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discriminations, exclusion, ra

Comprendre le racisme et l'antisémitisme

Décortiquer les mécanismes du racisme et de l'antisémitisme, voilà l'objectif audacieux de ce livre. Cet ouvrage offre une perspective approfondie et accessible sur des thèmes cruciaux de notre société contemporaine. Ce livre propose de comprendre les origines du racisme et de l'antisémitisme. Il donne des conseils pour agir quand on est victime ou témoin de discrimination. Ce livre invite les lecteurs à réfléchir, à s'informer et à s'engager. La diversité des perspectives présentées en fait un outil précieux pour encourager le dialogue et l'empathie. Ce livre est une ressource pédagogique indispensable pour ceux qui aspirent à un monde plus juste et inclusif. Il vient compléter les ouvrages des collections du citoyen, tels que Comprendre la Laïcité, Le JudaÏsme, La Déportation dans les camps nazis, Le Citoyen, La République.

04/2024

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Lecture 6-9 ans

Mon chien est raciste

Un dimanche en se rendant au cinéma, Maël, 10 ans, trouve un adorable petit chien sur son paillasson. Puisqu'il n'a l'air d'être à personne, Maël et sa famille l'adoptent et le baptisent Minou. Mais ce petit chien a parfois un comportement très étrange, il grogne, s'agite et tente de mordre selon une logique qui lui est propre... parfois il veut même attaquer le téléviseur ! Jusqu'au jour où les voisins de paliers de Maël comprennent ce qui se passe... Minou est raciste, il n'aboie que contre les gens à la peau foncée ! Catastrophe, Maël et ses parents sont très gênés. Maël se pose beaucoup de questions : peut-il continuer à aimer son chien ? Peut-on être à la fois intelligent, gentil et raciste ? Peut-on désapprendre à être raciste ? Et comment faire comprendre aux autres que ce n'est pas parce que leur chien est raciste que Maël et sa famille le sont aussi ? A partir de 8 ans

06/2020

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Sociologie

Racisme et modernité. Actes du colloque Trois jours sur le racisme, 5-7 juin 1991, Créteil

Actes du colloque " 3 jours sur le racisme " organisé par le mensuel PASSAGES ET LA MAISON DES SCIENCES DE L'HOMME. Néo-racisme, racisme culturel, institutionnel, symbolique, subtil... en une vingtaine d'années, le concept de racisme n'a cessé de s'enrichir, en même temps qu'un constat s'imposait : le racisme contemporain ne peut plus, ou plus seulement, être pensé dans les catégories de sa période classique. Une inflexion - voire une rupture - s'est produite, au point qu'il faut aujourd'hui s'interroger. Jusqu'où le teme même de racisme est-il encore approprié, quelle continuité y a-t-il entre les doctrines organicistes du passé, et les expressions les plus récentes du phénomène, qui semblent souvent procéder avant tout de références à la différence culturelle ? Cet ouvrage se propose donc de construire, de reconstruire un objet - le racisme - qui s'est développé avec l'essor de la modernité et qui trouve un second souffle dans sa crise, voire dans ce que certains considèrent son dépassement postmoderne. Une telle mise au point ne peut supporter ni l'enfermement dans une seule discipline, ni l'ethnocentrisme. Elle doit prendre en compte, comme dans ce livre, l'épaisseur historique et la diversité du phénomène, et examiner les outils disponibles pour son analyse. Elle doit, enfin, apporter un éclairage utile à ceux qui ne se contentent ni de la bonne conscience de l'antiracismen, ni de celle que peut procurer la critique de l'antiracisme.

02/1993

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Histoire internationale

Rwanda, racisme et génocide. L'idéologie hamitique

La catastrophe extrême a été le génocide des Tutsi du Rwanda en 1994, accompagné du massacre de Hutu considérés comme traîtres à leur "sang". Les efforts de reconstruction sont visibles, parfois même spectaculaires. Mais, depuis vingt ans, les violences dérivées n'ont pas cessé dans la région, notamment dans l'Est du Congo. L'objet de ce livre se situe dans une longue durée, jusqu'au temps présent, mais surtout en amont de la crise des années 1990, afin de mettre au jour la construction de l'idéologie distinguant les "vrais Africains" des "faux nègres", ceux qu'on a appelés les Hamites depuis les années 1860 dans la littérature spécialisée de l'époque. Ce schéma racial est né dans le même creuset intellectuel que celui opposant Aryens et Sémites, c'est-à-dire le fantasme qui a embrasé l'Europe dans les années 1930-1940. Le génocide des Tutsi n'a pas été improvisé en fonction d'une conjoncture. Il n'était pas non plus une fatalité inscrite dans les gènes de la population rwandaise : ce n'est pas un objet ethnographique. Il est le produit, très moderne, d'une option politique extrémiste, jouant ouvertement du racisme comme arme de contrôle du pouvoir. Les médias qui en ont été les vecteurs efficaces l'attestent sans ambages. Mais cette mise en condition de tout un pays aurait été impossible sans l'inscription durable dans la culture de la région des Grands lacs d'une idéologie intrinsèquement raciste, discriminant, sous les étiquettes hutu et tutsi, des autochtones et des envahisseurs, une majorité naturelle et une minorité perverse, le "vrai peuple" rwandais et une race de "féodaux". Les auteurs ont travaillé depuis des années sur ce chapitre durablement méconnu de l'histoire de l'Afrique, qui est à la fois celui d'une anthropologie devenue folle et celui de manipulations politiques de diverses provenances.

