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Histoire du droit

Le procès en réparation de l'esclavagisation des africain.e.s. Les plaidoiries des avocats du M.I.R.

Depuis 2005, le M. I. R. (Mouvement International pour les Réparations de Martinique) et plusieurs autres organisations et personnes de la diaspora africaine poursuivent en justice l'Etat français pour réclamer réparation des trois crimes contre l'humanité commis avec la Traite transatlantique d'Africain. e. s : déportation d'adultes, d'enfants et mise en esclavage des personnes déportées. Cet ouvrage rassemble l'essentiel des plaidoiries données par les avocats du M. I. R. lors du procès des 11 et 12 octobre 2021, devant la Cour d'appel de Fort-de-France. Cette juridiction examinait l'appel du jugement du 4 avril 2017, interjeté par le M. I. R. Cette décision avait rejeté les demandes de réparation présentées dans le cadre de la deuxième procédure intentée en 2015. Si les juridictions françaises ont débouté ces organisations, ces plaidoiries invalident les motifs invoqués pour rejeter leur demande de réparation. Elles montrent que ces procédures ont abouti à la reconnaissance juridique d'un droit à réparations des personnes d'ascendance africaine.

07/2023

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Poches Littérature internation

Pour une juste cause

En février 1943, le nom de « Stalingrad » est sur toutes les lèvres et va devenir le symbole de la défaite allemande. Correspondant de L’Etoile rouge, Vassili Grossman assiste aux combats, dont il rend compte dans ses chroniques. C’est à ce moment-là qu’il entreprend sa fresque monumentale, Pour une cause juste, dont la seconde partie sera connue dans le monde entier sous le titre de Vie et destin. Grossman est alors un homme ébranlé par la guerre. Son fils aîné a été tué au front, sa mère a péri dans un ghetto… Terminé après la guerre, Pour une cause juste est publié, entre juillet et octobre 1952, dans la revue Novy Mir. Épopée d’une bataille emblématique, c’est un vivant portrait du peuple russe saisi dans sa souffrance et dans sa grandeur. Mais, derrière cette mosaïque de destins, ces affrontements sans merci, ces sacrifices héroïques, nous voyons déjà se profiler les questions vertigineuses de Vie et destin sur les totalitarismes de notre temps.

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Espace

Un café dans l'espace

Emotions, couleurs, odeurs, vous voilà dans la peau d'un astronaute. Ce livre vous fera voyager tour à tour à bord d'un vaisseau russe Soyouz, dans la station Mir et sur une navette américaine Columbia. Michel Tognini fait partie des dix Français qui sont allés dans l'espace. Avec sensibilité et humour, il nous raconte sa vie de spationaute, l'intensité de l'entraînement physique et psychologique, l'adrénaline du compte à rebours sur le pas de tir, la gestion du sommeil et du stress quand le moindre incident peut se transformer en tragédie. Il partage avec nous la stupéfiante beauté de notre planète vue du cosmos. Et les spationautes qui partiront demain sur Mars, comment sont-ils choisis et à quoi doivent-ils être préparés ? L'auteur qui participe désormais à la sélection et à la formation des futurs équipages — il a notamment recruté Thomas Pesquet — nous en dévoile les coulisses. L'espace pour de vrai... le temps d'un livre.

03/2021

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Littérature étrangère

Le testament d'Alceste. ou la Nouvelle Phères mnémonique

Le Jardin des Sept Crépuscules est à lui seul une incroyable somme de romans enchâssés qui s emboitent et se recoupent avec un art consommé du suspense. Et son architecture est un prodige : une poignée de privilégiés rassemblés dans une forteresse au luxe insensé par une nécessité combien énigmatique se livre au plaisir délectable et retors de raconter des histoires, à partir d'un récit initial, la saga de la banque Mir et de son héritière Lluïsa Cros. Histoire de l'amant du cimetière, de la visiteuse obstinée ou de Mimi Chauffe-biberons, histoire du surhomme Peter Sweinstein et des navigations du Googol, histoire du grand vérificateur ou de la cette de la Libération, chacune des intrigues que l'on se raconte en sept jours et sept nuits nous rapproche, sur fond de manipulations et de luttes d'influence, d'un mystère qui ne cesse de se dérober. Convoquant plus d'une centaine de personnages dans une narration aux multiples rebonds, Le Jardin des Sept Crépus-culer est une construction romanesque monumentale, d'une virtuosité inouïe.

