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racisme violence autochtones

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discriminations, exclusion, ra

La France n'est pas raciste. le racisme est universel et s’impose en elle : immigrés, réveillez-vous

Cet ouvrage évoque clairement l'universalité du racisme. Pour apporter plus de pertinence, l'auteur a divisé cet ouvrage en deux grandes parties. Dans la première partie, il traite de sa prise de conscience du racisme et raconte son expérience en Algérie en évoquant les différents et nombreux cas de racisme que les immigrés et lui-même ont subi. Dans la deuxième partie, il tente de répondre à la question suivante : est-ce que la France est raciste envers les immigrés ? Il essaie de démontrer, en effectuant une comparaison entre son expérience de vie sociale en France et en Algérie, en s'appuyant sur ses recherches en sciences sociales et sur une analyse profonde des données recueillies que la France n'a jamais été raciste et qu'elle est l'un des pays les plus tolérants au monde.

07/2022

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Histoire de France

Le racisme dans le prétoire. Antisémitisme, racisme et xénophobie devant la justice

Le 21 avril 1939, le gouvernement Daladier adopte un décret-loi qui modifie la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881 en y introduisant les délits d'injure et de diffamation à caractère "racial". Considérée comme la première loi antiraciste française, la "loi Marchandeau" vise alors tout particulièrement la propagande antijuive. Abrogée sous l'Occupation, elle est rétablie au lendemain de la guerre, avec le reste de la législation républicaine. On croyait l'antisémitisme et le racisme disparus dans les décombres du national-socialisme et du vichysme : ils se révèlent actifs et pugnaces dans le contexte politique de l'épuration, de la guerre froide et de la décolonisation. Plongée inédite dans les procédures judiciaires qui, de l'antisémitisme nazi à l'antisionisme radical en passant par les racismes anti-Noirs, anti-Arabes ou anti-Blancs, ont ponctué l'histoire de la France contemporaine, cet ouvrage constitue une éclairante histoire de l'antiracisme. A l'épreuve des faits et des procès, il propose une analyse des tensions inhérentes à la démocratie, autour des minorités et de la liberté d'expression, et une interrogation sur le pouvoir de la loi face aux campagnes de haine et aux préjugés.

09/2019

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Littérature française

Gahi ou l'affaire autochtone

Un récit à mi-chemin entre la fiction et la réalité met en présence des communautés conscientes de leurs différences, façonnées chacune par leur écologie, leur géographie, leur sociologie, leur histoire et leur culture. Comment les réconcilier alors que les tensions, les contradictions et les conflits issus des malentendus et des heurts ne cessent de s'exacerber au point d'anéantir tout espoir de bâtir ensemble une société humaine fondée sur l'entente, la complémentarité, la solidarité, le respect mutuel, l'amour ? Gahi, l'Autochtone, et Joseph Niamo, le Bantou, sont au coeur de cette histoire que l'auteur conte avec verve et qui se donne à lire comme un vibrant plaidoyer pour la reconnaissance mutuelle des deux peuples en vue de leur coexistence harmonieuse. Préoccupée par la question autochtone, la communauté internationale s'engage sur la voie de son juste règlement, en montrant que les peuples concernés sont seuls aptes à tracer, en toute lucidité, le chemin à suivre en puisant en eux les ressources nécessaires pour faire face aux différents défis. Avec ce titre, Henri Djombo signe son dixième roman. Il y procède par touches successives à la mise en lumière des univers mentaux et affectifs des communautés dont il parle. Il instruit le procès de ceux qui se complaisent encore dans les discours au lieu de s'engager, avec détermination et franchise, à assurer dans les faits l'égalité des droits et des chances pour tous.

02/2022

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Droit international public

La constitution autochtone du Canada

La Constitution autochtone du Canada mène une réflexion sur la nature et les sources du droit au Canada. Dans cet ouvrage, Borrows propose une exploration éloquente et féconde des traditions juridiques, du rôle des gouvernements et des tribunaux et de la perspective d'une culture multi-juridique, dans le but de comprendre et d'améliorer les processus légaux au Canada. Il discute de la place des individus, des familles et des communautés dans le rétablissement et l'épanouissement du rôle du droit autochtone, à la fois dans les communautés autochtones et dans la société canadienne en général.