09/2013

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Ethnologie et anthropologie

Sudalisme. L'imaginaire qui nourrit le racisme

Ce livre d'anthropologie s'appuie sur une longue expérience des milieux francophones de l'alphabétisation des migrants. Son objet n'est pourtant en rien le processus d'alphabétisation ou d'enseignement de la langue française à des migrants, mais bien la rencontre des imaginaires des deux groupes d'interlocuteurs principaux rencontrés par J. Piolat : les enseignants, majoritairement euro-descendants, et les migrants de première génération, en majorité musulmans. Au fil de sa recherche, Piolat constate que, si des relations amicales se nouent souvent entre les enseignants euro-descendants et le public migrant, certains discours et postures associatifs, relatifs aux migrants extra-occidentaux, se révèlent souvent disqualifiants, réducteurs, infantilisants, énonçant les univers de référence de ces derniers comme sexistes, intellectuellement assez vides, superstitieux et religieusement rigoristes. Dans ces discours associatifs, en phase avec ce que l'on entend dans les médias, l'islam...

02/2023

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Faits de société

Le racisme est un problème de Blancs

"Quand des Blancs feuillettent un magazine, surfent sur Internet ou zappent à la télévision, il ne leur semble jamais étrange de voir des gens qui leur ressemblent en position d'autorité. Les affirmations positives de la blanchité sont tellement répandues que le Blanc moyen ne les remarque même pas. Etre blanc, c'est être humain ; être blanc, c'est universel. Je ne le sais que trop, car je ne suis pas blanche". Après l'élection de Barack Obama, certains ont proclamé l'avènement d'une société post-raciale. Nous en sommes loin, montre Reni Eddo-Lodge dans cet essai important qui analyse les méfaits d'un racisme structurel persistant d'autant plus sournois qu'il avance masqué. Car le racisme va bien au-delà de la discrimination ou de l'injure personnelle : il imprègne le récit historique, l'imaginaire collectif, les institutions et les entreprises. Pourquoi les Blancs pensent-ils ne pas avoir d'identité raciale ? Pourquoi la simple idée d'un James Bond noir fait-elle scandale ? Comment une fillette noire en vient-elle à se persuader qu'en grandissant, elle deviendra blanche ? Le racisme n'est pas une question de valeur morale, mais d'exercice du pouvoir. Entretenir la légende d'une égalité universelle n'aide en rien. Au contraire. Car, pour déconstruire le racisme, il faut commencer par reconnaître l'étendue du privilège blanc.

09/2021

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discriminations, exclusion, ra

Où commence le racisme ?. Désaccords et arguments

Où et quand commence le racisme ? Pour y voir plus clair, nous avons réuni deux philosophes de la nouvelle génération qui sont aussi des militants de l'antiracisme. Ayant été confrontés très tôt, dans leur vie personnelle, à l'expérience du racisme, Marylin Maeso et Norman Ajari se livrent à une discussion franche et ouverte sur les divergences profondes qui les séparent, jusqu'à la définition même du racisme.

05/2023

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discriminations, exclusion, ra

L'autre et nous. Racisme et antisémitisme

Une recrudescence des discriminations frappe les sociétés démocratiques : sur les réseaux sociaux comme dans l'espace public, l'autre est de plus en plus souvent rejeté en raison de sa différence (couleur de peau, croyance, origine sociale, ascendance, préférence sexuelle, etc.). Ces aversions multiples sont-elles toutes de même nature ? L'antisémitisme est-il un racisme comme les autres ? Face à de telles questions, cet essai interroge les obsessions identitaires dans leurs expressions contemporaines (wokisme, indigénisme, décolonialisme, intersectionnalité, suprémacisme, etc.) pour penser les nouvelles lignes de fractures qui segmentent nos sociétés. Comment expliquer la remise en cause de l'universalisme qui condamnait toute ségrégation au nom d'un seul principe, l'unité du genre humain ? Quel rapport à l'Autre (re)construire pour garantir le respect et la dignité de chaque personne ?