10/2019

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Littérature étrangère

Le Jardin des Sept Crépuscules

Le Jardin des Sept Crépuscules est à lui seul une incroyable somme de romans enchâssés qui s'emboîtent et se recoupent avec un art consommé du suspense. Et son architecture est un prodige : une poignée de privilégiés rassemblés dans une forteresse au luxe insensé par une nécessité combien énigmatique se livre au plaisir délectable et retors de raconter des histoires - à partir d'un récit initial, la saga de la banque Mir et de son héritière Lluïsa Cros. Histoire de l'amant du cimetière, de la visiteuse obstinée ou de Mimi Chauffe-biberons, histoire du surhomme Peter Sweinstein et des navigations du Googol, histoire du grand vérificateur ou de la secte de la Libération, chacune des intrigues que l'on se raconte en sept jours et sept nuits nous rapproche, sur fond de manipulations et de luttes d'influence, d'un mystère qui ne cesse de se dérober. Convoquant plus d'une centaine de personnages dans une narration aux multiples rebonds, le Jardin des Sept Crépuscules est une construction romanesque monumentale, d'une virtuosité inouïe.

10/2015

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Littérature française

A torts et à raisons

Dans cette fiction, deux fils narratifs se succèdent et se répondent. Le premier se déroute dans un hôpital psychiatrique de Paris où une jeune femme de 19 ans demande à se faire interner après avoir tenté de mettre fin à ses jours. On accède à sa requête. Ce premier fil couvre cinq jours d'internement durant lesquels Imane Bennani essaye de comprendre ce qui l'a menée à avaler des comprimés. Durant cette introspection, nous faisons la connaissance d'une bande d'étudiants marocains cancres, riches, portés sur la fête et la drogue. Le second fil couvre une période plus importante. Il fait un récit du Maroc sous Hassan II, celui de la grand-mère d'Imane. Puis du Maroc de sa mère, fonctionnaire à Rabat. Et enfin celui d'Imane : un Maroc de l'élite et de la mission française. Il nous mène et nous ramène au Mir Ali, un quartier populaire de Oujda, qui est le fief de sa famille maternelle et le théâtre de la rupture et de l'impossibilité du dialogue. C'est un livre sur l'identité, la mémoire et la désillusion.

07/2019

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Littérature française

Barcelone fugue. Ode à Dali

Barcelone fugue… Une fugue musicale ? Ou une fuite dans l'imaginaire de la ville ? Un texte polyphonique écrit à deux voix. Un homme attend dans l'aéroport de Barcelone, deux personnes venant de Rome. Durant ce temps d'attente, il décrit de façon hyperréaliste l'aéroport. Par la suite, il se remémore les lieux qu'il a particulièrement aimés dans la ville, notamment le Musée Picasso et les années d'apprentissage du jeune Pablo Ruiz Picasso ainsi que ses acolytes : Mir, Rusinol, Nonell, Ramon Casas, et les artistes du café El quatre gats. Et la belle inconnue qui l'accompagne dans ce périple, serait-ce Nadja, Gala, Dora Maar, ou la symbolique de l'éternel féminin ? La fugue se poursuit avec l'épopée du surréalisme à Barcelone : Picabia, André Breton, Miro, Man Ray, Georges Bataille et André Masson à Tossa de Mar. Ode à Dali est un hommage aux uvres picturales de Salvador Dali, et plus spécifiquement à la Casa Museu Dali de Port Lligat, lieu emblématique de la création artistique. Le texte se prolonge sur une visite du site de Paulilles en pays catalan, et se termine à la chapelle des Auzils dans l'Aude.

