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Bécassine

Extraits

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Animaux, nature

Mes plus belles chasses. Carnets cynégétiques de la grive à l'éléphant

Par l'intermédiaire de sa famille, l'auteur a dé- couvert la chasse dès son plus jeune âge. D'abord comme accompagnateur, lors de battues traditionnelles, il fut autorisé, dès 14 ans, à tirer quelques animaux (lapins, perdreaux, palombes, grives...) à la carabine à plombs 14 mm. Passionné, dès son premier permis, il profita du milieu qui l'entourait pour participer aux grandes battues de perdreaux, lièvres, faisans, organisées par sa famille dans l'Indre. Assez tôt, il fit plusieurs safaris en Afrique, dans des zones encore peu peuplées, parfois même sauvages, dans une nature accueillante et pratiquement vierge. Il fut amené à y tirer lion, buffles, crocodiles et éléphants, ainsi que toute une gamme d'antilopes aux cornes magnifiques. Cette passion l'entraîna également à la chasse à la sarcelle en Camargue et en Angleterre, la grouse en Ecosse, la tourterelle des bois et la bécassine au Maroc, le perdreau gris en Pologne, le perdreau rouge et le cerf en Espagne, la bécasse en Angleterre. Il chassa, sur sa route, de nombreux sangliers au Maroc, en Pologne, en Espagne et évidemment en France. Cet ouvrage s'achève sur la description des chasses actuelles en Sologne et sur les efforts fournis par les chasseurs pour maintenir, autant que possible, le gibier en son état sauvage. C'est aussi l'occasion pour l'auteur de dévoiler son attrait pour la nature qui l'a accompagné tout au long de ce livre.

12/2014

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Littérature française

L'hôtel des amours faciles

Voici un livre qui va contre le désenchantement de l'époque. Où il est montré que manger de la vache enragée pour gagner sa croûte n'est pas obligatoirement triste, surtout quand la chair (féminine) s'en mêle. Que le Paris des années 50 et 60 restait encore une fête pour qui possédait une once d'émerveillement mâtinée de débrouillardise. Quand bien même la galère menaçait chaque jour. On ne s'appelle pas Lentier pour rien. Récit d'apprentissage, chronique où le sexe se fait gourmandise, exploits d'un jeune Dom Juan sûr de lui, le héros ne doute pas : il sera écrivain ou rien. En attendant, il faut enchainer les petits boulots. Autant d'expériences vécues que cocasses, profitables à celui qui espère malgré tout : "conscience de n'être rien, qu'un pauvre petit mec de la province qu'aurait certainement un bon bout de chemin à faire avant de sortir du lot". Cette épopée d'un titi parisien dans la dèche, d'un Poulbot délicat ne perdant jamais l'essence des sens, le montre fidèle à lui-même, croqué par une écriture personnelle, reconnaissable par sa gouaille et sa verve qui ont fait sa renommée. Il compare les seins à des "boules de Noël", voire à des "lolos Bourguiba" ou évoque un "sex-appeal de Bécassine"... Cet homme touchant qui se penche sur son passé ne se renie pas, pour le plus grand bonheur du lecteur. Il préfigure tout simplement le Joel Séria à venir : talentueux et irrévérencieux dans l'oeuvre duquel la truculence n'est pas un gros mot.

