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Littérature française

Dar Baroud

Gabriel Loré, le héros de ce livre est mon père. Je vais raconter sa vie comme un roman car c'en est un, plein d'aventures. Comment raconter Gabriel ? Pendant vingt-quatre ans, j'ai vécu comme si je n'avais pas de père. Je me demande souvent comment j'ai pu accepter si longtemps de ne rien savoir sur lui, me contenter de l'image caricaturale d'un aventurier colonial vivant en Afrique, à milles lieues de ce qui m'était cher. A la fin du siècle dernier, il quitte Nîmes et débarque au Maroc. L'époque veut des bâtisseurs d'empires. Mon père sera toujours un nomade et le contraire d'un conquérant : quand Lyautey impose le Protectorat, Gabriel se retire dans la maison de Dar Baroud sur une terre qu'il n'a jamais voulu posséder. Combien de témoins ai-je dû retrouver pour le connaître et le reconnaître, reconstituer cet itinéraire à embardées incessantes : son frère le caïd Mahieddine, Riby Azuelos, négociant et banquier tangérois, et les trois femmes qui l'ont aimé puis l'ont perdu ? Dorothy préférait lutter contre l'esclavage, Sarah-Louise devait grandir un peu, et ma mère l'élever vaille que vaille en Espagne et me permettre d'accomplir à Paris ma vocation : je suis danseur. Ainsi, en avançant sur la route de Gabriel, je n'ai cessé de découvrir qu'elle était aussi loin que possible de la mienne. Alors au-delà de notre ressemblance physique - nous sommes blonds tous les deux -, qu'est-ce qui nous rend donc si proches ? Je sais maintenant que nous aimons les mêmes peaux et les mêmes ondes, que nous sommes pris des mêmes désirs et des mêmes tourments. Je sais qu'il aurait aimé Sarah-Louise comme je l'ai aimée, aussi fort. A notre façon à nous.

05/1993

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Littérature française

Appartenir

De la guerre, de la déportation et de la mort de ses proches, Boris, le grand-père de la narratrice, n'a jamais parlé. Autour de lui chacun savait, mais, dans l'appartement du 30, rue de Leningrad, que tout le monde appelait «le 30», le sujet n'était jamais évoqué. Et puis Boris est mort. La jeune femme a vécu un moment au 30, en attendant que l'appartement soit vendu, elle avait vingt ans, et elle a cédé à une bibliothèque les livres en russe et en yiddish de son grand-père. Plus personne ne parlait ces langues dans la famille. Ce n'est que dix ans plus tard, au moment de devenir mère, que s'est imposé à elle le besoin de combler ce vide et de reprendre le récit familial là où il avait été interrompu. Moins pour reconstituer le drame que pour réinventer des vies. Retrouver les rues de Paris autrefois populaires où vivaient Rosa, la soeur de Boris, avec sa fille Lena, déportées en 1942 ; voir ce village lointain d'où son grand-père était parti pour se créer un avenir qu'il espérait meilleur ; entendre couler cette rivière d'Ukraine sur laquelle, enfant, il patinait l'hiver. Comprendre où ils vécurent et furent assassinés. Alors elle cherche, fouille, interroge, voyage, croisant la mort à chaque pas dans son étrange entreprise de rendre la vie à ces spectres. C'est une quête insensée, perdue d'avance, mais fondamentale : celle d'une identité paradoxale qu'il lui faut affirmer. Séverine Werba nous livre une enquête profane, intense, et part à la recherche de l'histoire dont elle procède comme d'elle-même. Elle montre qu'écrire est sans doute la façon la plus poignante de rompre et d'appartenir.

08/2015

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Littérature Allemande

Gaspard Hauser ou la paresse du coeur

Le mystère de l'orphelin le plus célèbre d'Europe Un mystérieux adolescent est recueilli par la police de Nuremberg en 1828. Il parle à peine, ne sait qu'écrire son nom : Gaspard Hauser. Jakob Wassermann, grand auteur allemand du XXe siècle, nous livre un thriller profond sur une figure qui n'a pas révélé tous ses secrets... Le mystère de l'orphelin le plus célèbre d'Europe En 1828 à Nuremberg, deux cordonniers ramènent à la police un jeune adolescent hagard. Celui-ci titube, grognant de façon incompréhensible, sauf les mots " cavalier veux comme père était ", et sachant seulement écrire son nom : Gaspard Hauser. Il tient deux lettres indiquant sa date de naissance - 30 avril 1812 - et mentionnant que son père aurait servi dans le 6e régiment de chevau-légers. Mais, si les signataires de ces documents sont différents - son père adoptif, un pauvre journalier, et sa mère -, il apparaît qu'ils sont de la même écriture... Le capitaine du régiment soupçonne un coup monté. Gaspard est jeté en prison. C'est le bourgmestre de Nuremberg qui parviendra à recueillir son témoignage : le jeune vagabond a passé des années enchaîné dans un sombre réduit. Peu à peu, l'édile se convainc que Gaspard, dont les traits et l'attitude trahissent l'ascendance noble, n'est pas un " enfant sauvage " : il serait le prince héritier de la couronne de Bade... Jusqu'au jour de 1829 où il est visé par un attentat. La rumeur prend forme, ses jours sont en danger. Jakob Wassermann livre un thriller historique documenté sur un personnage incarnant l'innocence bafouée par les bassesses et les mensonges des hommes. " Wassermann ne se contente pas de raconter l'affaire, il la transforme en un polar qui analyse en profondeur la société de son époque. " Orell Füssli Schweiz

