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Contes et nouvelles

L'Orphelin et le Mulet du morne Courbaril

Anatole est un jeune homme curieux, qui prend beaucoup de plaisir à explorer son quartier, le Morne Courbaril, sur "l'île aux fleurs" , la Martinique. Un soir, son regard se fige sur une petite portion de terre. Non loin d'une cabane, un animal bouge. Trop éloigné de la bête, Anatole est dans l'impossibilité de l'identifier. Jour après jour, il tente de trouver l'identité de cet étrange être vivant... en vain ! Jusqu'à ce que Man Charlotte, sa grand-mère, lui fournisse la réponse tant désirée. Dès cet instant, Anatole se lance dans une longue et minutieuse enquête pour tout savoir du mulet : il fréquente les bibliothèques, consulte les revues animalières et les dictionnaires, interroge toutes les personnes ayant eu à utiliser les services de cette catégorie de solipède. Mais parviendra-t-il à approcher celui du Morne Courbaril, l'objet de son obsession... sa raison d'être ? Pour son deuxième ouvrage, un conte philosophique, Yvon Chemir a choisi de mettre en lumière le quotidien du mulet, ce compagnon utilitaire de l'homme, en narrant son histoire depuis l'Antiquité. A travers le récit d'une amitié peu banale, il fait le pari de divertir le lecteur tout en lui enseignant tout ce qu'il y a à savoir (ou presque) sur le mulet et tord le cou à un préjugé : cet équidé hybride et stérile n'est pas bête, c'est un monstre de discrétion et de sagesse capable d'exécuter les tâches les plus compliquées dans des lieux difficiles d'accès.

11/2022

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Photographes

+ Photographie - Les acquisitions des collections publiques. Volume 4, Oeuvres acquises en 2021

Chaque année, des milliers de photographies et d'objets (tirages, négatifs, albums...) entrent dans les collections publiques en France grâce à la politique d'acquisition dynamique que mènent les différentes institutions culturelles, musées, muséum, services d'archives, bibliothèques, médiathèques, artothèques, écoles d'art, Frac et Cnap. La collection +Photographie aspire à en montrer la richesse. Ce quatrième volume porte sur les acquisitions réalisées en 2021 par ces institutions -? qu'elles soient nationales, régionales, départementales ou municipales ? - et présente une sélection d'oeuvres tant patrimoniales que contemporaines. En outre, les historiens de la photographie Paul-Louis Roubert et Eléonore Challine, de la Société française de photographie, ont imaginé cette année cinq thématiques traversant les fonds de trente-cinq institutions. Des femmes photographes de renom, telles Janine Niépce, Dolorès Marat ou Bettina Rheims, à leurs confrères masculins Henri Cartier-Bresson, Pablo Roversi ou Daido Moriyama ? ; des artistes contemporains confirmés, comme Piotr Uklanski, Hélène Delprat, Agnès Geffray ou Samuel Fosso, aux photographes artisans, amateurs ou anonymes ? ; du riche fonds d'archives de l'avocate féministe Gisèle Halimi à celui de Loys Roux, prêtre et infirmier de la Première Guerre mondiale... toutes les typologies et pratiques photographiques sont ici mises en lumière dans un voyage riche en découvertes et en curiosités. +Photographie est le reflet d'une politique soutenue avec détermination dans l'enrichissement du patrimoine photographique de notre pays. Il parcourt les deux siècles qui nous précèdent pour dresser un portrait du monde, de la société, de la photographie et de celles et ceux qui la regardent et la vivent pleinement.

06/2023

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Généralités

Révolution, une histoire intellectuelle

Les révolutions ne se prêtent pas aux récits linéaires. Elles sont de véritables séismes qui, en renversant l'ordre établi, renouvellent les horizons d'attente et font advenir des idées, des imaginaires et des canons esthétiques nouveaux. Pour en mesurer les forces et les puissances de transformation, mais aussi les tensions et les contradictions, Enzo Traverso compose une constellation d'" images dialectiques ", où se télescopent les " locomotives de l'histoire " de Marx et le " frein d'urgence " de Walter Benjamin, les corps sexuellement libérés d'Alexandra Kollontaï et les corps disciplinés pour bâtir la " société nouvelle ", la création d'images et de symboles (la barricade, le drapeau rouge, les chansons et rituels...) et la furie iconoclaste. Au croisement de l'histoire intellectuelle, de l'histoire visuelle et de la théorie politique, ce livre montre que l'idée de révolution offre une clé d'intelligibilité de la modernité, jusqu'à notre présent, où elle continue d'informer souterrainement notre rapport au futur et au possible. " Pour celles et ceux qui aspirent à façonner un autre ordre des choses, le récit d'Enzo Traverso est essentiel. Pour celles et ceux qui veulent réfléchir à ce qui anime les révolutions ou en fait des naufrages, cet ouvrage rare parcourt le globe et les bibliothèques, s'intéressant à Phnom Penh et La Havane, et pas seulement à Paris et Moscou, et pensant avec Weber, Arendt, Fanon et Constant, et pas seulement avec Trotski, Lénine et Mao. " Wendy Brown, professeure de sciences politiques à l'université de Berkeley.

03/2022

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Critique littéraire

Histoire du livre

C'est avec l'invention du codex, cet ensemble de cahiers de parchemin pliés et cousus succédant au rouleau de papyrus que commence l'histoire du livre, aux premiers siècles de notre ère. Dans la longue tradition médiévale de copie manuscrite, l'irruption de l'imprimerie, grâce à Gutenberg, ne constituera qu'une rupture technique, tant les premiers livres imprimés s'efforceront d'imiter la magnificence des manuscrits. Mais la diffusion du livre ne pourra plus être arrêtée. Stimulé par le développement des universités, il part à la conquête de nouvelles classes sociales, participe au rayonnement de l'humanisme et de la Renaissance, aux batailles de la Réforme et des Lumières. En France, à la veille de la Révolution, 2000 titres sont enregistrés au dépôt légal ; il y en aura 15 000 en 1889. La scolarisation et l'essor des bibliothèques, qui, au XIXe siècle, ont mis le livre à la portée de tous, ne suffisent pas à expliquer une telle croissance. Si l'usage du livre se généralise, c'est aussi parce que les conditions de sa fabrication connaissent les mêmes progrès que le monde industriel. Surtout, un nouveau métier est apparu : l'éditeur, qui chasse, dépiste, découvre le manuscrit, en contrôle la publication et la distribution, relayé par des commis voyageurs et des libraires, présents dans les plus petites villes. Avec plus de 60000 titres publiés en 2007 et 470 millions d'exemplaires vendus la même année, le livre poursuit son essor, bientôt accompagné par celui de nouveaux supports, tel le livre électronique, qui étendront la diffusion de l'écrit.

