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Parascience

Parasciences N° 122, septembre 2021 : Hommages à Jean Martin

Le dernier numéro de la revue de référence des phénomènes paranormaux vient de paraître !

11/2021

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Critique littéraire

Littératures, langues et didactique. Hommages à Jean-Louis Dumortier

Tour à tour professeur de français au secondaire (inférieur et supérieur), professeur en haute école (alors "école normale"), responsable de la formation continue des enseignants de français au Centre d'Autoformation et de Formation continue du réseau officiel (CAF), professeur de didactique du français à l'université, Jean-Louis Dumortier a consacré l'essentiel de sa carrière professionnelle à servir la cause de l'enseignement et de l'apprentissage de la discipline "français". De Lire le récit de fiction (1980) à Devenir un professionnel de l'enseignement du français sans perdre le goût de l'enseigner (2011), il a élargi l'objet de ses recherches en prenant souvent en considération, au cours de la dernière décennie, la discipline dans son ensemble. Certes, la majorité de ses publications ont trait à l'enseignement-apprentissage de la littérature au secondaire supérieur, mais on constate qu'il a également porté une grande attention, d'une part, aux "savoirs langagiers" (2013) et, d'autre part, à l'enseignement du français au primaire et au secondaire inférieur. Il s'est par ailleurs forgé une solide réputation de spécialiste de l'ouvre de Georges Simenon. On ne s'étonnera dès lors pas que le présent volume soit constitué de deux parties : l'une est intitulée "Didactique du français" ; l'autre, "Simenon et son temps". En offrant ces contributions à Jean-Louis Dumortier, ses collègues et amis ont souhaité rendre hommage à un romaniste amoureux de la langue, curieux de ses usages et soucieux de son enseignement-apprentissage.

02/2015

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Edition

Je vous ai lu cette nuit. Hommage à Jean-Marc Roberts

Jean-Marc Roberts (1954-2013) fut l'une des figures les plus flamboyantes de l'édition. Ecrivain précoce, il publie son premier roman à 17 ans et découvre très vite ce que sera sa vie : se mettre au service des auteurs et des livres. Il ne cessera jamais d'être à la fois romancier et éditeur. Successivement éditeur aux éditions Julliard, au Seuil, au Mercure de France et aux éditions Fayard, il prend la direction des éditions Stock à partir de 1998. Sous une couverture bleu nuit devenue iconique, il impose dès lors sa marque. Son style : lire vite, décider seul, prendre des risques, miser sur une oeuvre, parier sur le long terme, protéger, voire mécéner les écrivains et toujours les comprendre et les aimer. Considéré comme l'un des piliers de l'autofiction en France, son catalogue révèle néanmoins son éclectisme. Immense découvreur de talents, il insufflera à la littérature audace et élégance, ne se souciant jamais de la bien-pensance. Ce livre dresse un portrait en kaléidoscope de l'éditeur par 27 de ses auteurs, et permet de découvrir l'esprit intrépide et le charme fou de celui qui fit les grandes heures de l'édition à la française.

09/2023

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Linguistique

CINQUANTE ANS DE MÉTALEXICOGRAPHIE : BILAN ET PERSPECTIVES. Hommage à Jean Pruvost.

Plus d'un demi-siècle s'est écoulé depuis la naissance de la métalexicographie, discipline forgée par Bernard Quemada, visionnaire et chercheur extraordinaire qui a permis aux dictionnaires de devenir de véritables objets de recherche sur les langues et leurs représentations. Cet ouvrage, hommage à cette discipline et à ses artisans, offre un bilan des grandes avancées réalisées, avec un éclairage tout particulier consacré aux Journées des dictionnaires, un lieu incontournable pour la communauté des amoureux des dictionnaires depuis 1993. Plus qu'un simple bilan, sont posés ici les jalons de l'avenir de cette discipline, liée aux évolutions du matériau lexicographique et des attentes de ses usagers, en prenant en compte la révolution numérique. Ce volume permet aussi de célébrer un homme sans qui ce bilan n'aurait été ni possible ni imaginable. Jean Pruvost, par ses travaux remarquables et sa capacité à stimuler et valoriser les jeunes générations, a incontestablement marqué de son empreinte la métalexicographie d'hier, d'aujourd'hui et de demain.

