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Iconoclaste Le silence de mon père

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Littérature française

Le figuier de mon père

Portrait haut en couleur d'une communauté discrète, dure au mal, travailleuse et solidaire, ces mémoires sont un hommage de l'auteur aux siens, à ses parents surtout, réfugiés en France au début des années 1920, après avoir perdu dans le génocide arménien de 1915 presque toute leur parentèle. Sa mère, Mayrig, femme au grand cœur, petite silhouette tout de noir vêtue, animée d'une douceur et d'une énergie hors pair, qui lui a inculqué le sens de l'effort et la valeur du travail. Son père, aussi, Hayrig, qui, ayant connu l'horreur des geôles turques, n'en a pas moins gardé sa joie de vivre et sa capacité d'émerveillement. Personnage biblique tout droit sorti d'un conte oriental, débordant de sagesse, ce père traverse le livre en posant sur sa famille un regard lucide et tendre, commentant les us et coutumes de cette terre d'asile, la France. Véritable hymne à l'amour filial, mais aussi roman d'apprentissage qui retrace la réussite du jeune Vartan devenu officier de Marine puis inventeur, cet ouvrage truculent nous donne une belle leçon d'optimisme.

01/2006

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Poches Littérature internation

Le livre de mon père

Petit-fils de paysans d'une haute vallée de Suisse alémanique, Kart, né au début du siècle, se prend de passion pour la langue et la littérature françaises. Dans l'effervescence intellectuelle et politique de l'entre-deux-guerres, il goûte à la vie de bohème, mais surtout il entame une vie de véritable homme de lettres. Travailleur forcené, il traduira en allemand plus d'une centaine d'ouvrages français, aussi bien classiques que contemporains. Jusqu'à sa mort, il organise lectures et conférences, collabore à des revues, se charge d'éditions, côtoie les auteurs qui seront bientôt célèbres. Mais, pour autant, ce passionné n'oublie pas de vivre avec la même générosité. L'homme de lettres est aussi homme et citoyen, de sorte que ce portrait, à la fois drôle et émouvant, est aussi le miroir d'une époque. Un précédent roman, L'homme que ma mère a aimé, inspiré par la vie de sa mère, comportait ce que l'auteur appelle lui-même " une tonitruante lacune ", désormais comblée ici par l'évocation romanesque de la vie de son père.

11/2007

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Littérature française

Le târ de mon père

À la mort de mon père, j'ai reçu le târ qu'on se transmet dans ma famille de génération en génération. L'instrument m'a résisté, refusant de libérer les accords mystiques qui font la gloire des musiciens d'Iran. Sous mes doigts, il ne semblait plus qu'un morceau de bois sans sève. Etais-je maudit ? Quel crime devais-je donc expier ? A moins que ce ne fût le târ qui portât un secret trop lourd pour vibrer comme autrefois. J'ai brûlé ses cordes et je suis parti trouver le luthier d'Ardabil. Mais changer les cordes d'un târ, c'est changer son âme. Et celle du musicien qui le possède. Je ne reviendrai jamais d'Ardabil.

08/2007

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Littérature française

Le peuple de mon père

Il faut écrire. Jamais mon père n'en formulait aussi clairement l'injonction, mais c'était ce que je ressentais à ses côtés. Il me demandait toujours si j'étais en train d'écrire comme on prend des nouvelles d'un proche. Dans son enfance tourmentée, alors qu'il se plaignait de l'ennui, son propre père lui avait sévèrement répliqué : " Tu t'ennuies ? Tu n'as qu'à avoir une vie intérieure ! Alors tu ne t'ennuieras jamais... " Et mon père a obéi. Au-delà sans doute de ce que mon grand-père envisageait ; jusqu'à consacrer à cette vie intérieure des milliers d'heures et des centaines de pages, et jusqu'à me transmettre à sa façon ce qui demeure le plus beau cadeau que j'aie reçu de lui. Yaël Pachet est entre autres l'auteur de On est bien, on a peur (Verticales, 2002) et de Mes établissements (Verticales, 2004).

