Recherche

Cherry Blush Shojo

Extraits

ActuaLitté

Histoire internationale

La guerre froide

1945. La guerre est finie. Un nouvel affrontement, d'une nature et d'une ampleur inédites, commence. George Orwell lui donnera un nom : la guerre froide. De 1947 à la chute du mur de Berlin (1989) puis de l'Union soviétique (1991), le monde va vivre sous cette menace. John Lewis Gaddis en livre une synthèse magistrale. Sur le fondement d'archives qui n'avaient jusqu'alors jamais été ouvertes, il fait revivre tous les épisodes majeurs de cette époque qui, plus que toute autre, a façonné la nôtre : blocus de Berlin, course aux armements nucléaires, guerre de Corée, crise de Suez, répression de l'insurrection hongroise, construction du mur de Berlin, crise de Cuba, écrasement du Printemps de Prague, crise des euromissiles... Gaddis décrypte, recueillant bon nombre de témoignages et fouillant les notes et Mémoires, la personnalité des acteurs : Churchill, Roosevelt, Staline, Truman, Brejnev, Nixon, Castro, Che Guevara, Kennedy, Reagan, Khrouchtchev, Jean-Paul II, Thatcher, Walesa, Bush, Gorbatchev... Gaddis raconte le comment et le pourquoi : pourquoi les Etats-Unis et l'Union soviétique se retrouvèrent dans une impasse mortelle ; comment nous sommes passés très près de l'apocalypse nucléaire ; ce que les dirigeants avaient à l'esprit, de Staline à Mao Zedong, de Reagan à Gorbatchev ; comment des agents secrets agirent dans l'ombre et comment des vacanciers d'Allemagne de l'Est firent tomber les premières pierres du mur de Berlin... C'est une histoire de situations de crise et de subterfuges, de négociations et de mensonges, de tyrans et de lutte pour le pouvoir - et d'hommes ordinaires qui changent le cours de l'Histoire.

03/2019

ActuaLitté

Poésie

Le veilleur amoureux. Précédé d'Eucharis

Poète salué par Claude Roy comme "le plus considérable de sa génération", Philippe Delaveau s'est imposé dès son premier livre, Eucharis (1989). D'emblée son oeuvre se distingue et témoigne, comme le souligne William Bush, "d'une poésie ordonnée au déchiffrement du réel, à l'exploration de la personne humaine, instauratrice d'un chant. Poésie postmoderne, elle suscite un lyrisme dépouillé d'illusions et tente de trouver une unité nouvelle susceptible de pallier les figures du désastre (fragmentation et fêlure) qui hantent le monde moderne. A mal spirituel remède spirituel : la poésie (art du langage) aura pour objet le réel existant et non le seul langage. Ce qui justifie la vocation du poète, chargé de rappeler l'existence des sources, d'embraser la nuit qui tombe sur le monde. D'où le recours à des fragments de la tradition culturelle dans une oeuvre qui dit aussi que l'héritage du passé pas plus que les ingéniosités ne sauraient nous sauver. On ne peut pas plus revenir aux vieilleries poétiques que se contenter de jouer avec les seuls signifiants. C'est pourquoi la poésie de Philippe Delaveau se présente comme un itinéraire vers la contemplation". Avec Le Veilleur amoureux, publié en 1992, cet itinéraire tente d'atteindre à l'essentiel de la vie humaine tout en répondant à l'interrogation d'Isaïe : Veilleur, où en est la nuit ? Philippe Delaveau affronte ce questionnement en décrivant une expérience qui mêle à la fois le tâtonnement dans l'obscurité, la jubilation de l'été, le temps quotidien à une intense célébration de l'amour. Car le Veilleur est aussi un déchiffreur, un poète attaché à dévoiler les signes du temps présent.

11/2009

ActuaLitté

Economie

L'Etat prédateur. Comment la droite a renoncé au marché libre et pourquoi la gauche devrait en faire autant

Depuis trente ans, le culte du marché a dominé le discours politique. Etat modeste, impôts limités, déréglementation et libre-échange sont devenus les maîtres mots de ce dogme dont le succès fut tel qu'il a fini par faire de plus en plus d'apôtres au sein de la gauche. Or, à l'aube du XXIe siècle, nous assistons en Amérique à un drôle de chassé-croisé idéologique. Au moment où la gauche moderne a presque achevé sa conversion au marché libre, la droite conservatrice a définitivement abandonné cette idée. Galbraith montre comment, des années Reagan aux années Bush, la droite au pouvoir a transformé les Etats-Unis en république-entreprise où l'économie n'est pas régie par les marchés mais par une coalition de puissants lobbies industriels. Ces derniers sont soutenus par un Etat prédateur qui, loin de limiter l'emprise du gouvernement sur l'économie, entend bien au contraire l'approfondir pour détourner l'action et les fonds publics au profit d'intérêts privés. Si le discours officiel est resté libéral, c'est précisément pour masquer cette forme perverse d'étatisme. La nouvelle gauche libérale s'est laissé contaminer par le culte du marché libre qui n'a jamais été qu'un mythe instrumentalisé par ses promoteurs. Elle serait bien inspirée de se désintoxiquer et de comprendre enfin que les marchés n'apporteront aucune solution à la crise contemporaine, à la pauvreté, aux inégalités, à la crise écologique, tous ces défis qui appellent au contraire la planification, le contrôle public de la répartition des revenus et du financement de l'économie.

09/2009

ActuaLitté

Beaux arts

Le vent se lève

Consacrée aux relations que l'humanité entretient avec la Terre, cette nouvelle exposition de la collection du MAC VAL rassemble des oeuvres qui traduisent la richesse et les paradoxes de ces liens, composés d'émerveillement, d'amour, de critique scientifique et sociétale, d'espoir et d'aveuglement, d'inspiration et de rêverie... Une histoire de l'art récente et jeune, en réaction aux états du monde par des artistes qui ne peuvent regarder ailleurs, un choix que nous sommes heureuses de défendre. Si ce recueil d'oeuvres illustre plusieurs facettes d'une histoire façonnée par les hommes et dont ils portent la responsabilité, il a pour fil rouge le sujet de la marche et replace l'humain au centre du paysage terrestre, arpenteur de sa vie et acteur de son devenir. Les oeuvres "parlent" ici de la terre et de la complexité de l'action humaine, étrange et ambivalente, autoritaire et désinvolte, nourricière et destructrice, poétique et économique. Alors que chacun sait qu'une autre façon de pratiquer la Terre est nécessaire, la jeune génération reste presque seule à se soulever en faveur d'un ordre nouveau ! Partout apparaissent ces mouvements de contestation et de progrès, pacifiques ou plus violents, insubordonnés à la réalité économique, aux objectifs de croissance, à tout ce que nous savons avec certitude participer à la destruction du vivant, dont nous sommes partie prenante, consciente et meurtrière. Et le musée, quel est son rôle, quel peut être son avenir dans la société ? Il doit se réinventer, remettre en perspective ses missions de conservation, de production, d'accumulation, se penser moins comme un conservatoire que comme un laboratoire, un lieu à parcourir et, surtout, à vivre pour y échanger et questionner avec le public un présent vers lequel les artistes nous conduisent. Pour nous accompagner, nous avons sollicité des auteur. e. s et des artistes pour leur engagement, leur partage d'expériences positives, singulières et combatives, afin d'élargir cet ouvrage à des regards extérieurs, à d'autres voix. Exposition au MAC VAL à partir du 7 mars 2020. Avec les oeuvres de Boris Achour, Dove Allouche, Pierre Ardouvin, Bianca Argimon, Hicham Berrada, Michel Blazy, Christian Boltanski, Véronique Boudier, Charlotte Charbonnel, Ali Cherri, Clément Cogitore, Emile Compard, Franck David, Julien Discrit, David Douard, Jean Dubuffet, Anne-Charlotte Finel, Nicolas Floc'h, Charles Fréger, José Gamarra, Lola Gonzàlez, Dominique Gonzalez-Foerster, Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, Ange Leccia, Benoît Maire, Pierre Malphettes, Didier Marcel, Angelika Markul, Jean-Charles Masséra, Philippe Mayaux, Bernard Moninot, Roman Moriceau, Jean-Luc Moulène, Tania Mouraud, Jean-Christophe Norman, Gina Pane, Laurent Pernot, Laure Prouvost, Enrique Ramirez, Paul Rebeyrolle, Evariste Richer, Loup Sarion, Bruno Serralongue, Tal-Coat, Stéphane Thidet, Thu Van Tran, Jean Tinguely, Gérard Traquandi, Tatiana Trouvé, Morgane Tschiember, Agnès Varda, Marion Verboom, Virginie Yassef...

