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témoignages personnels

Vivre. De Vichy aux Camps de Concentration de Buchenwald, Dora-Mittelbau, Nordhausen

Le 19 avril 1945, alors qu'il vient d'être rapatrié du camp d'extermination de Nordhausen, Henri Megglé donne témoignage de ce qu'ont été dix-huit mois de déportation dans les camps de Buchenwald, Dora/Mittelbau, et Nordhausen. [...] " Cette note composée de 23 feuillets est le récit pris en sténotypie de Henri MEGGLE âgé de 27 ans, arrêté par la Gestapo à Vichy en juillet 1943, expédié en décembre à Compiègne, puis après une quinzaine de jours, à Buchenwald. Au moment de son arrestation Henri MEGGLE faisait partie de l'organisation M.U.R. (Mouvements Unis de la Résistance) où il travaillait sous la direction de Jean PRONTEAU "Groupe Cévennes". Son récit a été recueilli le lendemain de son arrivée au Bourget par avion, alors qu'il est couché et dans l'incapacité absolue de circuler. Son poids actuel est de 38 kg, son poids normal est de 79 kg. Nous croyons savoir qu'Henri Megglé est le premier résistant effectif à être arrivé au Bourget, de la région de Weimar." (Note transmise par Stéphane Simon avec le texte dit : de Saint-Tropez) "LES CAMPS DE LA MORT NATURELLE. Ce titre est reporté sur deux pages du journal Action en 1945 et introduit un article signé par Pierre Courtade. Mon coeur frappait sourdement, violemment dans ma poitrine... J'ai voulu le publier. [...] Pour étayer mes propos je me suis appuyée sur d'autres documents dont l'un écrit par ma grand-mère paternelle, et dans lequel elle raconte la libération de Lyon où elle réside avec trois de ses enfants ; deux de ses fils sont déportés... Ce livre est un grain de sable dans l'immensité de notre mémoire collective ; j'ai voulu y contribuer avec toute l'authenticité de ce récit, respectant au plus près la personnalité de mon père, Henri Megglé.

04/2022

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Révolution française

La révolution militaire de l'an II, 1794 entre Flandres et Moselle

La campagne de 1794 est d'abord celle de l'an II (21 septembre 1793-20 septembre 1794). Nouvelle par son immensité en hommes, en défis et en matériels, elle mobilise les efforts de la jeune République. C'est aussi une période où mûrissent de grands plans d'opérations, le "système général" en sera la synthèse et la matrice des campagnes d'envergure à venir. Les armées de 1794 sont aussi le vivier des grandes figures de l'Empire. On y trouve les futures têtes de file de l'Armée d'Allemagne, les colonels Soult, Bernadotte ou Ney à l'armée de Sambre et Meuse de Jourdan, ou encore l'aréopage malheureux de Moreau, les Mac Donald, Souham ou Vandamme, qui tous, paieront plus ou moins cher leur proximité avec le concurrent de Bonaparte. Côté Coalisés, Arthur Wellesley futur duc de Wellington y entrevoit les Pays-Bas alors que Mack, le futur battu de 1805 est déjà chef d'état-major. Parmi tous ces noms, Lazare Carnot, concepteur et "organisateur de la victoire" est peut-être la figure révolutionnaire la plus connue, son action en tant que chef opératif l'est pourtant moins. Le système général germe sous sa direction, et il en suivra la réalisation jusqu'à la percée en Allemagne. C'est bien sous cet angle, l'articulation entre "conception et réalisation" des opérations, que le présent ouvrage veut faire la part belle au récit. Rédigé par deux praticiens de la chose militaire, cet ouvrage tente de montrer en quoi, à la frontière nord, s'est joué lors de la campagne de 1794 le sort d'une nation mais aussi une révolution dans la façon de mener la guerre, socle des combats napoléoniens à venir.

02/2024

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Esotérisme

Collision avec l'infini. Une vie au-delà du moi

Un classique de la spiritualité contemporaine enfin traduit Voici un livre extraordinaire (1re édition originale en 1996). Il s'agit du témoignage unique d'une femme, d'une Américaine qui vit sans s'y attendre une expérience spirituelle fulgurante. Alors qu'elle séjourne à Paris en 1982, elle s'éveille à la vacuité et découvre une dimension au-delà du moi personnel. Mais n'ayant pas les connaissances spirituelles pour l'intégrer dans son quotidien, seule et sans maître, sans lien avec une tradition particulière, elle devra traverser de difficiles épreuves psychologiques et un sentiment angoissant de dépersonnalisation. Errant de thérapeute en thérapeute, essayant désespérément de se guérir du fait de n'être personne, parce que personne dans son monde ne savait que faire de son expérience, après une douzaine d'années de traversée du désert de ce qu'elle décrit comme un hiver spirituel, elle a émergé dans le printemps radieux de la pleine réalisation non-duelle. Il lui faudra de longue années pour qu'elle comprenne enfin qu'elle était en train de vivre en fait une expérience spirituelle d'éveil et pour l'intégrer dans sa vie. Parce qu'elle s'est éveillée sans enseignant ni tradition, et parce que ses descriptions détaillées de la façon dont le Soi opère à travers les corps-esprits pour se réaliser sont puissamment originales, ce livre est d'une valeur inestimable. Dans cette autobiographie profonde, claire et précise, Suzanne fait la chronique de son voyage vers l'éveil et, ce faisant, elle transmet la sagesse qui s'est révélée à elle. Suzanne n'a jamais prétendu être une enseignante, préférant se présenter comme descriptrice de ce que signifie vivre dans l'immensité. Un classique de la spiritualité. Témoignages " Le livre que vous tenez entre vos mains est en feu, et les étincelles qu'il dégage ont le potentiel de déclencher une conflagration qui fait voler en éclats votre monde (un monde confortable et illusoire construit autour d'un moi séparé inexistant) et qui révèle l'immensité et le mystère de qui vous êtes vraiment. Je suis impressionné par la puissance de pénétration de l'histoire de Suzanne Segal, ainsi que par la profondeur et l'autorité de ses paroles. " Stéphane Bodian " La question de savoir si une expérience traumatisante est nécessaire pour que l'illumination se produise est discutable, mais c'est ce qui est arrivé à Suzanne Segal. Dans son livre, elle décrit toute l'histoire de manière sincère et lucide, avec des mots simples et un style fluide qui m'ont fasciné. A toute personne intéressée par le sujet, je dirais : "Lisez ce livre ! " " Ramesh S. Balsekar " Le récit fascinant et profondément émouvant d'une puissante ouverture spirituelle et du processus de compréhension et d'intégration qui s'ensuit. Ce livre dissipe certains de nos mythes les plus chers sur l'éveil spirituel, en particulier celui selon lequel il s'agit d'un processus facile et plein de béatitude. L'éveil n'est pas la fin du chemin, mais le début d'un voyage parfois difficile. " Steve Taylor " Collision avec l'infini est comme un diamant en feu avec un esprit vivant, et un témoignage sur les façons étranges et merveilleuses dont l'éveil spirituel peut éclater de façon imprévisible chez n'importe lequel d'entre nous, à tout moment. Lisez ce livre pour ce qu'il est, une révélation contemporaine de la façon dont la présence spirituelle a pris vie chez une femme extraordinairement ordinaire, et comment elle l'a incarnée tout comme le ciel incarne une étoile filante. " Adyashanti " Collision avec l'infini est un livre important qui nous donne une description fascinante et directe d'un éveil spontané. Il s'agit d'un récit très personnel de l'expérience de la dimension impersonnelle de notre réalité. Susanne Segal décrit magnifiquement sa rencontre avec différents enseignants et enseignements pour l'aider à passer de l'absence et de la perte du moi au déploiement du vide et de la plénitude. " Loch Kelly

03/2023

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Non classé

Mi-figue Mi-raisin

Juliette, 25 ans, décide de passer l'été à Saint-Emilion, dans un petit vignoble appartenant à sa famille, pour écrire un roman policier mais aussi pour travailler dans les vignes, dans le but de gagner un peu d'argent. Alors qu'elle manque profondément d'inspiration pour son roman sur le cirque, un ouvrier viticole, Jean-Jean, est victime d'une crise cardiaque. Quelqu'un souffle à Juliette "qu'il ne devait pas être là aujourd'hui" en parlant de la victime. Juliette se persuade alors qu'il s'agit d'un meurtre et commence à mener l'enquête, ce qui nourrit son imagination et la relance dans l'écriture. Chaque soir Juliette pique une bouteille de vin dans la cave personnelle de son oncle et s'installe dans le jardin pour écrire. Mais lorsque l'ivresse la plonge dans le sommeil, quelqu'un vient introduire des messages dans son roman. Alors que Josette, employée à la vigne depuis quarante-sept ans meurt assommée par une pierre lors d'un orage, Juliette voit un cadeau du destin, une offrande pour son polar et écrit de plus belle. Les accidents se multiplient, Juliette effeuille ses parcelles tout en menant l'enquête. Mais entre son penchant pour le vin rouge, ses rencontres incongrues et le mystérieux personnage masqué qui introduit des messages dans son texte, la nuit lorsqu'elle cuve étendue sur la pelouse, elle a du mal à y voir clair. Noyée dans cette enquête impossible, où seul le vin est une échappatoire, Juliette se perd entre ses fantasmes et la réalité. Arrivera-t-elle à élucider le mystère des accidents mortels dont les habitants du Château Corbec sont frappés au cours de cet été brûlant ? "C'est à mes heures perdues que je gagne mon temps, les pieds dans la terre et la tête en avant, quand la solitude m'invite au rendez-vous, je me perds délicieusement dans l'immensité imaginaire de mon esprit au vent".

