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Extraits

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Littérature française

Chantier, j'écris ton nom !

A force de ne rien faire, on se réveille un jour avec l'énergie d'un jeune bûcheron. Séance tenante, on irait abattre un arbre ou refonder le monde. Mais par où commencer ? C'est ainsi que Laurent Laurent décide un beau matin de rénover son appartement. Son chantier sera total ou ne sera pas. Il subira les sarcasmes des habitués du bar d'en face, la lâcheté de ses amis intermittents du spectacle, la sournoiserie des vendeurs de produits de bricolage et même la rébellion des outils. Il croisera le doute, la fatigue et la faim. Mais il vaincra, aussi, de façon très personnelle, avant de poursuivre sa quête métaphysique dans d'autres magasins... Dans les papeteries, par exemple, à la recherche d'une recharge pour stylo Bic à quatre couleurs. Mais c'est une autre histoire...

02/2001

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Littérature française

Journal d'une inconnue

C'est vrai : sa mère est morte, son couple bat de l'aile, son chef de service est un crétin et sa fille l'insupporte... C'est vrai, mais est-ce une raison pour penser soudain que tout est faux ? Est-ce une raison pour s'enfermer dans la buanderie, avec une vraie poule, une licorne tracée au Bic qui ronge le mur, à la lueur d'une lune toujours pleine, constante et artificielle ? Qu'est-ce qu'elle imagine en écrivant ce qu'elle appelle son Journal ? Qu'elle va changer sa vie ? Le monde ? Allez, tout ça n'est pas si grave, au fond, la vie offre toutes sortes de solutions : se suicider, passer ses journées au lit à se masturber, boire à outrance, tomber amoureuse ou attendre la nuit, pour guetter les étoiles filantes...

02/2015

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Histoire et Philosophiesophie

Chez Jamy. Je vais vous expliquer !

Imaginez : vous êtes chez vous, vous tournez en rond et vous ne savez pas quoi faire. Soudain, des questions insolites envahissent votre esprit : "Pourquoi ferme-t-on les yeux lorsqu'on éternue ? ", "Comment la boite de sardines a-t-elle été inventée ? ", "Pourquoi ne sentons-nous pas la Terre tourner ? ", "A quoi sert le petit trou du stylo Bic ? ", et bien d'autres encore. C'est ce que Jamy, toujours curieux et enthousiaste, a expérimenté pendant le confinement ! En passant au microscope son jardin, son atelier et même son réfrigérateur, il en a tiré des anecdotes et expériences pleines de savoir et de malice qu'il nous propose dans ce livre. Avec, en prime, quelques secrets de tournage... Encore une fois, Jamy Gourmaud nous conte la science comme personne en nous ouvrant les portes de son atelier.

11/2020

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Etudes de marché

Miroir, mon beau miroir.... Le marché de la beauté sans fard

Dans la série des marchés qui savent franchir les lignes de la morale et du licite tout en déjouant les standards de l'économie, la beauté constitue un terrain de choix, entre traditions cosmétiques millénaires et jeunes influenceuses millionnaires. Ce nouveau volume de la collection "Drôles de marchés" propose un panorama des tendances qui permettent de se faire (fitness et yoga, instituts et spas, maquillage) ou de se refaire une beauté (chirurgie, implants capillaires, compléments alimentaires) ou encore de se construire une belle image (coaching, réseaux sociaux et tatouage). Le lecteur y croisera une femme-chat, du maquillage 3D et des voleurs de cheveux. Mais il saura aussi que, pour être embauché, les apparences doivent être soignées ou que, pour se détendre, rien ne vaut un spa à la bière. L'offre et la demande, encore et toujours, et des chiffres d'affaires moins éphémères que les nouveaux tatouages aux encres Bic.

