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Animaux, nature

La complainte de l'ours. Chroniques d'un monde fragile

D'année en année, le grand ours blanc de l'Arctique voit la banquise se rétrécir, son territoire s'amenuiser... Son destin lui échappe. L'homme, quant à lui, a conscience d'un monde qui se dégrade mais pourtant il continue à vivre tête baissée sans rien changer. A travers quinze chroniques, Jean-Louis Etienne nous décrit le monde polaire, sa stupéfiante beauté, sa pureté, son rôle fondamental dans les équilibres climatiques, ses terribles métamorphoses. Avec passion, il nous raconte comment les savants auscultent les glaces, observent les migrations, analysent l'eau et l'air. Et comment les explorateurs et les habitants de ces contrées lointaines hésitent entre l'héroïsme et le fatalisme face à cette sournoise dégradation. Le monde polaire est une parabole de notre avenir. Dans son absolue blancheur, les stigmates de notre aveuglement se voient de façon encore plus éclatante.

10/2001

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Economie

Un monde meilleur ? Pour une nouvelle approche de la mondialisation

Nul autre thème que la mondialisation ne fait l'objet de tant d'écrits, de discours et de polémiques. Il s'agit bien de la caractéristique la plus frappante de l'évolution des dernières décennies. Nous sommes plongés dans un tourbillon à la fois économique, politique et culturel où l'ensemble des pays participe, où le brassage des biens, des peuples et des civilisations n'a jamais été aussi poussé. Il s'agit ici de s'interroger sur les origines, les aspects et les enjeux de ce phénomène. Comme pour toute évolution caractérisant les sociétés humaines, il importe de rechercher des racines historiques lointaines, car en identifiant ces racines, on sera mieux à même de le comprendre. C'est l'ambition de cet ouvrage qui présente une nouvelle approche de la mondialisation à travers différents sujets: les échanges, l'évolution de l'Etat, les organisations internationales, la finance, les firmes multinationales, la population, les inégalités, la culture, les techniques, l'écologie et le domaine militaire. Autant de thèmes classiques sur la question, qui sont abordés tour à tour, à la fois sous l'angle historique et celui de l'actualité.

04/2005

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Sciences politiques

Le monde nucléaire. Arme nucléaire et relations internationales depuis 1945

Depuis soixante ans, l'arme nucléaire est le symbole suprême de la puissance des Etats (au premier rang desquels les deux empires de l'après-guerre) et l'instrument de leur domination sur l'ordre mondial. Autant dire que, faire notre histoire politique et militaire depuis 1945, c'est faire celle d'un " monde nucléaire". A la lecture d'un récit qui restait pourtant à écrire, on comprend comment, dès son invention, l'arme atomique s'est imposée comme un élément central, structurant et fortement stabilisateur des relations internationales. Comment, en plaçant pour la première fois dans la main de l'homme le moyen de sa destruction, elle lui a imposé d'en théoriser (et d'en organiser) la non-prolifération et la non-utilisation. Comment le bombardement d'Hiroshima, s'il a été l'acte de naissance de la Guerre froide, a ouvert une ère de coexistence pacifique. Pourtant, depuis la chute du Mur de Berlin, l'inquiétude renaît. Elle prend un nouveau visage, aux contours moins précis: certains Etats (tels la Corée du Nord ou l'Iran) ne voient-ils pas dans la détention du feu nucléaire un moyen d'assurer leur existence ou de renforcer leur autorité ? Ou des groupes terroristes celui de soumettre, à peu de frais, l'humanité entière à leurs intimidations ? Aujourd'hui comme hier, l'arme nucléaire constitue un objectif ultime pour les uns, une menace suprême pour les autres. Demain, il en sera de même. Cette perspective rend d'autant plus précieuse la lecture d'un ouvrage qui se propose de couvrir l'évolution des armements et des stratégies nucléaires, pour mieux en confirmer l'omniprésence au XXIe siècle et en comprendre le sens.