08/2019

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Littérature française

Le numéro de mon père

"C'est quoi, le numéro sur ton bras ? — C'est le numéro du coffre-fort." J'avais cinq ans, et lui, il avait vingt ans après Auschwitz. Enfant d'un rescapé de la Shoah, le narrateur s'engage, à quinze ans, dans le sionisme. C'est alors sa propre voie qu'il va tracer, en Israël et en Afrique où le conduisent ses activités professionnelles. Cependant, il vit toujours au travers de l'héritage du "numéro" : la lucidité de son père, mais aussi sa froideur, son scepticisme, et ses sentences définitives sur les femmes. Après avoir été parachutiste dans l'armée israélienne, il découvre Lomé, Accra, Abidjan... pour des expériences humaines, passant des coups d'Etat aux coups d'amour. Seule sa fille le rattache à la vie et l'empêche de se faire mercenaire. Loin des siens, il cultive le mal d'être. Dans un style simple et incisif, l'auteur nous fait entrer dès les premières lignes dans l'existence riche et mouvementée de ce jeune homme juif né dans l'immédiat après-guerre.

09/2020

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Littérature étrangère

Le livre de mon père

Petit-fils de paysans d'une haute vallée de Suisse alémanique, Karl, né au début du siècle, se prend de passion pour la langue et la littérature françaises. Dans l'effervescence intellectuelle et politique de l'entre-deux-guerres, il goûte à la vie de bohème, mais surtout il entame, sans forfanterie ni mondanité aucune, une vie de véritable homme de lettres. Travailleur forcené, il traduira en allemand plus d'une centaine d'ouvrages français, depuis les classiques jusqu'aux contemporains. Jusqu'à sa mort, il organise lectures et conférences, collabore à des revues, se charge d'éditions, côtoie les auteurs qui seront bientôt célèbres. Mais, pour autant, ce passionné n'oublie pas de vivre, avec la même générosité sans calcul. L'homme de lettres est aussi homme et citoyen, de sorte que ce portrait, à la fois drôle et émouvant, est aussi le miroir d'une époque.

03/2006

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Romans de terroir

Le coeur de mon père

Les filles aiment-elles parfois trop leur père ? En cette fin 1914, à la ferme des Quatre-Vents dans le Cantal, François Montfernac, son épouse Madeleine et leur fille Violette, forment une famille unie. Surtout depuis que le fils, Mathieu, a quitté les lieux à la suite d'un drame dont il est interdit de parler... La mobilisation de François, inattendue compte tenu de son âge, est une déchirure. Violette voit partir ce père qu'elle aime par-dessus tout et qu'elle devine inconsolable de la brouille avec Mathieu. N'est-elle pas coupable de n'avoir rien tenté pour les réconcilier ? Hantée par le sort de son père emporté dans la tourmente meurtrière, Violette ira, pour se racheter, jusqu'au plus singulier des sacrifices...

02/2019

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Lecture 9-12 ans

Le fils de mon père

Juin 1936. Un coup de tonnerre vient d'ébranler la vie de Théo : il sent qu'on lui cache quelque chose au sujet de son père, tué avant sa naissance, dans les derniers jours de la Première Guerre mondiale. Grâce à Clémentine, une petite fille qui ne pense qu'à glaner des recettes de confiserie, il part sur les traces de son père.

11/2015

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Littérature française

Le pain de mon père

1962 : Pierre, poussé par l'histoire, quitte Guyotville le village d'Algérie où il est né. Jeune conscrit, il largue les amarres d'une vie heureuse et insouciante. Il part à la conquête de la métropole, avide de découvrir la France qui hante ses rêves. Sa deuxième vie sera là, où il assouvira sa passion de cultures et de rencontres. 2006 : Appel irrépressible, Pierre fait le chemin à l'envers et revient sur les traces de sa jeunesse avec deux amis de son village. Commence alors une épopée haletante, tout ce passé enfoui rejaillit. C'est un déferlement de retrouvailles chaleureuses, émaillées d'anecdotes truculentes, hilarantes, picaresques, tendres et émouvantes. On est bouleversé par l'accueil enflammé des amis retrouvés. On n'a rien oublié de l'enfant turbulent et frondeur "faisant partie de la famille" du fils du boulanger. Pierre, l'humour en bandoulière, nous fait aimer ce coin d'Algérie, niché entre soleil et mer, exhumé de sa mémoire miraculeusement intacte. Le pain de mon père est un hymne enthousiaste, joyeux et espiègle à l'amitié, à l'enfance retrouvée par la puissance du souvenir gravée sur fond de bonheurs tendres.