10/2019

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Tourisme France

D'écrins en Queyras. Un pays d'adoption... pour aller vers le Sud

L'idée de ce livre est née d'une belle rencontre avec la montagne. Il a été écrit sur plusieurs années, à petites doses, comme il convient de le découvrir. Tous ces chemins, ces sentiers sauvages empruntés avec bonheur au gré de mes ballades dans les Hautes-Alpes, je souhaite vous les faire découvrir à mon tour, et apprécier, sinon avec intérêt, pourquoi pas avec passion, tous ces paysages haut-alpins d'hier à aujourd'hui, habitudes, pratiques ancestrales encore ancrées dans les esprits, villages pittoresques, patrimoine qui ne laisse pas indifférent. Des années de métamorphoses de la nature changeant avec les saisons, eaux vives impétueuses et lacs de montagnes ou immensité aux reflets infinis. Parce que cette région de France est d'exception, j'ai voulu la magnifier avec mes mots et surtout ma sensibilité, essayant de dire combien la Guisane, le Briançonnais, le Guillestrois, le Queyras, l'Embrunais, le Gapençais sont attachants et ne peuvent laisser insensible celui qui recherche un autre ailleurs. Ici les ciels du soir descendant versent subitement du gris au rose tendre en embrasements merveilleux, et ceux du jour éclatent d'une pureté sans pareille. Si le vent se met à rugir dans nos nuits, c'est pour mieux redonner au matin une luminosité d'artiste. Ici, il faut avoir l'esprit rêveur ou conquérant pour décider d'une marche sur ces chemins où je vous invite à venir, par la pensée, vagabonder un peu. Vous aurez alors l'envie, je n'en doute pas, de partir à l'aventure d'un pays vrai avec ce livre pour guide. Découvrir, aimer, apprendre, revenir. Une affaire de curiosité, mais aussi de poésie, de sensations, de ressentis, où la tête se vide du superflu pour ne garder que l'essentiel, où parcourir un itinéraire original, une visite exclusive, se réalise sous un soleil illuminant les montagnes environnantes presque 300 jours par an.

07/2019

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Littérature étrangère

La Saison du serpent

Lorsque la tragédie vient dévaster sa vie après la mort accidentelle de son mari Joe, Nance fuit sa ville natale du Wisconsin et se crée une nouvelle existence dans l'Ouest. Cette jeune femme est éthologue, une scientifique spécialisée dans les serpents à sonnette. A présent installée à Lewiston, Idaho, dans une maison dominant la Snake River, et mariée à Ned Able, un directeur d'école, Nance se sent enfin en paix. Elle part fréquemment dans la nature sauvage de Hell's Canyon pour y chercher ces reptiles, aimant se confronter aux dangers naturels. En surmontant de tels risques, Nance pense se protéger d'autres malheurs et devenir invincible, croyant qu'on peut surmonter la peur et contrôler les risques en étant préparé, en connaissant son sujet. Un jour qu'elle revient dans leur demeure, Nance ne s'aperçoit pas tout de suite des changements imperceptibles qui s'opèrent en la personne de Ned. C'est à ce moment que sa sœur cadette, Meredith, apparaît en ville pour finalement s'installer. Une autre nature de Ned Able apparaît alors. Il subit des transformations que Nance refuse de reconnaître jusqu'à ce qu'avec l'aide de sa sœur, elle soit amenée à voir ce qui se dissimule sous la peau. Mais rien ne peut laisser présager jusqu'où Ned ira pour contenir ce passé, ni où ses souvenirs effrayants le conduiront lorsqu'il trouvera comment assouvir son obsession. Le climat oppressant qu'organise Claire Davis par son investigation originale dans les ténèbres de l'esprit humain est un coup de force : elle parvient à mettre sur pied un huis clos dans les grands espaces de l'Ouest. Incarcérés dans l'immensité naturelle des montagnes, les personnages sont ballottés entre drame psychologique et thriller. Chaque événement, chaque description d'un élément de la nature ou du détail d'un être, est une chape de plomb à ciel ouvert. L'atmosphère reptilienne de ce roman envoûte les personnages comme le lecteur.

10/2008

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Beaux arts

Nicolas de Staël. Lettres et dessins

La publication en 1968 du catalogue raisonné de la totalité des peintures de Nicolas de Staël par Jacques Dubourg et Françoise de Staël accompagné de ses lettres présentées par Germain Viatte provoqua un effet de choc d’autant plus considérable que la complexité de l’itinéraire de l’artiste qu’elle révélait, treize ans après son suicide, était aussi atypique qu’à contre-courant. Staël apportait superbement la preuve de la vitalité de la peinture, de l’immensité du champ des renouvellements qui s’offraient à elle quand les augures affirmaient programmée sa mort et ne juraient que par le conceptuel, la table rase installée, l’objet. Au surplus, comme l’écrivit André Chastel, les lettres « c’est Staël à l’état pur […] dans ses conflits, ses professions de foi, ses violences, ses hésitations et ce qu’on eût nommé à la Renaissance, sa terribilità ». Impossible de s’arranger avec un homme pareillement identifié à sa peinture, surtout que celle-ci avait déjà pris un envol qui ne s’arrêtera plus. Trente années plus tard, la publication d’un nouvel inventaire de l’œuvre peint et de la correspondance contribue à préciser encore les éclairages apportés par la publication de 1968, dans une situation où Staël a pris sa place parmi les grands peintres du siècle, où il continue d’être aussi dérangeant au regard de ceux qui croient incarner le contemporain. Simplement, pour entrer dans ses lettres, l’écart s’est agrandi avec cette décennie de l’après-deuxième guerre mondiale où, dans la France violentée et ruinée, coupée du monde pendant cinq années, la peinture se rattrapa dans un bouillonnement d’initiatives, d’inventions, de débats tranchés et tranchants, cruels parce qu’ils touchaient au vif, mais qui restent d’une fraîcheur passionnée sans égale. Ce petit livre présente des extraits choisis de la correspondance de Nicolas de Staël, illustrés de dessins non encore publiés.

10/2011

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Benoît XVI

Il nous a tant donné. Hommage à Benoît XVI

"Dieu est ! Quelle libération ! A l'heure où l'Eglise semble obsédée par elle-même, par ses structures, par son avenir, Benoît XVI nous dit : au fondement de tout, il y a ces mots émerveillés et amoureux, Dieu est. A l'heure où l'on perd tant de temps en réunions dont l'unique sujet est nous-mêmes et encore nous-mêmes, il nous invite à nous détourner de nous pour nous tourner vers Dieu, ce Dieu dont l'être est l'unique lumière". "Je suis personnellement frappé par l'expérience que Benoît XVI a faite de la paternité divine. Il me semble que Joseph Ratzinger est mystiquement entré dans l'expérience de la filiation divine par son union avec le Fils incarné, Jésus. Peut-être cette affirmation surprendra-t-elle". "La joie du pape n'était pas une gaîté passagère ou une euphorie psychologique. La cause de la joie de Benoît XVI était la contemplation de Dieu lui-même. Ces paroles étaient comme un avant-goût du Ciel dont son âme goûtait les prémisses". "Pourquoi un livre de plus au sujet de Benoît XVI ? Il est pour moi hors de question d'y régler des comptes ou de m'y abaisser au petit jeu des révélations à propos de l'histoire d'un homme dont la parole et l'action auront été à ce point décisives pour l'histoire de l'Eglise". "Devant l'immensité de l'oeuvre de Benoît XVI, on est saisi de vertige. Pendant trente ans, auprès de saint Jean-Paul II, puis en lui succédant sur le trône de Pierre, il a jeté les fondements spirituels et théologiques de l'Eglise du troisième millénaire. Quelle est donc la clef de cette cathédrale de la pensée de Joseph Ratzinger ? Plutôt qu'une qualité, plutôt qu'un trait psychologique, le principe architectonique de l'oeuvre du pape Benoît est en Dieu - plus exactement, c'est Dieu lui-même, contemplé et aimé".