02/2021

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Sociologie

La présence d'un passé de violences. Mémoires et identités autochtones dans le Guatemala de l'après-génocide

Le 10 mai 2013, devant la salle comble d'un tribunal de Guatemala Ciudad, la juge Jazmín Barrios reconnaissait l'ancien général José Efraín Ríos Montt coupable de crime de génocide et de crimes contre l'humanité. Ce livre met en lumière les limites de tels projets dits de " justice transitionnelle " à partir d'une " double ethnographie ", soit une longue enquête de terrain qui fut menée à la fois au sein des associations qui ont initié la poursuite contre Montt, et auprès de survivants du conflit armé guatémaltèque (1960-1996) qui ont participé à celle-ci. Grâce à une analyse fine des tensions qui se jouent entre l'imaginaire politique de défenseurs des droits humains, et celui de paysans mayas n'ayant jamais connu, et ne connaissant toujours pas, d'Etat de droit, il identifie les obstacles à la démocratisation de sociétés qui non seulement émergent de guerres, mais aussi d'histoires longues de marginalisation économique et de domination politique.

01/2015

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Sociologie

La race tue deux fois. Une histoire des crimes racistes (1970-2000)

A partir d'une enquête sur la dénonciation et le traitement législatif des crimes racistes commis contre des immigrés et des descendants d'immigrés maghrébins durant les années 1970, 1980 et 1990, cet ouvrage restitue une histoire trop méconnue et éclaire le débat sur l'existence d'un racisme structurel en France. La confrontation inédite des données mobilisées permet de replacer cette notion dans la trame de violence ouverte par la colonisation. Fondamentalement, ces données mettent en évidence un racisme qui fait système au sein de la société française en se manifestant aussi bien à l'échelle individuelle qu'institutionnelle. Rachida Brahim a constitué une base de données de 731 crimes racistes entre 1970 et 1997. Sous l'expression "crime raciste" , on relève des cas d'homicides, de coups et blessures et des destructions de biens. On distingue des violences idéologiques, commises par des sympathisants ou des militants d'extrême droite, des violences qui mettent en scène des voisins, des commerçants, des vigiles, mais aussi des violences d'Etat qui sont davantage le fait de fonctionnaires et notamment de policiers. Lorsqu'on écoute les personnes qui ont dénoncé ces violences, des crimes emblématiques de 1973 aux plus récentes affaires qui ont émaillé l'actualité, un même leitmotiv revient. Il repose sur l'idée selon laquelle la race tue deux fois. Elle tue une première fois en raison de la violence induite par la catégorisation raciale et une deuxième fois en raison du traitement de cette violence. A la croisée de l'histoire de ces crimes et de la réflexion sur le racisme, Rachida Brahim nous offre ici un ouvrage saisissant sur une histoire qui demeure souterraine et refoulée. Des grandes ratonnades de 1973 dans le sud de la France aux crimes policiers des années 1990 en passant par les crimes racistes jalonnant les années 1980, cet ouvrage nous invite à prendre la mesure de cette histoire à l'heure où l'action de la police continue chaque année à être à l'origine de plusieurs morts, comme ont pu le rappeler les combats menés pour onbtenir vérité et justice pour Amine Bentounsi, Lamine Dieng ou plus récemment Adama Traoré.

01/2021

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Philosophie

La violence

Films d'action, jeux vidéo, faits divers criminels, harcèlement, catastrophes naturelles, conflits armés : la violence traverse nos sociétés de part en part. Cette évidente omniprésence ne doit pourtant pas masquer la complexité d'une notion délicate à définir, aux frontières ténues avec les idées de force, de puissance, d'autorité. Faut-il distinguer violence physique et violence morale? Toute atteinte corporelle relève-t-elle nécessairement de la violence? Peut-on mettre sur le même plan la violence exercée par un tyran sur ses sujets et celle de la révolution qui les en libérera, autrement dit existe-t-il une violence constructrice et juste? En scrutant tour à tour ses origines, ses manifestations diverses, sa légitimité, les penseurs qui se sont intéressés à la violence - philosophes antiques, théoriciens du droit naturel, anthropologues, sociologues - n'interrogent rien de moins que la bestialité et la cruauté radicale de l'homme, ainsi que les fondements de la vie en société.

