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liberalisme

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Philosophie

L'individu qui vient... après le libéralisme

La civilisation occidentale, après avoir surmonté en un siècle différents séismes dévastateurs, le nazisme et le stalinisme au premier rang, est aujourd'hui emportée par le néolibéralisme. Et avec elle, le reste du monde. La crise générale qui en résulte est inédite : tout à la fois politique, économique, écologique, morale, subjective, esthétique, intellectuelle, elle n'est cependant pas inéluctable. Comment résister au dernier totalitarisme en date ? Une fois déjà la civilisation occidentale a su se dépasser en mobilisant ses deux grands récits fondateurs : le monothéisme venu de Jérusalem et le Logos et la raison philosophique venus d'Athènes. C'était au cours de la Renaissance. Pour sortir de la crise, Dany-Robert Dufour propose de reprendre aujourd'hui cet élan humaniste, de dépoussiérer, réactualiser et laïciser ces grands récits. Pour qu'advienne un individu qui, rejetant les comportements grégaires sans pour autant adopter une attitude égoïste, deviendrait enfin "sympathique", c'est-à-dire libre et ouvert à l'autre. Une utopie de plus ? Plutôt une façon souhaitable mais aussi réalisable d'oeuvrer à une nouvelle Renaissance, qui tiendrait les promesses oubliées de la première.

11/2015

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BD tout public

Le libéralisme. Enquête sur une galaxie floue

Le libéralisme est un mot polysémique. De ses premiers théoriciens à Emmanuel Macron en passant par le programme économique du Parti communiste chinois, on peut désormais dire qu'il est partout. Mais aussi bien nulle part sous une forme complète et cohérente. Depuis plus de 200 ans, on a prêté à cette doctrine à la fois philosophique, juridique, économique et politique toutes sortes de modèles contradictoires. Cette bande dessinée tente d'en expliciter les grandes lignes de force comme les ambiguïtés.

03/2018

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Droit

Entre le néo-libéralisme et le néo-marxisme

Entre le Néo-Libéralisme, né après la première guerre mondiale autour de l'Allemand Walter Eucken, et le Néo-Marxisme, né après la deuxième guerre mondiale en Europe et aux Etats-Unis, le premier s'avérant impuissant face aux nouveaux problèmes sociaux, le second supprimant la liberté pré-étatique, le professeur Arthur UTZ recherche une troisième voie en mesure de s'attaquer aux problèmes fondamentaux de notre époque. Après avoir analysé avec une acuité rigoureuse les doctrines de l'un et de l'autre, l'auteur élabore une philosophie susceptible de reprendre l'importance du marché soulignée par les néo-libéraux et de satisfaire aux préoccupations doctrinales des néo-marxistes. Sans être un mélange des deux manières de penser, cette nouvelle philosophie équilibrée met en lumière la valeur des décisions individuelles et de la propriété privée en sauvegardant le point de départ qui est l'identification des intérêts privés avec les intérêts sociaux. Cette étude offre, pour la première fois, une synthèse convaincante qui répond aux exigences de tous et favorise un ordre économique structuré. Arthur UTZ est professeur d'Ethique et de philosophie sociale à l'Université de Fribourg (Suisse) et directeur de l'Institut international des sciences sociales et politiques de cette même université et de l'Institut pour les sciences sociales de Walberberg/Bonn. On lui doit un grand nombre d'ouvrages sur les problèmes sociaux dont la plupart ont fait l'objet de multiples traductions, en particulier sa brillante Ethique sociale dont deux volumes sur cinq sont déjà publiés, et sa Bibliographie d'Ethique sociale qui compte déjà neuf volumes.

