Recherche

digital femme équipement

Extraits

ActuaLitté

Josei/femme

Miss Ruki

Mademoiselle Ruki est un manga tout en couleur écrit par Fumiko Takano. Les 57 épisodes ont été publiés en série dans Hanako du 2 juin 1988 au 17 décembre 1992. Avec pour toile de fond l'époque de la bulle, il dépeint le quotidien d'une jeune femme décontractée menant une vie de célibataire insouciante. Personnages : Ruki. On pense qu'elle a la trentaine, est une femme seule vivant à Tokyo. Elle travaille à domicile pour traiter les demandes d'indemnisation de l'assurance maladie, et après avoir accompli un mois de travail en une semaine, elle passe le reste de son temps à ses loisirs, empruntant des livres à la bibliothèque et s'adonnant à son passe-temps, la philatélie. Elle n'est pas une fashionista et a l'air d'être quelque peu déconnectée du monde. Etsuko-san. Employée de bureau qui est la meilleure amie de Ruki ; son nom de famille est Sakamoto. Elle est sensible à la mode et connaît bien les restaurants populaires. Elle s'intéresse à son subordonné Ogawa. Propriétaire d'un magasin de bicyclettes Un homme sympathique qui travaille dans un magasin de vélos. Depuis qu'il a réparé une crevaison sur le vélo de Ruki-san, on le voit souvent en ville. Il a pris Ruki-san et Etsuko-san pour des femmes mariées avec des enfants, ce qui suscite l'antipathie d'Etsuko-san.

05/2023

ActuaLitté

sociologie du genre

La paix des sexes

" Je suis une femme, je ne suis pas une victime, je l'ai été, ces choses-là passent. Quand le statut de victime tend à devenir une valeur ajoutée, un anoblissement que certaines veulent acquérir à tout prix comme on cherche à atteindre un statut social, je pense, au contraire, qu'héroïser la victime plutôt que de vouloir la respecter, c'est tuer la guerrière, assassiner la créatrice, valoriser la soumise, poser un interdit sur le fait que la femme soit l'égale de l'homme. Je ne dis pas que les femmes ne rencontrent pas, encore aujourd'hui, bien des maux qu'il faut vouloir guérir, je dis que les inscrire dans une guerre des sexes perpétuelle, en appelant à la rescousse le passé d'une société au sexisme systémique clairement établi, ne convient pas. La guerre des genres est un tango funeste qui conduira à sa perte notre égalité lumineuse. Apprendre à s'unir plutôt qu'à se désunir, avancer dans le même sens, ne fût-ce que par instinct de survie, est notre seule issue face aux combats qu'il nous reste à mener. Désormais que les lois de l'égalité existent, c'est à nous tous de réfléchir aux moyens de les faire appliquer, c'est à nous tous de nous éduquer. Et d'éduquer les autres. Bien des batailles féministes restent à mener, s'aliéner la moitié de l'humanité pour y parvenir est une hérésie. "

05/2023

ActuaLitté

Histoire automobile

Louise Cayrol. L'exaltante muse des pionniers de l'automobile

Au soir de ma vie, me voilà totalement oubliée. Mais cela m'indiffère, car je n'ai jamais recherché la notoriété. Non prémédité et peu connu, mon rôle a été déterminant pour l'avancée de la France vers sa modernité. Alors que rien ne m'y destinait, je suis devenue l'égérie de grands acteurs de l'automobile naissante, la muse qui les a conseillés, stimulés, parfois même bousculés. Etrange destinée pour une femme en cette fin du XIXe siècle. Les femmes avaient encore si peu le droit de dire ou de faire, pas même celui de gérer leurs propres biens et toujours pas de reconnaissance citoyenne. Volontarisme et entrepreneuriat étaient encore des gros mots. Que dire, alors, d'une ingérence dans le milieu si masculin du monde technique et industriel ? Pourtant, historiens et spécialistes s'accordent à dire que, sans moi, l'industrie automobile n'aurait pas jailli aussi vite, et que la France n'aurait pas été la première au monde dans ce domaine. Si les noms d'Edouard Sarazin, René Panhard, Emile Levassor et Gottlieb Daimler sont restés dans la mémoire des passionnés d'automobile, qui connaît aujourd'hui celui de la petite provinciale dont le rôle auprès d'eux a été essentiel, pour faire émerger une industrie, dont les conséquences humaines et économiques sont considérables et qui a fait naître une passion dans le coeur des hommes ? Cette petite provinciale, cette femme modeste, c'était moi. Je m'appelle Louise Cayrol.

04/2024

ActuaLitté

Spécialités médicales

La ménopause en pratique

Cet ouvrage consacré à la ménopause a pour objectif de donner au praticien les clés pour répondre aux différentes situations cliniques en pratique courante. Il constitue donc une mise au point didactique de la périménopause et de la ménopause. La prise en charge de la ménopause est un enjeu majeur de santé publique compte tenu de l'allongement de l'espérance de vie. Comment prendre en charge la ménopause dans de multiples contextes cliniques ? L'ouvrage structuré à travers six parties a pour objet de comprendre les diverses modifications physiologiques induites par la carence hormonale de la ménopause ainsi que la prise en charge des femmes dans différentes situations cliniques de la plus simple aux pathologies les plus complexes. A partir des données les plus récentes de la littérature scientifique mais aussi de leur expérience clinique les nombreux auteurs de cet ouvrage offrent une prise en charge adaptée et individualisée à chaque femme. Une solution thérapeutique appropriée est toujours proposée pour chaque situation clinique qu'elle soit hormonale ou non hormonale. La problématique de l'utilisation du THM trop souvent décrié depuis plus de 15 ans est approfondie. Ainsi les clés de la balance bénéfice-risque individuelle sont apportées afin de permettre aux femmes souffrant de symptômes climatériques invalidants de pouvoir en bénéficier en l'absence de contre-indication. Cet ouvrage tente de répondre aux questions précises des praticiens de terrain. Il s'adresse à tous les praticiens concernés par la santé des femmes à l'hôpital comme en médecine de ville en particulier les gynécologues médicaux obstétriciens chirurgiens gynécologues généralistes internes en formation...

