Recherche

déclaration information démocratie

Extraits

ActuaLitté

Religion

Benedetto, roi d'Italie. Chroniques d'un pays à l'ombre du Vatican

Pendant quatre ans, de février 2005 à mai 2009, Martine Nouaille a suivi à la fois la politique italienne et l’activité du Vatican. Elle a pu observer de près les liens entre le pouvoir de Benoît XVI et celui de Silvio Berlusconi, la proximité entre les puissances de l’autel et celles de l’argent.Elle raconte les coulisses et le « règne » pontifical : la mise en scène soigneusement réglée des audiences hebdomadaires, les visites de chefs d’État étrangers, les voyages en province dans des décors à la Potemkine, les réseaux politiques, les secrets d’argent, les intrigues et les conflits violents avec une partie de la société sur les questions de moeurs ou de bioéthique. Elle montre comment le pape a relancé l’affaire Galilée quatre siècles après la condamnation de ce dernier, suscitant l’ire des scientifiques italiens, et révèle ce qu’il en coûte encore de contester l’autorité de l’Église.On découvre ainsi, avec surprise et parfois effroi, les effets conjoints d’une démocratie en crise et d’une théocratie qui considère l’Italie, selon l’expression consacrée, comme « le jardin du pape ». Histoire strictement transalpine ? Évidemment pas. L’écriture élégante et la verve caustique de ces nouvelles chroniques italiennes nous renvoient aussi à notre pays et à l’instrumentalisation de la religion sur fond de faiblesse démocratique.

03/2011

ActuaLitté

Littérature étrangère

La bataille du Petit Trianon. Fable poue éveiller un espérance

Fable pour éveiller une espérance.Nous sommes au Brésil à Rio de Janeiro, en pleine Seconde Guerre mondiale, sous l’Estado Novo, dictature militaire proche de l’idéologie nazie qui n’a de cesse de chasser les communistes et de torturer les opposants politiques.Le grand poète académicien Antonio Bruno apprend la déroute des Français et l’entrée des Allemands dans Paris. Devant une telle défaite, voyant que la barbarie s’installe, il meurt de chagrin. Une place est désormais vacante à l’Académie des Lettres brésilienne ; le colonel Agnaldo Sampaio Pereira, grand admirateur du IIIe Reich, va alors se présenter, persuadé d’être élu à l’unanimité. Mais les académiciens refusent de laisser ce « Goebbels » brésilien briguer le fauteuil des immortels et vont lui imposer un autre candidat, membre de l’armée lui aussi, mais défenseur de la démocratie : le général Waldomiro Moreira. Qui du fascisme ou du libéralisme finira par gagner ? L’armée parviendra-t-elle à trouver sa place au sein du précieux monde des Lettres ? Avec un humour féroce, Jorge Amado dénonce, dans La bataille du Petit Trianon, la bestialité et la bêtise de l’homme. Dans une société où les machinations et la perversité sont de mise, ne restent que la littérature et la poésie pour (ré)enchanter le monde et faire éclater sa sensualité.

10/2011

ActuaLitté

Cinéma

Washington-Hollywood. Comment l'Amérique fait son cinéma

Le cinéma made in USA a fait beaucoup pour la gloire et l'influence mondiale du pays de Mickey, Rocky et Mr Smith. Ce que l'on sait moins en France, où le cinéma américain est pourtant l'objet d'une vieille et solide passion, c'est qu'il joue également un rôle politique et culturel intérieur de premier plan. De la naissance d'une nation à la chasse aux sorcières, de la guerre du Viêtnam à l'après-11 Septembre, l'Amérique voit volontiers dans son président un héros, dans le militaire un relais du pouvoir politique et dans le journaliste un moteur de la contestation. Les auteurs de ce livre nous font découvrir l'histoire et les multiples facettes d'une tradition d'engagement dans la cité qui a joué pour le meilleur comme pour le pire, parfois. Au-delà, ils ont enquêté sur les rapports actuels d'Hollywood et de Washington : le monde du cinéma s'emploie à faire de la politique, et le monde politique se met de plus en plus en scène... Mélange des genres, interpénétration des milieux via une foule des bureaux et des conseillers, intérêts croisés ou antagonistes, jeux d'alliance complexes, c'est à une exploration édifiante des coulisses de la démocratie d'image que nous sommes conviés.

07/2007

ActuaLitté

Histoire internationale

Histoire du Conseil de l'Europe (1949-2009)

Cet ouvrage retrace l'histoire de la première organisation qui s'est fixé pour objectif l'unification de l'Europe. Créé en 1949, le Conseil de l'Europe devait d'abord tirer les leçons de la Deuxième Guerre mondiale et contribuer au triomphe de la paix et de la démocratie. Le choix de Strasbourg comme siège de ses institutions devait symboliser la volonté de réconciliation entre les peuples. Constitué au départ par des Etats d'Europe occidentale, il a vocation à intégrer tous les pays du continent mais cet élargissement est retardé par la guerre froide. Ce n'est qu'après 1989 que le Conseil de l'Europe peut s'identifier à la " grande Europe ". Organisation intergouvernementale, le Conseil de l'Europe est cependant doté, dès l'origine, d'une Assemblée parlementaire. Par la suite, c'est la Cour européenne des droits de l'homme qui devient l'institution phare dont les arrêts s'imposent aux Etats membres. Si sa finalité réside avant tout dans la promotion des valeurs démocratiques, le Conseil de l'Europe développe aussi une activité intense pour favoriser la coopération dans tous les domaines de la vie sociale. Confronté à l'évolution de l'Union européenne, il cherche constamment à redéfinir sa place dans les relations internationales. A l'aube du XXIe siècle, ces deux organisations sont-elles condamnées à être concurrentes ou capables de devenir complémentaires ?