06/2020

ActuaLitté

Histoire internationale

Etats-Unis, le prix du pouvoir. Sécurité nationale, antiterrorisme et crise mondiale au troisième millénaire

Le Terrorisme d'Etat américain est-il une option valable pour affronter le Terrorisme international, ou est-il une stratégie extrémiste similaire à visage de "Sécurité nationale" ? Quels sont les facteurs et les circonstances qui ont conditionné les doctrines hégémoniques de la Maison Blanche, cachés derrière la pratique ancienne des élites pour imposer leurs intérêts moyennant la terreur ? Comment et pourquoi cette stratégie de "sécurité" est-elle devenue transnationale ? Comment la démocratie est-elle invoquée et manipulée pour défendre et renforcer les intérêts d'une puissante minorité ? Comment les groupes du pouvoir manipulent-ils le sentiment patriotique du peuple américain pour l'impliquer dans leurs aventures bellicistes et quel est le rôle du monopole des médias qu'ils contrôlent au niveau mondial ? Comment s'articule la capacité d'influence "politique" du complexe militaro-industriel ? Quelles ont été, au cours des 50 dernières années, les véritables raisons de l'hostilité de l'establishment états-unien contre Cuba ? A quel point l'avenir de l'humanité restera-t-il marqué par les années de gouvernement irresponsable et sanglant de George W Bush ? Quelles seront les conséquences pour l'économie mondiale ? La volonté de changement exprimée lors des élections du 4 novembre 2008 pourra-t-elle se concrétiser et le rêve d'Abraham Lincoln d'un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple des Etats-Unis d'Amérique verra-t-il le jour ? Pour répondre à ces questions et à beaucoup d'autres, voici une analyse des vérités historiques de deux siècles d'ambitions hégémoniques des empereurs de la terreur, qui usurpent le mandat du peuple états-unien en fonction de leurs intérêts. Dans cette recherche apparaissent des preuves irréfutables de l'essence impériale des forces au pouvoir depuis la fondation de la nation, ainsi que des méthodes utilisées pour les préserver.

04/2017

ActuaLitté

Divers

Underground. Wombat renégat et autres opposants australiens à la guerre du Vietnam

Quelle est cette idée, pour le moins saugrenue et pourtant historique, d'enrôler un wombat dans la Guerre du Vietnam ? L'histoire se passe en 1965. En Australie, les jeunes ne se pressent pas dans les bureaux de recrutement de l'armée. Pour pallier ce manque de volontaires, le gouvernement met en place une loterie un peu particulière : elle a pour objectif de désigner les prochains jeunes hommes à envoyer au front en soutien aux troupes américaines... A Melbourne, Jean McLean, une femme au foyer (et future politicienne australienne), s'insurge contre cet appel aux armes pour le moins... inique. Il en va de même pour ses amis artistes Clif et Marlene Pugh, qui vivent dans le bush australien avec leur wombat Hooper. Déterminée à renverser ce qu'elle appelle une "loterie de la Mort", Jean crée le mouvement "Save Our Sons" destiné, comme son nom l'indique, à protéger les fils de la nation de la machine de guerre gouvernementale. Avec d'autres militants, elle descend dans la rue pour protester. De leur côté, Clif et Marlene inscrivent Hooper, leur wombat, sur les listes du recensement afin de montrer toute l'absurdité de ce système de recrutement. Pendant ce temps, dans la petite ville de campagne de Katunga, Bill Cantwell s'engage dans l'armée australienne et, à Saïgon, la jeune Mai Ho écrit des lettres aux soldats sud-vietnamiens depuis sa table d'école. Lorsqu'arrivent les papiers d'appel de Hooper, le jeune wombat déserte et entre dans la clandestinité... Au fil de ces intrigues qui se croisent, les destins s'entremêlent et un nouveau monde émerge ; un monde où la compréhension et l'empathie ont davantage de sens que la guerre. En mêlant fiction et réalité documentée, absurde et tragique, Mirranda Burton livre un roman graphique étonnant, un hymne à la paix et à l'empathie.

01/2023

ActuaLitté

Actualité et médias

Les guerres d'Obama

Barack Obama a-t-il l'étoffe d'un président de guerre ? Parmi tous les périls qui planent sur son mandat, la guerre d'Afghanistan est sans doute le défi le plus important qu'il ait à relever. Au lendemain de sa victoire, l'ancien candidat " anti-guerre " a dû endosser l'habit du commandant en chef pour sortir l'Amérique du bourbier dans lequel George W. Bush l'avait précipitée. C'est cette mue que raconte Bob Woodward, poursuivant son exploration des coulisses du pouvoir américain. Fort d'un accès privilégié aux documents les mieux gardés et des confidences des personnalités les plus haut placées à Washington, il décrit sous un jour nouveau les deux premières années de l'administration Obama et dresse un portrait inédit du 44e président des États-Unis. Dans Les guerres d'Obama, on assiste ainsi à son premier briefing par les services de renseignement, où il apprend que la CIA entretient une véritable armée clandestine au Pakistan, on suit au jour le jour la constitution de l'équipe chargée de la sécurité et de la politique extérieure des Etats-Unis, notamment comment Barack Obama a convaincu Hillary Clinton, pourtant son adversaire, de le rejoindre, et on est plongé dans la véritable guerre de tranchées qui voit s'affronter la Maison Blanche et le Pentagone sur la conduite à tenir en Afghanistan. Car c'est bien à une guerre dans la guerre que Barack Obama a été confronté, avec le risque de voir les militaires prendre le pas sur le pouvoir civil. Au-delà des événements cruciaux qu'il est le premier à évoquer, Bob Woodward nous permet ainsi de mieux comprendre comment Barack Obama pense, décide et agit.

03/2012

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Coffret en 3 volumes : La dernière valse de Mathilda ; Le chant des secrets ; Eclair d'été. Edition collector

Ce coffret réunit trois inoubliables sagas australiennes de Tamara McKinley, la plus populaire des autrices de grands romans publiées par l'Archipel, réédités sous de nouvelles jaquettes élégantes présentant des oeuvres d'artistes aborigènes. Ce joli coffret réunit trois inoubliables sagas australiennes de Tamara McKinley : La Dernière Valse de Mathilda (566 pages) : Dans la chaleur étouffante du bush australien, Mathilda, 13 ans, fait ses adieux à sa mère. Quelques voisins sont rassemblés autour de la tombe pour rendre un dernier hommage à cette femme courageuse. Un peu à l'écart, le père de Mathilda n'a qu'une hâte : que tout cela se termine afin qu'il puisse vendre le domaine de Churinga. Mathilda, elle, comprend que rien ne sera jamais plus comme avant... Eclair d'été (478 pages) : Miriam Strong a toujours su faire face à l'adversité. Quand elle découvre, en 1969, à l'aube de son soixante-quinzième anniversaire, qu'elle a été spoliée de son héritage, elle n'hésite pas un instant et décide de livrer un nouveau combat, sans doute le plus important de son existence : rétablir l'honneur de son père et récupérer ce qui lui est dû pour le transmettre à sa fille et à ses petites-filles. Jamais elle n'aurait jamais faire un tel voyage dans le passé... Le Chant des secrets (524 pages) : A 67 ans, Catriona a connu une carrière de diva internationale et s'est produite sur les plus grandes scènes du monde. Mais, sa vie privée est un échec. Au crépuscule de sa vie, elle décide de se consacrer à la recherche de sa fille qu'elle et sa mère avaient été contraintes d'abandonner cinquante ans plus tôt. Une quête qui révélera bien des secrets...

