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Développement personnel - Orie

Les métiers de la mode et du luxe

Maroquinerie, bijouterie, habillement, parfumerie... La France est leader dans le domaine du luxe ! Un succès international qui s'explique par le savoir-faire de ses artisans et créateurs partout reconnu, et auquel contribuent les responsables marketing, achats ou ventes. L'industrie du prêt-à-porter, soumise à une très forte concurrence, est plus fragile. Elle doit se renouveler sans cesse, et se positionner sur les créneaux porteurs (lingerie, streetwear, vintage...). Partout, les attentes en matière de qualification et d'expérience sont à la hausse. Ce numéro invite le lecteur à découvrir les spécificités de chacun des métiers regroupés en cinq domaines : création (créateur de parfums, designer textile, styliste...) ; artisanat d'art (maroquinier, brodeur, artiste bijoutier...) ; commerce (acheteur, chef de produit marketing, responsable retail...) ; production (chef de projet développement, modéliste, technicien produit...) ; promotion (chef de projet événementiel, rédacteur de mode, marchandiseur visuel...). Côté formation, la palette de diplômes passée en revue est vaste. Dans le domaine artistique, plusieurs voies sont proposées du CAP au diplôme de designer. Dans le domaine industriel, l'offre va du bac professionnel au titre d'ingénieur. Et dans le tertiaire, du BTS au mastère spécialisé. Certaines écoles sont spécialisées dans la mode, le textile ou encore le luxe. En ouverture de ce Parcours : un focus sur le circuit du vêtement et un reportage chez Armorlux Les métiers sont présentés sous forme de fiches et illustrés par des témoignages de professionnels. Les différents cursus sont passés en revue, avec des stratégies d'études permettant aux jeunes de mieux construire leur parcours. Une partie Emploi fait un point sur les débouchés et les conseils pour débuter. Un guide pratique comprenant les adresses utiles et les établissements de formation complète ce titre.

09/2019

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Beaux arts

Exercice(s) d'architecture N° 9 : L'autonomie de l'architecture

Si l'architecture est au croisement du social et du technique, elle n'est ni le social ni le technique. Elle est autre chose qui les inclut et les emmène sur d'autres chemins et d'autres visées. Qu'est-ce qui est donc spécifique à l'architecture et la constitue en tant que discipline autonome en ce début de XXIe siècle ? "Le concept d'autonomie de l'architecture n'a pas très bonne presse, trop souvent associé aux grands courants architecturaux du XXe siècle. C'est pour cela que nous avons voulu proposer cette thématique par le biais d'un appel à articles très ouvert, permettant, à partir de la conjonction d'avis différents, de tenter une réévaluation du sens de l'architecture. Cette interrogation vise à se construire en cohérence avec les enjeux contemporains, qu'ils soient écologiques, sociaux ou culturels. Entre-temps, le premier confinement est passé par là et le deuxième vient de démarrer. Pendant ces périodes étranges et difficiles, nous tous avons vécu des expériences qui nous changeront à jamais. Etre enfermé(e) dans son propre logement à longueur de journée, devant son écran en train de faire des visioconférences, n'a pas été facile. Mais cette expérience renforce notre choix de thématique. Maintenant, plus que jamais, architectes, ingénieurs, urbanistes, nous devons porter sur le devant de la scène des propositions pour la ville et les territoires de demain. Est-il logique d'avoir ces immenses surfaces de bureaux qui colonisent nos villes ? Est-il normal que dans certains quartiers des métropoles européennes des familles de 4 ou 5 soient obligées d'habiter dans 40 mètres carrés ? Comment pouvons-nous transformer les formes architecturales et urbaines pour répondre aux défis d'aujourd'hui ? Autant de questions qui nous obligent à considérer l'apport spécifique de l'architecture à nos sociétés contemporaines". Miquel Peiro et Frédéric Sotinel

01/2021

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Critique littéraire

Poétique de la syntaxe, rythmique de la langue. Hommages à Michèle Biraud

En plus de mille ans, l'Antiquité grecque a vu s'épanouir et se renouveler de multiples genres littéraires. Elle a joué des formes poétiques (calligrammes, palindromes, anagrammes, lipogrammes...) et développé aussi la rhétorique, puissant instrument de génération et d'analyse de ces types de discours. D'autres moyens encore permettent d'accéder à une meilleure appréhension de ces textes comprendre comment les outils de la langue sont mis à contribution, consciemment ou inconsciemment, dans l'argumentation et la création littéraire. Ainsi la compréhension fine du système complexe des déterminants du grec ancien a-t-elle changé notre façon de contextualiser les textes ; ainsi, lors du passage d'un système accentuel fondé sur la hauteur à un système fondé sur l'intensité, les auteurs ont eu à leur disposition une double façon de rythmer leurs textes, dont ils ne font usage que lorsque elle est utile à leur visée argumentative ou poétique. Ces découvertes au service d'une approche énonciative des textes grecs, nous les devons à Michèle Biraud. C'est en s'inscrivant dans sa lignée que ses collègues et amis ont voulu prolonger son oeuvre et entrer en discussion avec elle en illustrant sa méthode et en mettant en lumière les contrastes syntaxiques et les nuances sémantiques, les couleurs énonciatives et les résonances poétiques, les rythmes nouveaux qu'elle nous permet de voir. Certains développent un méta-discours sur l'oeuvre de Michele Biraud, d'autres prolongent les pistes ouvertes vers la littérature latine ou française. Ses recherches ont aussi inspiré le développement d'outils numériques et la relecture de l'histoire littéraire. Les vingt-deux contributions de ces hommages doivent être vues comme le chatoiement de cette oeuvre riche et qui n'a pas fini de porter des fruits.

01/2017

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BD tout public

Ces jours qui disparaissent. Edition collector

Une course poursuite contre le temps perdu... Que feriez-vous si d'un coup vous vous aperceviez que vous ne vivez plus qu'un jour sur deux ? C'est ce qui arrive à Lubin Maréchal, un jeune homme d'une vingtaine d'années qui, sans qu'il n'en ait le moindre souvenir, se réveille chaque matin alors qu'un jour entier vient de s'écouler. Il découvre alors que pendant ces absences, une autre personnalité prend possession de son corps. Un autre lui-même avec un caractère bien différent du sien, menant une vie qui n'a rien à voir. Pour organiser cette cohabitation corporelle et temporelle, Lubin se met en tête de communiquer avec son " autre ", par caméra interposée. Mais petit à petit, l'alter ego prend le dessus et possède le corps de Lubin de plus en plus longtemps, ce dernier s'évaporant progressivement dans le temps... Qui sait combien de jours il lui reste à vivre avant de disparaître totalement ? Au-delà d'un récit fantastique totalement prenant, Ces Jours qui disparaissent, roman graphique en couleurs de 200 pages à la personnalité très marquée, pose des questions fortes sur l'identité, la dualité de l'être et le rapport entre le corps et l'esprit. Tout du long, le lecteur se demande si Lubin disparait vraiment ou s'il est atteint de schizophrénie. Evidemment, le jeune et talentueux Timothé Le Boucher, qui signe ici son troisième ouvrage, se garde bien d'y répondre... Et si ce personnage qui en chasse un autre était tout simplement l'homme adulte qui, petit à petit, chasse l'enfant qui est en lui ? A l'occasion des 50 ans d'édition de la maison Glénat, retrouvez cette oeuvre marquante dans une édition spéciale avec jaquette-poster, couverture inédite et 16 pages de bonus.

