Recherche

Jean Giono livres

Extraits

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Notes sur l'affaire Dominici. Suivie de Essai sur le caractère des personnages

"Je ne dis pas que Gaston Dominici n'est pas coupable, je dis qu'on ne m'a pas prouvé qu'il l'était", écrit Jean Giono dans ce petit livre, qu'il a divisé en deux parties. La première est composée de notes d'audience prises à chaud, pour ainsi dire, et mises au net ensuite. Ces notes sont d'un grand écrivain. Elles éclairent les insuffisances du procès. Elles mettent en lumière bien des points qui sont restés dans l'ombre, elles font ressortir des subtilités que personne jusqu'ici n'avait aperçues. En premier lieu "nous avons affaire à un procès de mots", dit Jean Giono. En effet, l'accusé parle un langage primitif, sans syntaxe ; on transcrit ses déclarations et on l'interroge dans un autre langage, le français officiel. Cette simple remarque pourrait bien tout remettre en question. Dans la seconde partie, qui est un morceau éblouissant, l'auteur esquisse une description du caractère de l'accusé et des témoins. En s'appuyant sur la vie des paysans de la Durance qu'il connaît bien, sur les conditions géographiques, voire historiques, il reconstitue avec une impressionnante plausibilité ce qu'ont été la vie, les pensées, ce qu'est même la sensibilité du fermier de la Grand Terre, personnage homérique, paysan rusé, mais jamais individu médiocre. Un livre comme celui-là est plus qu'un témoignage : c'est un faisceau de lumière braqué sur la justice.

01/2009

ActuaLitté

Petits classiques parascolaire

Un de Baumugnes. Dossier thématique : L'Homme et la nature

L'oeuvre intégrale annotée : A la Buvette du Piémont, le vieil Amédée et le jeune Albin font connaissance. Albin vient de la montagne, de Baumugnes. Trois ans auparavant, il était tombé amoureux fou d'une fille, Angèle, qui s'est laissé séduire par Louis, un Marseillais de mauvaises moeurs. Depuis, Albin est inconsolable, traînant de ferme en ferme, sans se résoudre à remonter à Baumugnes. Alors le vieux, qui n'est que bonté, décide d'aider Albin et va se lancer à la recherche d'Angèle... Dans ce court roman, Jean Giono exalte l'amitié, le courage, et la nécessité pour l'homme de revenir à la nature. Nouveaux programmes Dossier : L'homme et la nature Par Marina Hick - Biographie de l'auteur, histoire de l'oeuvre - Contexte historique - Guide de lecture - Analyse de l'oeuvre Prolongements interdisciplinaires : histoire des arts / histoire Exercices écrits et oraux, questions de grammaire, groupement de textes, glossaire.

09/2020

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Naissance de l'Odyssée

En fait d'Odyssée, il semble que le retour d'Ulysse à Ithaque tienne davantage de l'école buissonnière et qu'il soit plutôt hâté par l'annonce de l'infidélité de Pénélope. Mais que dire lorsque l'on vous somme de justifier une absence de dix ans ? Peu de chose, suggère Giono, un mensonge... Ainsi naît l'Odyssée. Dans ces pages merveilleuses de poésie, Giono célèbre un monde où, à travers les dieux, l'homme et la nature entrent en communion profonde.

11/2002

ActuaLitté

Littérature française

Camargue

Adepte de la couleur naturelle, Michel Hugues photographie la Camargue depuis plus de 10 ans. Il produit des photos naturelles, jamais retouchées ni travaillées. La Camargue est pour lui une terre de résilience. Parmi quelques milliers d'épreuves, nous avons choisi avec lui plus d'une trentaine de photos. Reflet du parcours d'un homme qui regarde, elles participent au texte de Giono, texte authentique, célébration de la poétique naturelle, animale et humaine de ce delta.

01/2017

ActuaLitté

Littérature française

Cahiers Giono N° 2 : Dragoon. (suivi de) Olympe, Récits

Pendant plusieurs années, à la fin de sa vie, Giono a pensé et a travaillé à un grand roman, Dragoon, dont il n'a finalement écrit que le début, dans deux versions différentes, avec entre les deux une rédaction intermédiaire partielle : en tout quelque cent cinquante pages, qu'on lira ici accompagnées étape par étape d'une étude de cette genèse fondée sur les carnets de travail de l'écrivain et les récits qu'il avait faits oralement de l'histoire. En juillet 1967, Giono interrompt brusquement la rédaction de la seconde version pour commencer un nouveau récit, Olympe ou L'oiseau gris qu'il croit alors mener à bien rapidement, mais qu'il abandonnera à son tour, au printemps de 1968, au profit de L'Iris de Suse. Ces romans restés inachevés et les notes et confidences qui les prolongent ne nous donnent pas seulement l'occasion de suivre le travail du romancier dans ses tâtonnements et dans son progrès ; dans les parties rédigées, les lecteurs et les amateurs de Giono retrouveront le charme et la saveur de ses meilleures chroniques.