12/2008

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Littérature française

Vialatte à La Montagne

" Heureux lecteur qui va découvrir Vialatte. Il apprendra de lui, en petites phrases limpides et frappantes, que les hommes, les bêtes et les choses n'arrêtent pas d'entretenir à leur insu des quantités de relations insoupçonnées, fraternelles ou hostiles, sentimentales ou intéressées, extravagantes, édifiantes ou simplement bizarres, mais toujours instructives. Heureux lecteur qui découvre Vialatte et son gai savoir. Aussi bien pourra-t-il découvrir, à travers un jeu d'images ou dans le sillage d'un proverbe inventé, le cœur qui bat et parfois même l'âme qui se fend. Et c'est ainsi qu'Alexandre est grand. " Jacques Perret. A l'occasion du quarantième anniversaire de la mort d'Alexandre Vialatte, La Montagne a tenu à rendre hommage à cet écrivain exceptionnel qui, pendant plus de vingt ans, a donné à ce journal plus de huit cents chroniques hebdomadaires qui continuent à ravir les lecteurs. Outre la création d'un club des amis d'Alexandre Vialatte, celle d'un prix Alexandre-Vialatte décerné désormais chaque année et de nombreuses animations organisées dans les lycées et les bibliothèques d'Auvergne, la rédaction de La Montagne a donc choisi treize chroniques, qui seront publiées chaque mois dans le supplément dominical du journal durant toute l'année 2011. Cet ouvrage reprend ces treize livraisons auxquelles s'ajoutent une dizaine de chroniques choisies par de fervents admirateurs de l'écrivain comme Amélie Nothomb, Eric Orsenna, Yann Queffélec, Laurence Cosse, Phillipe Meyer, François Tallandier, Philippe Vandel, Pascal Ory, Bertrand de Saint Vincent et quelques autres.

10/2011

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BD tout public

L'effet livre. Métamorphoses de la bande dessinée

Longtemps perçue avec méfiance, la bande dessinée a depuis gagné sa place dans les bibliothèques, les écoles, les musées, les galeries... Si elle a obtenu de haute lutte le statut de "neuvième art" en France et en Belgique, c'est notamment grâce à une nouvelle génération d'auteurs, aux cercles bédéphiles et même, en France, grâce à l'Etat. Toutefois, son entrée au panthéon des arts est aussi le fruit d'une mutation décisive dans les circuits de diffusion. Pendant des décennies, la bande dessinée est restée un produit de presse et l'album, quant à lui, était tout au plus un produit de luxe. Mais dans la deuxième moitié du XXe siècle, le marché de l'édition se transforme en profondeur, et bascule de l'univers de l'illustré vers celui du livre. Cet ouvrage explore ce passage de la presse à l'album, et montre comment ce processus affecte les manières de créer, de transmettre et de lire la bande dessinée. L'album transforme les métiers du dessin, bouleverse les manières de raconter en images, et contribue au sacre de l'auteur. Il confère à la bande dessinée une respectabilité ; il la dote, également, d'une mémoire, forgeant peu à peu un canon des littératures dessinées. L'identité de la bande dessinée franco-belge ne tient-elle pas au rôle central de l'album ? Ce format, si banal en apparence et pourtant si singulier à l'espace franco-wallon, participe à l'émergence d'une nouvelle culture graphique.

10/2019

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Littérature française

Le Monoplan du Pape. Roman politique en vers libres

De Filippo Tommaso Marinetti, la postérité a surtout retenu les anathèmes iconoclastes contre les musées, les bibliothèques et le carcan mortifère du passé. Le geste destructeur futuriste, acte de naissance des avant-gardes artistiques du XXe siècle, trouve sa forme la plus véhémente dans l'appel à la guerre contre l'Autriche, martelé depuis les premiers manifestes de 1909. Publié en 1912 et jamais réédité depuis, Le Monoplan du Pape est de cette veine nationaliste et belliciste et il y va fort, il brûle les mains. Un pilote d'avion (Marinetti lui-même), mandaté par son père l'Etna, file vers Rome, capture le Saint Pontife, le suspend à son monoplan et prêche sa guerre dans le ciel d'Italie avant de s'inviter à la grande boucherie de la bataille moderne. Ecrit directement en français, Le Monoplan du Pape est, selon son auteur, un "roman politique en vers libres". Dans le dossier infiniment débattu des rapports du futurisme avec le fascisme, il serait une accablante pièce à charge s'il n'était avant toute chose un grand poème expérimental sur la destruction, condition de toute vie et de tout devenir futuriste. Tout prend feu dans Le Monoplan du Pape, mais surtout le vers libre et la poésie symboliste que Marinetti consacre pour la dernière fois, avant de passer quelques mois plus tard au mot-librisme. Or, énorme surprise, il lui en coûte. Qui pouvait croire que sous le contempteur du sentimentalisme se cachait en fait un amant de la Lune ?

11/2017

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Critique littéraire

Williams Sassine. Itinéraires d'un indigné guinéen

Ecrivain discret aux multiples facettes, Williams Sassine (1944-1997) a laissé dans la littérature africaine de langue française une empreinte profonde qu'il est temps de redécouvrir. Né d'un père libanais et d'une mère guinéenne, il a parcouru de nombreux pays où il a exercé principalement le métier d'enseignant. Marginal en tous lieux, en tant que métis d'éducation chrétienne et musulmane, il a, très tôt, ressenti sa différence. S'il est célèbre surtout pour ses romans - Saint Monsieur Baly, Le Jeune homme de sable, Wirriyamu, Le Zéhéros n'est pas n'importe qui -, en Guinée, sa réputation repose principalement sur la Chronique assassine qu'il faisait paraître à Conakry dans l'hebdomadaire satirique Le Lynx. Une quête documentaire passionnée a conduit l'auteure de la présente biographie à rechercher en France et en Afrique (Guinée, Gabon, Mauritanie) les témoignages de sa famille, de sa vie d'enseignant, d'écrivain et de journaliste. Il lui a fallu fouiller dans les bibliothèques et dans les archives. Elle a également réalisé une série d'entretiens émouvants avec ses proches, qu'elle a retrouvés progressivement. Elle a ainsi pu consulter ses textes et correspondances, rouvrir des cantines endormies, écouter des émissions littéraires auxquelles Sassine a participé en France et en Belgique, des enregistrements radiophoniques conservés par la famille ou à l'INA. Telle est la documentation sur laquelle repose cet ouvrage. Une bibliographie aussi exhaustive que possible et une chronologie détaillée complètent ce parcours d'un des écrivains les plus originaux de sa génération.