03/2023

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Religion

Kim En Joong. Peintre de lumière

Ce livre retrace la vie du père Kim En Joong, dominicain coréen et artiste-peintre religieux reconnu dans le monde entier. Kim En Joong es t né en Corée du Sud en 1940 sous l'occupations japonaise. Les rizières de son enfance et l'usine Goon-si de Daejon où travaillait son père marqueront le début d'une véritable épopée qui, après l'école des beaux-arts de Séoul (où son talent, déjà, sera reconnu) et l'armée sud-coréenne (où il portera l'uniforme de lieutenant), le conduira à se faire baptiser. Un voyage improvisé en Europe s'achèvera en une merveilleuse aventure artistique et religieuse. D'abord étudiant en philosophie en Suisse, puis novice au couvent des dominicains de Fribourg, il sera encouragé dans la religion catholique et soutenu dans son talent de peintre par les pères Pfister et Geiger, qui lui conseilleront d'aller à Paris et faciliteront son transfert pour continuer sa vie d'apostolat et d'artiste peintre. Reconnues par les hautes instances de sa communauté, comme les maîtres de l'Ordre Damian Byrne, Timothy Radcliffe et Carlos Aspiroz Costa, mais aussi par les critiques et les directeurs artistiques du monde entier, les peintures du père Kim sont exposées en Europe (Paris, Rome, Zurich, Dublin, etc.), aux USA (San Francisco, New York, Chicago) et en Orient (Tokyo, Séoul, Pékin). Ses œuvres figurent aussi bien dans les galeries des capitales et les musées que dans les couvents et les monastères. Ses vitraux ornent des édifices religieux en Europe et partout dans le monde. En France, il a réalisé, entre autres, la chapelle de Bénodet, en Bretagne, ainsi que les vitraux de la cathédrale d'Evry et de l'église de Sain t-Pierre-Aumaître d'Angoulême.

01/2005

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Thrillers

Tuer le fils

Un fils tue pour prouver à son père qu'il est un homme. Des années plus tard, lorsque le fils sort de prison, le père est assassiné. Hasard ou coïncidence ? Pour prouver à son père violent, qui le méprise depuis toujours, qu'il est un homme, un vrai, Matthieu commet un meurtre. Il prend quinze ans de prison. Au lendemain de sa libération, son père est assassiné et le coupable semble tout désigné. Mais aux yeux des enquêteurs, cela ne colle pas : pourquoi Matthieu sacrifierait-il encore sa liberté ? Entre virilité toxique, Odipe délétère, résilience, fiction et réalité, l'inspecteur Cérisol et son équipe vont devoir plonger dans les arcanes de cette terrible relation père-fils.

02/2021

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Littérature française

La transmission

La transmission est le coeur battant de nos vies, au point d'en orienter les moindres actions et relations. Un essentiel qui nous lie les uns aux autres, de génération en génération. Cette quête de mon père se révèle une enquête sur notre origine et nos héritages. Mon père Armand s'appelle aussi Amram, et Cèdre, son totem. Il est né au Maroc, vit en France et chérit Israël. Figure majeure du judaïsme, il est philosophe et talmudiste. Mais aussi, professeur et scout. Père de tous et mon père. Comme la parole, à laquelle il a dédié sa vie, un homme complexe, généreux et d'une richesse inépuisable. Tenter de saisir par l'écriture ce qui se trouve à l'origine et à l'horizon de la transmission, si présente dans l'existence de mon père comme dans le judaïsme, est mon défi, le défi d'une fille pour son père.

01/2022

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Critique

Bulletin de la société paul claudel 1997 - 4, n 148 - lettres de paul claudel a. LETTRES DE PAUL CLAUDEL AU PÈRE JEAN DANIÉLOU. JOURNÉES DE BRANGUES 1997. UN MUS

Le Bulletin de la Société Paul Claudel existe depuis 1958 et paraît tous les quatre mois. Il publie des inédits et des études et rend fidèlement compte de l'actualité éditoriale et théâtrale claudélienne.

07/2023

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Enseignement primaire

Le Bibliobus CE2 Cycle 3 Parcours de lecture de 4 oeuvres : Comment le chameau acquit sa bosse ; Le manteau du Père Noël ; Un fabuleux chapeau ; Cendrillon. Cahier d'activités

Ce cahier d'activités, correspondant au recueil de textes, permet de lire et comprendre, lire et dire, lire et écrire. Ce cahier propose, pour chaque oeuvre, un parcours de lecture. Outre la compréhension des textes, la production d'écrits, la mise en place de débats, ces séquences proposent l'étude de textes en réseau, un travail sur l'image et des activités de recherche sur Internet. Les prolongements pédagogiques offrant une aide concrète à l'exploitation de ce cahier sont téléchargeables gratuitement sur le site.