02/2022

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Littérature française

Choix de lettres / Jean Paulhan Tome 2 : Choix de lettres, 1937-1945, Traité des jours sombres

Ce volume se présente comme le Traité des jours sombres, qui vont de la signature des accords de Munich à la Libération. Le pêle-mêle des événements et des hommes ne pouvait pas ne pas atteindre celui qui se sentait pourtant si peu "historien", attaché par-dessus tout à "veiller aux mots et à la bonne entente du langage". Il sut faire face aux premiers de ces "jours sombres" avec une promptitude et une rectitude de jugement dont beaucoup se révélèrent incapables : "Par les accords de Munich, la paix est sauvée. La paix dans ce qu'elle a de plus plat et de plus périssable" (N. R. F. , novembre 1938). Le "silence" auquel la revue est bientôt contrainte lui apparaît alors comme le gage d'un "espoir" impossible : "C'est qu'enfin notre ennemi a dû prendre sur lui tous les torts - la violence, mais l'hypocrisie ; la fourberie, mais la cruauté" ("L'Espoir et le silence", N. R. F. , juin 1940). Ce silence ne sera pas de complaisance, mais rompu, dès 1941, dans le Bulletin du "Comité national de Salut public", par cet appel clandestin à la résistance : "La France est partout où l'on ne consent pas".

05/1992

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Littérature française

Entre le lait et l'or

Ce recueil est une sélection de poèmes choisis, écrits entre février 2020 (début de l’année covid) et l’automne 2022, égrainés au long de son journal. Ce sont des fragments de son quotidien, des instants contemplatifs dans l’intervalle sporadique de son temps partagé. Ils s’inscrivent pour la plupart en résonance avec la nature qui l’environne, en correspondance avec les éléments. Ce recueil contient aussi de nombreux poèmes amoureux. Les quelques images qui y sont insérées sont toutes issues de son travail personnel. Bribes intimes ou instantanés, graves ou anodins. Le reste du temps il est comme ce chien qui court.

06/2023

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Psychologie, psychanalyse

MELANIE KLEIN AUJOURD'HUI. Hommage à l'occasion du centenaire de sa naissance

Reprenant la suggestion du "Professeur Didier Anzieu... de célébrer le centenaire de la naissance de Mélanie Klein, les Bureaux de l'Association Psychanalytique de France et de la Société Psychanalytique de Paris... ont eu l'heureuse idée d'organiser une journée d'Etudes sur la place de l'oeuvre de Mélanie KLEIN dans la psychanalyse en France Aujourd'hui. ... Les interventions faites à cette occasion par plusieurs membres des deux sociétés françaises de psychanalyse membres de l'Association Internationale de Psychanalyse sont à l'origine de ce livre, qui peut ainsi contribuer à préciser ce qu'est devenue l'oeuvre de Mélanie Klein dans notre pays, plus de vingt ans après la mort de sa créatrice et à la situer dans l'histoire de la psychanalyse et de ses concepts, ainsi que par rapport à Freud et à tous les grands continuateurs de la psychanalyse."...

09/1985

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Littérature française

L'aveuglette

Jean Paulhan a réuni dans ce petit livre quatre textes écrits à des époques diverses de sa vie : L'art d'influencer, Lettre au médecin, Les Gardiens, Egyptiennes. A première vue, peu de liens entre ces pages, qui vont de l'évocation d'un souvenir d'enfance à un commentaire des Mimes du moraliste égyptien Ptoh Hatep. Pourtant, quand on les a lus, une même impression reste : celle d'une confidence sur des choses obscures, plutôt mal définies que mystérieuses, auxquelles nous n'avions pas pris garde, aussi bien dans notre propre vie que dans celle des individus et des civilisations d'un lointain passé. L'Aveuglette en est le fin mot, comme le titre de ce livre.

02/1953

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Beaux arts

La peinture cubiste

"Car il ne suffit pas tout à fait de dire que la peinture moderne diffère de la peinture classique. Elle prend en nous une autre place. Elle appelle de nouveaux sentiments ; une volupté, un dégoût parfois, inattendus ; on ne sait quel parti et quel amour un peu désespéré où il entre de la stupeur et du mystère. De toute évidence, elle cherche moins à plaire qu'elle n'est subie. Et tout se passe comme si les hommes avaient inventé par elle - ou simplement retrouvé - une motion, aussi différente de l'ancien plaisir esthétique que l'amour diffère de l'avarice, ou le sacré du profane. Quelle émotion ? Ce n'est pas facile à dire. Il faut croire qu'elle échappe à la claire raison ; qu'elle appelle la cachette et le secret, plutôt que la montre. Mais tâchons d'y voir de plus près". .

