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Poches Littérature internation

Les journaux

Tout au long de son œuvre, Henry James (New York, 1843 - Londres, 1916) n'a cessé de traquer la réalité derrière les apparences, la vérité humaine cachée dans le fracas du monde. Le vacarme de la presse à sensation ne pouvait manquer d'être pour lui l'occasion d'un traitement féroce. Parus en 1903, dans sa période de grande maturité, Les Journaux - texte jusqu'alors inédit en français - sont une satire réjouissante de l'univers journalistique du Londres du début du siècle. C'est aussi une belle histoire d'amour, doublée d'une sorte d'énigme policière. Un jeu virtuose mené avec l'art d'un grand maître.

10/1997

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Roman d'amour, roman sentiment

Cousin et cousine

Henry James (Portrait de femme) n'a pas son pareil pour aller chercher au fond de ses personnages les sentiments qui les motivent dans leurs actes. Cousin et cousine, ce court et tragique roman, ne déroge pas à la règle et on se laisse embarquer dans la psychologie de Clément Serle, un personnage maladif venu des Etats-Unis pour finir sa vie dans l'Angleterre qu'il chérit, qui n'a que son élégance pour nous faire accepter son accablement. La rencontre avec sa cousine, sera pour lui comme une parenthèse, dans une descente inexorable vers une fin annoncée. Car nul ne va contre son destin !

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Littérature anglo-saxonne

Les ambassadeurs

" Bref, toute l'affaire se résume à la déclaration irrépressible de Lambert Strether au petit Bilham, un dimanche après-midi, dans le jardin de Gloriani [...] : "Vivez autant que vous, le pouvez ; c'est une erreur de ne pas le faire. Peu importe vraiment ce que vous faites en particulier, du moment que vous avez votre vie. Si on n'a pas eu cela, qu'a-t-on eu ? Je suis ; vieux... trop vieux en tout cas pour ce que je vois. Ce qu'on perd, on le perd ; ne vous trompez pas là-dessus. Cependant, on a l'illusion de la liberté ; par conséquent, ne soyez, pas, comme moi, dénué du souvenir de cette illusion. J'étais, au moment venu, soit trop stupide soit trop intelligent pour l'avoir, et maintenant je suis un cas de réaction contre cette erreur. Faites ce que vous voulez, tant que vous ne faites pas mon erreur. Car c'était une erreur. Vivez, vivez ! "

10/2010

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Littérature anglo-saxonne

La Seconde Chance

C'est pour vos erreurs que je vous admire.

05/2012

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Littérature anglo-saxonne

La Madone du futur

Après Daisy Miller, Le Chaperon, Julia Bride, voici un nouveau recueil de nouvelles de l'auteur de Portrait de femme et des Ambassadeurs. Puisés dans les recueils précédemment parus sous les titres Rêves yankees et Le Dernier des Valerii, ces textes illustrent bien le cosmopolitisme fameux du grand écrivain américain. Selon l'avis de Jean Pavans, " il est coutume de dire que Henry James est à son apogée dans ses nouvelles et cette opinion n'est pas sans fondement. Car son art est constamment expérimental, et c'est au cours des cent douze nouvelles qu'il écrivit que ses expériences furent les mieux cernées, les plus poussées, les plus dignes ".

09/2023

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Littérature anglo-saxonne

Le Fonds Coxon

Frank Saltram est un des plus brillants orateurs que l'Angleterre ait connu ; bien lancé, il peut tenir en haleine n'importe quel auditoire, sur n'importe quel sujet. A ses qualités, il joint malheureusement de nombreuses tares : il est mauvais mari, mauvais père, porté sur la boisson, et plus généralement indigne de toute confiance. Quand son talent est découvert par une petite coterie appartenant à la meilleure société londonienne, débutent les vraies difficultés : comment protéger cet oiseau rare de ses propres défauts, et comment le faire accéder à la notoriété qu'il mérite ? Le chemin de croix de ses bienfaiteurs sera long, et mènera certains d'entre eux bien plus loin qu'ils ne l'auraient souhaité... Paru en 1894, Le Fonds Coxon est l'une des plus célèbres nouvelles d'Henry James (1843-1915), ici dans une nouvelle traduction.