01/2012

ActuaLitté

Histoire internationale

Histoire de la Birmanie contemporaine. Le pays des prétoriens

Née par les armes voilà soixante ans, la Birmanie est aujourd'hui le plus ancien régime militaire du monde. Résultat : des forces armées omniprésentes asphyxient la vie politique, laissent trente millions de Birmans avec moins d'un euro par jour pour vivre et une dizaine d'ethnies en guerre civile plus ou moins continue. Grenier à riz de l'Asie et l'un des pays les plus alphabétisés du monde en 1948, la Birmanie marche au pas de l'oie vers le non-développement. Et les vicissitudes infligées à Aung San Suu Kyi, prix Nobel iconifiée qui incarne la seule opposition démocratique, laissent augurer un long purgatoire. Sauf que la réalité, mesurée sur le terrain et étayée par les sources inédites rassemblées par Renaud Egreteau, se révèle beaucoup plus compliquée. La Birmanie ploie sous le poids d'un " passé qui ne passe pas " : l'influence japonaise des années 1930 et la colonisation britannique ; elle est hantée par la menace des deux Géants qui la bordent, la Chine et l'Inde, et par " l'invasion " redoutée des ONG, des Occidentaux et du capitalisme libéral. Sans complaisance ni concession, Renaud Egreteau déconstruit le paradoxe d'un pays qui tient ensemble sous la poigne des prétoriens : et si la démocratie et le développement comptaient moins que l'entre-soi ?

09/2010

ActuaLitté

Spécialités médicales

Pandémie. La grande menace

L'Organisation mondiale de la santé a annoncé le 2 septembre 2005 que le risque de pandémie grippale est grand, qu'il va durer, que les moyens de l'éviter sont faibles et que les traitements manqueront. Cela conforte les craintes de la communauté scientifique, et, en premier lieu, celles des deux plus prestigieuses revues, Science et Nature. La dernière pandémie, la grippe espagnole, a tué entre 50 et 100 millions de personnes en 1918-1919, et, si rien n'est fait, c'est par dizaines de millions qu'on pourrait compter le nombre de victimes de la grippe aviaire. Il n'y a cependant pas de fatalité, et des moyens existent pour y faire face. Dans ce livre, deux éminents spécialistes des maladies respiratoires et infectieuses font le point sur les aspects les plus récents de la grippe, sur les virus et les risques de mutations, sur les traitements et les stratégies. Ils expliquent pourquoi et comment l'actuelle maladie des oiseaux peut devenir humaine. Ils montrent les conséquences médicales et non médicales de la lutte contre la pandémie et pourquoi elles impliquent le politique à son plus haut niveau. Ils décrivent les moyens dont dispose une démocratie pour affronter cette épreuve. Loin d'être alarmiste, ce livre est un message de confiance et d'espoir.

10/2005

ActuaLitté

Sciences politiques

Les Parrains corses. Edition revue et augmentée

Depuis la parution de la première édition des Parrains corses - vendu à plus de 80 000 exemplaires -, de nouveaux documents, des témoignages et de multiples rebondissements sont venus enrichir l'histoire de ce pouvoir occulte, seul véritable crime organisé français. De 1930 à 1980, les parrains corses ont d'abord pris leur essor, entre Marseille et Paris, grâce à une solidarité clanique, des activités diversifiées, une violence rare, une implantation internationale et de solides appuis politiques. Les caïds corses ont dirigé la French Connection, filière française de l'héroïne. Ils ont été mêlés à la plupart des grands événements de l'histoire du pays, dans les coulisses du pouvoir, bénéficiant de protections hors du commun. Au début des années 80, le milieu corse a connu un tournant en s'installant à demeure sur son île. Les parrains ont profité de leurs amis haut placés et du paravent créé par l'activisme des nationalistes pour y étendre leur emprise, exerçant une pression constante sur la démocratie locale et gangrenant l'économie insulaire. Depuis le début des années 2000, ils se disputent des territoires et le contrôle d'activités criminelles qui vont de l'Afrique à l'Amérique latine. Des règlements de comptes et les guerres de succession ont à nouveau embrasé le milieu corse. Les tueries se succèdent et l'impunité demeure. Comme au premier jour.

04/2009

ActuaLitté

Histoire internationale

La Discorde. L'Albanie face à elle-même

« Si l'on se mettait à rechercher une ressemblance entre les peuples, on la trouverait avant tout dans leurs erreurs ». Ismail Kadaré, en évoquant entre autres les erreurs de son propre pays, passe en revue la symbolique de l'Albanie qui, soumise au joug ottoman pendant un demi-millénaire, a connu au XXe siècle successivement la république, la monarchie, l'invasion hitléro-mussolinienne, le communisme stalinien puis maoïste, enfin un retour à une démocratie brouillonne, tout en battant la semelle aux portes d'une Europe qui la fait lanterner. Ces symboles sont l'hymne et le drapeau, le premier non exempt d'arrogance vis-à-vis du reste du monde, le second ambigu avec son aigle à deux têtes figurant une nation divisée et un peuple en douloureuse discorde. S'y ajoute le père fondateur, Georges Kastriote Skanderbeg, lequel, trente ans durant, se battit pour contenir le déferlement ottoman qui atteignit jusqu'aux portes de Vienne, et prôna jusqu'au bout - comme le fait avec ardeur Kadaré aujourd'hui - le retour de la petite Albanie dans le giron du continent-souche, l'Europe. Fidèle à l'idée altière qu'il se fait du rôle de l'écrivain, Kadaré livre là une réflexion majeure, de portée universelle, à partir du cas d'un pays, le sien, dont il se montre le magister érudit et sans complaisance.