05/2023

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Autres langues

Le café lui sert de départ. Edition bilingue français-arabe

Le café lui sert de départ est le nom de la première nouvelle du recueil construit au fil des années et de ses déambulations urbaines par Nathalie Bontemps, arabisante et traductrice distinguée de la langue arabe ayant vécu plus de dix ans en Syrie. De Marseille à Damas, de Beyrouth à Paris, les nouvelles se succèdent comme autant de portraits de villes. L'écriture est intérieure et profonde, elle s'attache au ressenti des villes, à leur quotidien et à la rencontre intime de ses habitants. L'illustrateur Benoît Guillaume a pour usage de s'asseoir dans les rues urbaines et de croquer les scènes qui coulent sous ses yeux dans une mixture de pastels gras, de posca, de mine de plomb, de stylo bic et de peinture acrylique. Ses croquis pris sur le vif constituent un écho instantané aux réflexions profondes et construites de l'auteure. La traduction de ces nouvelles est due au grand poète contemporain syrien, Golan Haji, en connivence avec Nathalie Bontemps, dont il est le mari. En français comme en arabe, l'écriture est puissante et harmonieuse.

11/2017

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Littérature française

Le petit étranger

Loïc Bana, peintre en vogue, trouve une lettre de Paul, son père, lors de son déménagement. Son enfance qu'il n'a cessé de fuir et Montrouge, cette banlieue qu'il arpentait seul, la clé de sa maison autour du cou lui sautent au visage comme un chat. Tout lui revient. le départ de Tunisie en catastrophe, fin des années 60, cette bâtisse rouge de l'avenue Verdier, l'arrivée des Zuili, cette famille plus qu'étrange, Monique, Hey Jude, et ce cheveu blanc qui avait poussé à 7 ans et demi tout au fond de son cour. bic s'allonge sur son fauteuil en cuir Havane et revoit tout comme dans un film. Après Une nuit à Carthage qui évoquait une époque révolue au sein d'une Tunisie aujourd'hui disparue où se mêlait amour perdu puis retrouvé, enfance sacrifiée, pays à bâtir et vie à reconstruire. Annick Perez revient — comme un "détail" d'une peinture - avec "Le petit étranger" sur certains des personnage désormais installés dans une banlieue parisienne en ces années soixante où les soubresauts de l'Histoire tunisienne les ont contraints à s'établir.

11/2021

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Dessin

Portraits et scènes de vie en voyage

Dessiner des personnages et des scènes de vie, le rêve de tous les amateurs de carnet de voyage ! Dans ce troisième livre, Renata Lahalle (@renata. coach. dessin sur Instagram) propose une méthode simple et progressive pour dessiner des silhouettes, des portraits, des scènes de vie avec de nombreuses idées de mise en page pour composer un carnet de voyage très original ! Des pas à pas, des exercices ludiques permettent de se lancer sans difficulté. Ils sont complétés de vidéos démos et d'autres exemples sur son blog lesimages2renata, spécialement conçus pour les acheteurs de son livre. Renata Lahalle est reconnue pour sa créativité et ses idées pour apprendre à dessiner facilement ! Elle est suivie par une large communauté de fans sur Instagram et sur son blog avec qui elle échange tous les jours conseils et inspirations. Elle utilise toutes sortes de techniques, aquarelle, crayon bic, crayons aquarellables... et défend l'idée que tout le monde peut dessiner ! Elle a déjà publié chez Hachette Tourisme : - Dessiner un carnet de voyage : les techniques de base pour apprendre à dessiner. - Dessiner la France : des pas à pas et de nombreuses idées pour réaliser tout type de paysages, avec des exemples de lieux en France. Ce troisième opus complète donc cette série avec le sujet très prisé des personnages !