05/1982

ActuaLitté

Littérature française

Pour saluer Melville

Moby Dick (qu'il devait traduire, en collaboration avec Joan Smith et Lucien Jacques) fut, "pendant cinq ou six ans au moins", le compagnon de Giono. "Il me suffisait de m'asseoir, le dos contre le tronc d'un pin, de sortir de ma poche ce livre qui déjà clapotait pour sentir se gonfler sous moi et autour la vie multiple des mers. Combien de fois au-dessus de ma tête n'ai-je pas entendu siffler les cordages, la terre s'émouvoir sous mes pieds comme la planche d'une baleinière ; le tronc du pin gémir et se balancer contre mon dos comme un mât. Mais... quand le soir me laissait seul, je comprenais mieux l'âme de ce héros pourpre qui commande tout le livre." De cette communion avec un livre et son auteur est né cet essai, où la biographie a l'allégresse et la spontanéité de la vie : "un homme d'un mètre quatre-vingt-trois, avec soixante-sept centimètres de largeur d'épaule" s'anime soudain sous nos yeux, tel un héros de roman, plus vrai que nature.

02/2020

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Les trois arbres de Palzem

" Pourquoi ne ferions-nous pas, de temps en temps, un peu de toilette spirituelle ? Pourquoi pas aujourd'hui, par exemple ? Je ne parle pas de la grande lessive, telle qu'elle ne sera faite qu'une fois au jour du Jugement, et pour laquelle il faudra des volumes, si on entre dans le détail ; non, un simple petit débarbouillage : un tour d'oreille. " La plume de Jean Giono chroniqueur n'est pas différente de celle du romancier. En peu de mots, il crée des mondes, il enchante. Ici, il nous fait part d'une sagesse un peu amère. Dans ces textes écrits de 1951 à 1965, l'écrivain découvre que le monde est mauvais, que l'homme aime le sang, qu'il s'acharne à détruire la nature. Giono, toujours du côté de l'individu contre la masse, du travailleur contre ceux qui le gouvernent, peut paraître passéiste, sans doute, mais c'est parce que le monde de naguère lui semble plus humain. Quelques pages lui suffisent pour inventer une histoire fabuleuse, l'œil toujours prêt à croquer sur le vif personnages et paysages, et à les mettre en scène pour un de ces merveilleux spectacles que lui dicte son imagination.

02/2006

ActuaLitté

Littérature française

L'homme qui plantait des arbres

En 1953, le magazine américain The Reader's Digest demanda à Giono d'écrire quelques pages pour la rubrique bien connue " Le personnage le plus extraordinaire que j'aie jamais rencontré ". Quelques jours plus tard, le texte, tapé à la machine, était expédié, et la réponse ne se faisait pas attendre : réponse satisfaite et chaleureuse, c'était tout à fait ce qui convenait. Quelques semaines passèrent, et un beau jour Giono descendit de son bureau. Son visage reflétait la stupéfaction. Il venait de recevoir une deuxième lettre du Reader's Digest, d'un ton bien différent de la première : on l'y traitait d'imposteur... Giono trouvait la situation cocasse, mais ce qui dominait en lui à l'époque, c'est la surprise qu'il puisse exister des gens assez sots pour demander à un écrivain, donc inventeur professionnel, quel était le personnage le plus extraordinaire qu'il ait rencontré, et pour ne pas comprendre que ce personnage était forcément sorti de son imagination...

ActuaLitté

Lecture 6-9 ans

L'homme qui plantait des arbres

En Provence, dans une région aride et sauvage, un berger solitaire plante des arbres, des milliers d'arbres. Au fil des ans, les collines autrefois nues reverdissent et les villages désertés reprennent vie. Voici l'histoire d'Elzéard Bouffier, le silencieux, l'obstiné, celui qui réconcilie l'homme et la nature. Un portrait émouvant et un hymne à la nature qui a fait le tour du monde.

