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Chiens

Billebaude N° 21, automne-hiver 2022 : Le chien

Le chien, meilleur ami de l'homme. Comment le chien est-il devenu le meilleur ami de l'homme ? Quelles ont été les étapes du rapprochement entre l'homme et le chien ? Compagnon de jeu, accessoire de mode, animal dressé pour toute sorte d'usages (chien d'aveugle, de traîneau, de garde, de sauvetage, de chasse...), le chien a réussi à se rendre indispensable dans toutes les sociétés, depuis la nuit des temps. Pour interroger cette place, ce numéro s'appuiera sur les travaux de nombreux chercheurs et chercheuses : Valérie Chansigaud, historienne ; Dominique Guillo, sociologue ; Charles Stépanoff, anthropologue ; Denis Vigne, archéologue et biologiste. Dans l'art aussi, le chien est roi. A travers plusieurs galeries de photographies et de peinture, ce numéro de Billebaude témoignera de l'intérêt des artistes pour nos fidèles compagnons. Nicolas Milanovic, conservateur en chef du musée du Louvre et commissaire de l'exposition " Les animaux du roi " au Château de Versailles commentera les représentations du chien à la cour du roi. Vincent Lecomte, docteur en sciences de l'art présentera les oeuvres photographiques de l'artiste taiwanais Tou Yun-Fei. Martin Bethenod, directeur général de la Bourse du Commerce, analysera les étonnants portraits anthropomorphiques de braques de Weimar par le photographe américain William Wegman. Comment imaginer un numéro sur le chien sans proposer un détour dans l'univers de la bande-dessinée ? Philippe Delisle, professeur d'histoire contemporaine, s'y attellera justement pour tirer les portraits des inoubliables Milou, Idéfix, Bill et Rantanplan. Et, pour parachever ce Billebaude 21, Anne Simon, directrice de recherche au CNRS, nourrira dans un dossier spécial une réflexion philosophique sur la figure du chien dans la littérature, avec des extraits choisis de Virginia Woolf, Romain Gary et Jack London. Bonne lecture !

11/2022

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Grec ancien - Littérature

Euripide, Alceste et Hécube Édition bilingue. Nouvelle traduction en vers français, introduction et commentaires par Bruno Garnier...

Le présent ouvrage offre une traduction inédite des tragédies d'Euripide Alceste et Hécube, en plaçant le texte grec en regard du texte français. Précédées par des études critiques sur la traduction de ces oeuvres et sur les oeuvres elles-mêmes, ces traductions nouvelles, fondées sur une étude philologique du texte grec, visent à relancer le processus de la réception de ces tragédies en français. Dans la langue grecque du Ve siècle avant Jésus-Christ, comme dans la littérature dramatique française, la forme poétique produit des effets immédiats sur le lecteur ou le spectateur, par ses contraintes familières et par de soudaines variations de rythme et de sonorités. La prose académique ne rend aucunement compte de la dimension musicale du vers grec, alors que le vers français est devenu, depuis les romantiques et grâce aux innovations plus récentes, un instrument d'une incomparable souplesse pour traduire avec précision. Alceste est une tragédie d'un style unique parmi toutes les tragédies grecques qui ont été conservées. Elle se singularise par la présence de registres inhabituels, en apparence plus légers qu'à l'accoutumée, au point que certains commentateurs l'ont apparentée à tort à une tragi-comédie. Or cette oeuvre présente une situation d'initiation mystique sous-jacente pour le couple que forment Alceste et son époux Admète. Hécube nous plonge au coeur des désordres causés par la guerre aux rapports des hommes entre eux et avec le divin. Elle interroge certains aspects de la démocratie et pose la question de la place des femmes dans un monde d'hommes. En outre Hécube a fait l'objet d'une profusion de traductions qui en fait un musée de la traduction de la tragédie grecque en français.

02/2022

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Littérature française

Donnons-nous rendez-vous en 2050

Le GIEC nous alarme, les COP se succèdent et rien ne change. La température continue à monter, les forêts brûlent, les oiseaux, les insectes disparaissent et les experts nous annoncent l'arrivée du grand silence. Et pourtant, dans les médias, les sondages, les citoyens, les responsables politiques, tous veulent préserver la planète. Nous présentons, dans ce livre, un travail de réflexion qui porte sur notre société, les citoyens, les politiques, les institutions, donc presque toutes les parties prenantes pour enfin imaginer et conceptualiser une solution pour lutter efficacement contre le dérèglement climatique. Cette dernière nous a permis d'aboutir à un projet structurant, porteur d'espérance pour toute l'agglomération paloise qui conjugue économie et écologie : le musée sans mur des rives du Gave de Pau. Donnons-nous donc rendez-vous en 2050 pour voir les arbres et les oeuvres d'art vivants et debout malgré tout, comme des trophées d'une victoire de la créativité et de l'envie. Ahmed Allal a 63 ans. La guerre d'Algérie pousse ses parents à venir travailler en France, dans le Gers, où il passe son enfance et son adolescence. Depuis plus de trente ans, il est enseignant-chercheur à l'Université de Pau et des Pays de l'Adour et exerce aussi, depuis 2020, la fonction de maire adjoint d'une petite commune béarnaise. Gersois de coeur, il aime les gens, la cuisine et les paysages faits de plaines et de bosquets. Il développe un profond attachement aux valeurs de la terre et au monde de la paysannerie. Il est auteur et co-auteur de divers articles dans des revues internationales à comité de lecture, de conférences internationales et nationales. Il a été aussi directeur ou co-directeur de thèse et responsable scientifique de nombreuses collaborations avec des industriels.

