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Poésie

A la vitesse des nuages. Précédé de Un champion de mélancolie

La ville, chez Daniel Fano, est "sale comme un rêve inachevé" . Le monde aussi, et le lecteur ne sait pas sur quel pied danser. Pas plus que les personnages d'ailleurs, fragments imaginaires d'histoires plus grandes, désossés des vieux polars américains, qui confondent la fin du monde avec la prochaine danse. On navigue entre le crime et le cartoon, la vivacité de la bande-dessinée et la profonde mélancolie des closing-times. On saute d'un continent et d'une époque à l'autre, en changeant de vers, on fait de grands voyages, dictés par la seule logique de la fantaisie, dans une forme de tendresse poétique ; le décousu comme une approche du monde. Et tout semble se passer au même moment, dans une tranquille équivalence, les drames comme les broutilles, l'extinction des espèces et une robe froissée ; on sait maintenant "que la mémoire est une folie de plus" . Fano déploie des dizaines de narrations simultanées, où apparaissent brièvement, parfois en souvenir, parfois en ricochets d'évocation, parfois en figures clownesques de carton-pâte, les visages de Catherine de Médicis, Cy Twombly, Barack Obama, Serge Gainsbourg, Steve Reich, Eric Dolphy, Usain Bolt ou Claude Debussy. C'est un bombardement de flegme, de soie, puisé dans la mythologie des films noirs et des romans d'espionnages. Ces poèmes sont des coffres à jouets débordants de femmes fatales, de détectives un brin ratés, d'hommes d'affaires et de dictateurs, dans un bazar de révolutionnaires et de sex-symbols. C'est plein de pierres précieuses, de feutres mous et de Berreta, de Cadillac et de films pornos. Tous ces personnages soudain pris sous les projecteurs des télévisions, en flagrant délit de crime irrésolu : celui de la condition humaine. Car le monde tourne rond, mais à une allure folle, à la vitesse des nuages, et toutes les histoires se valent : ce n'est pas un parc d'attraction, c'est la vie même, mais éclairée par une lumière de dancing et on ne sait plus très bien qui appartient vraiment à la fiction. C'est la vie avec ses personnages découpés dans les journaux à scandale, et rassemblés dans un collage géant, par un démiurge facétieux qui s'accroche à ses fantaisies avec une joie féroce, sur le tableau d'une époque de la mémoire totale qui a "tué l'histoire" .

09/2019

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Littérature étrangère

Il y a mieux à vivre

Greg Marnier - dit Marny - était parti tenter sa chance en Europe à l'issue de ses études. Sans succès. Il revient aux Etats-Unis mais peine à trouver sa place dans une société américaine ébranlée par la crise des subprimes. Le roman se situe en effet en 2009, au début de "l'ère Obama". Déçu par le rêve américain, Robert James, un jeune homme fortuné que Marny a rencontré pendant ses études, initie une expérience de renouvellement urbain à Detroit, ville sinistrée par le déclin de l'industrie automobile. Répondant à l'appel de son ami, Marny se lance dans cette aventure. Il tente de se forger une nouvelle vie aux côtés de personnalités diverses qui, dans l'esprit des Pères pèlerins, s'efforcent de reconstruire et repeupler les quartiers sinistrés de Detroit, ville ouvrière autrefois prospère. Dans cet élan collectif, l'on assiste à l'ébauche d'une société fondée sur l'espoir et la générosité. Mais les idéaux se heurtent rapidement aux réalités, laissant ressurgir les vieux démons de l'Amérique : incompréhensions, affrontements raciaux, relents de colonialisme et corruption larvée. Observateur de premier plan de ces tensions, Marny n'est pas épargné. Il va lui-même va se trouver impliqué dans une bagarre opposant deux de ses amis avant d'être appelé à témoigner dans un procès à connotation raciale. Il noue une relation amoureuse avec une enseignante du quartier, relation qui s'avère chaotique. Il croise également le Président des Etats-Unis, avec qui il joue un match de basket. Mais son association avec James tourne à la confrontation et il se verra contraint de quitter ce quartier qu'il avait adopté. Après sa trilogie byronienne, Benjamin Markovits replonge dans le vingt-et-unième siècle avec ce roman narré par un observateur impliqué. Le tableau qu'il brosse du parcours de ces nouveaux pionniers rend compte de l'espoir qui sous-tend toutes les initiatives de la société américaine. Mais la réalité tue parfois les idéaux. Ce roman illustre le processus... et la renaissance qui s'ensuit. Car on n'arrête pas de tout recommencer. Optant pour un cadre contemporain, Benjamin Markovits brouille la frontière entre la fiction et la réalité pour mieux saisir une imperceptible tendance qui touche la politique, l'économie et la société américaines visiblement menacés par l'explosion.

03/2016

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Actualité médiatique internati

Enquête sur un virus. Manipulations, Vols, Meurtres, Influences et Guerres Médiatiques

Le 18 octobre 2019 à Wuhan, s'ouvrent les jeux sportifs militaires, inaugurés par le président Xi Jinping. Plusieurs militaires français, italiens, suédois, etc., tomberont malades pendant les épreuves. Exactement le même jour à New York commence une simulation de pandémie mondiale qui va réunir, entre autres, la Fondation Bill Gates, le John Hopkins Center, le World Economic Forum, Avril Haines (ancienne directrice de la CIA sous Barack Obama), George Fu Gao directeur du Centre Chinois pour le Contrôle et Prévention des Maladies, Adrian Thomas vice-président de Johnson & Johnson multinationale de la chimie, et une partie de l'équipe de télévision NBC qui va simuler la couverture médiatique (via la fausse télé GNN) du scénario "Coronavirus" en direct d'une... porcherie brésilienne (sic). Et voici un détail du script de la répétition de New York : "Une chauve-souris transmet le virus aux animaux, qui va passer ensuite à l'homme et qui va déclencher une pandémie avec des millions de morts". Dans le script, le premier mois compte 450.000 cas et 26.000 morts, et, 3 mois plus tard leur projection donne 10 millions de cas et 660.000 décès. Ajoutons que dans leur script, il était clairement indiqué que la pandémie va créer une crise économique mondiale. Le 29 janvier 2020, Galveston, le laboratoire américain de type P4 (le même que celui de Wuhan) et soutenu par la Fondation Bill Gates annonce que "le Covid-19 est apparu en Chine à Wuhan en octobre 2019". Lors de la répétition générale à New York, avant la vraie pandémie donc, voici l'un des flashes d'information qui a été donné sur la fausse chaîne tv GNN : "La désinformation sape les efforts pour contrôler la pandémie..." Réponse d'un directeur : "il faut contrôler l'information au niveau gouvernemental, éditorial. Et, si nécessaire, couper le flux d'information". C'est l'une des très nombreuses révélations de cette enquête incroyable de Philippe Aimar, journaliste d'investigation, sur la plus grande manipulation biologique, politique et médiatique de tous les temps qui a valu à des millions d'habitants d'être enfermés chez eux pendant 2 mois. En lisant ce livre, vous allez enfin découvrir d'où est sorti le virus et comment toute la mise en scène a été organisée. En fait, tout a été prévu dans leur plan de vaccination global, sauf 2 choses :

03/2021

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Science-fiction

Gunpowder Moon

La Lune sent la poudre. Depuis Apollo 11, chaque astronaute ayant foulé le sol lunaire a pu remarquer cette odeur de métal brûlé qui évoque la guerre et la violence. Pour Caden Dechert, le chef des opérations d'extraction minière au bord de la mer de la Sérénité, cette odeur n'est qu'une réminiscence de son éprouvant passé de Marine. Nous sommes en 2072, et l'extraction d'hélium 3 sur la Lune alimente les réacteurs à fusion qui permettent à la Terre de se relever d'une catastrophe écologique sans précédent. Mais la concurrence pour obtenir la ressource si précieuse fait rage. Lorsqu'une bombe tue l'un des mineurs de Dechert, le vétéran décide de trouver lui-même le coupable, avant que davantage de sang ne soit versé. En tentant de résoudre le premier meurtre sur la Lune, Dechert se retrouve pris entre les tirs croisés de deux puissances mondiales ennemies. Il sait que sa vie et celles de ses hommes ne valent rien face à elles. Et le tueur rôde toujours. Dechert découvre alors une conspiration qui, à la moindre étincelle, pourrait provoquer une guerre lunaire, entraîner la mort des siens... et replonger, peut-être, la Terre dans les ténèbres. " Une surprenante enquête criminelle menée de main de maître... qui se déroule sur la Lune. " Booklist " Un excellent thriller de SF... La tension est particulièrement forte dans les dernières pages du roman, débouchant sur une conclusion qui réussit le tour de force d'être à la fois cynique et empreinte d'espoir. Voilà une histoire d'une profondeur insoupçonnée, qui fait de ce roman un grand cru dans sa catégorie. " Publishers Weekly " Des images inoubliables et des scènes d'action parfaitement orchestrées caractérisent cette passionnante incursion dans un univers de SF, qui n'est jamais si bien réussie que lorsqu'elle expose un profond désir de paix. " Kirkus Reviews " D'intéressants conflits de loyauté étoffent ce roman où la SF et le mystère se croisent dans une intrigue bien ficelée... Le talent de Pedreira pour le thriller souligne puissamment les enjeux politiques et économiques de l'humanité, au milieu de ces étendues lunaires en apparence désolées. " Library Journal " Ce premier roman mélange avec brio les genres de la SF, du policier et du thriller dans une oeuvre palpitante qui se lit d'une traite... Les lecteurs de hard science et de la SF militaire comme les simples amateurs de bonnes enquêtes policières vont savourer ce livre. " New York Journal of Books " Pedreira réussit une prouesse impressionnante... transposer la corruption économique dans un territoire extraterrestre, ce qui élève ce roman de SF policier, déjà captivant, au rang d'oeuvre troublante et stimulant la réflexion, qui maintiendra les lecteurs en haleine. " RT Book Reviews