11/2021

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Littérature anglo-saxonne

La coupe d'or

Au début des années 1900, au mois d'août, alors que la chaleur accable Londres, le destin d'un prince italien dépourvu de richesse vient d'être scellé. Son mariage avec Maggie Verver, une riche héritière américaine, aura lieu dans quelques jours. Le prince est satisfait de ses fiançailles et trouve sa fiancée charmante. Naïve, mais absolument charmante, et gentille. Maggie est la fille d'Adam Verver, un riche financier qui parcourt le Vieux Monde à la recherche d'œuvres d'art. Ils ont à présent élu domicile dans la capitale britannique. Charlotte Stant, une Américaine sans fortune qui n'est toujours pas mariée, vient d'arriver à Londres pour assister au mariage de Maggie, son amie. Le prince et Charlotte ont autrefois été amants, mais voyant qu'il n'y avait rien à espérer (autrement dit qu'ils étaient tous deux sans argent), ils ont renoncé l'un à l'autre. Peu après son mariage avec le prince, Maggie persuade son père d'épouser Charlotte. Malgré cette nouvelle union, les anciens amants sortent de plus en plus souvent ensemble dans la société londonienne, délaissés par le père et la fille trop occupés à alimenter leur collection d'art. Maggie finit par avoir des soupçons sur la relation entre son mari et sa belle-mère. C'est alors qu'un jour, elle achète – par hasard – la fameuse coupe d'or. Pris de remords de l'avoir vendue au-delà de sa valeur, le marchand se rend chez elle pour l'informer d'une fêlure dans le cristal. Il aperçoit alors une photographie du prince et de Charlotte et lui raconte qu'ils ont failli acheter la coupe quelque temps plus tôt. Maggie est dès lors convaincue de l'infidélité de son mari. La jeune épouse, douce de caractère, naïve en apparence, va alors se révéler d'un tempérament d'acier et fine diplomate, pour tenter de sauver son mariage et d'éloigner Charlotte. Ce chef-d'œuvre de Henry James sur le mariage et l'adultère explore les relations entre une fille et son père et leurs époux et épouse respectifs.

09/2016

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Littérature anglo-saxonne

L'âge difficile

Ecrivain iconoclaste, subtil observateur des petits bonheurs et curiosités de la vie, Denis Grozdanovitch pose son oeil érudit sur Henry James. Nanda fait son entrée dans le "salon" de sa mère. Cette dernière, séduisante et égoïste, espérait trouver à sa fille l'indispensable mari, mais la jeune fille signe sa perte pour avoir eu en sa possession le livre interdit, objet de scandale dont tout le monde parle. Ni tout à fait enfant, ni tout à fait adulte, Nanda emprunte les sentiers de l'âge difficile pour déjouer les roueries que lui réserve le monde. Il n'est pas rare de croiser la figure d'auteurs aimés dans l'oeuvre de Denis Grozdanovitch. Henry James fait partie de ces écrivains à la rencontre desquels il nous convie. Quelle meilleure invitation pour savourer l'art du monumental Henry James ?

02/2015

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Littérature anglo-saxonne

Portrait de femme

Belle, libre, intelligente, Isabel n'en reste pas moins orgueilleuse et naïve. Cette Américaine en mal d'aventure va découvrir la vie en accéléré sur les bords de la Tamise. Entre passion et confusion des sentiments, elle entame un voyage initiatique dans la haute société de la fin du XIXe siècle. Parcours intemporel et tragique, Portrait de femme est le monument d'Henry James.