12/2016

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Historiens

Histoire d'un livre. L'histoire de France de Victor Duruy

Faire l'histoire d'un livre emblématique du XIXe ? siècle, de sa conception par son auteur à sa réception par le public, c'est ce à quoi s'attelle ici Jean-Charles Geslot, en dressant le tableau vivant d'un monde de l'édition en pleine mutation. Le livre en question est une Histoire de France : paru en 1858, il a connu un succès digne de Michelet ou de Lamartine, et été plusieurs fois réédité jusqu'à la Première Guerre mondiale. Son auteur, Victor Duruy, historien, ministre de l'Instruction publique, participe ainsi à la construction et à la diffusion du récit national, en profitant de l'essor de l'édition scolaire et de la vulgarisation historique. Dénouant, étape après étape, tous les fils de ce qui fait le livre, l'auteur mène l'enquête, dans les bureaux de l'historien et de l'éditeur comme dans les ateliers des fabricants d'encre et de papier ; il nous décrit à l'oeuvre chiffonniers et imprimeurs, brocheuses et relieurs, et nous fait entrer dans les librairies et les bibliothèques ; il va à la rencontre des lecteurs et des lectrices, écoliers et professeurs, citadins et paysannes, érudits et même bagnards, de Chartres à Nouméa, de New York à Saint-Pétersbourg, et nous plonge dans les débats de l'époque opposant critiques et journalistes sur leurs visions de la France. Proposant une synthèse originale, cet essai d'histoire culturelle nous plonge dans les modes d'élaboration et de circulation du livre et les pratiques de lecture du second XIXe ? siècle.

04/2022

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Progiciels

ArchiCAD 27

Ce livre vous présente les principales fonctionnalités du logiciel ArchiCAD (version 27). Il est destiné tout autant aux étudiants en Design d'espaces qu'aux dessinateurs en bâtiment ou aux architectes. Il a comme objectif d'accompagner les personnes débutant avec ArchiCAD et de servir d'aide-mémoire aux utilisateurs plus chevronnés, dans la réalisation de maquettes numériques et plans pour des maisons individuelles, des immeubles de logement, des bâtiments tertiaires et industriels. Après une présentation d'ArchiCAD et du BIM, vous découvrirez l'interface graphique et verrez comment démarrer un projet en définissant paramètres et préférences. Vous apprendrez ensuite à utiliser tous les outils qui vous permettent de réaliser des schémas, des esquisses ainsi que tout dessin en deux dimensions. Vous apprendrez à modifier les éléments, à appliquer matériaux, surfaces et à gérer des structures composites ainsi qu'à optimiser votre travail grâce aux calques, propriétés, classification... Vous découvrirez les outils d'architecture (mur, dalle, porte, fenêtre, escalier...) et à configurer le maillage. Un chapitre est consacré aux annotations, éléments textuels indispensables à la compréhension et à l'exploitation d'un plan. Vous verrez ensuite comment créer des vues et préparer vos impressions. Dans les chapitres consacrés à la gestion des bibliothèques et des fichiers, vous verrez comment effectuer des échanges entre logiciels et comment créer vos modèles de documents. Le livre se termine par l'utilisation des fichiers d'export/import de type IFC, par l'exploitation des modules permettant le travail collaboratif tel qu'il est préconisé dans le BIM et par la présentation des outils d'ingénierie MEP.

04/2024

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Atlas bibliques

Bibliographie des Psaumes imprimés en vers français. 1521-1900 (en quatre tomes)

Le Livre des Psaumes, premier des autres livres (Ketuvim) de la Bible Hébraïque, présente des modèles de prière pour le croyant tant est grande la variété de leurs thèmes, qu'il s'agisse de " Louanges " – titre sous lesquels ils étaient originalement désignés –, d'hymnes, d'appels au secours ou encore d'instructions. Bien que les psaumes de la Bible hébraïque représentent dans le monde juif ancien ou moderne des poèmes liturgiques, seules les Eglises réformées les ont utilisés en langue française dans leur culte, les autres confessions ne tolérant qu'un usage privé de ces textes en français. Les psaumes de Clément Marot et Théodore de Bèze sont bien connus ; publiés pour la première fois au complet en 1562, après quelques éditions partielles à l'initiative de Jean Calvin, ils sont à la base de toutes les révisions ecclésiales réformées ultérieures. Les traductions catholiques des 150 psaumes par Philippe Desportes, Antoine Godeau et bien d'autres poètes ont eu du succès à leur époque. Le lecteur découvrira sans doute nombre d'auteurs ou de textes aujourd'hui oubliés, voire inconnus. La présente publication a recensé toutes les éditions imprimées en vers français de 1521 à 1900, contenant au moins un psaume en vers et en français. Ce sont donc plus de 3 600 éditions différentes qui sont prises en considération et classées par ordre chronologique sans distinction de confession, émanant de plus de 600 poètes et représentées par quelque 24 000 localisations tant dans des bibliothèques françaises qu'étrangères.

06/2022

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Philosophie

Socialisme utopique et socialisme scientifique. Ludwig Feuerbach et l'aboutissement de la philosophie classique allemande