05/2019

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Histoire de France

Journal de l'Elysée. Tome 5, La fin du gaullisme, 1973-1974

Longtemps, Jacques Foccart n'a guère prêté attention aux rumeurs concernant la maladie de Georges Pompidou que pour les démentir. Pourtant, c'est bien une fin de règne que dépeint le conseiller du président dans ce dernier tome de son journal. Formée dès l'élection de Pompidou, la fronde des intégristes du gaullisme est attisée en 1973 par le dessein du chef de l'Etat de ramener le mandat présidentiel à cinq ans. Deux anciens Premiers ministres, Michel Debré et Maurice Couve de Murville, montent au créneau à l'Assemblée nationale et contribuent à faire échouer le projet de révision constitutionnelle... Pour vingt-sept ans. L'autorité du chef de l'Etat s'affaiblit, tandis que le ministre des Finances, Valéry Giscard d'Estaing, qui n'en fait qu'à sa tête, étend parmi les gaullistes le cercle de ses partisans, bientôt grossi des adversaires du dauphin mal aimé du président, Jacques Chaban-Delmas. Au premier rang de ceux-ci, on distingue le Premier ministre, Pierre Messmer, et le jeune ministre de l'Intérieur, l'ambitieux Jacques Chirac. Celui-ci convaincra quarante-trois parlementaires de rallier Giscard au lendemain de la mort de Pompidou. Au jour le jour, l'auteur décrit, comme il les vit, les déchirements de la famille gaulliste : les coups d'épingle de quelques lilliputiens du groupe et les estocades des barons et consorts. En Afrique, domaine réservé de Foccart, comme en France, la période est agitée: en pleine campagne présidentielle, le président Hamani Diori est renversé au Niger, et l'ethnologue Françoise Claustre est enlevée au Tchad. L'élection de Valéry Giscard d'Estaing mettra un terme à la présence de Jacques Foccart à l'Elysée, qui aura duré plus de quinze ans, et à son journal monumental. En cinq volumes, l'auteur du journal de l'Elysée a rédigé les annales méticuleuses de la première période de la Ve République, celle du pouvoir presque sans partage des gaullistes. Il en ressort un tableau saisissant du fonctionnement de l'Etat au sommet, depuis les soubresauts de la décolonisation et de Mai 68 jusqu'au temps d'une gestion assagie dans le contexte européen. On aura mieux compris, à travers ces descriptions et ces dialogues, les façons contrastées de faire l'Histoire, au sein du même cadre institutionnel et idéologique, qui furent celles de Charles de Gaulle et de Georges Pompidou, dont Foccart ne nous a jamais laissés nous éloigner.

02/2001

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Sociologie

California dreaming. Portraits à la frontière du rêve américain

La société américaine est plus que jamais en mutation. Au début étaient les White Anglo-Saxons Protestants, sur la côte Nord-Est. Puis les vagues d’immigration se sont succédées, toujours plus diverses : l’Europe du Sud, l’Europe de l’Est, le Proche et le Moyen-Orient et maintenant, en masse, l’Asie et l’Amérique latine. Dans moins d’une génération, la majorité blanche sera passée... dans la minorité. Plus de 50% des Américains seront alors issus de minorités : Latinos, Noirs, Asiatiques, etc. Ils seront nés Américains, car sur le sol des Etats-Unis. Mais leurs parents sont ceux qui, aujourd’hui même, s’installent. Malgré Guantanamo Bay, le « Terrorism Act » ou encore ses lois liberticides en matière d’immigration, ce pays s’appelle toujours, et probablement plus que jamais depuis l’élection d’un Président dont le père était kenyan, « The Land of Freedom ». Dans la Déclaration d’indépendance américaine de 1776, la « poursuite du bonheur » figure parmi les droits inaliénables de l’Homme, à côté de la liberté et de l’égalité. Ainsi est né l’American dream, l’idée selon laquelle « n’importe quelle personne vivant aux Etats-Unis, par son travail, son courage et sa détermination, peut devenir prospère ». Ce concept a été, et demeure encore, l’un des principaux moteurs du courant migratoire vers les Etats-Unis, le plus important phénomène d’immigration de l’histoire contemporaine. Le rêve américain, c’est donc la possibilité pour toute personne, quelle que soit la couleur de sa peau, sa classe sociale, ses origines ou son éducation, de « réussir ». Le rêve californien... c’est le bout du rêve américain. « Des Etats d’Amérique, la Californie est, peut-être, le plus ‘américain’ de tous », explique l’historien Kevin Strarr dans son dernier livre, California. Au-delà de ses richesses naturelles, de ses grandes villes ou de son industrie (qui en fait la huitième puissance économique mondiale), la Californie est surtout l’Etat le plus multiculturel du pays. « L’ADN de l’État, c’est sa diversité ethnique », résume Starr. Plus de 90 langues sont recensées par la Los Angeles Unified School District. La Californie, cependant, a été forgée sur la discrimination raciale : racisme envers les Mexicains, envers les Japonais, envers les Noirs (l’exemple de Rodney King, dont le tabassage par des policiers est à l’origine des émeutes de 1992, en est symptomatique). Et il faut attendre les années 1960 pour que les choses s’améliorent. « L’affirmative action » ou discrimination positive, sera abandonnée par la suite, par référendum, dans les années 1990. Mais elle aura porté ses fruits. Aujourd’hui, la Californie s’enorgueillit d’être l’Etat le moins discriminatif, le moins inégalitaire et le plus multiculturel du pays. Malgré le 11 septembre, le Patriotic Act et les mesures répressives entreprises chez ses voisins, notamment le Texas, l’Etat du gouverneur autrichien Schwarzenegger continue de croire en son utopie de terre bénie, à l’image de ses deux grandes villes, Los Angeles, la cité des anges et San Francisco, la ville de la contestation et de la matière grise. Invaincu, donc, malgré huit ans d’administration Bush, ce rêve californien, mélange d’utopie hippie, d’Hollywood et d’horizon sans limites, est aujourd’hui inévitablement menacé par la crise économique. L’Etat vit sa plus grave crise depuis la Grande Dépression. Des dizaines de milliers de Californiens ont perdu leur maison ou leur emploi. Parfois les deux. L’Etat est, officiellement, reconnu comme celui qui souffre le plus de la récession de tout le pays. La classe moyenne inférieure lutte et tombe dans la précarité, pour ne pas dire, parfois, la pauvreté. Les immigrés sont en première ligne. Et les mailles du filet de l’Etat Providence sont trop larges. Le retour au pays est parfois la seule solution. Plus de 50 000 immigrés, en 2008, sont ainsi repartis de la Californie vers le Mexique. Et à la frontière, le rêve vire souvent au cauchemar, les narcotrafiquants mexicains, renfloués par la crise, déplaçant leur guerre sur le territoire californien. Et pourtant, aujourd’hui, peut-être plus que jamais, les Etats-Unis redécouvrent ce rêve qui fait leur fierté autant que leur identité : ils viennent d’élire leur premier président issu d’une minorité, dans un élan d’espoir et de soif de changement rarement vu depuis les frères Kennedy, John en 1960 et peut-être plus encore Bobby en 1968. L’effet miroir fonctionne-t-il ? Les Africains Américains, les Latinos, ont largement voté pour Barack Obama : à plus de 75%... mais aussi une majorité de Blancs. Ce rêve, le nouveau Président Obama l’invoque souvent. « Si nous n’agissons pas vite pour remédier à la crise, le rêve américain risque d’être menacé », martèle-t-il sans relâche. Il y croit, à ce rêve : il l’a ressuscité chez ses compatriotes, lui le fils d’immigré kenyan, qui rappelle au pays ce qu’est sa raison d’être : l’American dream. Au jour le jour, comment devient-on Américain ? Y a-t-il des critères à remplir ? Des codes à s’approprier ? Qu’abandonne-t-on de sa culture d’origine, de ses traditions ? Que conserve-t-on ? Comment aborde-t-on le monde du travail ? Finalement, c’est quoi être américain ?