10/2023

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Droit

Racisme dans la police - Mensonges ou Réalité ?

L'affaire d'Aulnay-sous-Bois et le viol présumé de Théo, un jeune noir de 22 ans, dont le contrôle d'identité a mal tourné, dans le courant du mois de Janvier 2017, a suscité et suscite encore de vives réactions dans les banlieues de la Région Parisienne et dans les villes de province, avec des manifestations regroupant des foules importantes, mais aussi, hélas, leur lot de casseurs, qui s'en prennent aux forces de l'ordre. L'émoi suscité par cette affaire soulève une question fondamentale dans notre République : NOTRE POLICE EST-ELLE RACISTE ?

03/2017

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Sociologie

Racisme, antisémitisme, antiracisme. Apologie pour la recherche

Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, s'est inquiétée en février 2021 de l' " islamo-gauchisme " qui, selon elle, " gangrène " les Universités. Ses déclarations ont suscité émotion et colère parmi les universitaires, qui ont signé en grand nombre une pétition demandant sa démission. La ministre a demandé dans le même contexte une " enquête au sens sociologique du terme ", un " état des lieux ", un " bilan de l'ensemble des recherches " sur " l'ensemble des radicalités qui traversent notre société " - au risque d'alimenter les passions, mais aussi le climat néo-maccarthyste et les menaces pesant sur les libertés académiques. D'où ce rapport, qui ne s'arrête ni aux propos confus et mal informés de la ministre, ni aux réactions qu'ils ont entraînées. Il traite du fond, et apporte de quoi alimenter la réflexion par des éléments relatifs au racisme, à l'antisémitisme et à l'antiracisme tels qu'ils sont abordés par la recherche, non sans tensions ni dérives. Un pamphlet brûlant et qui vient éclairer les divisons qui agitent le monde universitaire comme le montre la mise sous protection policière de trois enseignants de Grenoble.

04/2021

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Histoire des mentalités

Aux origines du racisme moderne. 1789-1791

La naissance du préjugé de couleur. Débat esclavage / abolition au tournant de la Révolution. Qu'est-ce qu'un "? noir ? ", un "? métis ? ", un "? blanc ? " en plein siècle des Lumières, alors que la France pense créer la figure de l'homme universel ? Cet ouvrage fait revivre le grand débat qui vit s'affronter, sous la Révolution, adversaires et partisans du préjugé de couleur, querelle ouverte par la remise en cause de l'ordre esclavagiste dans les colonies françaises d'Amérique. Deux hommes s'opposent : Julien Raimond, riche métis libre des Antilles, fondateur de la Société des Citoyens de Couleur, et Moreau de Saint-Méry, porte-parole des colons et opposé à toute réforme. Le combat de Julien Raimond, lui-même propriétaire d'esclaves, ne porte pas d'abord sur l'abolition. Il veut avant tout défendre les hommes libres de couleur, qui en 1771 avaient été privés de leurs droits politiques. Ce n'est que peu à peu que sa position évolue et qu'il prône la fin de l'esclavage (effectivement aboli une première fois en 1794). A partir d'archives inédites, Florence Gauthier offre de nouvelles perspectives pour comprendre le clivage qui oppose en France et dans le monde les ambitions du différentialisme à celles de l'universalisme et de son unité affirmée du genre humain.

04/2024

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Historiens

Racisme. Une autre histoire de l'Amérique

" Quand on se tourne vers le passé, on se demande souvent pourquoi des générations d'Américains n'ont pas résisté au commerce des esclaves, à l'esclavage, à la ségrégation, ou aujourd'hui à l'incarcération de masse. La raison, ce sont les idées racistes. " Dans ce récit au long cours, Ibram X. Kendi, penseur incontournable de l'antiracisme, nous confronte au passé sombre et douloureux des Etats-Unis, étroitement lié à celui de l'Europe coloniale. Loin de l'American dream triomphant, défilent sous nos yeux cinq cents ans d'une autre histoire américaine, celle des Noirs, celle des dominés condamnés à subir les inégalités raciales qui n'ont cessé de perdurer à travers les siècles. Le racisme n'a pas simplement prospéré grâce à l'ignorance et la haine. Il résulte d'un long et complexe processus historique qui a vu s'opposer les idéologies assimilationniste, ségrégationniste et antiraciste. Dans un contexte social à vif, marqué par les violences policières, les inégalités et le déploiement du mouvement militant Black Lives Matter, l'ouvrage d'Ibram X. Kendi décrypte les enjeux raciaux actuels et nous permet de prendre du recul sur l'un des problèmes socio-culturels les plus difficiles à résoudre. " Un récit historique absolument passionnant [...] La réflexion de Kendi prolonge pour nous Howard Zinn et son célèbre livre Une histoire populaire des Etats-Unis de 1492 à nos jours. " Fondation Lilian Thuram " Le racisme n'est pas une question individuelle et c'est ce que démontre le travail d'Ibram X. Kendi avec brio [...] Dans un élan salutaire, il nous offre des lunettes modernes pour comprendre le monde, le questionner et mieux le repenser dans une perspective enrichie par la pluralité des points de vue. " Rokhaya Diallo