11/2006

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Psychologie, psychanalyse

Le fantasme de fin du monde. Psychanalyse, destruction et création

Freud, dans son texte sur Schreber en 1911, a associé le délire de fin du monde au désinvestissement généralisé des objets d'amour. Quelles distinctions métapsychologiques, - topiques, dynamiques et économiques -, pourront être faites entre les délires de fin du monde, où " le monde entier qui disparaît sous la douleur ", - comme l'exprimait une patiente - est le signe avant coureur d'un effondrement et les rêves de fin du monde. Ces rêves sont-ils traumatiques ou réalisateurs de désir de destruction ? A partir de la notion de désinvestissement, il s'agira ici de filer les destins de cette libido désinvestie, énergie libre, en stase, source d'angoisse, de désunion des pulsions et de destructivité mais aussi de sublimation. Dans une perspective d'interaction entre psychanalyse et art, comment les artistes ont-ils figuré ce délestage des objets ? Le désobjectal ? Que pourra nous enseigner l'artiste peintre sur le fonctionnement psychique ? Sur les moyens de canaliser la destructivité en transformant ? Par exemple dans la déformation des formes chez Léonard de Vinci ; ou par l'abstraction, expression spécifique du XXe siècle comme l'a théorisée Kandinsky : " la logique d'une forme sans objet ", est-ce là la recherche d'une manière désinvolte de traiter l'objet pour s'en protéger ou en alléger son attachement ? Est-ce la fin de la représentation du monde ou même la fin de l'art ?

03/2002

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Faits de société

Sécu : Objectif monde. Le défi universel de la protection sociale

Assurance maladie, retraite, congé maternité, allocations familiales, assurance chômage : comment nos sociétés pourraient-elles fonctionner sans ces protections ? La Sécu est l’une des plus belles conquêtes du xxe siècle. On râle contre ses défauts et on peste contre son coût, mais personne n’imaginerait y renoncer, pour se retrouver seul face à la maladie, la vieillesse, le dénuement. À peine 20 % de l’humanité bénéficie de cet extraordinaire progrès. 80 % de la population mondiale est dépourvue des protections essentielles.Au lendemain de la crise des subprimes qui a secoué le monde, les plus hauts dirigeants de l’ONU ont cherché comment réagir. Ils ont observé que les pays qui résistaient le mieux étaient ceux qui avaient mis en place des protections efficaces. Ne faudrait-il pas alors construire un socle de protection sociale dans le monde entier ?C’est ce mandat un peu fou qui est confié à une commission très sérieuse. À sa tête, Michelle Bachelet, l’ancienne présidente du Chili. Les dix membres qui la composent ont tous exercé des responsabilités ministérielles aux quatre coins du globe, et ils se donnent un an pour convaincre. En ce début du xxie siècle, il est possible d’étendre la protection sociale. Déjà, elle n’est plus le monopole des vieux pays industrialisés. Le Brésil, sous l’impulsion de Lula, a fait des progrès considérables en huit ans et la pauvreté a chuté. En Afrique, des pays pauvres comme le Rwanda et le Ghana, mettent en place une assurance maladie. La Chine sait qu’elle ne pourra pas avoir une croissance durable sans protection sociale. Ne voit-elle pas sa population vieillir en vingt ans, aussi vite que la France en plus d’un siècle ? Comment donner corps à cette utopie ?Membre de la commission Bachelet, Martin Hirsch livre, à la veille du G20, un plaidoyer vibrant et argumenté pour ce socle de protection sociale. Il s’appuie sur des expériences réussies sur les cinq continents mais qui restent encore isolées. Il montre comment les économistes ont cessé de prendre la protection sociale comme un luxe pour pays en fin de croissance.

10/2011

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Lecture 9-12 ans

Le Club des Baby-Sitters : Les meilleures copines du monde

Mes amies et moi, nous avions à peine 12 ans lorsque nous avons fondé un club de baby-sitting qui a tout de suite eu beaucoup de succès. Nous vivons tant d'aventures ensemble que rien ne pourra jamais nous séparer. Avec ce livre, vous saurez comment nous sommes devenues... La nouvelle amie de Claudia : Une élève vient d'arriver. Elle s'appelle Cynthia, elle adore l'art et trouve que j'ai un talent fou ! Le problème, c'est qu'elle pense que je perds mon temps au Club... Mallory entre en scène : Lorsque les filles m'ont proposé de devenir membre du Club, j'ai sauté de joie ! Mais je dois passer un test et je suis un peu inquiète. Le retour de Lucy : Mes parents vont divorcer ! C'est terrible. Et je dois choisir entre rester à New York avec mon père ou revenir à Stonebrook avec ma mère !