04/2023

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Histoire ancienne

L'ASIE MINEURE ET L'ANATOLIE. D'Alexandre à Dioclétien, IVème siècle av. J.C. - IIIème siècle ap. J.C.

Longtemps confinés à l'intérieur d'une étroite bande côtière en bordure de l'Egée, les Grecs virent, grâce à la conquête d'Alexandre, s'ouvrir l'immensité de la péninsule anatolienne. La mise en place de nouveaux Etats, la diffusion du modèle civique et des modes de vie helléniques, l'usage quasi exclusif du grec comme langue de communication et de culture finirent par faire de l'ensemble de l'Asie Mineure et de l'Anatolie le plus peuplé et le plus actif des pays grecs. La domination romaine, progressivement imposée depuis le milieu du IIe siècle av. J.-C., s'appuya sur la continuité des institutions et, loin de freiner l'hellénisation, la facilita en restaurant la paix. En sept siècles, pourtant, on est bien loin de parvenir à une quelconque uniformité dans ce vaste ensemble. Ni la géographie, ni l'histoire, ni les traditions culturelles n'y contribuent. Si l'hellénisme s'impose dans les milieux dirigeants, il subsiste, dans les villes et plus encore dans les campagnes, de fortes traditions indigènes qu'exprime le maintien des langues, des noms et surtout des dieux. Cet ouvrage propose une histoire régionale qui, sans négliger les cadres étatiques et les grandes étapes de l'histoire politique, n'est ni une histoire des Etats ni une étude des relations diplomatiques et militaires. Il s'intéresse en priorité aux communautés humaines qui peuplent l'Asie Mineure et l'Anatolie et tente de décrire leur cadre de vie, leur organisation, leurs structures sociales, économiques, culturelles et religieuses. Grâce à l'étude dans la longue durée, il analyse le fonctionnement et les évolutions des sociétés micro asiatiques et anatoliennes, aussi bien dans les anciennes cités grecques de la côte égéenne que dans les nouvelles fondations de l'intérieur, les villages et les tribus montagnardes. Il tente de mettre en évidence les facteurs d'unité, mais aussi les forts clivages qui subsistent entre l'Est et l'Ouest, entre villes et campagnes, entre Grecs et indigènes.

11/1995

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Loisirs et jeux

Delphine vous emmène dans les Pyrénées (Calendrier mural 2021 300 × 300 mm Square). Les Pyrénées en photos (Calendrier mensuel, 14 Pages )

Vous trouverez toujours le bonheur dans les yeux de celui ou celle qui fréquente la montagne. Moi, j'ai attrapé le virus et depuis je vais à la montagne pour m'évader, me reconnecter à moi-même et avec la nature. Quand je pars la rejoindre c'est comme si j'allais retrouver un amoureux. A chaque fois que je La retrouve, elle m'éblouie, elle improvise, elle me surprend, et me fait plein de cadeaux. J'aime flaner à ses côtés, écouter le vent, la mélodie des cloches, la marmotte qui siffle au loin, le ruisseau qui chante. J'aime m'arreter pour admirer la beauté d'une fleur, la forme d'un arbre, la grandeur et la beauté d'un paysage, mais aussi pour surprendre une marmotte, photographier un papillon joueur qui aime à me narguer en passant plusieurs fois sous mon nez, tomber sur la naissance d'un petit veau qui essaye de se mettre debout sur ses pattes. Mais encore j'adore sa grandeur, sa majestuosité, son immensité, sa diversité, découvrir ses lacs, ses ruisseaux, ses sommets, ses couleurs, ses saisons, ses animaux et elle a encore tant à nous offrir ! C'est tout cela qui me rend heureuse là haut. . Les calendriers Calvendo sont des produits haut de gamme - avec ces plus qui font la différence : nos calendriers présentent bien toute l'année grâce à leur papier de qualité supérieure et leur reliure à spirales pour une manipulation des pages plus aisée et une tenue parfaitement droite contre le mur. Un film plastique transparent protège la couverture de ces calendriers toujours plus solides, qui se déclinent désormais en cinq langues. Offrez-vous un calendrier Calvendo qui reste beau tout au long de l'année. Ce calendrier à succès a été réédité cette année avec les mêmes images et une grille calendaire mise à jour. Ce calendrier réussi a été réédité cette année avec les mêmes images et le calendrier mis à jour.

04/2020

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Littérature française

Des fenêtres sur l'océan

La coque noire et effilée du Djemnah, armé pour la ligne Singapour-Japon, brillait sous le soleil blafard de février. Ils étaient là, sur le quai, adossés au mur du hangar. Le froid leur mangeait le nez et les joues. Les mains rugueuses dans les poches, la langue figée, ils piétinaient le sol gelé. Ils étaient une trentaine, agglutinés autour de leur balluchon comme des corneilles sur un arbre dénudé, le visage fermé par la gravité d'un moment décisif. Ils avaient perdu le flegme des années insouciantes et dans leur regard mobile, perçait plus d'anxiété que de vigilance et de curiosité. Ils attendaient... Antonio s'était éloigné de ses compagnons. Il avait serré le col de son veston, posé son barda au pied d'un mât et grimpé dans les cordages. Il n'avait plus de mots mais une boule dans la gorge qui gonflait et l'étouffait. Son amour blessé. Le Djem na avançait et s'arrachaient de lui, le Piémont, son village, sa famille, ses amis et... Marta. Marta qui ne l'aimait plus, partie avec l'autre cazzo. Où était-elle ? Que faisait-elle, la puttana ? Le continent reculait et derrière lui, à des milliers de kilomètres, au bout de l'immensité, se trouvait une fie, française et sauvage. Une fie dont il ne connaissait rien : La Réunion ; un nom sur un papier où il avait apposé sa signature... Lorsqu'Angelo, jeune Réunionnais du bas de la rivière Saint-Denis, fait la connaissance d'Antonio, un Piémontais, il n'imagine pas à quel point cette rencontre va peser sur le cours de sa vie. Dans la société coloniale des dernières années du XIXe siècle où la construction du chemin de fer fait désormais partie de la vie des Réunionnais, nous plongeons dans le quotidien d'un adolescent, de sa famille, de son quartier. Avec en filigrane, l'histoire des Italiens venus percer les tunnels.

03/2019

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Critique

La bibliothèque de Dante. Le poète au miroir de la tradition

La bibliothèque de Dante propose d'aborder l'oeuvre du grand poète florentin à travers certains des auteurs de la tradition qui ont le plus compté dans l'élaboration de sa trilogie poétique. Il s'agit, pour la plupart, de poètes de l'ancienne latinité que Dante a largement pratiqué et qu'il reconnaît explicitement comme modèles, auctoritates et références primaires : Virgile, bien sûr, mais également Horace, Ovide, Lucain et Stace. S'y ajoutent Homère, dont l'oeuvre n'était connue de Dante qu'indirectement, et les philosophes et théologiens Albert le Grand et Thomas d'Aquin, son élève, l'un des penseurs qui a le plus influencé la pensée de Dante. L'intérêt croissant des chercheurs pour ces thèmes s'explique par la prise de conscience progressive de la complexité des liens établis avec ses auteurs par Dante. Si ces liens-ci restent encore largement inexplorés, il n'en reste pas moins vrai qu'ils s'éclairent parfois grâce à la compréhension de détails du texte ou à la prise en compte plus attentive de la tradition exégétique utilisée par Dante pour lire ses auteurs. Les contributeurs de ce volume sont tous des spécialistes expérimentés des sujets qu'ils abordent. La variété des voix et des approches contribue à animer la lecture, et fournit également un bon exemple de la vivacité de la critique dantesque. L'immensité des questions concernant les personnalités prises en considération a exigé que les auteurs des essais donnent à leurs contributions soit une synthèse générale (comme dans le cas d'Homère et de Lucain), soit un examen approfondi de lignes ou d'aspects particulièrement significatifs et en quelque sorte exemplaires (Horace, Ovide, Statius, Albertus Magnus) ou même centraux (Virgile). Outre sa fonction de haute vulgarisation, le volume pourra également jouer un rôle non secondaire dans le débat scientifique actuel, grâce à quelques clarifications et à la suggestion de perspectives d'étude ou de lecture plus correctes ou plus convaincantes.