10/2021

ActuaLitté

Littérature française

Stabat Pater

C'était au temps où il y avait encore des oignons dans les hamburgers de la gare Centrale et où le nom de "Yougoslavie" commençait à n'être plus qu'un vain mot. C'était au temps de Bush le père et du retour de la guerre en Europe C'était le temps où les rescapés de la dernière celle d'après la "der' des der'" entraient irrémédiablement en sénescence et se mettaient à rouler sous terre, de plus en plus nombreux : leur parler, les écouter devenait une nécessité, dont tous, hélas ! ne se rendaient pas compte. C'étaient les années quatre-vingt-dix. Un roman sur ces années-là ? Non, pas vraiment. Ces années-là offrent juste un cadre très général à un récit plutôt intimiste : le récit d'un amour entre deux jeunes universitaires, Vasco et Grisélidis, un fils d'immigré et une Gauloise Ce récit se double d'une sorte d'inventaire, disséminé de chapitre en chapitre, des relations entre Vasco et son père. Ce dernier, qui a fait la Deuxième Guerre mondiale dans les rangs de l'armée italienne, ne vit plus qu'allongé dans son rocking-chair, une Gazzetta dello sport bien rose sur la panse, face à une grosse télévision où s'enchaînent des séries d'un autre âge. Le vieil homme ne pipe mot et Vasco semble tout ignorer de son passé, du temps où cet homme était un homme debout, arpentant la Dalmatie, la Toscane et les charbonnages belges, bien campé alors sur ses deux jambes. Quant à Grisélidis, cela ressemble à de l'amour, à du grand amour. Mais les histoires d'amour ne se résument pas toujours à une droite tirée entre deux points ; leur dessin s'apparente parfois à un triangle.

02/2012

ActuaLitté

Droit

Psychopolitique. Entretiens avec Trevor Cribben Merrill

Pendant des millénaires, les chefs politiques avaient la tâche simple, nous explique, avec un brin de provocation, Jean-Michel Oughourlian : quand ils voulaient mobiliser leur population, il leur suffisait de trouver un ennemi contre qui unir le groupe. Aujourd'hui, la recherche de boucs émissaires ne cesse de perdre de son efficacité. Les puissances rechignent de plus en plus à faire la guerre à l'âge nucléaire ; par ailleurs l'individualisme croissant, au sein des sociétés, rend de moins en moins probables des phénomènes durables de polarisation sur une seule victime émissaire. C'est la décomposition de la politique traditionnelle que nous décrit l'auteur, en tirant ses exemples de l'actualité la plus récente : de la caricaturale tentative de George W. Bush à rassembler une coalition internationale pour se lancer dans la guerre contre l'Irak, à la débauche de communication dont font preuve les modernes élus du peuple, sans réussir à camoufler leur absence profonde d'objectifs. En fait, à la recherche de l'ennemi, on pourrait substituer une véritable recherche du contrat social ; mais tout se passe comme si nos sociétés n'arrivaient pas à sortir d'un "entre-deux" où elles sont incapables d'inventer une manière non violente de faire de la politique, sans croire non plus vraiment à l'efficacité de la violence qu'elles continuent à mettre en oeuvre. C'est à un diagnostic sans complaisance sur nos pratiques politiques que nous invite Jean-Michel Oughourlian, dans le sillage des travaux de René Girard. Jean-Michel Oughourlian, neuropsychiatre et psychologue, coauteur avec René Girard du livre Des choses cachées depuis la fondation du monde, a également publié Un mime nommé désir et Genèse du désir.

03/2010

ActuaLitté

Histoire internationale

L'Amérique des prédateurs

Charles H. Ferguson, qui a électrisé le monde entier avec son documentaire oscarisé, Inside Job, explique à présent comment une élite prédatrice s'est emparée des États-Unis et met au jour les réseaux d'influence académiques, financiers et politiques ayant facilité la montée en puissance des prédateurs. Au cours des dernières décennies, les États-Unis ont subi une transformation socio économique parmi les plus radicales de leur histoire. - La finance est devenue la principale industrie américaine, alors que le secteur secondaire a pour ainsi dire disparu, même dans le domaine de la haute technologie. - Le secteur financier s'est laissé de plus en plus corrompre ; les fraudes généralisées à l'origine de la bulle immobilières restant impunies. - La part des recettes fiscales dans le PIB n'a jamais été aussi faible depuis soixante ans ; les réductions d'impôts bénéficient surtout aux nantis et aux compagnies qui engrangent le plus de profits. - Le plus choquant, c'est que les Etats-Unis, qui ont longtemps offert de fabuleuses opportunités de réussite aux ambitieux sans le sou, sont devenus l'une des sociétés les plus inégalitaires et injustes au monde. Ferguson montre comment, depuis Reagan, l'élite fortunée a pris en otage les deux principaux partis politiques. L'administration Clinton a démantelé les instances de régulation qui protégeaient l'homme de la rue des financiers rapaces. Bush a sapé les revenus de l'État par ses indécentes réductions d'impôts conçues pour les nantis. Obama a laissé les criminels de la finance n'en faire qu'à leur tête. Ce livre détaille, à travers de multiples interviews, les crimes - il n'y a pas d'autre mot - commis lors de cette quête effrénée à l'enrichissement qui a conduit à la crise financière. Enfin, il propose des mesures concrètes pour faire cesser ces déséquilibres.

01/2013

ActuaLitté

Sciences politiques

Les nouveaux pouvoirs

Les détenteurs du pouvoir ne sont plus ceux qu'ils étaient. Au fil des dix dernières années, avec la mondialisation, les lieux où le pouvoir se concentre se sont déplacés, multipliés, éparpillés. Notez la nuance : on s'intéresse aux pouvoirs au pluriel, et non plus au Pouvoir au singulier et avec majuscule. Mieux : au lendemain de ce printemps 2003 où la première puissance du monde est intervenue militairement au Moyen-Orient sans l'aval des Nations Unies, la nouvelle politique sécuritaire du monde industriel radicalise cette volatilité des pouvoirs. De puissants cabinets d'avocats, des sociétés de lobbying multinationales, des financiers des médias, des ONG, quelques organisations internationales ou l'administration américaine elle-même les accaparent avec d'autant plus de fluidité et de rapidité que chacun place le souci sécuritaire au rang des priorités internationales. Aujourd'hui, qu'on le veuille ou non, les règles qui encadrent notre monde dépendent autant de nos parlementaires, que de quelques cabinets juridiques basés à Londres ; les guerres qui le secouent prennent autant leurs origines dans les incompréhensions au conseil de sécurité de l'ONU que dans les discrètes ententes entre George W Bush et Robert Murdoch. Nos réactions face au terrorisme sont autant influencées par notre éducation que par la nature des liens de la chaîne Al-Jazirah avec l'émirat du Qatar ; nos ressources énergétiques sont autant assurées par la compagnie pétrolière BP, capable d'influencer le tracé des frontières de la mer Caspienne, que par les ministres de l'Energie de l'Union Européenne. Avec la description de ces phénomènes et des affaires inédites qui les relient, c'est une nouvelle carte des pouvoirs que dessine ce livre. Où l'on pénètre les quartiers les moins éclairés du village planétaire pour entrevoir la physionomie de nos lendemains, et y découvrir, peut-être, des raisons d'espérer.