04/2019

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Décoration

Le livre du céramiste. Techniques et conseils pour l'atelier

Complet et ambitieux, ce livre de référence destiné aux céramistes rassemble un grand nombre de savoir-faire, de procédés et d'informations techniques en un seul volume, afin d'offrir aux étudiants comme aux professionnels une ressource essentielle à consulter. Les techniques sont étudiées de manière thématique pour faciliter le processus de découverte qui se déroule dans l'atelier, avec à l'appui des descriptions détaillées et des photographies étape par étape. Cela vous permet de développer naturellement vos idées, en les reprenant et en les faisant évoluer, et de construire progressivement votre bagage technique. Les procédés sont tous examinés de près, afin que leur étude ait un intérêt pour la pratique et permette d'obtenir un résultat de qualité. Les questions pratiques liées à la gestion d'un atelier sont traitées en parallèle avec les techniques plus complexes permettant de fabriquer des pièces uniques. L'ouvrage constitue un manuel complet sur les techniques de façonnage, du modelage dans la masse, du colombinage, du travail à la plaque et du tournage à la fabrication des modèles et des moules, au coulage et à l'extrusion. Des chapitres détaillés étudient le décor aux engobes et l'émaillage, les effets de texture, les recettes d'émail et les méthodes d'application. Des informations concernant l'installation d'un atelier et les bonnes pratiques de travail, l'utilisation des outils et le recyclage des matériaux vous serviront de base pour créer un environnement solide capable de porter votre travail. Vous trouverez aussi des indications très complètes concernant les fours et la cuisson. Cet ouvrage est celui que toute personne qui pratique la céramique doit avoir dans son atelier, des céramistes amateurs et des étudiants d'écoles d'art ou de cours du soir jusqu'aux céramistes professionnels recherchant un ouvrage de référence tout-en-un sur les techniques et les étapes du processus céramique.

03/2019

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Ethnologie

Croquemort. Une anthropologie des émotions

Les funérailles constituent un cadre social particulier avec ses règles et ses codes. Julien Bernard a répondu à une offre d'emploi proposant d'être "porteur de cercueil pour les cérémonies funéraires". C'est ainsi qu'il a fait profession de croquemort au sein des pompes funèbres. Faisant parallèlement des études de sociologie, il note au jour le jour son approche et la réalité de ce terrain à la fois central et à part dans notre culture. Comment s'intégrer à une équipe de travailleurs de la mort, comment, entre la compassion, l'engagement, l'humour noir et l'obligation au protocole arrive-t-on à développer et à porter un regard objectif sur cet étrange et nécessaire travail social qui se constitue "par le bas" grâce à des mécanismes de coordination effective entre les individus sociaux. Depuis la rencontre des familles jusqu'à la tombe ou le crématorium en passant par la délicate prise en charge des corps, ces professionnels de la mort apprennent à maîtriser et à gérer leurs émotions. Véritables grammairiens du "soutien", ces hommes qui nous enterrent sont aussi les metteurs en scène et les acteurs de nos funérailles durant lesquelles ils essaient de "mettre en sens" la mort et de maîtriser la balance de l'énergie émotionnelle et collective que libère toute perte humaine. Attentif à ces "points de frottement" très particuliers que sont les dernières confrontations entre les proches et le mort, l'auteur réussit ce tour de force de nous faire pénétrer dans l'univers méconnu de ces travailleurs dont l'art consiste à se glisser dans cet entre-deux, à la fois avec une proximité suffisante pour comprendre ce qu'ils ressentent et une distance sociologique nécessaire pour nous permettre de saisir sans nous épouvanter le quotidien maîtrisé du croquemort.

10/2009

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Littérature étrangère

Un petit carnet rouge

Le destin poignant d'une femme hors du commun Doris, âgée de 96 ans, habite seule dans un petit appartement de Stockholm. Ses journées sont rythmées par le défilé régulier d'auxiliaires de vie et par les appels de sa petite-nièce Jenny, sa seule famille et source de joie, qui vit aux Etats-Unis. Son bien le plus précieux est un carnet d'adresses, qu'elle possède depuis 1928. Ce petit objet rouge contient le souvenir des gens qu'elle a rencontrés tout au long de son existence. Au terme de sa vie, Doris décide de coucher sur le papier l'histoire de ces personnes dont elle a rayé les noms à mesure qu'elles ont disparu de ce monde. De la riche et excentrique Suédoise dont elle a été la domestique aux plus grands couturiers français qui l'ont vue porter leurs créations, de la veuve qui lui a appris l'anglais sur le bateau l'emmenant à New York à l'aube de la guerre à l'amour de sa vie rencontré à Paris, de l'artiste suédois truculent avec qui elle a correspondu pendant des années au pêcheur solitaire qui lui a sauvé la vie, l'existence de Doris est une épopée romantique, émouvante et parfois tragique. Désormais, il ne reste plus personne pour recueillir ces témoignages d'amitié, d'amour, de souffrance et de joie si ce n'est Jenny, venue l'accompagner dans son dernier voyage et avec qui Doris souhaite partager ses souvenirs. Pour que la mémoire demeure, et que Doris ainsi que tous ceux qui ont fait sa vie ne soient pas oubliés. Une histoire de famille et de transmission merveilleuse et bouleversante.

05/2018

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Littérature étrangère

L'âme poétique du Japon. Yamato Uta... Le chant du Yamato

Ce livre n'est pas au sens strict une anthologie de la littérature japonaise, mais plutôt un survol " impressionniste " de l'âme poétique du Japon. Aux temps anciens émergent des brumes de la première histoire les empereurs mythiques aux chronologies incertaines et les légendes des myriades de divinités du shintô, la Voie des Dieux dans un grand souffle épique que se transmettent oralement les bardes et les aèdes. Puis vint, tardivement, l'écriture, importée de Chine, qui permet la première diffusion des anciennes anthologies poétiques où se révèlent les amours nostalgiques de délicats poètes. Elle nous livre aussi les premiers écrits mystiques du bouddhisme japonais. Au Xe siècle, des contes : les Monogatari (ou Récits de choses) et des chroniques : les Soshi (ou Notes écrites au fil du pinceau) donnent à la prose poétique ses lettres de noblesse. Après une longue période de paix, le temps des guerres civiles n'empêche pas une nouvelle forme particulière de théâtre poétique d'apparaître, le No. Il unit avec une préciosité particulière la parole, le chant, la danse et la musique. Deux No célèbres sont ici présentés en totalité : La Robe de plumes et Le Vent dans les pins ; plusieurs autres sont évoqués. Avec le XVIe siècle vient le temps des poèmes courts, les Haiku, notations furtives, évocations discrètes en trois vers de 7-5-7 syllabes qui suffisent à donner le sens de la vie. Enfin, à notre époque, l'auteur a eu la chance de se lier d'amitié avec deux grands poètes : une religieuse bouddhiste apparentée à la famille impériale et un célèbre potier de Kyoto. On retrouve dans leurs œuvres toute l'âme poétique du Japon, qui continue à se manifester au delà des épreuves et de l'adversité.