04/2011

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Moyen Age

Les chroniques de Camulod Tome 3 : Le fils de l'aigle

Né du chaos des Ages Sombres, le rêve des Aigles a fait naître un roi, un pays et une légende immortelle. Mais les légendes ne racontent jamais qu'une partie de l'histoire... Certains l'appellent Merlyn, mais tous voient en lui leur commandant. Caius Merlyn Britannicus veille à la sécurité de la colonie de Camulod, et ses habitants comptent sur lui pour les guider, les diriger, les défendre... les sauver. Uther Pendragon, futur père du fameux Arthur, est le cousin bien-aimé de Merlyn. Le hasard a voulu qu'ils naissent le même jour, l'année où les légions romaines ont quitté la Bretagne. Très différents et néanmoins inséparables, ils sont comme les deux faces d'une même pièce. Dans un monde déchiré par la guerre et la tourmente, chacun représente pour l'autre une certitude, et une garantie de survie pour Camulod. Mais un crime abject, qui touche Merlyn en plein coeur, pourrait bien les séparer... et mettre en péril le destin de tout un peuple. " Avec l'Histoire pour briques et la réalité pour ciment, Jack Whyte a bâti le monde d'Arthur. Sous la chair de la légende, il nous montre les os. " Diana Gabaldon " Les meilleurs auteurs gardent leurs lecteurs en haleine grâce à leurs intrigues, leurs personnages, et un sens aigu du spectacle. Whyte donne vie aux mythes arthuriens en y mêlant savamment les réalités de l'histoire. " Tony Hillerman Sur les tomes précédents : " Une admirable description des derniers jours de la Bretagne romaine et des débuts de l'époque légendaire du roi Arthur... Un récit énergique et bourré d'action. " The Register Herald " Un superbe exemple de fiction historique, riche en détails et péripéties. " The Globe and Mail " Si vous vous êtes déjà demandé comment naît une légende, celle des origines de la Bretagne arthurienne telle que la traite Whyte ici va vous fasciner. " Brazosport Facts " Whyte offre un socle historique passionnant (et très plausible) aux légendes arthuriennes... Une aventure rythmée, faite de combats rapprochés, de trésors cachés et de péripéties ; un changement bienvenu par rapport aux autres oeuvres arthuriennes parfois si politiquement correctes dans leur respect de la vérité historique. " Locus " L'un des romans historiques les plus intéressants qu'il m'ait été donné de lire, et j'en ai lu beaucoup. " Marion Zimmer Bradley " Il aura fallu plus d'un siècle, mais nous disposons enfin d'une légende arthurienne telle que les corps d'armée en ont fait l'expérience éprouvante, brutale mais palpitante. " Torn Shippey, professeur émérite en littérature anglaise du Moyen-Age à l'université de Leeds " L'un des livres les plus importants portant sur les légendes arthuriennes. " Professeur Randy Lee Eickhoff, auteur de The Fourth Horseman " Les personnages bien campés et une scrupuleuse attention portée aux détails ne manqueront pas d'attirer les amateurs de légendes arthuriennes. " Library Journal " Des événements historiques traités avec un luxe de détails... une toile de fond plus captivante encore qu'un cadre imaginaire. " Hackensack Record

08/2021

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Romans historiques

Les Chroniques de Camelot, T1 : La Pierre céleste

Nous savons tous qu'Arthur a extrait l'épée de la pierre, qu'il a fondé Camelot, que les luttes de pouvoir ont fini par détruire ses rêves. Mais comment la légende est-elle née ? Avant Arthur, avant Camelot, la Bretagne est une contrée obscure et sauvage. Les citoyens romains qui y sont installés depuis plusieurs générations sont confrontés à un dilemme : quitter la province et regagner une société corrompue qui leur est devenue étrangère, ou endurer la violence des guerriers pictes et de l'envahisseur saxon. Mais que se passera-t-il lorsque les légions, dernier rempart de la civilisation romaine, se retireront ? Pour Publius Varrus et Caius Britannicus, une seule option possible : il leur faut rester, préserver les coutumes romaines dans ce qu'elles ont de meilleur, tout en inventant une nouvelle culture à partir des vestiges de l'ancienne. Ils donneront ainsi naissance à la légende. Car ces deux héros sont les arrière-grands-pères d'Arthur, et ils vont par leurs actes forger une nation... mais aussi une épée, nommée Excalibur. " Une admirable description des derniers jours de la Bretagne romaine et des débuts de l'époque légendaire du roi Arthur... Un récit énergique et bourré d'action. " The Register-Herald " Un superbe exemple de fiction historique, riche en détails et péripéties. " The Globe and Mail " Si vous vous êtes déjà demandé comment naît une légende, celle des origines de la Bretagne arthurienne telle que la traite Whyte ici va vous fasciner. " Brazosport Facts " Whyte offre un socle historique passionnant (et très plausible) aux légendes arthuriennes... Une aventure rythmée, faite de combats rapprochés, de trésors cachés et de péripéties ; un changement bienvenu par rapport aux autres oeuvres arthuriennes parfois si politiquement correctes dans leur respect de la vérité historique. " Locus " L'un des romans historiques les plus intéressants qu'il m'ait été donné de lire, et j'en ai lu beaucoup. " Marion Zimmer Bradley " Il aura fallu plus d'un siècle, mais nous disposons enfin d'une légende arthurienne telle que les corps d'armée en ont fait l'expérience éprouvante, brutale mais palpitante. " Torn Shippey, professeur émérite en littérature anglaise du Moyen-Age à l'université de Leeds " L'un des livres les plus importants portant sur les légendes arthuriennes. " Professeur Randy Lee Eickhoff, auteur de The Fourth Horseman " Les personnages bien campés et une scrupuleuse attention portée aux détails ne manqueront pas d'attirer les amateurs de légendes arthuriennes. " Library Journal " Des événements historiques traités avec un luxe de détails... une toile de fond plus captivante encore qu'un cadre imaginaire. " Hackensack Record " Si James Michener fut le maître des sagas grandioses, il a sans doute trouvé en Jack Whyte son digne successeur. " Calgary Herald " Le monde tel qu'il existait alors, le quotidien des peuples et les fondements d'un âge nouveau. Whyte a inscrit ses personnages mémorables dans un environnement fascinant. " The Ottawa Citizen

06/2022

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Actualité et médias

Dire nous. Contre les peurs et les haines, nos causes communes

Dire nous, c'est inventer tous ensemble le "oui" qui nous manque, celui d'un peuple réuni dans sa diversité et sa pluralité autour de l'urgence de l'essentiel : la dignité de l'homme, le souci du monde, la survie de la terre. Le "nous" de l'égalité, sans distinction d'origine, de condition, d'apparence, d'appartenance ou de croyance. Le "nous" des causes communes où s'invente concrètement l'espérance, là où nous vivons, là où nous travaillons, dans tous ces lieux où nous faisons déjà route ensemble. Le "nous" des audaces démocratiques, sociales et écologiques sans lesquelles il n'est pas de confiance retrouvée dans un avenir partagé. Ce "nous", seul capable d'enrayer la machine infernale qui met la France en guerre contre elle-même, en inventant des boucs émissaires. Ce "nous" qui fera enfin barrière aux divisions où, par la haine, le rejet et la peur, se perpétue la domination d'une minorité et la dépossession de la majorité. Ce "nous" où s'inventera un espoir commun, dans la délibération collective, plutôt qu'une aventure personnelle, avec son cortège de déceptions et d'amertumes, tant le "je" présidentiel ruine la confiance démocratique en confisquant la volonté du peuple. Dire nous fait suite à Dire non, paru en 2014. L'alarme qui l'animait alors est, hélas, encore plus justifiée aujourd'hui. Les tenants du repli identitaire, du racisme banalisé, de la xénophobie assumée tiennent le haut du pavé médiatique tandis que nos gouvernants leur cèdent du terrain en nourrissant le terreau des peurs et des haines. Leurs renoncements sociaux et leurs régressions démocratiques, leur manque de hauteur et leur absence de vision, leur soumission aux intérêts minoritaires de l'oligarchie financière sèment le désespoir et la colère. Prisonniers du court terme et obsédés par leur survie, ils ne mènent pas la bataille des idées. Pis, par frilosité, conformisme ou aveuglement, ils ne cessent de reculer face aux idéologies renaissantes de l'inégalité et de l'identité, destructrices de la promesse concrète d'une République démocratique et sociale. Eux-mêmes gagnés par la peur devant l'inconnu et l'incertain, ils s'avèrent incapables de proposer un imaginaire rassembleur, réduisant la politique à l'économisme, sa vitalité à une statistique, son ambition à la gestion. Il est temps de dire "nous", et de tracer une autre route, celle d'une civilisation du partage et de l'échange, de la délibération et de la relation, de l'égalité et de la solidarité.