05/2003

ActuaLitté

Essais

Invasion Los Angeles. De John Carpenter

Etats-Unis, 1988 : Ronald Reagan est président, George Bush père est sur le point de lui succéder, la guerre froide touche à sa fin, le capitalisme triomphe, et dans les salles, sort un film de science-fiction à bas coût ayant un titre énigmatique et un lutteur comme protagoniste. Ce qui, à l'époque, n'était qu'un petit film indépendant et étrange allait devenir l'objet d'un véritable culte, grâce à sa capacité à saisir l'essence du contexte culturel et politique des années 80 et à dénoncer son hédonisme, son capitalisme effréné, son individualisme impitoyable. Il s'agit de Invasion Los Angeles de John Carpenter, un réalisateur qui n'avait jamais abordé des thèmes explicitement politiques mais qui, rendu furieux par la dérive néo libéraliste prise par les Etats-Unis, décide de lancer un cri d'alarme concernant son époque. Ce livre est un voyage à l'intérieur du film le plus enragé et en même temps le plus amusant de Carpenter, réalisateur multiple qui, ici, met de côté la recherche sur l'universalité du mal pour se concentrer sur sa présence dans la société dans laquelle nous vivons. "Ils vivent, nous dormons" annonce une des phrases-clé du film. Qui sont " Ils ", et qui sommes " Nous " ? Qu'est-ce qui distingue le sommeil de la veille, les humains des extra-terrestres, les bons des méchants ? Qu'est-ce qui se cache derrière le voile de l'illusion créé par les média ? En suivant les protagonistes Nada et Frank, cet ouvrage cherche à répondre à ces questions, aussi importantes aujourd'hui qu'à l'époque, explorant le film à travers le contexte social, culturel et cinématographique qui l'ont inspiré, et l'influençant à son tour.

04/2023

ActuaLitté

Littérature française

The black Programs. Tome 1 ; Tome 2 ; Tome 3

Les informations classifiées sont des documents dont l'accès est restreint par la loi, à une catégorie particulière de personnes, dans le but de préserver le secret de ces informations. Une habilitation d'accès au secret, appelée clearance est attribuée, afin d'autoriser une personne à manipuler des documents classés ou une certaine catégorie d'informations, nécessitant souvent une vérification des antécédents professionnels, avant qu'elle ne soit octroyée. Ce genre de système hiérarchique du secret est utilisé par presque tous les gouvernements, ainsi que par de nombreuses sociétés privées, travaillant pour la Défense. Le but de la classification et le secret sont de protéger les informations, pour éviter qu'elles ne soient utilisées à de mauvaises fins (ou de mettre en danger) les objectifs de sécurité nationale. Aux Etats-Unis, une information ne peut théoriquement pas être classée par pure commodité, simplement parce qu'elle serait embarrassante, ou par le caprice d'un supérieur hiérarchique quelconque. L'information ne peut être classée que par rapport aux risques réels qu'elle pourrait causer, sur les objectifs de la sécurité nationale de l'Etat. La plupart des autorisations d'accès et la classification des informations, concernant le gouvernement des Etats-Unis, sont organisées en fonction de systèmes de classifications établis par le directeur de la CIA, et utilisés en vertu du décret 13292 (modifiant l'Executive Order 12958) promulgué par le président George W. Bush en 2003. Ce décret fixe les systèmes de classifications des informations traitées par le gouvernement et ses différents fonctionnaires et employés, par les entrepreneurs et les entreprises industrielles, lorsqu'elles travaillent pour la Défense, concernant l'utilisation de matériels ou d'informations classifiées. Pascal Dague vous livre, entre ces pages, ce que personne ne devrait savoir...

12/2019

ActuaLitté

Espionnage

Les armes secrètes de la CIA. Tortures, manipulations et armes chimiques

Hélas, si... et ce depuis plus de soixante ans. Dès le début de la guerre froide, la CIA a développé des "programmes de recherche" utilisant manipulations mentales, tortures et armes chimiques. Dans les années 1950, des cliniques nord-américaines financées par la CIA ont administré à d'innocents dépressifs ou malades mentaux des doses massives de drogues, d'électrochocs et autres traitements inhumains, à seule fin de trouver la clé du "reconditionnement mental") des ennemis des Etats-Unis, les communistes. Des substances mortelles telles que l'anthrax ont été testées à grande échelle sur l'ennemi pendant la guerre de Corée, mais aussi sur des populations carcérales et des objecteurs de conscience. L'existence de ces mêmes armes, attribuée à Saddam Hussein, devait pourtant justifier, des années plus tard, en 2003, la seconde guerre du Golfe. Les récentes tortures et humiliations commises dans les prisons de Guantanamo, d'Abou Ghraib et en Europe de l'Est n'ont donc rien d'un dérapage ponctuel lié à des circonstances exceptionnelles. Elles sont d'ailleurs codifiées dans le manuel d'assassinat de la CIA qui fut reproduit dans l'édition grand format pour la première fois. Riche en révélations explosives, l'ouvrage de Gordon Thomas s'appuie sur le témoignage de deux hommes-clés de la CIA, l'officier William Buckley et le scientifique Frank Olson, et sur des centaines de documents officiels, tels que des notes internes de la Maison Blanche des années 1970, signées George Bush (père), Donald Rumsfeld et Dick Cheney. Journaliste d'investigation mondialement réputé et auteur d'une quarantaine d'ouvrages, Gordon Thomas est l'auteur de plusieurs ouvrages sur le renseignement publiés chez Nouveau Monde éditions, dont l'Histoire secrète du Mossad, qui s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires dans le monde.

05/2022

ActuaLitté

Manga

Collection Yaoi Pack N° 24. 5 mangas

Ce pack manga contient : Days of Mimura et Katagiri (160 pages - Volume : 2 / 2) : En couple depuis quinze ans, Mimura et Katagiri vivent comme un vieux couple marié et leur amour et leur activité sexuelle ne s'étaient pas aussi bien portés depuis longtemps.Une fois passé le cap de la treintaine, toutes leurs connaissances se hâtent pour se trouver quelqu'un et se marier. D'ailleurs aujourd'hui encore, un ami vient de les appeler pour les inviter à son mariage. Comme d'habitude, ils décident de s'y rendre tous les deux, mais... Katagiri est un peu étrange. Il demande de la poitrine de dinde et du tofu froid pour le repas, fait de l'exercice tous les soirs, et finit même par dire " j'avais envie d'être un peu plus classe ".... Il n'aurait quand même pas l'intention de maigrir pour avoir du succès et se trouver une femme à marier... ! ? Touch and Love (176 pages - Volume : One Shot) : " Je suis amoureux... de ta nuque ! "Hidé est un fétichiste des nuques, et plus particulièrement de celle de Kôki, qu'il connaît depuis le lycée. Lorsque Kôki, amoureux de Hidé, découvre les penchants de son ami, il accepte de s'y prêter, persuadé que ça vaut mieux que rien , mais la situation ne tarde pas à se compliquer, et Kôki réalise petit à petit que ce n'était pas forcément la meilleure solution pour se rapprocher de lui...Lunch with You (160 pages - Volume : One Shot) : Eisuke, qui est à la fois mon ami d'enfance et mon petit ami, aime prendre soin de moi et me prépare un bentô tous les jours. J'apprécie beaucoup l'attention, mais tout ça est finalement devenu si ordinaire pour moi que je n'arrive plus à lui exprimer sincèrement mes sentiments. Pourtant un jour, je l'ai vu donner un bentô à une fille, alors qu'il avait dit " mes bentô sont réservés à Ryô-chan ". En plus, il ne répond même plus au téléphone. Qu'attend-il de moi... ? Le premier amour du Bad Boy ! (176 pages - Volume : One Shot) : Futaba, qui a trente-six ans mais qui est loin de les paraître, assiste à un repas d'anciens élèves de son lycée, où il espère revoir Ono, un camarade de classe qu'il admirait en secret à l'époque, et qui a depuis connu le succès et la richesse à Tôkyô. Alors, lorsqu'Ono apparaît et lui adresse la parole, il n'ose déjà pas le croire , mais quand, par-dessus le marché, Ono lui demande de lui rendre un petit service en acceptant de le loger, lui et son fils, pendant deux semaines, Futaba a l'impression de vivre un rêve éveillé. Mais les intentions d'Ono ne sont peut-être pas aussi pures que Futaba ne l'imagine... Et s'il cherchait simplement à profiter de la gentillesse et de la candeur de son ancien camarade de classe...? How do you like cherry Boy ? (176 pages - Volume : One Shot) : Kentarô, qui travaille dans la société de construction créée par son père, fait la rencontre de Kawada, un salary-man envoyé par son entreprise sur le lieu des travaux afin d'en superviser l'avancement. Le nouvel arrivant s'attire très tôt l'antipathie de ses nouveaux collègues par son côté froid et ses remarques désagréables, mais un jour, Kentarô découvre par hasard que Kawada, malgré ses grands airs, est encore puceau ! Dans un élan de bonté, il décide de l'aider à passer à l'étape supérieure en lui présentant des filles, mais Kawada semble plus intéressé par Kentarô lui-même...