06/2009

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Histoire internationale

L'Amour des animaux dans le monde germanique 1760-2000

Les Allemands ont la réputation de vouer beaucoup d'amour aux animaux. Mais cette réputation a son envers. De façon générale, qui aime les animaux est suspect de misanthropie voire d'antihumanisme. Les Allemands sont perçus comme exemplaires de cette concomitance. Comme si un syllogisme s'était insinué dans toutes les têtes: Hitler, allemand, aimait les animaux; Hitler, allemand, était un criminel; donc, le pacte allemand avec les animaux inclut une déclaration de guerre à l'humanité. Les études réunies dans le présent volume éclairent la genèse de l'amour allemand des animaux depuis ses origines, dans le préromantisme (Sturm und Drang), et même antérieurement, et livrent des aperçus significatifs de sa richesse de potentialités contradictoires. Certes, l'amour allemand des animaux est issu du même terreau antimoderne que l'antisémitisme et est parfois " fatalement " entré en conjonction avec lui - par exemple, à des degrés différents, chez Richard Wagner et Hitler -, mais les formules " régressives-progressives " qui voient en l'animal le passé et l'avenir de l'homme - de tous les hommes - ne sont pas moins nombreuses et déterminantes. Les frères Grimm cultivent dans leurs contes un " panpsychisme " anticartésien, mais ils sont aussi signataires de la pétition de Göttingen (1837) pour l'abolition de la censure et la reprise du mouvement constitutionnel. Plus près de nous, Joseph Beuys donne à sentir à travers ses actions ce que l'homme " civilisé " a perdu de liens avec l'animal, par rapport aux époques chamaniques, mais il s'engage aussi pour une République Fédérale d'Allemagne plus démocratique et plus solidaire dans les années 1970. Outre cette diversité restituée de l'amour allemand des animaux, le présent volume détruit les prétentions fallacieuses du Troisième Reich à articuler " au mieux " l'amour allemand des animaux en explorant plus particulièrement une tradition judéo-allemande d'amour des animaux, de Kafka à Canetti, si prégnante qu'on ne pourra que s'étonner rétrospectivement de ne pas l'avoir toujours déjà perçue.

08/2006

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Livres 3 ans et +

Mes plus belles chansons du monde. Avec 1 CD audio

Des voix d'enfants, des voix d'adultes, des mots d'ailleurs et des instruments multicolores, pour un tour du monde en musique plein de joie, de tendresse et de fraîcheur ! Avec les textes des chansons et leur traduction.

05/2012

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Religion

Le désenchantement du monde. Une histoire politique de la religion

Il est des ouvrages qui, très vite, s'imposent comme des classiques contemporains. Depuis sa parution en 1985, cette Histoire politique de la religion est tenue pour telle. L'ouvrage comble, il est vrai, une grande lacune, depuis les travaux pionniers de Durkheim, Max Weber et Rudolf Otto, en rendant au sujet la place qu'il mérite. Car le religieux a modelé activement, et plus profondément qu'il n'y paraît, la réalité collective dans toutes les sociétés jusqu'à la nôtre, en particulier les formes politiques. Marcel Gauchet propose un renversement de perspective : on a voulu voir l'histoire des religions comme un développement ; or la religion pure est au commencement. Ce que nous appelons "grandes religions" correspond, en fait, à autant d'étapes d'une mise en question du religieux dans sa rigueur primordiale. De ce point de vue, il faut mesurer la spécificité révolutionnaire du christianisme et son rôle à la racine du développement occidental. Marcel Gauchet caractérise le devenir des sociétés contemporaines, depuis l'essor des techniques jusqu'à l'enracinement des procédures démocratiques, comme un mouvement vers une société hors religion. Le monde d'aujourd'hui ne s'explique que par la sortie et l'inversion de l'ancienne économie religieuse. Sa particularité, c'est le désenchantement du monde.