06/2013

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Littérature française

Tendre violence

Début des années 1980. Raffaëla vit dans une famille pseudo-musulmane à Gagny, dans la banlieue parisienne. Pseudo, car on y pratique l'islam des cités. Celui qui emprisonne les filles, interdit leurs rêves et, quelquefois, leur vole leur enfance. A cinq ans, Raffaëla a déjà une vie d'adulte derrière elle. Et des blessures qu'il va falloir oublier pour vivre. Tendre violence est le témoignage vibrant et sans complaisance d'une enfance maltraitée, fracassée, rongée par un secret trop lourd. C'est aussi le cheminement d'une jeune fille élevée dans le tabou de la sexualité et qui choisit de devenir actrice de X. C'est le destin d'une femme amoureuse sans cesse rattrapée par la violence, y compris quand tout lui semble enfin doux. Peut-on échapper à son passé ? Peut-on sortir du cercle infernal ?

04/2006

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Santé, psychologie

La violence

C'est quoi, la violence ? Est-ce que les hommes ont toujours été violents ? Qui sont les héros de la non-violence ? Ca sert à quoi, la loi ? J'ai le droit de droit de frapper si on me frappe ? Comment on peut réagir quand on est moqué par les autres ? Comment faire pour ne pas être violent ? Pourquoi on me dit toujours de faire attention quand je vais sur Internet ? ... Un ouvrage pour tous les enfants, ceux qui sont violents ou ceux qui subissent de la violence, ceux qui en entendent parler et veulent comprendre ou savoir quoi faire.

09/2021

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Ouvrages généraux

Silence = violence ?

Dans l'imaginaire collectif, le mot silence est souvent associé à une idée de paix, de calme et de tranquillité. La violence, au contraire, est en lien avec la force et l'agressivité. Est-il possible de faire coïncider ces deux concepts ? Peut-on arriver à la formulation Silence = Violence ? Cet ouvrage collectif a pour objectif d'étudier la relation entre le silence et la violence dans les arts. Les contributeurs suggèrent de penser le silence de plusieurs manières : comme étant un matériel artistique essentiel dans une composition, comme un produit artistique tout court, comme étant l'absence totale de création, ou encore manifestation de censure en lui donnant ainsi une dimension politique qui ne peut pas se passer d'être interrogée. Les textes rassemblés ici tentent non seulement de donner au lecteur un accès à la réflexion sur la relation entre silence et violence, mais aussi de souligner sa non-neutralité et ses potentialités subversives.

06/2022

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Littérature française

Violence(s)

Ces femmes qui s'expriment sous la plume de l'auteur, douze au total, ont un point commun : elles ont subi une violence : femmes rabaissées, humiliées, frappées, violées, torturées, avant d'être tuées, juste parce qu'elles "? sont femmes ? ". Leur parole, leur cri, destinés à rester enfouis dans le mutisme qui leur est imposé, se font jour au travers du récit romanesque. Ces femmes n'ont pas de nom - l'auteur les désigne par des lettres de l'alphabet : X, Y, Z ou encore XX, XY et YZ -, mais leur histoire sont des archétypes de la situation des femmes dans nos sociétés. L'écriture transfigure, en même temps qu'elle les révèle, ces drames en une sombre poésie. Une lecture qui ne laisse pas indemne.