03/2015

ActuaLitté

Royaume-Uni

Churchill, sa vie, ses crimes

Les monographies sur Winston Churchill disponibles en langue française, si elles fournissent de précieux éléments historiques et biographiques, versent souvent dans l'hommage au " grand homme " avec une certaine complaisance voire une admiration pour son action politique. Ce livre prend le parti inverse et rappelle que la mémoire des grandes figures historiques est toujours une entreprise collective, conflictuelle et déterminée par notre présent. Tariq Ali, historien et écrivain britannique reconnu, nous invite à repenser l'action politique de Churchill du point de vue des populations et des Etats qui en ont subi les conséquences. C'est aussi le portrait d'une époque, celle de l'empire britannique déclinant, de l'Europe en guerre et de la décolonisation, qui a façonné le monde dans lequel nous vivons. Ce livre, largement documenté, fait le point sur la bibliographie existante et offre un regard inédit sur le sujet. C'est pour nous un ouvrage de fonds dont la traduction en français représente un coût financier important pour une maison comme la nôtre. C'est pourquoi nous sollicitons le dispositif d'aide à la traduction du CNL. Tariq Ali s'attaque dans ce livre à l'image, toujours célébrée, de Churchill. Dans sa longue carrière de journaliste, d'aventurier, d'homme d'Etat et d'historien, le nationalisme et l'impérialisme constituent le fil directeur, avec des conséquences désastreuses. Jeune homme, il participe aux batailles en Afrique du Sud, au Soudan et en Inde, qui visent à maintenir l'ordre impérial. Comme ministre lors de la Première Guerre mondiale, il est responsable d'une série d'erreurs catastrophiques conduisant à des morts par milliers. Ses efforts pour écraser les nationalistes irlandais sont autant de plaies qui ne sont toujours pas cicatrisées. Endossant le rôle de défenseur de son pays pendant la Deuxième Guerre mondiale, la période la plus période la plus vénérée de sa carrière, il n'a pas hésité à sacrifier des territoires lointains : Tariq Ali évoque ainsi l'attaque brutale contre la résistance grecque, la famine au Bengale qui a coûté la vie à plus de 3 millions d'Indiens, l'assaut aérien contre les civils à Dresde et Hambourg, et son insistance sur l'utilisation d'armes nucléaires au Japon. Comme leader une fois la paix revenue, alors même que l'Empire s'écroulait, Churchill n'a jamais renoncé à sa philosophie impériale et il est l'un des architectes du monde dans lequel nous vivons aujourd'hui. Il reste l'idole de personnages comme Boris Johnson, George W Bush et Donald Trump. Son bilan est terrible, amplement documenté dans l'acte d'accusation de Tariq Ali. Tariq Ali s'attaque dans ce livre à l'image, toujours célébrée, de Churchill. Dans sa longue carrière de journaliste, d'aventurier, d'homme d'Etat et d'historien, le nationalisme et l'impérialisme constituent le fil directeur, avec des conséquences désastreuses. Jeune homme, il participe aux batailles en Afrique du Sud, au Soudan et en Inde, qui visent à maintenir l'ordre impérial. Comme ministre lors de la Première Guerre mondiale, il est responsable d'une série d'erreurs catastrophiques conduisant à des morts par milliers. Ses efforts pour écraser les nationalistes irlandais sont autant de plaies qui ne sont toujours pas cicatrisées. Endossant le rôle de défenseur de son pays pendant la Deuxième Guerre mondiale, la période la plus période la plus vénérée de sa carrière, il n'a pas hésité à sacrifier des territoires lointains : Tariq Ali évoque ainsi l'attaque brutale contre la résistance grecque, la famine au Bengale qui a coûté la vie à plus de 3 millions d'Indiens, l'assaut aérien contre les civils à Dresde et Hambourg, et son insistance sur l'utilisation d'armes nucléaires au Japon. Comme leader une fois la paix revenue, alors même que l'Empire s'écroulait, Churchill n'a jamais renoncé à sa philosophie impériale et il est l'un des architectes du monde dans lequel nous vivons aujourd'hui. Il reste l'idole de personnages comme Boris Johnson, George W Bush et Donald Trump. Son bilan est terrible, amplement documenté dans l'acte d'accusation de Tariq Ali.

05/2023

ActuaLitté

Animaux, nature

Carnet Animal aquatique - Aigrette garze. Edition bilingue français-anglais

Ardea orientalis : L'aigrette garzette est un oiseau parfois migrateur que l'on rencontre en Europe du Sud, sur tout le pourtour méditerranéen, en Afrique, ainsi que dans tout le sud-est asiatique. Vivant en colonie, l'aigrette habite aussi bien les zones humides côtières aux eaux peu profondes, avec une prédilection pour les eaux saumâtres, que les lacs, les cours d'eau ou les marais. Blanche avec un bec noir légèrement gris bleuté, elle porte sur la nuque deux longues plumes fines - les "aigrettes" - en période nuptiale. Ardea orientalis : The Little Egret is a sometimes migratory bird found in Southern Europe, all around the Mediterranean rim, in Africa, as well as in all of Southeast Asia. Living in colonies, the egret inhabits coastal wetlands with shallow water, with a preference for brackish water, such as lakes, streams or marshes. White with a black slightly bluish grey beak, on its nape it has two long thin feathers - the "egrets" - during the breeding season". Le général Thomas Hardwicke (1756-1835) est un soldat et naturaliste anglais affecté en Inde entre 1777 et 1823. Il se consacre sur place à la recherche de spécimens d'espèces locales encore inconnues en Europe, qui seront ensuite dessinés par des artistes indiens. A son retour en Angleterre, Hardwicke avait rassemblé 4 500 illustrations, dont 202 qui seront sélectionnées par lui-même et son collaborateur J. E. Gray pour être publiées sous le titre Illustrations of Indian Zoology. Le livre a été publié entre 1830 et 1835 et ne contient que des illustrations, Hardwicke étant décédé avant la production de la partie textuelle. Major-General Thomas Hardwicke (1756-1835) was an English soldier and naturalist who was poste in India from 1777 to 1823. Aside from his military activities, he devoted himself to looking for specimens of local species which he afterwards asked Indian artists to draw and from which many were unknown until then. When he returned to England, Hardwicke had gathered 4, 500 illustrations, from which 202 were chosen by him and his collaborator J. E. Gray to be published under the title Illustrations of Indian Zoology. The book was published between 1830 and 1835 and contains only illustrations, Hardwicke having died before the textual part was produced. ?