03/2018

ActuaLitté

Pléiades

Oeuvres romanesques complètes. Tome 2, Jean le Bleu. Le Chant du monde. Que ma joie demeure. Batailles dans la montagne

"Si Giono (1895-1970) a passé sa vie en Provence, son oeuvre dépasse le Midi : les paysages et les êtres qu'il fait vivre sont aussi ceux des Alpes et de l'Italie. Du panthéisme optimiste et lumineux de ses débuts à l'engagement pacifiste d'avant 1939, aux épopées de sa maturité, aux narrations complexes et denses de ses noires "Chroniques", à la sérénité conquise et à l'humour des dernières années, ce grand romancier généreux fut un inventeur sensible et sensuel de personnages, d'atmosphères, d'images, un poète bouillonnant mais un observateur minutieux, fabulateur dans sa vie et créateur toujours renouvelé dans ses styles et sa narration, "robuste et effervescent"". Pierre Citron.

05/1995

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Les âmes fortes

"Elle était à ce moment-là, de beaucoup et de loin, la plus belle femme de Châtillon, et même d'ailleurs certainement. Quelqu'un qui l'a bien connue à ce moment-là me disait : "Elle était belle comme ce marteau, vois-tu !". Et il me montrait le marteau dont il faisait usage depuis vingt ans (c'était un cordonnier), un marteau dont le manche était d'un bois doux comme du satin depuis le temps qu'il le maniait, dont le fer si souvent frappé étincelait comme de l'or blanc. Et avec ça elle était tout le temps affable et gentille".

01/2017

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Le chant du monde

Le matin fleurissait comme un sureau. Antonio était frais et plus grand que nature, une nouvelle jeunesse le gonflait de feuillages. -Voilà qu'il a passé l'époque de verdure, se dit-il. Il entendait dans sa main la truite en train de mourir ; Sans bien savoir au juste, il sa voyait dans son île, debout,, dressant les bras, les poings illuminés de joies arrachées au monde, claquantes et dorées comme des truites prisonnières. Clara, assise à ses pieds, lui serrait les jambes dans ses bras tendres.

02/2000

ActuaLitté

Littérature française

Notes sur l'affaire Dominici

"Je ne dis pas que Gaston Dominici n'est pas coupable, je dis qu'on ne m'a pas prouvé qu'il l'était", écrit Jean Giono dans ce petit livre, qu'il a divisé en deux parties. La première est composée de notes d'audience prises à chaud, pour ainsi dire, et mises au net ensuite. Ces notes sont d'un grand écrivain. Elles éclairent les insuffisances du procès. Elles mettent en lumière bien des points qui sont restés dans l'ombre, elles font ressortir des subtilités que personne jusqu'ici n'avait aperçues. En premier lieu "nous avons affaire à un procès de mots", dit Jean Giono. En effet, l'accusé parle un langage primitif, sans syntaxe ; on transcrit ses déclarations et on l'interroge dans un autre langage, le français officiel. Cette simple remarque pourrait bien tout remettre en question. Dans la seconde partie, qui est un morceau éblouissant, l'auteur esquisse une description du caractère de l'accusé et des témoins. En s'appuyant sur la vie des paysans de la Durance qu'il connaît bien, sur les conditions géographiques, voire historiques, il reconstitue avec une impressionnante plausibilité ce qu'ont été la vie, les pensées, ce qu'est même la sensibilité du fermier de la Grand Terre, personnage homérique, paysan rusé, mais jamais individu médiocre. Un livre comme celui-là est plus qu'un témoignage : c'est un faisceau de lumière braqué sur la justice.

06/1955

ActuaLitté

Critique littéraire

Cahiers Giono Tome 5 : De Monluc à la "Série noire"

Un premier recueil de textes de Giono sur la littérature, publié en 1986, s'intitulait : De Homère à Machiavel. Celui-ci va de Monluc à la "Série Noire" . Nul artifice dans cet enchaînement : le jeu des amitiés se combinant aux propositions d'éditeurs, Giono a vraiment écrit sur une bonne part de la littérature narrative de l'Occident, de son origine à l'un de ses derniers avatars. Epopée, roman, narration par correspondance, mémoires historiques, voyages - son goût des récits est tel qu'en chacun il trouve matière à écrire. Chaque fois il y prend plaisir, et nous avec lui.