04/1990

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 5, Critique littéraire, II

"Une oeuvre n'est jamais complète. Elle peut l'être plus, elle peut l'être moins. Depuis la mort de l'auteur, en 1968, on n'a pas cessé de découvrir des textes nouveaux de Jean Paulhan. Manuscrits, dactylogrammes, lettres en forme de traité, réponses à des enquêtes, publications devenues inaccessibles, les références se sont accumulées au point de modifier les contours de l'oeuvre entier. Il arrive même que l'on hésite sur une attribution, et ce n'est pas sans un certain plaisir. Paulhan commence sa carrière à vingt ans, en 1904, en signant un compte rendu sur la fatigue. Dès 1907, c'est-à-dire avant tout le monde, il publie un article sur Freud. De 1908 à 1910, il s'emploie à "sauver" la poésie malgache. Qu'en sera-t-il de la poésie française ? Paulhan cavale en amazone sur le mouvement Dada, prêt à sauter, et d'une attention confondante à l'adresse de tous les poètes. Prendre langue avec Paulhan ne revient pas seulement à prendre acte de la littérature. Dans ce premier volume, consacré aux récits, un corps rêve en pleine guerre. Un esprit résiste. Un homme voyage. Il n'est pourtant question que de langage ; et voilà pourquoi les récits de Paulhan tiennent devant l'Histoire. Critique, peinture, politique trouveront leur place dans les sept volumes prévus, d'où le visage de Jean Paulhan pourrait bien sortir changé, et plus vrai, comme celui d'une bonne part de la littérature de son siècle. Le lecteur sera donc bien inspiré de prendre garde à son esprit. Car le langage est chose, et chose utile, et mieux encore". Bernard Baillaud.

06/2018

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Ethnologie

Le repas et l'amour chez les Merinas

Paulhan observe les Malgaches " ils ne dînent jamais à plus de trois ou quatre ; et il est tout à fait inconvenant d'entrer dans une maison quand les gens sont à table. Ou si l'on entre, ils se lèvent tout de suite et font semblant de faire autre chose. Même une cuisinière n'ose goûter sa soupe, que si personne ne la regarde." Et dans une autre lettre : "autour des repas, ils ont mis toutes les délicatesses de sentiments, les complications que l'on met en Europe autour de l'amour. Mais s'agit-il seulement des coutumes malgaches ? Au même moment, Paulhan écrit aussi sur le mensonge, comme il l'avait fait en France sur la fatigue, la croyance, les rêves ou le sentiment de liberté. Il lit Les Immémoriaux de Max-Anély, et préfère Maupassant à Pierre Loti. Il se promet d'étudier les proverbes, qui pour lui ont deux sens, l'un moral - et l'autre inconvenant. Sous un premier titre, Les Mérinas et le soin des repas, cet essai, qui est presque un récit, est achevé en juin 1909 ; il n'est pas publié du vivant de l'auteur.

06/2005

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 2, L'Art de la contradiction

Peut-on parler ? Qu'est-ce que l'expression ? Quel est l'effet d'un langage ? Paulhan ne s'interroge pas sur l'origine du sens, il n'est pas en quête de la langue originelle. Il a, comme personne, le sens des contradictions. Il est des premiers, en 1907, à parler de Freud, mais il se refuse à faire crédit à la psychanalyse. En matière de langage, il a eu les meilleurs maîtres, mais il doute radicalement de la possibilité d'une linguistique. Pour le reste il se soucie comme d'une guigne du cloisonnement des disciplines, et ne paraît se préoccuper de logique, de psychologie, de sociologie ou de sémantique que pour mieux s'adresser aux poètes eux-mêmes. L'exercice de la raison s'est mué pour lui en une expérience de la saveur. Il sait suspendre ses réponses pour maintenir la force d'une seule question - ses précautions en ce sens sont étincelantes. C'est qu'il s'agit de nos façons de parler - et de celle des Malgaches. Paulhan ne s'en moque pas, il les passe au crible. Contrairement à la plupart des écrivains contemporains, il ne croit pas que le reproche que l'on fait aux lieux communs tienne debout. C'est aussi que, pour lui, il n'est pas d'autre sens à l'attention portée au langage que l'effort de lucidité d'un esprit. Tel est le mouvement général du présent volume, dans une nouvelle édition, entièrement renouvelée. Il part d'une réflexion exigeante sur les raisonnements quotidiens, poursuit avec les poèmes et les proverbes de Madagascar, enjambe la guerre, débouche dans les parages de Dada et du surréalisme, saisit le haiku japonais comme une occasion poétique inespérée, file enfin du côté de la réflexion pure, à propos du sort que la critique fait aux grammaires, aux dictionnaires et à la rhétorique, par-delà Les Fleurs de Tarbes, qui figureront au tome troisième. En attendant, la poésie lui est une clé, qui joue sur le langage. Critique de la critique et critique du langage, Paulhan dénie d'abord à la métaphysique la faculté de répondre à toutes les questions. Il sort d'un cercle, celui des analystes et des logiciens, mais son génie consiste à savoir écouter, contre une bonne partie de lui-même, ce que disent les enfants de la balle et de la métaphore.

