino, Carine Roitfeld, Claudia Schiff er, Inès de La Fressange, Linda Evangelista, Tadao Ando, Fran Lebowitz...

09/2021

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Littérature française

Le jour où j'ai arrêté d'avoir peur

La top model qui brise le tabou des violences domestiques "  Face contre terre, le lâche se débat. C'est la première fois que la police l'arrête là, devant chez lui. La première fois qu'il baisse les yeux. Serrées toutes les trois devant le portail, on jubile en silence. Christie le toise avec dureté. Toi, tu adoptes une réserve prudente, mais ton regard est planté en lui comme un couteau. J'aimerais lui cracher mon mépris au visage pour toutes ces fois où j'ai hurlé en silence.  " De Cindy Bruna, on connaît le parcours fulgurant dans la mode, qui l'a propulsée sur les podiums des plus grands couturiers en France et à l'international. Sa vie privée, en revanche, a été soigneusement protégée. Si elle choisit de s'exprimer aujourd'hui, c'est pour briser un tabou  : celui des violences conjugales et des enfants co-victimes. Menaces, insultes, coups  : dans ce témoignage bouleversant, elle raconte les années douloureuses qu'elle a vécues dans sa jeunesse avec sa mère et sa soeur sous l'emprise d'un homme violent - jusqu'à ce qu'enfin, elle arrête d'avoir peur. Née d'une mère congolaise et d'un père italien, la top model Cindy Bruna a grandi dans le sud de la France, avant de conquérir la sphère de la mode internationale dont les prestigieux défilés Jean-Paul Gaultier, Balmain, Chanel ou encore Calvin Klein. Depuis quelques années, elle s'est engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Elle est notamment la marraine de l'association Solidarité Femmes.

06/2022

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Littérature française

Le dernier bain de Gustave Flaubert

Conçu à la mi-mars 1821 d'un coup de reins que j'ai toujours eu quelque peine à imaginer je suis né le mercredi 12 décembre à quatre heures du matin. Il neigeait sur Rouen, une légende familiale prétend que ma mère se montra si stoïque pendant le travail qu'on pouvait entendre tomber les flocons sur les toits de la ville. Quant à moi, je serais bien resté quelques années de plus dans le ventre à l'abri de l'imbécillité du monde. Désespéré de naître j'ai poussé un atroce hurlement. Epuisé par mon premier cri je semblais si peu gaillard qu'on attendit le lendemain pour me déclarer à l'état civil car si j'étais mort entre-temps on en aurait profité pour signaler mon décès par la même occasion. Le 8 mai 1880 au matin Gustave Flaubert prit un bain. Il décéda peu après dans son cabinet de travail d'une attaque cérébrale sans doute précédée d'une de ces crises d'épilepsie dont il était coutumier. Allongé dans l'eau il revoit son enfance, sa jeunesse, ses rêves de jeune homme, ses livres dont héroïnes et héros viennent le visiter. Il se souvient d'Elisa Schlésinger, la belle baigneuse de Trouville qui l'éblouit l'année de ses quinze ans, de Louise Colet dont les lettres qu'il lui adressa constituent à elles seules un chef-d'oeuvre mais aussi de l'écrivain Alfred Le Poittevin qui fut l'amour de sa vie.

04/2022

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Littérature française

Le fils d'Etienne

"Quand j'ai publié El-kous, je promettais d'écrire ultérieurement un autre livre où "je raconterais mon père et moi". Mon père, Etienne Ferry, n'est plus là, maintenant que je tiens ma promesse. El-Kous était en Algérie un domaine viticole où il exerçait le triple métier de mécanicien, d'électricien et de caviste. Il était un bel et très bon ouvrier manuel, mais de temps à autre déplorait de n'avoir pas fait d'études pour être un ingénieur, et nous rappelait combien à l'école primaire il aimait faire des rédactions. Au soir de sa vie il rédigea ses "mémoires". C'est dans cet écrit que j'ai puisé pour composer notre face-à-face d'outre sa tombe et restaurer notre passé familial. Ainsi défilent dans ce diptyque des images de mort liées aux atrocités de la guerre d'Indépendance ou à la cruauté du destin individuel (la mort de ma mère, celle de mon frère puîné, et celle d'Etienne), mais aussi des figures d'amour nées de l'expérience, de la culture ou de la fantasmagorie, telle Suzanne la belle Maltaise dont ma grand-mère couturière prenait les mesures sous mes yeux enfantins, ou la stellaire Gina Lollobrigida qui projetait sa vénusté au cinéma comme sur les écrans de mes rêveries exubérantes. Etienne en Algérie, Le fils d'Etienne en littérature : le père mort et le fils encore là s'embrassent dans ces pages, en croisant leurs mots, leurs rédactions et les mailles de leur mémoire."