Dans ce volume, nous avons réuni deux ouvrages de Friedrich Engels : Socialisme utopique et socialisme scientifique et Ludwig Feuerbach et l'aboutissement de la philosophie classique allemande. Il s'agit de deux chefs-d'oeuvre d'Engels. Dans la division du travail établie avec Marx, c'est à Engels qu'incomba en particulier le rôle de divulgateur et de polémiste. Toutefois, les textes que nous présentons ici sont à eux seuls suffisants pour prouver sa stature de théoricien. Socialisme utopique et socialisme scientifique est composé des trois derniers chapitres, consacrés au socialisme, de l'Antidühring, un texte que nous avons déjà publié dans la " Bibliothèque jeunes " en 2007. Engels y présente le parcours historique qui, partant de la société mercantile, conduit à la nécessité du communisme, en passant par le développement capitaliste. Il s'agit en effet de la présentation des bases objectives qui permettent de fonder scientifiquement les idéaux communistes. La clarté de l'argumentation dans ces chapitres est telle que la nécessité d'en préparer une publication séparée s'était imposée immédiatement. Ce texte fut publié pour la première fois en français, à la requête de Paul Lafargue. Son succès étonnant ouvrit la voie à des traductions en de nombreuses langues. La version que nous publions ici est justement reprise de la traduction qu'en fit Paul Lafargue, et qu'Engels révisa personnellement. Ludwig Feuerbach et l'aboutissement de la philosophie classique allemande est, comme l'écrit Engels lui-même, " un exposé succinct et systématique de nos rapports avec la philosophie hégélienne, de la façon dont nous en sommes sortis et dont nous nous en sommes séparés ". Cette oeuvre, poursuit Engels, lui " parut s'imposer de plus en plus " parce que, quarante ans après avoir rédigé L'Idéologie allemande et abandonné son manuscrit " à la critique rongeuse des souris " par manque d'éditeurs disponibles, ni Marx ni lui n'avaient plus trouvé le temps de revenir sur ce sujet important. C'est dans ce texte qu'Engels désigne le mouvement ouvrier comme " l'héritier de la philosophie classique allemande " et qu'il formule l'hypothèse, pleinement confirmée par les événements ultérieurs, que la science sur le terrain social ne peut avancer " avec intransigeance et sans préventions " qu'en tant qu'arme révolutionnaire de la classe ouvrière. Pour quelle raison publier ces deux ouvrages ensemble, dans cette collection, consacrée expressément aux jeunes générations ? Le marxisme n'est pas une doctrine académique, mais une arme de lutte. Marx et Engels n'étaient pas à la recherche d'une explication de l'Histoire ou d'une interprétation de la société, mais d'une théorie capable de résoudre un problème pratique, comme cela s'est d'ailleurs souvent vérifié dans le domaine des sciences naturelles. En l'occurrence, il s'agissait de porter le prolétariat au pouvoir et de le mettre en condition d'accomplir sa tâche historique : faire passer l'humanité au communisme. Le marxisme s'est maintenu, transmis et développé pour répondre aux situations changeantes et aux développements de cette lutte. Sa validité et sa force furent prouvées par la révolution d'Octobre, lorsque le prolétariat russe s'empara du pouvoir et imposa à la bourgeoisie les intérêts et la volonté de la classe ouvrière. C'est ainsi que, pour la première fois dans l'histoire, il parvint à arrêter une guerre, la Première Guerre mondiale impérialiste. La validité et la force pratique de la théorie marxiste ne sont pas un hasard. Leurs racines sont profondes, même si, souvent, elles ne sont pas mises en évidence. Le marxisme se base sur la vision du monde la plus moderne élaborée jusqu'à présent : le matérialisme qui reprend de la dialectique hégélienne le concept d'une réalité en transformation perpétuelle. Raison et volonté humaine peuvent orienter cette transformation, dans une certaine mesure qui n'est pas du tout négligeable. La dernière des onze thèses synthétiques sur Feuerbach, formulées par Marx en 1845, proclame justement : " Les philosophes n'ont fait qu'interpréter le monde de différentes manières ; mais ce qui importe c'est de le transformer. " Dans l'oeuvre que nous présentons ici, ce rapport entre vision du monde et " socialisme scientifique " est dans l'ordre inverse, mais cela correspond à ce qui s'est réellement produit. Ce n'est qu'en 1888 qu'Engels trouva le temps et l'occasion de revenir sur les fondements philosophiques du marxisme. Comme nous l'avons rappelé ci-dessus, l'ouvrage consacré à leur exposition n'avait pas trouvé d'éditeur (L'Idéologie allemande fut publiée à titre posthume en 1932). Ce n'est donc que depuis la parution du Ludwig Feuerbach que le grand public eut accès à une exposition organique de ces fondements. Aujourd'hui, la compréhension des bases théoriques de la science marxiste, et la conscience qu'elle s'appuie sur la vision du monde la plus moderne élaborée jusqu'à présent par l'humanité, peuvent devenir un élément de force supplémentaire pour les jeunes, à qui cet ouvrage s'adresse en particulier. S'il est vrai, comme le prévoyait Engels, que le mouvement ouvrier est l'héritier naturel de la philosophie classique allemande, les jeunes générations d'internationalistes qui sont aujourd'hui dans la lutte sont les héritières naturelles de ce legs.

11/2014

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Philosophie

La société de consumation. Pour une politique de l'oisiveté

Dans les utopies du XIXe et du XXe siècle, le progrès scientifique et technique allait libérer les hommes de la nécessité de travailler. Aujourd'hui, force est de constater que loin d'en être libérés, nous sommes soumis constamment, y compris dans notre intimité et dans nos loisirs, à la logique du travail. Plus que jamais, nous vivons dans une société de consumation qui se caractérise par une fuite en avant permanente, la destruction gaspilleuse de l'écosystème, le déni de l'appauvrissement matériel et spirituel de la majeure partie de l'humanité. Nous en sommes tous à la fois les complices et les victimes, par notre alimentation, nos divertissements, notre fascination pour les soi-disant "progrès" techniques. Loin de ne rien faire, nous faisons rien : nous répondons à l'injonction du produire-consommer à tout prix, sans réfléchir aux conséquences pour la planète, l'humanité ou nous-mêmes. Et si, justement, ne rien faire était une partie de la solution ? Si l'ennui, le chômage, la paresse n'étaient pas des fautes morales ou des problèmes économiques, mais l'ouverture à de nouveaux possibles de création et d'émancipation. Le livre s'ouvre sur le constat de l'écart existant entre ce que nous attendons du travail et ce qu'il nous offre en réalité. Après la description de cette logique du travail, que l'auteur nomme le faire-rien, le livre propose différents axes de réflexion et possibilités de résistance à cette consumation de l'homme et du vivant. Au faire-rien destructeur et aliénant, l'auteur oppose le ne-rien-faire libérateur.

01/2021

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Sciences politiques

La laïcité au quotidien. Guide pratique

Nous avons tous en tête des " affaires " traitées autant par les médias qu'utilisées par le personnel politique, dans lesquelles la " laïcité " tient le mauvais rôle. La loi qui a instauré la séparation des Eglises et de l'Etat semblait donner une ligne de conduite claire. Mais la morale laïque se heurte à des obstacles nouveaux, nés souvent du brouillage entre le public et le privé, de la prééminence de l'individu sur le citoyen. Chacun garde en mémoire les faits de société qui semblent remettre en cause son principe, comme s'il s'opposait, par des glissements continus, aux convictions personnelles : la cantine scolaire doit-elle proposer différents types de repas ? le caricaturiste peut-il faire preuve d'irrévérence sans être sous le coup d'une condamnation ? peut-on autoriser le travail pendant le " jour du seigneur " ? dans quels lieux célébrer les funérailles présidentielles ? est-il acceptable qu'une femme préfère être examinée par une doctoresse plutôt que par un docteur ? A toutes ces questions qui se transforment en casse-tête pour la vie collective, Régis Debray et Didier Leschi répondent en rappelant ce que dit la loi de 1905 sur l'exercice de la laïcité, plus prévoyante qu'on ne le croit, et font également appel au bon sens et à la volonté de vivre selon, comme ils l'écrivent, un " régime de cohabitation civilisée ". 38 cas pratiques, depuis A comme Aumônerie jusqu'à Z comme Zèle (en passant par Cloches et Muezzin, Foulard, Dimanche, Non-mixité, Vues de l'étranger), soumis à l'examen impartial et informé de Régis Debray et de Didier Leschi.

