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Iowa

Extraits

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Littérature érotique et sentim

Croiser le fer

Ils n'ont passé qu'une seule nuit ensemble - un intermède volé aux Jeux olympiques de 1936. Lorsque Mark Driscoll a défié Armin Truchsess von Kardenberg pour un duel amical d'escrime, ils n'ont pas été capables de résister à leur attirance mutuelle. Bien que venant de mondes différents - un fermier de l'Iowa et un aristocrate allemand -, ils ont été immédiatement attirés, et c'est une rencontre qu'aucun d'eux n'oubliera. Maintenant, c'est 1944, et un accident d'avion en territoire hostile les réunis à nouveau, mais de part et d'autre d'une guerre apparemment sans fin. S'affronter comme adversaires est une chose. Comme ennemis, c'en est une autre. Et pour aggraver les choses, Mark est un prisonnier de guerre, détenu dans un château froid et isolé en Allemagne... dans un camp géré par Armin. Ce ne sont pas les jeunes athlètes qu'ils étaient à l'époque. La guerre leur a pris beaucoup, leur donnant des cheveux gris prématurément, les laissant en état de choc et usés. La connexion qu'ils avaient à l'époque est toujours bien vivante, cependant, et à partir du moment où Mark arrive, ils croisent à nouveau le fer - avançant, reculant, testant les défenses. Leur a-t-on donné une seconde chance ? Ou le temps et une guerre brutale les ont-ils brisés tous les deux de manière irréparable

05/2020

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Littérature étrangère

Avenue des mystères

Lors d'un voyage aux Philippines, Juan Diego Guerrero, revit en rêves récurrents les épisodes qui ont marqué ses jeunes années au Mexique non loin de la décharge publique d'Oaxaca où lui et sa soeur Lupe ont grandi. C'est dans les livres abandonnés sur les ordures par un jésuite bienveillant de la mission locale que l'adolescent a appris seul à lire et à penser. Recueilli avec sa petite soeur extralucide dans un cirque, il voit son destin basculer lorsqu'un couple improbable - formé par une transsexuelle mexicaine et un ex-jésuite homo américain - l'adopte et l'emmène dans l'Iowa aux Etats-Unis. Au terme de ses études, il devient un écrivain célèbre. Infirme depuis le jour où une voiture lui a écrasé le pied, Juan Diego a en outre le coeur fragile ; il prend régulièrement des bêtabloquants, qui le protègent des émotions et occasionnellement du Viagra... car on ne sait jamais. Des émotions justement, il en aura pendant ce voyage au contact de Miriam et Dorothy, mère et fille aussi désirables qu'inquiétantes. Ballotté d'hôtels en aéroports, Juan Diego se remémore entre autres la mort de sa mère, femme de ménage chez les jésuites et prostituée à ses heures, " tuée " par une statue géante de la Vierge Marie ; la foule des pèlerins exaltés au sanctuaire de Guadalupe à Mexico ; les êtres qu'il a aimés, disparus depuis longtemps. Son destin fantasque et agité s'accomplira enfin, sur un mode mélancolique, dans une modeste église au fin fond d'un quartier pauvre de Manille.

05/2016

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Littérature étrangère

Lila

Enlevée tout enfant à sa famille biologique par Doll, jeune vagabonde au visage défiguré par une balafre d'origine inconnue, Lila a grandi sur les routes de l'exode où la Grande Dépression a durablement jeté une multitude d'indigents. Quand sa protectrice disparaît mystérieusement, la jeune fille se loue comme domestique avant d'échouer dans une maison close, à Saint Louis, où Doll ne réapparaît que pour se voir bientôt inculpée d'assassinat. Plus seule que jamais, Lila reprend la fuite et, au bout d'une longue marche, atteint Gilead, une petite ville de l'Iowa, où le vieux révérend Aines prend sous son aile cette âme en friche. Après avoir considéré avec méfiance les marques d'intérêt que lui prodigue cet homme de Dieu respecté de tous et qui pourrait être son père, la farouche jeune fille se prend au jeu du dialogue auquel le Révérend l'invite, au point de consentir à épouser ce veuf austère que, forte de l'intranquille existence qui a été la sienne, elle contraint peu à peu à envisager de nouveaux chemins de pensée. Instaurant entre discours religieux et destin séculier un surprenant lien de complémentarité sous l'égide d'une fiction pétrie d'humanité, Marilynne Robinson, sans jamais sacrifier la clarté et la précision de la langue à la profondeur de son sujet, s'emploie, dans cette incomparable variation sur l'amour, à faire don de son intelligence du monde et de sa connaissance des textes bibliques pour ouvrir la voie à une communion littéraire d'une rare et pénétrante intensité.