11/2005

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Droit

Le gouvernement du monde. Une critique politique de la globalisation

Prendre l'avion, envoyer un e-mail : la mondialisation s'inscrit dans nos gestes les plus quotidiens. Pourtant, nous l'envisageons souvent comme une menace qui pèserait sur notre identité, voire notre survie. Dans cet essai incisif, Jean-François Bayart propose une vision radicalement nouvelle de ce phénomène, à rebours des discours néo-libéraux ou altermondialistes : la mondialisation est notre œuvre et l'État-nation en est, en réalité, le produit et non la victime. La globalisation est nôtre car c'est par elle que nous façonnons notre éthique et notre corps, que nous soumettons et que nous sommes subordonnés. Loin d'être synonyme, en tout temps et en tous lieux, d'aliénation culturelle et de délitement social, la mondialisation engendre des solidarités et des réseaux transnationaux qui s'articulent aux Etats-nations sans nécessairement les ébranler. Elle voit l'émergence de nouveaux sujets moraux, de préoccupations éthiques inédites, de styles de vie neufs. La globalisation est aussi affaire de pouvoir, d'accumulation, donc d'inégalités et de violences. Contradictoire, elle intègre le marché international des capitaux et des biens, mais cloisonne, par la coercition, celui de la main-d'œuvre ; elle célèbre la vitesse, exacerbe le sentiment d'urgence, mais se caractérise par la contrainte de l'attente, le report permanent des solutions et le stockage des populations. Embrassant deux siècles d'histoire, comparant les sociétés les plus diverses, analysant des pratiques sociales concrètes, Jean-François Bayart montre que, si la mondialisation est nôtre, son devenir, notre histoire, donc, se décideront sur ces seuils tragiques où s'inventent de nouvelles manières de vivre, de consommer et de lutter. Ce faisant, il renouvelle la sociologie politique et la théorie tant du pouvoir que des relations internationales.

04/2004

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Science-fiction

Le monde tel qu'il sera en l'an 3000

Une société où l'individualisme est devenu la loi, où la recherche du profit motive toutes les relations humaines et qui exhibe, gravée à l'entrée des maisons, sa devise provocatrice : "Chacun chez soi, chacun pour soi". Tel est le tableau menaçant qu'Emile Souvestre dresse de l'an 3000, dans ce Monde tel qu'il sera. Avec la publication parallèle de la magistrale biographie de Souvestre qu'avait préparée Bärbel Plötner-Le Lay, fruit de dix années de travail, on peut redécouvrir ce roman comme une étape importante du patrimoine littéraire du dix-neuvième siècle. Le plaisir de la lecture du roman d'anticipation de Souvestre tient aussi à l'humour et au dynamisme d'une écriture qui enchaîne les scènes comiques et satiriques.

10/2013

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Lecture 9-12 ans

Le Monde de Narnia Tome 6 : Le fauteuil d'argent

Pour Jill et Eustache, la vie est dure à l'école expérimentale ! Un jour, voulant échapper à des élèves qui les brutalisent, les enfants ouvrent la petite porte du jardin. Au lieu de la lande morne et grise, ils découvrent une contrée radieuse, le pays d'Aslan, le grand lion. Celui-ci leur confie une mission : retrouver Rilian, prince héritier de Narnia, enlevé des années plus tôt par un horrible serpent... Le monde enchanté de Narnia, le pays imaginaire, vous attend.

09/2017

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Science-fiction

La forêt d'Envers-Monde. Suivi de Les dieux demeurent

Quelque part dans l'archipel britannique, une forêt existe peut-être encore où les derniers survivants de l'Age d'or ont trouvé refuge : dieux anciens auxquels plus personne ne croit, esprits primordiaux de la nature, créatures des mythologies antiques.... Envers-Monde, la dernière légende vivante. En ce refuge d'arbres ancestraux, ayant toujours résisté aux tentations d'invasion humaine, une jeune femme invalide, écrivain à succès d'un XVIIIe siècle avide d'évasions romantiques, va plonger. Partie à la recherche du jeune poète Thomas Chatterton, elle y affrontera , au terme d'un voyage en ballon , d'anciennes goules vengeresse et des gnomes végétaux. Bien des siècles auparavant, déjà, Envers-Monde était synonyme de refuge : fuyant les persécutions perpétrées par les chrétiens contre les derniers païens, une troupe de créatures mythologiques (esprit du blé et enfants de la mer) en avaient fait l'objet de leur quête. Avec une verve volontiers libertine, l'auteur se fait le chantre amusé mais néanmoins nostalgique d'une fantasy réconciliée avec ses racines antiques et romantiques.