01/1976

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Sciences politiques

La société ingouvernable. Une généalogie du libéralisme autoritaire

Partout, ça. se rebiffait. Les années 1970, a-t-on dit à droite et à gauche, du côté de Samuel Huntington comme de Michel Foucault, ont été ébranlées par une gigantesque "crise de gouvernabilité". Aux Etats-Unis, le phénomène inquiétait au plus haut point un monde des affaires confronté simultanément à des indisciplines ouvrières massives, à. une prétendue "révolution managériale", à des mobilisations écologistes inédites, à. l'essor de nouvelles régulations sociales et environnementales, et — racine de tous les maux — à une "crise de la démocratie" qui, rendant l'Etat ingouvernable, menaçait de tout emporter. C'est à cette occasion que furent élaborés, amorçant un contre-mouvement dont nous ne sommes pas sortis, de nouveaux arts de gouverner dont ce livre retrace, par le récit des conflits qui furent à leurs sources, l'histoire philosophique. On y apprendra comment fut menée la guerre aux syndicats, imposé le "primat de la valeur actionnariale", conçu un contre-activisme d'entreprise ainsi qu'un management stratégique des "parties prenantes", imaginés, enfin, divers procédés invasifs de "détrônement de la politique". Contrairement aux idées reçues, le néolibéralisme n'est pas animé d'une "phobie d'Etat" unilatérale. Les stratégies déployées pour conjurer cette crise convergent bien plutôt vers un libéralisme autoritaire où la libéralisation de la société suppose une verticalisation du pouvoir. Un "Etat fort" pour une "économie libre".

10/2018

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Sciences politiques

La société de surveillance, stade ultime du libéralisme

La société de surveillance qui se met en place scelle-t-elle la fin du projet libéral de "société ouverte" ? Non, répond Guillaume Travers, elle en est au contraire l'aboutissement logique. C'est la raison pour laquelle les libéraux promouvront tôt ou tard toutes les méthodes techniquement possibles de contrôle social : puçage des populations, reconnaissance faciale, modifications géniques, 5G, etc. Pour éclairer ce paradoxe, il faut revenir aux sources de la conception libérale de la liberté, et mettre en lumière ses impensés. Ce à quoi s'attache cet essai. Face à la liberté abstraite des libéraux, il appelle à retrouver une conception classique de la liberté, qui a prévalu tant dans le monde antique que médiéval - et pas sa falsification orwellienne.

10/2021

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Economie

L'homme, le libéralisme et le bien commun

Il n'y a pas d'humanité sans échange entre les hommes, Axel Kahn, en est, comme d'autres, persuadé. C'est pourquoi le partage, le troc et le commerce ont joué depuis les origines un rôle si essentiel dans l'édification des sociétés humaines. Il s'est toujours agi, jusqu'au XVIIe siècle, de garantir la meilleure satisfaction conjointe des besoins individuels et du bien commun. Le pessimisme de la conception libérale quant à la nature humaine devait cependant perturber cette belle certitude : comment une société d'êtres fondamentalement égoïstes peutelle défendre l'intérêt général ? Dès cet instant, deux courants du libéralisme économique se sont opposés, celui pour lequel les vices privés conduisent à eux seuls aux vertus publiques et celui qui juge indispensable l'intervention d'un régulateur garant du bien commun.Axel Kahn explique comment le succès, dans les années 1980, de la première ligne, a plongé le monde dans la crise ; il fait le pronostic que, sans réhabilitation du concept d'intérêt général, cette crise sera fatale au libéralisme.

10/2013

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Vie chrétienne

Libéralisme et liberté. Des robots et des hommes

"Discours" est la nouvelle collection de Pierre Téqui éditeur. Elle se nomme ainsi comme le Discours du Pape que nous nous honorons d'éditer toutes les semaines depuis plusieurs dizaines d'années. Et parce qu'elle comprendra des textes courts et percutants pour aller directement à l'essentiel des enjeux de notre époque. Des textes d'opinion, d'histoire, de doctrine, de philosophie, de vieâ- héritiers des fascicules que Téqui envoyait par milliers dans les années 1960, et dont nous rééditerons ici certains titres qui demeurent tellement actuels. Dans ce Discours N° 11, Théophane Leroux se penche sur ce paradoxe que le libéralisme tend à toujours plus retreindre les libertés des individus, lesquels semblent s'en réjouir malgré leur individualisme. Ou à cause de lui ? A la suite de Bernanos, Dante ou Brassens, il appelle à un retour à la prise de risque et à la vie intérieure.