03/2009

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Littérature française (poches)

Le guerrier appliqué ; Progrès en amour assez lents ; Lalie

" Claude de Saint-Martin observe que l'homme ne parviendrait jamais à former une vue exacte et pénétrante du monde s'il n'avait à sa disposition les maladies, les rêves, et diverses autres ivresses ou folies, il faudrait ajouter : certaines entreprises d'ordre plus général, comme l'esclavage ou la guerre. On verra dans Le Guerrier appliqué comment les tranchées, la mort d'un ami, une attaque assez maladroite peuvent apprendre à un jeune soldat ce que l'amour, le mariage, le travail et les autres distractions de la vie lui eussent enseigné plus négligemment. " (Jean Paulhan)

01/2016

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Critique littéraire

Les Causes célèbres

"Le lecteur s'interrogera sur le genre auquel relier ces Causes célèbres. En 1945, Jean Paulhan classait ce qu'il en publiait parmi les "Contes". Je dirais même : "faits divers". De tels faits divers sont quotidiens, privés ; ils n'ont rien des Causes célèbres dont s'occupent les tribunaux. C'est sans doute que nous ne sommes pas assez sensibles à leurs résonances morales. En tout cas, il ne s'agit pas d'"Entretiens sur des faits divers". Chacune de ces "Causes" est aussi "chose" poétique".

01/1983

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Littérature française (poches)

Lettre à un jeune partisan. Suivi de Paulhan le libérateur

"Qui donc a dit : "Notre parti au pouvoir, les autres partis en prison"? Mais bien sûr tous les partisans. Et le moins qu'il faille dire des partis, c'est qu'ils ne sont pas longs à prendre eux-mêmes un parti." Jean Paulhan

06/2018

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Beaux arts

Braque le patron

" Braque est patient. Son visage, si humble qu'il semble avoir vu la paix. Mais l'épaule est d'un bûcheron ; et la taille d'un géant. "Il faut avoir le temps, dit-il, d'y songer." En effet, il s'assoit. Puis : "Quand j'étais jeune, je n'imaginais pas que l'on pût peindre sans modèle. Ca m'est venu peu à peu. Faire un portrait ! Et d'une femme en robe de soirée, par exemple. Non, je n'ai pas l'esprit assez dominateur". Il s'explique : "Le portrait, c'est dangereux. Il faut faire semblant de songer à son modèle. On se presse. On répond avant même que la question soit posée. On a des idées". Les idées, pour Braque, ce n'est pas un compliment. Quand les gens disent d'un peintre qu'il est intelligent, méfiance ".

01/2011

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 3, Les Fleurs de Tarbes

Sous le signe des Fleurs de Tarbes, Paulhan désigne tantôt un seul livre, deux fois publié, en 1936 et en 1941, tantôt un projet plus général, autrement audacieux que le précédent, et qui devait être à la Critique ce que le livre de Mallarmé devait être à la Poésie. C'est de ce projet général que témoigne l'ensemble du volume. Il ne s'agit pas pour Paulhan de réintroduire la Rhétorique en France pour le meilleur et pour le pire, elle n'a l'a jamais quittée. Si Paulhan avait pu faire porter sur la Rhétorique le livre qu'il envisageait, et dont nous n'avons que les fragments, il passerait aujourd'hui pour un dadaïste, plus radical que ceux qui en portent le nom, un terroriste, et point des plus modérés, un dynamiteur de quintessence enfin. Mais le langage provoque dans l'esprit tant d'illusions qu'il vaut la peine d'y regarder de près. A moins que l'expérience ne vienne brouiller le beau jeu de la Rhétorique et de la Terreur. Car l'accès à l'expérience rouvre la possibilité du récit, bloque le discours, et relance par surprise les chances de la littérature. De quoi s'agit-il ? De tourte relation au langage. Il n'est avec le langage, croit Paulhan, que deux attitudes possibles. Ou bien nous lui faisons confiance, parce que nous estimons qu'il se prête de bonne grâce à ce que nous avons à dire ; ou bien nous nous tenons en défiance, parce que nous estimons que ce que nous avons à dire excède de toutes parts, et violemment, ses pauvres capacités d'expression. Bien loin de la philologie ou de la linguistique, la pensée du langage est condamnée à n'être qu'une nomenclature des illusions. Mais que tout homme soit dans sa vie traversé par la Rhétorique et par la Terreur - en le sachant, sans le savoir - est à ses yeux une évidence. C'est dire qu'il ne s'agit pas de prendre son parti, en faveur de l'une ou de l'autre, mais simplement - si la simplicité peut être ici de mise - d'analyser les possibilités de leur dialogue, en se fondant sur la baroquerie de leurs défenses. Car l'une et l'autre se défendent mal. Ceci n'est donc pas un livre à thèse, ou de doctrine. On y chercherait en vain une opinion qui serait celle de l'auteur, sur laquelle il aurait fait carrière, et que l'on pourrait discuter. Les livres de Paulhan sont comme le sable et comme la mer, ils se dérobent, massivement. Pourquoi nous retiennent-ils ? Parce que nous y sommes. Que nous nous y voyons. Et que nous y voyons, non pas l'idée qu'un seul homme peut se faire du monde et de l'homme et de son langage, mais l'instant décisif qui silencieusement résout les bruyantes affirmations que notre esprit ne devrait pas souffrir. Contre les affirmations obligées, il n'y a que la contradiction qui soit nécessaire ; contre la contradiction, que le silence.