01/2002

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Sciences historiques

Epigraphie médiévale

Les inscriptions ont pour fonction de porter à la connaissance du public le plus large et pour la plus longue durée diverses informations. Cette fonction de "publicité" assure à l'épigraphie une place particulière parmi les sources historiques. S'impose d'abord une approche technique. Il faut tenir compte de la nature du support, de l'emplacement et de la disposition des textes, de l'écriture, de la langue, de ceux qui ont commandé ou inscrit le texte, du recours qu'ils ont eu aux emprunts, aux formulaires, aux actes de la pratique diplomatique. Mais la tâche principale de l'épigraphiste reste la mise en oeuvre des inscriptions comme apport à l'Histoire. A travers les textes on peut isoler divers éléments de la culture de leurs auteurs : la connaissance de l'Antiquité, le recours très fréquent à la Bible, directement ou à partir de la liturgie, source essentielle pour l'époque. Le monde des saints est omniprésent, qu'il s'agisse de saints modèles, de saints protecteurs ou de saints fondateurs. Les inscriptions sont aussi un moyen privilégié pour comprendre les programmes iconographiques et pénétrer la pensée de leurs auteurs. Elles nous éclairent encore sur la théologie de l'époque et parfois comportent un enseignement moral à la manière d'une prédication. Enfin il faut rappeler le domaine où les inscriptions sont les plus nombreuses, celui des épitaphes. Le présent ouvrage est le fruit de trente ans de recherches. Il se veut un instrument pour étudier cette source et en tirer toutes les informations qu'elle porte. Il est complété par une soixantaine d'illustrations et le commentaire de plus d'une centaine de textes. Robert Favreau, archiviste-paléographe, est directeur honoraire du Centre d'études supérieures de civilisation médiévale (Université de Poitiers).

10/1997

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Couple, famille

Elle est où, maman ? Se séparer sans larmes entre 6 mois et 6 ans

Solutions sans pleurs pour les séparations de 6 mois à 6 ans. Il pleure toutes les larmes de son corps quand son papa le dépose le matin. Elle panique dès que sa mère n'est plus en vue, même si elle est dans la pièce à côté. Accroché à la jupe de sa maman, il refuse de la laisser partir. Elle refuse tout net de participer au voyage scolaire. De la séparation du soir pour la nuit jusqu'au divorce, en passant par l'école ou les voyages professionnels des parents, les occasions de séparation sont nombreuses, et pas toujours simples ! Les larmes des enfants lors des premières séparations brisent le cour des parents. Elizabeth Pantley déculpabilise et tranquillise ces derniers en expliquant clairement ce qu'est l'anxiété de la séparation. L'auteure aide les parents à distinguer le normal du pathologique et surtout elle apporte des solutions simples, pratiques et opérationnelles pour des séparations non seulement sans larmes, mais dans la tendresse. Elle évoque toutes sortes de situations qui posent problème aux parents et pour chacune, elle offre des idées originales pour apaiser l'enfant. Le soir au coucher, le matin avant de partir pour l'école, les moments difficiles sont passés en revue et Elizabeth Pantley qui trouve les mots justes pour calmer les angoisses des tout petits comme des plus grands dont l'anxiété revient. Comment prendre son temps sans s'éterniser, les phrases qui augmentent l'angoisse et celles qui la dissipent, les jeux qui préparent la séparation. L'auteur nous présente aussi une merveilleuse trouvaille : le bracelet magique, chargé de câlins, que l'enfant peut porter au poignet. Se séparer avec le sourire, oui, c'est possible ! Et pour les parents aussi.

08/2014

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Droit

LA GESTION DES SERVICES PUBLICS LOCAUX D'EAU ET D'ASSAINISSEMENT. Rapport au Président de la République suivi des réponses des administrations, collectivités, organismes et entreprises, janvier 1997

Afin de donner un développement suffisant à certaines enquêtes de synthèses ou débouchant sur des analyses de politiques publiques, conduites par elles-mêmes, par les chambres régionales des comptes ou en coopération entre les juridictions financières, la Cour des comptes publie depuis 1991 les résultats de ces enquêtes dans des fascicules distincts du rapport public annuel : ces rapports publics particuliers sont établis selon les procédures prévues par le chapitre VI du titre III du livre 1er du Code des juridictions financières et par l'article 52 du décret du 11 février 1985 relatif à la Cour des comptes. Le présent rapport, concernant la gestion des services publics locaux d'eau et d'assainissement, résulte des enquêtes et contrôles conduits par onze chambres régionales des comptes et des contributions de trois autres chambres. Après avoir rappelé l'augmentation rapide, au cours des dernières années, du prix de l'eau facturé à l'usager, le rapport analyse dans une première partie le cadre juridique et financier, en traitant successivement des incidences de l'objectif de qualité fixé par la législation, du principe du financement par l'usager et des entorses qui lui sont parfois apportés, enfin des différents types d'aides dont peuvent bénéficier les communes pour faire face à des besoins croissants de financements des investissements. La deuxième partie est consacrée à l'examen de la gestion diversifiée des services, marquée par l'excessive dispersion de l'organisation locale et, dans certains cas, par des déficiances dans la gestion des services en régie et dans l'exercice par les collectivités de leur rôle de maître d'ouvrage ; enfin, le rapport expose les conséquences de l'insuffisance du contrôle exercé sur la gestion des services délégués aux entreprises privées, à laquelle des dispositions législatives récentes devraient porter remède dans l'avenir.