03/2016

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Littérature érotique et sentim

La Dernière Reine

" Ce roman rend justice au tour de force accompli par Catherine Parr tout en faisant le portrait d'une femme intègre et sensible qui apprend à survivre aux dangers de la vie de cour. " Historical Novels Review " Philippa Gregory est la maîtresse du roman historique. La Dernière Reine se lit comme un thriller. Pas de répit pour le lecteur. " Liz Smith Par l'auteure de Deux soeurs pour un roi. " Il veut que je meure. L'unique raison pour laquelle il m'accuse d'un crime passible de la peine de mort est qu'il veut me tuer. Henri, qui a fait exécuter deux de ses femmes et qui attendit qu'on lui annonce la mort de deux autres, entend désormais me faire subir le même sort. " A trente et un ans, Catherine Parr est une jeune veuve et vit l'idylle parfaite avec Thomas Seymour. Mais lorsque Henri VIII, le souverain d'Angleterre qui a conduit quatre de ses femmes au tombeau, l'invite à l'épouser, elle doit se résigner à un choix qui n'en est pas un. Brillante et indépendante d'esprit, elle est une cible toute désignée pour ses adversaires politiques qui l'accusent d'hérésie, crime puni par le bûcher et dont l'ordre d'exécution est signé... par le roi. Catherine devra déjouer les pièges de la Cour si elle veut un jour retrouver son amant. Auteure à la renommée internationale, Philippa Gregory est reconnue comme la maîtresse du roman historique. " Ce roman raconte l'histoire de celle qui survécut habilement aux complots mortels des Tudor et à la folie meurtrière de son mari, le roi Henry VIII. Une leçon d'histoire fascinante racontée de manière captivante. " People " Un livre qui plaira à tous. Du grand Philippa Gregory ! A ne manquer sous aucun prétexte ! " NPR, Weekend Edition Sunday " Ce roman met en scène de manière saisissante la tension qui régna à la cour d'un fou. Ce roman fera le régal des amateurs d'histoire et de romans à suspense. " Library Journal " L'auteure réussit à impliquer son lecteur dans l'intrigue grâce à des descriptions d'une précision remarquable. " Kirkus Review " Philippa Gregory s'y entend pour faire grimper la tension de l'intrigue et le suspense. " Booklist " De rebondissement en rebondissement, les femmes et les hommes qui ont fait l'Histoire et que l'on croyait connaître prennent vie sous sa plume. Chaque page est le fruit d'un travail de recherche irréprochable au service de dialogues prodigieusement réalistes et d'une galerie de personnages qui s'animent sous nos yeux. Philippa Gregory est une historienne qui rend l'histoire accessible en la racontant avec émotion et humour. " Romantic Times " Philippa Gregory brosse le portrait d'une femme forte, audacieuse, luttant pour garder son honneur et sa tête. Puissant. " La Voix du Nord " Une très belle et romanesque leçon d'Histoire ! " Télé Z " Philippa Gregory dresse le portrait d'une femme exceptionnelle de modernité " Maxx " Si vous aimez les romans historiques, la dynastie des Tudors ou les portraits de femmes fortes, n'hésitez pas ! " Café Powell

07/2019

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Littérature française

Rendez-vous

Un roman drôle et décapant qui traite de sujets profonds : et si l'art pouvait nous (re)donner de la force, du courage, de la confiance, de l'envie ? De plus en plus de thérapeutes conseillent aux gens déprimés, en deuil ou en rupture de se ressourcer en allant voir un tableau qui a parfois traversé les siècles et les continents, et a un message libérateur à transmettre. La vie passe et on se retrouve à 50 ans, souvent fraîchement divorcée et hélas plus toute fraîche sur le marché ingrat de la séduction. A cet instant précis, on peut gémir sur l'injustice du temps qui file, sur ces salauds de mâles qui font leur crise, cassent leur vie comme on casse une construction en Lego et n'arrivent plus à la reconstruire, sur l'ingratitude des jeunes qui nous considèrent au boulot comme des vieux cons avec notre vie de bureau bien réglée " en présence " comme on dit désormais, alors qu'eux sont mobiles, exigeants, online, volatiles, égocentrés, vénaux assumés, tout ce que nous avons toujours rêvé d'être sans jamais oser le réclamer, on peut geindre sur nos parents âgés qui ont eu une retraite en platine dont nous ne bénéficierons jamais et qui ont le mauvais goût de vivre hyper longtemps, avant de nous bouleverser quand ils meurent parce que ce sont nos parents et qu'après eux c'est nous qui sommes au bord du précipice, on peut grincer sur nos enfants merveilleux forcément merveilleux mais pour lesquels on panique car on se dit qu'ils ne trouveront ni emploi ni logement et qu'ils resteront agglomérés à nous et à leur portable, confinés ad vitam aeternam à la maison pour se protéger du monde extérieur. Oui on peut se plaindre de tout ça et je le fais régulièrement car c'est très jouissif de se plaindre même si cela ne mène à rien. Mais la réalité, c'est qu'on bouge encore. Et pour un moment. Alors ce n'est pas comme s'il y avait le choix, il faut avancer. Pour réussir cette seconde partie de ma vie, je n'ai pas hésité à aller chercher de l'aide et à " voir quelqu'un " comme on dit. Il y a des coachs de vie, des bonheurologues en tout genre, ceux qui ont vu Jésus, Bouddha, Freud, le Dalaï Lama ou une conférence de Michelle Obama, ceux qui vous expliquent comment vous comporter, vous recentrer, vous découvrir, vous organiser, vous habiller, vous décoincer, etc. Et puis à côté de tout ça, il y a mon psy à moi. Comme les autres, il prescrit bien entendu des traitements. Mais ni des anti-dépresseurs, ni des anxiolytiques, ni des somnifères, ni des tisanes calmantes. Il ne prescrit que des oeuvres d'art.

11/2022

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Actualité politique France

Fenêtre de tir

La Présidentielle de 2022 et l'avenir de la France se joueront sur la restauration totale de l'autorité républicaine. Plongée dans le chaos de l'insécurité nourrie de témoignages de coulisses de policiers de terrain, hauts gradés militaires, politiques et agents du renseignement. La présidentielle de 2022 se jouera sur l'autorité républicaine. Sans autorité républicaine, la Nation française ne trouvera pas son salut. Cette élection présidentielle constitue une fenêtre de tirs démocratique. La dernière avant un naufrage collectif. L'insécurité grandissante, l'immigration incontrôlée, la perte de nos repères et de nos valeurs ne sont que des conséquences d'une seule et même cause : l'affaiblissement de l'autorité républicaine à tous les échelons jusques et y compris au sommet de l'Etat. Les faits divers violents s'enchaînent en France, les policiers parlent. La justice semble leur rire au nez avec des peines jamais appliquées. Le délinquant incarne un repère pour des jeunes en panne d'avenir. La France est au bord du précipice. Plus rien ne semble retenir sa chute dans le chaos. L'élection de 2022 peut redonner du tonus à notre démocratie pour celle où celui qui assumera l'idée qu'il faut restaurer en urgence l'autorité républicaine. L'incarnation de la fonction présidentielle s'est effondrée sur la forme et sur le fond. Emmanuel Macron n'est qu'une étape de plus dans cet effondrement de l'autorité républicaine. L'autoritarisme teinté d'arrogance ne constitue pas le socle du statut présidentiel. La statue présidentielle, c'est autre chose ! L'incarnation présidentielle réussie tout au long de la V ? république s'est toujours bâtie sur deux ressorts que seul un "Vieux" pays a pu façonner au cours des siècles : le lien au sacré ou au spirituel et le lien au terroir... De Gaulle, Mitterrand... La société française est, aujourd'hui, en équilibre sur une ligne de crête : d'un côté le versant de la "cancel culture" qui veut nous inventer un passé mondialisé pour nous imposer un avenir globalisé. De l'autre, le versant du roman national sur lequel s'est construite l'histoire du pays, nos valeurs et nos repères, puisés dans des racines qui assurent l'unité de la Nation. La France a rendez-vous avec son histoire. Glisser vers le versant de la dilution de la Nation représente le danger de la disparition de ce que nous sommes depuis des siècles avec nos zones d'ombre et de lumière. Résister et préférer poursuivre l'écriture d'un avenir souverain nécessitera une autorité républicaine forte. Le pays est en danger parce que la société française est malade. Les enjeux de la présidentielle de 2022 dépassent les questions de personnes et d'ambition bassement politicienne. Ces enjeux nous dépassent. Il s'agit de l'avenir de la Nation française.

10/2021

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12 ans et +

Bakemonogatari - Légendes chimériques Tome 2

Vofan, de son vrai nom Dai Yuan Heng, est un artiste et illustrateur taïwanais. Tout d'abord tenté par le métier de mangaka, il se dirige finalement vers celui d'illustrateur dès l'université, où son talent lui vaut d'être repéré par des entreprises qui lui passent de nombreuses commandes. Inspiré par l'univers coloré du réalisateur Makoto Shinkai (Voyage vers Agartha, Your Name., Weathering with You, etc.), Vofan est principalement connu pour ses somptueuses illustrations caractérisées par une abondance de couleurs pastel, une absence de contours et des jeux d'ombre et de lumière très doux. C'est avec ce style unique qu'il décide de devenir chara designer et, dès 2008, marque de sa patte graphique inimitable la saga des Monogatari de Nisioisin. Nishio Ishin, plus connu sous le nom de plume et palindrome "NISIOISIN"", est un auteur de romans et scénariste de mangas japonais né en 1981. En 2002, il remporte à seulement 20 ans le 23' Prix Méphisto grâce à son premier roman : Kubikiri Cycle. Puis, il rédige deux suites à ce roman : la série Zaregoto et celle de Bakemonogatari, premier opus de la série Monoga-tari qui deviendra un tel succès qu'elle sera finalement adaptée en anime. Nisho Ishin est aussi l'auteur de The Memorandum of Kyoko Okitegami, premier titre de la série The Forgetful Detective, ainsi que de nombreux autres ouvrages. En 2006, Nishio Ishin enrichit les univers de mangas mondialement connus tels que xxxHolic (des CLAMP, les reines du manga) ou Death Note (de Tsugumi Oho et Takeshi Obata) par le biais de deux autres romans : Death Note Another Note : The Los Angeles BB Murder Cases et xxxHolic, Another Holic — Landolt-Ring Aerosol. Et, depuis 2008, la série Bakemonogatari a été adaptée en manga par Oh ! Great et a remporté un franc succès, Aujourd'hui inscrit comme une figure majeure du roman japonais, Nishio Ishin se dédie à présent plus que jamais à sa passion pour l'écriture. Son dernier titre en date, Veiledman Hypothesis, publié chez Kôdansha, marque la centième publication de sa carrière.