11/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

Marie Blanche. Au fil de la vie

" Je me rends compte en approchant de la fin, encore enveloppé d'une brume qui se dissipe à peine, que ma famille me manque plus que jamais. Je voulais de nouveau la saluer. " 1995, région des Grands Lacs. Jim Fergus rend visite à sa grand-mère, Renée, 96 ans. Fille d'aristocrates français désargentés, mariée trois fois, celle-ci a connu un destin hors du commun qui l'a menée de son petit village natal de la région de Senlis jusqu'aux Etats-Unis, en passant par les sables de l'Egypte. D'un caractère entier, froide et tyrannique, elle a brisé la vie de sa famille, en particulier celle de sa propre fille, Marie-Blanche, la mère de Jim. Pour essayer de comprendre cette femme, et peut-être de lui pardonner, l'écrivain va tenter de retracer son parcours. Puis celui de Marie-Blanche, dont la vie a commencé comme un conte de fées avant de prendre des allures de tragédie. Jim Fergus s'inspire ici de son histoire personnelle pour nous offrir une bouleversante saga familiale. A la façon de Dalva, de Jim Harrison, il inscrit l'intime dans l'Histoire et nous présente d'inoubliables portraits de femmes dans la tourmente. On retrouve surtout dans cette fresque qui s'étend sur un siècle et trois continents toute la puissance romanesque de l'auteur de Mille femmes blanches associée à une force d'émotion rare. " Avec une grande pudeur, Jim Fergus retrace le destin de ces deux femmes et signe un livre à la fois personnel et universel, bouleversant et sensible. Une fois encore, Jim Fergus frappe très fort. " François Busnel

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le pouvoir

Et si les femmes prenaient enfin le pouvoir dans le monde entier ! Du jour au lendemain, des adolescentes aux quatre coins du monde découvrent un nouveau pouvoir : à la manière des anguilles, elles parviennent à générer de leurs doigts une puissante décharge électrique qui leur permet de se défendre, ou d'agresser. En un tour de main, elles peuvent infliger une douleur agonisante... et même la mort. Plus besoin d'avoir peur, de se laisser contrôler, rabaisser, soumettre. Et surtout plus besoin d'être le "sexe faible" et de se laisser dominer par les hommes. Bientôt, plus rien n'empêche les femmes de prendre le pouvoir - avec ou sans violence. Trois femmes et un homme vont vivre de l'intérieur ce renversement de la société : Roxy, descendante d'une famille de mafieux anglais qui voit sa mère se faire assassiner sous ses yeux, découvrant son nouveau pouvoir trop tard pour la sauver, dédie sa vie à la vengeance en devenant une femme d'affaires particulièrement crainte. Allie, abusée dans son enfance, fonde un culte et devient une gourou mondialement reconnue qui bientôt orchestrera de grands soulèvements féminins. Margaret, maire aux Etats-Unis, qui fait tout pour maîtriser son "pouvoir", devient la première politique à oser repenser la société en séparant les filles des garçons. Et enfin le journaliste nigérian Tunde, seul homme qui observe et chronique ce nouveau monde depuis la première heure, à ses risques et périls... Mais rabaisser les hommes, est-ce la bonne manière de s'émanciper ? Et surtout, se laisseront-ils dominer ? Dans la droite lignée de La Servante écarlate, un roman engagé, époustouflant de créativité, et aussi visionnaire que profondément perturbant.

01/2018

ActuaLitté

Littérature française

Bonjour, Anne. Chronique d'une amitié

"Entre les années 1974 et 1990, j'ai été très proche d'Anne Philipe. Elle était la femme qui avait vécu aux côtés d'un acteur célébrissime, dans une aura étincelante de succès, d'engagement intellectuel et politique, d'amour et de tragédie. C'était aussi l'écrivain dont le livre Le Temps d'un soupir avait bouleversé des centaines de milliers de gens de par le monde. Elle était ethnologue, romancière, éditrice, grande voyageuse et reporter. Ce livre raconte comment ma vie s'est tressée avec la sienne, dans un de ces compagnonnages secrets qui nous font devenir ce que nous sommes. Il n'est pas commémoration mais intimité intérieure avec une présence. Il s'agit de faire droit à cette dette fondamentale que nous avons envers ceux qui ont laissé empreinte en nous, et qui est liée à la valeur de l'existence. Anne Philipe avait une vingtaine d'années de plus que moi. Elle a changé ma perception de la vie. J'ai voulu la retrouver vivante, à partir du terrain de nos années communes, où elle fut mon éditrice et amie. J'ai voulu retrouver Anne-la-mienne et transmettre ce qu'elle a été : un jalon capital dans mon histoire personnelle, un trait à marquer dans l'histoire des femmes, et aussi une trace lumineuse que ne doit pas oublier la littérature. Les femmes de ma génération ont connu beaucoup d'avancées. Nous n'en voyons que mieux les reculs qui guettent, et les étapes à parcourir. Nous ne sommes pas tranquillisées. Nous sommes les femmes du milieu du chemin."