10/1998

ActuaLitté

Littérature française

Provence

"Giono a beau se défendre d'être un écrivain provençal, il a trop habité la Provence et est trop habité par elle pour résister à ceux qui lui demandent d'en parler. Toute sa vie, il a ainsi écrit de courts essais, des préfaces, des articles. Ce sont eux qui sont réunis dans ce recueil. La Provence n'est plus ici le lieu, à demi transformé par l'imaginaire, où il a situé le plus grand nombre de ses romans. Le but, dans ces essais, est de la montrer telle qu'il la connaît et telle qu'il la voit, c'est-à-dire très souvent à l'opposé des poncifs qui se sont accumulés sur elle. De ce pays, Giono donne une vision renouvelée par l'acuité de son observation, par son sens des couleurs et le bonheur de ses images. [... ] Mais qu'on ne s'attende pas à trouver en Giono un guide touristique. La vision qu'il donne de la Provence est inséparable des personnages et des histoires qu'il y a fait vivre dans son oeuvre de fiction. Cela est si vrai qu'elle évolue en même temps que cette oeuvre. La Provence que montre Giono dans les années 50 et 60 n'est plus celle qu'il montrait avant la guerre. Lire à la suite ces textes écrits sur la Provence à divers moments, c'est embrasser d'un coup le parcours si particulier de cette oeuvre". Henri Godard.

12/1993

ActuaLitté

Littérature française (poches)

L'iris de Suse

"Non, je les connais, beaux masques ! Je n'ai pas besoin de lorgnette. Voilà ce qu'ils font, écoute : au moment où Murataure pique droit sur Quelte, la baronne a entendu le bruit du moteur (et peut-être même les coups de trompette ; il est encore assez cocardier pour trompeter, le Murataure) et elle a pris son fusil de chasse. Elle monte au second ; elle a ouvert la fenêtre ; elle surplombe. Quand la voiture passe à côté de Quelte, la baronne tire ses deux cartouches de chevrotines sur l'automobile. Elle recharge à toute vitesse et elle tire encore deux fois sur Murataure qui s'esquive et qui s'en va".

05/1974

ActuaLitté

Littérature française

Un de Baumugnes

Albin avait raison : Louis, l'ouvrirer agricole venu de Marseille, se conduit mal avec les femmes. Le bellâtre a ensorcelé Angèle, la fille du fermier Clarius. Déshonorée, la honte au cœur, elle quitte le village de Baumugnes et sa famille pour suivre cet homme, un voyou qui va la prostituer. Elle revient fille-mère. Clarius humilié, l'enferme pour la caher aux yeux du monde. Il faut tout l'amour d'Albin pour braver le fusil d'un père suicidaire et la délivrer, elle et son enfant. L'auteur du Hussard sur le toit livre ici l'un de ses plus grands romans, avec ses phrases qui ont la "luisance d'une faux". 

05/2011

ActuaLitté

Littérature française

Le Cheval fou. Le Chant du monde

Adaptation scénique du Chant du monde

02/1974

ActuaLitté

Récits de voyage

Voyage en Italie

De Manosque à Florence, en passant par Milan, Venise, Padoue, Bologne, voici l'Italie de Jean Giono, romancier du bonheur. Le lecteur le suivra dans ses découvertes, avec un plaisir extrême. A chaque pas, le paysage et les êtres apportent leur leçon. Giono sait traduire le message d'une allée de cyprès sur une colline, du froncement de sourcils d'un Milanais, du battement de cils d'une Vénitienne. Il est délicieux de voyager avec un tel guide.

09/2009

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Faust au village

Recueil de sept nouvelles, dont trois publiées en 1950, composées, pour certaines, dans les haltes, les pauses et les marges du Hussard sur le toit, ces histoires sont presque toutes de sang et de mort... Ce sang que nous avons tous envie de faire verser, de faire répandre et de faire ruisseler. Le sang des autres dans lequel se trouve toute notre liberté "... " Nous nous délectons à des choses lugubres et tristes... Il est agréable de penser à la mort des autres. " Giono fait ainsi monologuer quelques personnages qui l'accompagnent pendant qu'il rédige le Hussard. La mort d'un riche fermier fait s'entre-tuer les héritiers (de la main gauche), alors qu'il n'est pas encore en terre. Une veuve règle ses aigreurs familiales en faisant savoir ou non aux parents et voisins le décès de son mari. Deux autres nouvelles ont un reflet diabolique : une croix qui saccage une maison, un auto-stoppeur qui pourrait être une figure du diable. Leur cadre est très familier à l'auteur qui y a situé entre autres Un roi sans divertissement : pays de montagne, de neige, région de Mens et de Tréminis, l'extrême sud de l'Isère. Giono apparaît une fois de plus comme un extraordinaire nouvelliste, au-delà de tout réalisme, dans une sorte de tragédie noire et rouge, dominée de bout en bout par un style superbe.