05/2003

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Critique littéraire

Ernest Hemingway à 20 ans. Un homme blessé

"La première guerre mondiale : le temps de la désillusion1917. Ernest Hemingway, journaliste d'à peine 18 ans, rêve d'engagement. Il veut participer à la guerre qui ravage l'Europe. Il la connaît par les récits de son grand-père. Il s'agissait alors de la guerre de Sécession. Pour lui, agir ainsi c'est affirmer ses idéaux de bravoure et de virilité. À Oak Park, la banlieue chic de Chicago où Ernest a grandi - son père est médecin, sa mère donne des cours de chant -, ces mots ont un sens profond. Il découvre le front l'année suivante comme auxiliaire de la Croix-Rouge. Il est grièvement blessé et passe huit mois dans un hôpital milanais. Fou amoureux de son infirmière, il transposera leur histoire et la blessure qu'elle lui laisse dans A Very Short Story et L'Adieu aux armes. Son retour est une nouvelle souffrance : le décalage entre « l'arrière » et le front le frappe de plein fouet. Et surtout, il n'est pas un héros. Soldier's home, nouvelle parue dans In Our Time, se fera l'écho de ces difficultés. La vie reprend pourtant son cours, difficilement. D'autant que les rapports entre Ernest et sa mère, Grace, se dégradent. Il lui en veut, la rend responsable du mal-être de son père. Et puis ses parents le pressent de choisir une carrière. Il recule, rechigne. Il sera écrivain. En attendant, il pêche, s'amuse, profite pleinement de l'été avec sa bande d'amis. Mais Grace ne lâche pas prise. Pour elle, l'amour d'une mère pour son fils est comme un prêt bancaire. Ses parents souhaitent maintenant être remboursés de leur investissement. Ernest n'est pas prêt à régler sa dette ? Elle lui ferme sa porte. Chicago, Paris, le temps de la formationIl part pour Chicago au début des années 1920, celles du jazz, de la prohibition, des règlements de compte. Un nouveau monde. Cet hiver-là, Ernest rencontre Sherwood Anderson, qui lui conseille d'aller à Paris, et tombe amoureux de Hadley Richardson, sa première femme. Un an après, ils emménagent à Paris. Il est le correspondant du Toronto Star et voyage, interviewant Mussolini et Clemenceau, couvrant la guerre turco-grecque. Il fait la connaissance de Fitzgerald, de Dos Passos, découvre l'Espagne et les corridas. C'est surtout, à 26 ans, la publication de son premier recueil : In Our Time. La formation est finie. L'homme blessé réussit à trouver dans l'écriture un moyen de panser ses plaies, de réécrire l'histoire comme elle aurait peut-être dû se produire. Il y aura d'autres guerres, d'autres femmes, d'autres lieux, mais tous les thèmes chers à l'auteur sont inscrits dans ce premier volume de nouvelles : la rupture, la perte, le mariage comme emprisonnement, la paternité comme gêne et la mort, omniprésente."

01/2011

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Littérature française

La parthénogenèse

Parthénogenèse (nom féminin, du grec parthenos, vierge) : reproduction sans intervention d'un mâle dans une espèce (Larousse). Si vous tombez toujours amoureuse des hommes mariés ou des psychopathes, si votre belle-mère est un dragon, si vos enfants vous reprochent d'être une mauvaise mère, si votre meilleure amie s'apprête à épouser un pervers manipulateur, venez retrouver Sophie en pleine canicule de 2003. Le temps d'un été, au travers de 27 chapitres qui sont autant de portraits, vous découvrirez la vie de cette jeune mère célibataire, sa famille en patchwork, ses amies, ses amants. En ce début de vingt-et-unième siècle, vous croiserez aussi les dernières cabines téléphoniques, des vieux qui comptent en anciens francs, une 4L brinquebalante, un monospace chargé à bloc de meubles Ikea, un enterrement dans une campagne en cours de désertification qui perd ses petits commerces et ses curés, sans oublier un élevage de phasmes. Les phasmes sont des insectes qui se reproduisent par parthénogenèse et ne donnent ainsi naissance qu'à des femelles.

10/2019

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Littérature française (poches)

Fleur de Barbarie

" Je savais que j'étais née en Guadeloupe et que j'étais arrivée à l'âge de quatre ans chez Tata Michelle. J'en avais neuf, cette année-là où ma mère s'était présentée à la ferme avec sa lettre officielle qui l'autorisait à me reprendre. Cependant, même en forçant ma mémoire à réveiller des souvenirs endormis, sans mentir, j'avais l'intime conviction d'avoir toujours vécu dans la ferme de la Sarthe, auprès de ma Tata Michelle, la plus grande fan de Joséphine Baker, de Pépé Marcel, le seigneur des forêts magiques, et de Mémé Georgette toquée des crimes de sang. " En 1984, Josette débarque en Guadeloupe. Elle découvre Théodora, sa grand-mère, et sa case peuplée de fantômes et d'esprits retors. Au pays natal, à la fois brutal et enchanteur, les fleurs qui s'épanouissent exhalent les secrets d'un passé fané et tourmenté. A la recherche de ses racines, ballottée et écartelée entre les mondes barbares, Josette va sur les traces de sa mère et prend parfois des airs de Joséphine Baker...

06/2007

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Littérature française

Assise devant la mer

Un homme se souvient de son enfance marocaine, tout entière captive de l'amour inquiet et jaloux qu'il voue à sa mère - elle-même séparée de son fils par ses rêves mélancoliques, ses attentes vides, et plus tard les secrets de l'adolescent. Désir, effroi, tendresse et provocation peuplent moins leurs paroles que leurs silences, car rien de ce qui constitue leur jeu, dans ce qu'il pourrait avoir de trouble et de cruel, ne saurait passer par le langage. Mais - complicité des enfances qui ignorent l'espace et les générations - c'est auprès de la fillette que fut sa mère, dans les étés de La Geneytouse, qu'il trouve grâce et apaisement. Le trajet amont dans le temps que le narrateur accomplit cette fois face à l'irréversible - sa mère vient de s'éteindre - opère paradoxalement en lui une métamorphose qui lui permet de dire je, tu - nous enfin réunis, confondus. Après Julien Letrouvé colporteur, Pierre Silvain nous livre ici, dans une langue très maîtrisée, un récit construit sur une étrange et fascinante mise en abyme.

08/2009

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Psychologie, psychanalyse

Des mères si différentes

La mère, personnage central de la famille, représente le placenta sécurisant qui gère les identités, les scénarios, les rôles... Cependant, les contes populaires nous donnent à voir des mères capables de nourrir ou de dévorer, de materner pour mieux rejeter, de manipuler jusqu'à la destruction ou encore d'abandonner dans une parfaite indifférence. Ces images nous éloignent de l'instinct maternel qui énoncerait l'amour de ses enfants comme un phénomène inéluctable. Engendrée dans une différenciation incomplète parce que du même sexe, la fille doit alors s'arracher à cet univers des contes, se réveiller du sommeil léthargique de Cendrillon et échapper ainsi aux différents archétypes maternels présents dans les récits légendaires. Mais comment vivre son rôle de mère et accepter cette rivale qui vous rappelle que vous avez été autrefois ce qu'elle est aujourd'hui ? Comment mère et fille peuvent-elles exister en dehors d'un mimétisme identificatoire ? Ce livre amorce la réflexion sur les conditions d'une relation éthique entre mères et filles à partir des contes.