04/2023

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Littérature étrangère

Le chevalier vert

"Commencez par être heureux, puis rendez les autres heureux", tel est le conseil que reçoit Bellamy James au moment où, renonçant au monde afin d'atteindre l'illumination, il décide de se faire moine. Autour de ce personnage mélancolique, Louise Anderson que préoccupe le sort de ses trois filles adolescentes Aleph, Sefton et Moy ; Joan, belle alcoolique désespérée, flanquée de Harvey, son fils, qui sous des allures de prince du quattrocento cache lui aussi un profond mal de vivre ; Tessa Millen, qui dirige un hospice pour femmes ; et, surtout, les deux frères Graffe : Lucas, un universitaire arrogant et solitaire, meurtrier de surcroît, et Clement, un acteur bon et sensible, lié à Lucas par un sentiment masochiste... La soudaine apparition d'un visiteur étrange, armé d'un parapluie vert, va bouleverser ce petit cercle : qui est Peter Mir, la victime supposée de Lucas Graffe ? Ce revenant, qui a étudié la psychanalyse et le bouddhisme, va-t-il pouvoir transformer, grâce à son propre cheminement intérieur, la vie des êtres qui l'entourent ? Ce roman, imprégné, comme Le Songe d'une nuit d'été, d'une atmosphère sensuelle et onirique, pose les questions chères à Iris Murdoch : comment, de nos jours, inventer une nouvelle éthique ? Comment l'homme peut-il effectuer son salut alors qu'il est prisonnier d'un monde déchu, d'un monde privé de Dieu et dominé par le Mal ?

11/1996

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Histoire internationale

Une femme dans la tourmente de la grande Syrie . D'après les mémoires de Juliette Saadé

Piégé dans une spirale de dans la tourmente fractionnement avec l'explosion de la Grande Syrie des communautarismes religieux et convoité par des puissances étrangères, le Proche-Orient vit depuis le XIXe siècle au rythme des violences qui atteignent leur paroxysme en Syrie aujourd'hui. Qui se souvient dès lors de l'idéal d'une Grande Syrie laïque et sociale ? La tragédie d'Antoun Saadé, son promoteur, ne se réduit pas à son exécution, mais s'identifie à celle de l'histoire du Croissant fertile, à celle d'une oeuvre magistrale de philosophie politique qui fondait - pour la première fois dans le monde arabe - une doctrine sociale et nationale émancipée de toutes considérations confessionnelles. Son épouse, Juliette el-Mir (1909-1976), le soutiendra avec la dernière énergie au prix de neuf ans d'internement sévère. Aimante et romantique, elle rédigera ses mémoires, gardiennes de l'âme et de l'oeuvre de son mari face aux injures de l'histoire officielle. C'est le destin de ce couple révolutionnaire que retrace l'auteure à partir de ces écrits qui dormaient dans un coffre à Genève, publiés en arabe en 2003 et jamais traduits depuis. Pour la première fois, ce livre-document donne aux lecteurs francophones accès aux récits de Juliette. Tout en restant fidèle à son témoignage, il intègre d'autres recherches historiques mises au service d'une biographie critique et s'impose aussi comme un grand roman.

08/2019

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Autres encyclopédies (3 à 6 an

L'espace

Un imagier en forme de casque d'astronaute de 12 pages, ludique et complet, pour explorer l'espace à 9, 90 seulement. "Mes docs en forme - L'Espace" s'organise en 6 doubles thématiques. En page de gauche, l'enfant se régale à explorer les multiples vignettes légendées et à nommer les éléments. - Dans le ciel : les nuages, le soleil, la pluie, le brouillard, la lune... ; - La Terre et le Soleil : le globe terrestre, l'intérieur du Soleil, la rotation de la Terre sur elle-même et autour du Soleil ; - Les planètes : le Soleil, Mercure, Vénus, la Terre, la Lune, Mars, Jupiter, Saturne Uranus, Neptune ; - L'Univers : les étoiles, les constellations, les nébuleuses, les galaxies, les nuages de gaz, les pouponnières d'étoiles ; - Observer l'Univers : les jumelles, la carte du ciel, le télescope, l'observatoire, le radiotélescope, l'observatoire spatial ; - L'exploration spatiale : la base de lancement, la fusée, Spoutnik, Mir, Ariane, l'ISS. En page de droite, il se plonge dans une grande image légendée, il observe une scène pleine de vie et glane de nouvelles informations : - les différentes couches de l'atmosphère avec les montgolfières, les hélicoptères, les avions, les météores, les satellites ; - les quatre saisons, une année autour du Soleil ; - le système solaire ; - la Voie lactée ; - le télescope spatial James Webb ; - la sortie extravéhiculaire. Déjà parus dans la collection : "Les Animaux", "Les Animaux de compagnie", "Les Camions", "Le Chantier", "Les Chevaliers", Le Corps humain", "Les Dinosaures", "La Ferme", "La Mer", "Le Monde", "Les Pirates", "Les Pompiers", "Les Voitures".