06/2006

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Histoire internationale

Autour du monde. Inde, Chine, Japon, Californie, Amérique du Sud

Autour du monde : Inde, Chine, Japon, Californie, Amérique du Sud / par A. D. Carlisle ; ouvrage traduit et extrait de l'anglais par Gabriel Marcel,... Date de l'édition originale : 1876 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

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Histoire internationale

Vers l'Orient compliqué. Les américains et le monde arabe

Pour quelles (vraies) raisons, les Américains ont-ils décidé d'aller en Irak ? Et pourquoi ont-ils choisi d'y rester ?

06/2008

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Histoire internationale

Mon tour du monde. Les Indes, la Chine, le Japon

Mon tour du monde : les Indes, la Chine, le Japon / par la Ctesse Du Bourg de Bozas,... Date de l'édition originale : 1902 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

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Musique, danse

Les symphonies du Nouveau Monde. La musique aux Etats-Unis

"Je ne considère pas le titre d'Amériques comme purement géographique, mais comme symbole de découvertes - de nouveaux mondes sur terre, dans le ciel, ou dans l'esprit des hommes", écrivait Edgard Varèse. Le rôle qu'ont joué les Etats-Unis dans la constitution d'une nouveauté en musique est l'objet de cet ouvrage. On y voit que le Nouveau Monde, en se fondant sur sa culture populaire, a maintenu des liens plus ou moins étroits avec l'ancien. L'émancipation progressive se réalise dans l'oeuvre de compositeurs fondateurs (Charles Ives, George Gershwin notamment) ainsi que dans la création d'un genre spécifique, la comédie musicale, qui se développe jusqu'à Hollywood et rayonne dans le monde entier. A la suite de Gershwin et Copland, Leonard Bernstein réalise l'idéal d'une synthèse entre genre populaire (jazz, musical) et musique savante. Les échanges sont incessants : terre d'immigration, les Etats-Unis accueillent de nombreux musiciens (interprètes ou compositeurs) victimes des totalitarismes : des Américains viennent se former en Europe ; des Fondations commandent des oeuvres qui enrichissent le répertoire. La modernité du langage s'exprime également sous diverses formes, d'Elliott Carter à John Cage, jusqu'aux plus récents John Adams, Philip Glass ou Steve Reich.

01/2014

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Histoire et Philosophiesophie

Un peu de science pour tout le monde. Tome 2

Après le remarquable succès du premier volume de la série, Claude Allègre réitère l'aventure de la démonstration scientifique pour tous dans ce deuxième volet qui, une fois encore, raconte les grandes découvertes scientifiques. Ici, son objectif est de rendre la physique, autrement dit les sciences de la nature, accessible au citoyen qui souhaite mieux saisir le sens des choses et du monde. Il ne s'agit pas, pour Claude Allègre, de se substituer à l'enseignement scolaire ou universitaire des sciences, mais de privilégier l'aspect culturel, la démarche de la pensée et les grands résultats sur les formules et les abstractions, afin de rendre celles-ci intelligibles. Ces grandes découvertes sont replacées dans leur temps, et Claude Allègre s'attache aussi à saisir la personnalité des découvreurs et des savants, à évoquer l'humeur du temps qui les a vus naître, sans pour autant prétendre écrire une histoire des sciences ou de la pensée scientifique à proprement parler.