06/2011

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 1, Récits

Une œuvre n'est jamais complète. Elle peut l'être plus, elle peut l'être moins. Depuis la mort de l'auteur, en 1968, on n'a pas cessé de découvrir des textes nouveaux de Jean Paulhan. Manuscrits, dactylogrammes, lettres en forme de traité, réponses à des enquêtes, publications devenues inaccessibles, les références se sont accumulées au point de modifier les contours de l'œuvre entier. Il arrive même que l'on hésite sur une attribution, et ce n'est pas sans un certain plaisir. Paulhan commence sa carrière à vingt ans, en 1904, en signant un compte rendu sur la fatigue. Dès 1907, c'est-à-dire avant tout le monde, il publie un article sur Freud. De 1908 à 1910, il s'emploie à " sauver " la poésie malgache. Qu'en sera-t-il de la poésie française ? Paulhan cavale en amazone sur le mouvement Dada, prêt à sauter, et d'une attention confondante à l'adresse de tous les poètes. Prendre langue avec Paulhan ne revient pas seulement à prendre acte de la littérature. Dans ce premier volume, consacré aux récits, un corps rêve en pleine guerre. Un esprit résiste. Un homme voyage. Il n'est pourtant question que de langage ; et voilà pourquoi les récits de Paulhan tiennent devant l'Histoire. Critique, peinture, politique trouveront leur place dans les sept volumes prévus, d'on le visage de Jean Paulhan pourrait bien sortir changé, et plus vrai, comme celui d'une bonne part de la littérature de son siècle. Le lecteur sera donc bien inspiré de prendre garde à son esprit. Car le langage est chose, et chose utile, et mieux encore.

06/2006

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Critique littéraire

Entretiens à la radio avec Robert Mallet

"Je ne suis pas mécontent d'être banal. Si je le pouvais, je le serais davantage encore. C'est évidemment très beau d'être un grand explorateur ; c'est très intéressant d'être un grand homme politique, ou un grand bienfaiteur de l'humanité, ou un grand génie. Mais cela donne des partis pris. Pour n'en citer qu'un, on n'est plus libre d'admirer (autant qu'ils le méritent) les grands génies ni les grands explorateurs - puisqu'on en est un. On ne les trouve plus extraordinaires puisqu'ils sont pour vous très ordinaires. Ah, ce n'est pas gai. Ni les génies moyens, à plus forte raison. On n'est plus épaté devant eux. Voilà qui décolore un peu le monde. Personne ne peut être à la fois intéressé et intéressant. Moi, je suis plutôt du parti des gens qui s'intéressent - qui sont à chaque instant épatés". Le présent volume est constitué de la transcription de douze entretiens radiophoniques diffusés en 1952, pendant lesquels Jean Paulhan et Robert Mallet abordèrent des sujets aussi divers que les souvenirs d'enfance, la guerre et la Résistance, la linguistique, la peinture, ou bien entendu la philosophie et la littérature.