10/2022

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Littérature française

Port-Mélo

" La caisse aux gorilles traversa le cauchemar du Port, les rues fantômes, un vieillard et une petite fille se tenaient par la main, la petite fille en larmes sur les traces de la mère violée et découpée plus loin sur un trottoir. Le cauchemar du Port, une séance d'exécution publique en présence d'une foule silencieuse, la troupe qui charge son tir et le condamné qui commence son dernier gospel: Amazing Grace... A la place des vitrines éclatées de la rue Z, des rideaux blancs sur lesquels un passant, un type aussi fou que l'ami Manuel, écrivait : " Quand tu me tiens, Port-Mélo... Je perds le nord et la peau. "J'ai à peine le temps de classer ces images, ranger dans un coin de la mémoire les pneus brûlés, les deux pendus qui gesticulent devant le musée et le croque-mort débordé. Parce qu'il avait du boulot, il avait des corps... " Sur une côte d'Afrique, une milice cruelle réprime la moindre manif, étouffe dans les gorges la moindre clameur. Manuel, traqué, marche " à contre-voie ", il tient un précieux carnet des disparus que les autorités voudraient détruire. La mère Cori, sage vieille folle, raconte et attend. La jeune et si belle Joséphine s'offre en un clin d'étoile entre un flamboyant et un wharf rouillé... Une mosaïque de personnages et tout un peuple jouent leur vie dans une ville et un pays qui effacent l'homme et ses traces, qui met du blanc sur le viol des corps et des rêves. Ici, par la grâce d'une écriture lancinante et émouvante, l'Afrique nous tend le miroir d'un monde à notre image, qui se démembre sous ses masques riant et criant d'inhumaine humanité.

01/2006

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Littérature française

L'ENFANCE DE L'ART. Correspondances avec Elie Allegret, 1886-1896

Les dix premières années d'une correspondance entre le jeune André Gide, en pleine formation, et Elie Allégret, à l'origine son répétiteur, et bientôt l'un de ses premiers amis. A l'arrière-plan, se profile un troisième intervenant : Juliette Gide, la mère, fournit Elie de commentaires alarmistes ou inquiets sur l'évolution de son fils vers la carrière qu'il s'est choisie. Commencée gentiment à l'époque de la première communion d'André, cette correspondance prend un essor décisif en 1889, après le succès au baccalauréat, et lorsque Elie s'éloigne pour sa première mission aux environs de Lambaréné. Dans un premier temps, les deux amis sont en phase, partagent une même ambition spirituelle pour la " vraie vie " : religieuse chez Elie, artistique chez André. La teneur intellectuelle de leur entretien fait de ces lettres un musée des lectures du jeune artiste, tandis que le vécu accidenté d'Elie produit sur le vif un document sur la vie presque misérable des missions. Mais bientôt leurs existences divergent : pour l'esthète qu'est André, de nouvelles relations, littéraires, prennent la relève, tandis qu'en homme d'action, Elie est confronté à un quotidien épuisant, où se diluent ses premières ambitions. A partir du périple en Afrique du nord (1893), où s'effectue la mutation morale de Gide, cette correspondance s'amenuise. Elle ne renaît, transformée, qu'après la mort de la mère, et le mariage annoncé d'André, pour consacrer l'amitié non plus de deux individus, mais de deux familles. Ainsi débute un autre lien : Elie Allégret est en effet le père de Marc, devenu, en 1917, un des intimes de Gide. Les relations de l'écrivain avec cette famille Allégret, jusqu'ici mal connues, constituent le soubassement religieux, affectif et sociologique de deux de ses fictions d'après-guerre, La Symphonie pastorale et Les faux-Monnayeurs.