11/2006

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Histoire et Philosophiesophie

2020 : Les Scénarios du futur. Comprendre le monde qui vient

Les années 2020 verront la naissance de nouveaux ingénieurs et architectes de l'infiniment petit. Ils sauront marier les technologies biologiques, informatiques, nano et écotechnologiques pour inventer les produits de demain. Ces progrès scientifiques et techniques ouvriront de nouveaux horizons riches de promesses mais aussi lourds de menaces pour l'homme. Les technologies de la communication vont connaître une progression explosive entre 2010 et 2020, bouleversant nos vies comme l'économie et faisant apparaître de nouveaux dangers : atteintes à la vie privée, piratages, virus, " infopollution "... La prolongation de la durée de vie, grâce à une connaissance accrue des mécanismes du vieillissement, suscitera de fortes tensions sociales et politiques. Enfin, écologie et économie, qui devraient être les deux faces d'une même médaille, se trouveront confrontées plus durement à leurs contradictions. Les sciences de la complexité peuvent nous aider à penser le futur des sociétés humaines. Au-delà de l'approche analytique traditionnelle, elles permettront de construire notre avenir sur la base d'une vision globale et à long terme de l'évolution des systèmes complexes (économiques, écologiques, industriels et politiques) dont nous faisons partie. A l'homme de savoir fixer les limites pour éviter que ses créatures biologiques ou électroniques ne se retournent contre lui.

04/2007

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Animaux, nature

Au plaisir des forêts. Promenade sous les feuillages du monde

De la célèbre forêt de Fontainebleau aux confins de la taïga, des mangroves tropicales aux forêts méditerranéennes, Paul Arnould nous entraîne dans le monde fascinant des arbres. Véritable rêverie d'un promeneur géographe, Au plaisir des forêts nous incite à regarder autrement les espaces verts de notre planète bleue. Pour dépasser le discours catastrophiste sur l'environnement, l'auteur casse les clichés associés à la forêt. Dans sa vision, des racines aux frondaisons, elle se développe, évolue, disparaît parfois, subit les influences de l'homme ou au contraire détermine ses choix. A travers mille anecdotes, le lecteur acquiert une connaissance intime de la forêt qui donne irrésistiblement envie de s'y perdre.

05/2014

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Philosophie

Philosophie de l'écran. Dans le monde de la caverne

Inconnu il y a un peu plus d'un siècle, l'écran - cinéma, télévision, ordinateurs, téléphones - a envahi et bouleversé tous les secteurs de notre vie. Nous naissons, nous vivons et nous mourrons entourés d'écrans, et la vie économique et politique ne peut plus se concevoir sans eux. L'avènement de cette ère du silicium modifie profondément notre rapport à la réalité, mais aussi la régulation de la sphère marchande et la distinction entre le public et le privé. A rebours des constats angoissés et passéistes, Valérie Charolles analyse ce changement de civilisation de manière très concrète et montre que nos cadres de pensées issus des Lumières sont inopérants dans cet univers en réseau, où le rapport au temps comme à l'espace est perpétuellement mouvant, rapide, fluide. Et c'est pour cela que nous avons de plus en plus l'impression que le monde est indéchiffrable et qu'il nous échappe. Cet essai neuf et stimulant propose donc rien de moins qu'une révolution dans la pensée afin de pouvoir s'orienter dans l'ère du silicium.

04/2013

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Poésie

Le Peu de monde. Suivi de Je te salue Jamais

Kiki Dimoula est actuellement la grande voix, la voix majeure de la poésie grecque. Née en 1931, elle impose son univers si personnel, si détaché de toute espérance après les visions du monde lumineux ou combattant de Ritsos, Elytis ou Séféris. Le temps, l'absence, la mort, le néant sont les constantes d'une thématique très noire, mais incarnées dans des scènes quotidiennes inattendues, éclairées par un art de la métaphore et une invention verbale inouïs. Cette poésie, en fait, ne ressemble à rien de connu - sinon peut-être aux Metaphysical Poets du XVII ? siècle anglais. Comme eux, et comme tous les explorateurs lucides de l'être, Kiki Dimoula ne craint pas d'avouer : "Oui l'impossible me suffit".

03/2010

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Lecture 9-12 ans

Le Monde Secret de Sombreterre Tome 1 : Le clan perdu

Victor est un petit garçon assez solitaire. Il a été adopté et ne s'entend pas très bien avec sa famille. Il aimerait connaître ses origines. Un jour, une petite fille, Aliana, vient le chercher et lui annonce qu'il est celui qui pourra sauver son monde : le monde de Sombreterre, monde des esprits et des fantômes, dont il est originaire. Avec elle, Victor part affronter son destin.