09/2021

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Violence

Violence numérique

Le terme "violence" fait d'abord penser à la violence physique. Néanmoins, il existe d'autres formes de violence beaucoup plus dangereuses. Certaines personnes se servent des plateformes de tchat ou des réseaux sociaux pour faire chanter ou harceler d'autres personnes. Internet devient, dans ce cas, un espace où l'on échange des insultes et des menaces. Derrière les écrans, certains internautes ne révélant pas leur véritable identité, dans des forums de discussion ou des blogs, oseraient harceler, divulguer des photos ou des vidéos intimes de telle ou telle personne. Comment reconnaître ces formes de la violence numérique ? Comment s'en prémunir ? Cet essai tente de répondre à ces questions tout en réfléchissant sur cette violence dite criminelle sous le couvert de l'anonymat. Saliha Arzaz, née en 1974 à Meknès, est professeure de l'Enseignement Supérieur et formatrice des professionnels de l'enseignement au Centre Régional des Métiers de l'Education et de la Formation (CRMEF) de Meknès. Docteure en littérature française depuis 2005, elle est également coordinatrice de l'équipe de recherche "Méthodologies d'enseignement des Langues, des Lettres et des Sciences Humaines" au CRMEF de Meknès. Elle exerce comme professeure vacataire à l'Université Moulay Ismail et l'ENS de Meknès. Ses domaines de recherche sont : littérature du VIIIe siècle, langage du corps, esthétique du texte littéraire, réception du texte littéraire, didactique du FLE, violence, langage et cyberlangage, entre d'autres.

07/2023

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Violence

La violence

Le n°4 du BAV (Bulletin annuel de Villetaneuse) a pour thème la notion de violence, appréhendée de manière pluridisciplinaire (droit public, droit privé, histoire du droit, sociologie). La violence se mesure tout d'abord à l'aune de la puissance de l'Etat-Léviathan, titulaire du monopole de la coercition ; légalité et légitimité se rejoignent au nom de la préservation de l'ordre public. Reste que la violence mérite d'être lue avec un regard autre : de l'autre côté du miroir, surgit la figure de la victime, subissant une violence tantôt publique tantôt privée. Il faut alors que survienne la soeur jumelle de la violence, la justice ; elle appelle condamnation et réparation. A défaut, une société sans justice demeure - cf. Saint Augustin - une misérable réunion de brigands. Enfin réguler la violence - de l'Etat, dans l'Etat - implique de penser ce phénomène en sa dimension supranationale : aussi le droit international demeure-t-il - nonobstant ses carences juridictionnelles - un instrument juridique privilégié. Pour atteindre cet objectif, peut-être irénique : pacifier des sociétés gouvernées par l'hybris humain.

04/2021

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Comics

Sex & Violence

Avec Sex & Violence, plongez dans un torrent de stupre et de fougue à travers cinq histoires indépendantes mais partageant des thèmes communs. Au menu : la quête de vengeance d'un grand-père à travers la communauté du porno à Portland Oregon ; la fascination obsessionnelle d'une femme-flic de la police de New York pour un couple lesbien ; une rivalité malsaine entre une mère et sa fille aussi séduisantes l'une que l'autre ; l'histoire d'une unité spéciale de l'Armée rouge pendant la seconde guerre mondiale ; et le bilan d'un assassin sur les choix violents et meurtriers qu'il a fait dans sa jeunesse et qui ont changé sa vie pour toujours. En bref : cinq visions de ces thèmes, sexe et violence, qui fascinent et dérangent l'humanité depuis toujours, pour un ouvrage sans concessions à réserver à un public averti.

11/2015

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Que-sais-je ?

Violence (la)

Yves Michaud étudie la violence dans son histoire mais aussi sous ses visages contemporains : guerres, terrorisme, génocides, déportations, telle qu'elle est présentée par les médias et utilisée dans la communication politique. En examinant les explications anthropologiques, psychologiques, sociologiques et les philosophies qu'on en donne, il nous invite à comprendre la violence aujourd'hui et la place que tient cette notion dans nos représentations de la politique et de la vie en général.

05/2023

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Sociologie

Les apories des politiques autochtones au Canada

De son oeil critique, l'auteur visite les différentes politiques autochtones du Canada en illustrant les nombreuses contradictions de l'expression de la souveraineté autochtone imposées par l'Etat canadien, notamment la reconnaissance du statut de "nation" et le droit à l'autonomie gouvernementale. Après un survol exhaustif de l'histoire des politiques autochtones au Canada et du droit autochtone, l'ouvrage permet au lecteur de suivre l'évolution des relations des Canadiens avec les peuples des Premières Nations qui se côtoient sans se connaître depuis plus de 150 ans.