10/2021

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Pédagogie

Les enseignants face aux racismes

Prétendre définir une échelle des races sur des bases scientifiques relève d'une démarche fondamentalement erronée : nul ne l'ignore aujourd'hui. Mais affirmer l'inanité de la notion de race supérieure n'empêche ni les manipulations ni la mauvaise foi. Beaucoup d'hommes et de femmes, face à l'altérité ethnique, expriment un rejet viscéral dont ils peuvent avoir honte, mais qu'ils ne parviennent pas à contrôler. Evoquer le racisme, c'est souvent se lancer dans des débats aussi passionnels que houleux où l'imaginaire de chacun joue sa partition. Les enseignants, les travailleurs sociaux, comme tous les acteurs engagés dans la vie de la Cité, sont les premiers confrontés, dans leur vie professionnelle, à ces rencontres parfois douloureuses entre des hommes et des cultures porteuses de rites, de coutumes et de traditions différentes. Face à cette montée de l'intolérance, il n'est nullement surprenant que les établissements scolaires soient aussi concernés. La déchirure du tissu social affecte le champ scolaire, où elle entrave les actes d'apprentissage. Les enseignants n'ont pas seulement à gérer les représentations des adultes (parents et collègues) ou celles des élèves mais aussi le poids de leur histoire personnelle, des accidents de parcours et de voisinage... Ainsi sont-ils mis en demeure de se situer face à trois formes de racismes qui induisent et construisent des comportements disparates. En les inventoriant, en exposant leur fonctionnement puis en proposant des voies de remédiation, l'auteur souhaite contribuer à une remobilisation professionnelle et éthique. Car si le racisme fait mal à ceux qui en sont victimes, il n'épargne pas non plus ceux qui le rencontrent d'une manière ou d'une autre dans leur métier comme dans leur entourage privé.

06/1997

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Autres langues

Ni shuo ba ! Chinois A2/B1 - Livre CD

La méthode entraîne l'ensemble des compétences langagières et intègre l'approche actionnelle conformément aux recommandations du CECRL. L'élève est placé au coeur de l'apprentissage, impliqué dès le début dans un contexte familier et authentique qui facilite la communication.

08/2023

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Sociologie

Nous et les autres. Des préjugés au racisme

Première grande exposition temporaire du musée de l'Homme qui a rouvert en octobre 2015, Nous et les autres : des discriminations au racisme (mars 2017-janvier 2018) s'inscrit dans la continuité des fondements et des engagements de l'institution, musée-laboratoire militant pour la prise en compte de la diversité et l'absence de hiérarchie entre les êtres humains. Avec ce sujet, le musée de l'Homme prend part aux débats d'actualité en abordant de front la question de l'identité, ses marqueurs, ses mythes, ses replis comme ses revendications. Nous et les autres vise à éclairer scientifiquement le processus d'exclusion et de haine de l'autre. L'exposition montre le mécanisme général de catégorisation sociale et son insertion dans une vision inégalitaire. Evoluant dans un monde aux multiples visages, nous tendons à ordonner les êtres à partir de critères de différenciation comme le sexe, la couleur de peau, la religion, le statut social. Si cette classification n'induit pas nécessairement de hiérarchisation, elle infère une assignation identitaire, le plus souvent génératrice de stéréotypes, de préjugés voire de discriminations. La ségrégation aux Etats-Unis, l'obsession de la pureté raciale du nazisme, l'opposition entre Hutu et Tutsi au Rwanda, l'assimilation forcée des Aïnus au Japon, le sort des Pygmées en Afrique centrale : autant d'exemples historiques appartenant à des contextes socio-politiques d'expansion coloniale ou de nationalisme, plus ou moins lointains et révolus, convoqués et développés pour illustrer ces mécanismes de racialisation des identités collectives qu'Etats, élites intellectuelles, médias et sociétés civiles contribuent à légitimer, institutionnaliser et diffuser. Après l'analyse scientifique et le décryptage historique, parole est donnée à des hommes et des femmes, citoyens français de culture française, perçus comme arabes, noirs ou asiatiques. Leurs récits personnels, qui manifestent la complexité de cette expérience intime et sociale d'être regardés comme non-blancs et d'avoir à penser sa "couleur", permettent la rencontre avec des êtres aussi singuliers que représentatifs de la société, mettant à mal l'opposition entre nous et les autres. Au-delà de l'étude critique et de l'expérience sensible, vient le temps de la réflexion collective. Comment les pouvoirs publics réagissent-ils face aux discriminations ? Quelles différences entre des politiques nommées "multiculturalistes" ou "universalistes" ? Quelles conclusions tirer des expériences de "discrimination positive" ? Pour aborder ce sujet sensible et les enjeux de société qu'il représente, cet ouvrage réunit des contributions de chercheurs issus de tous les champs disciplinaires pertinents (anthropologie, démographie, génétique, histoire, philosophie, sociologie, etc.), enrichies d'une iconographie et d'une infographie inédites rendant compte des résultats de recherche les plus actualisés.