01/2013

ActuaLitté

Histoire de France

Vive la révolte ! Un vieil homme et la politique

Dans un monde où " tout a changé, tout change et changera ", essayons d'abord de comprendre. Pour ne pas subir le changement, prenons-y notre place. Affrontant les alternatives que nous offre la modernité, cessons de nous référer aux droits acquis ou de considérer les ruptures comme les seuls progrès possibles. Méfions-nous en revanche des réformettes qui nous font piétiner au lieu de nous changer. La réalité aujourd'hui est celle d'un grave malentendu. Forte de ses capacités, l'économie libérale impose son pouvoir, elle entraîne la science et la technique vers des horizons incertains. Médusée, la société succombe et s'irrite. La politique quant à elle, négligeant ses devoirs, cessant d'être la médiatrice et avouant parfois son " impuissance ", inspire du même coup méfiance, mépris et révolte. Certes la révolte est salutaire, mais pas à n'importe quel prix. L'auteur de ces pages se définit volontiers comme un " révolté non révolutionnaire ". Pour construire demain, il s'agit de prêter plus d'attention au Bien commun qu'aux jeux politiciens, de restaurer le vrai sens du Politique qui s'inscrit dans la durée. En pratiquant " sportivement " le débat et l'alternance, en associant Nation et société, nous ferons que la démocratie devienne - ou redevienne - civilisation dans un monde qui tend à devenir réalité. Il y a urgence.

11/2006

ActuaLitté

Actualité et médias

Corruption. Nous sommes tous responsables

L'auteur à (grand) succès de Ces 600 milliards qui manquent à la France nous invite à l'action. C'est que la corruption, ce mal qui menace de mettre à bas l'édifice de l'Etat et la société tout entière, n'est pas fatale. Elle est le fruit de l'institution du marché, s'est accrue avec le développement des échanges et triomphe à l'heure du règne de l'argent-roi. Comment l'enrayer ? Par l'action politique et la sanction judiciaire, d'un côté, par la prise de conscience que la décadence de notre République se nourrit de la banalité des conflits d'intérêts et des petits arrangements de chacun avec la morale civique. C'est ainsi que si nous devons rappeler sans cesse nos gouvernants à leur devoir de mobiliser tous les moyens propres à lutter contre cette pathologie de la démocratie, il nous faut aussi et surtout comprendre que la corruption traverse - au-delà des hautes sphères dirigeantes - chaque conscience, nous plaçant métaphysiquement devant le choix, à chaque instant, entre le bien et le mal, la vie et la mort, l'humanité et la barbarie. Depuis 2.500 ans, sagesses, philosophies et religions ont édifié un trésor de réflexions métaphysiques et de suggestions pratiques propres à nous apprendre à lutter contre la corruption. En voici l'édifiante synthèse.

10/2014

ActuaLitté

Sciences historiques

Comparer l'incomparable

Au Chaland ! Entre historiens et anthropologues, depuis plus d'un siècle, le champ du comparatisme s'étend à perte de vue. Il est en friche. Pourquoi ? Parce que la science historique est née avec et pour la Nation, parce que les historiens d'Europe naissent encore aujourd'hui nationaux, alors que l'anthropologie s'est voulue d'emblée comparative, qu'elle n'a jamais imposé de frontière entre les sociétés d'autrefois et les cultures d'ailleurs. Un pamphlet ? Oui, et théorique. Pour dénoncer les mensonges et les dangers mortels de l'incommensurable, de l'incomparable des nationaux de tout poil. Pour montrer ensuite comment construire des comparables : qu'il s'agisse de voir comment des pratiques d'assemblée entre l'Éthiopie, les cités grecques et les Cosaques du XVe siècle dessinent un lieu du politique et esquissent des formes de démocratie distinctes ; ou bien quelle est l'alchimie de tant de purifications ethniques en regard de l'idéologie athénienne d'une pure autochtonie, de la représentation fantasmatique d'un Français, dit de souche, et des parcours de civilités autres qui ont choisi de séparer la terre et les morts sans avoir lu Barrès ni connu la fureur des bons Aryens. Comparatisme constructif, avez-vous dit ? Sans l'ombre d'une hésitation, et délibérément postdéconstructionniste. M. D.

01/2000

ActuaLitté

Histoire internationale

Faut-il avoir peur de l'Amérique ?