02/2023

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Romans historiques

Une princesse canadienne. Dix ans de ma vie

Agnes Le Clerq Joy, jeune aventurière canadienne, fait la connaissance du prince prussien Felix zu Salm-Salm, à Washington, en 1862, au début de la guerre de Sécession. C'est le coup de foudre réciproque. Le bel officier, qui vient de s'engager dans l'armée de l'Union, sachant à peine l'anglais, fait sa demande en mariage. C'est ainsi qu'Agnes devient la princesse Salm-Salm. Ils vont mener, pendant près de dix ans et au cours de trois guerres, une existence pleine d'aventures, de bruit et de fureur. Ils connaîtront successivement la guerre de Sécession, à la fin de laquelle Felix sera général de brigade ; la guerre du Mexique et l'exécution de Maximilien, où tous les deux se montreront les défenseurs héroïques et malheureux de l'empereur ; la guerre de 1870, enfin, au cours de laquelle Felix mourra au combat de Saint-Privat. Dans son récit, Agnes entraîne le lecteur à sa suite dans ces trois guerres, dans trois pays qui n'ont pas grand-chose de commun, mais dont elle s'efforce de nous décrire les spécificités : l'efficacité américaine déjà, l'immensité du territoire ; l'imbroglio mexicain, l'isolement total de Maximilien dans cette galère, la sauvagerie des moeurs, la beauté des paysages grandioses autour de Mexico ; les habitudes quasi bourgeoises de la haute société allemande, où pourtant les titres et le rang comptent par-dessus tout, la puissance militaire extraordinaire de la Prusse. Agnes nous parle aussi de son couple, de son amour partagé avec son mari, de leurs problèmes d'argent et de leurs rapports ambigus avec la famille du prince. Après la mort de Felix, nous voyons Agnes se battre, pour garder la tête hors de l'eau, avec ses innombrables créanciers, son beau-frère peu enclin à mettre la main au porte-monnaie... Elle rencontrera l'empereur d'Allemagne, l'empereur d'Autriche et même le pape, à qui elle demandera son avis sur son intention de se retirer dans un couvent.

03/2016

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Poésie

Du Zénith au Nadir

Ce recueil résulte d'une commande de la Maison de la poésie de Nantes à l'occasion du festival de poésie Midi-Minuit d'octobre 2019. Dans son troisième recueil, la poète, à la recherche d'une vérité, d'un infini perdu, d'une immensité spatiale dont elle cherche à se remplir, est en contemplation permanente des étoiles qu'elle rêve d'absorber. Dans Ultime Atome, elle mitraille ses intuitions comme un philosophe à coup de marteau "L'adulte n'existe pas" . Du Zénith au Nadir radicalise cette mise en abime sous la forme d'un long chant tourné vers l'être aimé, l'astre perdu. L'expérience du deuil est au coeur du poème et lui confère une dimension élégiaque. La mort renforce la vanité de toutes choses, elle oblige à un véritable décentrement, "Tout est faux, rien n'existe" . "La ville est un théâtre à ciel ouvert observé par toutes les étoiles de l'univers" . Le Nadir ne dit pas uniquement l'absence de lumière mais il dit aussi les profondeurs de l'âme, les fondations, la naissance d'autre chose, la possibilité pour Orphée de retrouver à travers le chant, cet astre perdu "dans un quartier de lune" . Le lyrisme de Rosalie Bribes se caractérise par la métamorphose liée à l'interaction des différents individus dans la matière interstellaire "pendant que le monde continue de tourner, une chrysalide sans cesse se réinvente dans l'immensément grand avant de redevenir atome" . A l'ouverture du recueil, l'Autre permet d'accoucher de soi-même. La maïeutique opère un renversement dialectique du désir comme manque, mélancolie au désir comme élan vital qui permet de faire accoucher les âmes dans la beauté afin qu'elles donnent naissance à une parole nouvelle. Le poème apparait ainsi comme un long chant traversé de fulgurances magnifiques, de doutes, de douleurs, de rire et de sourires qui signifient que la vie a du sens avec et pour autrui car si l'écriture est un acte d'amour, le chant est celui d'un dialogue, d'une intersubjectivité poétique, d'un grand rire cosmique : "c'est bien à l'échelle du cosmos que nos rires deviennent ce qu'ils sont, le véritable trésor".

08/2020

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Littérature étrangère

Attente

L'atmosphère de ces textes est étrange et prenante ; c'est elle qui s'impose au lecteur, peu à peu, à travers les faits décrits. Tout l'art du narrateur consiste à déstabiliser le lecteur, qui perd progressivement, sans en avoir vraiment conscience, ses points de repère. C'est un glissement imperceptible qui s'opère et qui laisse dans un état de rêverie ou bien d'inquiétude. Aucun de ces récits ne se clôt vraiment : ils restent comme en suspens, tels des points d'interrogation. Le décor ? Il peut s'agir d'un parc aux arbres dénudés, dans la lumière dorée et triste de l'automne, où des animaux étonnants apparaîtront ou bien de rues dans la nuit sous la lumière trouble de réverbères bossus ; d'un tramway échappé de la ville et qui se perd dans l'immensité d'une plaine parcourue par des chevaux à la crinière de feu qu'attaquent des oiseaux au bec d'acier... Le ciel sera de préférence violet ; il fera nuit et la pluie ajoutera souvent sa note de malaise. Les personnages seront parfois des enfants, partagés entre rêve et réalité : un vieillard, par exemple, sous les yeux médusés de ses copains, attache au dos d'un petit garçon une paire d'ailes. Et quand ce sont des adultes, force est de constater qu'ils ont conservé au fond d'eux-mêmes une part d'enfance qui ouvre des horizons immenses de rêve ou de cauchemar, en tout cas de non-réalité. La faune a dans ces textes une présence très forte : des mulots conversent un jour de printemps ; un porcelet devient le compagnon rassurant du passager abandonné dans son tramway sans conducteur, lâché dans une plaine sans fin. Les objets se transforment en animaux, ainsi des siphons qui étirent des cous d'oiseaux ; des cygnes, des pélicans, des cigognes suivent les noces mortuaires d'un cycliste désespéré de grandir... Mais le bestiaire de Tsepeneag est surtout fantastique : des bêtes étranges le parcourent telles ce poisson qui danse la nuit devant la fenêtre du narrateur, cette femme à tête de chèvre, cet oiseau violet, géant qui personnifie l'angoisse de la mort et du néant. Et le rêve de s'enraciner au coeur du réel...

04/2003

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Histoire internationale

Georges Washington. Fondateur de la République des Etats-Unis

Georges Washington, 1er président des Etats-Unis, est indéniablement le père de la nation américaine. Les Américains lui doivent leur indépendance et leur liberté. C'est son histoire, remarquable et captivante, qui est racontée dans cet ouvrage publié pour la première fois en 1886 à l'attention aussi bien d'une jeunesse avide d'aventures et d'exemples à suivre que d'adultes désireux de mieux connaître l'épopée américaine et la naissance de la démocratie outre-Atlantique. Né en Virginie le 22 février 1732 dans une famille de propriétaires terriens, orphelin de père à l'adolescence, le jeune Georges exerce son autorité sur ses frères et soeurs et s'initie au métier d'arpenteur dans l'immensité des nouvelles terres à défricher, avant de s'enrôler dans l'armée britannique pour combattre les Français. Officier courageux et infatigable lors de la Guerre de Sept ans, il défie l'adversité avec une détermination inébranlable. Mais lorsque les Anglais piétinent les droits et l'honneur des Américains, c'est contre les armées de Sa Majesté que Washington se bat. Commandant en chef des troupes insurgées, à la tête d'hommes aussi inexpérimentés qu'indisciplinés, manquant de vivres et de munitions, il réussira à fédérer ses hommes et à les mener vers la victoire, l'indépendance et la liberté. Marié à une riche veuve, il aurait pu vivre sur sa plantation une fois la victoire acquise. Mais la démocratie était encore trop fragile et l'unité de cette nouvelle république trop précaire. Après une vie militaire héroïque, c'est sur la scène politique que le devoir l'appelle. Elu président des Etats-Unis d'Amérique le 4 mars 1789, il accomplira deux mandats au cours desquels les institutions se mettront en place, et se retirera une fois le devoir accompli. Vie extraordinaire que celle de cet homme, explorateur, maître d'une grande plantation, militaire, homme politique, chef de famille... resté inébranlablement droit et fidèle à ses principes pour le plus grand bien de son pays. Jacques Fernay est un nom d'emprunt. L'auteur, qui a vécu au 19ème siècle, reste un mystère. Sous sa plume, cette biographie à la fois très documentée et romancée fait revivre des personnages touchants et plus vrais que nature.