12/2021

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Sciences politiques

Les mouvements sociaux en Afrique de l'Ouest. Entre les ravages du libéralisme économique et la promesse du libéralisme politique

Ce volume part de l'hypothèse que l'entrée " mouvement social " offre un point de vue privilégié pour étudier les réalités politiques contemporaines en Afrique. Il fait l'état des lieux des mouvements sociaux dans douze pays de l'Afrique de l'Ouest pour la période 2010-2013 : quelles sont les luttes sociopolitiques qui ont marqué récemment les pays de la région ? A quelles logiques obéissent-elles ? Quelles formes prennent-elles ? Quel a été leur impact politique ? Assiste-t-on à une résurgence des mouvements sociaux ? Si oui, sont-ils une réponse à la crise de la " démocratie représentative " ? Ont-ils donné lieu à l'émergence de nouvelles formes d'expression et de participation démocratiques ? Quels défis apportent-ils ? Le mécontentement vis-à-vis du libéralisme dans ses dimensions à la fois économique et politique est le ressort des nombreux soulèvements populaires et manifestations qui émaillent la vie politique de la région. Malgré leur ambiguïté et leurs limites, ces luttes s'inscrivent dans la perspective de mettre un terme à une double déconnexion : celle entre les citoyens et les" représentants " et celle entre l'économie et la société - entre ce que le Capital veut et ce à quoi les peuples aspirent.

05/2014

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Religion

Essai sur le catholicisme, le libéralisme et le socialisme

Le chef-d'oeuvre du grand orateur et homme d'Etat espagnol du XIXe siècle. Une oeuvre d'une précision de pensée et d'une puissance de synthèse peu communes. Comme l'écrit Arnaud Imatz dans sa présentation, ce livre appartient au patrimoine de la science politique et de la théologie de l'histoire.

02/1986

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Economie

Le libéralisme stratège pour combattre le chaos du monde

Le libéralisme peut-il résister aux impérialismes ? Peut-il nous éclairer dans le conflit opposant tradition et progrès ? Doit-on fixer des limites à l'individualisme ? Le conservatisme est-il un piège ? Le populisme, une issue incontournable ? Christian Saint-Etienne montre dans ce livre pourquoi le libéralisme stratège est le seul système politique permettant à un Etat, qui se veut juste et efficace, de lutter contre le chaos du monde. Le seul à même de mener une action publique cohérente tout en préservant les capacités de souveraineté de la nation. Il faut s'armer pour mettre en oeuvre un modèle de croissance durable et retrouver notre indépendance dans la défense, la santé, l'agroalimentaire, la finance et le numérique. Pour entrer dans un monde meilleur.

08/2020

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Philosophie

La justice sociale. Le libéralisme égalitaire de John Rawls

La réflexion contemporaine sur la justice sociale dans la pensée anglo-américaine suscite un intérêt croissant, que ce soit dans les débats sur les principes d'égalité et d'équité, dans les réflexions sur les institutions de solidarité sociale de l'État Providence, ou encore dans les controverses sur le pluralisme et la tolérance. Ce livre propose une approche critique de certains des débats importants qui entourent cette notion de justice sociale dans la philosophie politique en langue anglaise. Il accorde une attention soutenue à la Théorie de la justice, de John Rawls et à certaines des objections dont elle a fait l'objet. Les notions essentielles de la théorie rawlsienne (voile d'ignorance, principe de différence, biens premiers, structure de base...) sont présentés de façon précise et accessible. Sont analysées à la fois les origines de cette conception de la justice dans les théories du contrat social et les critiques auxquelles elle a été soumise, notamment par le libertarisme, l'égalitarisme, le communautarisme et le féminisme.

02/2000

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Philosophie

L'Individu effacé. Ou le paradoxe du libéralisme français

On croit généralement que le libéralisme a consacré partout le triomphe de l'individu, le droit de se choisir et de choisir sa forme de société. Cela est vrai pour Mme de Staël et Benjamin Constant chez qui apparaît, contre le " despotisme " de Napoléon, une pensée de l'individu, sujet libre jugeant les institutions. Tel n'est pas le cas cependant en France du courant majoritaire fondé par Guizot, qui tend à effacer l'individu, au profit de l'Etat, des notables et de l'esprit de corps. Cet ouvrage donne la première synthèse, à la fois philosophique et historique, sur le libéralisme français, y compris le catholicisme libéral trop souvent négligé ; les idées de très nombreux auteurs et acteurs, les uns - comme Tocqueville ou Royer-Collard- demeurés célèbres, les autres - comme Cousin ou Sismondi - à redécouvrir, sont constamment confrontées aux enjeux politiques de l'époque. On y trouvera aussi préfigurées nombre de nos controverses actuelles : justice, presse, laïcité, liberté de l'enseignement, corruption, république monarchique, etc. Car la France de Napoléon est toujours là, et la liberté individuelle encore en recherche.