04/2017

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Histoire et Philosophiesophie

Penser le racisme. De la responsabilité des scientifiques

Ouvrages, slogans, bons sentiments ont beau faire, le rejet de l'Autre semble être, aujourd'hui comme hier, la maladie chronique de l'Homo sapiens. Nul ne doit se dire immunisé, tant chacun peut en devenir le vecteur comme la victime. L'Occident, surtout celui des savants, porte une responsabilité majeure dans les justifications théoriques du racisme : ce dernier a été présenté, trois siècles durant, démonstrations à l'appui, comme une vérité scientifique à partir de laquelle tous les excès ont été justifiés - colonialisme, esclavage, apartheid, génocide. Désormais, la plupart des savants affirment que le racisme n'a aucun fondement scientifique et que l'avenir de l'espèce passe par la capacité de chacun à vivre en bonne entente avec les autres, au-delà de nos différences, réelles ou imaginaires. Pourtant, dans nombre de textes scientifiques, ou prétendus tels, il subsiste la marque de préjugés raciaux. Michel Girod, géologue de formation, s'est d'abord étonné de la survivance de ces clichés, au cours de nombreuses missions en diverses régions du monde, puis il a décidé de se replonger dans toute la littérature des sciences pour comprendre le rapport des scientifiques au racisme. Nul avant lui n'avait dressé un inventaire aussi exhaustif des discours et théories. Préjugés et exclusion ne sont pas inéluctables: le métissage a été, depuis la nuit des temps, le passage obligé de la marche en avant de l'espèce, par-delà la diversité constitutive des civilisations, cultures et religions. Ce livre, accessible à tous, est un plaidoyer argumenté contre le racisme.

01/2004

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Histoire de France

La République impériale. Politique et racisme d'Etat

Au tournant du XIXe siècle, les républicains favorables aux conquêtes coloniales ont réussi là où leurs prédécesseurs avaient échoué. Entre 1871 et 1913, les possessions françaises en outre-mer sont passées de moins d'un million de kilomètres carrés à treize millions. Quant aux " indigènes ", leur nombre a progressé de sept à soixante-dix millions en 1938. Extraordinaire expansion. Elle est sans précédent dans l'histoire du pays qui, devenu la deuxième puissance impériale du monde après la Grande-Bretagne, est confronté à des tâches multiples et complexes. Comment diriger un empire aussi vaste ? De quels instruments politiques, administratifs, juridiques - le droit colonial par exemple - et scientifiques la métropole a-t-elle besoin pour remplir les missions nouvelles qui sont les siennes désormais ? Quelles orientations - assimilation ou association - mettre en œuvre dans les territoires de la " Plus Grande France " ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles cet ouvrage entend répondre. En effet, les conséquences de cette construction impériale sur les institutions, la vie politique, l'enseignement supérieur et secondaire, les sciences humaines, qui voient se développer en leur sein des sciences dites coloniales consacrées par la création d'une académie ad hoc, et la littérature, mobilisée à des fins de propagande notamment, sont nombreuses. De là le surgissement inédit d'une véritable République impériale dotée de structures diverses, qui vivent par et pour les colonies, et d'un espace vital impérial jugé indispensable au développement de la métropole et à la vie de ses habitants. Pour rendre compte de ce processus complexe et multiforme qui a longtemps affecté l'État et la société civile, l'auteur a forgé le concept d'impérialisation et eu recours à une approche dédisciplinarisée qui fait appel à de nombreux textes philosophiques, politiques, juridiques et littéraires.