02/2022

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Beaux arts

Héros errants d'une histoire à contretemps. Le salon littéraire, artistique et musical de Madame de Rayssac

Sous la IIIe République, les salons se multiplient à Paris et s'imposent comme une pratique culturelle essentielle de l'aristocratie et de la bourgeoisie. Au milieu de cette floraison exceptionnelle, Madame de Rayssac tient salon. En véritable muse, elle réunit, de 1870 à 1880, un cénacle où se rencontrent intellectuels et artistes toutes générations confondues, dans un climat d'émulation. Elle compte alors, parmi les habitués du mercredi mir, des personnalités telles que les peintres Paul Chenavard, Louis Janmot, Odilon Redon, le compositeur Ernest Chausson, les poètes parnassiens Victor de Laprade, Saint-Cyr de Rayssac, Paul de Musset, les critiques d'art Hippolyte Prisse, Charles Blanc et Jules Boissé, et les musicographes Charles de Massougnes et Charles Grandmougin. Ne figurant dans aucun répertoire des principaux lieux de mondanité, ce petit cercle s'est imposé à la fois par sa discrétion et par un caractère marginal revendiqué à l'envi par ses membres. Ceux-ci prônent une esthétique dissidente fondée sur des goûts profondément originaux. L'attachement persistant au romantisme allemand, au lendemain de la guerre franco-prussienne, en est une expression marquante— tous comme la dénégation de la nature, de la science et des sensations, au profit de l'art, de la spiritualité et de la fantaisie. Occultant le naturalisme et l'impressionnisme contemporains, le salon de Madame de Rayssac permet, par ailleurs, d'envisager le glissement esthétique entre le romantisme et le symbolisme qui affecte les arcs, les lettres et la musique dans les années 1870.

11/2015

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Histoire internationale

Chili 1973-2013. Mémoires ouvertes

Le coup d'Etat militaire initié le 11 septembre 1973 contre le gouvernement démocratiquement élu de Salvador Allende se traduisit par une répression féroce et un exil qui ont durablement marqué les esprits. Quarante ans après ce 11 septembre 1973, Pinochet est mort dans son lit, et sa Constitution taillée sur mesure reste en vigueur. Pour les victimes, pour reprendre la célèbre formule d'Eric Conan et Henry Rousso, c'est "un passé qui ne passe pas" : la société chilienne reste polarisée entre deux camps qui s'opposent autour d'un processus mémoriel complexe. Les tensions à l'oeuvre sous l'Unité Populaire (1970-1973), entre tenants de la voie parlementaire (PS, PC, radicaux), partisans de la révolution (MIR), "cordons industriels" et autres ont perduré dans l'après-11 septembre. Les divergences entre "ceux de l'intérieur", avec leurs faibles moyens de résistance (une partie de la création théâtrale notamment), et les exilés, parfois perçus comme des "nantis", ont elles aussi pu engendrer incompréhension et défiance, y compris après le retour des seconds, les retornados. Dans l'exil européen, dans les années 1970-1990, ces différences furent aussi transversales. Le conflit de générations put ainsi produire une dialectique inédite entre la fidélité à l'avant et là-bas (la lutte des classes, le combat contre l'impérialisme) des parents et un ici et maintenant occidentalisé (consommation, libre parole et approche politique réformiste tournée vers le sociétal). C'est à ces questions, entre autres, à la fois intimes et nationales, qu'est confronté un pays sur lequel planent encore l'ombre tutélaire du président Salvador Allende, omniprésente, et le souvenir du poète Pablo Neruda, mort quelques jours après le coup d'Etat. Les articles d'universitaires, auteurs et journalistes réunis ici proposent des approches historiques, sociologiques et littéraires de ces problèmes.