07/1998

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Sociologie politique

Le Libéralisme Raconté. Pour que nos enfants vivent libres

Il y a dans le monde ceux qui aspirent à en devenir les maîtres et la foule de ceux se résignant à en être les esclaves. Entre les deux, nombreux sont ceux qui cherchent une troisième voie. Ce livre est écrit pour ceux-là, il est écrit pour leur faire découvrir ou redécouvrir la liberté comme l'alternative à ces deux impasses. Il est écrit par un homme qui a lui-même refait cette découverte et a souhaité en transmettre l'expérience et les clefs, d'abord à ses enfants, puis à toutes les nouvelles générations. L'auteur, Jean-Marc Paturle, est père de cinq enfants, diplômé de Polytechnique et ingénieur des Ponts et Chaussées. Après un premier parcours professionnel partagé entre secteurs public et privé, il vient à reprendre la responsabilité de l'entreprise familiale, forte d'environ 500 personnes, opérant entre France, Etats-Unis et Inde. Entrepreneur et humaniste, il a créé une organisation humanitaire au Mali et au Burkina Faso qui désormais réunit plusieurs milliers de cultivateurs africains. Sa plume est à son image : ce livre est pédagogique, concret, accessible à tous et organisé pour prendre par la main tout curieux. Il lui fera ainsi franchir la plupart des obstacles que la culture ambiante met tous les jours en travers de notre intuition naturelle à entreprendre et à respirer l'oxygène de la liberté. Jean-Marc Paturle n'a pas rédigé un ouvrage qui nous propose une thèse nouvelle sur le libéralisme et la liberté. Il a fait bien plus utile : il nous restitue sa propre lecture de tels ouvrages ; il nous fait profiter de son expérience de ce parcours au-delà du prêt-à-penser ; il nous déchiffre le monde qui nous entoure pour en révéler là où la liberté se cache. Il s'est attaché à écrire pour transmettre le message de la liberté ; il nous appartient de nous l'approprier et de le faire connaître à notre tour.

03/2023

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Hegel

L'oubli de l'universel. Hegel critique du libéralisme

Ce livre part d'un constat : l'universalisme, qui faisait la gloire de l'Occident il y a encore quelques décennies, est aujourd'hui l'objet d'un ensemble de critiques mettant au jour son caractère implicitement ou explicitement dominateur. Face à ces attaques, il ne trouve que des défenseurs souvent maladroits, vantant les mérites des principes remis en question, que ce soit la laïcité, la République, la rationalité, la science occidentale ou encore les droits subjectifs. L'ouvrage est porté par l'intuition que cet universel que l'on combat ou que l'on défend n'en est pas un. Il montre la complicité entre les critiques les plus radicales de l'universel et une conception libérale sinon chrétienne de l'universel, en tentant de comprendre, à l'aide de Hegel, les ressorts de cette méprise. Qu'oublie-t-on, dans un camp comme dans l'autre ? Et à quel universel faut-il alors prétendre pour dépasser les faux débats auxquels ont abouti deux siècles de libéralisme ?

10/2021

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Economie

Le libéralisme contre le capitalisme. Edition revue et augmentée

Si la technique économique est difficile à appréhender pour ceux qui n'en sont pas des spécialistes, les principes sur lesquels elle se fonde sont, quant à eux, accessibles à tous : Qu'est-ce que la richesse ? Comment la mesurer ? Comment la répartir ? Dès lors que la confusion entre libéralisme et capitalisme – qui sont radicalement différents – est dénoncée, le libéralisme permet de penser l'économie autrement. Ce n'est pas en se plaçant à l'extérieur du champ économique que l'on pourra desserrer l'étau dans lequel il nous tient. Ce peut être en se situant sur son propre terrain, mais en assurant une réelle cohérence entre les règles économiques et les valeurs promues par la théorie originelle d'Adam Smith, qui se trouvent être aussi au coeur des principes démocratiques. La démocratie est le marché du politique, c'est le système politique qui se fonde sur un rapport de marché, celui de la confrontation libre entre une demande et une offre politiques. Présenter le libéralisme comme un espace de neutralité ne revient pas à en faire un horizon indépassable. C'est au contraire considérer que cette pensée peut offrir un terrain de discussion commun – ni capitaliste, ni socialiste – à partir duquel nous pourrons choisir et non plus subir les formes de l'économie.