10/2014

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Policiers

La trilogie du Caucase Tome 3 : La gloire n'est plus de ce temps

C'est d'une main de fer que Djamaluddin Kemirov tient désormais l'Avarie-Dargo-Nord, une république du Caucase coincée entre les montagnes et la mer Caspienne. Sa parole, guidée par une interprétation toute personnelle du droit coutumier et de la mystique islamique, vaut plus que la loi fédérale russe. Son frère Zaour est un président sage et ambitieux. La force et le sang font le reste. Zaour veut propulser la région dans l'ère moderne par la construction d'une plate-forme gazière. Il s'adjoint les services de Kirill Vodrov, brillant consultant russe d'une firme occidentale qui apporte la technologie et les vingt milliards de dollars de capitaux. Sanctifier ou annihiler, Djamal peut tout, sauf calmer l'appétit de ceux qui veulent leur part du gâteau. Au premier rang desquels Moscou, qui regimbe, louvoie et finit par envoyer ses troupes sur place sous couvert d'exercices. L'idée : spolier l'usine par la force, la menace et la ruse. Perdu dans ce monde d'outre-guerre en proie au chaos, pris en tenailles entre l'appétit de Moscou qui n'a d'égal que son niveau de corruption et la logique des cavernes qui sent la chèvre et les douilles de mitraillette, le consultant russe cède à la passion caucasienne et se laisse dévorer par l'amour-brasier d'une Tchétchène à l'âme sublime, ignorant qu'il embrasse un destin tragique. Porté par une écriture plus nerveuse et tendue que jamais, La gloire n'est plus de ce temps clôt de façon magistrale la "Trilogie du Caucase".

10/2013

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Critique littéraire

Malraux, mémoire et métamorphose

" Quels livres valent la peine d'être écrits, hormis les Mémoires ? " écrivait Malraux dès 1928. En dépit de ce que laissait présager ce geste de reconnaissance à l'égard d'un genre vieux de plus de cinq siècles - rien de moins que Le Miroir des limbes, composé des Antimémoires, puis de La Corde et les Souris -, la dimension mémoriale a sans doute été, de toute l'oeuvre d'André Malraux, si ce n'est la moins fréquentée, sûrement la moins explorée. L'étude que lui consacre aujourd'hui Jean-Louis Jeannelle ouvre les chemins de cette " odyssée de la mémoire", depuis le simple journal de bord jusqu'à l' " antipacte mémorial". L'auteur montre l'origine, la logique et la chronologie d'une composition très éclatée que le lecteur a, sans cela, du mal à percevoir. C'est là l'originalité profonde d'une démarche qui consiste à mettre en lumière la réflexion théorique sur un genre hérité d'une lignée apparue avec Commynes et à établir entre les Antimémoires de Malraux et les Mémoires de quelques autres - du général de Gaulle à Simone de Beauvoir -, ou encore entre Malraux et un auteur hanté par la mémoire comme Péguy, l'un de ces "dialogues au sommet" dont Malraux lui-même était coutumier. Livre en abyme, livre en rebonds, livre en facettes, livre en éclats: tout ce jeu de mémoire et de contre-mémoire constitue la meilleure des introductions à ce thème omniprésent dans toute l'œuvre d'André Malraux : la métamorphose.