01/2016

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Psychologie, psychanalyse

L'imposture perverse

Céline, Genet, Sade, Mishima, Jouhandeau, Adamov... , ces écrivains illustres réalisent, dans la construction de leur oeuvre aussi bien que dans leur vie, ce qu'est la position perverse. Au-delà de ses manifestations externes, celle-ci consiste en un véritable engagement. Engagement, voire revendication d'un rapport singulier au désir, à l'autre, à la jouissance et au plaisir. Dany, Blaise, Rose, Violette, Marc, Philippe et Charles, qui ont voulu me confier leur parole la plus intime au long de l'aventure psychanalytique, témoignent eux aussi de ce virage par lequel la souffrance devient source d'une démonstration. Démonstration de ce que la perversion, quelle qu'elle soit, constitue l'une des trois façons pour le sujet humain de trouver une solution à son existence : névrose, psychose ou perversion. Se laisser interroger par leur discours implique d'être soi-même pris à partie au point le plus radical. Comment désirons-nous ? Osons-nous jouir ? Savons-nous ce qu'est le plaisir ? Et toutes les autres questions que nous recouvrons habituellement de nos préjugés et de notre croyance en une normalité. Face au pervers, le psychanalyste est particulièrement exposé à se trouver ainsi soumis à la question et confronté au fantasme qui, comme tout un chacun, le dirige. Qu'il le sache est peut-être un progrès. Peut-être. La dérive pathétique d'un Ferenczi prouve, en tout cas, que ne pas le savoir peut mener loin. Mais, après tout, que désire le psychanalyste ? S. A. Serge André, psychanalyste à Bruxelles, membre de l'Ecole de la cause freudienne, a publié précédemment Que veut une femme ?

05/1993

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Critique littéraire

L'inconstance dans la comédie du XVIIIe siècle

Dans la comédie du XVIIIe siècle, le thème de l'inconstance trouve à se déployer sous un large éventail de formes : qu'elle soit pure tentation ou bien coutumière dans les tableaux de moeurs d'une société libertine, sa représentation passe par toute une gamme de déclinaisons dans les comédies de Marivaux mais aussi de ses devanciers, contemporains et successeurs. Du tout début du siècle jusqu'aux années 1790, ce motif constitue aussi bien un lien dialogique entre les oeuvres qu'une réflexion interne de la comédie sur elle-même, associée à une véritable mise en cause de l'identité du sujet. Se substituant fréquemment, comme pivot de l'intrigue, à l'amour, l'inconstance indique combien le sentiment amoureux lui-même est remis en question, subordonné qu'il est au plaisir et aux satisfactions de l'amour-propre. L'inconstance semble alors devenir une des constantes de l'homme sensible et passionné du XVIIIe siècle en tant qu'il cherche à se sentir exister. C'est parce qu'il ne saurait trouver son bonheur que dans l'action et le mouvement que le personnage de la comédie des Lumières, soumis à l'aiguillon perpétuel de l'inquiétude, se trouve sans cesse confronté à son inconstance ou à celle de l'autre, dans ou hors du mariage, avec ou sans amour. Que cette quête aboutisse à une progression du personnage vers un nouveau mode d'être, ou qu'elle s'achève sur un échec et un ressassement, elle semble bel et bien attester d'une relation nouvelle de l'individu à soi-même, marquée par la mobilité, la complexité des désirs et le caractère insaisissable du "moi".

04/2010

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Religion

La Torah au coeur des ténèbres

Les assassins nazis ne cherchèrent pas seulement à exterminer les Juifs en tant que peuple, ils tentèrent aussi de détruire radicalement l'âme juive, celle qui s'exprime depuis des millénaires à travers l'étude de la Torah et la pratique des commandements. Mais face aux persécutions et à la perspective de l'anéantissement, de nombreux juifs firent preuve d'une incroyable résistance spirituelle en demeurant fidèles à leurs traditions jusqu'au coeur de l'horreur. Ce livre en est le poignant témoignage : enfermés, humiliés et décimés dans le ghetto de Kovno - cette ville de Lituanie qui avait été la capitale mondiale du savoir talmudique -, les juifs ne renoncèrent pas à respecter la Loi et, face à des situations inédites dans la monstruosité, à poser des questions éthiques et juridiques à leur rabbin. Quels rites pénitentiels faut-il suivre lorsque l'on a été contraint de déchirer les rouleaux de la Torah de ses propres mains pour y envelopper des carcasses de chiens ? A-t-on le droit de s'emparer d'un permis de travail qui sauvera la vie de sa famille aux dépends d'une autre ? Est-il permis de marcher dans des rues pavées de pierres tombales ? L'avortement est-il envisageable dès lors que les nazis ont menacé d'abattre sur-le-champ toute femme enceinte ?... Autant de dilemmes insondables, parmi une centaine d'autres, qui furent soumis à Rabbi Ephraïm Oshry pendant ces années d'enfer. Ayant survécu à la Shoah, il a rassemblé les questions de ses fidèles et les réponses qu'il leur avait apportées, pour témoigner de la dignité et de la force d'âme des victimes. Un document unique.

01/2011

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Actualité et médias

Les grandes illusions. Enquête sur les soldats de la macronie

La République en marche, le mouvement lancé par Emmanuel Macron, avait pour objectif la rénovation complète de notre ystème politique, l'avènement d'une "démocratie plus représentative, responsable et efficace", fondée entre autres sur l'abolition des clivages droite-gauche. C'est ainsi qu'a vu le jour, en 2017, le groupe parlementaire le plus original et composite de l'histoire de la Ve République, largement issu de la société civile, sans réelle expérience ni enracinement idéologique : plus de 300 députés promettaient de "faire de la politique autrement". Moins de deux ans après l'élection d'Emmanuel Macron, que reste-t-il de ce présumé "nouveau monde" ? Le livre de Manon Rescan, qui suit le groupe En marche depuis son entrée à l'Assemblée nationale, est le fruit d'une longue et minutieuse enquête de terrain, de rencontres et d'échanges avec ces nouveaux élus dans leurs circonscriptions comme au palais Bourbon. L'auteur brosse leurs portraits, disparates et parfois insolites. Elle montre leurs excès d'improvisation et leurs difficultés croissantes à concilier leurs points de vue. Elle révèle les fissures, dissidences, jeux d'influence et rivalités qui ont très vite marqué cette aventure hors norme. Passé le temps des "grandes illusions" ressurgissent les pratiques de "l'ancien monde". Soumis à la tutelle du gouvernement et de l'Elysée, pris de court par la crise des "gilets jaunes", les soldats de la macronie sont aujourd'hui confrontés aux affaires, aux scandales et à l'impopularité grandissante du nouveau régime et de son chef. Quel avenir pour cette armée en proie aux doutes et aux divisions ?