04/2016

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Psychologie, psychanalyse

Fou et divin. Esprit et psychisme dans le monde moderne

La psychanalyse, " herméneutique du soupçon ", a longtemps considéré avec méfiance le monde de la spiritualité. Sudhir Kakar revient sur le classement hâtif d'un rationalisme assiégé par son contexte historique pour examiner différentes traditions spirituelles orientales à travers quelques-uns de leurs représentants. Un gourou de l'Occident, un sage-fou tibétain, un mystique hindou, Gandhi. Chacun de ses essais rend sa pertinence à une forme de quête de connaissance de l'esprit humain et nous entrouvre une porte où glisser un regard nouveau. Et l'on découvre comment, notamment dans le domaine de l'empathie, il reste à la psychanalyse beaucoup à apprendre. Quant à l'oeil hindou qui observe le Freud de L'Avenir d'une illusion, il lui donne un relief inédit en le plaçant dans les limites de son contexte personnel et culturel. Un oeil qui pourrait bien appartenir à l'auteur de ce livre, " moins épris " aujourd'hui du " marché conclu dans sa jeunesse " sur sa voie en quête de lui-même.

09/2010

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Sciences politiques

Mandela et Gandhi. La sagesse peut-elle changer le monde ?

Mandela et Gandhi : deux héros de la liberté, deux "saints laïcs" selon certains, érigés en icônes mondiales. Mais aussi deux hommes bien réels - avec leurs parts d'ombre et de lumière -, dont l'expérience politique a été forgée au creuset d'une terre commune, l'Afrique du Sud. C'est en effet dans ce pays qu'au tout début du XXe siècle le jeune Gandhi, alors avocat pour la communauté indienne locale, a inventé le satyagraha, une méthode de désobéissance civile non violente qui plus tard influencera fortement l'ANC et Mandela. Rapprocher les parcours de ces deux leaders, comme le font ici les auteurs avec précision et discernement, permet de poser quelques questions fondamentales pour le monde d'aujourd'hui. Gandhi et Mandela à sa suite auraient-ils inventé une nouvelle forme d'action démocratique ? Dans leurs combats politiques, quel rôle ont joué la vertu personnelle, la spiritualité, "la sagesse" , et quelles leçons peut-on en tirer ? En quoi chacun a-t-il échoué ou réussi, et leurs héritages respectifs ne pourraient-ils pas, sous bénéfice d'inventaire, fonder une "autre politique" ?

01/2018

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Philosophie

Notre coeur sait qu'un monde plus beau est possible

Suivez Charles Eisenstein et sa plume perspicace, incisive et engagée, au coeur d'un essai fascinant, à la découverte de deux Grandes Histoires : celle qui sous-tend l'ancien paradigme, le monde qui touche aujourd'hui à sa fin, et surtout celle du nouveau modèle en train d'émerger un peu partout. Nous vivons actuellement cette transition entre deux mondes : après une ère soumise à l'illusion de la Séparation, avec les conflits qu'elle a engendrés dans tous les domaines, arrive l'ère de la Réunion, de la prise de conscience de notre profonde interdépendance. Tel un tisserand, l'auteur nous révèle page après page les noeuds qui nous retiennent encore dans "l'ancienne histoire" et file progressivement un nouveau récit, celui de l'Inter-Etre. Comment passer de la vieille histoire à la nouvelle ? Comment dépasser le doute, le cynisme, le désespoir avant d'atteindre cette dernière ? Charles Eisenstein esquisse un chemin pour avancer ensemble vers ce monde plus beau que notre coeur sait possible. Un texte éminemment inspirant, nous invitant à sortir de nos conditionnements en écoutant notre coeur !