03/2006

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Littérature française

Point d’orgue

En cette Pâque 1960, que fait Lancelot sur la plage de Salé, devant la citadelle des Oudayas ? Aujourd'hui marié, à peine rescapé d'un attentat, il se prépare à accueilir ses amis au coeur d'une bâtisse de légende, dans la grand salle tapissée de fresques dues au pinceau de son frère Armand. De Rabat, de Salé, de Paris, les invités débarquent, se pâment devant les fresques. Lancelot s'explique avec son humour coutumier : la crémaillère n'est que le signe de son propre sacre. Durant ce week end, rien à signaler, à part une tempête où l'océan rampe vers le Château, et l'arrivée inopinée de son ami Benamar, qui donnera des nouvelles de l'Algérie en guerre. La bonne humeur revient avec le soleil au dernier jour de ces vacances. Vingt ans plus tard, chaque invité se remémore cette Pâque : chacun se rend compte que, à un moment impossible à isoler, une Grâce a pris possession du Château sur la plage. Lancelot, alias Millecam, prend sa plume pour relater les multiples moments de cette grâce dans le labyrinthe de son oeuvre (Sous dix couches de ténèbtres, Et je vis un cheval pâle, Une légion d'anges, Choral, La Quête sauvage...) Ce Point d'orgue, monument du discours intérieur, figure la charnière qui unit le versant algérien de l' oeuvre de J-P. Millecam au versant marocain (Le défi du petit archer, Trois naufragés du Royaume, Ismaël et le chien noir, Tombeau de l'Archange, Ismaël...)

10/2020

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Sociologie

L'émigration. Du fait social à la coutume

L'émigration dite économique intéresse en particulier les économistes, les historiens, et les sociologues. Cependant, la permanence du phénomène dans des conditions économiques prospères désoriente ces chercheurs.. De façon inédite, l'auteure pratique un décentrement disciplinaire à partir de la tradition orale (chants, contes, proverbes, croyances et rites) sur l'exemple de l'émigration macédonienne — la pechalba — sous l'Empire ottoman afin de repenser des concepts essentiels : émigration, coutume, identité et résistance. L'ouvrage décrit et analyse les conditions dans lesquelles se produit la transformation de l'émigration, fait social imposé par une situation de domination, en une coutume ritualisée, intégrée dans le système coutumier de la communauté, et réfléchit sur le sens nouveau de ce phénomène. Malgré l'absence des hommes partis en émigration et devenus des "étrangers", les paysans macédoniens sous domination ont réussi à préserver leur identité communautaire et un espace de liberté. Au moyen d'un mouvement d'aller et retour ritualisé, ils ont sauvegardé leur mode d'être social patriarcal et leurs règles coutumières. En l'occurrence, les types de domination et leur évolution importent moins que les formes cachées de résistance. L'étude repose sur la pechalba sans être circonscrite à l'aire géographique de la Macédoine, ni à l'espace balkanique : Albanie, Bulgarie, Grèce. Elle s'étend à l'Afrique, la France, la Pologne, le Portugal et la Turquie visant à démontrer la portée transnationale et transhistorique de ce phénomène migratoire. Une approche novatrice qui permet d'appréhender autrement les migrations.

09/2018

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Littérature française

Zeina, bacha posh

Née à Kaboul, Zeina n'a que trois ans à la mort de son père. Selon une coutume ancestrale, elle sera une bacha posh, une fille déguisée en garçon, seul moyen de survivre à la honte d'une famille de femmes dans un pays où elles ne peuvent se déplacer qu'accompagnées d'un homme. A la puberté, elle refuse de recouvrer son identité d'origine et s'enfuit. Réfugiée au sein d'une association militant pour le droit des Afghanes, elle va suivre cette ONG à Paris afin de sensibiliser les médias à cette cause. Elle survit misérablement dans la capitale jusqu'à ce que sa route croise celle d'Olivier. Fasciné par sa beauté qu'il devine sous son allure masculine, ce photographe parvient à l'imposer dans le milieu de la mode et en fait sa maîtresse. Egérie des plus grands couturiers, Zeina sillonne le monde tout en multipliant les conquêtes amoureuses. Cependant, en quittant son Afghanistan natal pour rejoindre le monde occidental, la femme moderne et affranchie dont elle est désormais le symbole a-t-elle gagné sa liberté ? Un roman bouleversant qui interroge de façon vertigineuse la quête identitaire et l'émancipation féminine contemporaine. A ce jour, Cécilia Dutter a publié cinq romans dont Lame de fond (Albin Michel, 2012, prix Charles Oulmont de la Fondation de France) et Savannah dream (Albin Michel, 2013) ainsi que de nombreux essais dont Etty Hillesum, une voix dans la nuit (Robert Laffont, 2010) et, récemment, Conseils de séduction à l'usage des hommes de mauvaise volonté aux éditions du Rocher.