07/2018

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Thrillers

Le crime de mon père

Il y a 18 ans, le père d'Izzy English a été emprisonné pour le meurtre de sa femme Alexandra. Sa peine purgée, il écrit à sa fille avec l'espoir de démonter l'accusation et de lui prouver son innocence. Mais cherche-t-il à la manipuler ? Izzy est déchirée entre les souvenirs d'une enfance heureuse auprès d'un père aimant et l'idée que celui-ci a tué sa mère adorée. Dans la petite communauté de l'île de Wight, chacun joue sa carte pour influencer cette quête de vérité.

03/2021

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Littérature étrangère

Les mots de mon silence

Le héros-narrateur de ce roman, atteint d'une maladie incurable et honteuse, s'engage à écrire pour lui-même l'histoire de sa fin. Tout en faisant des incursions dans son passé, il plonge dans son intériorité, fortement hantée par la peur de mourir et de livrer ceux qui lui sont chers aux hasards de la vie. S'engage alors un douloureux affrontement entre l'angoisse que créent les derniers moments qui lui restent à passer et l'appel pressant du bonheur de vivre. Les mots de mon silence posent de manière poignante le drame de l'homme aux prises avec les malheurs de son existence. De quoi souffre-t-il exactement ? Combien de temps lui reste-t-il à vivre ? Doit-il se soucier du regard des autres ? N'y a-t-il aucun espoir de guérison ? Telles sont les interrogations qui naissent tout au long de la lecture.

07/2014

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Historique

Giscard, mon père et moi

En 1974, François a 10 ans, lorsque Giscard remporte les élections. A la surprise générale, ce nouveau président élu par les voix de droite poursuit sa campagne, bien décidé à séduire désormais le peuple de gauche... Ce désir insatiable de reconnaissance et d'amour (qui conduira Giscard à sa perte), intrigue le jeune François. Il lui rappelle les errances de son père Serge. Eternel insatisfait, ce dernier entraîne sa famille d'est en ouest, au gré de ses frustrations professionnelles. Un manque de confiance chronique le rend perméable à l'influence du premier flatteur venu et à toutes sortes de lubies qui outillent sa quête d'idéal. Pendule, baguette de sourcier, puis communauté régie par un gourou sans scrupule apparaissent progressivement dans le quotidien de François. Tout comme Giscard, Serge ne recule devant aucune forme de ridicule. En 2009, François reçoit des nouvelles de son père, pour la seconde fois depuis 25 ans. De nouveau entre les mains d'un escroc, il s'apprête à tout perdre... Un témoignage poignant, et plein d'humour sur les frustrations affectives familiales.

10/2021

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Littérature française

Mon père se promène dans les yeux de ma mère

"Le silence d'une maison où l'enfance s'est tue, prêt à rejoindre les étoiles". Joël Vernet nous emmène dans les burles de son pays rustique, les beautés de "ses" paysages, à l'écoute de son école, de son instituteur, dans la rudesse néanmoins si douce, les émerveillements et les privilèges de cette vie dans la nature, qui aideront à dépasser la disparition jamais expliquée de ce père qui déjà travaillait au loin. Le creuset de ses choix de vie, poète qui part dans le monde, à la rencontre d'autres merveilles humaines et de nature, habité par l'amour chaleureux et vaillant de cette mère qui restera silencieuse jusqu'au bout. Un récit distillé en chapitres et deux grandes parties titrées, une langue douce et précise, rythmée par le souffle de Joël Vernet.