01/1997

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Religion

Laberthonnière et ses amis

La correspondance entre Laberthonnière et quelques uns de ses meilleurs amis relate et commente les événements saillants de l'actualité religieuse en France entre 1905 et 1916. François Mauriac écrivait : Aux confins de ma vie, j'aurai eu la grâce de voir deux papes accomplir inespérément les gestes dont rêvaient les maîtres de ma jeunesse, les Blondel, les Laberthonnière (Bloc-notes du 3 décembre 1963). Ces rêves s'expriment au cours de ces pages : changement du visage de l'Eglise, valeur évangélique de la prédication, liberté de recherche en exégèse, suppression de l'index et du serment antimoderniste... Dès le début de sa carrière, Laberthonnière est atteint par l'index, Hébert et Loisy sont rejetés, Fogazzaro est condamné. Certaines polémiques restent marginales. Elles soulignent les difficultés provenant de l'insécurité ambiante. Laberthonnière se trouve pris entre deux courants : Blondel, Wehrlé, le P. Nouvelle recommandent la prudence ; Birot, Canet, Hugel et Le Roy exigent l'engagement et la solidarité. Les débats deviennent parfois affrontements. Laberthonnière doit assumer. Dans la dernière partie de l'ouvrage plane le tragique d'une situation qui paraissait alors sans issue. Ce dossier de correspondances présenté par Marie-Thérèse Perrin est l'aboutissement d'une recherche commencée en 1934 pour la préparation d'une thèse sur la pensée de Laberthonnière. Les êtres qui ont été les acteurs de cette histoire encore toute fraîche ont été affrontés aux questions que, nous aussi, nous nous posons maintenant si nous avons l'honnêteté et le courage de ne pas les éluder. Ils ont essayé d'y répondre ou du moins de les porter en croyants, dans un univers mental qui est encore proche du nôtre, écrit Marcel Légaut, dans Mutation de l'Eglise et conversion personnelle. Ce dossier en témoigne avec évidence.

01/1975

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Droit

Rapprochement des droits dans l'Union européenne et viabilité d'un droit commun des sociétés

Les progrès de la construction européenne conduisent à s'interroger sur les voies d'un rapprochement des droits nationaux et notamment sur celles qui conduisent à un droit commun des sociétés en Europe. Alors que les Etats empruntent la voie classique du droit conventionnel, les traités fondateurs de l'Union européenne préconisent plutôt des méthodes originales de rapprochement : l'harmonisation et la coordination, qui ne mènent pas nécessairement à des lois uniformes. C'est ainsi qu'en droit des sociétés, les institutions européennes n'ont reçu mission que de " coordonner " certains aspects de ce droit (article 54§3g, Traité de Rome). En pratique, pourtant, l'oeuvre européenne révèle une démarche unificatrice, et cela bien qu'elle en vienne à imposer aux Etats membres un ensemble de règles hétéroclites, très différent de ce que peut être un droit unifié des sociétés. Cet ouvrage montre que l'échec de l'unification tient essentiellement à la présence en Europe de deux modèles de société, l'un anglo-américain, l'autre allemand, qui ne s'exportent pas tels quels dans un contexte économique, juridique et politique différent. Le droit français des sociétés est là pour révéler les incohérences auxquelles mènent des emprunts, sans adaptation, aux deux modèles. Dans l'objectif d'élaborer un droit commun européen des sociétés viable, cet ouvrage préconise le recours à des méthodes d'harmonisation inspirées du " jus commune ". Portant sur les principes et institutions du droit, il proposerait des modèles doctrinaux suffisamment souples pour s'adapter à divers modèles nationaux. Le " gouvernement d'entreprise " (corporate governance) est probablement une institution sur laquelle on pourrait faire porter une réflexion commune, pour des solutions variées. Cette démarche exige toutefois de redonner un rôle éminent à la doctrine en vue d'élaborer une science juridique unifiée.

03/1999

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Littérature française

Sans domicile fixe

Déhanché par le sac trop bourré qu'il porte à l'épaule, le vagabond au masque de Pierrot lunaire avance en titubant sur le trottoir. Son nom : Bébert. Son âge : trente-cinq, quarante ? Voici que dans sa poitrine soudain trop étroite le coeur s'emballe. Encore une crise ? La brume de novembre étouffe la petite ville de l'Est où l'a conduit, en fraude, un wagon de marchandises parti à l'aube de Paris. Avant de devenir un sans-domicile-fixe, Bébert a été Gilbert, un garçon doux, sensible et fin, grandi entre un père, Luc, et une mère, Cécile, attentifs et aimants. Luc d'abord, Cécile ensuite sont morts, peut-être un peu trop tôt, surtout pour un jeune homme qui semblait porter en lui la rupture et l'échec. Des illusions au chômage, de la boisson à la rue, Bébert l'a emporté sur Gilbert. Il va, pour la première fois depuis des années, grâce à la générosité d'un passant de la ville inconnue, coucher cette nuit dans une vraie chambre et un vrai lit, à l'hôtel de la Gare. Par un sursaut que rien ne laissait prévoir, il ne boira pas de vin ce soir. Défilent dans sa tête, entre deux crises qui lui tordent le coeur, les images de l'enfant amoureux de poésie et de fables, celles de Fanny, la jeune fille en casquette sous les marronniers en fleur, leurs vacances au bord de l'Océan, avant la rupture et l'échec. Comme les précédents romans de Marilène Clément, dont l'un a reçu le prix Charles Veillon et deux ont été adaptés à la télévision, celui-ci reflète un problème familial et social actuel, raconté avec une sobriété et une gravité qui ne vont pas sans humour, poésie et tendresse.

04/1988

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Policiers

L'affaire Isobel Vine

Pour n'importe quel passant, les rues, les places, les jardins de Melbourne possèdent un charme certain. Pour Darian Richards, chacun de ces lieux évoque une planque, un trafic de drogue, un drame, un suicide, un meurtre. Lassé de voir son existence ainsi définie par le crime, et uniquement par le crime, il a décidé, après seize ans à la tête de la brigade des homicides, de passer à autre chose. Une vie solitaire, plus contemplative. Il accepte néanmoins de sortir de sa retraite par amitié pour le chef de la police qui lui demande de disculper son futur successeur, en proie à des rumeurs relatives à une ancienne affaire : en 1990, après une fête donnée chez elle, on a retrouvé le corps sans vie de la jeune Isobel Vine. Suicide, accident, meurtre ? L'enquête fut d'autant plus délicate que quatre jeunes flics participaient à cette soirée. Elle fut classée sans suite, mais le doute persiste sur ce qui s'est réellement passé. Reprendre des investigations vingt-cinq ans après les faits n'est jamais une partie de plaisir, surtout quand l'affaire concerne de près la police. Les obstacles ne manquent pas. C'est sans compter sur le caractère obstiné, rebelle et indiscipliné de Darian Richards et sur sa fâcheuse habitude à porter davantage d'attention et de respect aux morts qu'aux vivants. L'enquête rythmée de nombreux rebondissements va peu à peu l'amener aux frontières du bien et du mal, de la vérité et du mensonge, et Richards y perdra peut-être ses dernières illusions.   Une description rarement vue des rouages policiers. Une ville, Melbourne, personnage à part entière du roman. Une intrigue captivante. Et un antihéros plein de blessures intimes, misanthrope et obstiné, que l'on a envie de retrouver à peine la dernière page tournée.