01/2015

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Religion

La grande Conchita. Tome 2, Ecrits spirituels de Concepcion Cabrera de Armida (février-avril 1894)

Voici le second volume des écrits de Conchita Cabrera de Armida (1862-1937). Elle a maintenant trente-deux ans. Mariée depuis dix ans avec Francisco de Armida, elle a cinq enfants. Cela fait deux ans que, sur l'ordre de son directeur spirituel, le Père jésuite catalan Alberto Cuzco Mir, elle rédige son journal. Elle y consigne soigneusement tous les événements de sa vie spirituelle, en oubliant le plus souvent d'indiquer les dates, comme si elle vivait déjà dans l'éternité avec Celui auquel, quelques mois auparavant, elle a consacré sa vie totalement, dans des fiançailles spirituelles (23 janvier 1894), dont le lecteur aura lu le récit dans le précédent volume. Conchita est maintenant mûre pour recevoir sa mission. Que de choses vont se passer en si peu de temps, trois mois à peine entre février et avril 1894: vision de la Croix de l'Apostolat dans l'église de la Compagnie de Jésus, et de l'œuvre qui en portera le nom et sera destinée aux laïcs; annonce de deux fondations contemplatives, celle de l'Oasis qui sera instituée pour le repos du Cœur de Jésus, et celle d'une congrégation d'hommes. Elle reçoit de plus en plus de locutions intérieures de la part de Jésus et l'on perçoit déjà le fruit de cette intimité avec Dieu, qui loin d'être une expérience douillette de repli sur soi va, au contraire, produire des fruits pour l'Eglise universelle. Nous suivons ainsi l'histoire d'amour de Conchita avec Dieu, et le récit de son ascension vers le mariage spirituel. Introduites, présentées et commentées par le père Juan Guttierrez Gonzales, responsable de la cause à Rome et traduites par Dominique Reyre, voici des pages brûlantes, vibrantes d'une humanité douloureuse et déchirée, écartelée entre ciel et terre, des pages tour à tour baignées de larmes, et rayonnantes de joie et d'allégresse...

11/2006

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Critique littéraire

La mort du roi Arthur ou Le crépuscule de la chevalerie

Si La Mort le Roi Artu, épilogue de tout un cycle, est la continuation du Lancelot et de La Queste del saint Graal, c'est aussi une réécriture de l'histoire légendaire de la fin du règne d'Arthur qu'avaient déjà traitée Wace dans son Roman de Brut (milieu du XIIIe siècle) et Robert de Boron dans son Perceval en prose (début du mir siècle). Mais seule La Mort le Roi Artu, récit de vengeance et drame de la fatalité fondé sur le concept de mescheance, fait découler l'écroulement du royaume arthurien de la découverte des relations coupables entre Lancelot et la reine Guenièvre. Si la luxure et la démesure sont les grandes responsables de la catastrophe, la prophétie la plus ancienne, la vision du serpent sorti du ventre d'Arthur, est inséparable de l'inceste du roi, élément original du Lancelot-Graal. Tout le péché du monde se cristallise sur la figure du roi dont l'aveuglement, qui n'est pas seulement psychologique, est le signe d'une déréliction : Dieu ne répond jamais à son appel. Certes, très maîtrisé, riche du non dit d'une oeuvre occultée et de dénouements contrastés, ce roman dont la vérité est souvent fuyante, masquée par les variantes de la parole, constitue un panégyrique du héros chevaleresque et courtois que fut Lancelot, modèle de la chevalerie terrienne. Toutefois, La Mort le Roi Artu, à travers le mythe d'Arthur qui prend le relais du mythe du Graal, poursuit le même objectif que La Queste del saint Graal : dans un monde où le siècle s'est désagrégé mais qui reste illuminé par le Graal au point que seuls ceux qui l'ont approché ont droit à une fin sereine et pieuse, il faut faire son salut dans la retraite et la pénitence, loin des tournois et des guerres où le chevalier oublie le service du Christ.