11/2002

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Critique littéraire

Les fleurs de Tarbes ou La Terreur dans les Lettres

" L'auteur voudrait découvrir s'il n'existerait pas, des mots au sens et du langage brut à la pensée, des rapports réguliers et à proprement parler des lois - dont la littérature évidemment tirerait grand profit (...) C'est à de telles lois en effet que se réfère ouvertement tout écrivain, sitôt qu'il juge et tranche (...) Ainsi les linguistes et métaphysiciens ont-ils soutenu tantôt (avec les Rhétoriqueurs) que la pensée procédait des mots, tantôt (avec les Romantiques et Terroristes) les mots de la pensée - toutes opinions apparemment fondées sur les faits, patientes, savantes, et néanmoins si lâches et contradictoires qu'elles donnent un grand désir de les dépasser. " " L'art que j'imagine avouerait naïvement que l'on parle, et l'on écrit, pour se faire entendre. Il ajouterait qu'il n'est point d'obstacle à cette communion plus gênant qu'un certain souci des mots. Puis, qu'il est malaisé de persécuter ce souci une fois formé, quand il a pris allure de mythe ; mais qu'il est expédient au contraire de prendre les devants et l'empêcher de naître. On en viendrait à citer et décrire par le détail les lieux, les arguments et les figures diverses de l'expression. Après quoi, l'on se trouverait avoir réglé les principales difficultés langagières (...) En bref, l'on aurait substitué une rhétorique commune (à quoi ces pages serviraient assez bien d'introduction) à la poussière de partis et de rhétoriques personnelles que la Terreur invoque, dans la solitude ou l'angoisse. "

11/1990

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Littérature française

Fautrier l'enragé

Nouvelle édition en 1989.

10/1989

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 4, Critique littéraire, I

"Une oeuvre n'est jamais complète. Elle peut l'être plus, elle peut l'être moins. Depuis la mort de l'auteur, en 1968, on n'a pas cessé de découvrir des textes nouveaux de Jean Paulhan. Manuscrits, dactylogrammes, lettres en forme de traité, réponses à des enquêtes, publications devenues inaccessibles, les références se sont accumulées au point de modifier les contours de l'oeuvre entier. Il arrive même que l'on hésite sur une attribution, et ce n'est pas sans un certain plaisir. Paulhan commence sa carrière à vingt ans, en 1904, en signant un compte rendu sur la fatigue. Dès 1907, c'est-à-dire avant tout le monde, il publie un article sur Freud. De 1908 à 1910, il s'emploie à "sauver" la poésie malgache. Qu'en sera-t-il de la poésie française ? Paulhan cavale en amazone sur le mouvement Dada, prêt à sauter, et d'une attention confondante à l'adresse de tous les poètes. Prendre langue avec Paulhan ne revient pas seulement à prendre acte de la littérature. Dans ce premier volume, consacré aux récits, un corps rêve en pleine guerre. Un esprit résiste. Un homme voyage. Il n'est pourtant question que de langage ; et voilà pourquoi les récits de Paulhan tiennent devant l'Histoire. Critique, peinture, politique trouveront leur place dans les sept volumes prévus, d'où le visage de Jean Paulhan pourrait bien sortir changé, et plus vrai, comme celui d'une bonne part de la littérature de son siècle. Le lecteur sera donc bien inspiré de prendre garde à son esprit. Car le langage est chose, et chose utile, et mieux encore". Bernard Baillaud.

06/2018

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Droit

Ruralités : des terres, des dieux et des hommes. Hommage à Jean Tricard

Au-delà du «pauvre pays» limousin qui était le sien, ce volume dédié à Jean Tricard s'attache à évoquer de multiples ruralités, dans le temps et dans l'espace depuis les réformes de Solon jusqu'aux politiques européennes, du Limousin à la France, de la Grèce antique aux sociétés traditionnelles d'Afrique noire ou d'Afrique du Nord ou encore à la Cochinchine du gouvernement des amiraux. Le monde rural qui traditionnellement unit étroitement les hommes et les dieux, compose une société humaine attachée à un territoire qui concentre toutes les activités économiques, sociales et religieuses pour lesquelles la question de la terre, de son exploitation, de son appropriation est une préoccupation constante. C'est un univers ambigu que certains se plaisent à décrire de manière négative, comme replié sur lui-même, ignorant, violent, conservateur, hostile au progrès là où d'autres voient un monde idyllique de simplicité, de travail, d'authenticité, ouvert au monde et accessible aux idées nouvelles. Les études présentées dans cet ouvrage s'attachent à montrer toute la diversité d'un monde, qui loin de disparaître comme certains l'avaient pronostiqué, connaît une évolution constante entre urbanisation de la ruralité et ruralisation de l'urbain ; un monde où la terre joue toujours un rôle fondateur.