06/2015

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Poésie

L'horizon d'un instant

" Tout dépend de l'instant. C'est lui qui détermine la vie. " C'est sous le signe de cette phrase fulgurante de Franz Kafka, le " Loup de Bohème " comme il le nomme, que se place L'Horizon d'un instant de Pierre Cendors. Cela dit une volonté d'intensifier chaque instant de notre vie errante à travers les bruissements cosmiques : " Ne cherchons pas à quitter l'instant avant que n'advienne son incandescence. Laissons en nous son gisement continûment s'accroître. " L'horizon d'un instant témoigne d'une grande attention aux présences terrestres, et d'un acte poétique incarné, jour après jour, durant plusieurs mois, dans un site montagneux, au contact des forces muettes du vivant. Muettes, bien que parlantes à qui se laisse traverser de leurs murmures sauvages. Cela demande un décentrement du regard et de l'écoute : " Prêter une intense écoute aux présences non humaines : celle des hordes nuageuses au-dessus des terres, celles des pierres, des sources et des forêts massées au sol, que cingle inépuisablement l'averse des lumières. " Pour laisser passer ces hordes nuageuses, ces averses lumineuses, ces nuits anciennes entre les lignes, Pierre Cendors joue avec l'étendue blanche des pages, qui devient une image de l'immensité silencieuse. Comme une lueur dans ces espaces vierges, un dialogue entre deux voix intérieures se noue. L'une murmure par exemple : " Une montagne blanchie par la nouvelle neige. L'ombre d'un nuage glissant sur un versant. Des vents errants s'entrecroisant sur la lande embrumée. " Et l'autre répond : " Seul nous parle ce qui est sans parole. " Pour saisir quelque chose des paroles sans paroles soufflées dans les espaces sauvages, la prose poétique de Pierre Cendors suit une ligne tremblante, errante, spiralée. Elle nous enseigne à ne rien attendre, ne rien prévoir, à tourbillonner, s'élever avec chaque instant libéré des logiques temporelles ordinaires : " Nous n'irons plus loin sans d'abord nous arrêter au pied des cimes de cet instant. Laissons l'instant, tout instant, se hausser à son altitude d'astre dans l'immobilité respirante d'une présence. "

09/2023

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Connaissance de soi

Le tout et le rien et l'homme dans tout ça

La Galère est le nom de baptême donné à notre vaisseau fantôme, rafiot idéal sur lequel nous embarquons pour visiter les planètes du système solaire, subterfuge proposé pour se découvrir nos espaces intérieurs en aventurier libre et détendu au départ. Il sera toujours temps pour vous d'entrer en transe le moment venu ! Sachez que les conditions de vie à bord sont spartiates, elles s'expliquent par l'obligation de les réduire au strict nécessaire pour assurer votre survie ! Dans l'espérance de se connaître soi, la patience et l'engagement total sont les vertus indispensables pour partir à sa conquête, l'adage "tout vient à point qui sait attendre" , tombe à pic. Futur aventurier, je devine votre impatience de monter à bord, ce livre sera la brochure de voyage pour vous séduire. Notre expédition se déroule dans l'espace sidéral, elle reposera sur votre confiance en vous, curieux de vous découvrir l'homme dans tout ça, qui accepte de vivre les épreuves imposées pour trouver sa vraie place dans l'Univers. L'heure est venu de hisser la voile, Lecteur, Ulysse galérien transi d'effroi, je t'invite à saisir ta rame pour naviguer à vue et même sans vue, dans ton espace intérieur sidéral, parce qu'il te sidérera, car tu es le Tout en toi, et en même temps, ce Rien perdu ou qui se croit perdu dans l'immensité du Tout... que tu limites en l'appelant Univers. Sans toi, ni le Tout ni le Rien ne se connaîtraient. Ce n'est pas rien d'être Homme qui, par désir d'être, reçoit la Connaissance, à la condition de se libérer de ses attaches terrestres, de faire le vide pour accueillir le Soi, 's'envoler' dans le monde intelligible, et redescendre ensuite sur terre. Bon voyage dans ton espace, et surtout bon retour sur "ta" Terre. "Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage... et puis est retourné, plein d'usage et raison, vivre entre ses parents le reste de son âge" ! Joachim du Bellay (Les Regrets (1558), sonnet 31)

10/2021

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Economie internationale

Le sursaut

Le Mali est à la croisée des chemins. Depuis 2012, il traverse une crise multidimensionnelle sans précédent, la plus grave de son histoire contemporaine. Hier, boiteux et souffreteux, il toussotait et tressautait. Aujourd'hui, failli et assailli, il frémit et gémit. Demain, si rien de concret et de durable n'est entrepris, débilité et alité, que fera-t-il ? Comment admettre que, malgré l'immensité de ses potentialités humaines, agricoles, minières et culturelles, le Mali continue à tendre sans discontinuer la sébile pour avoir l'obole ? Doit-on accepter la perpétuation d'un modèle économique et social, bancal et létal, qui a confisqué notre passé, qui intoxique notre présent et qui hypothèque dangereusement notre avenir ? Comment le Mali est-il arrivé à tout privatiser, à tout sous-traiter et à tout externaliser ? Aujourd'hui, plus qu'hier, il y a trop d'enjeux autour du Mali. Le pays est devenu un objet de convoitise au point d'être un enjeu de taille pour les puissances régionales africaines et un jeu de paille pour les puissances internationales. Le Mali ne mérite-t-il pas mieux que l'image attendrissante qu'il renvoie au reste du monde depuis au moins une décennie. Alors, pourquoi les Maliens ne prennent-ils pas le destin de leur pays en main ? Refonder ou s'effondrer ? Réapparaître ou disparaître ? Rebondir ou périr ? Se régénérer ou dégénérer ? Sans faux-fuyant et avec des éléments factuels, cet ouvrage fait le diagnostic sans complaisance de la situation du Mali. Il transcende le fait partisan et s'inscrit au-delà des agendas personnels et des arrangements circonstanciels. C'est donc un livre à visée thérapeutique destiné à enrichir la réflexion commune et qui ambitionne d'intégrer le protocole de soins qui va définitivement guérir le Mali des multiples maux qui l'assaillent. Au-delà, cet ouvrage est un pari sur l'avenir. Il se propose de fédérer les ambitions individuelles en une seule et véritable cause commune, celle du Mali. Un Mali "arc-en-ciel" où toutes les sensibilités comptent, où toutes les différences s'expriment.

08/2021

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Histoire du cinéma

Objectif mer : l'océan filmé. La mer au cinéma, de Méliès à Wes Anderson

De "La Vague" d'Etienne-Jules Marey à "Titanic" de James Cameron, du cinéma muet des années 1920 aux "Pirates des Caraïbes", en passant par "L'Or des mers" de Jean Epstein et "Les Dents de la mer" de Steven Spielberg, la mer est l'un des sujets de prédilection du 7e art. Cela s'explique aisément : les premiers "cinématographistes" ayant pour mission de capter des sujets les plus "mouvementés" possibles pour satisfaire un public de plus en plus exigeant, les metteurs en scène réadaptèrent l'ancienne iconographie de la lanterne magique, qui raffolait déjà des thèmes marins - naufrages, tempêtes, voyages... -, et les nouvelles images animées et photographiques, apparues à la fin du XIXe siècle, permirent aux spectateurs-immobiles de voyager à travers le monde, sur les eaux les plus lointaines - un privilège extraordinaire pour des millions de personnes n'ayant jamais quitté la terre ferme. Source d'inspiration, la mer est aussi objet d'analyse pour les cinéastes de tous temps : ils se l'approprient pour s'en servir de décor, voire même en faire un personnage à part entière. La mer fascine ainsi par son immensité, sa dangerosité, sa faune et sa flore, les mystères de ses profondeurs. Elle est tout à la fois un sujet d'émerveillement et de peur, et le cinéma a permis à chacun d'explorer ses craintes et fantasmes enfouis d'une façon très spectaculaire. Aujourd'hui encore, la mer est au cinéma un sujet de sidération, d'effroi, de lutte pour la vie, de passion violente, d'amour, de politique, de fortes inquiétudes écologiques. Elle symbolise la liberté et le huis-clos, de même que la fragilité, tout en apparaissant impitoyable dans sa masse et sa sauvagerie. Par son mouvement continu, la mer est ontologiquement cinématographique. Elle s'est pleinement révélée à tous, dans sa splendeur, sa diversité et sa - presque - totalité, grâce au cinéma. Cet ouvrage de référence réunit plus de 275 illustrations - extraits de films mais aussi affiches, photographies ou éléments de dioramas, costumes et scripts, objets techniques, etc. - accompagnées de contributions des meilleurs spécialistes, pour une exploration complète de ce thème abyssal.