08/2019

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Littérature anglo-saxonne

La bibliothèque idéale des 50 ans GF Tome 21 : Le Motif dans le tapis ; la Bête dans la jungle. Edition bilingue français-anglais

Comment faire d'une énigme le principe même d'un récit ? Dans Le Motif dans le tapis, Henry James met en scène un critique littéraire qui consacre sa vie à la recherche du secret que le romancier Hugh Vereker l'invite à déchiffrer dans son oeuvre. L'obsession du narrateur gagne, tel un virus, le lecteur qui, à son tour, se passionne pour cette quête peut-être insensée. Quant à la nouvelle La Bête dans la jungle, elle raconte la destinée singulière d'un homme pétrifié par la conviction qu'un sort mystérieux lui est réservé... Diaboliquement efficaces, ces deux récits anticipent et détournent les codes du roman policier : le lecteur y est chaque fois impliqué dans une enquête qui met à l'épreuve ses propres certitudes, ébranle sa conception de la littérature et - pour James, cela revient au même - de la vie.

01/2015

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Littérature anglo-saxonne

La tour d'ivoire

Au début du XXe siècle, en plein surgissement de l'énorme puissance financière des Etats-Unis, un jeune américain européanisé est rappelé au pays natal par un oncle mourant qui lui lègue son immense fortune. Désemparé par un monde cupide dont les règles lui sont étrangères, l'absent de retour se trouve pris au piège par son propre héritage, et soumis aux manigances cyniques et sentimentales d'amis d'enfance retrouvés. Conçu dès 1909, publié en 1917 – un an après sa mort –, «La Tour d'ivoire »est le dernier "grand roman américain" de Henry James, destiné à faire pendant à La Coupe d'or en sondant "les choses noires" qui se cachent derrière l'éclat de la vie des riches.

01/2016

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Littérature anglo-saxonne

Les ambassadeurs

".Bref, toute l'affaire se résume à la déclaration irrépressible de Lambert Strether au petit Bilham, un dimanche après-midi, dans le jardin de Gloriani [...] : "Vivez autant que vous le pouvez ; c'est une erreur de ne pas le faire. Peu importe vraiment ce que vous faites en particulier, du moment " vous avez votre vie. Si on n'a pas eu cela, qu'a-t-on eu ? Je suis vieux- trop vieux en tout cas pour ce que je vois. Ce qu'on perd, .on le ne vous trompez pas là-dessus. Cependant, on a l'illusion de la liberté par conséquent, ne soyez pas, comme moi, dénué du souvenir de illusion. J'étais, au moment venu, soit trop stupide soit trop intelligent : l'avoir, et maintenant je suis un cas de réaction contre cette erreur. Fait s ce que vous voulez, tant que vous ne faites pas mon erreur. Car c'était une erreur. Vivez, vivez !" Henry James, Préface à l'édition de 19019.

10/2014

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Littérature anglo-saxonne

Nouvelles complètes. Tome 4, 1898-1910

Bien au-delà des années dites "d'apprentissage", Henry James (1843-1916), romancier prolixe, trouva dans la forme courte un champ d'expérimentation privilégié. Il lui arrivera même de se la donner pour modèle : « Ecrire comme si, à n'importe lequel de ses stades, mon récit devait être une nouvelle. Seul moyen d'avancer et de tout inclure ». En effet, s'il ne cesse de succomber avec délices à la tentation de développer, l'exigence de brièveté répond à un idéal de maîtrise indissociable pour lui de la création littéraire, de sorte que chaque nouvelle tentative vient ressusciter le rêve d'un « triomphe de concision vigoureuse et vivante », d'un « pouls ou rythme très bref », d'« un petit joyau à la forme éclatante, rapide, vive ». Au-delà de la forme, les cent douze nouvelles de James, d'ailleurs plus ou moins brèves, répondent à un même souci : « Dépeindre la vie des gens n'est rien, tant que l'on n'a pas décrit leurs perceptions ». D'incise en parenthèse, d'emboîtements en bifurcations, d'hypothèse en analogie, leur lecteur s'engage dans les méandres de la conscience et du texte, guidé par un art où, selon Maurice Blanchot, « tout est mouvement, effort de découverte et d'investigation, plis, replis, sinuosité, réserve, art qui ne déchiffre pas mais est le chiffre de l'indéchiffrable ».