06/2023

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Comptabilité générale

Les 200 corrections extra-comptables. Les corrections extra-comptables nécessaires à la détermination du résultat fiscal

Les 200 corrections extra-comptables (IR, IS et BIC) qui permettent le calcul du résultat fiscal La fiscalité doit être connue des étudiants dans de nombreuses filières, qu'elles soient juridiques ou comptables. Cet ouvrage fera la synthèse claire des principales règles applicables au calcul du résultat fiscal d'une société soumise à l'IS ou relevant de l'IR. L'ouvrage, avec une présentation simple et structurée sous forme de tableau, regroupant toutes les charges et les produits dans l'ordre du PCG et la justification de leur déductibilité ou de leur imposition, permet d'offrir une vision synthétique et structurée des corrections extra-comptables nécessaires à la détermination du résultat fiscal avec une présentation simple et structurée sous forme de tableau, regroupant toutes les charges et les produits dans l'ordre du PCG et la justification de leur déductibilité ou de leur imposition. Avec 12 fiches thématiques relatives aux sociétés soumises à l'IS et celle relevant de l'IR. L'ouvrage est à jour de la loi de finances pour 2021. Points forts - Ouvrage réalisé dans le prolongement du "En poche 250 écritures comptables les plus fréquentes" et du "En poche 200 calculs pour réussir un diagnostic financier" - Pascal Recroix enseigne la matière

11/2021

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Critique littéraire

Cent titres

Dans cet ouvrage, on découvrira l'étonnante bibliothèque de Clémentine Mélois, qui pastiche par l'image les classiques de la littérature. Détournant des couvertures de livres célèbres, elle les photographie et nous les montre, nous faisant rire mais aussi réfléchir. Avez-vous lu Maudit Bic, d'Herman Melville, Père et Gay, de Léon Tolstoï, et les Mycologies de Roland Barthes ? Quel philosophe a écrit le Crépuscule des idoles des jeunes ? Chacun des cent titres qui composent ce livre est une sorte d'énigme. Pour jouer à décrypter ces anagrammes, contrepèteries, homophonies, permutations ou astuces (parfois jeux de mots de la catégorie dite "à deux balles"), on bondit de la culture classique à la culture populaire, on puise dans ses souvenirs de lectures, de publicités, de chansons ou de films ? Ce jeu est aussi une façon de s'interroger sur l'esthétique des couvertures, qui portent une double histoire, celle de l'oeuvre et celle de son édition. À chaque genre répondent une myriade de codes, qui le rendent immédiatement identifiable : fragilité d'un recueil de poèmes, jaune et noir d'un roman policier, sobriété d'un "grand" classique. Ce sont les lecteurs qui font les livres. Et un des maîtres de l'OULIPO a préfacé de livre, Jacques Roubaud.

10/2014

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Cyclisme, VTT

900 maillots des légendes du cyclisme

Tous les maillots mythiques du cyclisme portés par les champions qui les ont fait connaître. En plus d'un siècle d'existence, le cyclisme professionnel a vu passer bien des maillots qui sont, au fil des temps et des victoires des champions, des icônes pour les amateurs de vélo. Aux couleurs des marques sponsors (le cyclisme est financé par la publicité), ces maillots trouvent une nouvelle existence grâce au talentueux trait de l'illustrateur Greg. Chaque champion est ainsi représenté avec tous les maillots qu'il a portés et l'histoire de chacun de ses maillots nous est racontée dans le détail. Ainsi, Laurent Fignon a-t-il remporté son premier Tour de France sous le maillot noir, blanc et jaune de Renault-Elf-Gitane, de même que Bernard Hinault. Raymond Poulidor courrait pour Mercier. Pour Bernard Thévenet, c'est le BP Peugeot qui a marqué les esprits. L'Américain Greg Lemond portait les couleur Mondrian de La Vie Claire, Eddy Merckx, celles, orange, de Molteni, puis de Faema. Anquetil a roulé pour Bic, Ford et Helyett. Et c'est la banque espagnole Banesto qui a abrité les 5 victoires dans le Tour de France de Miguel Indurain... Une autre façon d'entrer dans l'histoire du cyclisme à une époque où le vintage fait fureur.