10/2019

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Animaux, nature

La chasse, virus de toute une vie. Afrique, Amérique, Europe de l'Est, Océanie

Les récits de chasse d'un passionné qui a chassé tous les gibiers dans le monde entier (Afrique, Amérique, Europe de l'Est, Ecosse, Océanie) : bécassine, buffle, cobe, éland de Derby, éléphant, phacochère, grand koudou, gnou, léopard, lion, jaguar, cerf, scrub bull, éland, chevreuil, bongo, sitatunga, etc. Illustré de nombreuses photos en couleurs. "Nous progressons par habitude, sans parler, sans bruit ; le buffle ne soupçonne rien. 40m nous séparent, il n'y a rien entre lui et moi. En revanche, il a quasiment le nez dans le bako très touffu devant lui. J'ai en main une 300 Weatherby, Alex une 375hm ; nous échangeons. Notre buffle broute tranquillement, il avance au gré de l'herbe tendre. Le voici de trois quarts arrière, je vois nettement la corne droite, épaisse, longue, qui dépasse largement l'oreille. "C'est un très gros spécimen, entre 800 kg et 900kg. Le voilà maintenant de profil. J'ai le choix : balle de coeur ou d'épaule. Je choisis la deuxième solution, la puissance de la lourde balle 375 peut le laisser sur place. J'ai peur, avec une balle de coeur qui peut être un peu haute ou basse, d'être obligé d'aller le chercher dans cette végétation très épaisse. J'appuie doucement sur la détente, il fait un bond énorme et plonge dans le bako. Plus rien. Pas un bruit. "Concertation, "ne pas bouger". Seul, j'avance tout doucement. Par une trouée, je le vois, couché face à nous qui me regarde. Apparemment il ne peut plus bouger, il faut donc l'achever."

03/2019

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XXe siècle

Les filles de la section Caméléon

La guerre de 14 vécue à travers le quotidien d'ouvrières, la Section Caméléon, expertes dans l'art du camouflage. Grâce à ce roman, Martine Marie Muller ouvre une page méconnue de notre Histoire et rend un hommage vivant, vibrant, puissant, à une communauté de femmes solidaires et hautes en couleur. Les Filles de la Section Caméléon pourrait également s'intituler Au p'tit bonheur la chance car l'héroïne, le jour de la déclaration de la guerre de 1914, assomme son mari qui voulait la violer. Le croyant mort, elle s'enfuit à bicyclette jusqu'à Amiens où elle se fait embaucher dans une fabrique de velours sous le nom de Colline La Chance. Elle sera aussi la chance de La Citadelle, village abandonné que vont peupler des veuves de guerre, des filles mères rejetées, des femmes âgées... Là, sous la direction d'un peintre parisien, Scévola, chef de la Section Caméléon, aidé de Pinchon, le dessinateur de Bécassine, et de deux décorateurs de théâtre, deux cents femmes sont formées à l'art du camouflage de l'armée. Pendant plus de trois ans, elles vont contribuer à épargner la vie des soldats, en fabriquant faux arbres d'observation, fausses vaches et chevaux, fausses meules de foin, vestes " caméléon ", kilomètres de bâches et des filets feuillus... Le roman raconte la vie de cette communauté de femmes solidaires, gouailleuses, rieuses ou mal embouchées, qui apprennent à survivre, qui retrouvent l'estime d'elles-mêmes sous la conduite de Colline La Chance. Et tant de surprises encore qui conduiront même Colline la bien nommée jusqu'à Hollywood...

06/2022

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Littérature étrangère

Lettres de Chasse

Pétries d'humour et de sensibilité, ces Lettres de Chasse s'adressent aux chasseurs comme aux amoureux de l'environnement. Au Danemark, elles sont considérées comme un "chef-d'œuvre d'intelligence de la nature " et finit partie du patrimoine national. En vingt-huit lettres, Wilhelm Dinesen conte d'une plume alerte les chasses et les pêches les plus variées dans la Scandinavie du XIXe siècle. Lièvres, tétras-lyres, saumons, colverts, daims, bécassines, cigognes, goélands... Le panorama animalier est impressionnant et croqué avec une infinie justesse. On y découvre aussi les réflexions d'un homme à la vie exceptionnelle. Wilhelm Dinesen, jeune aristocrate danois, s'engage comme officier d'état-major dans l'armée danoise puis française. Il assiste à la Commune (1870-1871), dont il livre un témoignage poignant dans Paris sous la Commune (Michel de Mamie, 2003). Épris d'aventure et de liberté, il vit ensuite dans le Wisconsin auprès de tribus indiennes qui le surnomment Boganis (" Noisette sauvage "). Rentré au Danemark en 1879, c'est sous ce pseudonyme qu'il se rend célèbre tant par son œuvre littéraire que par son ardent combat politique au Parlement danois, avant de disparaître brutalement à l'âge de 49 ans. Les Lettres de Chasse ont profondément marqué de leur empreinte l'œuvre de sa seconde fille, la future Karen Blixen, dont la Ferme africaine est teintée de leçons de choses glanées au fil des lettres et des récits d'un père très aimé.