02/2019

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Sociologie

Le frisson de l'émeute. Violences urbaines et banlieues

A l'automne 2005, la France connaît la pire vague d'émeutes de son histoire contemporaine. L'intensité des affrontements survenus après la mort de deux adolescents à Clichy-sous-Bois soulève nombre de questions restées sans réponse. Qui sont les émeutiers : des professionnels de l'agression, des délinquants, des gamins isolés ou des révolutionnaires ? Qu'est-ce qui déclenche la révolte ? Comment se propage la vague des violences urbaines ? Quelle place tiennent les minorités ethniques ? Pourquoi nos voisins européens, soumis à des conditions économiques et sociales semblables, ne sont-ils pas touchés par ce phénomène ? Le pouvoir n'a d'autre réponse que la posture guerrière - notoirement inefficace. Les instruments qui permettent d'anticiper, de dégonfler une crise, voire de la prévenir, ne sont pas mis en œuvre. Pire, lorsqu'ils existent, ces outils sont régulièrement détruits par nos responsables politiques. La mise au rebut de la police de proximité au profit de la seule force détériore les relations avec les banlieues et les minorités ethniques sans améliorer la sécurité de chacun. Sebastian Roché a scruté l'événement, sa chronologie, l'engrenage de la révolte, le profil des émeutiers et leur goût du frisson, l'attitude des pouvoirs publics et du ministre de l'Intérieur, celle des médias et des juges. La conclusion est simple : sans un changement profond de nos institutions policières et de nos outils de réflexion et de gestion, le risque d'une nouvelle vague d'émeutes menace. S'appuyant sur une analyse scrupuleuse des faits, loin des tabous, des clichés et des idéologies, Sebastian Roché propose des solutions réfléchies et pragmatiques.

10/2006

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Littérature étrangère

La berge

Ku Wenxuan, secrétaire du parti d’un bourg situé dans la région du bas Yangzi, doit sa carrière en partie à la légende de sa naissance en raison de sa « filiation révolutionnaire ». Mais au début de la Révolution culturelle, accusé par le parti d’avoir usurpé son identité et dénoncé par sa femme pour ses moeurs dissolues, il est brutalement déchu de ses fonctions. Soumis à d’éprouvantes séances de critique publique, vilipendé, puis incarcéré, il trouve refuge sur l’eau en devenant batelier. Son fils, Ku Dongliang, le narrateur - 13 ans au moment de la chute de son père, 26 à la fin -, le suit dans sa relégation et tentera sans succès de le réhabiliter. Ce roman écrit à la première personne se déroule de la Révolution culturelle jusqu’aux années 1980. Il dépeint la Chine rurale de cette période sombre et l’atmosphère pesante qui régnait alors, le pouvoir absolu du Parti s’exerçant sur chacun. Le principal personnage de ce livre, selon Su Tong, est la Révolution culturelle même si elle n’est jamais nommée. Le roman joue sur l’histoire et l’interprétation de l’histoire : ce qui compte, au fond, ce n’est pas la vérité, mais la manière dont on l’utilise pour servir une cause, promouvoir ou abattre un autre. Comme dans ses textes antérieurs, Su Tong écrit dans un style sobre et simple une histoire cruelle, teintée d’une violence sourde où la sexualité est omniprésente et la politique toujours en arrière plan. Un regard appuyé est mis sur les conflits familiaux, l’extrême dureté des rapports humains et sur la sexualité des personnages. Traduit du chinois par François Sastourne.

01/2012

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Science-fiction

La prophétie des éléments Tome 1 : Gardiens

Sur un monde, que se partagent deux continents radicalement opposés et séparés par un immense abîme le combat entre les Mages et les Sorciers va chambouler l'ordre établi depuis dix mille ans. Sur les Terres d'Antyras - pays matriarcal - la magie n'existe pas. Les humains y vivent docilement sous l'égide du Grand Temple et de ses représentantes omniprésentes : les Mères. Ces dernières, responsables entre autre, de l'éducation du peuple, se gardent bien d'évoquer les Terres d'Avalyn et la Magie. Pour les Antyriens, rien n'existe au-delà de l'abîme. En revanche, sur les Terres d'Avalyn la vie y est tout autre. Un patchwork de peuples aux moeurs et aux caractéristiques très diverses se partagent les terres : Mages, Sorciers, Elfes, Dragons, Gobelins, Finaï, Acarans, Nâgas... Sur les Terres d'Antyras vit Ethan, seize ans. Il coule des jours heureux, entouré de ses parents au sein d'Ythéria, petit village isolé à la périphérie du monde. Ses principaux soucis résident essentiellement à approcher la jeune et belle Mira et d'arriver chaque matin à l'heure pour La Parole : l'enseignement religieux promulgué par la Mère Armania. Mais le destin en a décidé autrement, lorsque dix-huit ans plus tôt, une ancienne prophétie, protégé par un puissant sort, resurgit sur les Terres d'Avalyn. Commence alors une course effrénée principalement entre les Mages et les Sorciers afin de retrouver les Gardiens des éléments : seuls êtres capables d'empêcher la fin du monde. Un fabuleux voyage, plein de rebondissement, de joie, de rencontre mais également de souffrance attend Ethan, Mira et leurs compagnons de voyage...

06/2014

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Psychologie, psychanalyse

Autisme. Donner la parole aux parents

Le débat est très vif aujourd’hui autour des soins apportés à l’autisme. Pour ou contre la psychanalyse, pour ou contre les thérapies comportementales, pour ou contre certaines méthodes venues des Etats unis. Au-delà des idées toutes faites ce livre donne la parole aux parents de ces enfants autistes. Que vivent- ils réellement ? Comment ressent-ils les différents traitements ? A quels problèmes sont- ils confrontés ? Un livre important qui veut, au-delà des idéologies, renouer avec la réalité du quotidien. Un livre qui par son apaisement aidera tous ceux qui, parents ou professionnels, vivent dans l’entourage d’un enfant autiste. L’objectif de ce livre est de donner la parole aux parents d’enfants, d’adolescents et d’adultes autistes, à ceux que l’on n’entend presque jamais, mais qui constituent la très grande majorité. Témoignages passionnants, émouvants et presque toujours empreints d’une grande sagesse sur ce qu’ils vivent : l’annonce du diagnostic, la culpabilisation des mères, la scolarisation des enfants, les méthodes thérapeutiques, psychanalyse, thérapies comportementales et autres, la validité des structures de soins, les problèmes qui se posent lorsque l’enfant devient adulte. C’est donc le quotidien vécu des parents qui est pris en compte dans ce livre, loin des polémiques stériles. Livre qui sera d’une grande aide et d’un grand soutien à tous ses parents et professionnels qui se retrouvent la plupart du temps, malgré eux, soumis à des diktats ou des pressions néfastes pour l’enfant. Ce livre est préfacé et postfacé successivement par les 2 éminents spécialistes de l’autisme en France, les professeurs Hochmann et Delion.