02/2009

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12 ans et +

Rosa Parks, elle a dit non au racisme

#ScrineoHistoire – Après sa journée de travail, Rosa, éreintée, monte dans le bus qui la ramène chez elle. Par chance, elle trouve un siège libre où elle peut s'asseoir. Mais en ce 1er décembre 1955, rien ne se passe comme d'habitude, car en cours de trajet elle refuse de céder sa place à un homme blanc.

Ce "non" qu'elle prononce entraîne son arrestation et son jugement, mais aussi une révolution dans cette Amérique où l'homme noir est opprimé. Il fait d'elle, simple couturière, épouse discrète et surtout femme, le symbole d'une lutte qu'elle n'imaginait pas. Une histoire vraie extraordinaire racontée dans un roman sensible et bouleversant.

08/2018

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Sociologie

Racisme et xénophobie en Europe. Une comparaison internationale

Dans toute l'Europe, les années quatre-vingt-dix sont marquées par une inquiétante résurgence du racisme et de la xénophobie. Mais dès qu'on y regarde de près, on observe que leurs manifestations concrètes varient considérablement d'un pays à l'autre : harcèlement et violences racistes en Grande-Bretagne, où en revanche l'extrême droite demeure groupusculaire : poussée meurtrière, xénophobe et raciste, et montée en puissance des droites radicales en Allemagne : populisme plus ou moins lesté de haine raciste et succès électoraux de la Ligue du Nord et des néo-fascistes du MSI (Mouvement Social Italien) en Italie ? Mais sans que la violence soit un fait majeur : contribution flagrante du racisme et de la xénophobie à la crise nationale belge et aux scores éloquents des nationalistes flamands du Vlaams Blok, là aussi sans manifestation massive de violence, etc. Après La France raciste (Seuil, 1992), les chercheurs de l'équipe dirigée par Michel Wieviorka décrivent et analysent dans ce livre cette autre Europe qu'est l'Europe du racisme et de la xénophobie. Ils vont au cœur des expériences britannique, allemande, belge et italienne, et remontent, en sociologues ouverts à l'histoire, aux sources sociales, politiques et culturelles du mal. De leur étude comparative, progressivement, une conclusion se dégage : au-delà des spécificités de chaque pays, il existe une profonde unité européenne des processus et des logiques qui mènent à la haine, à la peur et à l'incapacité croissante à reconnaître et accepter l'altérité.

05/1994

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Histoire internationale

La Mauritanie. Entre l'esclavage et le racisme

Ce livre révèle et dénonce une tradition d'esclavage et de racisme en Mauritanie, à seulement quelques heures d'avion de l'Europe, perpétuée et perpétrée, au nom de l'Islam, à l'encontre des Haratine. Il constitue un document culturel, éthique et politique qui porte toutes les qualités de l'enquête historique minutieuse et du procès à charge intenté aux survivances bien vivaces d'un système féodal.

07/2014

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Sciences politiques

La Mauritanie entre l'esclavage et le racisme

Ce livre est la traduction en arabe du livre paru en 2014. Ce livre révèle et dénonce une tradition d'esclavage et de racisme en Mauritanie, à seulement quelques heures d'avion de l'Europe, perpétuée et perpétrée, au nom de l'Islam, à l'encontre des Haratins. Il constitue un document culturel, éthique et politique qui porte toutes les qualités de l'enquête historique minutieuse et du procès à charge intenté aux survivances bien vivaces d'un système féodal.

04/2019

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Philosophie

Le racisme colonial. Analyse de la destructivité humaine

L'idéologie de la race façonnée par les exégètes des civilisations arabo-musulmane et judéo-chrétienne, a servi de fondement à des conceptions politiques débouchant sur la pratique des discriminations raciales, des ségrégations ethniques et à la perpétration des injustices et des violences, allant jusqu'aux génocides, à l'encontre des peuples opprimés d'Afrique subsaharienne victimes de la brutalité et de l'exploitation inhumaine. Cette évolution fatale a sécrété l'effusion effroyable de la destructivité humaine, sous la forme des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, perpétrés sur des populations sans défense par des dictateurs et des chefs de guerre stipendiés par les grandes puissances occidentales, engagées dans un processus de réappropriation violente des richesses naturelles de l'Afrique subsaharienne. La présente analyse se veut moins un renouvellement du discours africain sur le colonialisme qu'un effort pour restaurer le pouvoir de la pensée critique dans l'Afrique actuelle. Donc, c'est une réflexion critique sur les conditions préalables, les prémisses d'une théorie critique de l'Etat en Afrique.