11/2019

ActuaLitté

Policiers

A poil en civil

Tony Zank, minable malfrat constamment allumé au crack, a perdu quelque chose de très précieux qu'il avait pourtant dissimulé dans une cachette à toute épreuve : sous le matelas de sa mère, pensionnaire d'une maison de retraite dans la petite ville du Haut-Marilyn, au sud-ouest de Pittsburgh. Flanqué de son comparse Mc Cardle (surnommé " le Dino noir " en raison de la couleur de sa peau et de sa ressemblance par ailleurs frappante avec Dean Martin), il n'hésite pas à employer les grands moyens pour récupérer son bien : il suspend la vieille dame par les pieds à la fenêtre jusqu'à ce qu'elle prononce le nom de son infirmière, Tina Podolsky, qui a dû faire main basse sur l'objet en changeant les draps... Tina a bien des soucis : elle vient de se débarrasser de son mari d'une manière suffisamment brutale pour que l'intervention de la police ne puisse être évitée. La police, c'est l'inspecteur Manny Rubert qui, lui, a un problème existentiel : il hait les flics au moins autant qu'il se hait lui-même d'en être un. Une situation impossible quand on a le coup de foudre pour la meurtrière. Et comme si les choses n'étaient pas assez compliquées, Tina confie à l'inspecteur l'objet hallucinant découvert sous le matelas de madame Zank : une photo des testicules du président George W. Bush, sur lesquels est dessiné au marqueur un visage lunaire, un visage qui semble sourire à la bouche de Madame le maire du Haut-Marilyn... Inutile de le dire, pour récupérer un tel cliché ou se l'approprier, tout le monde est prêt à tout. Politiciens, truands, policiers, toubibs véreux, médias, Jerry Stahl tire à vue sur une Amérique en train de perdre les pédales, dans ce roman aussi féroce que réjouissant. Depuis Harry Crews, on n'avait pas vu un univers aussi baroque et survolté, une fable d'une telle noirceur, saluée avec enthousiasme par James Ellroy et Nick Tosches.

05/2005

ActuaLitté

Policiers

L'inquisiteur

Geiger a un don : il décèle le mensonge au moment où il l’entend, et dans son métier – « la recherche d’informations » comme l’appellent ceux qui la pratiquent –, ce don est précieux. Ses clients, riches et impitoyables, sont les multinationales, les agents du gouvernement ou la Mafia. Les méthodes de cet expert dans l’art d’interroger vont de l’agression brutale à la manipulation psychologique complexe, et il arrive toujours à ses fins. Il fait rarement couler le sang mais sait amener ses victimes au point où la souffrance s’efface devant la peur. Être un professionnel de la torture ne l’empêche pas cependant d’avoir un strict code de conduite et il refuse de faire son travail sur des enfants, des vieillards ou des infirmes qui seraient incapables de supporter la question. La vie de l’Inquisiteur bascule le jour où un client veut faire passer aux aveux Ezra, un jeune garçon de douze ans. Sans réfléchir aux conséquences, Geiger l’arrache aux griffes de son ravisseur et met alors le doigt dans un engrenage qui va faire voler sa vie en morceaux. En compagnie de son partenaire Harry, de sa sœur psychotique Lily et d’Ezra, Geiger entame une course poursuite au cours de laquelle de brûlants secrets politiques et personnels éclatent au grand jour. Au cœur de l’intrigue, des DVD au contenu explosif : la torture contre les terroristes sous la présidence de Bush. Mais, au cours de ce périple, Geiger parcourt aussi le chemin douloureux qui lui fait recouvrer la mémoire. Cet homme dont le passé est une page blanche, cet homme sans prénom, ce misanthrope à la vie verrouillée et strictement réglée, ne savait pas qu’en prenant en charge Ezra, il allait faire table rase de sa vie actuelle et retrouver la trace des événements traumatisants de sa propre enfance. Qu’il allait enfin accéder à l’identité et à l’humanité.

01/2013

ActuaLitté

Histoire internationale

Fidel Castro. Biographie à deux voix

Résultat de plusieurs semaines d'intenses conversations entre Ignacio Ramonet et Fidel Castro, cette " biographie à deux voix " donne les clés de la révolution cubaine à travers le parcours personnel et politique du dernier " monstre sacré " de la politique internationale. Quelle a été son enfance ? Où et quand s'est forgé le rebelle ? Quelles étaient ses relations avec Che Guevara ? Comment sa petite guérilla a-t-elle vaincu la puissante armée de Batista ? Le monde a-t-il été au bord de la guerre nucléaire pendant la " crise des missiles " d'octobre 1962 ? Combien de fois a-t-on tenté de l'assassiner ? Quelle impression lui a laissée le pape Jean-Paul Il pendant sa visite à Cuba en 1998 ? Pourquoi critique-t-il si âprement Felipe Gonzalez et José Maria Aznar alors qu'il vante les qualités du roi Juan Carlos ? Quels souvenirs garde-t-il de François Mitterrand, de Régis Debray, du commandant Cousteau ? Comment explique-t-il l'" affaire Ochoa " ? Que pense-t-il de la globalisation néolibérale, de la guerre en Irak et du président Bush ? Pourquoi les autorités cubaines ont-elles arrêté quelque soixante-dix opposants non violents en mars 2003, et appliqué, la même année, la peine de mort aux responsables du détournement d'un bateau ? Le régime souffre-t-il de la corruption ? Le socialisme cubain est-il vraiment " irrévocable " ? Quel est le secret de l'alliance avec Hugo Châvez ? Quelles sont les orientations actuelles de la politique et de l'économie cubaines ? Qu'adviendra-t-il après Fidel Castro ? L'entretien exhaustif d'Ignacio Ramonet donne lieu à des réponses inédites, et constitue une démarche que la figure éminemment controversée de Fidel Castro rend passionnante. C'est aussi un récit instructif sur le passé, le présent et l'avenir de la révolution cubaine et de l'Amérique latine alors que prend fin le long règne du comandante.

02/2007

ActuaLitté

Monographies

Georges troubat

Le jeu, toujours recommencé, est donc infini. Assemblages, recouvrements, juxtapositions. Bleus, rouges, jaunes. Lignes, surfaces, figures. Une exposition de Georges Troubat est toujours une expérience singulière : comme un musicien avec un ensemble limité de notes, l'artiste multiplie les variations, les improvisions, offrant l'étonnante impression d'un ruissellement permanent. Cet homme a toujours été très actif dans sa vie ; rien n'est définitif, le courant nous emporte et il nous faut nager avec lui. L'acte créatif n'existe que répété puisqu'il est lié à la marche, aux mouvements du temps, aux passages des saisons, aux rythmes du monde. La peinture de Georges Troubat est vivante, au sens plein : elle régie son pas sur les impulsions du vivant. Son animation procède de la vie elle-même, à laquelle elle retourne comme un acquiescement permanent. Cet homme que l'on croit pressé est un nageur ébloui, et sa peinture témoigne pour un monde qui ne serait qu'éblouissement. The game that is started over and over, is then infinite. Assemblages, collections, juxtapositions. Blus, reds, yellows. Lines, textures, shapes. An exhibition of Georges Troubat is always a peculiar experience : just like a musician with a few limited notes, the artist multiplies the variations, improvisations, offering the astonishing feeling of an on-going flow. This man was always very active in his life, but nothing lasts forever, the flow takes us with it and we have to swim with it. The creative act only exists by repetition as it's tied to the pace, to the mouvements of time, to the passing seasons, to the world's rhythms. George Troubat's painting is alive, taking on the whole meaning of the word : it regulates its pace on the impulsion of the living. Its animation begins from life itself, to whom it goes back to, like a perpetual approbation. This man, who we think in a hurry, is a dazzling swimmer and his painting attests for a world which would only be dazzling.