04/2017

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Littérature française

Memory Lane

Nous sommes devenues amies très vite. Inséparables, chacune était le pendant de l'autre. Je ne comprends toujours pas pourquoi elle m'a choisie. Nous n'avions besoin de personne. On se moquait des autres sans cesse, on parlait des heures au téléphone on échangeait tout sur tout. Puis, nous avons commencé à porter les mêmes fringues. Nous avions le même physique, même taille, même corpulence. Nous avons poussé le vice jusqu'à la coupe et le couleur de cheveux. chacune voulait être l'autre. ceux qui ne nous connaissaient pas nous prenaient pour deux soeurs. Je passais tout mon temps avec Lucie, elle était devenue ma drogue. L'année du BAC, je prétendais des révisions pour ne plus rentrer à la maison. Je dormais chez Lucie... avec Lucie ! A la fin, nous avions complètement fusionné. J'avais mal, Lucie pleurait, elle était heureuse et je riais. L'absence de nous était ce qui pouvait nous arriver de pire. A force d'y croire, nous étions devenues des jumelles, non, c'était bien plus encore, chacune était devenue le clone de l'autre. Que quelqu'un interpelle Lucie et c'est moi qui me retournais. Le matin, nous jouions à pile ou face l'identité de la journée. Un jour sur deux, j'étais Lucie. Lors de l'examen, je suis allée à sa place à l'épreuve de maths et elle m'a remplacée en philo. Pour l'inscription au baccalauréat, nous avons fait refaire nos cartes d'identité en prenant soin de nous maquiller à l'identique. le résultat était bluffant, alors nous avons décidé de les intervertir. J'ai envoyé mon dossier avec les photos de Lucie et elle a fait la même chose...

12/2013

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Sciences politiques

François Fillon

Les résultats sont tombés ce dimanche 23 avril, François Fillon a été éliminé au premier tour de l'élection présidentielle. Avec 19, 9 %, il se classe en troisième position après marine le Pen. Tout comme en 2002, le front national se retrouve au deuxième tour des présidentielles face à Macron tout juste arrivée dans le champ politique après un passage éclair dans le gouvernement de François Hollande. On peut dire que la politique n'est pas une science sûre, et quelle est souvent injuste. Tout comme au football ce n'est pas toujours les meilleurs qui l'emportent. Une grande partie de la droite avait fait son deuil depuis longtemps. François Fillon et son carré de fidèles y ont cru jusqu'au bout, mais le poids des affaires l'a empêché de réaliser le sursaut tant attendu. C'est vrai il avait toutes les chances de l'emporté. C'est dans la régularité qu'il a assumé sa défaite en en annonçant devant ses supporteurs que malgré tous ses efforts, malgré toute sa détermination, il n'a pas réussi à les convaincre. Et que dans l'immédiat, il assumait ces responsabilités. Cette défaite est la sienne et c'est à lui seul qu'il revient de la porter. Il a ensuite appelé sa famille à se rassembler pour les élections législatives qui ne sera pas non plus un succès vu la montée du mouvement de Macron. François Fillon en bon gentleman a déclaré qu'il voterait, au second tour, pour Macron sans toutefois donner de consignes de vote en déclarant : "L'abstention n'est pas dans mes gènes, surtout quand un parti extrémiste est aux portes du pouvoir. (...) Je voterai donc pour Emmanuel Macron. Il vous revient en conscience de réfléchir". Avec cette défaite, la droite fait donc face à son scénario le plus redouté : un 21 avril à l'envers.

07/2017

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Histoire internationale

Mon témoignage devant le monde

Mon témoignage devant le monde, publié pour la première fois en France en 1948 et introuvable aujourd'hui, est l'œuvre magistrale d'un des grands témoins du siècle, Jan Karski (1914-2000). Ce résistant polonais fut le premier à témoigner de l'extermination des Juifs dans les territoires polonais occupés par les nazis. Mobilisé en septembre 1939, le catholique Karski est fait prisonnier par les Soviétiques, puis remis aux mains des Allemands. En novembre 1939, il réussit à s'évader, arrive à Varsovie et rejoint la Résistance. Dès 1940, il passe en France, pour porter des microfilms au gouvernement polonais en exil à Angers. A son deuxième passage, il se fait arrêter en Slovaquie et torturer par la Gestapo. Il essaie de se suicider mais finit par s'évader de l'hôpital militaire où il est détenu. Puis il se remet au service de la Résistance, structurée en un véritable Etat secret, avec son gouvernement, son parlement et son armée. A l'été 1942, il pénètre clandestinement dans le ghetto de Varsovie puis dans le camp de concentration d'Izbica Lubelska en se faisant passer pour un garde ukrainien. C'est habité de ces effroyables visions que le messager Jan Karski quitte définitivement Varsovie en octobre 1942, traverse l'Europe en guerre, porteur d'un message trop lourd pour un homme seul : le peuple juif est en train de disparaître, exterminé par les nazis. A Londres et Washington, Karski plaide auprès d'Eden et de Roosevelt en faveur d'une action destinée à arrêter la Shoah. Mais devant son récit, la plupart de ses interlocuteurs ont une réaction comparable à celle de Felix Frankfurter, juge de la Cour suprême des Etats-Unis, lui-même juif : " Jeune homme, je ne vous dis pas que vous êtes un menteur, mais je ne vous crois pas. "

03/2010

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Cinéma

Jean Marais

Sa beauté était parfaite et Villain son véritable patronyme. Champion toutes catégories du charme masculin à l'écran, Jean Marais a assis sa réputation d'acteur en disparaissant derrière l'hideux et terrifiant masque de la Bête dans le film de Jean Cocteau, son mentor, amant et ami. Arrivé au sommet de la popularité grâce à de flamboyants films de cape et d'épée, comme Le Bossu, il fut en même temps un intransigeant expérimentateur au théâtre ainsi que le fer de lance des essais cinématographiques de Jean Cocteau. Comique dans la série des Fantômas ou coqueluche des jeunes filles dans L'Éternel Retour, s'engageant parfois dans d'authentiques liaisons féminines, il n'en assuma pas moins avec sérénité son homosexualité, alors politiquement incorrecte. Pas de doute, les paradoxes ne manquent guère dans la vie bien remplie de Jean Marais. Ni les secrets de famille. Né en 1913, à Cherbourg, il resta fort peu de temps dans la capitale du Cotentin, enlevé brutalement par une mère abusive à un père qu'il ne retrouva que bien plus tard. Ballotté de modestes pavillons de banlieue en discrets appartements parisiens, l'enfant rebelle au cursus scolaire catastrophique donna naissance à un jeune homme ambitieux dont la soif culturelle sera apaisée par sa rencontre avec Cocteau. Comédien renommé, certes, mais tout autant peintre, écrivain, organisateur de spectacles, sculpteur ou potier... Jean Marais ne se laissa jamais enfermer dans une discipline. Cette biographie intime et éclairée retrace le destin exceptionnel d'un homme qui se défendait d'être un monstre sacré et ne prétendait, selon ses termes, qu'à devenir un bon " artisan ". Aujourd'hui, il n'en demeure pas moins une légende.