" Il m'arrive moi aussi de me demander si l'Amérique n'est pas la plaie du monde. Si, tout compte fait, elle n'est pas conforme à l'image dont on l'affuble de ce côté-ci de l'Atlantique : arrogante, violente, inégalitaire, impériale, arc-boutée sur ses convictions, si sûre de son "modèle" qu'elle voudrait l'imposer à la Terre entière. Et si on allait y voir de plus près, par-delà les préjugés ? J'ai voulu faire le bilan, soumettre ce pays au sérum de vérité. J'ai voulu ouvrir grand les yeux sur l'Amérique. La vraie. " Nicole Bacharan, l'une des meilleures analyste des Etats-Unis, en propose un saisissant décryptage, à la lumière de l'Histoire et de sa propre expérience. Avec la sincérité et la sensibilité que lui connaissent auditeurs et téléspectateurs, elle pose les questions qui dérangent. Le rêve américain a-t-il encore un sens à l'heure du terrorisme ? La religion est-elle en train de prendre le pouvoir ? Le pays de la peine de mort et de Guantanamo est-il vraiment une démocratie ? L'Amérique est-elle devenue une société déchirée, éclatée en communautés ? A-t-elle trahi ses idéaux ? Faut-il en avoir peur ? Un état des lieux sans complaisance de l'Amérique d'aujourd'hui, essentiel pour la juger à sa juste valeur.

10/2005

ActuaLitté

Histoire de France

Mourir pour des idées. La vie posthume d'Alphonse Baudin

Singulier destin que celui du député Alphonse Baudin. On ne le connaît que par les circonstances de sa mort. Le 3 décembre 1851, il s'oppose au coup d'État de Louis Napoléon Bonaparte. Aux Parisiens qui refusent de rejoindre des élus dont l'indemnité législative de 25 francs par jour est très impopulaire, il lance un " mot sublime " : " Vous allez voir comment on meurt pour 25 francs. " Sur la barricade, une balle le tue. Mais qui est donc Baudin ? Peu importe son travail de député, historiens et politiques n'ont débattu que des circonstances de sa mort. La bataille a longtemps fait rage pour qualifier son geste jusqu'à ce que le transfert de sa dépouille au Panthéon le consacre comme un acte de bravoure. Des générations d'écoliers français ont admiré le sacrifice de Baudin magnifié par Victor Hugo et Victor Schoelcher, ses compagnons de barricade et de Panthéon. Pourquoi, dans la République bien établie, le souvenir s'en est-il effacé ? Baudin a-t-il seulement prononcé son " mot sublime " ? La mort héroïque suscite toujours une grande interrogation - est-il des valeurs au-dessus de sa propre vie ? En fait, cette biographie posthume d'Alphonse Baudin pose l'énigme du sacrifice en politique et révèle ainsi une inquiétude sur l'état de la démocratie contemporaine.

04/2010

ActuaLitté

Sciences politiques

Le régime parlementaire. Catalyseur du développement en Afrique

Alors que certains voient dans une constitution un bout de papier, l'analyse montre qu'elle peut être un outil fondamental de développement. Depuis plus de cinquante ans, les pays africains végètent dans des régimes présidentiels qui donnent le pouvoir absolu à un homme : l'hyper-président de la République. La démocratie se limite alors à un bulletin dans l'urne et la société civile n'a ensuite aucun moyen de contrôle de l'action des dirigeants, ce qui autorise toutes les dérives. Le régime parlementaire est un moyen d'encadrer ce pouvoir, freinant ainsi les dérives et redonnant aux citoyens un certain contrôle sur l'utilisation des fonds publics. Les conditions de réussite d'un tel régime sont analysées dans cet ouvrage. Pour ceux qui pourraient douter de son intérêt dans une Afrique accablée par la corruption et les conflits, une étude comparative entre les pays africains à régime parlementaire et ceux à régime présidentiel ou semi-présidentiel sur, entre autres, l'importance des conflits, la liberté économique, le développement humain, la bonne gouvernance, a été menée par Audace Institut Afrique. Les résultats incitent à prendre un bâton de pèlerin pour parcourir le continent et dire à chaque Africain que le progrès est possible et que de bonnes institutions sont la clé du recul de la pauvreté.

05/2012

ActuaLitté

Sciences politiques

Passion arabe. Journal, 2011-2013, suivi de Passion en Kabylie et de Paysage avant la bataille

Le 17 décembre 2010, à Sidi Bouzid, une ville du centre de la Tunisie, Mohamed Bouazizi, vendeur ambulant de fruits et légumes, s'immole par le feu - et embrase le monde arabe. Les régimes de Ben Ali, Moubarak, Kadhafi sont précipités dans les flammes, et l'incendie porte à Bahreïn, au Yémen et jusqu'en Syrie. En deux ans, les révolutions ont abattu des dictatures, mais fréquemment porté au pouvoir les Frères musulmans. Le salafisme prolifère, nourri du désenchantement de jeunes et de déshérités dont la pauvreté s'est accrue. Et al-Qaida, qu'on croyait enterrée, resurgit de la Syrie au Mali. Que sont devenues la liberté, la démocratie, la justice sociale revendiquées par les "printemps arabes" ? Quel est le rôle des pétromonarchies du Golfe dans l'arrivée au pouvoir des partis islamistes ? Pourquoi le conflit entre sunnites et chiites est-il en train de détourner l'énergie des révolutions, tandis que la Syrie s'enfonce dans des souffrances inouïes ? Pour comprendre, Gilles Kepel est retourné partout - Palestine, Israël, Egypte, Tunisie, Libye, Oman, Yémen, Qatar, Bahreïn, Arabie saoudite, Liban, Turquie, Syrie, Kabylie - et a rencontré tout le monde - salafistes et laïcs, Frères musulmans et militaires, djihadistes et intellectuels, ministres et fellahs, diplômés-chômeurs et rentiers de l'or noir... De ce périple, il a rapporté ce Journal.