09/2011

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Littérature anglo-saxonne

Daisy Miller - Les ailes de la colombe - Les ambassadeurs

Henry James (1843-1916) s'impose aujourd'hui comme l'un des quelques maîtres qui ont renouvelé le roman au cours des cent dernières années. A la recherche, comme Rimbaud ou Proust, de la " vraie vie ", il ne voit de salut que dans l'intensité intérieure, dans la liberté et l'authenticité des consciences, dont il révèle avec une acuité inégalée la complexité mouvante, le cheminement imperceptible, la prise de distance à l'égard d'une société mortifère. Accueillir la richesse du Inonde, prolonger la magie des rencontres heureuses, aimer pour rien : voilà l'invitation passionnée d'un romancier dont on n'évoque trop souvent que l'exceptionnelle maîtrise de l'art du récit. La nouvelle et les deux romans réunis ici illustrent tous trois le " thème international " de James : l'Amérique y rencontre l'Europe. L'action se déroule dans ces lieux envoûtants que représentaient pour l'artiste les métropoles de la culture : Rompe, Paris, Londres, Venise. De la simplicité de Daisy Miller, courte histoire aussi frêle que fraîche, qui assura la renommée de l'écrivain, à la virtuosité technique des romans, le lecteur pourra suivre l'affirmation éclatante d'un talent. James considérait Les Ambassadeurs comme son oeuvre la plus réussie, et le livre a effectivement pris place sur le même rayon qu'A la recherche du temps perdu de Proust ou Ulysse de Joyce. Mais sur ce prestigieux rayon figurent aussi Les Ailes de la colombe, dont la richesse symbolique - empruntée à la Bible, à Tristan et Yseut... - séduira peut-être davantage encore.

03/2011

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Littérature anglo-saxonne

La maîtresse de M. Briseux et sept autres nouvelles. Volume 1 : La France

La France a été une référence majeure pour Henry James durant toute sa carrière. Il y fait son premier voyage hors des États-Unis, avec ses parents, à l'âge de deux ans. Il y retourne à treize ans, acquérant ainsi une parfaite connaissance du français. Puis il séjourne un an à Paris, en 1875, avant de s'installer dé?nitivement à Londres. La France, pour lui, est le territoire des mœurs libres entre hommes et femmes, qui le séduisent tout en choquant sa nature puritaine. Sa toute première nouvelle, Une tragédie de l'erreur, est une sorte de comédie noire, se déroulant au Havre, autour d'une femme adultère et criminelle. Même s'il s'est souvent irrité que le sujet romanesque français par excellence soit l'adultère, la position de James à l'égard de l'« immoralité » des Français a changé au cours de sa vie, et il a ?ni par voir plus de dureté et même de cruauté dans la rigidité moraliste américaine. Une tragédie de l'erreur, 1864 ; Gabrielle de Bergerac, 1869 ; La Maîtresse de M. Briseux, 1873 ; Madame de Mauves, 1874 ; Quatre rencontres, 1877 ; Rose-Agathe, 1878 ; Mrs Temperly, 1887 ; Collaboration, 1892.

10/2010

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Littérature anglo-saxonne

La bête dans la jungle suivi de L'autel des morts

John Marcher attend. Il vit pénétré de la certitude que sa vie, tôt ou tard, va être bouleversée. Fascinée par cet homme si sûr de son destin, la belle et timide May Bartram décide de partager l'attente. Une amitié complice et durable naît de cette espérance commune.

Alors que May est au plus mal, John se rend compte qu'il est peut-être passé à côté de sa vie... et d'une grande histoire. Henry James (1843-1916) est un écrivain américain de la fin du XIXe siècle. Il est surtout connu pour ses romans et ses nouvelles, notamment Portrait de femme et Les Européens, disponible en Points. « L'esprit de James, brillant et singulier, s'impose à nous de toute sa force. » The Guardian.