11/2005

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Esotérisme

L'expérience de l'ange

L'ange est à la fois une manifestation divine et un autre nous-même. Ainsi, parler des anges, c'est dire la présence de Dieu en toute chose et mettre en évidence une zone cachée de ce que l'on est. L'ange est celui qui réveille les potentialités qui sommeillent en chacun de nous. Il parle par signes : un texte révélant une réponse inattendue, un ami qui nous appelle au bon moment, un rêve particulier, une chose jusqu'alors ignorée qui apparaît sous un jour nouveau. Comment faire l'expérience de son ange ? Dans ce guide pratique, Marie-Pascale Rémy propose de nombreux exercices favorisant une ouverture sensible à la présence de l'ange dans son quotidien. Pas à pas, elle nous guide dans cette rencontre. Il convient avant tout de porter un regard sacré sur le monde comme sur nous-même pour appréhender cette compagnie. L'échange avec l'ange, gardien de la destinée humaine, est facilité par l'approfondissement du sentiment d'amour qui nous habite. C'est ainsi que nous pouvons aller vers l'accomplissement, en nous familiarisant avec le langage angélique, par la prière et la méditation. L'auteure donne ensuite les clefs d'interprétation de l'Annonciation afin que nous soyons en mesure de décrypter les indices laissés sur notre chemin. Enfin, elle conclut son ouvrage par le portrait de Michaël, l'ange tutélaire de notre époque dont les valeurs d'espoir et de pardon rayonnent sur le monde. L'enjeu de "L'Expérience de l'ange" est de transformer cette conscience qu'un fil conducteur sous-tend notre vie en un lien qui nous rattache durablement à cette facette céleste de notre humanité.

06/2017

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Littérature étrangère

Tarzan chez les singes

Paru en feuilleton en 1912 puis en livre en 1914, Tarzan of the Apes est le premier tome du monumental Cycle de Tarzan qui comprend pas moins de 26 tomes ! Sa première publication en français date de 1926, sous le titre : Tarzan chez les Singes. Dans les traductions ultérieures, il sera retitré : Tarzan seigneur de la Jungle. Sur le chemin de l'Afrique Occidentale Britannique, où il est envoyé en mission, John Clayton, lord Greystoke, est abandonné, avec son épouse enceinte, sur une côté africaine sauvage par les mutins du navire sur lequel il avait embarqué. Là,Alice met au monde un fils, John Clayton III, comte de Greystoke. Un an plus tard, elle meurt. Deux mois ont passé quand un grand singe vivant dans la forêt voisine pénètre dans la cabane de John et le tue. Kala, une jeune femelle, s'empare alors du bébé humain et s'en occupe comme si c'était le sien. Elle lui donne le nom de Tarzan, " peau blanche ". Il est élevé comme un singe et ce n'est qu'à 10 ans qu'il prend conscience de sa différence. En découvrant des livres dans la cabane abandonnée de ses parents, il est fasciné et apprend seul à lire. A 18 ans, il voit ses premiers êtres humains, des Noirs de la tribu Mbonga. L'un d'eux tue sa mère adoptive, et Tarzan se venge... Puis il assiste à l'arrivée d'une équipe de zoologistes anglais, le professeur Porter et sa fille Jane, venus là pour étudier la faune locale, plus particulièrement les singes.C'est alors la rencontre entre deux mondes, celui de la jungle et de la civilisation. Et de ce choc des cultures pourrait naître l'amour...

02/2019

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Littérature étrangère

Rentrer à la nage

Wilbur n'est pas content et il tient à le faire savoir, et sans doute à le rester : chaque fois que les choses s'arrangent, il se débrouille pour tout faire foirer. C'est que la vie a une dette envers lui : sa mère meurt à la nais-sance, son père l'abandonne. Qu'est-ce qui fait pourtant que ce héros grognon trouve partout et toujours quelqu'un pour l'aimer ? Des camarades, des enseignants, des directeurs d'institution. Et des femmes surtout, toutes les femmes, des grands-mères, des institutrices et des maîtresses, des fausses mères même. C'est que Wilbur est si petit, si fragile, et si bon, même s'il s'en défend bec et ongles. Entre geste picaresque et road movie, Rentrer à la nage nous balade, de l'Irlande à New York, en passant par la Suède, sans compter le Nicaragua, la Bolivie, tous les pays rêvés avec Conor, l'ami fidèle, qui, pourtant, tue indirectement la grand-mère. Car la seule chose qui puisse empêcher les gens de faire du bien à Wilbur, ce sont leurs propres névroses. Le spectacle que nous donne Lappert, avec une neutralité qui est la forme la plus élégante de la tendresse, est un tour de passe-passe : tous ces personnages, toutes ces histoires s'emboîtent comme des poupées russes, et chaque fois qu'on découvre quelqu'un c'est une nouvelle histoire qui commence. Mais quand on arrive à la dernière poupée, c'est une douleur que l'on trouve, de celles justement qui sont dures, indurées, et qui ne s'ouvrent pas. Partez loin avec ce livre, loin dans le monde, loin dans les coeurs. Pas d'inquiétude, laissez-vous porter : vous rentrerez à la nage.

04/2018

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Science-fiction

Averia Tome 1 : Seki - Annika

Seki : Seki vit sur Averia, une colonie humaine qui a été conquise il y a 20 ans lors de la guerre avec les Tharisiens. Malgré cela, elle s'accommode bien de l'occupation. N'a t-elle pas la chance d'étudier à l'université ? Sa soeur, Myr, ne partage pas son point de vue. Pour elle, la présence des Tharisiens sur Averia est une abomination. Le seul moyen de mettre fin aux injustices que subit le peuple humain est de se rebeller contre l'envahisseur. Mais voilà que Seki, intimement convaincue que la reprise des hostilités serait une erreur, se voit entraînée malgré elle dans un groupe de résistants. Les choses tournent mal. Une bombe explose. La spirale de violence s'accélère. Seki, qui doit assumer un rôle qu'elle n'a pas désiré, arrivera-t-elle à se sortir indemne de l'insurrection qui gronde dans la colonie d'Averia ? Annika : Annika Aralia est une Tharisienne. Et elle les déteste tous. Les Humains, les Amiraux, le Conseil, les crétins de monarchistes... Elle vit avec son oncle tyrannique, un dignitaire du régime qui se prend pour un monarque tout-puissant, et son cousin qui, pour survivre, n'a rien trouvé de mieux que de s'enfoncer dans la drogue. Incapable de trouver sa voie dans les rouages de la société tharisienne, Annika emprunte un chemin dangereux. Elle entraîne ses compagnons dans une entreprise folle. Un projet risqué. Dans les ghettos de l'arrogante capitale tharisienne, sa trajectoire croise celle de Valerio, un Tharisien qui prétend pouvoir l'aider à canaliser son énergie. Quelqu'un qui la force à porter un regard en elle. A affronter la haine qu'elle projette sur tous ceux qu'elle côtoie... Une introspection qui pourrait bien avoir des répercussions désastreuses.