10/2019

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Sociologie

Le racisme devant la science

Dans cet ouvrage, des anthropologues, des ethnographes, des biologistes et des sociologues nous apportent, sous une forme claire et accessible à tous, la contribution de leurs disciplines respectives à la question raciale. Ils se sont efforcés d'exposer l'état actuel de la recherche en évitant toute assertion de caractère éthique ou sentimental. Ils ont non seulement soumis à une analyse serrée les arguments de la cause adverse, mais ont examiné la nature du préjugé racial lui-même et des mythes dont il s'alimente.

10/1960

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Documentaires jeunesse

Le racisme et l'intolérance

Des mots justes et des illustrations émouvantes pour expliquer très simplement aux enfants ce qui se passe dans le monde, sans les inquiéter, mais sans rien leur cacher.

01/2019

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discriminations, exclusion, ra

Le racisme ordinaire au travail

Les sept patients dont il est question dans ce livre consultent pour souffrance au travail et non pour racisme et discrimination au travail. Pourtant ils en ont douloureusement fait l'expérience au sein de leur entreprise parce qu'ils se sont tous trouvés pris dans un "effet de système", assignés à une place subalterne dans les rapports de travail, définie par des catégories de race, mais aussi pour nombre d'entre eux, de classe et de genre. Dans le cadre de la psychothérapie, ils parviennent peu à peu à démêler les différents fils qui les font souffrir. Si, dans le récit de certains, les pratiques racistes et discriminantes sont évidentes, pour d'autres elles sont plus feutrées, voire occultées. Cependant tous comprennent par eux-mêmes et pour eux-mêmes dans quoi ils ont été pris. C'est cette compréhension subjective qui leur permet de sortir du désespoir, de la plainte, de prendre conscience de la portée de ce qu'ils disent, de s'émanciper et poursuivre plus sereinement leur route sur les chemins cahoteux du travail.

02/2024

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Sociologie

Chimères autochtones. Le malentendu identitaire en Méditerranée

Les mots "patrimoine", "racines", "identité" sont de plus en plus présents dans le lexique des argumentaires scientifiques et nationaux. Ils sont devenus des mots-clefs incontournables qui ne promeuvent pas seulement la sauvegarde, voire la sacralisation de monuments, de paysages et d'objets, mais charrient aussi la conservation et la fossilisation de formes, idées ou dogmes socioculturels. La métaphore la plus fréquente de l'enracinement est, en effet, l'arbre et l'on répète à l'envi que de belles frondaisons et des troncs solides s'obtiennent grâce à de profondes racines. La "mondialisation" et la crise conjointe du modèle économique libéral interrogent de manière impérieuse le rapport entre l'individu et la nation, entre la personne et le sol, le résident et le territoire. L'actualité réveille aussi une notion jamais complètement endormie en France et ailleurs, l'"identité nationale", et restaure pour certains la validité du "récit national" en disqualifiant la recherche historienne, vidée de sa substance par la volonté d'établir une galerie de portraits qui livrerait l'essentiel. Parmi les idées qui paraissent autoriser ce déploiement lexical tellurique et identitaire, on compte en bonne place la notion d'autochtonie, souvent employée, ou remployée ainsi que l'écrivent les archéologues, mais rarement remise en question, comme si son sens allait de soi. Ce recours actuel au concept d'autochtonie oblige à un retour vers le mot et son sens, pour ceux qui l'ont forgé en pays grec ancien et pour ceux qui souhaitent aujourd'hui l'utiliser, ou en suspendre l'usage, à bon escient.