01/2013

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Littérature étrangère

Un parfum de corruption

Niu Xiaoli est une jeune femme simple, mais qui n'a pas froid aux yeux. Son père est mort lorsqu'elle était adolescente, sa mère a disparu, et il ne lui reste plus qu'un grand frère, garçon assez lâche, qu'elle veut marier à tout prix. Mais dans la campagne chinoise, les fiancées s'achètent à prix d'or et les arnaques sont monnaie courante. Et c'est par là que le scandale arrive : une fois passée la nuit de noces, la promise de son frère disparaît avec la dot. Prête à tout pour récupérer cette somme colossale et retrouver l'intrigante, Niu Xiaoli s'engage dans une traque sans merci qui la conduira bien loin de chez elle. Au cours de ses pérégrinations, elle tombera notamment dans les filets d'une maquerelle redoutable qui lui proposera un plan infaillible pour récupérer son argent : se faire passer pour vierge et appâter ainsi les hommes les plus puissants - et les plus corrompus - du pays. La roue ne tardera pas à tourner pour Niu Xiaoli, comme pour ces hommes très haut placés. Ce roman fort et plein d'humour se présente comme une chronique de la Chine contemporaine. Au fil des rencontres et des histoires qui s'entremêlent, Liu Zhenyun livre une réflexion savoureuse et fine sur l'individu soumis au pouvoir, et analyse sa dépendance vis-à-vis d'un système qui a remplacé l'idéologie par les avantages matériels. Dans la lignée satirique d'Erasme et Jonathan Swift, Un parfum de corruption dénonce les hypocrisies de la société chinoise d'aujourd'hui, son extraordinaire pragmatisme et ses inévitables dérives.

02/2020

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Histoire internationale

Ci-gît le Congo Brazza... Sassou-Ngesso m'a tuer

Constant était à la retraite, sans ressources. Âgé de 65 ans, il avait vu se succéder tous les chefs d'État, avides de son argent, l'argent de sa terre. Malgré la retraite, sa vie n'était pas un long fleuve tranquille surtout avec les nombreux rapides du Congo… Il vivait à Bacongo, abandonné par les pouvoirs publics, déserté par la police, qui de temps à autre, venait exercer son racket. Bien sûr, dans les autres quartiers c'était peut-être pareil là-bas aussi… En ce matin de mai, il se réveilla après une nuit très agitée. Sans eau, harassé par la faim, il s'adossa au pied d'un arbre, à l'ombre, pour aspirer à un peu de repos avant de repartir. Subitement, il remarqua une agitation inhabituelle dans les rues. Qu'y avait-il donc de changé ? Les gens étaient dehors comme tous les jours, mais il lui semblait qu'ils riaient tous, avec un livret vert à la main. Enfin, il en découvrit un sur un étal. Il s'intitulait : Bonne gouvernance pour le Congo-Sangha. Il sourit et son visage s'illumina. Dans son rêve, Constant voyait l'émergence d'une société civile et d'une classe moyenne qui s'adonnaient à l'enthousiasme, qui allait devenir le cadre de vie de la Nation toute entière. Une force novatrice était née, entraînant tout le Congo-Sangha vers des lendemains meilleurs. L'histoire était en marche – comme dit le proverbe arabe : "La pensée a des ailes. Nul ne peut arrêter son envol." –, pour qu'enfin la devise du gouvernement soit de fait : Unité, Travail, Progrès !

10/2016

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Histoire de France

L'Edit de Nantes. Chronique d'une paix attendue

Venant après sept édits de pacification, tous éphémères, l'Edit de Nantes suscita peu d'étonnement lors de sa promulgation, comme si rien ne pouvait être acquis dans le domaine de la tolérance. Dans une France où " ceux de la Religion " étaient soumis à mille vexations dans l'exercice du culte et dans leur vie quotidienne, qui aurait pu imaginer que cette paix serait " perdurable " et qu'elle serait, ainsi que le proclamait le texte de l'édit, " le principal fondement du rétablissement de l'Etat en sa première grandeur " ? C'est la gestation de cette paix, depuis longtemps revendiquée par une minorité, que relate ce livre. On y voit comment dans un pays déchiré par des troubles autant civils que religieux, Henri IV et une poignée de sujets ont su apaiser les passions et gagner les Français à l'idée de tolérance. Faire coexister deux religions dans un royaume : l'idée était encore nouvelle en Europe et, pour la réaliser, il faudra toute l'intelligence politique du roi mais aussi la pression des assemblées protestantes. Après des mois de discussions au cours desquelles les députés huguenots et les conseillers royaux font l'apprentissage de l'art de la négociation, le traité est enfin signé. C'est en fait un compromis entre les exigences des uns et des autres, puisque les réformés obtiennent la liberté de conscience et l'égalité des droits mais non l'entière liberté de culte. Au bout du compte, l'Edit de Nantes restitue à l'Eglise romaine sa suprématie tout en assurant aux protestants une place dans le renouveau de la civilisation française.

07/1998

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Sports

S'accomplir ou se dépasser. Essai sur le sport contemporain

L'idée d'un dépassement de soi-même, aujourd'hui si courante, est liée, historiquement, à l'avènement de la modernité. La pensée antique, toute marquée par la notion de finalité naturelle et enfermée dans un monde clos, ne la connaît pas. Pour l'astronomie, la physique, la médecine, pour l'histoire des gymnastiques et dans le culte du héros " sportif ", prédomine l'idée d'une nature pourvoyeuse d'ordre et de normes ; elle interdit celle d'un progrès indéfini. Il faut attendre les bouleversements scientifiques des XVIe et XVIIe siècles, le passage à l'idée d'univers infini, l'invention du sujet cartésien pour que puisse apparaître l'ambition d'une perfectibilité sans limites. Alors s'affirment dans l'élan des Lumières la liberté humaine face à la nature, la confiance dans l'amélioration toujours possible des performances et dans les techniques qui la permettent, l'éducation et la médecine. Le sport de haut niveau apparaît aujourd'hui comme le laboratoire expérimental de ce dépassement de soi, devenu l'emblème de notre idéologie contemporaine. Au-delà de la question classique sur les fins de l'exercice physique - s'accomplir ou se dépasser ? -, il est le révélateur des conséquences paroxystiques de ce culte et de cette obsession de la performance. A travers le dopage, à travers les manipulations génétiques, il pose le problème de fond sur l'évolution des sociétés contemporaines et sur le rapport, chez l'homme d'aujourd'hui, de la culture et de la nature. Quel est cet humain tout entier soumis à l'impératif idéologique et technique du dépassement de soi ?