01/2016

ActuaLitté

Droit

Le démantèlement de l'Etat démocratique

Dans la plupart des sociétés développées, l'État fait l'objet d'une critique en règle. Jugé impotent, coûteux, bureaucratique, il se voit peu à peu dépouillé de certaines de ses attributions. Les grandes entreprises nationalisées qui permettaient à l'État de peser sur la vie économique par le biais d'une politique industrielle volontariste ont été - ou sont - privatisées. Les services publics eux-mêmes sont remis en question par la logique de privatisation et de concurrence qui prévaut aujourd'hui. L'État démocratique, au surplus, a été dépossédé en Europe d'une partie de son pouvoir par le double mouvement de régionalisation et d'unification européenne. Tout conspire, en somme, à un " moins d'État ". Dans le même temps, cependant, les pays occidentaux encouragent les sociétés récemment libérées du communisme ou de la tyrannie à construire un véritable État de droit, en se dotant des institutions correspondantes. C'est ce discours paradoxal qu'analyse ici Ezra Suleiman. En s'efforçant de dépasser les querelles habituelles qui opposent de manière un peu théâtrale les défenseurs de l'État aux partisans du marché, il s'interroge sur les conditions d'une véritable réforme de l'État qui prendrait en compte et redéfinirait les fonctions de ce dernier, des fonctions qui conditionnent l'avenir de la démocratie elle-même.

05/2005

ActuaLitté

Sciences historiques

Parmi les historiens. Volume 1

Au cours des quinze ou vingt dernières années, Emmanuel Le Roy Ladurie a rendu compte en divers journaux de très nombreux ouvrages d'histoire. Le présent recueil rassemble ces chroniques. Les oeuvres de plus de cent vingt auteurs sont évoquées, résumées, critiquées. Beaucoup, parmi ceux-ci, sont historiens professionnels ; d'autres, à l'occasion d'un livre, se sont faits historiens à part entière, ou simplement incomplète et marginale ; quitte à reprendre ultérieurement leur profession usuelle de sociologues, hommes politiques, journalistes, etc. Les thèmes envisagés sont divers ; ils ne sont pas, pourtant, aléatoires. Les sacralités, l'économie, l'État, le monde rural, les diverses sciences humaines, les méthodes historiques, l'événement et la longue durée sont convoqués tour à tour. En 1983, Emmanuel Le Roy Ladurie réunissait dans Parmi les historiens une première moisson de ses articles et de ses chroniques. Journaliste, historien, le professeur au Collège de France et Administrateur général de la Bibliothèque nationale récidive, et ce sont près de cent ouvrages auxquels le lecteur, grâce à lui, se trouvera conduit. Ladurie explore ses propres "territoires" : rapports de l'Occident et de ce qui n'est pas lui, pouvoir politique et démocratie, monarchie fondatrice de l'unité française mais garante d'une diversité régionale et religieuse, riche aussi de rituels, de gestualités et de personnages longtemps oubliés, ce qui fait le baroque ou ce qui fait l'État.

09/1983

ActuaLitté

Sciences historiques

Parmi les historiens. Volume 2

Au cours des quinze ou vingt dernières années, Emmanuel Le Roy Ladurie a rendu compte en divers journaux de très nombreux ouvrages d'histoire. Le présent recueil rassemble ces chroniques.Les oeuvres de plus de cent vingt auteurs sont évoquées, résumées, critiquées. Beaucoup, parmi ceux-ci, sont historiens professionnels ; d'autres, à l'occasion d'un livre, se sont faits historiens à part entière, ou simplement incomplète et marginale ; quitte à reprendre ultérieurement leur profession usuelle de sociologues, hommes politiques, journalistes, etc. Les thèmes envisagés sont divers ; ils ne sont pas, pourtant, aléatoires. Les sacralités, l'économie, l'État, le monde rural, les diverses sciences humaines, les méthodes historiques, l'événement et la longue durée sont convoqués tour à tour. En 1983, Emmanuel Le Roy Ladurie réunissait dans Parmi les historiens une première moisson de ses articles et de ses chroniques. Journaliste, historien, le professeur au Collège de France et Administrateur général de la Bibliothèque nationale récidive, et ce sont près de cent ouvrages auxquels le lecteur, grâce à lui, se trouvera conduit.Ladurie explore ses propres "territoires" : rapports de l'Occident et de ce qui n'est pas lui, pouvoir politique et démocratie, monarchie fondatrice de l'unité française mais garante d'une diversité régionale et religieuse, riche aussi de rituels, de gestualités et de personnages longtemps oubliés, ce qui fait le baroque ou ce qui fait l'État.