Traduit de l'anglais par Fabrice Hugot

05/2023

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Littérature anglo-saxonne

L'Image dans le tapis

Dans tous les récits de Henry James, il y a une présence invisible et inquiétante. Pourtant, il ne s'agit pas toujours d'un fantôme. Il peut s'agir d'une présence plus terrible, plus déroutante et plus évanescente. C'est le cas de L'Image dans le tapis qui est construit comme un roman policier dont le coupable se révèle être l'enquêteur lui-même, le malheureux narrateur, coupable d'être le seul sur la piste de cette mystérieuse présence et de laisser le crime s'accomplir, coupable enfin de faire d'une œuvre littéraire le cœur de son existence. James écrit ici une des plus belles, mais aussi une des plus honnêtes mystifications littéraires jamais données en pâture 1 aux critiques dont il veut se venger. Mais l'auteur se prend au jeu et la plaisanterie devient une quête métaphysique.

03/2009

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Littérature anglo-saxonne

Les Européens

" Je n'espère pas les trouver intelligents, ni aimables - du moins au début - ni élégants, ni intéressants. Mais j'exige qu'ils soient riches, tu peux en être sûr. " La Baronne Münster a abandonné l'Europe et son mariage raté ; accompagnée de son frère Félix elle s'apprête à rencontrer leurs cousins d'Amérique. Malgré l'austérité toute puritaine de ces parents Bostoniens, Eugénie est résolue à faire bon usage de son éducation raffinée pour trouver un nouvel époux. Riche.

04/2009

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Biographies

George Sand

Voici deux textes percutants qui réunissent deux personnages majeurs de la littérature, même s'ils sont à l'opposé l'un de l'autre. Alors que George Sand choisit de vivre hardiment sur la scène, Henry James préfère le retrait dans la " tour de l'art ". A travers George Sand, ce sont ses propres réflexions inquiètes qu'il nous livre sur l'autobiographie, les tabous, l'amour passion et ses ravages, la publication, qu'il juge déplaisante, du récit des amours de George Sand avec Alfred de Musset. Ce qui les réunit pourtant : la littérature mise au-dessus de tout. Mais Henry James privilégie les situations où règnent le secret et le mystère, tandis que George Sand s'engage avec audace dans le récit des expériences féminines et humaines, refusant la fuite dans le non-dit. Un passionnant débat qui dure toujours entre la hantise de déguiser ou taire la vie privée, et le désir d'atteindre à la transparence. Deux essais où l'esprit " pudique " et " féminin " de Henry James affronte la nature " masculine " et " intrépide " de George Sand.

03/2004

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Littérature anglo-saxonne

Ce que savait Maisie

Au divorce de ses parents, Maisie est l'objet d'un jugement de Salomon, " coupée par moitié, et les tronçons jetés impartialement aux deux adversaires ". Enjeu et instrument de la haine que se vouent ses géniteurs avant d'être rejetée comme un témoin gênant, elle est la spectatrice passive de l'égoïsme des adultes. A travers son regard innocent et lucide, Henry James compose une peinture ironique des passions humaines. Ce roman est le tour de force d'un maître en psychologie, la recréation d'une âme enfantine et du monde qui l'entoure, où l'analyse minutieuse des sentiments, d'une profondeur remarquable, laisse le lecteur émerveillé.

03/2004

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Littérature anglo-saxonne

Le Banc de la désolation

Quelques-unes des plus belles nouvelles de la fin de la carrière de James figurent dans cette anthologie : " La Chose authentique ", " Owen Wingrave ", " La Vraie Chose à faire ", " L'Arbre de la connaissance ", " La Note du temps ", " Le Gant de velours ", " Le Banc de la désolation " composent ce recueil, où chaque récit dévoile progressivement, en nous tenant sous le charme, son symbole et son secret. Si tant d'artistes sont malheureux dans les nouvelles de James, c'est que l'alchimie de l'art, suggère J.-B. Pontalis, ne serait " qu'un remède à l'amour impossible ou interdit, une manière aussi de conjurer la désolation dont l'ultime figure est la mort ".