11/2004

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Poches Littérature internation

La reine des rêves

Dans La Reine des rêves, C. B. Divakaruni retrouve le fil enchanté de La Maîtresse des épices, une prose généreuse où le réalisme se pare de couleurs et de senteurs magiques puisées aux sources profondes de l'Inde. Rakhi est une jeune artiste qui vit à Berkeley, en Californie, et partage ses jours entre son activité de peintre, sa fille Jona et le salon de thé indien qu'elle tient avec son amie Belle. Sa mère est interprète de rêves et consacre ce don à soulager la détresse et servir les autres. Un don qui fascine Rakhi mais l'isole de sa mère, de ce coeur nourri de mystères issus d'une Inde lointaine qu'elle n'a pas connue. Hasards ou signes invisibles à déchiffrer, un réseau de coïncidences troublantes se tisse autour de la vie de Rakhi tandis que la découverte du journal intime de sa mère ouvre la porte de secrets longtemps enfouis. Saura-t-elle lire, elle aussi, la vérité cachée dans les rêves et s'ouvrir à l'amour d'elle-même et des autres?

04/2009

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Thèmes photo

Seconde Chance. Vivre Faune Alfort

Plongez au coeur d'un an de reportage photographique au sein de l'association Faune Alfort et de ses centres de soins pour la faune sauvage pour sensibiliser à la cause animale et à la souffrance qu'endurent les animaux à cause de l'impact de l'Homme sur leur environnement. SECONDE CHANCE - Vivre Faune Alfort est un projet né de l'ambition de mettre en lumière, grâce à la photographie, le dévouement incroyable des dirigeants, des soignants, des bénévoles, des volontaires du service civique et des étudiants auprès des animaux en détresse. Ils vivent pour "réparer" les maux causés par l'Homme et se donnent de tout leur coeur pour venir en aide à ces animaux dont le quotidien est devenu celui d'une prison que l'esprit du sauvage a depuis longtemps déserté, le privant de sa quiétude. Parce qu'ils sont le coeur de Faune Alfort, vivent pour donner une seconde chance à tous ces animaux perdus, nous souhaitons leur rendre également hommage. Les animaux non-humains font partie de ce tissu vivant où chacun a une utilité. Le spécisme détruit des milliards de vies innocentes alors que chaque être vivant a sa place sur notre Terre. Prendre en compte le bien-être animal dans son quotidien, c'est permettre que moins d'animaux arrivent dans les centres de soins, tous tellement attentionnés pour leurs pensionnaires mais manquant cruellement de moyens humains, financiers et matériels. Nous espérons que ce livre photos participera à l'éveil des consciences et à l'avancée des projets en faveur de la cause animale. Chacun a un rôle à jouer !

11/2022

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Littérature française

Les petites histoires du Vent

Témoin d'aujourd'hui qui capte l'indicible, Aude Chapat nous fait découvrir des réalités de foi inhabituelles, celles d'un Dieu qui nous guette avec amour dans les dédales de notre vie. En une sorte de fioretti, en 50 histoires vécues, l'auteur nous fait traverser ses propres brisures, son parcours intérieur et sa conversion dans un élan de résilience sincère et profondément humain. A l'affût de signes, dans sa vie comme dans celle de ses proches, cette catholique pratiquante partage une spiritualité renouvelée et offre des pépites de sa vie d'intimité avec le Seigneur. Résolument pragmatiques avec leurs éclats mystiques, les récits se succèdent en une écriture musicale et de l'imprévu font surgir de véritables moments de foi. A votre tour, parcourez ce chemin intérieur et laissez-vous toucher par Son amour ! Titulaire d'une Licence de Lettres Modernes, Aude Chapat a travaillé dans divers secteurs d'activités comme le marketing, l'accompagnement des salariés en difficulté et les questions d'identités professionnelles. Très tôt marquée par le deuil, elle ressent un appel à la conversion à l'âge de 40 ans ; une religion qu'elle souhaite bienveillante et attentionnée pour tous, croyants et non-croyants. Elle confirme son engagement de foi auprès des jeunes en aumônerie catholique puis dans l'organisation de conférences à plus grande échelle. Aujourd'hui vient le temps de l'écriture et du témoignage de son intimité avec le Seigneur. Les grâces reçues, les drames traversés, la joie ressentie et les signes qu'Il dépose sur nos chemins et dans nos coeurs sont racontés ici, avec une rare sincérité et une belle énergie.