12/2023

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Sciences historiques

La véritable histoire des bateaux sous-marins. De 1945 à nos jours

Passion, un des mots qui résume au mieux le présent ouvrage et la personnalité de son auteur. Il faut une patience rare, une rigueur d'orfèvre et une ferveur certaine pour collecter, assembler, recouper, toutes les informations, toutes les histoires, toutes les indiscrétions, qui peuvent mener à une encyclopédie aussi exhaustive et personnelle. Il a fallu à son auteur décrypter, fouiller, remuer les petits mystères et les grands secrets et parvenir à les retranscrire tels qu'il les perçoit de sorte que sa passion nous parvienne intacte. Armé de son envie de transmettre ce qu'il aime et ce qu'il sait, il a fait de cette passion qui l'anime une encyclopédie brillante et touchante. L'impératif de science des compilations encyclopédiques est complété d'un regard personnel affectueux et si différenciant. C'est ce qui rend ce beau livre si attachant. Cette encyclopédie n'est pas seulement une mine d'informations minutieusement collectées et compilées pour le plaisir du lecteur assoiffé par sa curiosité, c'est aussi un témoignage d'affection pour l'objet industriel et son histoire, une marque de respect pour les femmes et les hommes engagés dans cette aventure plus que centenaire. Cet ouvrage est à la hauteur de l'exigence qui dicte la construction des sous-marins qu'il dépeint, à l'image de l'engagement qui leur donne corps. Feuilleter cette encyclopédie, c'est retrouver un peu de ces cathédrales d'acier de nos chantiers, un peu de cette majesté de la tôle formée, un peu de cette humilité face à l'immensité de l'ouvrage achevé. En parcourir les pages, c'est un peu retrouver le bruit des outillages, l'effort sur les visages, les gestes experts des compagnons, la soif de rupture des architectes navals, l'amour de chacun pour sa profession. S'abreuver de ces lignes, c'est ne pas oublier, ni les hommes, ni la prouesse, ni l'union. Car une encyclopédie est une double promesse : celle de la connaissance, mais celle aussi du défi. Cette promesse est la nôtre, au nom de l'héritage qui nous honore, nous la tiendrons.

09/2020

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Romans historiques

Sapiens Au matin du Monde Tome 2 : Par-delà les montagnes de la lune

Fuyant la haine de certains chefs et chamans de leur ancienne tribu, un petit groupe de jeunes humains s'avance en terre inconnue. Ils ont échappé à leurs poursuivants. Ils ont affronté les dangers de la nature, les bêtes sauvages, les torrents furieux. Ils ont bravé la neige et le froid, franchi des sommets noyés de brouillard et balayés par le vent. Devant eux, des collines, des vallées, des forêts s'étalent à perte de vue. Que vont-ils y découvrir ? Des animaux qu'ils n'ont jamais côtoyés ? D'autres clans ? hostiles ou amicaux. Un territoire où s'installer ? Parviendront-ils jusqu'au paradis mythique de leurs ancêtres ? Le clan semble bien faible face à la terrifiante puissance des éléments et ses membres se sentent tout petits en contemplant l'immensité de Ga'Hé. Ils n'ont que quelques armes de pierre à opposer aux multiples prédateurs qui hantent ces contrées inexplorées. Ils n'ont pas de fourrure pour leur tenir chaud, pas de crocs ni de griffes pour mordre et lacérer, ils ne courent pas assez vite pour attraper une proie ou échapper à un fauve mais ils possèdent un atout unique et formidable : leur cerveau. Grâce à cet organe mystérieusement alambiqué, ils ont développé les facultés essentielles à leur survie. Ils sont solidaires, ils prévoient l'avenir, ils coopèrent dans les tâches quotidiennes, ils créent, ils communiquent, ils inventent. Dans ce deuxième volet de la saga Sapiens, nous accompagnons ce petit clan dans sa quête de la terre promise. Lancés dans cette folle aventure semée d'embûches ils peuvent compter sur le courage et la pugnacité d'Aakin, le dévouement et les dons de Chahin, les médecines et l'oreille attentive d'Hozimi et Uhiri, les conseils avisés de Jocal, l'imagination débordante de Dahik. Ils profitent des talents de chasseurs de Sa'lou, iazin, Misukaï ou Odhran, de ceux des femmes qui ont en charge la vie du clan, de l'aptitude de Brago a apprivoiser les animaux. Thanyr et Meiko taillent des armes et des outils dans le silex salutaire. Ka ja, Dahik, Brago apprivoisent l'Art. Ils agrémentent les objets usuels de sculptures et de motifs qui les rendent agréables à regarder. Ils découvrent la notion du beau et le plaisir qu'elle engendre.

03/2012

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Histoire de France

Histoire du consulat et de l'Empire. Volume 3, La crise de l'Empire (1810-1811) ; L'Empire de Napoléon ; La Nation sous l'Empereur ; La catastrophe de Russie

L'Histoire du Consulat et de l'Empire, de Louis Madelin (1876-1956), est l'oeuvre d'une vie, rédigée sur des cahiers d'écolier, par un homme qui tient alors sous son seul regard tout un âge de notre passé, comme l'avaient fait avant lui Michelet ou Thiers. Il faut imaginer ce tête-à-tête, plusieurs décennies durant, entre l'historien et ce Napoléon Bonaparte qu'il suit pas à pas, à Rome, en Egypte, à Moscou, jusqu'à son abdication et son départ pour la Malmaison. Le " mangeur d'histoire " et le conquérant, l'homme de cabinets et de bibliothèques, dévoré par l'immensité de sa tâche, et ce fantôme qu'il poursuit, fondateur d'empire et " compagnon de Prométhée ". Pour ma part, j'ai toujours fréquenté cette Histoire du Consulat et de l'Empire avec un plaisir égal, de même nature que celui que procure la lecture d'un grand roman. Sans doute parce que cette histoire selon Madelin n'est pas seulement connaissance du passé, mais aussi, comme l'écrivait Emile Henriot, " présence vibrante et passionnelle " de tous ceux, " héros, criminels, monstres, vainqueurs, fondateurs de codes et d'institutions, moteurs d'énergie, agents d'utiles et de bienfaisantes réformes ", qui en furent les acteurs heureux ou malheureux. Madelin s'empare d'eux comme sur le vif. Il nous fait entrer dans le secret des caractères, dans le dédale des ambitions et des faiblesses, des grandeurs aussi, et nous jette dans le mouvement d'une époque. Les seize volumes de son Histoire, publiés ici dans leur intégralité, et qui furent avant la guerre un énorme succès de librairie, restent une somme inégalée, qui réjouira ceux qui s'intéressent à la période napoléonienne, mais aussi tous les amateurs d'histoire et de ton juste. Daniel Rondeau La présente édition de l'Histoire du Consulat et de l'Empire se compose de 4 tomes. - Tome 1 : La Jeunesse de Bonaparte - L'Ascension de Bonaparte - De Brumaire à Marengo - Le Consulat. - Tome 2 : L'Avènement de l'Empire - Vers l'Empire d'Occident (1806-1807) - L'Affaire d'Espagne (1807-1809) - L'Apogée de l'Empire (1809-1810). - Tome 3 : La Crise de l'Empire (1810-1811) - L'Empire de Napoléon - La Nation sous l'Empereur - La Catastrophe de Russie. - Tome 4 : L'Ecroulement du grand Empire - La Campagne de France - L'Interrègne impérial - Les Cent-Jours. Waterloo.