12/2020

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Littérature française

Encyclopédie de mon père

Dans les années cinquante et soixante, à Bécon-les-Bruyères, les gens normaux ne hurlaient pas en public, ne se fabriquaient pas de faux certificats de travail, se fichaient d'avoir le nez qui brille et ne martyrisaient pas les médecins juifs. Ils vivaient tranquillement, entre gens modestes, le miracle des trente glorieuses et du progrès ménager. Le père Léandri, lui, différait un peu des autres. A vrai dire, c'était même un sacré numéro, du genre qu'on ne croise pas tous les jours... Encyclopédie de mon père est une collection d'instantanés piquants et tendres sur un personnage colérique, obsessionnel, pathétique, attachant et drôle, dans une époque à la fois faste et vibrante de toutes les impatiences.

05/2010

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Littérature française

Loin de mon père

Nina revient dans son pays, la Côte d'Ivoire, pour y enterrer son père et organiser ses funérailles. Face à la famille, aux parents, aux amis, aux voisins, Nina est seule. Le pays qu'elle a quitté depuis si longtemps lui échappe, les règles et les usages lui restent obscurs, et il s'agit pourtant de trouver le ton juste, l'attitude convenable face aux comportements des uns et des autres, aux mesquineries, aux convoitises. Pour des raisons protocolaires, les funérailles sont plusieurs fois ajournées mais, dans ce pays où gronde la guerre civile, dans cette ville d'Abidjan en proie au chaos, Nina tente d'accepter, d'assumer son impuissance et ale retrouver une appartenance à jamais perdue. Malgré sa posture tout à la fois proche et étrangère, elle investit avec dignité la place qui sera désormais la sienne en cette maison paternelle. Quel est le pouvoir des femmes au sein de la famille. jusqu'où peut aller l'ambiguïté de leur comportement face à la polygamie, l'héritage familial ou les choix de toute une vie ? D'une voix toujours plus déterminée, Véronique Tadjo questionne l'Afrique d'aujourd'hui, entre rituels et dérives politiques, clestin individuel et portrait d'une culture ancestrale.

05/2010

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Littérature française

Autobiographie de mon père

C'est la vie d'un homme né en 1895 dans une famille juive de Russie. Un homme qui part : à Odessa juste après la révolution de 1905, en France quand éclate la Première Guerre mondiale. C'est là qu'il fonde sa famille, connaît l'Occupation et meurt. C'est aussi une voix, rugueuse, autoritaire, une voix reconstituée par le fils de cet homme. Pierre Pachet écrit magistralement, d'un style sec et sans emphase, ce que Simcha, son père, s'est obstiné à taire.