01/2021

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Droit

Qu'est-ce que le libéralisme ? Ethique, politique, société

Est-ce un abus de langage que d'utiliser le même terme de " libéralisme " pour les idées de Locke et celles du New Deal, pour les thèses de John Rawis et l'expérience économique des théories de Milton Friedman que fit le Chili de Pinochet ? À la question " Qu'est-ce que le libéralisme ? " il n'est qu'une réponse pertinente : mettre en évidence le noyau constitutif d'idées et de valeurs qui donne sa cohérence au libéralisme, à travers la reconstitution de ses débats et de ses crises dans l'histoire. Cette théorie définit ce qu'est la société " bonne " ou " juste " : celle où chacun, tant qu'il ne nuit pas à autrui et n'attente aux intérêts vitaux de personne, est le meilleur juge, dans la liberté de sa conscience, de son bien et de ses intérêts, dont il peut être tenu pour responsable. Des origines à aujourd'hui, Catherine Audard tisse la toile des liens pour le moins contradictoires qu'ont entretenus cette théorie normative et la politique réelle. Où le lecteur découvrira alors les nombreuses limites, économiques, politiques et sociales, que l'éthique libérale a posées pour que chacun puisse être libre, sans oppression ni sujétion d'aucune sorte. Le libéralisme, en cela, n'est pas un système, mais une promesse.

10/2009

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Philosophie

La fin des libertés. Ou Comment refonder le libéralisme

Dans les pays d'Europe occidentale, on considère généralement que les libertés sont acquises. Au rebours de cette conviction, ce livre établit que de larges pans de l'expérience de ces libertés ont disparu de notre vie politique et sociale. Du fait d'évolutions récentes - du souci d'efficacité dans la gestion administrative de la société à l'usage de plus en plus répandu des outils numériques -, elles peuvent même être menacées directement. Tel est le contexte où se révèle peu à peu l'épuisement des notions clés du libéralisme : la notion d'individu, celle de responsabilité personnelle doivent être redéfinies, comme, en politique, les exigences de représentation, de médiation et de contre-pouvoir. Nous défaire des dogmes du libéralisme est une condition pour sauver nos libertés les plus précieuses et mieux comprendre le temps présent.

03/2019

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Philosophie

Contre le libéralisme. La société n'est pas un marché

Une société libérale est une société où dominent la primauté de l'individu isolé, l'idéologie du progrès, l'idéologie des droits de l'homme, l'obsession de la croissance, la place disproportionnée des valeurs marchandes, l'assujettissement de l'imaginaire symbolique à l'axiomatique de l'intérêt. Le libéralisme a acquis en outre une portée mondiale depuis que la mondialisation a institué le capital en tant que réel sujet historique de la modernité. Il est à l'origine de cette mondialisation, qui n'est jamais que la transformation de la planète en un immense marché. Il inspire ce qu'on appelle aujourd'hui la "pensée unique" libérale-libertaire. Et bien entendu, comme toute idéologie dominante, il est aussi l'idéologie de la classe dominante. Le libéralisme est une doctrine philosophique, économique et politique, et c'est comme tel qu'il doit être étudié et jugé. Le vieux clivage droite-gauche est à cet égard de peu d'utilité, puisque la gauche morale, oubliant le socialisme, s'est ralliée à la société de marché, tandis qu'une certaine droite conservatrice ne parvient toujours pas à comprendre que le capitalisme libéral détruit systématiquement tout ce qu'elle veut conserver. Ce livre se propose d'aller à l'essentiel, au coeur de l'idéologie libérale, à partir d'une analyse critique de ses fondements, c'est-à-dire d'une anthropologie essentiellement fondée sur l'individualisme et sur l'économisme - celle de l'Homo oeconomicus. Alain de Benoist, essayiste, philosophe, est l'auteur d'une centaine de livres portant sur la philosophie politique et l'histoire des idées. Il a récemment publié Les démons du bien (2013), Survivre à la pensée unique (2015), Au-delà des droits de l'homme (2016), Le moment populiste, Ce que penser veut dire (2017) et Décroissance ou toujours plus ? (2018).