08/2015

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Théâtre

Jean Anouilh. Artisan du théâtre

"Je suis un ouvrier du théâtre. Le côté artisanal du théâtre me ravit", déclare Jean Anouilh (1910-1987). Auteur à succès d'une cinquantaine de pièces représentées, ce dramaturge se vante, non sans provocation, d'avoir du métier, de connaître les ficelles de son art - qu'il exhibe à plaisir dans des arabesques métadramatiques. Cette posture lui a valu une réputation de faiseur, de boulevardier, utilisant inlassablement les mêmes trucs pour produire des pièces "bien faites". Or le savoir-faire d'Anouilh est loin de se limiter à un ensemble de recettes éprouvées qui produiraient un succès facile : il est mis au service d'une oeuvre personnelle et d'une dramaturgie joyeusement et efficacement bancale. Ce volume, qui constitue les actes du premier colloque consacré à l'oeuvre de cet auteur, est une plongée dans l'atelier du maître, une exploration des coulisses de sa création, une traversée de son répertoire. Quant à la façon elle-même, Anouilh apparaît comme un couturier dramatique : il taille, il coupe, il rapièce. De patrons connus, il fait des modèles neufs. L'étude de la "griffe" dramatique d'Anouilh, ici entreprise, passe d'abord par la redécouverte des maîtres qui ont inspiré et façonné son oeuvre : la mémoire du métier et son réemploi. Elle se poursuit par l'analyse du "bâti" : Anouilh ne cesse de varier les tons, d'hybrider les genres, de marier les imprimés, de changer de mode ; il se renouvelle en restant fidèle à lui-même. Elle se termine par un retour sur les représentations de l'artisan dans son théâtre et ailleurs : Anouilh au miroir. En abordant cette oeuvre multicolore avec un nouveau regard, ces articles permettent de vérifier des acquis sur l'art d'Anouilh mais aussi de nuancer certaines idées reçues et peut-être de leur tordre le cou. Haute couture, basse couture ?Au lecteur d'en décider. Les actes du colloque sont complétés par deux inédits : La Traversée et Charlemagne.

02/2013

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Influenceurs/web & TV réalité

J'avais toutes les excuses

Tu assumes, tu gardes tout pour toi. J'ai peur mais je sais aussi de quoi je suis capable. Après deux années de combat pour être debout je ne suis plus le même. Un enfant est entré dans cette clinique sur un brancard. Un adolescent en ressort debout, confiant en son avenir. La vie, je vais la dévorer. Je vais tellement bien la réussir que le jour où je partirai, je n'aurai aucun regret. A 36 ans, Steves Hounkponou est entrepreneur et dirige l'agence qu'il a créée pour accompagner les marques dans la création et le développement de leur identité visuelle. Il est aussi influenceur Instagram où son look et sa philosophie de vie ont fédéré une communauté grandissante. Mais son parcours n'a pas été sans entraves. Né au Bénin, Steves rêvait de mode et de football. Repéré par des entraîneurs, il débarque en France à l'adolescence pour intégrer un centre de formation. A peine un mois après son arrivée, un tacle fatal le cloue au sol. Les médecins prédisent qu'il ne marchera plus jamais. D'hôpitaux en centres de rééducation, son rêve s'envole. Il découvre alors le couturier Yves Saint Laurent dans les pages d'un magazine. Sa passion refoulée pour la mode renaît. Après des années d'efforts, il marche à nouveau. Sa créativité et son audace font des étincelles dans le monde du luxe, même si son parcours est semé d'embûches. Jusqu'au jour où il croise la route d'un chapeau, dont l'aura l'attire depuis une vitrine du Marais. Chapeau vissé sur la tête, il se découvre aplomb et assurance. C'est le début du succès. L'histoire de Steves témoigne d'une volonté de fer de s'en sortir, d'avancer à contre-courant ; de surmonter les épreuves, le handicap et la discrimination, d'entreprendre malgré les échecs pour finalement réussir.