06/2018

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12 ans et +

Izana la voleuse de visage

Dans le monde d'Izana, il y a le dedans et le dehors. Le dehors, c'est tout ce qui s'étend au-delà des murs de la maison : le soleil, les arbres, les autres... tout ce qu'elle n'a jamais vu autrement que dans ses livres ou à travers les carreaux. Car depuis sa naissance, elle vit recluse, bien à l'abri entre quatre murs. Un jour, poussée par la curiosité, la jeune fille décide de braver l'interdit et de s'aventurer à l'extérieur. Bien mal lui en prend – elle comprend que son visage est si effroyable qu'il ne peut être montré au grand jour. Car si d'ordinaire, la laideur n'est pas un crime, il règne dans le village une terrible superstition. Autrefois se seraient affrontées une sorcière d'une grande laideur et une prêtresse d'une grande beauté : la première, victorieuse, aurait volé son apparence à la seconde. Depuis lors, toute petite fille laide née une certaine année est tuée sur-le-champ, sous peine de porter malheur aux habitants. Cette légende est même le thème d'une pièce de théâtre qui se joue chaque été. Izana y découvre pour la première fois, dans le rôle de la prêtresse, sa propre cousine. Née la même année qu'elle, Namino a été épargnée grâce à sa beauté extraordinaire... Jusqu'où iriez-vous pour obtenir la beauté du diable, pour prendre le visage de votre choix ? A quel point l'apparence d'un être influence-t-elle son destin ? Dans une petite ville à l'atmosphère envoûtante, où des légendes séculaires restent terriblement vivaces, une adolescente marquée par le sort décide de briser les chaînes de son destin.

05/2017

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Décoration

Jean-Michel Frank. Le chercheur de silence

Jean-Michel Frank ? L'auteur de la "huitième merveille du monde". C'est ainsi qu'Yves Saint Laurent qualifie sa décoration du fumoir de l'hôtel de Charles et Marie Laure de Noailles, que Frank avait imaginée au milieu des années 1920. Avec quelques passionnés, le plus grand couturier du monde a ainsi contribué à faire redécouvrir dans les années 1970 celui dont on avait oublié l'importance primordiale dans l'histoire du goût. Fils de Juifs allemands installés en France avant la Première Guerre mondiale, Jean-Michel Frank fait partie de la bourgeoisie "assimilée" de la IIIe République. Elève à Janson-de-Sailly, il s'y lie d'amitié avec René Crevel, qui lui présente Drieu la Rochelle. A côté de ces jeunes écrivains en devenir, Frank choisit la décoration. Très vite, il invente son style. Un style apuré, épuré, dépouillé, renversant la lourde esthétique qui triomphait jusque-là. Minimaliste avant l'heure, il traite la marqueterie de paille comme le parchemin ou le gypse d'une manière inédite ; avec Jean-Michel Frank, c'est une révolution de l'art décoratif qui se joue. Des personnalités aussi diverses que Cole Porter, François Mauriac - qui l'appelle le "Dr Frank", Elsa Schiaparelli, ou Nelson Rockefeller font appel à son talent. Ses complices ont pour nom, Francis Poulenc, Christian Bérard, Alberto Giacometti. La vie de Frank est à l'image de ses créations : effacé, fantomatique, il cherche le silence comme il cherche la pureté : "il aimait l'invisible de la véritable élégance" écrira Jean Cocteau. Homosexuel dans une société où cela n'est admis que par certaines personnes, juif à une époque de montée du fascisme et de l'antisémitisme, Frank cherche un refuge dans la drogue. Paris occupé, il s'exile à New York en 1941 et s'y suicide.

04/2017

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Paramédical

Soins palliatifs. Accompagner pour vivre

Qui oserait affirmer que la question existentielle de la fin de vie - notre livre parle du terme de la vie - ne le regarde pas ? Parents, amis, collègues de travail, tous ou presque tous, nous avons malheureusement fait face d'une façon ou d'une autre à la réalité de la mort. Pourtant, certains courants postmodernes se cristallisent laissant croire à une vie sans mort, à une vie terrestre éternelle, permise par le transhumanisme. S'épanouissant dans le terreau d'un matérialisme décomplexé, ces mirages obligent nos sociétés et nos cultures à se questionner avec une certaine urgence sur la manière de vivre la mort, sur l'art d'accompagner ceux qui y font face... Et si cet accompagnement constituait une thérapie pour une société et une culture en mal de vivre ? On y donne, mais on y reçoit... Notre ouvrage présente donc l'accompagnement comme une science : la science de l'accompagnement. Tout simplement parce que celle-ci a ses principes qui se justifient par la concrétude d'une anthropologie ouverte. D'une anthropologie "à coeur ouvert", osons-nous développer... Dès lors, c'est l'ensemble du livre que se voit uni fié par une vision anthropologique aconfessionnelle à dimension universelle. Après avoir articulé et justifié la science de l'accompagnement, une telle anthropologie vitaliste suggère coup sur coup une spiritualité "à taille humaine", une "médecine palliative" distincte de celle gériatrique, une science palliative riche de ses deux piliers : le tissu social des bénévoles et le vécu de l'interdisciplinarité. L'un pour porter, l'autre pour structurer. Ce livre n'est pas abstrait, il est profondément concret et accessible puisqu'il part du coeur pour rejoindre les coeurs et foisonne de témoignages vécus, tous plus bouleversants les uns que les autres.