02/2015

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Romance sexy

Not a Saint

L'aimer, c'est trahir son clan Nicolas Russo. Le nouveau prince de la mafia new-yorkaise, le jeune loup qui fait trembler les clans rivaux. Sombre, magnétique, il est capable d'abattre un homme de sang-froid au beau milieu d'une réunion de famille... et il va bientôt entrer dans celle d'Elena. Elle s'est toujours méfiée de celui qui aurait dû être son fiancé ; en tant que fille aînée du clan Abelli, leur union était tout indiquée, mais son père ne lui a pas pardonné le scandale qu'elle a provoqué quelques mois plus tôt. Alors, Nicolas va épouser sa soeur - qui, elle, en aime un autre. Au fond, c'est aussi bien : dans un milieu où les règlements de comptes émaillent le quotidien, qui voudrait se lier à celui qui gouverne ? Oui, Elena en est convaincue, c'est mieux ainsi et elle va pouvoir regagner le respect de son clan et de son père. Pour cela, il faut juste qu'elle évite de croiser le regard d'acier de Nicolas. Un regard qui réveille en elle une passion dévorante, bien plus dangereuse que ce monde violent dans lequel elle a grandi... A propos de l'autrice Danielle Lori a la chance de vivre de sa passion, l'écriture. Dans ses romances, elle dépeint des héros ambigus au charme insolent, des amours-haines explosives et des héroïnes qui n'ont pas froid aux yeux. Elle vit avec son mari aux Etats-Unis, dans une petite ville de l'Iowa.

06/2022

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Poésie

Poèmes du revoir américain. & autres séries

Un van posé dans un paysage de l'Iowa, pas loin du Mississipi, au milieu des champs de maïs, des fermes rouges en bois et des routes planes longues, abandonnées. Un regard posé entre les espaces ouverts et immobiles, entre souvenirs et simplicité du réel inépuisable : ouvriers en salopette bleue, gobelets de bière dans le vent, journaux roulés, des images. Les couleurs, presque un assoupissement, une torpeur éblouie. Ces Poèmes du revoir américain, faits de notations précises, immédiates, mais livrées rétrospectivement, accompagnent le déploiement de l'espace qui se glisse dans l'ouverture du paysage, en lente décantation, dans la sensualité du corps et des couleurs. Poème féminin aussi, poème ralenti du corps féminin, en douces bascules silencieuses. Poème photographique, qui glisse sur les reflets, les scintillements de masses noires et lumineuses. Toutes ces choses arrêtées dans leur mouvement, des planches, des gamates, des sacs de ciment, des jerricanes, toute cette réalité au travail, ces objets aussi concrets que nous, aussi présents que nous. Nous sommes des "sacs tassés dans l'espace de la respiration" , hommes dans le "paysage en plaque d'aluminium" : des carrés sur fond blanc. Soudain tout est dur, tout fait surface, les silhouettes d'hommes et de femmes croisées dans les aéroports et les supermarchés. En dérive dans ces lieux collectifs aux identités perdues. "Ici ou là quelqu'un pousse la même chose vers quelque part" dit Emmanuel Laugier, dans un geste entre extrême intimité et dissolution sensible dans le flou d'un réel qui s'efface, et dont nous devons nous efforcer de réaffirmer le contour, la couleur et la sensation, dans le poème. Dans la vibration fragile et nue du poème.