02/2021

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Littérature française

Ana et le temps d'aimer

Après une guerre interminable et meurtrière, la France relève la tête et Paris redevient la capitale des arts et des lettres. Si elle vénère la tragédienne Sarah Bernhardt, elle accueille à bras ouverts, écrivains Américains fuyant la prohibition, tel Ernest Hemingway, le photographe Man Ray, le peintre Japonais, Tsuguharu Foujita, et tant d'autres artistes venant de l'Est. Léo Paillet, célèbre couturier du Tout Paris, et Ana, sa compagne, les côtoient à La Closerie des Lilas, au Dôme, et dans tous les lieux festifs de la Capitale où ils tentent, ensemble, de faire naître un monde nouveau. En août 1923, Léo et Ana, native de la Terre de feu, embarquent à Bordeaux pour l'Amérique du Sud, rejoindre Ushuaia célébrer leur mariage. Le voyage sur le paquebot Massilia est long et pendant ces trois semaines, la vie du bateau s'avère animée : intrigues, rites du passage de l'Equateur, couples qui s'aiment ou se déchirent. Lors de la première escale, le couple découvre Dakar et la beauté de l'île de Gorée, autrefois sinistre lieu de rassemblement d'esclaves africains en partance pour l'Amérique. Mais la magie du lac Rose, adoucit ces cruels souvenirs. A leur retour d'Ushuaia, les jeunes mariés retrouvent leur maison de haute couture aux mains d'un suppléant indélicat. A l'instar de Gabrielle Chanel, Ana ouvre une boutique à Deauville où elle fait une douloureuse découverte qui la force à fuir, ce qui ne sera pas sans conséquences sur sa vie future. Réfugiée à Bordeaux, elle tente de se reconstruire. Par le plus grand des hasards, elle y retrouve un jeune Basque rencontré sur le bateau, qu'elle pourrait aimer si le souvenir récurrent de Léo ne la poursuivait pas. De rebondissement en rebondissement, le destin d'Ana va basculer vers l'inattendu, et la surprise finale n'en sera que plus étonnante.

09/2018

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Anglais

AMC Anglais monde contemporain Tle générale spécialité. Edition 2024

Un outil de travail complet et efficace, conforme au programme de la spécialité AMC (" Anglais monde contemporain") en Tle générale. Dans chaque chapitre : le cours, les méthodes clés, des exercices et sujets de bac corrigés. Pour vous accompagner tout au long de votre Terminale et vous aider à avoir un bon dossier ParcourSup. Sur chaque thème du programme d'Anglais monde contemporain Tle générale - Un cours synthétique et visuel - Une grande carte mentale récapitulative - Des fiches de méthode - Des exercices progressifs - Des sujets de bac guidés pas à pas - Tous les corrigés détaillés Gratuit, avec l'achat du livre : un abonnement au site de révision (Lien -> http : //www. annabac. com/) - Dans chaque matière, sur chaque thème du programme de Tle, un parcours de révision interactif : avec des fiches, des quiz et des sujets corrigés - Des conseils pour bien s'orienter

12/2023

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Histoire de France

Le Yombou. Les péripéties de l'histoire politique d'une monarchie coutumière en pays Kissi. De la fin du XVIIè siècle à l'époque de la Révolution