01/2019

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Sociologie

La silicolonisation du monde. L'irrésistible expansion du libéralisme numérique

Berceau des technologies numériques (Google, Apple, Facebook, Uber, Netflix, etc.), la Silicon Valley incarne l'insolente réussite industrielle de notre époque. Cette terre des chercheurs d'or, devenue après-guerre le coeur du développement de l'appareil militaire et de l'informatique, est aujourd'hui le lieu d'une frénésie innovatrice qui entend redéfinir de part en part nos existences à des fins privées, tout en déclarant oeuvrer au bien de l'humanité. Mais la Silicon Valley ne renvoie plus seulement à un territoire, c'est aussi et avant tout un esprit, en passe de coloniser le monde. Une colonisation d'un nouveau genre, portée par de nombreux missionnaires (industriels, universités, think tanks...), et par une classe politique qui encourage l'édification de valleys sur les cinq continents, sous la forme d'écosystèmes numériques et d'incubateurs de start-up. Après avoir retracé un historique de la Silicon Valley, ce livre, à la langue précise et élégante, montre comment un capitalisme d'un nouveau type est en train de s'instituer, un technolibéralisme qui, via les objets connectés et l'intelligence artificielle, entend tirer profit du moindre de nos gestes, inaugurant l'ère d'une "industrie de la vie". Au-delà d'un modèle économique, c'est un modèle civilisationnel qui s'instaure, fondé sur l'organisation algorithmique de la société, entraînant le dessaisissement de notre pouvoir de décision. C'est pour cela qu'il est urgent d'opposer à ce mouvement prétendument inexorable d'autres modalités d'existence, pleinement soucieuses du respect de l'intégrité et de la dignité humaines.

10/2016

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Philosophie

La liberté et la loi. Les origines philosophiques du libéralisme

Montée en puissance de droits de plus en plus différenciés, revendication du droit à la différence, déclin de la loi abstraite et uniforme, triomphe du marché et de la société civile : telle est la vision associée aujourd'hui au libéralisme, principalement chez les adversaires, parfois chez ses défenseurs. Pourtant les origines philosophiques du libéralisme contredisent ce schéma : les " classiques " ont mis au centre de leur pensée la souveraineté de la Loi, ainsi que sa fécondité pour la liberté humaine. Alors de quoi parle-t-on ? S'agit-il d'un renversement complet, ou bien existerait-il une tension interne à la pensée libérale ? Comment s'est établi le partage entre le courant rationaliste (fondateur du libéralisme politique) et le courant empiriste, créant, avec David Hume, le libéralisme économique ? Telles sont les questions qu'explore le présent ouvrage, en les rapportant à l'idéal commun des libéraux : le " gouvernement de la liberté ".

10/2000

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Economie (essai)

Esquisse d'un libéralisme soutenable. Travail, capacités, revenu de base

Philosophie mal connue en France et souvent caricaturée, le libéralisme prend pourtant tout son sens par intégration de ses dimensions politique et économique. Un libéralisme socialement soutenable est alors possible, avec comme principe directeur la dispersion maximale du pouvoir. Si l'"ordre social spontané" de Hayek en est la toile de fond, les "principes de justice" de Rawls fournissent, une fois remaniés, les trois axes prioritaires d'une régulation moderne : travail choisi, capacités enrichies, revenu universel de base. En plaçant la pensée française au coeur des réflexions sur le libéralisme, en l'appliquant aux dossiers contemporains des données personnelles ou de l'environnement, Claude Gomel rend possible le renouvellement des débats et des politiques. C'est un véritable programme d'action qu'il propose, détaillant entre autres les modalités d'un contrat de travail unique, la nécessité de mieux partager les profits des entreprises ou encore la mise en oeuvre progressive d'un revenu universel de base. En mêlant culture philosophique et savoir économique, Claude Gomel nous livre ici le fruit d'une vie de réflexions, qui pourra servir de guide à de nouvelles générations d'intellectuels au service de la liberté.