09/2019

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Littérature française

On attend Robert

La Belle Epine n'a pas toujours été le plus grand centre commercial d'Europe. Au voisinage de l'aéroport d'Orly et de l'usine Técalémit, dans les Années Cinquante, c'est un simple carrefour avec une gendarmerie en meulière et un stade dont le grand père de l'auteure a la garde. C'est là que l'été 1944, la Quatrième Division d'Infanterie américaine du Général Barton a cantonné la veille d'entrer par la porte d'Italie pour libérer Paris. Mais si les vainqueurs sont parvenus à imposer un armistice quelques jours après la naissance de la narratrice, dans ce biotope industriel, légal et sportif, le tohu-bohu demeure. Le père - propagandiste de la réconciliation entre les peuples, saint simonien qui s'ignore, adepte du mot juste, de la rationalité et de la géométrie - tente sans ménager sa peine, de mettre de l'ordre. Mais en proie à des forces qui n'en relèvent pas, cette bataille-là est loin d'être gagnée. Ainsi en dépit du vouloir paternel, la narratrice enfant peine-t-elle à prendre pied au milieu du pugilat où collant au terrain, elle n'a d'autre ressource que d'emboîter le pas aux animaux et aux végétaux tout en préparant une évasion aussi difficile qu'indispensable... Cette fuite émancipatrice commence par l'élaboration d'une représentation du monde qui bien que s'appuyant sur elle, dame le pion à celle des pères fondateurs. C'est qu'ayant dû s'y dérober pour sauver sa vie, la narratrice enfant sait qu'est partout à l'oeuvre la dévoration de la matière vivante par elle-même, pour elle-même et contre elle-même. Sous le vernis, le chaos généralisé est la nature même de "L'Etant". Il ne s'agit ni d'une exception marginale qui pourrait être laissée de côté, ni d'un maelström incompréhensible que pourrait durablement juguler la logique car sans arrêt contesté par les dominés, l'ordre des dominants est toujours provisoire. C'est sur cette deuxième moitié de la raison encore insuffisamment explorée que Jeanne Hyvrard écrit depuis bientôt quarante ans. Notamment dans ses ouvrages théoriques aux Editions des Femmes Canal de la Toussaint (1986) et La Pensée Corps (1989) ou plus récemment chez l'Harmattan dans La négation de la mère (2011).

03/2014

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Religion jeunesse

Saint Francois d'Assise

Connaissez-vous vraiment la vie de saint François d'Assise ? Ouvrez ce livre et vous la découvrirez. Vous y trouverez même des épisodes étonnants, souvent oubliés. François est né en Italie, en 1182. Il avait reçu le nom de Jean à son baptême, mais ses parents préférèrent le surnommer "Francesco", qui veut dire "petit Français" en italien, tout simplement parce que sa mère était française. Fils d'un riche marchand, ses parents le destinaient au commerce des draps et des étoffes. Sa charité envers les pauvres était telle qu'elle déplut à son père, qui avait peur de le voir dilapider ainsi l'argent de la famille. Après une violente dispute, son père exigea qu'il renonçât à son héritage et à tous ses biens. François, devant l'évêque, rendit à son père tous ses habits, son argent, et déclara : "Désormais, je pourrai dire : Notre Père qui êtes aux Cieux, mon seul trésor et mon unique espérance". François se mit alors au service des pauvres en mendiant pour eux, soigna les lépreux. Sur ordre de Dieu, il se mit en devoir de réparer la vieille église Saint-Damien. C'était en réalité toute l'Eglise catholique que François devrait un jour "réparer". Des disciples commencèrent à se joindre à lui. Il leur inspira la pratique de la pauvreté absolue. Sa règle fut approuvée par le pape Innocent III. Son humble vie, très pauvre, fut aussi riche en grâces. Très proche de Dieu, il l'était aussi de toutes les créatures. Connaissez-vous par exemple l'histoire du loup de Gubbio ? François constitue parmi les saints un personnage à part. Grand réformateur de l'Eglise, il a exercé une influence profonde sur le Moyen Age et sur les temps qui suivirent. Sa mission fut de faire descendre en quelque sorte le Sauveur des hauteurs de la Transfiguration pour le rapprocher de nous sous sa forme humaine. Il nous a présenté l'Enfant de Bethléem dans la crèche et l'Homme de douleurs subissant sur la croix d'inexprimables souffrances pour notre salut. L'exemple de saint François d'Assise fut tellement beau que de très nombreux saints jaillirent de sa famille religieuse.

12/2020

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Histoire de France

Les larmes de la rue des Rosiers

Rue des Rosiers : le quartier juif de Paris. Il remonte au Moyen Âge. À partir du XIXe siècle, beaucoup de juifs d'Europe de l'Est, fuyant l'antisémitisme, y ont posé leurs valises. Ils l'ont appelé le Pletzl, la " petite place ", en yiddish. Aujourd'hui, le Pletzl s'est " modernisé ". Mais ses murs n'ont oublié ni les joies du passé ni les malheurs endurés. Ils parlent pour peu qu'on sache les écouter. Comme parlent les anciens, dont les parents s'étaient enracinés sur ces quelques hectares parisiens. Avant-guerre, ils avaient connu un village chaleureux, avec ses odeurs de charcuterie, de fromage fermenté et de hareng mariné, ses paliers vétustes et surpeuplés, ses ateliers... L'Occupation leur a volé leur enfance, leur adolescence. Au 36, rue des Rosiers, le père de Suzanne Malamout, Joseph, ouvrier boulanger, venait de Russie, sa mère, Malka, de Roumanie. Ils furent assassinés à Auschwitz, ainsi que trois des cinq frères de Suzanne et ses deux soeurs. Des parents de Victor, Maurice et Régine Zynszajn, épiciers au 54, il ne reste que quelques lettres écrites à Drancy, avant leur départ pour une " destination inconnue ". Egalement déportés, le père de Léa Stryk-Zigelman, Salomon, maroquinier à domicile, 9, rue des Guillemites ; celui de Sarah Romen-Traube, Jacob, poissonnier sous le porche du 27, rue des Rosiers ; celui de Clément Lewkowicz, Hersz, boucher au numéro 12, arrêté avec sa fille, Rosette, 12 ans. Mordka, le père de Milo Adoner, disait à ses six enfants : " Il faut rester ensemble." Milo est le seul survivant de la rafle qui vida le 10-12, rue des Deux-Ponts, de sa cinquantaine de familles. Jacob, le père d'Alexandre Halaunbrenner, 25, rue des Rosiers, fut fusillé pour acte de résistance. Son frère, Léon, 14 ans, mourut en haute Silésie. Ses deux petites soeurs, Mina, 9 ans, et Claudine, 5 ans, furent raflées par Klaus Barbie, à Izieu...Des histoires dramatiques qui scellent un chapitre de l'Histoire de France. " Une description de la rue des Rosiers et des rues avoisinantes... bouleversante de vérité vécue et partagée ", écrit Elie Wiesel.