11/2021

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BD tout public

La crâne rouge

En 2009, Frémok a publié l'ouvrage collectif match de catch à Vielsam, témoin d'une première résidence de duos artistiques (artiste handicapé mental et artiste issu du Frémok). Véritable OVNI (objet visuel non identifié), l'exposition éponyme aura marqué les esprits - entre autres, lors du festival d'Angoulême en 2010. Suite à ce qui est reconnu par tous comme un succès tant du point de vue artistique que de l'écho rencontré, le Frémok et la " S " Grand Atelier ont décidé de poursuivre l'expérience, et dont La crâne rouge est l'un des résultats. La crâne rouge, c'est la rencontre improbable de la poésie exquise d'un héritier de la beat generation et de la force brute d'une douairière en proie à d'effroyables visions. Des personnages effrayés-effrayants crient depuis les profondeurs, ils sont nés de la main de Nicole Claude, quand DoubleBob lui répond en douceur. Les sourdes jouent à saute-mouton, les visages hurlants s'apaisent par la venue d'un animal de compagnie énigmatique, les maisons ont des escaliers qui ne mènent nulle part. Un récit se construit à partir d'un dialogue graphique. La force du trait au bic bleu fait la noce avec la finesse du critérium, le papier carbone imprime leur union. Le soleil a coudoyé la lune, une étoile monstrueusement belle est née.

04/2012

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Economie

Economie politique de l'émergence

Cet ouvrage présente l'émergence de nouvelles grandes puissances économiques sur la scène internationale, telles que les membres du groupe des "BIC" (le Brésil, l'Inde et la Chine), ainsi que d'autres pays dits "émergents" comme le Mexique et l'Afrique du Sud. Il s'interroge d'abord sur la pertinence des typologies usuelles : groupes BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine), BRICA ou BASIC (Brésil, Afrique du Sud, Inde et Chine). L'accent est mis non seulement sur le caractère attractif de ces pays pour les investisseurs (première condition de l'émergence selon certains économistes) et sur les raisons de l'efficacité des différentes stratégies économiques adoptées, mais aussi sur les difficultés auxquelles ils pourraient être confrontés à l'avenir et auxquelles ils doivent d'ores et déjà faire face. Après un retour sur la croissance économique des nouveaux pays industrialisés asiatiques depuis la décennie 1960, les modèles de développement suivis par ces nouvelles puissances sont analysés, et le rôle prépondérant de l'Etat y est particulièrement souligné. Sont présentées ensuite les raisons du poids croissant de ces pays dans les négociations mondiales ainsi qu'au sein des grandes organisations internationales. Enfin, les limites de leur croissance économique et de leur développement sont mises en avant afin d'inciter à la vigilance sur l'utilisation du concept même d'émergence, et d'avoir ainsi un regard plus acéré sur le ralentissement économique auquel ces pays sont confrontés depuis peu.

09/2015

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Littérature française

Fièvre de cheval

Les chevronnés adeptes du Pari Mutuel sont Urbains à un point que l'on n'imagine guère, d'une urbanité qui confine à l'intrusion, voire touche à l'invasion. C'est ce qu'endure à la journée Anatole Bétancourt, héros de Fièvre de cheval, ancien consultant (en quoi, il a oublié) tourné maniaque du tapis vert pré, parieur compulsif et trinqueur frénétique. A peine a-t-il pénétré dans un café-turf, salué bas la tenancière et s'est-il mis, bic en main, un oeil à l'écran, l'autre au carnet, en position de défricher la journée hippique, que s'en vient rôder puis le harceler pléthore de fâcheux en veine de confessions, de petites combines, de bons tuyaux ou de martingales infaillibles. Ainsi d'Abdelkader en Franck, de Rodolphe en Wassim ou Madjid-les-belles-montures, tout un petit monde de glandeurs futés et de flaireurs d'arnaques qui viennent s'épancher et zyeuter les notes d'Anatole. Car notre homme raisonne, compute, déduit, pesant les chances au trébuchet des possibles. Un art de mettre le canasson en équation qui n'est pas toujours payant et l'oblige à quelques entorses avec la légalité. Et quand la patronne de l'hôtel, pour une monte, s'invitera dans son paddock et l'initiera à fouler le gazon et humer l'air des champs de courses, Anatole n'échappera pas à la sortie de piste.