10/2009

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Divers

La Bande dessinée en France à la Belle Epoque - 1880-1914. 1880-1914

De la Belle Epoque, la postérité a retenu les noms de quelques dessinateurs, en particulier Christophe, Steinlen, Caran d'Ache ou Benjamin Rabier. Des personnages dessinés mémorables comme la Famille Fenouillard, Bécassine, les Pieds Nickelés ou l'Espiègle Lili sont nés au tournant du siècle. Mais la production graphique était alors avant tout le fait de dizaines de dessinateurs qui travaillaient pour la presse et n'ont jamais été publiés sous la forme de livres. Cet ouvrage est le fruit du dépouillement méthodique de tous les supports où l'on trouvait de la bande dessinée entre 1880 et 1914 ? : les journaux littéraires, artistiques et satiriques, l'imagerie populaire, les suppléments illustrés de la presse quotidienne, les journaux pour la jeunesse et la famille. A cette époque déjà, à côté des histoires, les plus nombreuses, qui visaient au divertissement, il existait des reportages graphiques, et des usages du médium aux fins de propagande politique. Et la bande dessinée dialoguait avec les arts de son temps. On découvrira aussi dans ces pages des renseignements de première main sur les véritables introducteurs de la bulle dans la bande dessinée française, Auguste Landelle et Emile Tap. Reposant sur une documentation impeccable, abondamment illustré par des documents qui, pour beaucoup, n'avaient pas été vus depuis plus d'un siècle, La Bande dessinée en France à la Belle Epoque est un livre de plaisir en même temps qu'une contribution majeure à l'histoire du neuvième art. Spécialiste de renommée internationale, Thierry Groensteen a été directeur du musée de la bande dessinée d'Angoulême et rédacteur en chef de deux revues spécialisées, Les Cahiers de la bande dessinée et Neuvième Art. Editeur, enseignant, commissaire d'expositions, il est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages parmi lesquels Système de la bande dessinée I et II, Un objet culturel non identifié, La Bande dessinée mode d'emploi, M. Töpffer invente la bande dessinée ou encore La Bande dessinée, son histoire et ses maîtres.

10/2022

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Littérature française

Un jeune homme simple

Et si les règles qui président à la vie en société dans notre capitale, et dont les journaux se font les propagandistes zélés, ne concernaient en rien le pays profond ? "Un jeune homme simple", c'est "L'ingénu" de Voltaire "montant" aujourd'hui à Paris... Jeune Auvergnat élevé dans les idées traditionnelles et complètement ignorant de la modernité, Arthur, dix-neuf ans, débarque dans la capitale pour y terminer ses études. Tout l'étonne, le choque, l'effraie : la vie trépidante bien sûr, le cynisme et le mensonge érigés en art de vie, mais surtout les nouvelles libertés et l'affranchissement de tous les tabous pour les uns (LGBT...), les nouveaux interdits et l'édiction de tabous inédits pour les autres (woke...). Arthur est en colocation avec Stanislas, brillant jeune professeur de vingt-quatre ans qui est une énigme pour lui : il ne comprend pas que son aîné essaie de le séduire... mais finit par y renoncer devant tant de candeur. Sylviane, sa camarade d'enfance de passage à Paris, lui déclare sa flamme, mais pourquoi se contenterait-il de Bécassine quand tant de fleurs plus vénéneuses parmi les jeunes filles de sa faculté lui semblent à portée de main ? Encore faudrait-il que le pauvre Arthur comprenne les codes : le voilà tout à tour rabroué par une féministe radicale qui le terrorise, par une végane qui lui fait la morale, et par une fanatique du climat qui lui promet l'Apocalypse. Naïf idéaliste, il essaie de faire publier un roman, que sa saveur trop provinciale et sa simplicité trop naturelle discréditent auprès des éditeurs . Stanislas, son colocataire gay, se dégoûte lui-même peu à peu des facilités que l'époque lui permet et décide de changer de vie par un revirement surprenant. Arthur finit par retourner au pays et y retrouver Sylviane, aussi peu faite que lui pour ce nouveau monde.