05/2015

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Sociologie

L'indifférence à la haine. Racisme et antisémitisme

Dès le mois de mai 2014, l'actualité se fit de plus en plus pressante, pour ne pas dire plus oppressante encore, lorsqu'il fut question de terrorisme, d'antisémitisme, de racisme et d'extrémisme. Des mouvements djihadistes déferlaient, les barbares semaient la haine, la désolation et la mort. Des centaines de djihadistes français et européens se trouvent actuellement en Syrie. Qu'adviendra-t-il lorsqu'ils reviendront ? Nous savons ce qu'il en a coûté aux journalistes de Charlie hebdo, à des policiers et à des juifs assassinés par des islamistes. On sait également ce qu'il advint à Copenhague, à Tunis, à Garissa, au Kenya, lorsque la folie meurtrière s'est abattue sur des civils. Les condamnations ont-elles été suffisantes ? Dans une cinquantaine de pays, surtout au Proche et Moyen-Orient (Irak, Syrie, Pakistan, Yémen), mais aussi en Libye, qu'ils soient catholiques, protestants, coptes ou de toute autre confession, les chrétiens sont discriminés, pourchassés, emprisonnés, torturés, assassinés. Et les réfugiés ? Victimes de guerres civiles, de massacres, de viols, ils fuient. Et nous, ne devrions-nous pas avoir honte de nous taire ? D'ignorer le plus souvent ? D'être indifférents ? Comme le disait Martin Luther King : "Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants, c'est l'indifférence des bons". Et puis, il y a l'antisémitisme et le racisme, d'autres cancers qui sévissent ici ou là. Les juifs de France en savent quelque chose. L'antisémitisme est porté par différents hommes de main, quelques provocateurs, illuminés et haineux, en quête de respectabilité et de beaucoup de publicité. Enfin, l'Internet offre à cette propagande répugnante un moyen considérable de s'exprimer en toute impunité. Aujourd'hui, la diffusion de la haine à une échelle internationale s'effectue essentiellement par ce vecteur. Les textes publiés par Marc Knobel témoignent de cette horreur. Ils sont aussi un cri contre l'oubli, la haine et l'indifférence.

11/2015

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Psyhologie sociale

Mémoires de la plantation. Episodes de racisme ordinaire

Grada Kilomba analyse de courts témoignages de femmes noires, qui parlent de la famille, du couple, ou des images qui leur sont attachées. Elles racontent le racisme dit "ordinaire" - ces remarques, gestes, actions, aux conséquences psychologiques réelles. Car pour l'autrice, le racisme ordinaire n'est pas un événement isolé ou ponctuel : c'est une exposition constante qui fait revivre des scènes d'un passé colonial, et mêle passé et présent. Quel est le poids de l'histoire, le poids d'être classé·e comme "Autre" dans une société où la blanchité est la norme ? Comment devenir sujet après avoir été marginalisé·e ? Comment dire ce qui a été mis sous silence ? Dans cet essai influencé par la pensée de Frantz Fanon et devenu référence internationale dans les études postcoloniales, l'autrice n'est pas celle qui est décrite : c'est elle qui parle. D'objet d'étude, elle en devient le sujet et s'interroge : Qui peut parler ? Qui peut produire du savoir ? Il est urgent de penser à des stratégies pour décoloniser le savoir, la parole et nos imaginaires. "? Une intervention importante et innovante ? " (Paul Gilroy)

03/2021

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Sociologie

La "race" contre le racisme. Le paradoxe brésilien

L'antiracisme est aujourd'hui divisé entre ceux qui, d'un côté, sont partisans de l'universalisme et, de l'autre, ceux qui s'affirment conscients de la résistance des discriminations liées aux identités raciales. Pour réfléchir à ce débat, il est un cas dans l'histoire où l'argument de la "race" fut avancé contre le racisme : celui du mouvement afro-brésilien. Né sous l´Empire (1822 - 1889), ce mouvement s'organisa autour d'une revendication universaliste : les Afro-Brésiliens demandaient à ce que leur "race" ne les empêche pas d'être traités comme tout autre citoyen. C'est sous la République oligarchique (1889 - 1930), notamment au moment de l'abolition de l'esclavage - qui libéra aussi la parole raciste et racialiste -, que de multiples associations noires à buts sociaux puis politiques voient le jour pour exalter l´identité noire, et donc africaine, de la nation. A partir de là, l'aspiration à une véritable "démocratie raciale" grandit pour aboutir, dès la fin des années 1970, à une mobilisation massive de la "diaspora africaine" pour placer l´identité afro-brésilienne au coeur de la démocratie. L'étude de l'histoire brésilienne permet ainsi d'examiner presque tous les arguments des courants antiracistes qui divergent actuellement en France.