09/2021

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Essais biographiques

Mon Pollock de père

Grand peintre américain, mais aussi professeur de calligraphie et de typographie, Charles Pollock, frère aîné de Jackson Pollock, n'aura laissé que peu de traces de l'existence de son oeuvre avant de mourir à Paris. Sa fille, Francesca, et son épouse Sylvia, mettront alors vingt années à rassembler, archiver, à enfin de faire connaître son travail et sa vie voilés par le silence et la discrétion. Pour quoi et pour qui s'être effacé ? Quels sens donner aux toiles de Charles Pollock et à son silence ? Aiguillonnée par ces questionnements, Francesca Pollock entreprend de (re)nouer un dialogue avec le père qu'elle a perdu à l'âge de 21 ans. La parole, qui fut si rare entre eux, est alors délivrée au moyen d'une écriture à plusieurs voix, celle de l'auteure, celle de Charles Pollock qui affleure des correspondances, de ses écrits et entretiens, mais aussi celle des oeuvres du peintre et de ses contemplateurs qui "parlent" bien plus que tout autre chose. Par le récit, ce n'est pas tant l'histoire de son père que Francesca Pollock désire comprendre et raconter, que sa propre histoire, sa propre vie si liées à celle de Charles Pollock dont elle n'a connu que la vieillesse et très vite sa mort physique. Mais bien plus encore, c'est l'absence de parole et de transmission, formes de morts symboliques qui enveloppent son père tout au long de son vivant : "Ce que j'ai mieux connu de lui, c'est son silence" . Dès lors, que faire, que comprendre, que dire des oeuvres du peintre, lorsque la figure du père ne dit mot ? Francesca Pollock entend extraire son père de ce chaos informe et enténébré dans lequel il s'est plongé, lui et son oeuvre. Cette entreprise passe par un long ouvrage, véritable forage et coups de sonde dans le passé pour excaver l'oeuvre ensevelie et rencontrer ainsi son père. Le lecteur suit, parfois avec anxiété, la gestation douloureuse de l'auteure pour "mettre son père au monde" , et enfin faire oeuvre de vérité, de liberté. Pour la psychanalyste qu'est l'auteure, la tâche n'en est pas moins ardue : il s'agit de déconstruire le mythe bâti autour de l'art et de la personne de Jackson Pollock, mythe qui l'élevait en tant que peintre unique, idée qu'il embrassait et encourageait, excluant ainsi, inconsciemment, l'art de son frère Charles. La délivrance surgit alors au détour de rencontres artistiques - celles surtout du critique d'art et poète Maurice Benhamou - qui, par des regards, des mots neufs, font renaître l'oeuvre de l'artiste et délestent l'auteure : "La pensée qui me submerge, c'est que le regard de Maurice a libéré ton oeuvre, et, ce faisant, il m'a libérée moi" . Tout au long de la narration, le lecteur assiste à une subtile correspondance entre le fond et la forme : des bribes d'histoires balbutiés qui se confondent avec les souvenirs épars de l'auteure jusqu'à la nette chronologie qui trace la vie du peintre et correspond à l'accomplissement des recherches, au sens retrouvé. Avec finesse, Francesca Pollock manie les outils de l'historienne : archives, correspondances, entretiens tirés de la presse ou radiophoniques, extraits de conférences de son père, s'enchevêtrent au coeur du récit, entre souvenirs, anecdotes, pensées de l'auteure, références livresques ou encore critiques des oeuvres du peintre. Ecriture dense donc, mais transparente, franche et d'une grande tendresse qui tire Charles Pollock de la tombe du silence pour s'ériger en tombeau artistique. Illustré de photographies familiales et de reproductions des oeuvres du peintre, l'ouvrage donne à voir, de manière touchante, la force et la cohérence de l'art singulier de Charles Pollock, de la figuration à l'abstraction, où formes et couleurs se cherchent et se correspondent.

04/2022

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Littérature française

Journal des prisons de mon père, de ma mère et des miennes

Arrêtée au mois d'août 1793, incarcérée à Beauvais, puis à Chantilly dans l'antique demeure des Condé avant d'être transférée à la maison d'arrêt parisienne nouvellement ouverte du Plessis, Louise-Henriette de Noailles, duchesse de Duras (1745-1832) relata son séjour carcéral d'effroi et de misère, d'humiliations et de droits bafoués, où la préoccupation de la survie fut constante. Trois autres récits de proches de sa famille - dont cinq des membres furent immolés sur l'échafaud -, ainsi que les souvenirs de Sophie-Victoire-Alexandrine de Girardin, comtesse de Böhm, détenue dans les mêmes prisons qu'elle, constituent un complément indispensable à son vibrant témoignage.

05/2023

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Littérature française

La maîtresse de mon père

Laurence, femme au foyer, mariée depuis plus de quinze ans avec un homme volage qui la délaisse, décide à l'approche de la quarantaine de " refaire " sa vie... Mais pas à n'importe quel prix !... Ex-mannequin qui a tout abandonné pour élever ses enfants, elle sait qu'elle est encore très belle et elle compte bien jouer de ses atouts pour séduire celui qui lui offrira la vie rêvée qu'elle s'estime en droit de mériter. Commence alors pour elle une véritable chasse à l'homme : méthodique, organisée, sans concession... et au cours de laquelle elle va croiser la route de Victor, quinquagénaire séduisant, marié, père de famille, haut-fonctionnaire aux Communautés Européennes...

06/2013

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Littérature étrangère

Les terres de mon père

" Si je pouvais m'élever comme un oiseau, je prendrais la route de l'ouest. Je verrais les coteaux monter et descendre avec leur châle aride jusqu'au moment où, écoeurée par le va-et-vient, j'arriverais à l'eau salée de l'océan. Une fois repue de la sensation du sable tiède sur ma peau et fatiguée de regarder l'écume effacer l'empreinte humide de mes pas, alors, le corps blanchi et raidi par le sel, je m'envolerais à nouveau. " Chili. Un hameau perdu de la cordillère de la côte, au début des années soixante-dix. Du fond de sa misère, une toute jeune fille raconte... ses interrogations, son désarroi, ses espérances. Dans une langue économe, épurée, proche de l'oralité, Beatriz Garcia-Huidobro offre au lecteur une vision implacable et glacée du Chili peu de temps avant le coup d'Etat de Pinochet.