02/2021

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Histoire des idées politiques

Le Colloque Walter Lippmann. Naissance du "néo-libéralisme". Texte intégral

Un des plus importants documents de l'histoire du néolibéralisme rrédité avec une nouvelle présentation de Serge Audier (3e tirage)

01/2023

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Droit

Qu'est-ce qu'un peuple libre ? Libéralisme ou républicanisme

Ne serait-il pas nécessaire, à l'heure où les débats politiques post-référendaires reviennent avec insistance - mais aussi avec confusion - sur les vertus du " peuple souverain ", de se demander ce qu'est vraiment un peuple libre ? Ou de s'interroger, plus précisément, sur les principes qui autorisent un peuple à se penser comme " libre " ? D'ailleurs, cette " liberté " se mesure-t-elle à la façon dont les droits des individus qui le composent se trouvent protégés ? Ou bien devons-nous considérer qu'un peuple libre est aussi, voire surtout, un peuple dont les vertus civiques sont suffisantes pour soutenir la participation des citoyens à la vie publique ? Deux modèles hantent ainsi notre imaginaire démocratique : celui du libéralisme politique, celui du républicanisme. Sont-ils incompatibles ? Peuvent-ils s'articuler, et à quelles conditions, l'un à l'autre ? Cet essai, à la fois historique et critique, entreprend de reconstruire la logique interne de ce dédoublement qui, dans les actuelles divisions de notre vie politique, joue un rôle déterminant. Et décisif au point de subvertir les anciens clivages entre gauche et droite, entre progressisme et conservatisme.

10/2005

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Economie (essai)

Condorcet économiste. Un libéralisme économique au service du bien public

Connu d'un large public pour ses écrits sur l'instruction publique, on ignore souvent que Condorcet peut être également rangé dans la catégorie des économistes. Oui, il existe un Condorcet économiste. Oui, ce Condorcet-là mérite de figurer en bonne place dans la longue histoire de l'Ecole française d'économie politique libérale, ne serait-ce qu'en raison du soutien actif et indéfectible qu'il a apporté à la politique de liberté et de réforme de son ami Turgot. A une époque où l'économie française vivait encore sous la forte influence de Colbert, autrement dit sous l'autorité d'un dirigisme d'Etat, Condorcet a plaidé pour la liberté du commerce des blés, pour l'ouverture des frontières, pour la libre circulation des hommes et des marchandises, pour un aménagement du territoire propice à la circulation des richesses, pour l'abolition d'une police des grains qui enfermait les paysans dans un carcan d'interdictions. Pour Condorcet, l'économie, stimulée par les innovations, devait être un instrument valorisant les droits et la justice. Et cela dans une perspective de bien public. De façon claire et didactique, l'auteur invite le lecteur à la (re)découverte de l'économie libérale de Condorcet.

03/2023

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Sciences politiques

Le vrai Libéralisme. Droite et gauche unies dans l'erreur

Parcourant presque quarante ans de vie politique (1981-2019), Pascal Salin dresse un constat implacable : pour lui, gauche et droite ont mené, peu ou prou, la même politique, imprégnée du même idéal collectiviste et égalitaire. Le changement de politique récent lui-même n'aura servi à rien si ce n'est à reproduire les erreurs du passé : loin des réformes dont la France a besoin, il n'y a, selon lui, rien de libéral dans les politiques mises en oeuvre. Cet essai est à la fois un livre d'histoire politique et d'histoire économique. Pourfendant les idées reçues, Pascal Salin explique clairement et simplement les fondamentaux de la théorie libérale, dont il montre la force insoupçonnée.

11/2019

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Histoire des idées politiques

Le libéralisme pour le XXIe siècle. Essai critique du néolibéralisme

Non, le néolibéralisme n'est pas le libéralisme ! Le chômage de masse, les pièges à bas salaires, l'aggravation de la pauvreté sont des illustrations de la pratique néolibérale qui, trop souvent confortée par des politiques publiques, a perverti les principes libéraux. Sortir de ce modèle pour retrouver les valeurs libérales , au premier rang desquelles la valeur-travail, tel est le parti-pris de cet essai " Le libéralisme pour le XXI° siècle- essai critique du néolibéralisme". Retrouver les sentiments moraux théorisés par Adam Smith, les confronter aux enjeux de ce siècle, repenser l'action publique, c'est la voie que propose l'auteur pour affirmer un libéralisme "raisonné" et réconcilier l'Economique et le Social. Par un brève histoire des idées libérales, puis la critique des excès néolibéraux et celle d'un Etat qui s'épuise à en corriger les effets en ignorant leurs causes "Le libéralisme pour le XXI° siècle" propose un "monde d'après" soucieux de progrès économique, créateur de richesses , garant de leur juste répartition.