12/2019

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Indiens

Eatenonha. Racines autochtones de la démocratie moderne

Le terme wendat Eatenonha fait référence ä l'amour et au respect que l'on ressent pour la Terre et la Mere Nature. Pour de nombreux peuples autochtones et nouveaux venus en Amérique du Nord, le Canada est une terre-mère, une Eatenonha, une terre où nous devrions tous nous sentir intégrés, valorisés et respectés. Dans Eatenonha, Georges Sioui présente l'histoire d'un groupe de Wendats, le clan des Seawi, et révèle les secrets les plus profonds et les plus précieux que possèdent son peuple et tous les peuples indigènes ainsi que tous ceux qui comprennent et respectent leurs modes de pensée et leurs modes de vie. L'auteur donne un aperçu de la vie, de l'idéologie et du travail de sa famille et de ses ancêtres et raconte la trajectoire historique peu documentée des Wendats ainsi que les expériences qu'a vécues sa famille dans la réserve. Il apporte un éclairage inédit sur les réseaux commerciaux et sociaux qui existaient dans le nord-est du continent avant l'arrivée des Européens et explique que la confédération wendate était le centre géopolitique d'un commonwealth de nations fondé sur la paix, le commerce et la réciprocité. Ce réseau était, selon lui, une véritable démocratie dans laquelle on accordait la même valeur à tous les êtres, quelle que soit leur nature, et où les femmes avaient leur place au centre de la famille et de la communauté. Dans Eatenonha, Georges Sioui présente les premières civilisations du Canada comme les initiatrices de la démocratie moderne. L'ouvrage s'inscrit ainsi dans les efforts constants visant à guérir et à éduquer tous les peuples en s'appuyant sur les perceptions autochtones de la vie et du monde.

06/2021

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Cinéma

Cinéastes autochtones. La souveraineté culturelle en action

Dès ses débuts, le cinéma - et Hollywood au premier chef - a singulièrement façonné l'image des peuples autochtones (Premières Nations, Inuit, Aborigènes...) dans l'imaginaire collectif. L'évolution des moyens techniques et des rapports de domination ont rendu peu à peu possible l'émergence d'autres points de vue. Et depuis plusieurs décennies, les peuples autochtones de par le monde exigent le respect de leur droit à l'autoreprésentation et à l'expression directe, selon leurs propres termes. Cette histoire longue et tumultueuse de la représentation des peuples autochtones à l'écran est l'histoire d'un art en mouvement et d'une lutte pour reconquérir une identité, filmer et diffuser ses propres histoires afin de rétablir des vérités et de s'octroyer le droit à l'imagination créative et innovante.

10/2019

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Couple, famille

L'adolescent malade, ce qu'il faut savoir. Violence des secrets, secret des violences

Toute maladie grave est injuste, et plus encore lorsqu'elle survient au printemps de la vie. L'auteur de ce livre est particulièrement autorisé à en parler. Ce qui aujourd'hui nous paraît évident, l'existence de services d'accueil hospitalier spécifiquement dédiés aux adolescents, ne l'était nullement quand il a entamé sa carrière. Il a eu à militer pour que ce progrès décisif puisse s'accomplir ; il a largement contribué à le rendre possible et a engrangé une expérience unique de médecin sur ce terrain. Il nous livre avec une rare intelligence de l'humain les clés d'une relation thérapeutique positive avec les adolescent(e)s. Ceux-ci, comme les témoignages rapportés le font bien percevoir, ne sont rarement " que " malades : s'ils le sont, c'est dans une configuration particulière où jouent tant les caractéristiques propres à cet âge de difficile métamorphose de la personne que le poids des non-dits, des secrets familiaux et de situations diverses qui peuvent se révéler être de terribles moteurs de souffrance, conduisant au pire au suicide. Tout un travail de rencontre avec l'adolescent(e) doit être mené, qui obéit à des règles, recèle des pièges et confère au médecin, en première ligne du combat thérapeutique, une extraordinaire responsabilité. C'est ce patient cheminement, que Victor Courtecuisse a eu à cœur de nous présenter, avec parfois rappel à l'ordre face à certaines dérives des pratiques. Ce livre s'adresse aux parents concernés, qui y trouveront matière à mieux comprendre le parcours de soin proposé à " leur " adolescent(e), et bien sûr à l'ensemble des professionnels (enseignants, éducateurs, médecins généralistes, pédiatres, gynécologues, psychiatres, psychologues, médecins et infirmières scolaires, travailleurs sociaux, magistrats, policiers) et aussi aux responsables politiques.