01/2004

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Littérature étrangère

Les larmes de mon père

Malgré le thème, l’enchantement est au rendez-vous. Ce recueil se lit presque comme un roman tant les voix, les personnages et les situations composent une trame narrative homogène. Tous retraités vieillissants, les protagonistes sont attachants par leurs ridicules avoués, leurs petites manies et coquetteries assumées. Au cours de rêveries nostalgiques, ils réinvestissent leur passé, les amours, les désirs sexuels, les ambitions, les nombreux voyages, et à partir des souvenirs de leurs lointaines enfances ils tentent de reconstituer l’histoire des couples de leurs proches, l’histoire de l’Amérique rurale, terre natale d’où ils se sentent irrémédiablement exilés. Quelques nouvelles empruntes de réflexions métaphysiques sont de belles variations libres sur la mort, ou encore la contemplation d’un monde en déréliction que l’homme sait qu’il va devoir bientôt quitter. Enfin, l’auteur nous fait lui aussi son récit sur l’attaque du 11 septembre des tours jumelles de New York, un récit choral ambitieux intitulé avec humour Variété des expériences religieuses.

03/2011

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Littérature française

La cité de mon père

Dans le hall d'entrée, mon père s'arrête face aux boîtes aux lettres. Il y en a trente-deux. Il les fixe, cherche notre nom. Soudain ému, il avance d'un pas et tend un doigt vers l'étiquette blanche où est écrit "Charef" . Je ne dis rien. Il y a des hommes, beaucoup, qui rêvent de voir leur nom briller en rouge, en lettres larges, encadré de néons multicolores, scintillant, clignotant, en haut d'une affiche, sur un fronton. Mon père voit son nom à la hauteur de ses yeux et déjà, il n'en revient pas. L'exil qu'il nous a fait subir, les bidonvilles, la sordide cité de transit, il sait qu'on en a souffert. Mais il a réussi, mon papa. Maintenant il respire, et nous aussi. Années 1970. A l'usine où le fils travaille pour compléter la paie du père, au HLM où toute la famille est enfin installée, s'ajoutent les cheveux longs, les bottes à talons, les virées en boîte, Jimi Hendrix et Janis Joplin. Dans cette cité mille fois rêvée, enfin habitée, souffle un nouveau vent de liberté. La Cité de mon père est le septième roman de Mehdi Charef, né en 1952, qui a notamment publié Le Thé au harem d'Archi Ahmed (1983) et réalisé onze films.

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Littérature française

Les guerres de mon père

"Quand j'évoque mon père devant ses proches, bientôt trente ans après sa mort, ils sourient toujours, un sourire reconnaissant pour sa générosité. Il répétait, il ne faut laisser que des bons souvenirs. Il disait aussi, on ne parle pas des choses qui fâchent. A le voir vivre, on ne pouvait rien deviner des guerres qu'il avait traversées. J'ai découvert ce qu'il cachait, la violence, l'exil, les destructions et la honte, j'ai compris que sa manière d'être était un état de survie et de résistance. Quand je regarde cette photo en couverture de ce livre, moi à l'âge de deux ans sur les épaules de mon père, je vois l'arrogance de mon regard d'enfant, son amour était immortel. Sa mort à la sortie de l'adolescence m'a laissée dans un état de grande solitude. En écrivant, en enquêtant dans les archives, pour comprendre ce que mon père fuyait, je me suis avouée, pour la première fois, que nous n'étions pas coupables de nos errances en tout genre et que, peut-être, je pouvais accepter d'être aimée".