12/2002

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Littérature anglo-saxonne

Daisy Miller. Edition bilingue français-anglais

Un jeune Américain installé à Genève rencontre au bord du lac Léman une ravissante compatriote qui découvre l'Europe. Sa beauté le charme, mais son naturel provocateur l'intrigue : est-elle aguicheuse, ou simplement spontanée ? Il la retrouve à Rome, où son comportement de " flirteuse ", condamné par le puritanisme de la petite colonie américaine, sera tragiquement sanctionné. Parue en 1878, Daisy Miller assure à Henry James une célébrité immédiate. Il ne connaîtra plus, de son vivant, pareil succès. Daisy, devenue l'archétype de la jeune Américaine, infiniment séduisante, ignorante mais perspicace, rebelle aux conventions sociales du Vieux Monde, continue de fasciner : c'est que James fait de son " innocence ", enjeu apparent de ce récit de jeunesse, une énigme, le sujet d'une enquête à la fois psychologique et littéraire.

05/2001

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Littérature anglo-saxonne

Nouvelles complètes. Tome 1, 1864-1876

Bien au-delà des années dites « d'apprentissage », Henry James (1843-1916), romancier prolixe, trouva dans la forme courte un champ d'expérimentation privilégié. Il lui arrivera même de se la donner pour modèle : « Écrire comme si, à n'importe lequel de ses stades, mon récit devait être une nouvelle. Seul moyen d'avancer et de tout inclure. » En effet, s'il ne cesse de succomber avec délices à la tentation de développer, l'exigence de brièveté répond à un idéal de maîtrise indissociable pour lui de la création littéraire, de sorte que chaque nouvelle tentative vient ressusciter le rêve d'un « triomphe de concision vigoureuse et vivante », d'un « pouls ou rythme très bref », d'« un petit joyau à la forme éclatante, rapide, vive ». Au-delà de la forme, les cent douze nouvelles de James, d'ailleurs plus ou moins brèves, répondent à un même souci : « Dépeindre la vie des gens n'est rien, tant que l'on n'a pas décrit leurs perceptions ». D'incise en parenthèse, d'emboîtements en bifurcations, d'hypothèse en analogie, leur lecteur s'engage dans les méandres de la conscience et du texte, guidé par un art où, selon Maurice Blanchot, « tout est mouvement, effort de découverte et d'investigation, plis, replis, sinuosité, réserve, art qui ne déchiffre pas mais est le chiffre de l'indéchiffrable ».

11/2003

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Littérature anglo-saxonne

Reverberator

" "Reverberator" appartient à une des époques les plus fertiles de James, 1887-1888. Il prend pour cible un clan aristocratique français, "un vieux cercle légitimiste claquemuré" pour reprendre ses termes. Les Américains à Paris ici dépeints, des innocents naïfs, sont un père et ses deux filles, dont l'une, Francie, charmante, est courtisée par Gaston Probert, américain d'origine, mais dominé par les brillantes alliances familiales avec les comtesses de Cliché, de Brécourt, de Douves, qui désapprouvent son coup de foudre et son mariage futur. Rien de moins rose, à vrai dire, que ce livre féroce pour les liens familiaux. A cette peinture satirique s'ajoute le dégoût de James pour un certain journalisme de pacotille. La double rage qui explose dans ce récit contre la méchanceté d'un clan et contre un certain journalisme est trop virulente pour n'avoir pas, chez l'auteur, des racines profondes. "