03/2024

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Contes et nouvelles

Sénégal mon pays. Histoire d’un racisme ordinaire

Le récit évoque la vie d'un Sénégalais, Léopold N'Diaye, né à Saint-Louis en 1911. D'abord recruté pour travailler dans la région de la Casamance puis engagé comme tirailleur, il devient champion militaire de boxe. Soldat jusqu'en 1940, il échappe aux camps de prisonniers en se réfugiant dans un village de Haute Savoie où il servira de passeur. Enfin, installé en Haute Provence à partir de 1944 et employé comme ouvrier dans une entreprise de travaux publics, il subit des injures et des quolibets racistes. Il décède en 1950 dans des circonstances obscures. Cinquante ans plus tard, le narrateur, Romain Siros, mène une enquête et tente d'élucider cette affaire. Ni policier, ni biographe, il agit parce qu'il se sent investi d'une mission, dictée par une dette vieille d'un demi-siècle alors qu'il était enfant. Il ira jusqu'au bout de sa reconnaissance envers un inconnu.

09/2023

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BD tout public

BD & modernité

Il s'agit du catalogue de l'exposition éponyme à l'Hôtel des Arts du Var, à Toulon, du 12 octobre 2019 au 23 février 2020. Le livre, comme l'exposition, se concentre sur trois périodes. Tout d'abord, les années 1960 et la modernité signe de progrès dont on retrouve des éléments d'art et de design chez Tintin d'Hergé, Black et Mortimer de Edar P. Jacobs ou Spirou et Fantasio de Franquin. Puis, les années 1980 et la modernité nostalgique, avec Druillet d'un côté qui dépeint la violence de la société et Chaland ou Loustal de l'autre qui se réfugient dans le confort des sixties. Enfin, les années 2000 et la post-modernité avec Schuiten ou Enki Bilal qui, en écho aux romans de science-fiction, dépeignent un monde désillusionné.

10/2019

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BD tout public

Moi, BD

Bouzard, l'auteur qui monte, courtisé par tous les éditeurs ! Aussi drôle dans la vie que dans ses créations ? Est-il l'artiste solitaire qu'on imagine, travaillant seul chez lui ? Ne serait-il pas plutôt un héros du quotidien, prêt à tout pour donner du bonheur et de la joie autour de lui ? Bouzard lève le voile, à sa manière unique, et avec une finesse et une drôlerie confinant au génie. L'auteur se met en scène, comme souvent. Et, en partant de situations intimistes et presque banales, laisse librement exploser son inspiration, et nous démontre de manière éclatante que son talent, c'est son imagination complètement débridée.

02/2014

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Policier-Espionnage

Surface (BD)

D'après le roman d'OLIVIER NOREK, adapté par LUC BRAHY, MATZ & OLIVIER NOREK, ANTOINE KOMPF. Ici, personne ne veut plus de cette capitaine de police. Là-bas, personne ne veut de son enquête. UN POLAR BRUTAL TERRIBLEMENT HUMAIN, UN SUSPENS A COUPER LE SOUFFLE.

10/2022

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Sociologie

La force du préjugé. Essai sur le racisme et ses doubles

La question du racisme serait-elle un des tabous les plus puissants du monde contemporain ? Si personne ne se déclare raciste, tout individu est soupçonnable de l'être. Il faut donc se donner les moyens théoriques de comprendre comment et pourquoi s'est produit un tel obscurcissement de la question. Tout se passe en effet comme si la réflexion approfondie sur le racisme, hors des modes et des invectives, s'était arrêtée, en France, aux interventions de Claude Lévi-Strauss et aux travaux de Léon Poliakov et de Colette Guillaumin. Reprenant une à une les théories "raciales" et "racistes", puis leurs pendants opposés, Pierre-André Taguieff trace une véritable généalogie intellectuelle des pensées différentialiste et inégalitaire. Cet ouvrage est la première réflexion d'ensemble consacrée aux divers racismes et antiracismes, mêlant l'étude épistémologique, l'analyse lexicographique, les apports des biologistes et généticiens, aux contributions des philosophes et des anthropologues. L'homme peut-il échapper à un comportement ségrégatif ? Peut-il maîtriser son penchant à l'exclusion ? D'où vient cette force du préjugé ? Comment penser les fondements philosophiques d'un antiracisme conséquent ? Pierre-André Taguieff répond sur le fond à ces questions essentielles, n'hésitant pas à dénoncer bon nombre d'idées reçues.

04/1990