03/2010

ActuaLitté

Sciences historiques

Pour la fin du sexisme ! Le féminisme de l'ère post #MeToo

Le sujet des femmes est brûlant. L'actualité s'apparente à un océan d'informations en lien avec le féminisme, le féminin, les féminins. C'est comme si l'air était trop plein de tous ces sujets lorsqu'en 2017 éclate le scandale #MeToo. A partir de ce formidable élan pour l'égalité, on a assisté à une nouvelle prise de conscience des dysfonctionnements du système patriarcal : tout ce qui touche à la vie des femmes a refait surface. La place de la femme au travail, son abonnement au plafond de verre, l'égalité salariale et l'équité à l'embauche, la mixité des métiers, les lois et les notions de quotas, de discrimination positive. La question du leadership au féminin également, des carrières et du management. La parentalité, les questionnements liés à la maternité et à la paternité. Et, comme une suite parfaitement logique, tout ce qui touche au couple, à la charge mentale et aux équilibres de vie. Si l'on avance dans notre émancipation, qu'est-ce que cela apportera aux hommes également, à la société tout entière ? C'est cela qu'il faut exposer en premier. Pour réveiller à nouveau cette attention portée aux combats, non pas des femmes, mais d'une société qui mute. Que la suppression du patriarcat n'est pas issue d'un sombre projet visant à le remplacer arbitrairement par le matriarcat, mais d'un désir profond de faciliter la vie de tous. La mission du féminisme 2.0 sera sans doute celle de contourner subtilement ce désintérêt massif pour parvenir à rétablir le dialogue. L'autrice explore humblement, dans cet ouvrage, quelques pistes d'une "réconciliation" possible.

10/2019

ActuaLitté

Théâtre

Ces reines qui furent des rois

Au cours des siècles, très peu de femmes ont exercé le pouvoir dans de grands pays. Le plus souvent, celles qui accomplirent cette lourde charge, ne le firent qu'en tant que régentes. Mais les femmes qui ont hérité du pouvoir et qui l'ont exercé, sont exceptionnelles. Jean-Pierre Fouchy, auteur niçois de livres historiques, passionné de théâtre, en écrivant trois pièces, s'est donné pour mission de présenter le destin de reines qui ont commandé aux hommes. Les héroïnes de cette trilogie sont, dans l'ordre chronologique, Jeanne d'Anjou qui a régné sur Naples et la Provence (XIVe), Christine de Suède (XVII) et Catherine II, tsarine de Russie (XVIII). La première pièce, "Jeanne d'Anjou, roi de Naples, comtesse de Provence", fait vivre aux lecteurs les heures claires et sombres d'une femme qui a tout connu, la profusion et le manque, l'amour et la haine, l'espoir et le découragement. Malheureusement, elle mourut comme elle vécut. Avec "Christine, roi de Suède", on découvre le mal être d'une personne moitié Vénus, moitié Mars, véritable "Pallas du Nord ", plongée dès l'enfance dans la politique et qui n'eut de cesse de s'en extraire. "Bons baisers de Catherine de Russie ou Controverse sur l'état de la Russie au temps des Lumières", révèle une "dispute" par livres interposés entre la Grande tsarine et un Français qui, au retour d'un voyage en Sibérie, avait eu l'outrecuidance de rendre publiques ses observations montrant l'archaïsme d'un peuple composé, en grande partie, d'alcooliques syphilitiques, qui opprimait les populations conquises et dont les femmes étaient des esclaves.

11/2018

ActuaLitté

Essais biographiques

Souvenirs de ma vie

Anna Klumpke (1846-1942) arrive dans la vie de Rosa Bonheur (1822-1899) en 1889. Elle sert alors d'interprète - Anna Klumpke est américaine - à un admirateur new yorkais de passage en France. Rosa Bonheur est une peintre si connue aux Etats-Unis que son tableau Le Marché aux chevaux est accroché au Metropolitan Museum, et l'on offre aux enfants une poupée à son effigie. Neuf ans après cette première rencontre, A. Klumpke est de retour au château de By, demeure de Rosa. Entre les deux femmes, une profonde affinité se fait jour. Venue pour quelques semaines, Anna finit par rester. Admirative, enthousiaste et attentive, Anna ne doute pas un instant que le monde puisse être fasciné par le témoignage de Rosa Bonheur. Elle en fera oeuvre littéraire et historique. Tout au long de leurs entretiens, Rosa Bonheur évoque ses origine, sa formation tout autant que sa vie personnelle dont ces années communes avec Nathalie Micas. Il est ici question du féminisme, des droits des femmes, du statut des femmes peintres aussi bien en France qu'outre Atlantique. Elle évoque la reconnaissance officielle - elle est la première artiste femme à être faite Chevalière de la Légion d'honneur -, le succès de ses toiles sur le marché de l'art lui offrant une indépendance financière. Il est ici question des personnalités de l'époque qu'elle côtoie et apprécie comme Buffalo Bill, le duc d'Aumale, l'impératrice Eugénie et bien d'autres encore. Ce livre brosse ainsi le tableau d'une artiste à redécouvrir qui recouvre quasiment tout le XIXe siècle. Natacha Henry assure l'édition révisé de ces entretiens.

02/2022

ActuaLitté

Théâtre

Matin et soir

Le matin. Un couple se prépare pour son mariage. La jeune femme est malade... Une femme vit entièrement dans sa peinture et ne sort presque plus. Un ancien amour lui rend visite, il a quitté sa femme et souffre de l'absence de ses enfants... Discussions ordinaires : vies, amours, enfances, espérances. Arrive peu à peu le malaise : une menace extérieure et indéfinissable.