06/2021

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Littérature française

Adrien

De l'autre côté de la rue, il y avait le lycée, les cafés, il y avait les aînés, les flâneries dans les rues de la ville... il y avait tous les rêves, Julie, Marthe ou Madame Arnoux, c'était selon. Il y avait Salomé, ... Et puis Elsa. Au sortir du lycée, il y avait la plage, il y avait les amours, les vitrines, et les néons qui flambaient de toutes leurs modernités - tourne-disques et transistors, trente-trois tours, livres de poche et mocassins Iowa, vélo Solex et Vespa... Parler, lire, écouter, s'indigner, disputer, manifester, c'était la même chose. La vie ressemblait à ce qu'en disaient les livres... "La vie est à nous... " comme le croyait toute la génération de l'après-guerre. Sur le port, le Génie de la mer, l'homme de Cuverville comme on l'appelait montrait l'horizon. Là-bas était l'aventure, là-bas était la vraie vie... Mais à la nuit, la ville s'éclairait d'une étrange lueur bleutée. Celle d'un petit écran bombé dont les images sous le discours lénifiant montraient toutes les cruautés du monde et jetaient sur nos joies un voile d'angoisse et d'inquiétude... Le monde n'était pas beau et les hommes n'étaient pas bons ! De l'autre côté de la Rade, il y avait la Méditerranée, il y avait l'Algérie où il faudrait peut-être mourir un jour... Toulon 1956-1962... Années de ce temps et de ce lieu où l'on ne faisait que passer, devenues "choses d'un monde inachevé" selon la belle formule de Carlos Fuentes, "transformées, changées en Histoire, en narration, en langage, en expérience, en lecture sans fin... "

10/2011

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Littérature anglo-saxonne

Parle-moi

A l'université d'UCSM, en Californie, un sujet est dans toutes les bouches : le passage à la télé du professeur Guy Schermerhorn et de son chimpanzé Sam - un singe pas comme les autres : il parle, Guy l'ayant initié à la langue des signes. C'est alors que, dans le hall, Aimee tombe sur un prospectus indiquant que le professeur cherche des étudiants pour l'assister dans ses recherches (comprendre : s'occuper de Sam). " Aucune expérience nécessaire, est-il précisé. Seulement de la patience et un dos à toute épreuve. " En effet, la tâche n'est pas de tout repos, ce dont peut témoigner la prédécesseuse d'Aimee, défigurée après une grave morsure. Mais la jeune étudiante s'en sort à merveille. Grâce à sa douceur maternelle, elle arrive à canaliser l'animal. Et puis elle lui change ses couches, lui donne le bain, répare ses bêtises, le câline, lui fait la cuisine - quand Guy ne commande pas des pizzas (le plat préféré de Sam). Voilà de quoi satisfaire le professeur : il a trouvé en elle la parfaite nounou. Et la parfaite petite-amie... Cependant, une mauvaise nouvelle va mettre fin à cette idylle. D'après une étude qu'un certain Borstein s'apprête à publier, seuls les humains peuvent apprendre le langage, ce qui pousse le professeur Donald Moncrief - le grand manitou de la primatologie et à l'initiative de l'expérience menée par Guy - à mettre un terme à celle-ci. Il rapatrie Sam chez lui, dans l'Iowa, et l'enferme dans sa " grange aux chimps " sans autre forme de procès. Sauf que pour Aimee, Sam c'est toute sa vie. Et elle va tout faire pour le libérer. On reconnaît ici l'humour grinçant si caractéristique du style de T. C. Boyle. Mais pour loufoque qu'il soit, ce roman n'en est pas moins sous-tendu par une réflexion métaphysique et éthique profonde : quelle est la frontière entre l'humain et l'animal ? Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Bernard Turle

02/2023

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Littérature française

Un voyage en italique. Suivi de Entretien

Jean Seberg, égérie de la " nouvelle vague )), s'attacha durant toute son existence à la plus profonde sincérité dans son jeu comme dans sa vie. Propulsée sous les feux de la rampe à l'âge de dix-sept ans par le cinéaste Otto Preminger, elle va épouser en premier mariage François Moreuil, puis Romain Gary, aviateur engagé dans les Forces Françaises Libres pendant la seconde guerre mondiale, diplomate et romancier Prix Goncourt 1956 (futur deuxième Prix Goncourt 1975 sous le pseudonyme de Emile Ajar) et enfin Dennis Berry, cinéaste, fils du réalisateur et acteur américain John Berry. Jean Seberg quitta tragiquement la Vie le 30 août 1979 à Paris après avoir voué son existence entière à la sincérité et à l'engagement, à la scène comme dans sa vie de femme, mais encore soutenant les minorités depuis son adolescence dans sa petite ville natale de Marshalltown en Iowa. Devenue star internationale, elle consacrera sa notoriété, ses relations et ses moyens financiers au soutien inconditionnel de la cause noire américaine alors éprouvée, s'attirant les foudres du F.B.I. et de la C.I.A. qui ne cesseront de la harceler pour son engagement politique sans concession, notamment à l'apogée de sa carrière dans les années 1968-1969. Elle aura cependant eu le temps de tourner Bonjour Tristesse avec Preminger, A bout de souffle avec Godard, La ligne de démarcation avec Chabrol et bien sur Les oiseaux vont mourir au Pérou de et avec Romain Gary, sans oublier Lilith avec Robert Rossen... pour les plus importants. Spontanée et attachante, sincère et infiniment séduisante, brillante, elle traversa la Vie comme une comète avec une innocence et une fraîcheur de cœur et d'esprit jamais démentis. Elle repose de nos jours dans la plus grande modestie au cimetière du Montparnasse... Philippe Legouis, dans un roman/biographique qui débute par une rencontre avec & ce qui pourrait être a le double de Romain Gary, donne vie à une Jean Seberg superbe et fragile, peu après sa rupture avec l'écrivain-aviateur. L'auteur n'en est pas à sa première tentative d' " habiter " ses personnages féminins, après avoir suivi les traces de Virginia Woolf, publié fin 2006.