02/1994

ActuaLitté

Pédagogie

Jeunes télespectateurs, futurs citoyens

On ne naît pas citoyen, on le devient. La citoyenneté est en effet le fruit d'apprentissages menés dès l'école primaire - les valeurs n'attendent pas le nombre des années, surtout les valeurs civiques. A partir du constat d'évidence que le petit écran est à la fois un miroir et un acteur de la vie en société, de ses représentations, de ses débats, cet ouvrage a l'ambition de témoigner du fait que les enseignants peuvent et doivent prendre en compte la télévision dans leurs pratiques pédagogiques. Ils le peuvent, comme le confirment les expériences et les usages ici relatés, de la maternelle au lycée. Ils le doivent, car laisser les jeunes seuls avec les émotions et les clichés des images télévisées, c'est renoncer à l'une des responsabilités majeures de l'éducation d'aujourd'hui. Sans oublier les émissions qui s'honorent de préoccupations citoyennes, de Saga-Cités à Arrêt sur images. L'éducation aux médias est ainsi devenue un élément clé de l'éducation à la citoyenneté et, en ce sens, l'école a aussi pour vocation d'être la médiatrice entre télévision et citoyenneté, ayant partie liée comme elles aux problèmes d'exclusion, d'intégration, de règles sociales : travailler avec et sur la télévision est bien un enjeu de démocratie.

08/1998

ActuaLitté

Histoire internationale

NAISSANCE DE L'AMERIQUE MODERNE XVIEME-XIXEME SIECLES. Les Etats-Unis et le Canada

Habitée depuis des millénaires par des peuples venus du continent asiatique, l'Amérique du Nord ne fait irruption dans l'histoire du monde moderne qu'au début du XVIe siècle, lorsque les Européens la découvrent, l'explorent et y installent des colonies. Au milieu du XVIIIe siècle, à l'issue d'une lutte acharnée avec la France pour la domination de ce nouveau monde, l'Angleterre reste maître de la plus grande partie du continent nord-américain. Mais, bientôt, le soulèvement de certaines de ses colonies aboutit à la séparation de l'Amérique du nord en deux pays distincts : les Etats-Unis et le Canada. Ces deux grandes nations se sont longtemps ignorées, voire opposées. Pourtant, leur origine et leur cadre géographique communs, leur évolution, tantôt parallèle, tantôt divergente, jusqu'à la fin du XIXe siècle, en font un champ d'étude privilégié pour qui cherche à comprendre certains problèmes contemporains : les relations interraciales et la formation des sociétés multiculturelles, le développement de la démocratie et du fédéralisme, l'exploitation des richesses naturelles, l'industrialisation et la préservation de l'environnement. En tenant compte des recherches récentes, et en évoquant les étapes essentielles de l'évolution de chaque pays, cet ouvrage offre au lecteur, par son approche plus " continentale " que nationale, une vue d'ensemble claire et synthétique de l'histoire nord-américaine.

07/1997

ActuaLitté

Philosophie

L'INGRATITUDE. Conversation sur notre temps

"L'homme contemporain ne se pense plus comme un héritier. Il se veut délivré du donné ; il n'exerce sa vigilance qu'à l'encontre des vieux démons, et, quand il cède aux injonctions du devoir de mémoire, c'est pour constater la supériorité de la conscience actuelle sur un passé ténébreux tissé de préjugés, d'exclusions et de crimes. A délier ainsi l'être de l'héritage, est-on, comme le croit notre temps, plus lucide, plus ouvert et plus libre ? Voilà la question à laquelle s'efforce de répondre cette conversation silencieuse. La conversation a été menée, avec une ténacité inlassable, par mon ami québécois Antoine Robitaille. Le silence et la patience de l'écriture m'ont été nécessaires pour passer de la parole vive à la pensée vivante. Mais plus le silence est pur, et plus il est habité. Plus on rumine et plus on dialogue. Ce livre doit à toutes les conversations de l'amitié ses lieux - l'Europe centrale, Israël, le Québec, les Etats-Unis, la France -, ses thèmes - les petites nations, le destin des langues, la transmission, l'amour du monde, le multiculturalisme, la mort de l'admiration - et son sujet : l'art d'hériter ou ce qu'il en reste à l'âge ingrat de la démocratie radicale". Alain Finkielkraut.

01/1999

ActuaLitté

Sciences politiques

Vivrons-nous demain l'enfer ou le paradis ?

Gérard Glorieux s'intéresse aux changements des sociétés futures. De nationalité canadienne, ce docteur (PhD) en sciences politiques, sorti de l'Université Libre de Bruxelles, se penche ici sur les nouveaux paysages des sociétés à venir. Quelle vie auront demain les citoyens d'un monde où l'individualité prend le pas sur l'esprit communautaire. L'auteur s'inquiète de ce que nous laisserons comme héritage social à une jeunesse qui semble perdue dans un monde où leur place est précaire, et aussi fragile que celle des aînés. Pour les plus jeunes, la précarité s'impose tant sur le plan de l'emploi que sur la considération individuelle. Les anciens ne sont pas mieux lotis dans ces sociétés modernes. Ils sont écartés plutôt qu'intégrés dans un paysage social où ils n'ont plus de place à jouer. Sur le plan politique, le constat du fossé qui s'est creusé entre électeurs et élus est inquiétant. Est-ce que les politiciens peuvent encore jouer sur la corde des promesses alors que de moins en moins de citoyens les entendent. La crise frappe et n'épargne personne. Le refuge des déçus sera-t-il d'émigrer dans les minorités électorales extrêmes ? Faut-il, comme le pense un quart des Français, une autre forme de gouvernance que la démocratie ? Autant de questions préoccupantes.