06/2022

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Littérature française

Oeil-de-lynx

Par le geste inconscient d'un camarade de classe, Pascal, cinq ans, perd un oeil. "OEil-de-lynx vient de naître, avec qui il va devoir s'efforcer de vivre en bonne entente". Dix ans plus tard, Pascal cale son oeil valide derrière l'oculaire d'une lunette astronomique. Les étoiles, c'est sa passion avouée, et Sarah son amour secret. Une histoire courte qui finit mal, forcément. Pas d'envolée lyrique, mais un vocabulaire ajusté, tendu avec rigueur, polissant une oeuvre forte et sensible à la fois. Il a toujours tenu à garder le stylo, un petit Bic bleu à pointe fine, désormais rangé dans le tiroir de son bureau. Pas un talisman, loin de là, mais un témoignage, témoignage cruel qu'il lui arrive aujourd'hui encore d'interroger. Non pour essayer de comprendre. Il n'y a rien à comprendre. Un stylo n'est pas un objet bizarre, un outil compliqué, ça n'est pas non plus un poignard, ou un pistolet. Bien sûr, on peut s'en servir comme d'une sarbacane, et souffler de petites billes qui peuvent faire très mal dès lors qu'elles viennent cingler le visage ou le cou. Franck, le garçon assis devant lui dans la classe, âgé de cinq ans comme lui, n'a pas agi ainsi. Il s'est contenté de se retourner sur sa chaise et de lui enfoncer la pointe de son stylo dans l'oeil.

06/2014

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Critique littéraire

Journal inutile. Tome 1, 1968-1972

Ce journal couvre les dernières années de la vie de Paul Morand, de juin 1968 à avril 1976 : trente-deux cahiers manuscrits, déposés par lui à la Bibliothèque Nationale, et un dernier cahier inachevé faisant partie du fonds Morand, recueilli après sa mort par la Bibliothèque de l'Institut de France. Suivant les volontés de l'auteur, leur contenu ne devait être ni consulté ni publié avant l'année 2000. Il entendait ainsi les mettre à l'abri des indiscrétions et commentaires de ses contemporains. C'était aux lecteurs de cette époque encore lointaine qu'il destinait ce témoignage d'un homme animé par le plaisir d'écrire en toute liberté. Au Journal d'un attaché d'ambassade, datant des années 1916 et 1917, répond donc un demi-siècle plus tard son Journal inutile, dont le titre est emprunté à la tirade célèbre du Mariage de Figaro. Ces notes rédigées au fil des jours, sans se relire ni se corriger, mêlent rencontres, propos rapportés, réflexions personnelles sur les événements actuels et évocations du passé, lectures et voyages. Ecrit tantôt au feutre, tantôt au Bic, tantôt au stylo ou au crayon, accompagné de feuilles volantes, de pages arrachées à des carnets, de photographies, de coupures de journaux, de lettres épinglées (certaines, d'époques diverses, sont réunies dans les Annexes du tome II où figure également un index général), ce journal se présente comme une œuvre qui n'est pas si éloignée des collages des peintres. Il comporte même quelques petits dessins manuscrits, des dizaines de cartes postales et de papiers d'hôtels à en-tête de tous les pays du monde. Cosmopolite comme son auteur, révélant, comme lui-même l'écrit, son envie jusqu'à la fin d'" être ailleurs ".