03/2010

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Littérature étrangère

Pas question d'art

Après le bouleversant diptyque romanesque composé de Harmonia Caelestis et Revu et corrigé, entièrement consacré à la figure du père, Péter Esterházy décline ici le thème de la mère. Se jouant subtilement des frontières entre fiction et réalité, le grand romancier hongrois la ressuscite en prenant plaisir à brouiller les pistes. Si Pas question d'art foisonne d'anecdotes au sujet de la mère, comme sa prétendue passion pour la question du hors-jeu en football, ou sa ressemblance avec la reine d'Angleterre, Esterházy semble surtout suivre librement le ressac de sa pensée, en contournant pour notre plus grand bonheur les règles de la narration classique. Les réflexions de l'auteur sur l'amour, la filiation, Dieu, la maladie et le ballon rond s'enchaînent et nourrissent une narration impossible à circonscrire, tant ses embranchements et ses rebondissements sont multiples. Tout cela est ironique et drôle, même si l'obsession de la mort - le narrateur doit prononcer l'oraison funèbre du coach, mais aussi creuser la tombe de la mère - caresse avec gravité le texte. Pas question d'art fouille et approfondit ainsi les thèmes chers à Esterházy, dans une écriture "thomas-bernhardienne" encore plus libre que celle des précédents ouvrages. Sa mythologie personnelle est constamment modifiée, revue et corrigée, et bon nombre d'épisodes contradictoires s'entrechoquent dans le texte, comme pour nous dire que la vérité n'est jamais là où nous croyions l'avoir trouvée. Insaisissable, en somme.

04/2012

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Littérature française

La Saison des Figues. (et autres nouvelles)

(...) après l'avertissement du tonnerre, l'orage est passé à l'action. Il s'est mis à déverser sur nous tout son déluge, aidé par les manoeuvres vicieuses de mon oncle. Nous entendions la grêle s'abattre sur notre piteuse hutte. Et le vent la secouer dangereusement : sous ses coups brutaux, elle ne valait pas plus qu'un minable roseau, pas plus que le radeau de Sindbad voguant sur des mers en furie et menacé par des monstres marins tentaculaires. Peut-être que le jour n'avait pas encore terminé sa course puisque ma mère n'était toujours pas de retour, mais il faisait noir, terriblement noir, surtout que la malheureuse chandelle n'a tenu que quelques courts instants avant de rendre l'âme au premier souffle sérieux qui s'est insinué par les nombreux trous que mon père tardait à boucher malgré les constantes sollicitations de ma mère (...). A travers des anecdotes aussi drôles que tristes, le narrateur nous relate son enfance misérable dans le Maroc rural des années 1950-60. Il évoque la faim, les poux, la brutalité des hommes, la méchanceté des enseignants, les figues, les jeux, la chasse aux oiseaux, etc. Mais surtout il nous donne à voir un petit garçon quelque peu en marge de la société, passionné de lecture, et une mère démunie de tout mais secouant ciel et terre pour protéger et nourrir ses enfants...

04/2010

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Non classé

Le droit a la parole

Ceci est l'histoire de deux enfants aux histoires différentes, difficile pour l'un comme pour l'autre de trouver sa place. Dès la naissance, par de petites phrases comme "tu es comme ton père" , "ce n'est pas pour toi" , on leur a collé des étiquettes qui font souffrir et qui sont lourdes à porter. Ils ont grandi en connaissant la difficulté à dire "non" , à s'affirmer, à avoir confiance en eux. Ils eurent besoin de reconnaissance, eurent soif d'être aimés. Les étiquettes les ont poursuivis. Rose-Marie n'était pas valorisée par sa mère, qui parfois semblait totalement l'ignorer. Régis ne l'était pas plus par sa mère. Tous deux avaient donc été pétris dans la même souffrance. Rose-Marie a envie de hurler à ses parents et surtout à sa mère combien il est difficile de se sentir seule, combien elle aimerait parler avec elle. Elle ne porte pas de jugement, ne veut blesser personne. Elle ne dit pas la vérité absolue. Elle dit SA vérité, celle de son coeur. Rose-Marie contemple la petite fille en elle, qui lui disait il n'y a pas encore si longtemps, "que c'est difficile d'apprendre à s'aimer" . Ce livre permet à Rose-Marie de tourner une page de sa vie. Dans ces lignes, elle vide son sac de souffrance, elle ose enfin dire ce qui lui faisait tellement mal, elle dépose sa rancoeur, pour pouvoir voyager désormais plus léger.

06/2012

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Critique littéraire

George Sand. Les années Aurore

Descendant du maréchal de Saxe par son père et d'un oiselier parisien par sa mère, Aurore Dupin voit le jour à Paris le 1er juillet 1804. Trop tôt privée de la présence paternelle, la future George Sand partage son enfance entre sa mère et sa grand-mère, deux femmes qui ne s'aimeront jamais. Ces premières années sont jalonnées d'événements douloureux, avec la mort du petit frère, et d'images traumatisantes comme celles du Dos de Mayo lors d'un voyage en Espagne, en 1808. Mais c'est aussi la découverte de Nohant, où Aurore développe un amour des animaux et de la nature qui ne la quittera plus, et de fréquents séjours à Paris. C'est là, au couvent des Anglaises et sous l'œil vigilant d'une abbesse intrépide, que la jeune effrontée lie ses premières amitiés féminines, s'adonne au théâtre et... rencontre Dieu. En 1822, après, avoir éconduit nombre de prétendants, elle épouse François Dudevant dit Casimir, dont elle aura deux enfants. Loin de s'assagir, elle revendique son indépendance et au travers de ses liaisons, supposées ou avérées, et de sa collaboration avec Jules Sandeau, affiche son goût de la transgression et de la liberté. Des années de jeunesse tumultueuses où, de Paris à Nohant, se croisent précepteurs, archevêques, hommes politiques, journalistes et soupirants, préfigurant ce que sera la destinée de George, née le 2 mai 1832, date à laquelle s'achèvent ces Années Aurore.