10/2003

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Histoire de France

Histoire du Consulat et de l'Empire. Volume 1

L'Histoire du Consulat et de l'Empire, de Louis Madelin (1876-1956), est l'oeuvre d'une vie, rédigée sur des cahiers d'écolier, par un homme qui tient alors sous son seul regard tout un âge de notre passé, comme l'avaient fait avant lui Michelet ou Thiers. Il faut imaginer ce tête-à-tête, plusieurs décennies durant, entre l'historien et ce Napoléon Bonaparte qu'il suit pas à pas, à Rome, en Egypte, à Moscou, jusqu'à son abdication et son départ pour la Malmaison. Le " mangeur d'histoire " et le conquérant, l'homme de cabinets et de bibliothèques, dévoré par l'immensité de sa tâche, et ce fantôme qu'il poursuit, fondateur d'empire et " compagnon de Prométhée ". Pour ma part, j'ai toujours fréquenté cette Histoire du Consulat et de l'Empire avec un plaisir égal, de même nature que celui que procure la lecture d'un grand roman. Sans doute parce que cette histoire selon Madelin n'est pas seulement connaissance du passé, mais aussi, comme l'écrivait Emile Henriot, " présence vibrante et passionnelle " de tous ceux, " héros, criminels, monstres, vainqueurs, fondateurs de codes et d'institutions, moteurs d'énergie, agents d'utiles et de bienfaisantes réformes ", qui en furent les acteurs heureux ou malheureux. Madelin s'empare d'eux comme sur le vif. Il nous fait entrer dans le secret des caractères, dans le dédale des ambitions et des faiblesses, des grandeurs aussi, et nous jette dans le mouvement d'une époque. Les seize volumes de son Histoire, publiés ici dans leur intégralité, et qui furent avant la guerre un énorme succès de librairie, restent une somme inégalée, qui réjouira ceux qui s'intéressent à la période napoléonienne, mais aussi tous les amateurs d'histoire et de ton juste. Daniel Rondeau La présente édition de l'Histoire du Consulat et de l'Empire se compose de 4 tomes. - Tome 1 : La Jeunesse de Bonaparte - L'Ascension de Bonaparte - De Brumaire à Marengo - Le Consulat. - Tome 2 : L'Avènement de l'Empire - Vers l'Empire d'Occident (1806-1807) - L'Affaire d'Espagne (1807-1809) - L'Apogée de l'Empire (1809-1810). - Tome 3 : La Crise de l'Empire (1810-1811) - L'Empire de Napoléon - La Nation sous l'Empereur - La Catastrophe de Russie. - Tome 4 : L'Ecroulement du grand Empire - La Campagne de France - L'Interrègne impérial - Les Cent-Jours. Waterloo.

10/2003

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Histoire internationale

Le Sahara marocain. L'espace et le temps

Lorsque j'avais quatre ou cinq ans, un rêve un peu inquiétant m'entrainait vers le sommeil. Une peinture accrochée en face de mon lit, représentait un homme et un chameau, au repos, à l'ombre d'un arbre éthique, sur fond de l'immensité désertique. Je savais qu'il s'agissait du Sahara. Le nom avait quelque chose d'un peu effrayant. Cette assonance du a résonnait en moi comme un cri étrange. J'éprouvais en même temps une impression de force. Un peu plus tard, je lus Saint-Ex dans Courrier Sud, trop tôt sans doute pour en saisir l'essentiel, mais j'en ai gardé l'idée d'un infini de l'espace et du temps ouvert aux hommes libres. De l'océan Indien à l'océan Atlantique, ce grand désert sépare au Nord le pays des blancs et au Sud le pays des noirs. Dans les temps anciens, il était Océan. Sur les mers il y a des marins, sur le sable, des nomades, et pour tous la quête de l'eau nécessaire à la vie. Le mot frontière y a été inconnu jusqu'à l'arrivée de la " civilisation ". Le Sahara est donc tchadien, nigérien, malien, mauritanien, marocain, algérien, tunisien, libyen etc. C'est le " marocain " qui est raconté ici, par la géographie, l'histoire, l'économie et le droit. Cette langue de plus de 1000 km qui sort du Maroc pour aller lécher la Mauritanie, est humectée par l'humidité océane. Ce Sahara atlantique est donc placé sous des auspices bienfaisants. Ses pâturages à chameaux en ont fait un espace envié. Envié il l'a été plus encore à la fin de la période coloniale, quand l'Algérie et l'Espagne ont tenté de l'établir dans la forme d'un Etat, qui, ne pouvant être qu'artificiel, leur aurait permis de poursuivre la domination coloniale, mais la tentative a échoué. Il faut savoir que, depuis 1400 ans, le Maroc a été perçu dans le grand Ouest africain, comme une autorité spirituelle et politique. Les liens coutumiers entre les hommes du Sud et du Nord sont si nombreux qu'ils rendent absurde l'idée même d'une identité saharienne distincte. Le Sahara marocain ne peut donc être compris en dehors du Maroc. 2300 km entre Tanger et la Mauritanie, réservent évidemment des particularismes locaux. Ceux du Sud sont proches de ce qu'était il y a peu encore la Californie. Un observateur attentif y trouvera les germes d'une aussi belle aventure. Ce livre doit l'y aider.

11/2019

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Récits de voyage

En solitaire. Le long du Pacific Crest Trail

Suivez Tim Voors dans son épopée sur le Pacific Crest Trail et partez avec lui pour 6 mois de marche, de paysages sublimes, de rencontres fascinantes et de réflexion sur la vie. Le Pacific Crest Trail, mythique sentier de grande randonnée, court sur 4 265 km le long de la côte Ouest américaine, du Mexique au Canada. Déserts, sommets montagneux, cascades, torrents, parcs nationaux, la traversée réserve nombre de défis physiques et d'émotions fortes. Tim Voors, père de famille néerlandais, nous emmène et nous fait vivre cette aventure qu'il a décidé de mener seul. Il nous raconte les lacs de montagne aux eaux transparentes, les nuits sous les étoiles, les amitiés spontanées forgées autour de joyeux feux de camp. Mais aussi la solitude, la peur face aux éléments et le sentiment d'impuissance par rapport aux forces de la nature qu'il lui a fallu surmonter. Plus que tout, En solitaire nous montre le pouvoir de la vie sauvage pour revenir à l'essentiel. Les illustrations, aquarelles et photographies de l'auteur donnent corps à un récit entraînant qui n'oublie pas d'expliquer les aspects pratiques de la préparation d'un tel périple, du ravitaillement à la stratégie anti-ours. L'enthousiasme contagieux de Tim Voors est une invitation à prendre son sac à dos et à partir pour se redécouvrir. N'hésitez pas, le monde vous attend ! Le temps est compté et le monde nous attend. Retrouvez le sens de votre vie. En solitaire retrace l'épopée d'un explorateur qui nous ressemble. Comment expliquer qu'un père de famille de 44 ans décide d'abandonner son foyer pour six mois, afin de parcourir à pied 4 286 km le long du sentier du chemin des crêtes du Pacifique, aux Etats-Unis ? Quels seront les effets d'une telle décision sur son couple, ses enfants et lui-même ? Cédant à son intuition, Tim Voors se lance dans une aventure qui va changer sa vie. Se sentir vivant, ressentir la peur, endurer la douleur, se confronter à l'immensité du vide et entamer une passionnante histoire d'amour avec la nature... Tim Voors nous entraîne dans une expérience à la fois physique, mentale et spirituelle le long de cet épique sentier de grande randonnée, sentier qui regorge de beauté mais aussi d'obstacles (l'ultra-trailer François d'Haene s'y est mesuré en octobre 2019 et a dû renoncer en raison des conditions climatiques).

06/2020

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Sports

Le surf change le monde

"La souffrance du monde est une actualité sans fin. Mais il y a des échappées. Le surf en est une. Déjà son origine qui renvoie à l'histoire méconnue du peuple polynésien et de sa civilisation maritime dont la migration première à travers l'immensité de l'océan Pacifique reflète une compréhension des éléments naturels d'une incroyable intelligence. L'océan est perçu comme une mouvance des éléments avec laquelle le marin se déplace, sans instruments, pour percevoir et voir l'île venir à lui. La nature comme guide, par l'expression de sa ressource, elle-même toujours maintenue dans un échange symbolique et pratique intégrant le flux de son renouvellement. Le surf est né de cette civilisation polynésienne, à Hawaii et nulle part ailleurs, grâce à la conjonction inédite de ce peuple ayant une telle pratique de l'océan et d'un archipel avec des vagues partout. Une chance qui peut faire réfléchir les surfeurs et les humains d'aujourd'hui. En surf, c'est la vague qui est reine et qui décide. Une ressource naturelle qu'on reçoit avant de la prendre... Le surf est aussi l'histoire d'une résistance, celle des Hawaïens face à leur éradication démographique et culturelle par la colonisation des Blancs. Puis celle d'une jeunesse (californienne) des années 1960 refusant la guerre du Vietnam et suscitant une contre-culture dont le refus du système, le voyage et la prise de conscience écologique deviennent la source d'une précieuse utopie. La source aussi de mon adolescence de surfeur qui me fit partir " sur la route " dans les années 1970 et mener un long voyage en auto&bateau-stop, raconté un peu dans ce livre. Un voyage dont les circonstances du jour faisaient la mouvance d'une destination chaque fois imprévue et bienheureuse... Le voyage, le surf... autant d'expériences qui m'ont conduit à une réflexion sur le mouvement, enrichie d'une rencontre et d'un échange épistolaire avec le philosophe Gilles Deleuze, dévoilés ici. En 1995, parut L'entente du mouvement, un essai dont la ligne de pensée n'a cessé de m'animer depuis. C'est à partir de celle-ci et du surf qui la nourrit qu'également ce livre se propose de percevoir notre modernité actuelle, avec notamment l'enjeu écologique et civilisationnel auquel le monde fait face. Dans sa composition de textes variés, cet ouvrage offre une lecture aussi plaisante et voyageuse que captivante et réflexive. Le surf change le monde, par justement un monde à entendre, à surfer, à imaginer, à créer grâce au mouvement qui le rythme et l'occasionne..."— Gibus de Soultrait