03/2022

ActuaLitté

Critique

Oublier Camus

Quoi de commun entre George Bush, un Afro-Américain condamné à mort en Indiana, l'extrême droite française, la Fédération anarchiste, Le Figaro, L'Humanité, des stars de Hollywood et des intellectuels arabes anticolonialistes ? Tous revendiquent Camus. Camus est partout, mais qui est-il ? Colonialiste ou anticolonialiste ? Pour ou contre la peine de mort ? Résistant de la première heure ou personnage aux engagements ambigus et tardifs ? Militant antifranquiste aux accents révolutionnaires ou antimarxiste de toujours ? La plupart des ouvrages sur Camus, dithyrambiques ou à charge, ont en commun d'éluder les ambiguïtés du personnage. Brisant l'image du penseur aux propos définitifs, aux sentences humanistes apparemment inattaquables, ce livre propose une relecture de Camus dans le texte qui met ses contradictions au premier plan : car elles constituent la force motrice de son oeuvre, une clé de son "style" , et expliquent sa popularité actuelle. Oliver Gloag rappelle l'attachement viscéral - teinté d'humanisme - de Camus au colonialisme et au mode de vie des colons, qui traverse ses trois oeuvres majeures : L'Etranger, La Peste, Le Premier Homme. Il examine ses engagements politiques à la lumière de sa brouille avec Sartre, auquel toute l'oeuvre de Camus semble répondre : la tension entre révolte et révolution, son recours à l'absurde comme refus du cours de l'Histoire, son anticommunisme et son déni de la lutte de peuples colonisés. Enfin, Oliver Gloag se penche sur les récupérations de Camus : l'auteur le plus populaire en France et Français le plus lu dans le monde est devenu un enjeu politique et idéologique. L'invocation d'un Camus mythifié projette un reflet flatteur mais falsificateur de l'histoire coloniale. Elle permet de solder le passé à peu de frais et d'éviter de faire face à notre présent néocolonial. C'est ce Camus-là qu'il faut oublier pour reconnaître les déchirements d'un auteur tout aussi passionnément attaché aux acquis sociaux du Front populaire qu'à la présence française en Algérie.

09/2023

ActuaLitté

Philosophie

Lignes de front

„Parfois, il faut hurler pour se faire entendre." Auteur, philosophe, artiste, féministe, enseignante, agitatrice, Avital Ronell fait feu de tout bois. Herméneutique, psychanalyse, philologie, amant de cordes à son arc textuel. Et la diversité de ses angles d'attaque (qu'elle sample avec ce mélange d'intuition et d'ironie, de vitesse et de précision interprétative qui font sa marque) lui permet de diagnostiquer les symptômes du „ monde" déchiré qui nous incombe. Le présent recueil nous entraîne sur des terrains accidentés, mouvants, bouleversés, qui se raccordent peu à peu pour composer d'étranges paysages réels. La première ligne de front" nous fait remonter jusqu'à un naufrage dans les eaux territoriales japonaises, en septembre 1944 : le plus jeune pilote de l'US Nasy, un certain George H. W. Bush, attend d'être secouru sans se douter encore qu'il sera le dernier président des Etats-Unis à avoir combattu au cours de la Deuxième Guerre mondiale et qu'il ordonnera un jour l'invasion de l'Irak. Nous nous retrouvons ensuite à New York le 3 juin 1968. jour où Valerie Solanas, l'auteur féministe radicale du SCUM Manifesto, tire trois coups de revolver sur Andy Warhol. Ronell nous conduit enfin sur la double scène d'un „ dialogue" entre Allemands qui passe nécessairement par la part irréductible de l'étranger : à Bordeaux, vers 1802, Friedrich Hölderlin écrit l'un de ses plus beaux poèmes, où surgissent de mystérieuses figures de femmes brunes à Fribourg-en-Brisgau, au cours du semestre 1941-1942, Martin Heidegger consacre à ce poème un séminaire entier, et doit du coup se mesurer au trouble que ces silhouettes féminines suscitent en lui. Un émouvant hommage à Philippe Lacoue-Labarthe, qui fut l'un des maîtres de Ronell, suivi d'une brève méditation inspirée par Jean-François Lyotard, conclut le triptyque, par ailleurs précédé d'un avant-propos inédit.

10/2010

ActuaLitté

Littérature française

Quand la Papouasie s'éveillera...

Quand des adolescents, enfants de chasseurs cueilleurs du Vanuatu ou de Papouasie Nouvelle-Guinée, vivant pratiquement nus dans la forêt primaire, accueillent le visiteur dans un anglais impeccable ou dans un français châtié, on ne peut que s'émerveiller. En général, ce sont les mères qui exhortent le plus doué de leur grande famille à aller à l'école. Le jeune va souvent marcher deux heures dans la jungle, parfois prendre une pirogue, là où il n'y a pas la moindre piste, pour rejoindre son école. Ce sont encore les mères qui, avec le produit de leur jardin, vont payer la scolarité, dans un pays où elle n'est pas obligatoire. Dans les mêmes villages du bush, au bord du Sépik, les chefs, défenseurs de la coutume, tolèrent généralement cet accès à l'éducation. C'est un drame pour leur conscience de maintenir l'identité tribale, tout en regardant favorablement les bienfaits apportés par l'école de l'homme blanc. Kino, le héros de ce livre, est un Papou, envoyé dans une université européenne. Sa découverte du vieux pays civilisé empli de contradictions et de peurs est si traumatisante que les frontières entre la fiction et la réalité se confondent. Il était parti plein d'espérance, va-t-il se retrouver dans une impasse ? Le rêve de bonheur universel de Kino, se transformera-t-il en utopie ? En imaginant l'évolution probable de la Papouasie, Kino cherchera des repères auprès de ses amis du reste de la planète. Ses attentes déçues, il crie son incompréhension. C'est alors que le discours prend une forme pamphlétaire, pour le moins inattendue, quand l'actualité du pays d'accueil enflamme le débat. Dans cette bourgade imaginaire, perdue au milieu du grand et vieux pays, s'ébauche le village global de demain, où la valeur du mot juste est essentielle et où l'espérance illumine les coeurs.

05/2014

ActuaLitté

Histoire internationale

Le Hezbollah. Un mouvement islamo-nationaliste, Edition revue et augmentée

Le Hezbollah libanais, au travers de ses vingt années d'existence, est une illustration vivante de l'émergence et de l'évolution d'un mouvement islamo-nationaliste. Créé après l'invasion du Liban par l'armée israélienne en 1982, ce parti devient en quelques années le principal acteur de la résistance nationale contre Israël. Les développements intervenus sur les scènes locales et régionales (fin de la guerre civile libanaise et du conflit Iran-Irak), vont inciter le Hezbollah à adapter sa stratégie et son action à la nouvelle donne. Son intégration au système politique national, son ouverture en direction des autres composantes du pays concourent à la construction d'un véritable consensus libanais autour de son combat contre l'occupation. Son efficacité militaire, son réalisme politique en font un allié de choix pour Damas, Téhéran et même, dans une certaine mesure, pour Le Caire et Riyad face à ce qu'elles appellent les " visées hégémoniques " d'Israël. Il devient également un interlocuteur reconnu par les diplomaties européennes, russe ou chinoise. En revanche, pour Washington, engagé dans sa campagne mondiale antiterroriste, le Hezbollah constitue " l'équipe A du terrorisme, alors qu'Al-Qaïda n'est actuellement que l'équipe B ". Après la seconde guerre d'Irak, de nombreux responsables, experts et analystes américains invitent l'administration Bush à l'éradiquer. Ce refus des Etats-Unis de reconnaître le Hezbollah comme l'une des composantes politiques essentielles du Liban révèle la nature et l'ampleur des bouleversements que Washington entend provoquer dans le cadre de son projet de " remodelage du Moyen-Orient ". Ce livre est à l'intersection de l'enquête journalistique et de l'analyse politique. Il traduit une volonté d'apporter un éclairage nouveau sur l'un des principaux acteurs de la scène proche-orientale, et celle de contribuer à créer les conditions d'un dialogue rendant possible une alternative commune aux confrontations régionales et à leurs conséquences désastreuses.