Après deux siècles de troubles et d'assujettissement, Gbéngbédou émerge du règne identitaire des dans et des guerres hégémoniques qui marquèrent la région forestière tout au long du XVIIe siècle, pour se constituer en une monarchie de type coutumier. Pour des contraintes sécuritaires et stratégiques, son site est transféré sur le sommet d'une colline et prend le nom de Gbèlo. Il s'impose alors comme l'une des forces politiques et militaires émergentes du pays Kissi dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Ce rayonnement politico-militaire est tributaire de la dynamique interne insufflée et développée avec l'avènement de la dynastie des "Yombou", artisane de sa grandeur. Sous cette dynastie, Gbèlo devient avec ses dépendances le "Yombou", mais la dynastie émergeait à un moment de l'histoire contemporaine où l'Ouest africain était déjà la proie des convoitises de l'Europe coloniale. Globalement converti en un canton, le Yombou est incorporé à un ensemble géopolitique plus vaste : La Guinée française, elle-même asservie à l'Afrique occidentale française (AOF). Dans une cohabitation forcée où rimaient arbitraire, allégeance et diplomatie, l'exceptionnel destin de la monarchie est alors brutalement stoppé dans son évolution. L'épisode d'une "Révolution" impitoyable consacra le drame vécu parce peuple et marquera le couronnement d'une époque, la fin d'une épopée et la chute d'une dynastie. Quel triomphe pour le Yombou ? La réponse donnée dans ce livre montre qu'en dépit de son système politique assez ancestral, le Yombou était bien mûr à cette époque déjà pour servir d'interlocuteur valable à n'importe quel autre partenaire, aussi bien dans le contexte national africain que sur le plan international.

06/2019

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Littérature française

L'anglaise

Dans une maison au bord de la mer, à la station de Sainte-M, un sexagénaire, Emile, fait vivre sa famille : sa mère Elisabeth H, ancienne résistante, dite " la Florès " et ses demi-sœurs globalement appelées les COAC (la première lettre de chaque prénom). Il est décorateur, collectionneur, plus ou moins agent. Et il est harcelé au téléphone par une inconnue à l'accent anglais, que tout le monde surnomme " l'Anglaise". On fantasme sur cette Anglaise dont Emile serait amoureux et qui serait amoureuse d'Emile. On finit par apprendre que cette Anglaise aurait des vues sur la maison de voisins, en vente depuis que son vieux propriétaire, professeur de langues perdues, se meurt à l'hôpital. Tout cela se passe sous un regard collectif. Mais se détachent trois femmes : Agnès, l'une des demi-sœurs d'Emile, vieille fille à vie, amoureuse de son demi-frère , Léonore, une toute jeune voisine dont l'obsession est de se baigner au crépuscule, et Esther, dite " Chagrin d'amour ".Pendant quelques jours de début d'été, on spécule sur l'Anglaise, qui finit par s'installer dans la maison des voisins. Ce n'est qu'à la mort soudaine d'Emile, terrassé sur un escalier où il avait l'habitude de retrouver "l'Anglaise", que l'on comprend le lien avec cette femme mystérieuse. Un journaliste de la presse people, Bob Escale, aide le groupe à découvrir l'identité de l'Anglaise. Fille d'une pauvre couturière de banlieue, elle avait trouvé le filon en conseillant de riches oisives sur leur garde-robe et s'était fait passer pour une mondaine anglaise.

01/2012

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Littérature française

Melmoth furieux

Elle est née à l'Orée du bois, une cité réduite à néant par les bulldozers des médias et de la finance. Hantée par les ruines de son Eden foiré, elle a rejoint la commune solidaire à Belleville, où l'on s'organise et lutte en marge du système répressif. Elle, c'est Fi. Quarante piges à tenter de trouver de la beauté dans ce monde fatal : Fi est un chaos de fils et d'aiguilles, de coutures impossibles. Car Fi est couturière. Et Fi est en colère. Quand son frère Mehdi s'est immolé le jour de l'inauguration d'Eurodisney – le 12 mars 1992 – elle s'est juré de comprendre son geste. Elle a entendu les rumeurs sur l'ancien parc devenu véritable camp de concentration, les horreurs qu'on raconte sur les enfants emprisonnés. Elle ne rêve que de tout brûler. Mais on fait comment quand on est coincée dans un quartier assiégé par une police républicaine hors de contrôle et que reviennent se venger les spectres d'un événement sanglant ? Aidée par le mystérieux François Villon, ami d'enfance de Mehdi et clé des secrets du parc, Fi se lance dans l'impossible – la trouille au ventre, prête à remuer les tréfonds de cet enfer : monter une croisade d'enfants pour partir raser Eurodisney. Pour débusquer le rongeur dans sa forteresse noire, maître invisible d'une doctrine totalitaire. Dans le merveilleux d'une robe magique, les émotions pour tissus, Fi va libérer l'imagination. Tout en douceur. Ce roman tant attendu fait écho à Toxoplasma, confirmant le tournant résolument poétique et politique de Sabrina Calvo.