10/2017

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Littérature érotique et sentim

En mâle d'amour Tome 3 : Comment faire face

Jon Brennan vient d'une longue lignée d'hommes en uniforme ; tous nés et élevés pour vivre et porter l'insigne. Sa famille et la majorité de ses collègues le soutiennent à chaque étape, il n'a donc pas besoin de cacher qu'il préfère les hommes aux femmes. Entre le travail et sa grande et turbulente famille, moitié irlandaise, moitié italienne, il n'a pas beaucoup de temps pour faire des rencontres, et encore moins trouver un partenaire capable de faire face au stress et aux exigences reposant sur les épaules d'un inspecteur du NYPD. Kory White est arrogant et agressif avec la plupart des gens, mais tout cela n'est qu'un mirage, une façade derrière laquelle il se cache afin de préserver son coeur. Enfant, Kory a perdu sa mère à la suite d'un acte violent. Peu après, sa petite soeur Kassandra et lui ont été séparés par le système. Kassandra a été immédiatement adoptée, mais Kory lui, a passé dix années à changer de familles d'accueil avant de partir pour la Big Apple. S'efforçant de garder tout le monde à distance, Kory s'est méticuleusement construit un alter ego : Hayden Cox, le plus arrogant des mannequins de "En Mâle d'Amour" . Ces deux hommes prouvent certainement que les opposés s'attirent. Tous deux sont obstinés et têtus, Kory plus que Jon. Mais Jon est habitué à être en contrôle, à être celui qui dirige, et Kory contre Jon à chaque tournant. Alors qu'ils semblent avoir trouvé un moyen de naviguer dans le territoire jusqu'alors inexploré qu'est l'amour, la tragédie frappe encore une fois à la porte de Kory. Volatiles et forts, même face à l'adversité, les deux hommes refusent de renoncer l'un à l'autre".

04/2017

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Policiers

Tom Reed & Walt Sydowski Tome 3 : Le sang des autres

Julie Zegler, la propriétaire d'un commerce de robe de mariées à San Francisco, découvre un matin avec horreur que la vitrine de sa boutique a servi de théâtre à une sordide mise en scène. Le corps d'Iris Wood, une femme célibataire et sans histoires, y a été exposé de manière grotesque, dégoulinant de sang et vêtu d'une des plus belles robes de la boutique. Chargé de l'enquête, l'inspecteur Walt Sydowski n'apprécie pas qu'on lui ait mis dans les pattes le paria du service de police, l'agent Ben Wyatt. C'est que ce dernier a commis le péché cardinal de ne pas se porter à la défense d'un collègue en danger. Écarté systématiquement de toute enquête importante depuis l'incident qui a poussé son partenaire à la retraite et à la rue, Wyatt voit dans cette affaire une occasion en or de se racheter. Pendant que Sydowski s'obstine à privilégier une approche policière classique, le jeune Wyatt décide d'inspecter le passé informatique de la victime. Après avoir découvert qu'Iris Wood surfait régulièrement sur les sites de rencontres par Internet, il fait secrètement appel à un expert qui l'aidera à retracer le plus mystérieux correspondant de la jeune femme. De son côté, le journaliste Tom Reed, frustré du manque de collaboration habituel de Sydowski et aux prises avec un ancien rival comme nouveau patron, mène sa propre enquête qui le mettra sur la trace de meurtres similaires à Phoenix, Las Vegas, Chicago… et même à Toronto, au Canada. Pour dénouer l'impasse, Linda Turgeon, la partenaire de Sydowski, devra convaincre son éminent collègue de sortir des sentiers battus, d'accepter la collaboration de l'impétueux Reed et surtout, de réhabiliter le laissé-pour-compte Wyatt.

09/2015

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Beaux arts

La ville européenne au XXIe siècle. En finir avec la ville empirique, la Charte d'Athènes et la fracture sociale

La forme urbaine, socle des pratiques sociales, autorise ou interdit. L'intérêt général, le vécu du citoyen, son approbation spatiale des lieux publics, se construisent là. Là, dans l'équilibre des polarités, une complexité organisée, la gestion ordonnée des mixités, la diversité de l'habitat, la pérennité des équipements, la fluidité des déplacements, la production urbaine est l'expression de valeurs historiques, culturelles, esthétiques et économiques. Les difficultés de l'urbanisme européen sont certainement le résultat d'une méconnaissance, voire d'un mépris, vis-à-vis des réalités urbaines qui ont jalonné son histoire, son élaboration civilisationnelle, ses aspects anthropologiques. Nous savons que c'est l'ensemble des entités urbaines qui sont concernées. La complexité et la mixité sont invoquées, antinomiques de simplification opérationnelle et de sectorisation, sont des données primordiales de la production urbaine. Sans elles, l'idée d'équilibre des territoires n'est qu'un leurre, qu'une abstraction impossible à concrétiser. C'est de ce concept que dépend la qualité urbaine qui repose sur les échanges, la rencontre, la porosité interquartiers, l'association des activités et de l'habitat. Or, depuis soixante-dix ans, nous n'avons cessé de nous éloigner de ces principes, en suivant, consciemment ou non, des idées rationalistes, notamment celles de la Charte d'Athènes, pour lesquelles la morphologie bâtie, les distributions foncières et viaires, ne sont que des éléments secondaires de la forme urbaine et de ses répercussions sociales. Cette réflexion, fil conducteur de nos recherches, nous a permis de déterminer les points d'incompatibilité entre deux systèmes urbains antagonistes. Nous les avons appelés "invariants". Il s'est agi alors d'en préciser le contenu morphologique et sociologique, leur périmètre d'efficacité et d'interdépendance avec les autres fonctions urbaines afin de porter une visions générale sur les actions à mener pour revaloriser la Ville et les lieux de la cohésion sociale.

09/2019

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Sociologie politique

L'homme qui n'aimait pas la France

Fort de sa large connaissance des rouages de la sphère publique et de la société française, Roland Hureaux fait un bilan sans concession de l'action du président Macron (dix ans compte tenu du rôle essentiel qu'il a joué auprès de Hollande). Une politique qui ne conduit à rien moins qu'à la destruction de la France. Candidat à sa propre succession, Macron n'a pas trahi la gauche : il en incarne, au contraire, la figure achevée. A la poursuite d'idéaux utopiques, la gauche ne pouvait en effet que trahir, que ce soit au travers des totalitarismes d'hier ou du ralliement sans conditions d'aujourd'hui au capitalisme le plus déchaîné. Macron représente le dernier avatar de cette gauche contemporaine que l'on voit à l'oeuvre aux Etats-Unis avec Biden : nouveau bloc historique alliant une poignée de multimilliardaires dont le Forum de Davos est l'expression accomplie, et les mouvements d'extrême-gauche hostiles à la famille, aux nations, aux libertés. En visite à Washington, Macron a avoué qu'il voulait "déconstruire la France" . Quoiqu'il n'ait cessé, de favoriser les puissances d'argent, il est un inconditionnel du woke, idéologie antiraciste, antinationale, antifamiliale, qui gangrène l'Occident et ne cesse de stigmatiser dans les médias ou les prétoires, l'islamophobie, l'homophobie, les climato-sceptiques et maintenant les "antivaccins" . Macron a en même temps développé toutes les formes d'assistance, laissant filer les déficits et écrasant les classes moyennes suspectes d'incarner une conscience nationale, religieuse ou civilisationnelle. Pour tous ceux qui ne résument pas la politique aux questions d'argent, Macron se situe, plus qu'aucun Président, à l'extrême-gauche. Toute son action montre qu'il voue à la France un désamour, moins affectif qu'idéologique : la France n'a pas sa place dans le projet euro-mondialiste qu'il prétend porter.

02/2022