11/1999

ActuaLitté

littérature vietnamienne

Vent du Sud. Rébellion et autres nouvelles

La République du Sud Viêt-Nam a duré vingt et une années, de 1955 à 1975. Ecrivains et poètes de tous horizons, réunis sur cette terre du Sud, étaient conscients qu'ils allaient oeuvrer pour une littérature moderne. Ce recueil de nouvelles réunit dix auteurs représentatifs de cette littérature. Dans les premiers récits, le thème de la guerre prédomine : réflexions doulou-reuses sur la barbarie et l'absurdité de la guerre. Loin du bruit des armes, un second thème révèle un aspect de la société vietnamienne : le thème de la femme. Femme prisonnière des traditions, femme révoltée, femme consciente de sa dignité.

06/2022

ActuaLitté

Poésie

Sur l'amour

imaginons qu'une femme rencontre un homme parce qu'il écrit d'une certaine façon, il se pourrait que la femme lui suggère assez vite une autre façon d'écrire. mais si l'homme aime la femme en question, il continuera d'écrire à sa façon, et si l'homme aime le poème il continuera d'écrire comme il le doit, et si l'homme aime la femme et le poème, il sait ce qu'est l'amour deux fois plus que n'importe qui. je sais ce qu'est l'amour. ce poème est là pour le rappeler à ces dames.

02/2022

ActuaLitté

Littérature française

La cuiller d'amertume

Raoul, marié depuis vingt ans part à la recherche de la femme idéale. Il pense qu'il existe quelque part La Femme de ses rêves et, en découvrant les sites de rencontre sur Internet, cette conviction se renforce et anime obsessionnellement ses fantasmes. Alexa, après deux mariages et deux divorces, est en perte de repères. Pour retrouver la femme qui sommeille en elle, Alexa se prend au jeu de la séduction sur les sites de rencontres. Homme et femme sillonnent les sites de rencontre pour combler un manque. Mais la vie leur réserve bien des surprises auxquelles tous les deux doivent faire face.

04/2013

ActuaLitté

Littérature française (poches)

A l'encre violette

Il y a le voyage qui vous amène et celui qui vous emporte. Celui de l'exil est toujours l'un et l'autre. Il vous pose ici et vous a fait quitter là-bas. Généralement sans retour, il ferme une porte pour en ouvrir une autre devant laquelle va se construire un nouveau monde, une nouvelle vie. Dans ce roman, la narratrice écrit à l'encre violette le parcours d'exil de deux femmes. Ce faisant, elle se reconstruit et finit par livrer sa propre histoire. Le plus troublant est qu'elle réveille en chacun de nous un exil que nous ignorions, ou presque.

09/2017

ActuaLitté

Pensée positive

Le livre du réconfort

Un ouvrage lumineux et profond, un kit de survie mentale en cette époque troublée Matt Haig a traversé vents et tempêtes, dépression et anxiété. Ce Livre du réconfort est son canot de sauvetage, la somme des pensées, musiques, citations, films et anecdotes qui lui ont permis de rejoindre la terre ferme. En faisant appel aux destins inspirants d'autres hommes et femmes, à la science, à l'histoire et à la philosophie, il signe bien plus qu'un ouvrage antidote : il offre une célébration de la vie et de ses imprévus, invite à se rappeler qu'on est toujours plus grand que la douleur éprouvée.

09/2021

ActuaLitté

Romans de terroir

La Cour aux Paons

A l'aube du XXe siècle, "dans le bocage boulonnais, un pays à part, tournant le dos à la mer et centré sur la terre". Desvres, la cité des potiers : Esther, la "belle brune", travaille au Saint-Eloi, l'estaminet familial à l'ambiance chaleureuse, où se déroulent des combats de coqs et des concours de chants d'oiseaux. A quelques lieues de là vit Flore, jeune fille solitaire affligée d'un pied bot. Héritière de la Cour aux Paons, une ferme aux écuries réputées, elle consacre sa vie à ses chevaux. Entre ces deux femmes si différentes, un jeune ouvrier agricole ambitieux, Justin Delfolie, sera l'artisan du destin.

10/2011

ActuaLitté

Contes et nouvelles

Promets-moi que nous danserons un jour au bord de l'eau

- Je me suis toujours demandé pourquoi les femmes aiment tant les histoires d'amour ? Elle ferme son livre. Elle le regarde. Elle lui sourit, malicieuse. Elle lui répond : - Peut-être parce que les hommes savent bien mieux les raconter que les vivre. Neuf histoires d'amour et autant de façons de le vivre : par-delà la routine, la mort, l'amitié ou l'évidence, douloureusement, naïvement, passionnément, à la folie, plus du tout... Neuf roses rouges au parfum envoûtant, à la beauté fascinante, mais périlleuse. Car ces neuf récits ne sont pas seulement émouvants ; ils piquent aussi ! A l'image du sentiment qui les a inspirés.

02/2023

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Secrets & passions. Brûlant secret ; La gouvernante ; La confusion des sentiments : Amok ; Lettre d'une inconnue ; Destruction d'un coeur ; Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, Edition de luxe

Ce recueil offre les meilleures nouvelles de Zweig sur les deux grands thèmes de son oeuvre : les secrets et les passions. Les secrets ? Oui, ceux que se partagent les enfants quand ils espionnent les adultes et ceux que ne veulent pas partager les adultes, mais aussi ceux qu'on se tait à soi-même. Tels sont Brûlant secret, La Gouvernante, La Confusion des sentiments. Les passions ? Oui, celles qui rendent fou, qui consument, qui engendrent la violence, ou autour desquelles nous tournons le reste de notre vie. Tels sont Amok, Lettre d'une inconnue, Destruction d'un coeur, et l'inoubliable Vingt-quatre heures de la vie d'une femme.