01/2003

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Littérature anglo-saxonne

L'espèce particulière. Et autres nouvelles

Une jeune Américaine trop patriote se donne la mort parce que son mari anglais a écrit un livre violemment hostile aux Etats-Unis. Un poète parisien doit rompre avec sa fiancée germanophobe pour écrire un opéra en collaboration avec un musicien allemand qui le fascine. Un riche oisif américain s'affiche, mais sans plus, avec une femme légère afin que le scandale contraigne sa virago d'épouse à divorcer. Un peintre et une romancière entre deux âges s'évitent pour se cacher l'un à l'autre le déclin de leur carrière, et leur " bluff" mutuel les aveugle sur leur amour réciproque. Une Anglaise dévoreuse de romans français leur reproche de toujours traiter des aventures de " mauvaises femmes ", et son intrigue à elle est l'amour idéal qu'elle croit garder secret dans son cœur. Tous ces subtils héros et héroïnes sont de "l'espèce particulière " des personnages de Henry James, pour qui les véritables aventures sont celles de la conscience humaine. Ces cinq nouvelles sont inédites en français.

04/1999

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Littérature anglo-saxonne

LE TOUR D'ECROU. Edition bilingue avec dossier

" C'est une pièce de pure et simple ingéniosité, de froid calcul artistique, une amusette pour attraper ceux qui ne sont pas faciles à attraper, les blasés, les désillusionnés, les pointilleux (piéger les naïfs n'étant jamais que d'une "drôlerie" assez restreinte). [ ... ] En fait, si la valeur artistique d'une pareille expérience se mesure aux échos intellectuels qu'elle peut encore, longtemps après, éveiller, le verdict est alors favorable à cette solide petite fantaisie - qui me semble traîner aujourd'hui derrière elle une foule de commentaires. " Henry James, préface à l'édition de New York.

04/1999

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Littérature anglo-saxonne

La Princesse Casamassima

Londres, années 1870-1880. Hyacinth Robinson, jeune typographe engagé dans les milieux anarchistes, rencontre un soir au théâtre la belle princesse Casamassima, une aristocrate qui s'efforce de tourner le dos à son milieu d'origine, vit séparée de son mari et fréquente désormais les radicaux. Il en tombe amoureux, malgré son engagement envers son amie d'enfance. Au même moment, il se retrouve impliqué dans un complot terroriste. Séduit par la découverte d'un univers où richesse, art et beauté semblent se conjuguer, va-t-il se consacrer à son amour pour la princesse ? Ou se résoudre à commettre l'assassinat politique auquel il s'est engagé ? Paru en 1886, voici le grand roman politique de Henry James : à la manière des naturalistes français, le romancier se plonge dans l'étude des milieux déshérités et des différentes idéologies sociales de son temps, afin de voir ce qui se trame "sous la vaste surface de la suffisance bourgeoise" . A la fois idéaliste et indécis, tiraillé entre ses origines, ses convictions et son amour, Hyacinth tente de s'inventer un destin. Il avance obstinément au fond d'une impasse... une arme à la main.

02/2020

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Lectures bilingues

Les papiers d'Aspern : The Aspern papers

Venise à la fin du XIXe siècle. Un critique littéraire américain, prêt à tout pour mettre la main sur des papiers personnels inédits du grand poète romantique Jeffrey Aspern, son compatriote, s'introduit comme locataire chez Juliana Bordereau, qui fut soixante ans plus tôt la muse et l'amante de l'écrivain. La vieille dame, qui vit recluse avec sa nièce, Tita, résiste obstinément aux manœuvres du narrateur : l'argent, la galanterie, l'effraction, tout échoue. Lorsqu'elle meurt enfin, c'est à Tita que reviennent les papiers tant désirés. Le héros acceptera-t-il le prix très particulier qu'elle lui en demande ? La splendeur d'un été sur la lagune, le pittoresque d'un palais en ruine où refleurit un jardin oublié, la passion qu'on peut vouer à l'œuvre d'un poète, la renaissance trop tardive d'une vieille petite fille devenue toute-puissante, sa vengeance, telles sont les séductions visibles de ce classique de Henry James. Sous la brillante surface, les dialogues contenus, se dessine aussi une réflexion ambiguë sur l'écriture, se cache un piège où chaque lecteur découvrira son propre reflet.