05/2015

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Marketing

L'homme qui fait parler les données. Hommage au professeur Jean Moscarola

L'analyse des données dont on sait la place dans nos sociétés repose largement sur la connaissance des marchés : la collecte, le traitement, l'analyse et l'interprétation des données. Tout universitaire rêve d'être utile, de laisser une trace et de créer un impact durable. Au travers de ce livre d'hommage au Pr Jean Moscarola, académiques et managers témoignent de ses multiples impacts. On y découvre tour à tour les rôles du pédagogue, de l'innovateur, du créateur de logiciels mais aussi du créateur d'entreprise qui résiste au temps et acquiert un leadership sur son marché. On y apprend aussi l'influence que peut avoir l'universitaire sur son institution, sur ses collègues et sur la conception même de l'enquête, de l'analyse des données et de la recherche. "L'homme qui fait parler les données" est le professeur emblématique d'une conception large de ce qu'est un universitaire générant un impact durable.

03/2022

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N°286, octobre 1976

N.R.F. , "Comment s'accorder sur ce que représente une lettre ? Est-ce le premier pas..."André Suarès, Lettres à Marie Dormoy ; Lettres à sa soeur Léon Bloy, Lettres au baron Albert Lumbroso John Cowper Powys, Lettres à Llewelyn Powys Gustave-Charles Toussaint, Lettres à Jean Paulhan Paul Valéry, Lettres à Jean Paulhan Pierre Reverdy, Lettres à Jean Paulhan Giuseppe Ungaretti, Lettres à Jean Paulhan Marcel Proust, Lettres au baron Albert Lumbroso ; Lettre à Julien Benda André Malraux, Lettres à Marcel Arland Francis Jammes, Lettre à Jean Paulhan André Harlaire, Lettre à Marcel Arland Max Jacob, Lettres à Jean Paulhan ; Lettres à Jean Denoël Joë Bousquet, Lettres à Francine Georges Rouault, Lettres à Marcel Arland Jean Schlumberger, Lettres à Marcel Arland Paul Claudel, Lettres à Jacques Borel Jean Paulhan, Lettre à Paul Eluard ; Lettre à Pierre Drieu la Rochelle ; Lettre à Gonzague Truc ; Lettre à Jean Fautrier ; Lettre à Jean Guéhenno ; Lettre à Henri Pourrat ; Lettre à Marcel Jouhandeau Jacques Audiberti, Lettre à Marcel Arland ; Lettre à Jean Paulhan André Gide, Lettre à Anne Heurgon Gaston Chaissac, Lettre à Gaston Gallimard ; Lettre à Louis Cattiaux ; Lettre à la Galerie de France Henri Matisse, Lettre à Henry Clifford Jacques Chardonne, Lettres à Marcel Arland Georges Braque, Lettres à Jean Paulhan Albert Camus, Letttres à Pierre Moinot Henri Thomas, Lettres à Dominique Aury ; Lettres à Marcel Arland Michel de Ghelderode, Lettres à Alain Bosquet Jean-Philippe Salabreuil, Lettres à Marcel Arland Yves Régnier, Lettre à Marcel Arland Janine Aeply, Lettre à Dominique Aury Armen Lubin, Lettre à Jacques Brenner Georges Perros, Lettres à Marcel Arland ; Lettres à Jean Grosjean Dominique Aury, Lettres de Cécile à Georges pour un roman collectif Michel Léturmy, Lettre à un évêque Jean Bastaire, Lettre à une comédienne Guy Rohou, Lettre à Irène et François Gachot sur le marron du Balaton Boris Schreiber, Lettre à son père Jean Blot, Lettre à Marcel Arland sur un péché véniel (ou sur les spectacles qu'on se donne) André Dhôtel, Lettre au jeune Martinien Alain Bosquet, Lettre à Marcel Arland Jacques Chessex, Lettre à Bertil Galland sur la rencontre d'une prairie Jude Stéfan, Lettre aux soeurs Julia Kristeva, Lettre à Dominique Aury Roger Judrin, Lettre sur la lettre.