06/2009

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Littérature étrangère

Orphelins

" Auteur catholique, Charles D'Ambrosio est traduit pour la première fois en France. Deux recueils, Le Musée des poissons morts et Orphelins, révèlent une voix et un talent nouveau. " Bruno de Cessole, Valeurs actuelles. Considéré aux Etats-Unis comme l'un des maîtres contemporains de la nouvelle, Charles D'Ambrosio révèle à travers ces textes, publiés dans la presse américaine, l'ampleur de son talent, exprimant la singularité de son univers et de sa démarche. Enquête journalistique, méditation littéraire, Orphelins pose avant tout un regard sur le monde qui ouvre au lecteur un véritable espace de liberté. De la mort de l'un de ses frères à la visite dantesque d'un orphelinat en Russie en passant par la violence ordinaire aux Etats-Unis, ce sont autant de réflexions passionnantes, où l'intime rejoint l'universel, que nous fait partager Charles D'Ambrosio. "Une écriture à la fois sombre et intense, élégante et complexe". Le Monde. "Charles D'Ambrosio possède la faculté très rare de mettre sous les yeux de son lecteur la banalité telle qu'il ne l'avait jamais vue". Raphaëlle Rérolle, Le Monde des livres. "Une écriture magnifique, un sens du détail d'une justesse exceptionnelle". Marie-Claire. "Drôle, lumineux, joyeux, d'un humour jamais assez noir pour céder le pas au cynisme" A. P. , Chronic'Art. "Derrière la très grande variété des personnages et des lieux - de l'orphelinat russe aux fermes de l'Iowa, de la boutique de Seattle à l'hôpital psychiatrique de Manhattan -, on retrouve chez D'Ambrosio une même densité, un même travail sur la langue propre à atteindre l'autre, une curiosité qui ne croit plus, depuis longtemps, à l'anodin. [... ] Des lambeaux du quotidien naissent des histoires fortes tant le talent de Charles D'ambrosio, loué aussi bien par la critique que par ses pairs Jim Morrisson ou Jay McInnerney, capte l'instant décisif où la vie prend un sens ou le perd. " La Quinzaine littéraire. " Charles D'Ambrosio aura été cette année l'auteur américain le plus encensé par la critique. " Libération. " Voilà, décidément, un accent et un talent nouveaux. " Bruno de Cessole, Valeurs actuelles. " Que ce soit dans la fiction ou dans le témoignage, on retrouve ce même sens du portrait, cette même humanité qui ne se vautre jamais dans la complaisance misérabiliste. " Baptiste Liger, Lire.

05/2007

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Actualité politique internatio