04/2019

ActuaLitté

Sciences politiques

La gauche américaine en France. La réception française de John Rawls et des théories de la justice (1971-2010)

Souvent présenté comme un des plus grands théoriciens politiques du XXe siècle, John Rawls est aujourd'hui un philosophe consacré en France, communément perçu comme le porte-parole d'un "libéralisme égalitaire", alliant défense de la démocratie, du marché et de la justice sociale. Rien ne laissait pourtant présager l'entrée dans le canon académique et dans le débat politique d'une oeuvre longtemps ignorée des philosophes et intellectuels français. Cette consécration tardive constitue le terme d'une histoire qui court du début des années 1970 aux années 2000, durant laquelle les lectures les plus diverses de Rawls se sont affrontées. Porté par une écriture dynamique et accessible, l'ouvrage de Mathieu Hauchecorne rend compte de la réception française de ce qu'on a communément appelé les "théories de la justice". Il retrace les circulations de Rawls mais aussi d'auteurs comme Robert Nozick, talichael Walzer ou Amartya Sen entre les Etats-Unis et la France ; entre économie, philosophie, sociologie, droit et science politique ; et entre champ intellectuel et champ politique. Une histoire inséparable de reconfigurations plus globales, comme la domination accrue de l'anglais sur les échanges intellectuels transnationaux, l'affirmation d'une gauche non-marxiste en France, et les débats relatifs aux politiques de redistribution. Une contribution majeure à une sociologie de la pensée politique contemporaine.

03/2019

ActuaLitté

Tourisme étranger

Scandinavie

Longtemps mal connu, le Nord, région mythique par excellence, a joué un rôle important dans l'imaginaire collectif de l'Occident. Il a fallu des siècles pour qu'on apprenne à en cerner les contours - au XVllle siècle encore, la Laponie n'était guère inventoriée. En revanche, les hommes du Nord se sont signalés à l'attention internationale de diverses manières, la plus explosive se situant à l'époque des viking (800 - 1050). L'histoire des pays nordiques révèle un passé plus tumultueux qu'on ne l'imagine d'ordinaire, ce qui donne tout son prix à l'esprit de paix qui anime aujourd'hui ces peuples devenus des modèles de civisme, de tolérance et de démocratie. La nature du Grand Nord, unique en son genre, a toujours nourri les rêves des voyageurs. Dans l'Ancien Continent, seules la Norvège, la Suède, la Finlande et l'Islande offrent encore des terres vierges. Cet environnement magnifique mais rude a façonné les mentalités. Les hommes ont dû , autant qu'ils le pouvaient, apprivoiser les forces élémentaires, développer des techniques de survie et déployer des trésors d'ingéniosité pour tirer parti des ressources souvent limitées dont ils disposaient. Outre des paysages superbes, on découvre aussi dans les pays nordiques une culture et une civilisation aussi vigoureuses qu'originales, et cette dimension humaine n'est pas la moins attachante.

02/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

Victor Hugo - Un révolutionnaire. Suivi de L'extraordinaire métamorphose

La tradition veut qu'on soit progressiste à vingt ans et réactionnaire l'âge venant. Victor Hugo, qui décidément ne fait rien comme les autres, parcourt le chemin inverse. De 1847 à 1851, on assiste à I'"extraordinaire métamorphose" d'un vicomte, pair de France, monarchiste, député de Paris élu sur des listes de l'union de la droite, devenant l'homme des Misérables, passant du côté républicain, prônant la révolution et s'intégrant à l'extrême gauche. Qu'en est-il de ce Hugo-là deux cents ans après ? Pourquoi revenir sur Hugo politique ? Parce que, dit Jean-François Kahn, "Victor Hugo incarne mieux que quiconque le combat pour la démocratie et les droits de l'homme ; ensuite, parce qu'il n'a cessé, parfois seul, au prix de sa tranquillité et de sa réputation, de résister à l'offensive, souvent convergente, des stalinismes de gauche et de droite ; enfin parce qu'au nom du refus de la guerre civile, en vertu d'un patriotisme bien compris, il a de toutes ses forces cherché à favoriser l'émergence d'une autre voie." Mais aussi parce que peu de gens imaginent, de nos jours, jusqu'où il va dans la radicalité et la modernité, donnant parfois l'impression qu'il nous parle des problèmes d'aujourd'hui.

01/2018

ActuaLitté

Histoire internationale

L'Union africaine quinze ans après. Tome 1

Cet ouvrage de deux tomes d'une trentaine de contributions, est rédigé par des universitaires et diplomates de plusieurs générations et de plusieurs pays d'Afrique, qui ont bien voulu marquer un temps d'arrêt pour évaluer ce que l'Union africaine a pu faire depuis le lancement effectif de ses activités en 2002 à Durban en Afrique du Sud. Co-dirigé par deux spécialistes du régionalisme africain, il traite de la presque totalité des préoccupations majeures de l'Afrique d'aujourd'hui et de demain, à travers une pluralité de démarches méthodologiques et théoriques. Si le rappel historique a été privilégié par certains, l'analyse contextuelle et la prospective l'ont été par d'autres pour que l'ouvrage ne se limite pas à de l'analyse pour l'analyse, mais puisse apporter aux décideurs de l'Union africaine un appui aux réformes envisagées. Ont ainsi fait l'objet d'une revisitation et d'une relecture critique, la problématique de l'unité africaine, les notions d'auto dépendance et d'action collective, les institutions et programmes de l'Union, la situation des droits de la démocratie, des droits de l'homme, du maintien de la paix et de la sécurité, les relations extérieures de l'Union et l'hommage à quelques-unes de ses grandes figures.