01/1994

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Esotérisme

Grigori Petrovitch Grabovoï. L'homme des codes de guérison miracle

À des époques cruciales ou la laideur et la déchéance de l'esprit humain est à son paroxysme, des êtres très évolués, s'incarnent sur Terre pour prêter main forte à l'humanité. En 1963, la Russie a vu naître Grigori Petrovitch Grabovoï, un homme d'une extraordinaire beauté et d'une incroyable humanité. On le dit en contact direct avec le divin. Ceux qui l'ont rencontré témoignent de l'immense douceur qui se dégage de son aura. Poursuivant les missions de Moïse, de Pythagore, de Jésus-Christ et d'autres prophètes, il nous conduit vers une ère nouvelle de liberté et de responsabilité totale, dans une démarche d'Amour inconditionnel et de respect à l'égard de toute la planète. Son enseignement portant sur la guérison et sur le salut global est révolutionnaire et sans précédent. Il a mis au point des combinaisons chiffrées pouvant ressusciter des personnes décédées et guérir de toutes les maladies connues et inconnues. Des centaines de personnes en phase terminale de cancer et de sida ont été guéries. Des dizaines de ces guérisons sont certifiées par l'ONU et par la médecine traditionnelle et prouvées également par déclaration notariée des bénéficiaires. En plus de ces dons extraordinaires, Grigori Petrovitch Grabovoï possède des capacités exceptionnelles de téléportation de matière physique à n'importe quelle distance. Il est capable de changer les pièces d'un avion en plein vol… Utilisant sa clairvoyance, il en a examiné à distance des centaines, ainsi que la station orbitale "MIR" et le vaisseau spatial "ATLANTIS", alors en très grave danger. De telles réalisations scientifiques n'ont jamais été concrétisées auparavant. Comme Roger Bacon et d'autres de ses prédécesseurs, Grigori Petrovitch Grabovoï paie par la trahison, l'humiliation, l'emprisonnement, l'isolement et l'incompréhension des hommes, son acceptation en tant que porteur de lumière et d'espoir sur une terre qui se montre toujours inhospitalière aux êtres supérieurs…

11/2012

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Histoire internationale

Dawson île 10

Une plongée dans l'univers répressif de Pinochet, au lendemain du coup d'État, à la fois impensable et prévisible, du 11 septembre 1973. Si impensable dans la forme qu'il prend, que les ministres et responsables du gouvernement d'Allende se rendent à la convocation du chef des armées mais une tension extrême régnait dans le pays et de nombreux signaux alarmaient déjà bien des militants, notamment ceux du MIR. Écrit dans un style très minutieux, à vocation documentaire ce témoignage raconte le quotidien de l'univers concentrationnaire qui, dès le lendemain du coup d'État, devient l'horizon des anciens ministres de la République du Chili. Où la prise du Palais de la de la Moneda, tout comme la fin tragique du président Salvador Allende nous tient en haleine et fourmille d'informations. Ce récit à la première personne révèle l'acharnement des militaires contre les anciens responsables politiques de l'Unité populaire, trop connus pour être « disparus » ou torturés par la police politique (comme ce fut le sort de nombreux militants chiliens arrêtés après 1973 — on compte encore aujourd'hui 3 000 disparus). Si la torture ne constitue pas ici le quotidien de la répression, elle prend d'autres formes qui pour certains des codétenus se révéleront mortelles. Le quotidien vécu sera l'épuisement, la violence, le désespoir… II s'agit en fait d'une volonté de briser ces hommes. Comment pourquoi s'organise cette relégation/enfermement ? On ne peut faire disparaître ni torturer aussi facilement et cruellement ces militants des partis ou syndicats, sans soulever une réprobation mondiale qu'il aurait été très difficile à gérer. Comment dès lors s'organise leur vie de concentrationnaire. Tout ce qui est factuel est décrit sobrement et scrupuleusement. Comment s'organise la vie ? D'abord envoyés dans l'enfer glacé de l'île-prison de Dawson, en terre de Feu, ils sont ensuite transférés dans d'autres camps militaires, au nord de Valparais, toujours gardés par des militaires et isolés. Parmi les camarades d'enfermement de Sergio Bitar, on retrouve les noms d'hommes politiques bien connus des Chiliens, comme Letelier, Almeyda, Toha… Mais il y a une réelle et tragique « curiosité » à savoir comment tous ces anciens - et futurs ministres — ont supporté l'épreuve. De plus l'auteur décrit minutieusement le quotidien et met à nu la violence et l'arbitraire subis pendant plus d'un an. Son récit pour témoigner paraîtra au Chili à son retour d'exil, en 1987, et sera adapté au cinéma en 2009 par le célèbre réalisateur chilien Miguel Littín. La préfacière se pose cette question : « Que peut bien résonner ou évoquer en chaque Français surtout pour les jeunes générations son nom ? » Cet ouvrage, pour la première fois traduit en France, est là pour y répondre et faire acte de mémoire.