11/2019

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Romance et érotique LGBT

Inattendu

J'ai eu la chance d'avoir une vie parfaite quand j'ai rencontré l'homme avec qui j'étais censé être. Mais il n'est plus là et une telle chance ne se présente pas deux fois dans une vie. N'est-ce pas ? Ayant l'intention de quitter la vie publique après avoir terminé son mandat présidentiel, Everett Shaw aspirait à une vie tranquille avec l'homme de ses rêves à ses côtés. Mais un acte de violence brutal a fait disparaître cet avenir radieux, laissant Everett se battre pour survivre chaque jour. Dix ans plus tard, Everett approche de la soixantaine et mène une vie minable, hanté par cette perte. Mais lorsque son fils est horriblement blessé, Everett laisse tout derrière lui dans l'espoir de réparer leur relation brisée et de l'aider à guérir à plus d'un titre. Mon travail est de protéger et il y a des règles qui doivent être suivies. Même s'il n'y en avait pas, je ne risquerais pas de laisser quelqu'un se rapprocher... pas encore. L'agent spécial Jonathan Nash a pour mission de protéger l'ancien président, pas d'être son ami. Même si quelque chose chez cet homme solitaire l'attire, il n'est pas prêt à risquer ce qu'il reste de sa carrière pour quoi que ce soit. Et ce n'est pas comme si un type comme Everett Shaw allait vraiment le remarquer de toute façon. Non, il est mieux de suivre le protocole et d'effectuer son travail. Laisser quelqu'un d'autre s'occuper de cet homme brisé. Ce n'est pas son problème... ça ne peut pas l'être. J'ai appris il y a longtemps à vivre ma vie comme je l'entends et à obtenir ce que je veux. Mais vouloir deux hommes en même temps ? C'est nouveau, même pour moi. A quarante-cinq ans, l'ancien Navy SEAL Gage Fortier a connu le succès et la perte, et bien que sa vie ait pris une direction qu'il n'avait jamais prévue, il ne voudrait pas qu'il en soit autrement. Lorsque Reese, le jeune homme avec qui il fait équipe, est blessé au travail, il y voit l'occasion de renforcer son amitié avec l'ancien soldat amer tout en lui offrant un endroit pour se rétablir. Mais lorsqu'il découvre que le jeune homme est en fait le fils d'un ancien président des Etats-Unis, Gage se rend compte qu'il a la possibilité d'offrir bien plus au père et au fils. Il n'y a qu'un seul problème avec son plan... comment ignorer son attirance croissante pour le séduisant Everett Shaw. Et l'ombre perpétuelle d'Everett, l'agent Nash. Ces trois hommes suivent des parcours très différents. Jusqu'à ce que quelque chose d'inattendu se produise et que trois deviennent un...

02/2022

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Actualité et médias

Le Pen. Une histoire française

Au moment où Jean-Marie Le Pen s’apprête à tirer sa révérence, même ses plus fervents détracteurs doivent convenir que le Front national est solidement installé au centre de la vie politique. La marque Le Pen dispose désormais à nouveau d’un solide potentiel, « une bonne race », a-t-il déclaré en saluant la victoire de sa petite-fille Marion. Mais pour comprendre ce regain éléctoral, il faut forcément revenir sur la vie de Jean-Marie Le Pen. Tel est l’objectif que se sont assigné les deux auteurs à travers leur enquête : retracer, sans complaisance mais sans a priori, le parcours trépidant, et plus sinueux qu’on ne l’imagine, du fondateur du Front national, du Quartier latin des années 1950 au second tour de l’élection présidentielle de 2002 en passant par l’aventure Poujade, la guerre d’Algérie, l’héritage Lambert, la traversée du désert des années 1970, la percée des années 1980, le retour au Parlement, le divorce spectaculaire avec Pierrette Lalanne, l’affaire du « détail » qui ruine les ambitions lepénistes, la scission mégrétiste et, en dernier lieu, le passage de témoin, à la fois voulu et subi, à sa fille Marine Le Pen. Si les principales étapes de cet incroyable itinéraire sont généralement connues, on en ignorait jusqu’alors les mécanismes secrets. Pourquoi Le Pen, parti de rien, est-il devenu l’homme politique le plus riche du pays ? Comment et pourquoi, concrètement, a-t-il bénéficié de la courte échelle de François Mitterrand ? Comment SOS Racisme a-t-il été instrumentalisé pour empêcher toute alliance de la droite et du FN ? Comment Bernard Tapie a-t-il pris le relais pour poursuivre ce travail de diabolisation du lepénisme, dans l’espoir d’en tirer un nouveau bénéfice électoral pour la gauche ? Finalement, Le Pen a préféré détruire son propre parti plutôt que de partager le pouvoir et se préserver une chance de l’exercer un jour. Sa place de finaliste du scrutin présidentiel de 2002 ne marque pas son apogée mais son déclin, ouvrant un cycle de nouveaux conflits internes entre le Front de Marine et le Front d’avant, ni le père ni la fille ne sachant comment gérer le conflit familial latent qui marque la succession du premier par la seconde. Le rebond du Front national en 2002 sous l’impulsion de Marine Le Pen signe ainsi le bilan d’une diabolisation qui, en s’efforçant de marginaliser le FN, a finalement réussi à maintenir les Le Pen au centre de la politique française. À travers cette première biographie politique exhaustive, c’est toute une histoire française qui se dévoile peu à peu au lecteur. L’enquête de Philippe Cohen et Pierre Péan se fonde sur de nombreux documents inédits et quantité de témoignages d’acteurs connus ou méconnus de l’aventure lepéniste. Le leader du Front national a lui-même accepté de répondre, au cours de plusieurs entretiens qu’il leur a accordés, aux questions des auteurs. Une première, s’agissant d’un livre qui lui est consacré. Cette conquête est aussi l’histoire d’une saga familiale et des relations complexes et parfois tumultueuses entre le chef du clan Le Pen et ses trois filles.

11/2012

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Littérature étrangère

Swamplandia

"Quand on n'est qu'au commencement de la fin, on peut très bien se croire déjà au milieu. Quand j'étais petite, je ne voyais pas ces nuances. C'est seulement après la déchéance de Swamplandia que le temps s'est mis à avoir comme un début, un milieu et une fin. En bref, je peux résumer toute l'histoire d'un seul mot : chute". Swamplandia a longtemps été le parc d'attractions le plus célèbre de toute la Floride, et sa star, Hilola Bigtree, dompteuse d'alligators de classe internationale, cuisinière exécrable et mère de trois enfants, n'y était pas pour rien. Mais à sa mort, l'entreprise sombre dans le chaos. Seule sa fille Ava, treize ans, semble en mesure de sauver les Bigtree du naufrage et de la menace du Monde de l'Obscur, leur redoutable concurrent... Sélectionné par le New York Times comme l'un des cinq meilleurs romans américains de l'année 2011, Swamplandia plonge le lecteur dans l'univers luxuriant et magique de Karen Russell, dont l'écriture inventive n'est pas la moindre des qualités. La presse "Richesse de la langue, exubérance des personnages... Une merveille ! Des écrivains de la trempe de Miss Russell, il s'en trouve un sur un million. ". . The New York Times "Une histoire excentrique, merveilleusement extravagante. Un auteur brillant, doté d'une étonnante imagination". The Times "Un vrai tour de force". Elle U. S. "D'une originalité stupéfiante". The Boston Globe "Magnifique, sombre et drôle". Rolling Stone "Chant d'amour au paradis et à l'innocence perdue, ce premier roman d'une incroyable richesse est une révélation". Library Journal "Karen Russell s'impose déjà comme une voix singulière et forte de la jeune littérature américaine". Livres Hebdo "Vaste succès public et critique aux Etats-Unis, Swamplandia est un puzzle surprenant aux multiples facettes... L'apparition d'une nouvelle voix dans le concert de la littérature américaine, une voix envoûtante où la sensibilité s'épice de vénéneux... La voix d'une auteure à suivre. Magnétique". Page "Un vrai grand huit d'émotions subtiles. Epatant". Elle (Belgique) "Une merveille de fantaisie, d'immersion dans l'enfance, de divagation poétique". Les Inrockuptibles "D'une grâce infinie". Be "Un roman délirant et fantaisiste, joli capharnaüm insensé voyant Mark Twain lorgner vers John Kennedy Toole. Une féérie azimutée très recommandable". Le Figaro Magazine "Un roman palpitant, brûlé jusqu'à l'os par le malheur et la lumière de la Floride". Biba "Un miracle de fantaisie, d'immersion dans l'enfance et de délire poétique". Les Inrockuptibles "La sensation US du moment (finaliste du prix Pulitzer). A lire fissa en attendant la future adaptation par HBO". Technikart "Une belle surprise". L'Optimum "Un imaginaire luxuriant à la Lewis Carroll, une sensibilité et une profondeur rares et un style ultra-inventif... Si ce roman foisonne d'idées et de suspense, Karen Russell éblouit aussi par son écriture imagée. Une petite merveille, un joyau. On adore ! " Le Parisien "Fantaisiste et poétique, une sublime dérive adolescente". Grazia "Bienvenue dans le monde décati de Swamplandia. Bienvenue dans la prose luxuriante de Karen Russell ! " Libération "Un premier roman qui a enchanté l'Amérique... Une fulgurante "failure story" , le récit vertigineux d'un mauvais rêve américain... Une conteuse sans doute un peu sorcière". Les Echos "Roman initiatique rude et sincère, conte exotique et réaliste, Swamplandia est un monde à lui tout seul". Elle "Amusant et mélancolique (effrayant à l'occasion), Swamplandia touche le lecteur grâce à la singularité de son univers et la poésie de sa langue particulièrement inventive". Lire "Le lecteur est projeté dans ce parc d'attractions comme dans une sorte de galerie des mystères et parfois des horreurs. Amateurs de réalisme s'abstenir. Mais les amoureux de Lewis Carroll sont priés d'aller voir. Ceux de Stephen King aussi... Comme Flannery O'Connor et Carson McCullers, Karen Russell a élagué, concentré, pour que son lecteur ne soit jamais détourné de la folle histoire des Bigtree. Et c'est une réussite". Le Monde des livres "Baroque et aussi foisonnant qu'une mangrove". 20 Minutes "Ce premier roman est une pépite. A croquer".