11/2018

ActuaLitté

Pléiades

Romans et récits. Tome 2, Adieu Gary Cooper ; Chien blanc ; Les Enchanteurs ; Gros-câlin ; La Vie devant soi ; Pseudo ; Clair de femme ; Les Cerfs-volants ; Vie et mort d'Emile Ajar

La réalité n'est jamais aussi belle que le rêve d'une mère. Gary a connu d'éclatants succès, mais il a vu son oeuvre se heurter à des réticences. La popularité de l'écrivain et sa reconnaissance n'ont pas marché du même pas. Ce n'est pas exceptionnel, et cela s'explique. Les obstacles à une consécration rapide étaient multiples. Le style de l'homme a pu en être un. La manière du romancier en fut un autre. Gary a été un extraordinaire raconteur d'histoires et un inventeur de personnages en un temps, l' "ère du soupçon" , où ces notions, l'histoire, le personnage, étaient réputées périmées. Or pour lui, le récit - l'histoire - n'est pas la part honteuse du roman. Mais c'est se tromper lourdement que de voir en lui, sous ce prétexte, un écrivain conventionnel. La mise en abyme dans Education européenne, la polyphonie des Racines du ciel, la voix narrative fantastique dans La Danse de Gengis Cohn, la dimension autofictionnelle de La Promesse de l'aube et de Chien Blanc, la temporalité dans Les Enchanteurs ou l'inventivité verbale et les dispositifs narratifs d'Emile Ajar ne sont pas précisément des signes de soumission au roman hérité du XIX ? siècle. Encore faut-il, pour s'en aviser, ne pas passer à côté d'une prose qui mélange les genres, avoue ce qu'elle doit à la poésie et s'autorise toutes les libertés, à commencer par un humour qui a pu déconcerter autant qu'il séduit, parce qu'il va de l'ironie la plus fine au grotesque le plus assumé. Cet humour n'est pas un ornement : il est fondamental. D'une part, il conjure la tentation de l'idéalisme ; de l'autre, il permet de "désamorcer le réel au moment même où il va vous tomber dessus" . Le réel, voilà l'ennemi. Gary l'appelait "la Puissance" . Il a plusieurs visages : guerre, bêtise, vieillissement, solitude... Gary est sensible au tragique de l'Histoire et au malheur des hommes. Ca l'agace : "J'ai tout le temps mal chez les autres". L'humour est donc une défense. L'imaginaire, un refuge. "Nourris de ce siècle, jusqu'à la rage" , les livres de Gary ne sont pas des romans historiques. Ancrés dans l'imaginaire autant que dans l'Histoire, ils relèvent de la "mystique" littéraire de l'aventure qu'ont illustrée, avant lui, Kessel, Cendrars, Saint-Exupéry, et Malraux bien sûr. Cette conception de l'aventure n'est pas de celles qui produisent une littérature populaire de grande diffusion : elle engage une réflexion sur la condition humaine. L'aventure et l'imaginaire luttent aussi contre une forme particulière de réalité, l'identité. Chez Gary, le je est une clôture, un piège. Ce qu'il y a de permanent dans son identité l'exaspère. Il lui faut s'évader, courir le monde, muer comme un python, se "séparer un peu de [s]oi-même" , changer d'identité et vivre d'une vie pseudonyme, au risque de s'y brûler. "L'aventure Ajar"

05/2019

ActuaLitté

Littérature française

Histoire prodigieuse d'un gentilhomme auquel le Diable s'est apparu. et avec lequel il a conversé sous le corps d'une femme morte advenue à Paris le 1er janvier 1613

Histoire prodigieuse d'un gentilhomme auquel le Diable s'est apparu et avec lequel il a conversé sous le corps d'une femme morte advenue à Paris le 1er janvier 1613 Date de l'édition originale : 1613 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

ActuaLitté

Généralités

Histoire tragique du marquis d'Ancre et sa femme, depuis le traité de Loudun. jusques aux jours de leur mort et exécution,avec un bref narré de leurs pratiques et desseins

Histoire tragique du marquis d'Ancre et sa femme, contenant un bref narré de leurs pratiques et desseins, depuis le traité de Loudun jusques aux jours de leur mort et exécution Date de l'édition originale : 1617 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

ActuaLitté

Littérature française

Une entaille dans la chair du temps

C'est l'histoire d'une femme qui, incapable d'affronter la fin d'une histoire, va vivre de façon paradoxale la fin de ce lien. , dans une ambivalence dévorante. Une femme qui n'en finit pas de finir... Histoire d'une fin inassumable. Celle d'une "passion thérapeutiquew" . Celle d'une femme pour qui toute rupture de lien est vécue comme une entaille dans la chair du temps, une bascule, un impensable et qui pour survivre va , par l'écriture, tisser de la continuité dans la matière, apprivoiser lentement la possibilité d'un départ. Pendant des mois elle va écrire à un homme qu'elle tente de quitter, un homme silencieux, en retrait. Une femme radicale, une femme tragique qui vit entre être et n'être plus, et qui nous pose la question : Que reste-t-il de soi dans l'autre qu'on a quitté ? Une femme paradoxale qui pour ne pas perdre l'autre, décide de partir volontairement, de retourner la donne, de prendre le contrôle, en disant : Je ne vous quitte pas, juste je pars... et nous nous retrouverons...