Devenir

Quand elle était petite, le monde de Michelle Robinson se résumait au quartier du South Side, à Chicago, où elle partageait, avec son frère Craig, une chambre de l'appartement familial, et jouait au ballon dans le parc du coin. Ses parents, Fraser et Marian Robinson, lui ont appris à être courageuse et à faire entendre sa voix. Mais très vite, la vie l'a entraînée plus loin : dans les amphithéâtres de l'université de Princeton, où, pour la première fois, elle a senti combien il était singulier d'être la seule femme noire de l'assistance ; dans la tour de verre et d'acier où elle a occupé un poste d'avocate dans un cabinet prestigieux. C'est là que, par un matin d'été, elle a vu entrer dans son bureau un étudiant en droit nommé Barack Obama, qui allait bouleverser le cours de sa vie. Michelle Obama dévoile ici les premières années de son mariage, quand elle s'efforçait de concilier sa carrière, sa vie de famille et l'ascension politique foudroyante de son mari. Elle révèle leurs débats quand il a envisagé de se présenter à l'élection présidentielle. Elle nous explique le rôle qu'elle a joué au cours de la campagne, dont elle a été une figure à la fois populaire et controversée. Avec une grâce souriante et une rare sincérité, elle nous raconte de l'intérieur les premiers pas de sa famille sous les feux des projecteurs du monde entier, avant de nous faire découvrir l'envers de huit années passées à la Maison-Blanche — huit années capitales au cours desquelles elle a appris à connaître son pays autant qu'à s'en faire connaître. Ce témoignage unique nous transporte de modestes cuisines de l'Iowa aux salles de bal du palais de Buckingham ; il nous fait partager des moments de chagrin bouleversants traversés avec une profonde résilience ; il nous accueille dans l'intimité d'une figure exceptionnelle — d'une femme attachée à mener une vie sans faux-semblant, et à mettre sa force et sa voix au service des plus nobles idéaux. En livrant pour la première fois son histoire avec audace et franchise, Michelle Obama tend à chacun un miroir et nous demande sans détour : qui sommes-nous et qui voulons-nous devenir ?

11/2018

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Etats-Unis (XXe et XXIe siècle

Une terre promise

Un récit fascinant et profondément intime de l'histoire en marche, par le président qui nous a insufflé la foi dans le pouvoir de la démocratie. Dans le premier volume passionnant et très attendu de ses mémoires présidentiels, Barack Obama raconte l'histoire de son improbable odyssée, de jeune homme en quête d'identité à dirigeant du monde libre, retraçant de manière singulièrement détaillée et personnelle son éducation politique et les moments emblématiques du premier mandat de sa présidence historique - une période de transformations et de bouleversements profonds. Barack Obama entraîne le lecteur dans un voyage fascinant, depuis ses toutes premières aspirations politiques à sa victoire cruciale aux primaires de l'Iowa, qui démontra le pouvoir de l'engagement citoyen, jusqu'à la soirée décisive du 4 novembre 2008, lorsqu'il fut élu 44e président des Etats-Unis, devenant ainsi le premier Afro-Américain à accéder à la fonction suprême. En se retournant sur l'histoire de sa présidence, Barack Obama propose une exploration unique et pénétrante de l'amplitude phénoménale mais aussi des limites du pouvoir présidentiel, ainsi qu'un témoignage singulier sur les ressorts de la politique intérieure et de la diplomatie internationale. Il fait entrer le lecteur dans le Bureau ovale et la salle de crise de la Maison-Blanche et l'emmène partout dans le monde, de Moscou à Pékin en passant par Le Caire. Il nous confie les réflexions qui l'ont occupé à certains moments cruciaux - constituer son gouvernement, faire face à une crise financière mondiale, prendre la mesure de Vladimir Poutine, franchir des obstacles en apparence insurmontables pour faire aboutir la réforme sur le système de santé, se retrouver en profond désaccord avec certains généraux sur la stratégie des Etats-Unis en Afghanistan, s'atteler à la réforme du marché financier, réagir face au désastre provoqué par l'explosion de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon, et enfin donner le feu vert à l'opération Neptune's Spear qui conduit à la mort d'Oussama Ben Laden. Une terre promise est un récit extraordinairement intime et introspectif - l'histoire du pari qu'un homme a lancé à l'Histoire, d'un militant du travail associatif dont la foi a été mise à l'épreuve sur la scène internationale. Barack Obama parle sans détours de ce véritable numéro d'acrobatie qui a consisté pour lui à être le premier candidat afro-américain à la présidence, à porter les attentes de toute une génération galvanisée par le message de " l'espoir et du changement " et à relever les défis que posent à la conscience morale les grandes décisions. Il évoque en toute franchise les forces d'opposition qui se sont dressées contre lui, sur le front domestique comme à l'étranger, la façon dont sa nouvelle vie à la Maison-Blanche a pu affecter sa femme et ses filles, et parle sans fard des moments où il s'est retrouvé en proie au doute et à la déception - sans jamais renoncer pour autant à croire que dans cette formidable aventure en marche qu'est l'Amérique, le progrès est toujours possible. Ce livre puissant et magnifiquement écrit est l'expression de la conviction profonde de Barack Obama : la démocratie n'est pas un don du ciel mais un édifice, fondé sur l'empathie et la compréhension mutuelle, que nous bâtissons ensemble, jour après jour.

11/2020