01/2018

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Littérature française

La vie de mon père

Brigitte BAZILLE est née le 15 août 1956 à Neuilly sur Seine. Dans cet ouvrage elle tente de retracer la vie d'une famille avec ses joies et ses peines, de rendre hommage à ses parents et grands-parents, et surtout de rendre un hommage particulier au premier homme de sa vie, son père, son héros, victime de l'amiante, qui ne méritait pas de souffrir autant. La famille, avec ses bonheurs et ses grandes douleurs...
L'histoire d'une petite fille qui malgré toute l'insouciance propre aux enfants ne comprend pas pourquoi les grands-parents se déchirent. Pourquoi certains ont le coeur rempli d'amour, et pourquoi d'autres ont le coeur dur. Pourquoi ses parents doivent-ils travailler si dur après avoir connu la guerre et ses privations? Ce père qu'elle admire et qui lui fait partager ses passions, elle le regarde vivre et se saigner aux quatre veines pour sa famille, et pourquoi à l'âge adulte devra-t-elle le voir souffrir, impuissante? La vie d'une famille, l'amour d'une fille pour son père.

05/2014

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Critique littéraire

La Guerre de Mon Père

Ce livre n'est pas seulement une biographie, mais il est aussi une base de références pour la période de la guerre 39/45. J'ai très peu connu mon père qui nous a quittés deux mois après mon 10e anniversaire, il était né en 1919 à Bordeaux. Un jour de 2003 j'ai trouvé par hasard dans quelques-uns de ses papiers deux témoignages de sa main. L'un décrivant son Evasion de France en 1943, l'autre son internement au camp de Miranda de Ebro. J'ai voulu en savoir plus sur cet épisode de sa vie, puis sur son parcours, pendant cette guerre, qu'il n'avait jamais racontée à personne. Il s'en est suivi 11 ans d'enquête à travers différents Centres d'Archives de France et d'Europe, dont la plupart se sont montrés coopératifs. J'ai appris à connaître cet homme qui était mon père et j'ai surtout reconstruit, élément par élément, ce parcours, à la fois riche et dramatique, en replantant les décors qui ont jalonné cette aventure. De nombreuses photos retrouvées çà et là, pêle-mêle, au milieu de centaines d'autres photos de toute époque, qu'il a fallu trier, classer et mettre dans l'ordre chronologique. Ces photos racontent l'histoire mieux que mille mots. La guerre de mon père débute en juin 1940 lors de son incorporation au 189 DIC de Mont-de-Marsan. L'armistice de 40 met très vite fin aux classes en obligeant la dissolution des organismes recruteurs de l'armée Française. Ainsi mon père et son unité se retrouvent dans la nature, hors de toute structure, à camper dans les bois. Très vite les Chantiers de Jeunesse sont créés et les jeunes qui n'avaient pas fini leur formation militaire y sont recrutés. Mon père fait partie des effectifs du Chantier de la Jeunesse numéro 13 de Cavaillon dans le Vaucluse, ce chantier a la particularité de regrouper la plupart des jeunes venant des Landes ; Chantiers de la jeunesse qui compteront pour service militaire. Il est libéré en janvier 1941. S'ensuit alors diverses phases plus ou moins floues et classiques du temps de guerre, un emploi à la toute jeune SNCF, puis à la poudrerie de Saint-Médard en Jale. Fin 1942 il est envoyé en STO en Allemagne d'où il s'évade 15 jours après. Durant l'année 1942 et début 43, tous les éléments portent à croire que mon père participait à la résistance Bordelaise. Il s'évade de France en juin 1943 par l'Espagne. Il est arrêté et interné au camp de Miranda de Ebro. Libéré fin 43, il gagne l'Afrique du Nord où il s'engage dans les troupes du 2e Régiment de Cuirassiers. Avec le 2e Régiment de Cuirassiers il fait tout l'entraînement en Afrique du Nord, puis il participe au Débarquement de Provence en débarquant à la Nartelle au matin du 16 août 1944. Il est tireur et aide conducteur à bord du char Saint-Malo. Il fait toute la campagne jusqu'au Rhin pour repousser l'ennemi dans ses frontières. Malade, il est contraint de changer d'affectation. Il rejoint le CIAB de Besançon début 45. Il est finalement libéré par le RII de Bordeaux fin 45. Vous trouverez dans ce livre beaucoup d'informations