11/2005

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Sociologie

Comment devenir antiraciste

"Le contraire de "raciste" n'est pas "pas raciste". C'est "antiraciste". [...] Quel est le problème avec le fait d'être "pas raciste" ? C'est une affirmation de neutralité : "Je ne suis pas raciste, mais je ne suis pas non plus agressivement contre le racisme." Il n'y a pourtant pas de neutralité dans la lutte concernant le racisme. [...] Soit on soutient l'idée d'une hiérarchie raciale en tant que raciste, soit celle d'égalité raciale en tant qu'antiraciste. Soit on croit que les problèmes trouvent leurs racines chez des groupes de gens, et on est raciste, soit on situe les racines de ces problèmes dans le pouvoir et la politique, et on est antiraciste. Soit on permet aux inégalités raciales de se perpétuer, et on est raciste, soit on combat les inégalités raciales, et on est antiraciste. Il n'existe pas d'entre-deux." Sur la question du racisme, la neutralité n'est pas une option : tant que nous ne nous impliquons pas dans la solution, nous faisons inéluctablement partie du problème. Conteur hors-pair et enseignant talentueux, Ibram X. Kendi nous aide à admettre que tout un chacun se fait, de temps à autre, complice du racisme – inconsciemment ou non. En racontant son propre voyage du racisme à l'antiracisme, il nous montre comment faire notre part et démolit le mythe de la société post-raciale, donnant ainsi naissance à une nouvelle et nécessaire perception du racisme : qu'est-il ? Où se cachet- il ? Comment le reconnaître ? Qu'en faire ?

09/2020

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Poésie

Violences

La grande violence, c'est le déni d'exister. Vivre commence par la reconquête de notre identité piétinée. Nos douleurs sont bruyantes et cependant inaudibles. La lâcheté silencieuse de notre nature humaine fait de nous les complices de ces tragédies. Alors, il nous faut renverser la négation de la violence pour rétablir le lien avec notre confiance. Ce recueil aborde le thème de la violence conjugale. Dans ce petit théâtre des comportements humains, les personnages de ces poèmes vivent la douleur physique, l'isolement et la honte, la soumission au pervers narcissique, jusqu'au salut miraculeux, qui ne peut se faire sans pardon.

04/2021

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Littérature française

Violences

Issue d'une famille modeste, Déborah, jeune fille d'un quartier populaire décide, avec des rêves d'avenir plein la tête, d'effectuer un voyage bien loin de son quotidien familial difficile. Dans son périple ensoleillé, elle va rencontrer un jeune homme qui va progressivement transformer ses rêves en un véritable cauchemar. Au fil du temps, dans son mariage à demi-consenti, Déborah va connaître la violence conjugale sous toutes ses formes et sera rapidement entraînée, avec son jeune enfant, dans une descente aux enfers interminable et destructrice, qui finira par briser sa vie. Cet ouvrage est un témoignage de vie réaliste et touchant sur la violence conjugale, qu'encore trop de femmes subissent dans leur intimité et un message fort sur la nécessité pour ces victimes de déposer plainte.

08/2010

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Sociologie

Penser la non-violence. Agir sur la violence

Si la déconstruction des mots est au coeur du propos afin de saisir les sens plutôt que l'essence de "la violence" , l'ouvrage porte un regard sur un mot la "violence" en interrogeant la capacité que l'on puisse avoir pour ne pas être une victime. En effet, il est l'émanation du Collectif APLP, créé en janvier 2015 comme résultante de la réponse pacifiée au double assassinat de Kévin et Sofiane le 28 septembre 2012 à Grenoble. Révélateur d'un bouillonnement réflexif de citoyens et de professionnels de l'action sociale grenoblois, ce collectif a pris la décision d'aller à la rencontre des gens afin d'avoir une conception du mot "violence" et pour tenter de comprendre sur quoi pourrait reposer la violence. Questionner la "violence" ne se limite pas à en tracer les contours sémantiques, vécus sur un territoire donné. Tenter d'aller aux sources de ces différentes formes de violence offre non seulement des éléments de compréhension de ces violences, mais également participe à inventorier un répertoire d'action qui viendrait s'attaquer aux causes et plus seulement aux conséquences. Il faudrait préciser que cette volonté d'aller aux sources n'implique pas in fi ne une connaissance exclusive du réel. Elle peut contribuer à préciser des particularités mais ne saurait en faire un absolu. La particularité d'une telle approche est son refus de se penser en généralité tout en s'inscrivant dans ces complexités qui caractérisent les interactions des personnes dans une société. Pour finir cet ouvrage s'achève avec un chapitre qui analyse le lieu comme une arène traversée par différents intérêts et groupes d'intérêts. Ce qui ouvre sur des pistes d'actions pour construire des communs. Bâtir des communs nous ouvre ainsi aux champs des possibles où l'on retrouve un affrontement de groupes stratégiques autour des idées. Ce collectif APLP a vu le jour à la suite de la volonté des amis proches de Kévin et Sofiane assassinés le 28 septembre 2012 à Grenoble. Ce Collectif se traduit par l'envie de travailler, faire et agir ensemble dans le respect de la différence. Pour créer cet ensemble, le Collectif va à la rencontre de l'inconnu dans l'optique d'apprendre en faisant fi de la peur de l'inconnu. L'objectif déconstruire les préjugés en essayant de lutter contre la violence en exaltant les merveilles de la non-violence.