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Théâtre

La Rose tatouée

La Rose tatouée tient une place à part dans l'oeuvre du dramaturge américain Tennessee Williams (1911-1983). Les ingrédients qu'il aime accommoder sont ici exacerbés : sensualité, violence, personnages hauts en couleur, mais le ton est celui de la comédie. Dans une petite ville de la côte du golfe du Mexique, la belle et piquante Serafina Delle Rose, couturière à domicile, est une figure de la communauté des immigrés siciliens qui mêlent fougue, religiosité et superstition. En femme entière, Serafina va vouer un culte morbide à son camionneur de mari, décédé après une poursuite avec la police. Durant trois années, elle se cloître dans sa maison et souhaiterait que sa fille fasse de même. Mais le feu couve sous la cendre : poussée par la sève de ses quinze ans, la jeune Rosa va découvrir l'amour avec Jack, un marin, malgré les préventions de sa mère ; et c'est le bel Alvaro qui poussera Serafina à revenir à la vie. Ce conducteur de camion ressemble en bien des points au défunt, jusqu'à cette rose tatouée sur le torse qui trouble tant Serafina... Le théâtre de Williams n'est pas celui de l'amour impossible, mais bien de la pulsion érotique qui balaie les différences et érode toutes les conventions bien-pensantes. Benoît Lavigne crée en France cette pièce majeure de Williams dans la nouvelle traduction de Daniel Loayza qui met en lumière une langue brute, âpre et un grand sens du théâtre. Dans cette création au Théâtre de l'Atelier, treize comédiens font vivre cette petite communauté : parmi eux, Cristiana Reali endosse le rôle de la sulfureuse Serafina et Rasha Bukvic celui d'Alvaro.

10/2012

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Littérature française

Céline. Tome 1, Enfance

L'histoire de Céline est celle de nos espérances et de nos souvenirs. Petite fille heureuse née avec le siècle, lieux, émotions, usages et perceptions ont gravé un passé inoubliable dans sa jeune mémoire, territoire à Jamais présent de l'enfance auquel ne manque ni rires ni disputes sous le regard apaisant des anciens. L'histoire de Céline est celle de la fille de Pierre le charpentier et de Basilice de la vallée. Curieuse sous sa tignasse frisée, insoumise déjà, elle traverse la commune en courant et sautant, se réfugie à l'auberge, chez Maria, regarde la voisine inventer des repas extraordinaires et rabrouer les hommes. Elle plonge ses mains dans l'eau glacée du lavoir et écoute les femmes raconter les secrets du linge et dès alcôves. L'histoire de Céline est celle d'une jeune vie qui bascule. Quinze ans : sa mère meurt. L'adolescente grave quitte alors la ville où, apprentie-couturière, elle s'est frottée à la vraie vie, pour élever ses deux frères. Noue avec Aristide, son cadet de cinq ans, une amitié tendre qui durera toujours. Devenue femme sous la Grande Guerre, elle a choisi son homme, elle partira. Curieuse des lendemains, elle va traverser le XXe siècle. Femme d'action et de mémoire, survivante d'un peuple qui a chèrement payé le droit à un peu de bonheur, Céline : une personne pour toutes les saisons. Un destin à l'image du siècle, semblable à l'histoire de son pays. A travers elle, c'est la part féminine qui s'écrit ici avec tendresse, énergie et reconnaissance. Ce premier tome conte l'enfance et la jeunesse de Céline des causses.

05/2002