02/2004

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Littérature française

Kiffe kiffe demain

Doria a 15 ans, un sens aigu de la vanne, une connaissance encyclopédique de la télé, et des rêves qui la réveillent. Elle vit seule avec sa mère dans une cité de Livry-Gargan depuis que son père est parti un matin dans un taxi gris trouver au Maroc une femme plus jeune et plus féconde. Ca, chez Doria, ça s'appelle le mektoub, le destin : "Ca veut dire que quoi que tu fasses, tu te feras toujours couiller." Alors autant ne pas trop penser à l'avenir et profiter du présent avec ceux qui l'aiment ou font semblant. Sa mère d'abord, femme de ménage dans un Formule 1 de Bagnolet et soleil de sa vie. Son pote Hamoudi, un grand de la cité qui l'a connue alors qu'elle était "haute comme une barrette de shit". Mme Burlaud, sa psychologue, qui met des porte-jarretelles et sent le Parapoux. Les assistantes sociales de la mairie qui défilent chez elle parfaitement manucurées. Nabil le nul qui lui donne des cours particuliers et en profite pour lui voler son premier baiser. Ou encore Aziz, l'épicier du Sidi Mohamed Market avec qui Doria essaie en vain de caser sa mère. Il se mariera sans les inviter? Peu importe, "Maman et moi on s'en fout de pas faire partie de la jet-set".Kiffe kiffe demain est d'abord une voix, celle d'une enfant des quartiers. Un roman plein de sève et d'humour.

06/2010

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Régionalisme

Les mères lyonnaises. Les reines meres de Lyon, Fillioux - Bizolon - Brazier

Il était une fois trois Reines pour un Roi qui régnèrent au cours du XXe siècle dans cette bonne ville de Lyon. Ce dernier bien veillant auprès de nos "Mères", était devenu un "Monstre sacré" : Paul Bocuse. Quant aux trois premières qui l'avaient précédé, elles ont marqué au fer rouge le coeur des hommes de la cité du Primat des Gaulles. Nos Lyonnaises ont eu le privilège de se succéder dans leur notoriété : "La Mère Fillioux" pour "la Belle Epoque", "La Mère Bizolon" au cours des "Années Folles" et enfin, "La Mère Brazier" durant "Les trentes Glorieuses". De cette grande épopée de "Mères" gauloises du siècle dernier, "Le Père Bocuse" clôtura le bal. Vous allez découvrir ce que fut la sainte trinité des Mères Lyonnaises qui ont brillé au firmament d'une renommée devenue mondialisée. Les armoiries de la capitale des Gaules, composées de trois fleurs de lys pour un lion, leur étaient prédestinées. Chacune a marqué historiquement la cité internationale des papilles. Ce triptyque d'exception est une invitation au voyage culinaire. De la simple buvette au restaurant de luxe en passant par la restauration bourgeoise, la caste des ouvriers, notables et jet-setteurs se retrouve dans ces trois personnages emblématiques. Leur ville a fait du plaisir de la table un art de vivre culturel où trône la convivialité. Trois mondes pour trois femmes, trois patronnes pour un chef, trois merveilles pour une ville.

11/2018

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Littérature française

Homonymes et sang-mêlé

"C'est comme cela que Ness, la Blanche Agnès Pipelette et Nina, la Noire Agnès Pipelette, avaient commencé une amitié qui n'avait rien de conventionnel. Le destin les avait jetées sur un chemin qui devait leur faire parcourir des kilomètres entre la Guadeloupe et la France mais aussi un bond en arrière à la rencontre de l'origine de leur nom commun". Lorsque la Providence met cette jeune femme du même nom sur la route d'Agnès Pipelette, elle est loin d'imaginer qu'elle va vivre une grande aventure, la plus belle histoire de sa vie. A travers la Guadeloupe, la Métropole, l'Afrique et leurs ancêtres, Nina et Ness partent en quête de leur identité, véritable voyage initiatique. De découverte en découverte, elles comprendront que le passé de chacun peut cacher bien des surprises et que l'amour n'a ni couleur, ni frontière. Très tôt orpheline de mère, Geneviève Madelonet a grandi dans la campagne des Abymes, en Guadeloupe, entourée de son père, ses frères et soeurs. Cette fratrie a été un soutien et une véritable bénédiction dans son apprentissage de la vie. Puis, c'est en devenant mère et grand-mère, qu'elle a continué de se construire. Sa grande passion est la lecture : récits d'histoires vraies ou fi ctives, mythes, contes et légendes de son île natale ont bercé son enfance, source inépuisable d'inspiration.

05/2017

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Littérature anglo-saxonne

Enrage contre la mort de la lumière

Dans un township d'Afrique du Sud, Mvelo, adolescente enceinte dotée d'un féroce instinct de suivie, part en quête de ses origines. " Après l'enterrement de Sipho les choses empirèrent peu à peu pour Mvelo et sa mère Zola. Mvelo était jeune, mais elle se sentait vieille comme une chaussure usée. Elle avait quatorze ans et son esprit quarante. Elle arrêta de chanter. Pour sa mère, elle essayait de toutes ses forces de rester optimiste, mais l'espoir glissait entre ses mains comme un poisson. " La vie n'a pas toujours été si rude pour Mvelo et Zola. Autrefois, Zola était championne de course à pied dans son école, et promise à un bel avenir. Jusqu'au jour où elle est tombée enceinte et où son père l'a reniée, l'exilant chez sa tante qui tient le bar clandestin du township où Mvelo a grandi... Lorsque sa mère, la " malade en trois lettres ", succombe au VIH, Mvelo part en quête de ses origines. Simplement armée de sa résilience et d'un féroce instinct de survie, la jeune fille va devoir affronter un monde ravagé par l'apartheid qui laisse bien peu de chances à son genre et à sa condition. " De l'horreur à la joie, et inversement. Ainsi va Enrage contre la mort de la lumière, roman de la survie où l'humour, l'amour et l'intelligence se révèlent de roboratifs remparts contre le sort qui s'acharne. " Le Monde.