02/2001

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Sciences politiques

Portrait d'hôpital. Cameroun

" L'ouvrage proposé ici constitue une nouvelle avancée pour l'anthropologie médicale. La manière, c'est le sens et la rigueur de la description ethnographique, s'attachant tout particulièrement à l'examen de ce qui fait de ce lieu un monde de matérialités. Ainsi qu'un entrelacs d'espaces au sein desquels circulent et interagissent soignants, soignés et accompagnants. Le lecteur découvrira une ethnographie minutieuse d'un monde hospitalier et de ses matérialités, qui constitue aussi un excellent apport à l'anthropologie politique du Cameroun " (Jean-Pierre Dozon). " Portait d'hôpital " est un objet-livre, c'est aussi un récit et un cheminement au sens premier du terme. Le lecteur suit les pas de l'auteure qui l'emmène dans le Cameroun, son histoire, la région de l'Extrême Nord, son hôpital et ainsi de suite jusqu'aux plus intimes des gestes de soignants. Après l'anthropologue " embarqué " dans les équipes médicales envoyées sur des terrains épidémiques, on a là, le lecteur " embarqué " dans un récit avec conviction. Un livre des plus revigorant intellectuellement, qui s'inscrit en " terrain connu " (Laurent Vidal). " En nous invitant à partager la vie quotidienne d'un hôpital camerounais, Josiane Tantchou nous fait partager ce que le regard anthropologique a de plus original et de plus précieux à offrir : il révèle ce que l'on ne voit plus des choses les plus visibles. L'hôpital est ainsi décrit dans ce qu'il a de plus ordinaire et de plus matériel : les formulaires et les stylos Bic, les lits, les microscopes. A partir des lieux et des objets s'ouvrent alors un espace de réflexion et de critique sur les systèmes et les professions de santé dans l'Afrique du 21e siècle. Nourri par une conversation théorique riche et actuelle, l'ouvrage de Josiane Tantchou parvient à renouveler en profondeur le genre de l'ethnographie hospitalière " (Guillaume Lachenal).

01/2021

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Littérature française

Hors des clous

Histoire hors normes de ce petit bonhomme simple, né à Nice, parti à la campagne au milieu des poules et des canards, revenant dans sa ville natale à l'âge de 12 ans. Et puis, atteint d'un important traumatisme crânien, il devint, à son adolescence, un antisocial, criant à sa liberté, passant par sa fenêtre, la nuit, pour aller regarder les étoiles au bord de sa belle Méditerranée, où déjà son insouciance s'ancrait en lui, poursuivi par la suite par cette inconscience qui ne le quittera plus. Un procrastineur était né. Une fois adulte, tout en travaillant, il fréquentera ces hommes côtoyant la mort ou la prison, payant très cher ce choix de vie pour lutter contre cette routine qu'il déteste encore, tout en en assumant les conséquences, gardant des séquelles à vie. Il naviguera dans tous les bars-restaurants et discothèques du 06, faisant des rencontres de folie, partageant des brèves de comptoir, se saoulant quelquefois à n'en plus pouvoir, mais toujours droit dans ses bottes. Il montera des expéditions punitives, bravera des hommes pour son respect, en punira certains. La nuit le fascine avec tout ce qui l'entoure, continuant à faire quelques entorses aux lois de la société, au nom du oui et de la parole donnée. Sans oublier ces belles dames d'exception, allant du flirt jusqu'à l'extase de l'amour, rencontrées au fil du temps, trop sacrifiées sur l'autel de la Liberté. Ces écrits sont pour elles aussi, leur demandant de lui pardonner. A ses enfants aussi, faisant bien sûr partie de sa vie, racontant cet amour incroyable ancré dans son coeur et ce bonheur indescriptible d'avoir pu les créer. 69 ans, toujours là à rire et à chanter, à la poursuite d'autres aventures, grisé par l'histoire de sa vie dans l'écriture, ne pouvant la résumer totalement en si peu de lignes. Merci de lire ce petit scribouillard au stylo bic...