02/2024

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Animaux, nature

Souvenirs de chasse

"J'avais seize ans et mon premier permis quand, accompagné d'un ami de mon père, un commandant au sourire doux, je pénétrai pour la première fois dans un maïs enchanté. C'était un champ de trois hectares, noyé d'eau. Les bécassines, bloquées par le brouillard, se tenaient au sec à la façon des piverts, en s'accrochant sur les débris de tiges. Je n'avais pas fait 10 mètres qu'une bande d'oiseaux défila par le travers comme un volier de bécasseaux. J'en ramassai quatre d'un seul coup de fusil. Coup de filet inespéré, car, par la suite, les bandes s'étant disloquées, j'enfumai toutes les isolées qui passèrent à ma main. Le commandant, qui tirait avec expérience et sang-froid, réalisa le tableau de sa vie. Cette féerie dura peu de temps. Une demi-heure après le début des hostilités, un rayon de soleil finit par percer et la crasse s'évanouit en quelques minutes. Je saluai, toujours sans réussite, quelques oiseaux qui montaient vers l'azur, heureux d'une liberté retrouvée. Le dernier me laissa une plume blanche qui atterrit presque à mes pieds, au creux d'une feuille couleur de tabac. J'ai conservé ce souvenir d'une journée historique". Ecrivain et journaliste de talent, Eric Joly raconte ses souvenirs et ses anecdotes cynégétiques. De ses premiers canards au bord de la Loire à ses chasses en Irlande, à travers la France ou au Maroc, il fait partager avec sensibilité et humour les coups heureux ou maladroits que connaissent tous les chasseurs. Les gibiers, les chiens, les armes et les chasseurs... une belle marche au rythme des saisons, de la lumière et des paysages.

01/2004

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Cuisine

Eaux-de-vie et gibiers. Cuisine & saveurs

Le premier livre consacré exclusivement à la cuisine du gibier à l'eau de vie (armagnac, whisky, rhum, fine champagne, cognac, marc de Bourgogne, pastis, etc.) Un choix judicieux de recettes traditionnelles et originales : alouettes, grives, faisans, perdreaux, grouses, bécasses, bécassines, pluviers, canards, lapins, lièvres, chevreuils, sangliers... Chasseur, bibliophile, éditeur et gastronome, chroniqueur pour Connaissance de la chasse, Hubert Lebaudy, grâce à son mariage avec Florence Castarède, de la maison Castarède, la plus ancienne maison de négoce d'armagnac, découvre cette eau-de-vie qu'il utilise largement dans la cuisine du gibier. "Eau-de-vie. Promesse de pureté et de vie éternelle, comment ne pas être sous le sortilège muet de ce mot qui renvoie le Graal et son gobelet en bois aux oubliettes. Cette si séduisante "eau-de-vie" qui réveille les sens à dose humaine et qui tue si on en abuse. "Heureusement en cuisine étant donné les quantités utilisées, elle joue son rôle à merveille et réveille d'une touche canaille les préparations de gibier les plus simples ou les plus sophistiquées. "Ce recueil de recettes va être assez simple. L'eau-de-vie est utilisée en cuisine généralement pour flamber une pièce de gibier, en général des oiseaux. Beaucoup plus rarement des bêtes à poil comme si ces oiseaux allaient s'envoler à nouveau grâce à l'eau-de-vie. J'utilise beaucoup plus largement l'eau-de-vie dans la préparation des sauces, des farces ou des marinades. "Ce petit guide n'a d'autre ambition que de vous mettre l'eau à la bouche. Après quelques verres d'eau-de-vie sans modération mais à petites doses, le cerveau libéré, votre imagination n'aura plus de limites et vous trouverez quantité d'idées pour cuisiner d'autres préparations admirables. "Bien entendu, les gibiers qui vont accompagner ces eaux-de-vie sont des animaux sauvages, pas des bestiaux de foire nourris au pot belge".

10/2013