03/2022

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Littérature française

Je t'aime affreusement. Lettre fictive d'Ariadna Efron à sa mère, Marina Tsvetaeva Suivi de Lettres inédites de Marina Tsvetaeva et Le fil d'Ariane

Si Marina Tsvetaeva (1892-1941) compte aujourd'hui parmi les grands poètes russes du XXe siècle, on le doit au destin et au tempérament hors du commun de sa fille, Ariadna Efron (1912-1975), seule survivante d'une famille broyée par la Terreur stalinienne. Après seize ans de Goulag, elle consacre les vingt dernières années de son existence à faire publier l'oeuvre de Marina. La " fille prodige " deviendra le premier éditeur de sa mère. Je t'aime affreusement est une lettre fictive qu'Ariadna aurait pu écrire, depuis le premier jour de sa libération, en 1955, jusqu'à sa mort, en 1975. Une lettre d'outre-tombe adressée à celle qui est morte depuis longtemps pour lui dire ce qu'elle n'a jamais su : les sentiments qu'elle, Alia, a éprouvés auprès d'une mère à la personnalité excentrique et exaltée, qui lui a transmis le meilleur et le pire, le goût de la littérature et la condamnation à l'exil. Une lettre où elle laisserait enfin éclater sa colère, face à l'injustice, face au sacrifice d'une vie vouée à ce seul devoir : sauver de l'oubli la poésie de Marina Tsvetaeva. Pour y dire aussi l'impuissance, le pardon, et le mystère d'un père absent. Pour faire entendre la voix de cette fillette aux grands yeux bleus, qui a vécu à l'ombre de sa mère, à l'ombre de l'histoire.

03/2019

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Réincarnation

Amor'ES. Roman poétique et paroles de chansons

Je rends un hommage à mes ancêtres, leur âme m'accompagne dans ce récit, une énergie sacrée me guide. J'en profite pour rendre également un grand hommage à tous les Espagnols oubliés de la Seconde Guerre mondiale. Je vénère la mémoire de ma mère et de mon grand-père comme ils méritaient de l'être, et ce n'est pas manquer de respect à leur souvenir que de reconnaître qu'ils avaient l'âme tricolore. Mon grand-père et mon oncle sont morts fusillés dans les cent quatre-vingt-six marches de l'escalier du camp de concentration de Mauthausen en Autriche. C'est l'histoire d'une âme, celle de mon grand-père, qui a pris possession de mon corps pour s'incarner sur terre pour apprendre à aimer, à trouver sa lumière. Elle choisit de s'étendre, pour vivre une incarnation dans la matière. Je suis la matière. Il n'y a pas de mot qui puisse expliquer quelque chose de surnaturel, dans les circonstances d'un effacement humain aussi complet, mon grand-père Evaristo et moi, nous sommes étroitement reliés depuis ma naissance, après sa mort. Ma mère a survécu à la guerre civile d'Espagne puis à la Seconde Guerre mondiale, dont quatre années d'internement dans les camps de concentration en France. Malgré ces guerres désastreuses, elle est morte stupidement devant chez elle, dans un accident de voiture. L'accident a été pour moi un élément déclencheur pour l'écriture de ce manuscrit. L'argent dans tous les domaines, les profiteurs se battent pour le contrôle des points stratégiques. Il n'y a pas de petits profits, que de grands, avec de grands intérêts. Même pendant ou après une catastrophe, un accident, une immense guerre, les affaires continuent en famille. La vie est comme une étoile filant dans le ciel, et l'existence est une sorte de pendule de joies, de souffrances, de moments de vide absolu et d'expériences qui les remplissent. Nous sommes tous reliés les uns aux autres par une mémoire secrète : voilà le sens de mon récit. Même si les années passent, certaines choses sont difficiles à effacer, en quelque sorte une endurance du traumatisme qui revient des ancêtres, des traces transmises d'un lointain passé. Le symbole de l'éléphante, ma couverture, est une belle métaphore de l'état d'esprit absolu d'aller de l'avant. Les éléphants ne marchent pas autour des obstacles et ne s'arrêtent pas non plus dessus. Son énorme tête incarne les sagesses d'une âme. Il n'est d'aucune relation avec les droits humains, il n'existe que par lui-même, sans dépendance et n'a besoin de personne dans l'absolu. Ses petits yeux sont le symbole de la concentration. Sa petite bouche et ses grandes oreilles représentent la nécessité de moins parler et d'écouter davantage. Il n'entend que les bonnes paroles, rejette les mauvaises. Un symbole de richesse terrestre. J'aime cette idée-là pour mon âme.

02/2023

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Théâtre - Pièces

Jour de colère. Le chant d'un coeur stupide

Jour de colère retrace, étape par étape, la chute d'Erzsi, infirmière au service de néonatologie d'un hôpital en crise. Les anges, décidés à prolonger son calvaire, précipitent sans relâche la descente aux enfers de la jeune mère, qui perd son emploi, l'amour de ses proches, son intimité... Tandis que les situations se succèdent à un rythme effréné, ce "chant d'un coeur stupide" questionne avec une ironie mordante le destin de l'empathie à l'ère néolibérale.

06/2021