04/2024

ActuaLitté

Russie

Alexandra Kollontaï. La Walkyrie de la Révolution

Alexandra Kollontaï, quelle femme ! Et quel destin ! Aristocrate russe, elle rejette très tôt son milieu, son pays et choisit la révolution et le monde. Révolution de 1905, exil, prison, agitation clandestine, et, en 1917, elle est avec Lénine dans la révolution. Elle fait partie de son premier gouvernement, ministre - commissaire du peuple - alors qu'en Europe les femmes n'accéderont, et rarement, à la fonction de ministre qu'après la Seconde Guerre mondiale. Puis, cinq ans plus tard, première femme ambassadeur que l'histoire ait connue. Mais Alexandra Kollontaï, qui parle plusieurs langues, remarquable oratrice, sera aussi un tribun célèbre, s'adressant avec facilité aux ouvriers américains, aux socialistes allemands, aux marins révoltés de Kronstadt ou aux femmes musulmanes de l'Asie centrale, partout électrisant les auditoires fascinés. Kollontaï est aussi une féministe passionnée, théoricienne de l'amour libre, combattant pour l'émancipation et les droits des femmes. Et encore une amoureuse dont les amours tumultueuses choquent Lénine, ce qui ne l'empêche pas d'être une mère attentive à son fils. Autre Kollontaï, l'écrivain dont les écrits politiques, les romans, le journal tenu tout au long d'une vie constituent une oeuvre remarquable dont la qualité littéraire est unanimement reconnue. Cette existence multiforme, si dense n'a pas empêché Alexandra Kollontaï de s'imposer à l'attention de ses contemporains par sa beauté inaltérable et une élégance constante, saluée toujours par la presse qui la présenta comme un modèle, préfigurant ainsi les " icones " médiatiques du XXe siècle. Enfin, et ce n'est pas le moindre de ses exploits, Alexandra Kollontaï sortit victorieuse de la folie destructrice de Staline. Alors que Staline déshonora et extermina toute la vieille garde bolchevique, Kollontaï échappa au sort tragique de tous ses camarades de combat et vécut, indemne et active, à quelques mois près, aussi longtemps que Staline. Pour retracer ce destin incroyable et comprendre cette personnalité hors du commun et le demi-siècle qu'elle aura marqué, l'auteur a rassemblé une documentation considérable - archives, écrits de Kollontaï, mémoires de bolcheviks présents à l'époque - et des études historiques qui y sont consacrées. Historienne de la Russie, auteur de L'Empire éclaté, Hélène Carrère d'Encausse, membre depuis 1991 de l'Académie française dont elle est Secrétaire perpétuel depuis 1999, a notamment publié aux Editions Fayard Le Malheur russe, Nicolas II, Lénine, Les Romanov, Six années qui ont changé le monde, 1985-1991, Le Général de Gaulle et la Russie, La Russie et la France.

11/2021

ActuaLitté

Sciences politiques

Thématiques

Lorsqu'une guerre holocauste frappe à ce point des civils en une guerre au nom d'une religion de dictature commerciale, le choc des religions, capitalistes ou intégristes musulmanes, chrétiennes, juives, n'est rien d'intime, de fort intérieur, si digne d'intérêt, sinon de strict intérêt financier personnel, de Cartel, Trust, firme, Politique-Religieux, d'objectif esclavagiste pur, la Religion d'exploitation capitaliste à son summum espéré, ad mortem, du Vivant planétaire. Religion imposée, de nulle intimité, méthode de Torture d'Inquisitions Lucifériennes mode de frappe premier. L'intégrisme met à mal les plus modérés des croyants, qui assez crédules pour se fier à Sectes, les généralisent en religions, communs dénominateurs du Savoir Universel, Sectes entrant en concurrence létale avec enseignement scolaire, universitaire, formation professionnelle, économie donc, les annihilant pour mieux régner, tuant dans l'oeuf tout prémisse de Démocratie. Daechisation totalitariste des sociétés, notamment dites de Race Blanche, au contact d'immigrations y compris choisies, véhiculant un musulmanisme d'apparence correct pour ses affinités avec les violences éducatives envers la Femme affichées des Intégrismes en radicalisations terroristes s'alliant discrètement en Union Sacrée avec Extrêmes-Droites Néo-nazies-Nazies traditionnelles, adeptes d'Hitler et de Mein Kampf. Les classes irréligieuses et Religieuses modérées Musulmanes, de quelques origines et nationalités qu'elles fussent, Occidentales, Africaines, NordAfricaines, Hindoues, Asiatiques, décimées, rejetées, objets de violences et haines raciales, pour non-respect des traditions rituelles violentes des violences euthanasiques dogmes Religieux domestiques, éducatives, Politiques, envers la Femme, l'Enfance, les Animaux, le Vivant, violences SM Sataniques sinon dites modérées en fait courantes, inadmissibles déjà en soi. Si modérément infl ; igées, fait considéré faiblesse traître envers le Nazisme. L'acculturation des femmes, des hommes, aura entraîné cette guerre, les hommes devenus frustres, brutaux, brutes ignorantes mufl ; es, d'un niveau élémentaire primaire de grands Singes enfants Primates conçus roboïdes Tueurs case-système de compréhension unique, que les Femmes, promises au nettoyage ethnique complet intenté, auront en devoir de rééduquer, en supplément de tâches domestiques de bêtes de somme esclaves sexuelles, domestiques, intellectuelles, battues, corrigées des viols conjugaux, droits à l'inceste, de Codes Gréco-Romains-Napoléon revenus en force, réduisant à Camp carcéral concentrationnaire leur condition, engendrant générations d'enfances violentes, prêtes à tuer, générées de cette ignorance requise sous peine de mort violente, imposée des hommes, à populations de femmes adoubées, dépassées, calculées sous-races sous espèces d'intelligence limitée de conscience végétale d'Opium Véganiste de Secte terroriste, ignorantes elles-mêmes des coups, blessures, surmenages induits de ces viol