10/1976

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Droit

"Des petits oiseaux aux grands principes". Mélanges en hommage au Professeur Jean Untermaier

Après une quarantaine d'années au service de l'institution universitaire, le Professeur Jean Untermaier a décidé de vivre autrement ses passions. Spécialiste de droit de l'environnement, dont il est l'un des pères fondateurs, il a marqué la discipline de sa rigueur, l'a nourrie de sa science de l'ornithologie et de son très grand sens du terrain, a porté un regard sans concession sur les enjeux et les méthodes de la protection du patrimoine naturel et culturel, a milité sans relâche pour que le droit de l'environnement devienne une discipline juridique à part entière et a donné la pleine expression de ce droit, des quatre coins de la planète à la plus modeste association locale, et en s'aventurant dans les coulisses des institutions où le droit est pensé et fabriqué. Ses collègues, ses amis et ses anciens étudiants (beaucoup réunissent les trois qualités) ont souhaité lui rendre hommage en lui offrant un volume de Mélanges. L'ouvrage réunit trente-sept articles qui, "Des petits oiseaux aux grands principes", comme il intitulait un de ses articles resté dans les annales, permettent l'expression de toutes les sensibilités et embrassent le vaste champ d'une discipline à laquelle il a donné ses lettres de noblesse. Ce recueil reflète, modestement, son héritage intellectuel.

03/2018

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Poésie

Hommages

Ce recueil est un hommage aux personnages, à des oeuvres qui ont compté pour moi. Je parle également des femmes qui ont marquées ma vie. Mais surtout c'est un hymne à la femme de ma vie : Séverine.

10/2021

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Littérature étrangère

Hommage aux fous

Cyril Dusa sort de l'hôpital où il a fait un assez long séjour. Comme le médecin l'a autorisé à vivre à sa guise, naturellement il se croit condamné. Que signifie, d'ailleurs, vivre à sa guise, pour un paysan tchèque marié avec une femme acariâtre, et dont le seul plaisir consiste à cultiver son bout de vigne et à surveiller ses fûts ? Quelque chose a changé, cependant : Cyril Dusa ne se reconnaît pas. Son nom lui apparaît lié à un destin qui n'est pas vraiment le sien. Rentré chez lui, il s'enferme dans le grenier. Raconte sa vie dans un cahier, pour lui tout seul. Envoie promener son fils qui lui fait des remontrances. Va se saouler au village. C'est là qu'il rencontre Eva, une jeune fille qui se donne mais qu'aucun homme ne garde. A soixante ans, Cyril découvre l'amour. Le reste de l'histoire montrera comment, peu à peu, les choses rentrent dans l'ordre. «Peut-être un homme n'agit-il qu'en suivant la pente de ses habitudes.» Sans doute. Mais quand on a vécu son rêve, l'habitude ne peut plus être prise pour le destin. La simplicité du ton et la vivacité des portraits ne sont pas le seul charme de ce roman. On y trouve aussi une foule de détails sur la vie dans un petit village des Sudètes (région naguère rattachée par Hitler à l'Allemagne), depuis l'avant-guerre jusqu'à nos jours.

02/1986

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Critique littéraire

Hommage à Goethe

Hommage à Goethe : Ernst Robert Curtius, Goethe ou Le classique allemand Bernard Groethuysen, La vie de Goethe Thomas Mann, Liberté et Noblesse André Gide, Goethe André Suarès, Goethe l'Universel Charles-Ferdinand Ramuz, Le Sage Pierre Abraham, Créatures chez Goethe René Berthelot, Goethe et l'esprit de la Renaissance Jules de Gaultier, L'amoralisme de Goethe Jean de Pange, Le démon de Goethe Jean Prévost, L'ordre en place d'idéal Denis de Rougemont, Le silence de Goethe Jean Strohl, Goethe, savant naturaliste Raymond Schwab, Faust, question homérique Georges Pelorson, Image de Goethe A. Rolland de Renéville, Goethe et le tourment de l'infini Textes : Johann Wolfgang von Goethe, Second Faust (Extraits) - Sept Elégies Romaines - De l'architecture allemande Chroniques : Alain, Propos Abbé Mugnier, Lettre Albert Thibaudet, Le Président Denis Saurat, Goethe aujourd'hui Ramon Fernandez, Réserves Marcel Jouhandeau, Binche-ana : Agnès (II) Louis Guilloux, Hyménée (III)

01/1992

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Littérature française

Un hommage infini

Félicien et Mathilde sont Alsaciens et ils s'aiment, mais la guerre de 1914/1918 va les séparer. Se reverront-ils? Cette grande guerre laissera des souvenirs inimaginables dans le coeur de ces hommes qui ont combattu avec patriotisme et courage et soulèvera des examens de conscience. Victorine, qui arrive presque à la fin de sa vie, fera revivre des moments tragiques de ces soldats en leur rendant un hommage infini. Un roman, une histoire, une égnime qui pourrait être une réalité. Et Carl! qui est-il? Qui est cet homme mystérieux dans un sous-marin...?

06/2011