06/2008

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Passage du vent : Jean le Bleu. Passage du vent...

Dans ce récit autobiographique, Jean Giono évoque son enfance passée à Manosque, dans une maison haute avec un escalier étroit qui relie la blanchisserie du rez-de-chaussée, où s'active sa mère Pauline, au troisième où se trouve l'atelier de cordonnier de son père. C'est là que Jean Giono a appris à sentir, à voir et à penser sous la garde vigilante de sa mère, modelé par la sagesse et la grande bonté de son père. Jean Giono nous raconte aussi les aventures et les drames qui l'ont marqué et sa découverte de la sensualité au cours d'un séjour chez les bergers. C'est sur le départ pour la guerre de 1914 que s'achève ce merveilleux recueil de souvenirs d'enfance, empli de fraîcheur et de tendresse.

05/1999

ActuaLitté

Littérature française (poches)

L'homme qui plantait des arbres. Ecrire la nature (anthologie)

Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'un lecture d'image, écho pictural de l'œuvre, est suivi de s mise en perspective organisée en six points : Vie littéraire : La nature prend la parole ; L'écrivain à sa table de travail : La nature en toutes lettres ; Groupement de textes thématique : Une pomme, des pommes ; Groupement de textes stylistique : Au nom de la nature ; Chronologie : Une brève histoire de la nature ; Fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture.

09/2008

ActuaLitté

Littérature française

Les Récits de la demi-brigade. [nouvelles

Le héros d'Un roi sans divertissement, l'inoubliable et désenchanté capitaine de gendarmerie Martial Langlois, reparaît dans ces six nouvelles. Pendant la Restauration, Martial, ancien soldat de Napoléon, sert le pouvoir en y mettant une nuance de distance et de dédain. Sur son cheval, des Alpes de Provence aux Cévennes, il débrouille les mystères policiers et déjoue les complots politiques, tout en poursuivant son rêve. La nature, les chevaux, le mystère, le danger, l'intelligence et les personnages aux coeurs fiers, tout concourt à faire de ces nouvelles autant de chefs-d'oeuvre qui se lisent avec le plus vif plaisir.

02/1972

ActuaLitté

Pléiades

Oeuvres romanesques complètes. Tome 3

"Si Giono (1895-1970) a passé sa vie en Provence, son oeuvre dépasse le Midi : les paysages et les êtres qu'il fait vivre sont aussi ceux des Alpes et de l'Italie. Du panthéisme optimiste et lumineux de ses débuts à l'engagement pacifiste d'avant 1939, aux épopées de sa maturité, aux narrations complexes et denses de ses noires "Chroniques", à la sérénité conquise et à l'humour des dernières années, ce grand romancier généreux fut un inventeur sensible et sensuel de personnages, d'atmosphères, d'images, un poète bouillonnant mais un observateur minutieux, fabulateur dans sa vie et créateur toujours renouvelé dans ses styles et sa narration, "robuste et effervescent"". Pierre Citron

08/1996

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Angelo

Angelo, le héros du Hussard sur le toit, part de Turin après avoir fort joliment tué d'un coup de sabre M. le baron Schwartz, espion autrichien. Il passe la frontière en grand uniforme de colonel des hussards de Sardaigne, sur un cheval admirable. Les conspirations, les dangers, les amours ne vont point manquer à Angelo qui se trouvera aux prises avec le subtil vicaire général d'Aix-en-Provence, le marquis de Théus, avec la charmante Anna Clèves qui l'aimera sans espoir, avec Pauline enfin, cette femme si belle qu'il sauvera un jour.