03/2019

ActuaLitté

Poésie

Au coeur du coeur de l'écrin

Au coeur du coeur de l'écrin, je cherche ce que je trouve, est un recueil de poèmes écrit à partir d'une commande passée à Anne Kawala par la maison de la poésie de Nantes et le musée Dobrée, pour l'écriture et la lecture, en janvier 2016, d'un texte composé à partir de l'écrin du coeur de Anne de Bretagne (réalisé en 1514 – au moyen-âge finissant, à la renaissance s'annonçant). La première image qui a ouvert la recherche fut celle de l'extraction du coeur du corps de Anne de Bretagne. Comment ? Qui ? Sous quelles connaissances médicales ? Quelles autorisations religieuses ? Le corps d'une femme, d'une reine, ainsi exposé à cette époque ? A sa propre demande ? ! ? Ces premières questions ont immédiatement amené Anne Kawala à reconsidérer l'enseignement de l'Histoire, de la médecine et de l'influence des femmes (cf. poème de mes souvenirs du moyen-âge). La médecine l'a emmenée en pays arabes, lors des croisades, au mos teutonicus (une technique permettant de ne ramener que les os et les organes importants en terre sainte, technique précédant à l'extraction et la conservation du coeur). Ses recherches sur les croisades lui ont permis d'apprendre que les femmes savaient les plantes et la chirurgie (un des chirurgiens de Louis IX était une chirurgienne) et partaient en croisade avec les hommes, également pour se battre. La poésie des pays arabes est amorce à l'amour courtois, lequel donne place d'importance à la femme dans la société du moyen-âge. Comment face à la poésie courtoise existe la matière de Bretagne ? Comment la poésie, arabe, comme européenne, a-t-elle permis d'asseoir un ordre social ? Dans celui du moyen-âge, le commun était réel (par ex : les seigneurs possédant les terres avaient devoir de laisser les paysans les cultiver) puis a disparu : comment, pourquoi ? Comment les communs disparaissent alors qu'un sexocide des femmes sachant soigner, les dites sorcières, a lieu ? Quelle est cette charnière à laquelle Anne de Bretagne vit ? Nous apprend-on qu'elle négocie avec son troisième mari, Louis XII, dans son contrat de mariage que son deuxième enfant, fille ou garçon, héritera du duché de Bretagne avec les privilèges qu'elle-même a ? Au coeur du coeur de l'écrin, je cherche ce que je trouve, est une traduction des trouvailles faites sur ces chemins historiques, trouvailles qui comme sur un chemin arrête l'oeil parce que l'oeil, médical, alchimiste, féministe, social, poétique est préparé à être attentif à ces trouvailles sur lesquelles d'autres yeux glissent.

05/2017

ActuaLitté

Policiers

De bons voisins

New York, années soixante. A la fin d’une froide nuit de mars, la jeune Katrina Marino rentre chez elle après avoir fermé le bar où elle travaille. Garant sa voiture sur le parking en face de sa résidence, elle traverse la rue et s’approche de la porte de son appartement au rez-de-chaussée… quand un homme surgit de l’ombre et la poignarde. L’homme s’enfuit, mais il reviendra une heure plus tard, pour la violer et l’achever de plusieurs coups de couteaux. Mais que s’est-il passé pendant les soixante minutes où Kat est restée seule à agoniser dans la cour de sa résidence ? Malgré l’heure tardive, de nombreux témoins se sont penchés depuis leur fenêtre et ont vu la jeune femme et son agresseur. Pourquoi personne n’a appelé la police ? Quelles pensées occupaient ces hommes et ces femmes pour qu’aucun d’entre eux ne porte secours à leur voisine ? C’est à cette question que tente de répondre le roman de Ryan David Jahn, inspiré d’un fait divers réel, le meurtre de Kitty Genovese dans le Queens, en 1964, qui a lui-même servi de base au développement de la théorie du “bystander effect” en criminologie, en faisant alterner les témoins et le récit de leur nuit : Frank, un mécanicien, part à la recherche de la poussette que sa femme Erin croit avoir renversée plus tôt dans la soirée. Fausse alerte, il n’y avait qu’une poupée dans le landau… mais entre-temps Frank a croisé la route d’Alan, un flic corrompu qui compte profiter du fait que Frank soit noir pour lui faire porter la responsabilité d’un crime violent qu’il vient de commettre. Le jeune Patrick n’arrive pas à dormir, car au lever du jour il doit se présenter à un examen médical des forces armées. S’il est sélectionné, il partira se battre au Vietnam, abandonnant sa mère malade sur laquelle il veille depuis que son père les a quittés. Diane et Larry se déchirent pour la dernière fois. Leur amour a fait long feu, et au cours de la nuit Larry finit par avouer qu’il a une maîtresse. Diane décide de faire ses valises. Thomas a sorti le revolver de son grand-père et il s’apprête à se suicider… c’est alors qu’on frappe à sa porte : Christopher, un partenaire de bowling, aide Thomas à vaincre son isolement et à accepter son homosexualité. Peter, cadre médiocre, cherche à pimenter sa vie en se lançant dans l’échangisme. Il a convaincu sa femme Anne de tenter l’expérience avec un collègue de bureau et son épouse, mais l’aventure tourne à l’humiliation pour Peter, qui risque même de perdre Anne. Enfin, cette nuit-là, le hasard va mettre David, un jeune infirmier, en position de sauver la vie de Nathan Vacanti, l’enseignant qui a jadis abusé sexuellement de lui. Pour faire ce que le devoir exige, David devra surmonter son désir de vengeance….