03/2004

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Religion

Le champ de bataille de la pensée. Gagnez la bataille dans vos pensées

Soucis, doute, confusion, dépression, colère et sentiments de condamnation... tout cela constitue des attaques de la pensée. Si vous souffrez de pensées négatives, prenez courage ! Joyce Meyer a aidé des millions de personnes à vaincre toutes ces batailles cruciales - et elle peut aussi vous aider. Dans son best-seller le plus connu, cet auteur et pasteur bienaimé vous montre comment changer votre vie en changeant votre façon de penser. Elle vous enseigne à gérer les milliers de pensées qui vous envahissent chaque jour et à concentrer votre esprit pour penser comme Dieu pense. Elle partage aussi ses épreuves, ses tragédies et au bout du compte ses victoires dans son mariage, sa famille, son ministère, qui l'ont amené à une vérité merveilleuse qui métamorphose, révélant ses pensées et ses sentiments tout au long de son parcours. Maintenant, c'est à votre tour : de prendre le contrôle de vos pensées pour trouver la liberté et la paix ; de reconnaître les pensées destructrices et les empêcher d'influer sur votre vie ; d'être patient avec vous-même, quelles que soient les erreurs que vous commettez ; de vous armer de la Parole de Dieu, de louange, de prière et d'autres armes spirituelles puissantes ; de suivre la lumière pour sortir de votre `jungle' mentale - les mauvaises attitudes et les excuses que les gens adoptent et qui les tiennent loin de Dieu afin de trouver un bonheur et un épanouissement incroyables. Ne tolérez pas un jour de plus de succomber à la détresse. Découvrez aujourd'hui comment assurer votre victoire dans votre champ de bataille de la pensée !

01/2012

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Théâtre

Théâtre. Tome 2

On s'aperçoit en lisant les vingt-deux pièces contenues dans le présent volume que Labiche est un véritable écrivain français dans la mesure où ses personnages maltraitent à qui mieux mieux la langue française. Il est le maître de l'impropriété voulue. Chez lui, un père fier de sa fille s'écriera : " Elle vous dirait tous les rois de France qui ont eu lieu... sans broncher ! " (" La Station Champbaudet "). Il recourt traditionnellement aux répliques en porte à faux. Parfois c'est un dialogue de sourds, comique éprouvé, parfois le personnage entend bien, mais ne comprend pas : " Il parle toujours du nez - Mais le nez est un sujet de conversation comme un autre ! " (" Les Trente Millions de Gladiator "). Plus subtilement, il use des explications qui n'expliquent rien. Pourquoi ne ferait-on pas une friture avec les poissons rouges sur lesquels on vient de s'attendrir : " On mange bien des écrevisses ! " (" Célimare le bien-aimé "). Ou bien ce sont des ruptures qui creusent un non-sens à l'intérieur d'une phrase : " Ce n'est pas pour me vanter... mais il fait joliment chaud aujourd'hui ! " (" 29 degrés à l'ombre "). Tous ces personnages ont un air de famille : vaniteux, égoïstes, pas très francs, experts en phrases vides. Faut-il, pour autant, voir en Labiche, comme on l'a fait de nos jours, le peintre féroce d'une bourgeoisie accusée des pires turpitudes ? En fait, bourgeois lui-même jusqu'au bout des ongles, il a peint les ridicules les plus proches de lui, ceux de ses amis, ceux de sa classe, mais avec le sourire, en ami. Jacques Robichez, professeur honoraire à la Sorbonne.

05/1991

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Sciences historiques

Arnhem - LA 1st Airborne. Market Garden 1944

Alors que la 6th Airborne Division se pose en France le 6 juin 1944 et se couvre de gloire, l'autre division aéroportée britannique, la 1st Airborne Division, n'a plus vu de combat depuis une action amphibie à Tarante, le 9 septembre 1943, lors de l'invasion de l'Italie. Revenue en Angleterre en décembre 1943, elle est tenue en réserve pendant la bataille de Normandie et reste trois mois dans l'attente, des plans successifs d'emploi étant proposés, puis annulés, tant est rapide l'avance des Alliés. En septembre 1944, cependant, la 1st Airborne joue un rôle prépondérant dans l'opération Market - la composante aéroportée de Market Garden, une tentative alliée audacieuse de contournement de la ligne Siegfried pour atteindre la Ruhr. Ce sera la dernière action de la 1st Airborne Division. Rencontrant plus de résistance que prévu, notamment du II. SS-Panzerkorps, la division se pose trop loin du pont d'Arnhem et combat bravement, mais en vain. Retardée en route, surtout à Nimègue, elle n'arrive aux abords d'Arnhem que bien trop tard. Après neuf jours de combats, durant lesquels elle perd 8 000 hommes autour d'Arnhem, la 1st Airborne est contrainte au repli : les survivants franchissent le Rhin inférieur pour se mettre à l'abri. Pendant ces neuf jours, ils se sont cependant forgé une légende : tout d'abord, lorsque la petite unité du Lieutenant-Colonel John Frost tient jusqu'au bout "un pont trop loin", puis lorsque les défenseurs du périmètre d'Oosterbeek sont soumis à des assauts répétés lorsqu'ils attendaient en vain l'arrivée du XXX Corps.

01/2018

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Religion

Les Bénédictins. La règle de saint Benoît

La communauté, l'abbé et la Règle sont les trois piliers du monachisme repris et enrichis par saint Benoît de Nursie, fondateur du Mont-Cassin au milieu du VIe siècle. Quinze siècles plus tard, des dizaines de milliers de moines et de moniales continuent à se réclamer de cette tradition et à vivre selon ces mêmes principes sur les cinq continents, qu'il s'agisse des Bénédictins, des Cisterciens, des Olivétains et de bien d'autres... Dans le monastère, tous, moines ou moniales, abbés et abbesses, sont soumis à ce petit texte, la Règle de saint Benoît. Constamment lu et relu, commenté et expliqué, puisque l'on compte plus de 1 500 éditions depuis le XVIe siècle, il forme le coeur de cet ouvrage. Chacun de ses 73 chapitres ainsi que son prologue sont analysés par des spécialistes, chercheurs et moines qui présentent ainsi l'histoire des pratiques bénédictines du vie au XXIe siècle. Quel est le rôle du supérieur ? Quelle est la forme de la prière ? Comment les moines et moniales se nourrissent-ils ? Où dorment-ils ? Comment s'habillent-ils ? Quel sens donnent-ils à leur séparation d'avec le monde ? Comment conduisent-ils la gestion économique des communautés ? Comment ont-ils appréhendé l'arrivée du téléphone puis d'Internet et des réseaux sociaux ? Comment vivent-ils la pauvreté individuelle ? Voici quelques-unes des questions auxquelles ce livre répond à travers l'étude des chapitres de la Règle. Cette Règle, véritable ADN de la vie monastique occidentale, devient ainsi accessible à un large lectorat, au-delà des seuls habitués des monastères, et cela sans doute pour la première fois depuis l'invention de l'imprimerie.

01/2020