08/2012

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Critique littéraire

Revue de littérature comparée N° 354, 2/2015 : Les Littératures du Nord de l'Europe

Sylvain BRIENS, La mondialisation du théâtre nordique à la fin du XIXe siècle. Le fonds Prozor de la Bibliothèque nordique de Paris lu au prisme de la sociologie de l'acteur-réseau, RLC LXXXIX, n° 2, avril-juin 2015, p. 137-150. Le fonds Prozor de la bibliothèque nordique de Paris témoigne de la percée du théâtre scandinave en France et en Europe à la fin du XIXe siècle. Par l'analyse du travail du traducteur Prozor, des porte-paroles et intermédiaires agissant comme médiateurs, des points de passage, cet article examine les mécanismes de diffusion internationale du théâtre nordique, il s'articule autour de trois acteursréseaux : Prozor dans sa fonction complexe d'agent littéraire ; Paris et ses chaines de traduction ; le réseau de théâtres libres dans sa fonction de diffusion mondiale du théâtre nordique. Thomas MOHNIKE, "Le Dieu Thor, la plus barbare d'entre les barbares divinités de la Vieille Germanie" . Quelques observations pour une théorie des formes narratives du savoir social en circulation culturelle, RLC LXXXIX, n° 2, avril-juin 2015, p. 151-164. En 1915, l'imprimerie d'Epinal, connue pour ses estampes amusantes, publia un résumé symbolique des événements de la première année de la Première Guerre mondiale. Sur cette gravure, le dieu norrois Thor est présenté comme le dieu du Kaiser allemand, détruisant des cathédrales gothiques et ainsi la civilisation. Thor symbolisait ainsi la nature prétendument barbare des Allemands. Cet article se propose de cartographier les chemins et opérations historiques qui conduisirent le dieu nordique Thor de l'Islande du XIIIe siècle en France du XXe siècle en le transformant en symbole de l'hostilité allemande. Des contextes importants sont l'Anneau de Nibelung de Richard Wagner et tout particulièrement la philologie comparée. Ces observations peuvent servir de point de départ pour une théorie des formes narratives du savoir social en circulation culturelle. Régis BOYER, Méditation sur Rosmersholm, RLC LXXXIX, n° 2, avril-juin 2015, p. 165-173. De l'avis de tous les connaisseurs, Rosmersholm (1886) est le chef-d'oeuvre d'Ibsen, même si ce n'est ni la plus connue ni la plus fréquemment jouée de ses pièces. On peut se demander pourquoi. Cette pièce, extrêmement difficile à jouer, est favorable à toutes les confusions ou erreurs d'interprétation possibles, pièce dont il est permis d'avancer qu'Ibsen n'est jamais allé aussi loin dans sa quête du tragique. Cet article cherche à élucider les modalités et les raisons d'un tel chef-d'oeuvre dans une perspective moderniste. Sans entrer dans la discussion sur le post-tragique, il s'agit de cerner ce qui fait en soi l'originalité moderne de cette étrange pièce. Corinne FRANCOIS-DENEVE, Anne Charlotte Leffler, dans l'ombre portée de Strindberg, RLC LXXXIX, n° 2, avril-juin 2015, p. 175-186. "Auteure" prolifique du "genombrott" suédois, "féministe" affichée, dont les pièces étaient davantage populaires que celles d'August Strindberg, Anne Charlotte Leffler a peu à peu disparu des anthologies de la littérature scandinave. En a-t-elle été chassée par des critiques phallocrates, comme ont pu le clamer les partisans des gender studies dans les années 1970 ? Son oeuvre était-elle trop datée ? La redécouverte récente de son théâtre, en Suède, puis en France, permet de recontextualiser cette "oubliée" qui a sans doute toujours des choses à dire. Harri VEIVO, Cosmopolite en crise. Décentrements de modernité et fractures de subjectivité dans les récits de voyage d'Olavi Paavolainen, RLC LXXXIX, n° 2, avril-juin 2015, p. 187-203. Dans les années 20 et 30, l'écrivain finlandais Olavi Paavolainen (1903-1964) s'est donné la tâche d'interroger et analyser la modernité dans toutes ses manifestations et dans tous les lieux où elle se fait ressentir. Ce projet l'amène à s'intéresser d'abord à la modernité jouissive et émancipatrice des années folles, ensuite à la montée du totalitarisme en Europe et, après ce tournant dysphorique, aux pays de l'Amérique latine, jugés capables de transcender les conflits européens. Les récits de voyage de Paavolainen produisent ainsi un décentrement de la modernité ; en même temps, ils expriment la crise de la subjectivité de l'auteur, fondée sur l'idéal européen du cosmopolitisme. Philippe CHARDIN, Un beau roman d'éducation estonien : Vérité et Justice d'Anton Tammsaare, RLC LXXXIX, n° 2, avril-juin 2015, p. 205-217. Le long chef-d'oeuvre de Tammsaare, écrit durant l'après-guerre et retraçant 50 ans d'histoire de l'Estonie, apparaît comme une synthèse extraordinairement originale de plusieurs genres européens différents parmi lesquels un roman rural dans sa première partie et un roman du Crime et du Châtiment, sorte de tragédie familiale du péché originel ; mais on remarque aussi de fortes analogies avec trois formes de romans d'éducation : un roman pédagogique tragi-comique à l'Ecole de M. Maurus, le roman d'une éducation sentimentale douloureuse et par-dessus tout un roman de la transformation d'un jeune homme qui vient de son village en intellectuel avec son ironie dévastatrice contre toutes les valeurs sociales et religieuses, sa "conscience malheureuse" et ses engagements à demi forcés dans la vie politique ou dans sa vie privée qui rappellent d'autres grands romans contemporains, de Musil, de Proust, de Thomas Mann et de Svevo. Frédérique TOUDOIRE-SURLAPIERRE, Phèdre et la Suède : un "décentrement de modèles" ?, RLC LXXXIX, n° 2, avril-juin 2015, p. 219-230. Cet article examine, à partir de la pièce de l'écrivain suédois, Per Olov Enquist, Till Fedra, les modalités et les enjeux de ce transfert culturel que constitue cette réécriture de la célèbre tragédie de Racine. Utilisant les ressources scientifiques de l'imagologie et de l'ethnocritique, cet article met en évidence les différentes opérations de ce que nous avons appelé un "décentrement de modèles" , par le biais de la déconstruction de la langue française, de l'oedipianisation du mythe, un transfert d'images et un déplacement de concepts. Mickaëlle CEDERGREN et Ylva LINDBERG, Vers un renouvellement du canon de la littérature francophone. Les enjeux de l'enseignement universitaire en Suède, RLC LXXXIX, n° 2, avril-juin 2015, p. 231-243. Même si la circulation de la littérature francophone est aujourd'hui en pleine expansion à travers le monde, sa diffusion et, par conséquent, sa place dans les circuits de canonisation, reste encore inégale. Cet article analyse la place octroyée aux lettres francophones dans l'enseignement universitaire du français langue étrangère en Suède. Proposant une réflexion sur le canon littéraire traditionnel et montrant la nécessité de reconsidérer sa valeur dans un contexte universitaire étranger, la Suède apparaît tantôt comme le pays promoteur de la haute-culture française tantôt comme le bastion des littératures francophones souvent contemporaines et/ou de la littérature couronnée de prix littéraires. Sylvain BRIENS, The globalization of Nordic Theatre. The Prozor collection at the Nordic library in Paris read through the Actor-network Theory, RLC LXXXIX (in French), no. 2, april-june 2015, p. 137-150. The Prozor collection at the Nordic library in Paris demonstrates the breakthrough of Scandinavian theatre in France and Europe at the end of the 19th Century. Through an analysis of Prozor's translations, the work of spokespeople and intermediaries acting as mediators, and points of passage this article will attempt to understand the mechanisms promoting Nordic theatre's international distribution. The study is centred on three actor-networks : Prozor in his complex function as literary agent ; Paris and its translation supply chains ; the network of free theatres in its role in the worldwide distribution of Nordic theatre. Thomas MOHNIKE, "The god Thor, the most barbarous of all barbarous gods of the Old Germany". Some observations for a theory of narrating forms of social knowledge in cultural circulation, RLC LXXXIX (in French), no. 2, apriljune 2015, p. 151-164. In 1915, the Epinal printing company, known for its often amusing illustrated one page prints, published a summary of the first year of the First World War, depicting the Old Norse God Thor as the god of the German Kaiser, destroying gothic cathedrals and thus civilization. Thor thus served as symbol for the supposedly barbarous nature of the Germans. In my article, I try to map some of the ways and historical operations that took the Old Norse god Thor from 13th century Iceland to 20th century France and transformed him to a symbol for German warfare. Major contexts appear to be Richard Wagner's Ring of the Nibelung and particularly comparative philology. These observations, I propose, could serve as a starting point for a theory of narrating forms of social knowledge in cultural circulation. Régis BOYER, Meditation on Rosmerholm, RLC LXXXIX (in French), no. 2, apriljune 2015, p. 165-173. In the opinion of all the experts, Rosmersholm (1886) is the masterpiece of Ibsen, even though it is neither the most famous nor the most frequently performed of his plays. One may wonder why. This piece, extremely difficult to play, supports all the confusions and errors of interpretation possible, and it is permitted to put forward that Ibsen never went as far in his tragedy quest. This article seeks to clarify how and why such a masterpiece in a modernist perspective. Without going into the discussion of the post-tragic, we try to identify what is in itself modern originality of this strange room. Corinne FRANCOIS-DENEVE, Anne Charlotte Leffler, the forgotten one, RLC LXXXIX (in French), no. 2, april-june 2015, p. 175-186. A prolific female writer belonging to the Swedish "genombrott" movement and a staunch feminist, Anne Charlotte Leffler, whose plays were even more successful than Strindberg's, slowly disappeared from Scandinavian literature anthologies. Did male critics expel her from them, as researchers in "gender studies" began to claim in the 1970s ? Or was it that her works were thought to be too old-fashioned ? Her theatre has been recently re-discovered, in Sweden as well as in France : it is high time to put again into perspective this "forgotten one" , who has still many things to say. Harri VEIVO, Cosmopolite in Crisis. Decentring Modernity and Fracturing Subjectivity in Olavi Paavolainen's Travelogues, RLC LXXXIX (in French), no. 2, april-june 2015, p. 187-203. In the 1920s and 30s, the Finnish writer Olavi Paavolainen (1903-1964) took up the task of exploring and analysing modernity in all its manifestations and in all the places where it was felt. This project focalised first on the emancipatory and joyful modernity of the années folles, then on the rising of totalitarism in Europe and, after this dysphoric turn, on Latin America, considered capable of transcending the European conflicts. Paavolainen's travelogues produce thus a decentring of modernity, while leading at the same to the crisis of the author's subjectivity, based on the European ideal of cosmopolitism. Philippe CHARDIN, Truth and Justice, a beautiful Estonian novel of education, RLC LXXXIX (in French), no. 2, april-june 2015, p. 205-217. Tammsaare's long masterpiece, written after the first world war and retracing 50 years of Estonian history, is an extraordinary and original synthesis of several different literary European genres among which in its first part a "Rural Novel" and also a novel of "Crime and Punishment", a kind of Tragedy of Original Sin in a family but there is also a strong analogy between Taamsaare's Justice and Truth and three kinds of Educational Novels : a tragi-comical pedagogical novel in Mr Maurus's College, a painful sentimental apprenticeship and above all the novel of a young man coming from his village who becomes an "Intellectual" with his devastating irony against all social and religious values, his "Unhappy Consciousness" and his half forced bad commitments in political or private life which recall other great contemporary novels by Musil, Proust, Thomas Mann, Svevo. Frédérique TOUDOIRE-SURLAPIERRE, Phaedra and Sweden : a "shift model" ?, RLC LXXXIX (in French), no. 2, april-june 2015, p. 219-230. This paper examines, from the part of the Swedish writer Per Olov Enquist, Till Fedra, terms and issues of this cultural transfer : the rewriting of the famous tragedy of Racine. Using scientific resources of imagology and ethnocritic, this paper shows the various operations of what we called a "shift model" through the deconstruction of the French language, the oedipalization of the myth, the image transfer and the movement concepts. Mickaëlle CEDERGREN - Ylva LINDBERG, Towards a renewal of the Francophone literary canon. The role of higher education in Sweden, RLC LXXXIX (in French), no. 2, april-june 2015, p. 231-243. Even though francophone literature is expanding its territory throughout the world, its status remains ambiguous on the global field and in canonization processes. The analysis is focusing on a re-evaluation of the literary canon in the academic context abroad. Various didactic demands are revealed as essential criteria for a selection divergent from the traditional canon. It is also found that Swedish universities promote both French high-status literature, extra-occidental francophone literature and prize-winning literature, which is often commercial.