12/2015

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Littérature française

La Cité de mon père

Dans le hall d'entrée, mon père s'arrête face aux boîtes aux lettres. Il y en a trente-deux. Il les fixe, cherche notre nom. Soudain ému, il avance d'un pas et tend un doigt vers l'étiquette blanche où est écrit " Charef ". Je ne dis rien. Il y a des hommes, beaucoup, qui rêvent de voir leur nom briller en rouge, en lettres larges, encadré de néons multicolores, scintillant, clignotant, en haut d'une affiche, sur un fronton. Mon père voit son nom à la hauteur de ses yeux et déjà, il n'en revient pas. L'exil qu'il nous a fait subir, les bidonvilles, la sordide cité de transit, il sait qu'on en a souffert. Mais il a réussi, mon papa. Maintenant il respire, et nous aussi. Années 1970. A l'usine où le fils travaille pour compléter la paie du père, au HLM où toute la famille est enfin installée, s'ajoutent les cheveux longs, les bottes à talons, les virées en boîte, Jimi Hendrix et Janis Joplin. Dans cette cité mille fois rêvée, enfin habitée, souffle un nouveau vent de liberté. Ce livre fait partie de la sélection littérature française du Grand Prix des Lecteurs Pocket 2023.

01/2023

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Littérature française

La tombe de mon père

Une écriture au scalpel pour un roman à la frontière du polar et de l'espionnage, sur fond d'épisodes historiques méconnus de la Deuxième Guerre Mondiale.

01/2015

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Littérature française

LA GLOIRE DE MON PERE

Un petit Marseillais d'il y a un siècle: l'école primaire ; le cocon familial ; les premières vacances dans les collines, à La Treille ; la première chasse avec son père... Lorsqu il commence à rédiger ses Souvenirs d'enfance, au milieu des années cinquante, Marcel Pagnol est en train de s'éloigner du cinéma., et le théâtre ne lui sourit plus.La Gloire de mon père, dès sa parution, en 1957, est salué comme marquant l'avènement d'un grand prosateur. Joseph, le père instituteur., Augustine, la timide maman., l'oncle Jules, la tante Rosé, le petit frère Paul, deviennent immédiatement aussi populaires que Marius, César ou Panisse. Et la scène de la chasse à la bartavelle se transforme immédiatement en dictée d école primaire... Les souvenirs de Pagnol sont un peu ceux de tous les enfants du monde. Plus tard, paraît-il, Pagnol aurait voulu qu'ils deviennent un film. C 'est Yves Robert qui, longtemps après la mort de l'écrivain, le réalisera. "Je suis né dans la ville d'Aubagne. sons le Garlaban couronné de chèvres au temps des derniers chevriers".

03/2000

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Littérature française

La guerre de mon père

Récit intimiste d'une histoire dans l'Histoire, d'un père qui livre, avec pudeur, sa vie d'appelé au coeur d'un épisode de l'Histoire de France qui a tardé à être nommé comme Guerre : la Guerre d'Algérie. Ces deux années en quasi-autarcie dans une petite base sur la ligne barrage entre la Tunisie et l'Algérie ont bouleversé sa vie de jeune étudiant parisien. Comme pour tant d'autres, entre peur, conflits de loyauté, tension permanente, amitiés, excitation, ennui, s'est opérée une vraie fracture d'avec la réalité du quotidien d'une France en pleines Trente Glorieuses. Deux années si intenses qu'impartageables. A son retour, ce futur père s'est muré dans le silence pour n'accepter d'en sortir, prudemment, que plus de 50 ans après. Sa fille a recueilli ses mots, ses anecdotes pour en tisser ce court récit, et un lien plus intime qu'il ne l'avait été jusqu'alors.

02/2021

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Littérature française

La valise de mon père

Après l'indépendance de leur pays, beaucoup de jeunes Algériens qui ont cru aux promesses de vie meilleure du FLN, sont finalement déçus par les méthodes de ce gouvernement qui veut instaurer l'arabisation forcée et une culture qui n'est pas forcément la leur. Alors, ils préfèrent prendre le chemin de l'exil et émigrent vers l'ancien pays colonisateur, car leurs pères leur avaient fait miroiter depuis leur plus jeune âge une installation dans ce pays de cocagne...

09/2015