09/2021

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Ethnologie et anthropologie

Les Autochtones, la part effacée de l'Histoire

Et si l'on racontait à parts égales les premiers contacts entre les colons français et les Autochtones de l'Amérique du Nord ? L'anthropologue Gilles Bibeau fait dialoguer les récits des explorateurs et colons avec les mythes, les légendes et les écrits autochtones contemporains. Portrait riche d'une rencontre fondatrice où se confrontent et s'enchevêtrent représentations et impensé colonial.

10/2023

ActuaLitté

Sociologie

Les femmes autochtones dans l'espace public mexicain

Cet essai considère l'espace public mexicain en tant que construction sociale hiérarchisée, révélatrice des rapports de pouvoir et des orientations idéologiques qui se manifestent depuis que les femmes autochtones, organisées collectivement, y jouent un rôle spécifique, tant économique que politique. L'analyse des dispositifs de développement rural, au sein de l'espace économique, met en évidence les phénomènes d'altérisation mais aussi de constitution du sujet femme autochtone, à partir des rapports de pouvoir qu'elles subissent et sur lesquels elles se donnent la possibilité d'agir. L'espace politique féminin autochtone, quant à lui, est un espace pluriel où de nouveaux imaginaires entrent en compétition ; parmi eux, le corporatisme et la résistance rebelle zapatiste. Rendre compte de l'intervention des femmes autochtones dans l'espace public nécessite d'articuler le genre avec l'exclusion ethnique, la classe sociale et la citoyenneté. Dès lors, ce texte met en évidence les identités sociales, sexuelles, culturelles et ethniques - et leurs transformations -, ainsi que les processus de légitimation sociale et politique de groupes sociaux émergents.

03/2021

ActuaLitté

Ethnologie

Echelles de gouvernance et droits des peuples autochtones

A partir d'une approche pluridisciplinaire, cet ouvrage explore la complexité des relations de pouvoir qui pèsent sur la reconnaissance des peuples autochtones et la mise en oeuvre de leurs droits, à plusieurs échelles. L'adoption de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, en 2007, marque le début d'une nouvelle époque pour que les peuples autochtones puissent participer à la gouvernance globale de Io planète et jouissent de tous leurs droits, y compris le droit à l'autodétermination. Ces droits, qui ont été définis et acceptés à l'échelle internationale, doivent s'exercer aux niveaux locaux, nationaux et régionaux. Le mouvement mondial en faveur des droits des peuples autochtones peut-il changer l'expérience des communautés locales ? Ou bien les concepts et les outils politiques qu'il mobilise sont-ils seulement de l'ordre de discours circulant à l'échelle globale et relativement déconnectés des situations pratiques ? Dons quelle mesure les catégories et les processus concernant les u peuples autochtones" sont-ils une extension des catégories et des processus coloniaux ? Jusqu'à quel point défient-ils les normes et les structures existantes ? Ce livre réunit neuf anthropologues, deux sociologues, une politiste et une juriste pour étudier ces questions à partir de cas situés dans une dizaine de pays. Examinant les dimensions juridiques, historiques, politiques, économiques et culturelles du mouvement pour les droits des peuples autochtones, à l'échelle du globe, du pays ou de la communauté, les chapitres abordent les relations de pouvoir qui éclairent les luttes en cours des peuples autochtones pour défendre leurs droits humains. Ce livre offre un intérêt particulier pour ceux qui s'intéressent aux droits des peuples autochtones et aux mouvements internationaux de droits humains en général.

06/2019