01/2012

ActuaLitté

Littérature française

L'averse

« L’attraction, les femmes l’attrapent au creux de leurs flancs dès qu’elles passent à ma hauteur. Je balance, droite, gauche. Je suis un prince, je fais plier les villes et les femmes. Chaque foulée me rapproche de mon instinct d’origine, chaque pas m’éloigne de mon être de surface. L’appel du corps, un appel d’intérieur à intérieur, des chiens qui se sentent. Elles aussi, les petites, elles bichent. Le côté voyou dont je ne réussis pas à me défaire les aimante. J’ai tout fait pour paraître français, le plus français possible. J’ai failli réussir ». Toute sa vie Tahar a aimé ce qui coule, les grands fleuves, les pluies d’été, les femmes… Quand vient sa dernière heure, montent en lui les visions de l’Algérie, le pays où il est né et qu’il a quitté. L’enfance dans l’incandescence du djebel, lumière coupante comme un crime en plein midi. Mais aussi la guerre, la pire de toutes, celle qui ne dit pas son nom mais taraude le fond des gorges et des ventres. En foulant le sol de France, Tahar fait table rase du passé. L’exil a ses douleurs, mais aussi ses vertiges, suivre les femmes dans la rue, lors de longues marches hallucinées. Aujourd’hui à son chevet, que des Français. Quatre personnes dont les pensées le traversent, bruissantes. Un ex-soldat, une femme aimante, un beau-père qui lui fourgue tout bas des prières chrétiennes et un fils muré dans son silence. C’est autour de la blessure muette de Tahar que se cristallise la tension du roman. Une seule voix à la fin parviendra à la dénouer et à la déborder. Celle qu’on attendait le moins. Et qui monte en même temps qu’une averse d’été, soudaine, éphémère, toute-puissante, vers laquelle courent toute la sensualité et l’énergie de ce livre.

09/2012

ActuaLitté

Littérature française

Meta Carpenter. premier roman

Meta Carpenter est camgirl. Assouvir les fantasmes d'hommes cachés derrières leurs écrans, c'est sa façon d'exister. Et si le plus souvent ses clients la dégoutent, c'est autant par la médiocrité de leurs requêtes sexuelles que pour leur misogynie idiote. Heureusement, les mercredis, elle officie avec Hafsia Dinur. Les deux jeunes femmes filment leurs ébats amoureux avec l'aide d'un drone domestique. A l'heure de la pornographie planétaire, leurs vidéos deviennent culte jusqu'au cauchemar. Un seul homme trouve grâce aux yeux de Meta. Sous le pseudonyme de Corsaire-Satan, il observe la jeune fille et échange avec elle images et récits enragés sur la violence faite aux femmes. Une étrange relation amoureuse se noue, à laquelle se joint bientôt Hafsia. Tous trois ont en commun de savoir que le monde n'a jamais voulu d'eux, comme il n'a jamais voulu des femmes libres. Leurs conversations engagent Corsaire-Satan à dépeindre son enfance : il évoque ses deux mères, la biologique, fantôme obsédant, et l'adoptive, femme-bouclier avec laquelle il a partagé joies et complicité. Mais il se souvient aussi de son père d'accueil, haineux envers l'enfant parce qu'il n'avait pas la bonne couleur de peau, et d'un voisinage empreint de violence sociale et de racisme ordinaire... A travers le portrait de ses mères, Corsaire-Satan se fait porteur d'un chant sacré d'amour aux femmes. Sa confession d'un lyrisme à l'os ravive le feu d'une lutte intérieure qu'il partage avec Meta et Hafsia, et tous trois vont alors prendre la route pour chercher une possible délivrance. Dans une langue ciselée, nerveuse et foisonnante, John Jefferson Selve explore avec ce trio magnifique une utopie amoureuse parfaite. L'hommage aux mortes se fait hymne à la vie. Et avant que n'éclose un nouveau monde, c'est une enfant qui va naître.

02/2022

ActuaLitté

Ecchi/érotique

Gold Finger

Aucune femme ne résiste aux doigts d'or de Sumeragi Tenzen ! Ere Kansei. A Edo, le shogun Ienari, jeune homme notoirement obsédé sexuel, entretient un harem où les plus jolies femmes du Japon se bousculent dans sa couche. Ienari est loin d'être un amant vigoureux, mais il peut compter sur Tenzen, le préposé aux affaires nuptiales, pour " préparer " les concubines avec ses doigts de fée. Ainsi excitées par Tenzen, les jeunes femmes prennent un plaisir immense auprès du shogun, qui se rêve en étalon hors pair. Mais ce quotidien de débauche agace les plus puritains de ses ministres, qui fomentent un coup d'Etat... Rendu célèbre par ses comédies érotiques publiées dans le magazine japonais Super Jump, Masakazu Yamaguchi assume son goût pour les jolies filles et les situations cocasses. Son trait unique, qui le différencie des autres mangakas de sa génération, est fait d'emprunts réguliers au grotesque japonais. Tantôt drôle, tantôt sensuelle, toujours étonnante, son oeuvre méritait bien sa première traduction en français. Ere Kansei. A Edo, le shogun Ienari, jeune homme notoirement obsédé sexuel, entretient un harem où les plus jolies femmes du Japon se bousculent dans sa couche. Ienari est loin d'être un amant vigoureux, mais il peut compter sur Tenzen, le préposé aux affaires nuptiales, pour " préparer " les concubines avec ses doigts de fée. Ainsi excitées par Tenzen, les jeunes femmes prennent un plaisir immense auprès du shogun, qui se rêve en étalon hors pair. Mais ce quotidien de débauche agace les plus puritains de ses ministres, qui fomentent un coup d'Etat... Rendu célèbre par ses comédies érotiques publiées dans le magazine japonais Super Jump, Masakazu Yamaguchi assume son goût pour les jolies filles et les situations cocasses. Son trait unique, qui le différencie des autres mangakas de sa génération, est fait d'emprunts réguliers au grotesque japonais. Tantôt drôle, tantôt sensuelle, toujours étonnante, son oeuvre méritait bien sa première traduction en français.

04/2023