09/2015

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Critique littéraire

Études germaniques - N°1/2015. Friedrich Heinrich Jacobi

Pierre Jean BRUNEL : Oti et dioti. Les enjeux métaphysiques de l'éthique aristotélicienne dans Woldemar de Friedrich Heinrich Jacobi While Aristotle's authority is being challenged by modern philosophy, Jacobi quotes from his Nicomachean Ethics in Woldemar. Daniel Jenisch's edition of the Aristotle Ethics proves to be a major source for the understanding of the novel's "philosophical intent" . What is the significance of such a philosophical revival of Aristotle as the result of the novel ?? To what extent does the variance between the "commercial society" and the ancient doctrine of virtue throw light upon ethical and metaphysical stakes ?? How does the novel handle the philosophical question of immediate knowledge ?? The reading of Nicomachean Ethics does provide us with a model of conversion for the crisis of the modern subject. Während die Autorität des Aristoteles von der modernen Philosophie in Frage gestellt wird, bezieht sich Jacobi in Woldemar auf die Nikomachische Ethik. Daniel Jenischs Übersetzung (1791) stellt eine wichtige Quelle dar, um die "philosophische Absicht" dieses Romanes zu verstehen. Was bedeutet diese Rückkehr des Aristoteles dank des Romans ?? Inwieweit hat der Konflikt zwischen der modernen commercial society und der alten Tugendlehre eine ethische und metaphysische Tragweite ?? Wie wird die philosophische Frage nach der unmittelbaren Erkenntnis im Roman behandelt ?? Bedeutet die Lektüre der Ethik ein Bekehrungsmodell für die Krise des modernen Subjektes ?? Ives Radrizzani : La Destination de l'homme - la réponse de Fichte à la Lettre ouverte de Jacobi ?? The Vocation of Man is Fichte's response to Jacobi. Fichte follows a double strategy : he provides us with his system of defense against the accusations made to the Doctrine of Science in the Letter to Fichte (subjectivism, solipsism, nihilism), on the other part, he tries to build a link to the non-knowledge of Jacobi. With the ternary structure of the work, Fichte shows its commitment to the position that was already his at the time of the Quarrel of pantheism : he still holds necessary a mediation of Knowledge between Doubt and Faith and doesn't agree the Jacobian salto mortale. But the Knowledge and the Faith staged in the last two books of the work are precisely calibrated to demonstrate to Jacobi their agreement in these two areas. The reaction of Jacobi shows the discrepancy between the expectations of Fichte and the result. Die Bestimmung des Menschen bringt Fichtes Antwort auf Jacobi. Fichte verfolgt zwei Ziele : es gilt auf der einen Seite für ihn, sein Verteidigungssystem gegen die im Brief an Fichte entgegen der Wissenschaftslehre geäußerten Anschuldigungen (Subjektivismus, Solipsismus, Nihilismus) darzustellen, auf der anderen Seite einen Übergang zum jacobischen Nichtwissen zu ermitteln. Mit der dreiteiligen Struktur der Schrift zeigt Fichte, daß er der Position, die er schon beim Pantheismusstreit vertrat, treu bleibt : er hält eine Vermittlung durch das Wissen zwischen dem Zweifel und dem Glauben für notwendig und setzt sich dem jacobischen salto mortale entgegen. Aber die in den zwei letzten Büchern der Schrift inszenierten Wissen und Glaube sind genau darauf abgezielt, um Jacobi ihre Übereinstimmung in jenen zwei Bereichen unter Beweis zu stellen. Jacobis Reaktion zeigt die ganze Diskrepanz zwischen Fichtes Erwartungen und dem Ergebnis. Patrick Cerutti : Naître à l'existence "Je me souviens de cet instant plein de joie et de trouble, où je sentis pour la première fois ma singulière existence" . This paper traces the historical evolution of a metaphor, the one of awakening or birth to being, as it appears in Buffon's, then Rousseau's, Jean Paul's and Jacobi's works. Jacobi, after many modifications of meaning, bases his whole conception of a feeling of existence on it, since it depends on the spirit rather than the senses. "Je me souviens de cet instant plein de joie et de trouble, où je sentis pour la première fois ma singulière existence" . Der vorliegende Artikel gibt die Geschichte der Metapher des Erweckens oder der Geburt zur Existenz wieder, wie sie in Werken Buffons, dann Rousseaus, Jean Pauls und Jacobis erscheint. Durch manche Bedeutungsveränderungen baut Jacobi auf diesem Bild seine ganze Konzeption des Gefühls der Existenz auf, insofern als sie eher von einem Gefühl des Geistes als von der Empfindung abhängt. Alain muzelle : Friedrich Schlegel lecteur critique de Jacobi Jacobis Woldemar is a review Friedrich Schlegel wrote in 1796 from the final version of the novel. With this work, the young writer inaugurates the series of his "Charakteristiken" . Under the influence of Fichte's philosophy, he develops a new form of criticism, a genetic method that explains the poetic works from the point of view of their progressive construction, on the basis that "one can understand a book or a mind only through reconstructing its internal dynamics" . After having showed the weakness of the plot and portrayed Woldemar as a vulgar and selfish immoralist, he refuses to acknowledge the work any specifically philosophical value, arguing that he cannot succeed in finding any consistency in the course of the argument. Finally, the profound unity of the book is to be found, for Schlegel, in the individuality of its creator, whom he defines as a "mystical sophist" . Mit Jacobis Woldemar, einer Rezension, die Friedrich Schlegel 1796 über die endgültige Fassung dieses Romans verfasst, entsteht die erste seiner Charakteristiken. Unter dem Einfluß von Fichtes Philosophie entwickelt Schlegel eine neue Art von Kritik, eine genetische Methode, welche die poetischen Werke aus ihrem Werden erklärt, da man erst "ein Werk, einen Geist [versteht], wenn man den Gang und Gliederbau nachkonstruieren kann". Nachdem er auf die innere Brüchigkeit der Romanhandlung hingewiesen und von der Titelgestalt das Porträt eines immoralistischen groben Egoisten entworfen hat, was ihn dazu führt, Jacobis ethische Lehre in Frage zu stellen, spricht er dem Werk jegliche echt philosophische Dimension ab, da es ihm an einer Kontinuität der philosophischen Gedankenführung fehle. Schlegel erkennt schließlich die eigentliche Grundeinheit des Romans in der Persönlichkeit des Schriftstellers selbst, den er als einen mystischen Sophisten definiert. Sylvie LE MOËL : La traduction française de Woldemar, "roman philosophique et sentimental" - une médiation avortée ?? This study proposes to reassess the only translation in French of the novel Woldemar, published soon after it appeared in Germany but which quickly sank into oblivion. As the first attempt of Franco-German mediation by the publicist Charles Vandenbourg, who, at the time, had emigrated to Germany, it represents an enlightening example of the philological and philosophical stakes specific to the Franco-German intellectual transfer around the 1800s. The