11/2006

ActuaLitté

Histoire internationale

L'Amérique dérape

C'est un brillant économiste, c'est un commentateur politique incroyablement percutant et courageux : professeur à l'université de Princeton, Paul Krugman est depuis l'an 2000 le chroniqueur le plus redouté du New York Times. Chaque semaine, il se livre à une analyse dévastatrice de la période qui, de Clinton à Bush, a vu la droite ultralibérale prendre les commandes de l'Amérique. Comment l'ivresse du boom économique s'est tranformée en déprime ; comment l'âge des héros de l'industrie est devenu celui des scandales financiers ; comment la déraison fiscale a conduit à dilapider les excédents budgétaires de l'ère Clinton et risque d'endetter l'Amérique comme jamais. Paul Krugman dévoile ainsi l'envers du décor, faits et chiffres à l'appui : l'histoire secrète de la crise de l'énergie en Californie, la manipulation du marché par les compagnies qui ont laissé accuser les écologistes. Les mensonges d'un gouvernement qui a fait voter des réductions d'impôts au seul profit des riches, et fait main basse sur les caisses de retraite et d'assurance maladie publiques. L'exploitation du 11 Septembre à des fins partisanes, le détournement des fonds destinés à la traque d'Al-Qaida pour livrer une guerre à grand spectacle en Irak, tout en négligeant la sécurité du territoire. Mais aussi le lâchage de l'Amérique latine, la réécriture de la crise argentine... Pour Paul Krugman, il s'agit ni plus ni moins d'une prise d'otage de la démocratie par un " pouvoir révolutionnaire ". Un pouvoir qui manipule les médias, occulte rapports et études accablant sa politique. Un pouvoir qui a éliminé les prétendus " criminels " des listes électorales de Floride, en 2000, procédé au redécoupage électoral du Texas et qui pourrait bien profiter de machines à voter défectueuses pour manipuler les résultats de l'élection présidentielle de novembre 2004. Un pouvoir qui a une conception toujours plus orwellienne de la vérité et de l'Histoire.

10/2004

ActuaLitté

Littérature française

De si jolies petites plages

De si jolies petites plages est un récit-reportage écrit sur les premières vagues de boat-people haïtiens, qui ont atterri sur les côtes de Floride. Récits, témoignage, entretiens... On y voit l'engagement et le flair d'un écrivain respectueux de la réalité et des gens, qui documente sur le terrain pour découvrir le vrai visage de ces migrants nus, qui ont tout abandonné pour un autre destin. Jean-Claude Charles nous dit que "De si jolies petites plages peut être lu comme un roman, parfois comme de la poésie, il y a du théâtre aussi... " Il a investigué sur le sujet de mars 1980 à août 1982. Sur une tonalité blues, qui fait la marque de cet écrivain, cette enquête rebelle, brutale, saccadée, épouse les aspérités d'une réalité qui dure. Grâce à son analyse pertinente, on comprend que les Haïtiens sont "les seuls boat-people du monde à se réfugier dans les bras des responsables directs de leur malheur" ! Les gardes états-uniens les prennent pour des enfants fautifs qu'il faut encadrer et punir au besoin. Les camps ne se trouvent pas tous aux Etats-Unis, certains Haïtiens échouent aux Bahamas, à Fox Hill, où la prison centrale de Nassau les attend. Les plus chanceux finiront dans le bush, au sud de New-Providence, un bidonville à l'image de la Saline de Port-au-Prince. La même misère, mais... ailleurs. Mais c'est encore pire pour ceux qui atterrissent à Porto Rico et découvrent le célèbre Fort-Allen : "Bienvenidos. Centro de Educación y Trabajo" . De la peur à la révolte, c'est le désir d'évasion à n'importe quel prix qui domine. Les Haïtiens n'en finissent pas de fuir, peu importe la destination finale, même l'enfer... Et l'enfer est toujours au rendez-vous. Un livre combien actuel qui fait comprendre la situation des migrants d'aujourd'hui. Avec un index des personnes citées.

11/2016

ActuaLitté

Grossesse et maternité

En mouvement pour l'accouchement !

La méthode kiné pour vivre une grossesse sereine et se préparer à la naissance par Mathilde Elind, la kiné spécialiste de la Femme et de la naissance sur les réseaux sociaux. Souffle, positions, mouvements, émotions : tous les exercices illustrés et les astuces pratiques incontournables... car tous les accouchements se préparent, même les césariennes ! " Pas d'inquiétude, ça va bien se passer ! Faites confiance à votre corps. . ". Mathilde Elind, la kiné à l'écoute des femmes, dévoile ici les clés de l'approche kiné d'un accouchement serein avec 30 exercices pratiques illustrés pour travailler en douceur avec son corps et accueillir son bébé sans stress. Car pour vivre pleinement son accouchement, il est important de travailler sur le lâcher prise qui facilitera le travail, d'avoir les clés pour préserver son corps, et de comprendre ce qu'il se passe pour gagner en confiance et participer activement à son accouchement. Tout cela permettra d'enclencher le cercle vertueux : plus la femme est détendue mieux la grossesse se passe, mieux l'accouchement se passe et mieux le post-partum se passera. Un programme en 4 piliers : Le travail du souffle : la respiration permettra de réguler les émotions, de gérer la douleur, et il sera un allié de poids le Jour J pour gérer les contractions et favoriser la descente de bébé ! Le mouvement : le travail postural soulagera les douleurs pendant la grossesse mais permettra aussi de préparer son corps, d'assouplir son bassin, de faciliter la descente du bébé... avec des positions adaptées à un accouchement avec ou sans péridurale. Le périnée : des astuces pour rééduquer son périnée dès la grossesse, des exercices pour éviter les lésions, notamment si l'on a peur de l'accouchement. Le post-partum : l'approche pour récupérer physiquement, repérer la chute hormonale et le baby blus, et des repères à connaître pour aborder les 30 premiers jours avec son bébé, dans le respect de son rythme et de celui de la jeune maman...

03/2023

ActuaLitté

Ethnologie et anthropologie

Fools Crow. Sagesse et pouvoir

Frank Fools Crow - 1890-1989 -, comme son illustre et célèbre oncle Nicholas Black Elk, aura été toute sa vie le chef cérémoniel et Saint-Homme des Sioux lakotas. Par la mémoire qu'anime en permanence la tradition orale, ses paroles perdurent et insufflent l'énergie, la sérénité que procure la Connaissance liée au Sacré. Si le premier livre, L'Homme-médecine des Sioux, est plus axé sur la vie dans la réserve et sa position de leader spirituel au sein des Oglalas de Pine Ridge, les présentes pages sont consacrées à la spiritualité en action, comment le Pouvoir peut circuler en nous comme l'air dans un os ouvert et creux, comment l'esprit peut-il voyager à de prodigieuses vitesses, comment évoquer, voire parler à l'Etre Suprême Wakan Tanka ou à Ses Auxiliaires. Des décennies durant, Fools Crow a conduit les cérémonies les plus importantes comme celle de la loge de sudation, de la danse du Soleil, du Yuwipi, de la Pipe Sacrée, des quêtes de la Vision. Fools Crow répond très clairement aux questions que se pose un vaste public consciemment ou non, sur les Indiens, leur us et coutumes, comment perdurent leurs traditions. L'action de Fools Crow a dépassé le strict cadre des réserves indiennes. Ainsi, avant qu'il ne quitte ce monde, il avait reçu la visite de Robert de Niro venu l'honorer ; une autre fois ce fut le chanteur country John Denver venu parler et chanter ; et, au moment de sa mort, le président républicain George Bush père a envoyé un message aux proches du vieux Saint-Homme. La nature de Fools Crow, son action dans la tribu, ont fait qu'il avait réussi à rapprocher séparément autour de lui des individualités, le mot est faible, très antagonistes. C'est aussi une forme du Pouvoir dont, dans ces pages, il est question. Thomas E. Mails, ethno-historien, - 1920-2001 - est l'auteur de très nombreux livres sur les traditions, les us et coutumes et les religions sioux, cheyennes, hopis, apaches, cherokees.

09/2022