07/2022

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Littérature française

La petite groie

Tandis que perdure l'éthique des années 40, coûte que coûte, né avec le "grand tournant" , Jérôme a un mal fou à se faire à l'école. Dans les hauts de son lycée, il s'y construit de secrètes fondations où celles de sa famille vont lentement se fissurer. De par la vitalité de ses semblables va éclore une énergie où, de classe en classe et de cours en cours, silencieux, mais bavard avec lui-même, le jeune garçon va découvrir ce qui n'a pas sa place à la maison. Entre d'autres cloisons, où il apprend sans suivre ce qu'on y enseigne, après ses errances et ses rêves, les rues où il court sont jalonnées d'imprévus : mais cette ville-là existe-t-elle vraiment ? Et il faut aller vite, la 11 est, sur ce point, déterminante mais brièvement, une 15 le sera davantage, mais insuffisante à réaliser l'inimaginable. Dans sa capacité à quitter la terre sur l'eau, l'hydravion comblera bientôt son rêve à vouloir explorer les cheminées. Un être de famille, ce curieux personnage qu'il n'a fait qu'entrevoir, est en réalité l'artisan de son essor... Au travers d'histoires familiales mêlées, Jérôme Prades-Eliot livre un roman contemporain dense et fort. Les Beaux-Arts et les groupes des graphistes auquel Jérôme Prades-Eliot a appartenu constituent l'essentiel de ses activités où la didactique universitaire n'en est que la conséquence. L'extrême plaisir à considérer la littérature dessinée ou écrite et, dans les conditions où nous prenons notre temps, la fragilité virtuelle de la première et le vécu de la seconde, la visualisation des deux créé la passion de lire. Dessinateur de centaine de choses au crayon, bic ou marker, au rêve de l'individualisation artisanale, à cette veine en voie d'anéantissement peut-être, au qualitatif, il a toujours donné la préférence au regard de ses rapports quantitatifs et monnayés.

07/2021

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BD tout public

Le moi noir

Il s'agit d'une adaptation en roman graphique d'une nouvelle de Tchekhov intitulée Le Moine noir. Dans ce récit, le personnage d'Andreï Kovrine, un intellectuel russe éminemment brillant, surmené et à bout de nerfs, décide de passer l'été à la campagne, chez des amis de longue date : un homme, qui a beaucoup d'affection pour lui et le considère comme son fils, et sa fille. Ils ont une très haute estime de Kovrine et l'admirent énormément. Dans le jardin de la propriété, il commence à voir apparaître régulièrement la figure fantomatique d'un moine noir qui commence à hanter ses jours et ses nuits jusqu'à le faire sombrer dans la folie. Pour Anton Tchekhov, il s'agit là de représenter la "manie des grandeurs", comme il l'explique lui-même, et d'ouvrir la reflexion sur l'intelligence et le bonheur, sur la condition des personnes considérées comme des génies. Le moine noir symboliserait ainsi la tentation de l'orgeuil, entrainant la perte de Kovrine qui y cède et semant le malheur dans son entourage. Mikkel Ørsted Sauzet a choisi de replacer cette histoire au sein d'une société moderne hyper connectée au sein de laquelle le moine noir se matérialise comme un assistant virtuel, "la première intelligence artificielle qui te connait mieux que toi-même". Une application de téléphone mobile qui semble avoir le pouvoir de redonner la vue à des personnages privés de visage. Cela confère à cette nouvelle un inquiétant réalisme, elle perd presque son aspect fantastique qui la tenait à distance, ce qui la rend plus angoissante. Dans ce monde, qui n'est pas si éloigné du notre, où la technologie règne en maître et où l'humain semble avoir perdu du terrain, la réflexion initiée par Tchekhov autour de l'intelligence, de la folie et de l'ego semble avoir une place toute trouvée. L'atmosphère étouffante et sombre d'une période de canicule en l'an 2048 est renforcée par les dessins de Mikkel Ørsted Sauzet, qui (comme pour son album Fétiche) travaille exclusivement au stylo bic, une technique originale donnant une force incroyable à son oeuvre. Cette nouvelle étant moins connue que les oeuvres théâtrales de Tchekhov, le texte original sera inclus dans cette édition. Tchekhov mettra tout l'été de 1893 pour écrire cette nouvelle. Atteint de tuberculose depuis un moment, Tchekhov affuble aussi cette maladie, à l'époque incurable, à son protagoniste. La maladie est évoquée et assumée par Kovrine, mais négligée, comme s'il s'agissait d'une chose sans importance. Au début de l'été 2018 le dessin et l'écriture pour la présente adaptation commencent durant la chaleur torride qui s'abat sur l'Europe... Mais qu'il s'agisse de la tuberculose ou du réchauffement global, on l'évoque et on l'assume, comme une chose sans importance. Cette nouvelle étant moins connue que les oeuvres théâtrales de Tchekhov, le texte original sera inclus dans cette édition.

01/2020