02/2020

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Historique

Sigi. Tome 1

Prenez la route avec Sigi, première femme à faire un tour du Monde au volant ! L'Allemagne de la fin des années 20. Sigrid Hässler, dite Sigi, jeune pilote de course évoluant dans un monde sectaire et masculin se retrouve bannie des circuits à la suite un accident mortel au Nürburgring dont on lui a injustement attribué la cause, en grande partie parce qu'elle est une femme. Elle nourrit alors le rêve fou d'accomplir un tour du Monde en voiture pour démontrer que conduire une automobile n'est en aucun cas l'apanage exclusif des hommes. Elle compte bien mener son ambitieux projet à terme mais pour ça, il lui faut de l'argent ! Or, devant ce choix inconvenant, sa riche famille conservatrice décide illico de lui couper les vivres. C'est par l'intermédiaire d'une ancienne amie d'école que Sigi va alors rencontrer l'homme providentiel, un certain Gottfried Geyer qui va se poser en mécène... Emballé par le projet, celui qui se présente comme un riche homme d'affaire lui apporte de quoi financer cette expédition un peu folle, à une époque où l'usage de l'automobile demeure un luxe réservé aux hommes. Uniquement accompagnée d'un photographe chargé d'immortaliser le voyage et d'un mécanicien au volant d'un petit camion d'assistance, la jeune femme quitte cette Allemagne à l'aube du nazisme pour se lancer dans une extraordinaire aventure dont les premiers imprévus ne tardent pas, avant même son arrivée dans le New York de la Grande Dépression ! Parcourant alors l'immensité du territoire des Etats-Unis, première étape de ce voyage fou, que ce soit au milieu des troupeaux de bisons, au coeur des intempéries mais surtout face aux mauvaises rencontres, Sigi devra faire preuve d'un courage et d'une détermination à toute épreuve au cours d'un périple aussi rocambolesque que dangereux. Réussira-t-elle à poursuivre sa route malgré les risques encourus. Quant à son richissime mécène, sait-elle vraiment qui il est ? Très librement inspiré par le périple de Clärenore Stinnes (1901-1990), une passionnée d'automobile qui réalisa un tour du Monde en voiture en 1927, cette série en quatre tomes nous conte l'histoire d'une jeune globe-trotteuse allemande balayant les conventions de ce début de XXe siècle. Erik Arnoux dépeint avec panache le reflet d'une époque et les prémices de l'émancipation féminine au milieu des grands décors naturels que sait si bien illustrer David Morancho. Une nouvelle série par les auteurs de Sara Lone qui va nous dépayser !

08/2023

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Thèmes photo

Cosmic Communist Constructions Photographed. 40th edition

Élu livre d'architecture de l'année au Festival international du livre et du film d'art de Perpignan, Cosmic Communist Constructions Photographed de Frédéric Chaubin dévoile 90 bâtiments situés dans 14 anciennes républiques soviétiques. Chacun de ces immeubles exprime ce que Chaubin considère comme le quatrième âge de l'architecture soviétique, fruits d'un bourgeonnement méconnu qui s'épanouit de 1970 à 1990. Contrairement aux constructions des années 1920 ou 1950, aucune "école" ou tendance n'émerge ici. Ces bâtiments incarnent un élan chaotique, spasme architectural d'un système déliquescent. S'insinuant dans les failles de cette structure monolithique au bord de la ruine, les architectes dépassent largement les codes du modernisme pour revenir à leurs racines ou se lancer dans des innovations libres. Les plus audacieux ont bâti des immeubles dont les constructivistes auraient rêvé (le sanatorium Druzhba de Yalta), d'autres ont exprimé leur imagination dans un style expressionniste (le palais des Mariages de Tbilissi), tandis qu'un camp de vacances estival inspiré des croquis réalisés pour un prototype de base lunaire assume une forte influence suprématiste (camp pour la jeunesse Prometheus à Bogatyr). Vient ensuite l' "architecture parlante" , largement répandue dans les dernières années du règne soviétique : un crématorium orné de flammes en béton à Kiev, un institut technologique avec une soucoupe volante plantée dans le toit (Institut de recherche scientifique à Kiev), un centre de commande politique qui vous observe comme Big Brother (Maison des Soviets, Kaliningrad). Par leur mosaïque déroutante de styles et les stratégies excentriques qu'ils déploient, ces bâtiments sont les vestiges extraordinaires d'un système en décrépitude. Par leur diversité et leur exotisme à rebours, ils témoignent à la fois de l'immensité géographique de l'URSS et des dernières années d'emprise de l'Union soviétique, comme des trous qui s'agrandissent dans un filet. Ils immortalisent aussi la plupart des rêves idéologiques que nourrit le pays à l'époque, de son obsession pour le cosmos à la renaissance de son identité. À propos de la collection TASCHEN fête ses 40 ans?! Depuis ses débuts en 1980 comme dénicheur de trésors culturels, TASCHEN a toujours été synonyme d'éditeur accessible permettant aux dévoreurs de livres du monde entier d'imaginer leur propre bibliothèque dédiée à l'art, à l'anthropologie et à l'érotisme pour un prix imbattable. Nous fêtons aujourd'hui 40 ans de livres incroyables en restant fidèles au credo de la maison. La collection 40th Anniversary Edition présente de nouvelles éditions de quelques-unes des stars de notre catalogue : plus compacte, à petit prix, mais toujours réalisée avec la même garantie d'une qualité irréprochable.

09/2022

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Poésie

Ruine balance

Ruine balance reprend le flot du Journal de l'attente et de Nuit témoin, fait corps avec eux, constituant ainsi le troisième volet d'un triptyque, se déployant comme le livre de la "renaissance" , de la traversée, du passage, après la perte et l'effondrement : "tout l'été enterrer nuit témoin" . Et si "le désastre n'est jamais scellé" , l'obscur, la ruine toujours là, en flux et reflux, en remous, "capable le désir attaque / au cinquième coup du matin / dans le corps l'abondance s'obstine / reconnaître à la vue l'avidité" . Ruine balance, alors, c'est aussi jeter le passé par-dessus bord, un délestage. C'est vouloir s'ouvrir au jour, à l'été, la chaleur, l'ailleurs, et toujours et encore au désir, à la jouissance, en "rythme et forces d'aller" , en "travail sur l'impact d'un verre qui se brise" . Ici on quitte la chambre de la nuit pour le dehors, pour un Sud qui comprend Brésil, Portugal, Mexique, Espagne (mais aussi une multitude de lieux d'ici et là, Toulouse, Paris ou Brest), là où "la langue nomade envahit" , mots et noms étrangers qui affluent alors tout au long du poème "y segunda lengua" . Comme l'a si bien relevé Laurent Albarracin à propos de Nuit témoin, l'écriture de Laurine Rousselet est "une écriture du désir, du corps amoureux, livrée au passionnel et au pulsionnel, à l'éperdu et à l'organique, et en même temps une écriture de l'effort, de la volonté, du travail, de la maîtrise de soi" . Ici plus que jamais chez Laurine Rousselet, "crire résiste et investit l'espace" , "ruine balance répond à l'échappée" et "parcourt l'immensité du mour" . Crire et mour, deux néologismes propres à l'auteure, crire qui est crier et écrire, mour qui est amour et mourir, qui pourraient exprimer à eux seuls, comme tensions contraires, l'intensité fiévreuse de son écriture, son aspect épique et sauvage, ardent, exalté et sexuel, où "le corps quadrille la scène" , "le sexe partout s'expose" . De manière percutante toujours, avec des vers à la syntaxe élémentaire d'une très grande acuité sensorielle et charnelle, qui halètent et jaillissent sur la page. Encore une fois, Ruine balance montre comme chez Laurine Rousselet crire est "s'enfoncer dans le vivre" , "continuer d'éclairer [malgré le "claquement des ans" , "l'heure intérieure" qui émaillent le poème] / de page en page / avec perte solitude et franchissement" , ce "flot incommensurable / au-dessus de la perte / le torrent entre bleu et pourpre" .

04/2019