11/2021

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Sciences politiques

Sortir du national-libéralisme. Croquis politiques des années 2004-2012

Le concept de national-libéralisme désigne la combinatoire entre la globalisation des marchés et l'universalisation de l'Etat-nation - une combinatoire dont différentes formes de rétraction identitaire ont été les expressions politiques paradoxales depuis le XIXe siècle. Nicolas Sarkozy a été un national-libéral conséquent : libéral pour les riches, national pour les pauvres. Faute d'avoir jugulé la finance globale, dont il a été un fondé de pouvoir, il a flatté les bas instincts de la nation pour essayer de se faire réélire. Mais n'allons pas croire qu'en ayant supprimé le symptôme nous sommes guéris de la maladie national-libérale. Et rien ne dit que le bon docteur Hollande ait fait le diagnostic juste des maux qui rongent la société française, tant la gauche socialiste a contribué, depuis les années 1980, à l'instauration de ce mode de domination politique, quitte à essayer de lui donner un "visage humain". Ce recueil de croquis politiques, souvent acerbes, en débat avec ironie, passant de la micro-ethnologie d'un quartier de Paris à l'étude des pratiques d'exclusion ethnoconfessionnelle dans la République française, de l'analyse du new public management de la recherche et de l'université à la critique de la politique étrangère de Nicolas Sarkozy en Afrique, dans le Bassin méditerranéen et au Moyen-Orient.

06/2012

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Sciences politiques

Le loup dans la bergerie. Droit, libéralisme et vie commune

"Au rythme où progresse le brave new world libéral, si aucun mouvement populaire autonome (j'entends par là : non soumis à l'hégémonie de ces mouvements "progressistes" qui ne défendent plus que les seuls intérêts culturels des nouvelles classes moyennes des grandes métropoles du globe, soit un peu moins de 15 % de l'humanité), capable d'agir collectivement à l'échelle mondiale, ne se dessine rapidement à l'horizon, alors le jour n'est malheureusement plus très éloigné où il ne restera presque rien à protéger des griffes du loup dans la vieille bergerie humaine. Mais n'est-ce pas, au fond, ce que Marx lui-même soulignait déjà dans le célèbre chapitre du Capital consacré à la journée de travail ? "Dans sa pulsion aveugle et démesurée, écrivait-il, dans sa fringale de surtravail digne d'un loup-garou, le Capital ne doit pas seulement transgresser toutes les limites morales, mais également les limites naturelles les plus extrêmes." Les intellectuels de gauche n'ont désormais plus aucune excuse."

09/2019

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Sociologie

La cerise sur le béton. Violences urbaines et libéralisme sauvage

" Tout a donc été soigneusement (dés)organisé pour que le caïdat s'impose et que les lascars ne puissent échapper à leur rôle de méchants. Aussi prendront-ils la vedette aux millions de benêts que l'État destine, en douce, au conditionnement des multinationales - abattement, abêtissement, abattage. Mais les " violences urbaines " détourneront mieux l'attention si elles se diversifient. Déclinaison d'une gamme de produits pour show choc : tournantes, voitures volées, vandalisme, sadisme antiflic, islamisme, came, casses, caillassage, cambriolages, cannabis, racket, pitbulls, guerre des gangs. Montés en épingles, ces coups médiatiques inspireront même des jeunes que rien ne prédisposait à de telles exactions. La médiatisation de violences impunies, loin de les congédier, les entérine et leur donne droit de cité. " Le premier livre qui révèle les connexions entre violences urbaines, sexisme, défaillance de l'école, culture de masse et globalisation.

03/2002

ActuaLitté

Histoire internationale

LE NOUVEAU LIBERALISME ANGLAIS. A l'aube du XXème siècle

" Le nouveau libéralisme " est un mouvement de rénovation de la pensée libérale anglaise confrontée aux défis d'une société industrielle et à la naissance du parti travailliste. Les auteurs étudiés ici, le philosophe T. H. GREEN, le sociologue L. T. HOBHOUSE, les économistes J. A. HOBSON et Alfred MARSHALL, font l'objet d'une véritable redécouverte en Angleterre depuis quelques années. De plus, l'élection de Tony Blair devrait confirmer cette tendance, grâce à l'évidente parenté entre le socialisme libéral du " New Labour " et le libéralisme social des " nouveaux libéraux ". Cela confère donc un intérêt supplémentaire à ce livre, en reliant l'actualité à l'histoire, les idées du présent à celles du passé.

01/1999