04/1983

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Fragments d'un paradis

Fragments d'un Paradis éclaire enfin sur l'art poétique de Giono et sa véritable religion de l'imaginaire verbal. Peu lui importe de n'avoir pas navigué ; pour Giono le réalisme n'existe pas et ne saurait exister. Dans la mesure où il procède de forces supérieures à l'imagination humaine, le réel doit être, selon lui, plus fabuleux et incroyable que toutes nos chimères. Ainsi faut-il admettre l'irruption de sensations purement terriennes dans l'univers marin, dont c'est une des caractéristiques de les exclure. Les raies géantes ont des odeurs de " champ de narcisses ". Comme au-dessus de Manosque, le ciel des antipodes a des " grésillements de braise " et les étoiles ont "des cris de cristal ". On voit les images surgir, se polir, et garder mystérieusement leur palpitation première. Ce n'est sans doute pas un hasard si l'oiseau y tient une grande place. Son frémissement évoque physiquement ce que Giono attend des mots eux-mêmes. Ainsi tombe le soir " rouge et terne comme un coq malade ", ou telle " une aile de feu déployant ses plumes ". Cela ne remplace pas Melville, ni Conrad, ni nos auteurs de grand large comme Henri Queffélec, Michel Mohrt ou Jacques Perret. Mais qu'est-ce que la " vraie mer" sinon celle qu'on porte en soi jusqu'à se faire porter par elle, et que lève la houle des mots ! Giono le dit bien: "La vérité objective n'existe pas, ce qui importe c'est d'être enchanté ! " Bertrand Poirot-Delpech

03/2002

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Les récits de la demi-brigade

Le héros de Un roi sans divertissement, l'inoubliable et désenchanté capitaine de gendarmerie Martial Langlois, reparaît dans ces six nouvelles. Pendant la Restauration, Martial, ancien soldat de Napoléon, sert le pouvoir en y mettant une nuance de distance et de dédain. Sur son cheval, des Alpes de Provence aux Cévennes, il débrouille les intrigues policières et déjoue les complots politiques, tout en poursuivant son rêve. La nature, les chevaux, le mystère, le danger, l'intelligence et les personnages aux cœurs fiers, tout concourt à faire de ces nouvelles autant de chefs-d'œuvre qui se lisent avec le plus vif plaisir.

05/2000

ActuaLitté

Littérature française

Le hussard sur le toit

Le hussard sur le toit : avec son allure de comptine, ce titre intrigue. Pourquoi sur le toit ? Qu'a-t-il fallu pour l'amener là ? Rien moins qu'une épidémie de choléra, qui ravage la Provence vers 1830, et les menées révolutionnaires des carbonari piémontais. Le Hussard est d'abord un roman d'aventures : Angelo Pardi, jeune colonel de hussards exilé en France, est chargé d'une mission mystérieuse. Il veut retrouver Giuseppe, carbonaro comme lui, qui vit à Manosque. Mais le choléra sévit : les routes sont barrées, les villes barricadées, on met les voyageurs en quarantaine, on soupçonne Angelo d'avoir empoisonné les fontaines ! Seul refuge découvert par hasard, les toits de Manosque ! Entre ciel et terre, il observe les agitations funèbres des humains, contemple la splendeur des paysages et devient ami avec un chat. Une nuit, au cours d'une expédition, il rencontre une étonnante et merveilleuse jeune femme. Tous deux feront route ensemble, connaîtront l'amour et le renoncement.

06/2007

ActuaLitté

Littérature française

Colline

Un hameau provençal cerné de blé, de lavande, de genièvre. Le père Janet contemple cette nature depuis des années, il en connaît les sortilèges, et les secrets qui bruissent sur la colline. En montrant jadis où il fallait creuser pour capter l'eau, il a donné une fontaine, la vie, au village. Mais aujourd'hui Janet est vieux, couché près de l'âtre, il attend la mort en délirant. Ses paroles mystérieuses, menaçantes, inquiètent ses proches : c'est peut-être le signe qu'un danger plane sur le village. La fontaine tarit, une fillette tombe gravement malade, un incendie détruit les terres... Et si le vieux sorcier, se sentant finir, avait décidé de précipiter le village avec lui dans la mort ?

05/2002

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Prélude de Pan. Et autres nouvelles

Un étranger mystérieux, un orage qui gronde, des paysans ivres, et c'est soudain un déchaînement de violence, une transe collective qui s'empare de tout le village pour s'achever en orgie dionysiaque... Une femme qui se laisse charmer par les chansons d'un ouvrier italien au désespoir de son mari ; un vieil homme prêt à tout pour défendre les arbres qu'il a plantés ; une jeune fille qui tache sa robe de mariée en aidant son père à saigner un cochon... Quatre nouvelles au goût amer, quatre textes marqués par le mal qui ronge le cœur des paysans.

09/2005