11/2002

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Littérature anglo-saxonne

Les deux visages

Dans ce recueil de nouvelles écrites entre 1884 et 1910, Henry James n'en finit pas d'explorer les profondeurs de la psychologie humaine. Obsédé par les rapports invisibles qui unissent les êtres, il met au jour, inlassablement, les manipulations et les cruautés que ces derniers exercent les uns sur les autres. Parents étouffants dans L'Auteur de "Beltraffio" , mépris conduisant à l'exclusion dans Le Château de Fordham comme dans Les Deux Visages, rumeur impitoyable ravageant deux veuves dans L'Humiliation des Northmore : partout, les tensions semblent aboutir à la destruction. Mais des deux visages, celui des apparences et celui de la vérité, c'est le second que dévoile le style ample d'un auteur pour qui l'oeuvre d'art est la seule échappatoire possible, et qui paraît avoir "vécu, aimé, maudit, pataugé, joui, souffert, et, avec l'appétit d'un géant, avoir avalé l'ensemble" (Virginia Woolf).

06/2011

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Littérature anglo-saxonne

Un portrait de femme et autres romans

"Lire Mr. James", disait l'un de ses contemporains, "c'est faire l'expérience d'un plaisir spirituel léger et continu. C'est être intellectuellement émoustillé". James avait renié sa première tentative romanesque, Le Regard aux aguets, qui date de 1871. Mais quelques années lui suffirent pour devenir un maître. Les quatre ouvrages réunis dans ce volume donnent la pleine mesure de cet accomplissement. "L'éblouissante agilité mentale" de James transparaît dès Roderick Hudson (1875), qui relève déjà du "thème international". Tout en se dégageant de "la grande ombre de Balzac", l'histoire tragique de la chute de Hudson, sculpteur américain emmené à Rome par un mécène devenu son ami, doit encore beaucoup au mode allégorique dont Hawthorne avait fait sa marque de fabrique. Trois ans plus tard, Les Européens plonge le lecteur dans une comédie humaine aiguisée par le tranchant de l'ironie. Toujours sous le signe des échanges transatlantiques, mais en un mouvement inverse à celui du "Grand Tour", deux Américains européanisés regagnent leur pays d'origine pour nouer des liens (intéressés) avec leurs cousins de Nouvelle-Angleterre. Dans cette pastorale ironique, le choc des cultures entre la séduisante baronne Münster, son frère artiste et bohème, et leurs parents puritains donne lieu à des scènes où l'humour le dispute au sérieux. Les romans de James ne cessent de poser de manière complexe et ambiguë la question des rapports entre Europe et Amérique. Le thème international est au second plan dans Washington Square (1880) dont l'action se déroule majoritairement à New York, et qui offre déjà un portrait de femme paradoxal et poignant, celui d'une héroïne à l'avenir brisé par les atermoiements d'un chasseur de dot et la lucidité cruelle d'un père déterminé à l'en protéger. Mais l'exploration des parcours transatlantiques reprend avec Un portrait de femme (1881). Farouchement attachée à son indépendance, Isabel Archer quitte les Etats-Unis et fait son éducation sentimentale en Angleterre, puis en Italie. Lorsqu'il aborde ce roman, qui sera plus ample que les précédents, James a assimilé les leçons de Jane Austen, Balzac, George Eliot, Hawthorne ou Tourgueniev. Salué à sa parution comme un chef-d'oeuvre, le livre déconcerta pourtant. Peu de critiques mesurèrent la complexité de ce "monument littéraire" érigé autour de la figure d'une "jeune fille affrontant sa destinée" - architecture où l'entrecroisement des points de vue, le réseau des images et les modulations de la voix cernent au plus près le véritable sujet : le déploiement secret d'une conscience née de l'expérience même du désastre, de l'erreur et du malheur. Chez James, les héroïnes éprises de liberté payent toujours leurs illusions au prix fort - celui du renoncement et de la douleur.

02/2016