11/2016

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Beaux arts

Kandinsky, sa vie

Première biographie consacrée à Kandinsky, cet ouvrage s’attache à restituer dans toutes ses dimensions la vie mouvementée du célèbre peintre et théoricien qui ouvrit le passage vers l’abstraction, ainsi que la pensée et la personnalité d’un homme resté très secret. Appuyée sur un ensemble de sources considérables, les textes théoriques publiés et les inédits, les poèmes de l’artiste, sa correspondance privée et ses oeuvres qui constituent un véritable journal de bord de sa vie, les témoignages de ses contemporains et de ses proches, et prenant en compte les travaux les plus récents des nombreux chercheurs qui se sont intéressés à lui, cette biographie replace Kandinsky à l’intérieur des mouvements d’idées qu’il a inspirés, de ceux qu’il a traversés et parfois rejetés : positivisme, symbolisme, théosophie, courants de la philosophie russe et des mouvements prophétiques de l’aube du XXe siècle. Elle le présente face aux explosions formelles de son siècle et aux débats passionnés qu’elles ont soulevées. Né en 1866 dans une famille de marchands à Moscou où se déroula sa prime enfance, achevant son adolescence à Odessa, Kandinsky n’oublia jamais sa ville natale où il revint pour accomplir des études de droit. A la suite de diverses expériences personnelles marquantes, une mission ethnographique qui le met en contact avec l’art populaire russe dans « les maisons magiques « de Vologda, la rencontre d’une toile de Claude Monet qui lui fait pressentir la possibilité d’une peinture tout autre, il décide d’entrer tardivement en peinture à l’âge de trente ans, hanté par l’image première du coucher de soleil sur Moscou qui représente pour lui l’image absolue, se sentant investi d’une véritable mission spirituelle. C’est toute l’extraordinaire aventure de l’abstraction que l’on peut suivre ici, la recherche fiévreuse et obstinée d’une nouvelle voie de passage de la peinture vers un autre monde, l’effort vers la réalisation de la grande synthèse des arts. Le lecteur accompagnera Kandinsky dans une passionnante recherche intérieure et extérieure qui l’amène à Munich, initie voyages et épreuves. Il se retrouvera aux côtés de ses amis et compagnons de route, peintres, musiciens, sculpteurs célèbres, il participera à leurs discussions, aux expositions, rencontrera ses correspondants tant en Russie, en Allemagne, en France, en Belgique, en Italie, en Suisse qu’aux Etats-Unis. Eclairant bien des points obscurs ou méconnus de l’oeuvre et de la personnalité de Kandinsky, ce livre ouvre de nombreuses perspectives sur une vie extraordinairement riche et féconde qui a balayé, et souvent inspiré, l’ensemble des avant-gardes européennes. Peintre de génie, Kandinsky a touché à la poésie et au théâtre, produit des ouvrages et textes théoriques fondamentaux, s’est passionnément attaché à réunir les artistes mus par la « nécessité intérieure « par-delà préjugés de sexe ou de nation, jetant pour la première fois des ponts entre les différents arts, peinture, poésie, théâtre, musique, art populaire, art religieux, art des enfants, arts africains ou orientaux. Membre initiateur de groupes aussi variés que Mir Iskousstvo, la Neu Künstlervereinigung, le Blaue Reiter, die Brücke, der Sturm, Dada, le Valet de carreau ou Cercle et carré, Kandinsky a connu plusieurs vies. Chassé d’Allemagne par la guerre de 1914, livré aux aléas de la révolution russe, exilé à Berlin, fuyant à cause de la montée du nazisme en France, où il subit la seconde guerre mondiale, abandonnant à chaque fois ses oeuvres derrière lui, cette nature libre se montre là dans toute sa vigueur, animée jusqu’au bout de la ferme croyance que par-delà les tribulations de la vie, adviendra l’ère du « Grand Spirituel «.

04/2016