05/2017

ActuaLitté

Histoire internationale

Le CNDD, la transition et moi. Témoignage d'un ministre de la République

Ce livre décrit ma réponse à l'appel du devoir, il relate mon expérience et ma contribution à l'achèvement heureux et pacifique de la transition politique en Guinée, à l'apaisement des esprits pendant les crises et épreuves, à la démystification et à la modernisation des activités religieuses, ainsi qu'à la promotion et au renforcement de la paix, de la cohésion sociale et de la tolérance dans mon pays. Cet ouvrage est le premier tome de mes mémoires sur mon vécu durant les deux périodes les plus critiques et les plus mouvementées de l'histoire récente de la Guinée. La première période est celle de l'avènement du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), suite à la prise du pouvoir par une junte militaire dirigée par le capitaine Moussa Dadis Camara. Elle se distingua par la vitesse imprimée aux faits et par une agitation continuelle de la junte et des forces vives de la nation. Quant à la deuxième période, elle commença avec la signature des Accords de Ouagadougou, suivie de la formation d'un gouvernement d'Union nationale de la Transition, présidé par le général Sékouba Konaté. Cette période sera marquée par un climat politique apaisé, le retour de l'armée dans les casernes et l'organisation d'une élection présidentielle démocratique.

07/2017

ActuaLitté

Littérature étrangère

Mort d'un homme heureux

Giacomo Colnaghi, substitut du parquet de Milan, a moins de quarante ans, une carrière brillante et des origines sociales modestes. Marqué par la vie, il est cependant plein d'ironie et animé par une foi catholique puissante. Bravant les risques de l'enquête qu'il mène sur un groupe terroriste dissident, responsable de plusieurs assassinats dont celui d'un membre important de la Démocratie chrétienne, il aime se fondre parmi les clients d'un vieux bar de la périphérie où il a choisi de vivre et écouter leurs histoires. Cela l'aide à comprendre les choix de son père qu'il n'a pas connu et à reconstruire en imagination la dernière saison, l'automne 1943, de ce jeune ouvrier communiste assoiffé de justice, engagé dans la Résistance et tué par les fascistes. Au-delà du défi personnel, le roman touche au destin d'un pays mis à genoux par le terrorisme, qui tente d'élaborer le drame qu'il vit. Pour mieux orienter ses décisions, Colnaghi cherche à comprendre aussi bien la douleur des parents de la victime, leur volonté de vengeance, que les raisons des terroristes ; il est prêt à tout, s'éloigne de sa famille et affronte le risque de se faire tuer au nom d'un besoin presque physique de semer ne serait-ce qu'un grain de justice dans le monde.

02/2016

ActuaLitté

Littérature française

Oui, j'accuse !

"?Nous constatons actuellement que les Français n'ont plus aucune confiance envers les politiques et en général envers les autorités. Ils ne veulent plus être bernés et trouvent ces derniers non crédibles. Les gens, beaucoup de gens, disent qu'ils sont humiliés, trompés, que ceux qui les gouvernent sont des menteurs, des prodiges de serments... et rien d'autre ! Ils disent qu'ils ne sont pas écoutés et ajoutent que les autorités n'ont pas d'oreilles, mais sont aptes à promettre et à oublier leurs promesses. " Tribun engagé, inquiet devant l'état de notre démocratie, Georges Martinez prend la parole pour éveiller les consciences. D'un ton vif, il fustige le comportement des membres du gouvernement corrompus trompant la confiance d'un peuple qui a livré son sort entre leurs mains. Bien renseigné sur l'actualité, il met en lumière les dysfonctionnements au sein du système politique français. Dans ce vibrant réquisitoire, il pointe du doigt le problème du cumul des mandats, du chômage, du statut privilégié de la Corse, de la mauvaise gestion des retraites, ou encore de l'immigration. Selon lui, il est inadmissible que nombre de responsables politiques commettent autant d'exactions en toute impunité. Il réclame donc que justice soit faite et que les autorités au pouvoir respectent leurs engagements, en toute transparence.

03/2017

ActuaLitté

Economie

La déconnomie. Quand l'empire de la bêtise surpasse celui de l'argent

Le management actuel du capitalisme n'est pas "inefficace", il tue des gens ! La théorie économique dominante n'est pas "discutable", elle est absurde ! Et les politiques "anti-crise" aggravent la crise. Tout cela est vraiment "déconnant", c'est-à-dire insensé, catastrophique et incroyable. Rien n'est plus sidérant que l'aisance avec laquelle une génération entière d'intellectuels, de responsables politiques et de journalistes adhère au même fatras d'âneries économiques et s'enferme dans le déni du désastre engendré par la mise en oeuvre de ses lubies (politique de l'offre, compétitivité, chasse aux déficits, "modèle allemand"). Comprendre cet effondrement général de l'entendement, tel est l'objet de ce livre. Les premiers chapitres composent une sorte d'anti-manuel (la déconnomie politique, la déconnomie européenne, allemande, théorique, etc) démontrant l'absurdité des recettes à la mode. L'auteur explique ensuite pourquoi on ne peut pas imputer les politiques "déconnantes" au seul complot d'une élite au service des riches. Il s'agit donc de comprendre la "bêtise des intelligents" (Attali, Ferry, Macron, Valls, Hollande) et l'obscurantisme des prix Nobel d'économie (Tirole). Une part de l'explication tient à l'enseignement de l'économie. Une autre au dévoiement de la démocratie en système d'élection des moins doués pour la chose publique.

11/2016