current article analyses the initial conditions and the publishing modes of the transfer, the translation strategy of Charles Vandenbourg as well as the revealing role played by the text in resetting the intellectual fields under the Directoire. Although it was a failure, this translation lead up to the penetration of Jacobi's philosophy in France, in a context of the philosophical debates opposing the Idealists and the Ideologists, later echoed by Madame de Staël. Vorliegender Beitrag untersucht die einzige französische Übersetzung von Jacobis Roman Woldemar, die zwar kurz nach der deutschen Originalfassung erschien, dafür aber schnell in Vergessenheit geriet. Als erster Versuch deutsch-französischer Vermittlung durch den nach Deutschland emigrierten französischen Publizisten Charles Vanderbourg stellt sie ein einleuchtendes Beispiel für den philologischen und philosophischen deutsch-französischen Transfer um 1800 dar. Die Studie befasst sich mit den Ausgangsbedingungen und den verlegerischen Modi des Transfers sowie mit Vanderbourgs Übersetzungsstrategien, wobei der französische Text die Neugestaltung des französischen intellektuellen Feldes zur Zeit des Direktoriums erkennen lässt. Dieser scheinbar gescheiterte Transfer nimmt also doch die Einführung von Jacobis Philosophie in Frankreich vorweg, und zwar im Kontext von Debatten zwischen Idealisten und Ideologen, an die Madame de Staël kurz darauf anknüpft. Norbert WASZEK : La référence à Adam Ferguson dans Woldemar de Friedrich Heinrich Jacobi At the centre of this article is an analysis of the presence of Adam Ferguson, a leading member of the Scottish Enlightenment, in Jacobi's philosophical "novel" Woldemar. Although often neglected by Jacobi scholarship, Ferguson is mentioned and quoted approvingly on several occasions in Woldemar, and his implicit impact might reach even further. Initially, the ground for such an analysis is prepared by recalling the empirical evidence for Jacobi's reading of Ferguson as is to be found in the catalogue of his personal library and in his voluminous correspondence. Then, standing back from details of the reception, the wider question is opened, whether an appropriate appreciation of Jacobi's indebtedness to Ferguson might contribute to a correction of certain older images and clichés of Jacobi's thought. Der Beitrag geht einem noch zu wenig beachteten Bezugspunkt von Jacobis Woldemar nach, dem schottischen Philosophen Adam Ferguson, welcher in Jacobis Buch mehrfach ausdrücklich und zustimmend erwähnt und zitiert wird und dessen Einfluss implizit vermutlich noch weiter reicht. Vor dieser zentralen Analyse werden einleitend noch weitere Belege für Jacobis Beschäftigung mit Ferguson aus seinem Briefwechsel und seinen Bibliotheksbeständen vorgestellt und eine kurze Charakterisierung von Fergusons Werk geboten. Ein Ausblick nimmt ein wenig Abstand von den Einzelheiten der Rezeption und eröffnet die weiterführende Frage, ob eine angemessene Würdigung seiner Lektüre von Ferguson dazu beitragen kann, noch immer verbreitete Klischees über Jacobis Denken zu korrigieren. Niall Bond : Ferdinand Tönnies und seine Wechselwirkungen mit der französischsprachigen Welt Research on the institutional establishment of sociology in Europe has for the most part ignored exchanges between the earliest leading French and German sociologists. Yet our research in Ferdinand Tönnies' estate in Kiel has shown us that there were fruitful exchanges and mutual effects between Tönnies and Emile Durkheim, René Worms, Gabriel Tarde and other French-speaking sociologists and philosophers. At the same time, constructions and representations of national traits were obstacles to the fluid transfer of scientific interests and knowledge even across the borders of Europe. This becomes particularly clear when we read Tönnies' and Durkheim's writings during the Great War. Nevertheless, the transposing of Tönnies, who had resisted National Socialism, to other cultural contexts such as the French-speaking world made it possible to deal with his thought in a more neutral and objective fashion than was possible in post-war Germany, which had been traumatised by the recuperation of the term "Volksgemeinschaft" by the Nazis. Dans une grande mesure, la recherche sur la mise en place institutionnelle de la sociologie en Europe a fait jusqu'alors abstraction des échanges entre les premiers sociologues français et allemands. En puisant dans les archives de Ferdinand Tönnies à Kiel, nous constatons toutefois des échanges fructueux et des actions réciproques entre Tönnies et Emile Durkheim, René Worms, Gabriel Tarde et d'autres sociologues et philosophes de langue française. En même temps, les constructions et les représentations de traits nationaux représentaient autant d'obstacles à un passage fluide d'interrogations scientifiques et de savoirs même à travers les frontières de l'Europe. Cela devient surtout clair à la lumière des écrits de Tönnies et de Durkheim sous l'influence de la Grande Guerre. Cependant la transposition de Tönnies, résistant au nazisme, à d'autres aires culturelles comme l'aire francophone a permis un traitement davantage neutre et objectif que celui qui a été possible dans une culture allemande de l'après-guerre traumatisée par l'exploitation du terme de "Volksgemeinschaft" par les nazis. Sonja VANDERLINDEN : Journal fictif, vie romancée, roman, mémoires, confession. Le cas de Tine of de dalen waar het leven woont (1987) de Nelleke Noordervliet The central theme of this contribution is the interaction between fiction and reality in Noordervliet's novel about Multatuli's wife. Speaking is Everdine van Wijnbergen during the last months of her life ?; in a fictional diary she looks back on episodes out of her whole life, with or without Douwes Dekker at her side. This fictional (auto)biography of a historical person is also a confession, an introspection, a self-examination. In this novel three "Tines" appear side by side : the real Everdine, Multatuli's and Max Havelaar's idealized Tine, and Noordervliet's Tine. Nelleke Noordervliet gives a voice to this writer's wife ?; she brings her out of the shadows and offers a nuanced and complex image of her personality. De rode draad in deze bijdrage is het spel met fictie en realiteit in Noordervliets roman over de vrouw van Multatuli. De auteur laat Everdine van Wijnbergen aan het woord tijdens haar laatste levensmaanden ?; in een fictief dagboek kijkt zij terug op episodes uit haar gehele leven, met of zonder Douwes Dekker aan haar zij. Deze fictieve (auto)biografie van een historisch personage is tegelijkertijd ook een biecht, een introspectie, een gewetensonderzoek. In deze roman komen drie "Tines" naast elkaar te staan : de werkelijke Everdine, de geïdealiseerde Tine van Multatuli en van Max Havelaar, en de Tine van Noordervliet. Nelleke Noordervliet geeft een stem aan deze schrijversvrouw, haalt haar uit de schaduw en biedt een genuanceerd en complex beeld van haar persoonlijkheid.

09/2015