06/2020

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Economie

Un monde possible. Les acteurs privés face à l'injustice

Le libéralisme produit actuellement des effets paradoxaux : une mondialisation des objets et une crispation identitaire ; une croissance économique évidente et une augmentation simultanée des inégalités. Cette contradiction, qui s'accompagne d'un affaiblissement des Etats, valorise de facto le rôle de la société civile. A côté d'Etats-nations affaiblis ou carrément en faillite, comment apprécier la responsabilité nouvelle des différents acteurs privés (individus, ONG, multinationales, associations religieuses ou caritatives) en matière de développement ? Face à l'océan de misère, ces derniers ont un rôle nouveau - et considérable - à jouer. Leur capacité d'action va même bien au-delà de la sphère humanitaire ou économique et devient véritablement politique. La question décisive est désormais la suivante : ces acteurs privés peuvent-ils vraiment s'engager dans des projets qui dépassent leurs intérêts particuliers et contribuent au bien commun de la planète ? Cet essai, bâti sur une analyse approfondie de la théorie libérale, plaide pour " un monde possible ", fondé sur les convictions et les ressources morales et spirituelles des personnes et des sociétés concernées. Il s'appuie sur des enquêtes de terrain menées par l'auteur auprès de filiales de grands groupes industriels et sur des programmes de développement au Kenya, au Nigeria, au Bénin et au Mexique.

01/2008

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Philosophie

Après la fin du monde. Critique de la raison apocalyptique

Notre temps est, dit-on, celui des catastrophes. Sur les nouveaux fronts de l’écologie, du changement climatique ou de la menace nucléaire, les idéologies du progrès ont cédé la place à l’angoisse. Mais la résurgence des thèmes apocalyptiques est bien plus que le symptôme d’une période de crise : dès les XVIe et XVIIe siècles, avec la disparition du cosmos comme ordre hiérarchisé au sein duquel l’homme occupait une position privilégiée, est née une nouvelle inquiétude : celle de devoir vivre « après la fin du monde ». Ce livre voudrait montrer que le plus urgent n’est pas d’éviter la catastrophe à venir, mais de repenser et de réinvestir le monde de manière nouvelle. Michaël Foessel interprète les peurs apocalyptiques actuelles à partir des expériences contemporaines où les sujets se sentent dépossédés du monde : triomphe de la technique sur l’action, du capital sur le travail, du besoin sur le désir. Pour cela, il propose une généalogie de l’idée de « fin du monde » qui distingue deux voies de la modernité : celle qui privilégie la vie et sa conservation, aujourd’hui à l’oeuvre dans la plupart des conceptions écologiques et précautionneuses du réel ; celle qui fait du monde le thème principal de la philosophie en même temps qu’un enjeu politique de premier ordre. Nous sommes désormais face à une alternative : perpétuer la vie ou édifier un monde. Les théories de la catastrophe ne se soucient plus de savoir quel monde mérite d’être défendu. En ce sens, le fait que la fin du monde a déjà eu lieu est une bonne nouvelle : cela nous invite à inventer des espaces pour l’action et à fonder un nouveau cosmopolitisme.

10/2012

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Poésie

Cahier critique de poésie N° 35/2018 : Un nouveau monde

On nous reprochera sans doute de défendre ici une conception "élitiste", grief répandu de nos jours et qui masque souvent une forme de démission. Précisons donc que nous continuons de croire à la démocratisation de l'accès au savoir et de l'éducation en matière culturelle : c'est-à-dire à un élitisme pour tous, pour reprendre la formule de Vitez, qui ne fasse pas l'impasse sur la "difficulté" de certaines oeuvres, sur la nécessité pour en pénétrer les charmes d'une connaissance qui s'acquiert et demande un apprentissage, si ce n'est un effort n'interdisant évidemment pas le plaisir... Il s'agirait donc de transmettre ces règles au plus grand nombre plutôt que de procéder non sans démagogie au nivellement par le bas de nos arts, poétiques et autres... Isabelle Garron & Yves di Manno.

03/2018

ActuaLitté

Esotérisme

Tissage de l'éveil. Histoire de l'âme du monde

Une première vague submersive et mystérieuse réunit sur une plage de sable fin deux jeunes êtres, Victor et Lovan, dont le Tissage des coeurs va leur permettre de transformer la souffrance terrestre en un divin espoir. Une deuxième vague océanique les entraîne à la découverte d'un monde céleste avec un vieux Sage tenant le quartz rose de l'Eveil, une cascade d'eau pure et des animaux paisibles d'une blancheur symbolique. Une troisième vague divine les transporte au pied d'un chêne majestueux où se dévoile l'Histoire de l'Ame du Monde.

03/2019