06/1998

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Histoire ancienne

Le Nil et la civilisation égyptienne

"Fascinant pays, fascinante histoire ! Depuis plus de trois mille ans, cette civilisation attire le monde et dès l'Antiquité, de grands hommes se sont pressés à l'ombre de ses temples et de ses pyramides. Pour expliquer un tel essor et comprendre les raisons de sa décadence, les égyptologues se sont penchés sur l'évolution de ce peuple en déroulant le papyrus de l'histoire. C'est cet aperçu en trois parties que propose Alexandre Moret. La première décrit les conditions physiques, les divisions géographiques et ses origines, tant légendaires qu'historiques. La deuxième partie est consacrée aux institutions royales et à l'évolution de la société. Comme toujours dans l'histoire des hommes, les luttes et les guerres seront le moteur principal des changements de régimes, de dynasties et des évolutions de la religion, omniprésente en Egypte. Durant tout ce temps, les arts, la littérature et les sciences ont atteint des sommets. C'est le sujet du troisième volet qui en dresse une image des plus vives et des plus complètes. Même si l'égyptologie a fait, depuis, des progrès considérables et a permis des découvertes stupéfiantes, cet ouvrage reste d'un grand intérêt, notamment parce qu'il insiste sur le mouvement social et ses conséquences ; de nombreuses gravures et photographies l'enrichissent, ainsi que d'importantes citations originales. Alexandre Moret est l'un des grands noms de l'Egyptologie française. Né en 1868, il occupera à partir de 1923 la chaire d'Egyptologie au Collège de France. Il sera également président de la Société Française d’Egyptologie, directeur d'études à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes et directeur honoraire du musée Guimet. Il s'éteindra en 1938."

09/2015

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Histoire ancienne

Thasos. Heurs et malheurs d'un eldorado antique

Montagneuse et boisée, l'île de Thasos est très différente des Cyclades d'où venaient les Grecs, qui y ont fondé au vile siècle av. J.-C. une cité promise à une longue histoire, jusqu'au vile siècle de notre ère. L'exploitation des mines d'or et d'argent que recelait son sol, ainsi que celui du continent voisin où elle sut s'entendre avec les tribus thraces, valut à Thasos une richesse exceptionnelle qui ne tarda pas à éveiller les convoitises. Base navale d'un intérêt stratégique majeur pour toute puissance voulant contrôler le nord de la mer Egée, Thasos sut aussi s'adapter à l'hégémonie d'Athènes, puis à celle de la Macédoine, à celle de Rome enfin. Cette modestie politique douloureusement acquise lui permit de connaître différentes périodes de prospérité, notamment grâce à l'exportation de son vin, l'un des plus appréciés de l'Antiquité, et, plus tard, de ses marbres. Les travaux menés à Thasos par l'Ecole française d'Athènes depuis maintenant plus d'un siècle ont permis de découvrir les nombreux aspects d'une culture locale vigoureuse : une vie politique et religieuse intense, attestée par de très nombreuses inscriptions ; une économie, rarement décelée sur d'autres sites, perceptible ici dans l'exploitation du territoire ; des monuments singuliers, comme le passage des théores ou le vaste rempart de marbre aux portes ornées de reliefs, sur lequel se greffait un port de guerre fortifié ; une activité artistique et artisanale, de la sculpture à la céramique, dont la diversité s'expose dans le nouveau musée. Sept spécialistes, qui travaillent à Thasos depuis de longues années, présentent ici pour la première fois à un large public les résultats de recherches qui font de Thasos l'une des cités grecques aujourd'hui les mieux connues.

10/2019

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BD tout public

Dragman

"Il n'y a pas de super-héros plus super que Dragman, le héros travesti de Steven Appleby. Appelé aussi Dolly Marie, il mène contre les voleurs d'âmes de Black Mist un combat apocalyptique, névrotique, tendre, drôle - et brillamment dessiné". Posy SimmondsDepuis qu'il a trouvé, adolescent, un bas de sa mère dans le sofa, August Crimp a découvert deux choses. La première est qu'il adore porter des vêtements de femme. La seconde est que lorsqu'il le fait, il devient capable de voler. Oui, comme un super-héros ! Hélas, cette passion un peu obsessionnelle est contrariée par la peur du ridicule et de la réprobation générale. Si sa mère, puis sa femme venaient à l'apprendre, c'en serait fait de lui. Du coup, il range sagement dans des cartons les tenues et souvenirs de Dragman, le nom de guerre qu'il s'était donné. De toute façon, la ville regorge de justiciers masqués. Mais voici que Cherry Mingle, la petite fille qu'il a sauvée d'une terrible chute du toit du Musée d'Art moderne un jour qu'il s'y était rendu en Dragman, réapparait dans sa vie. Elle a encore besoin de lui, cette fois pour aider ses parents qui ont vendu leurs âmes à la mystérieuse compagnie Black Mist pour lui payer ses études. Dragman reprend donc du service et l'aventure (même si elle finit bien) ne sera pas de tout repos... Comment partager sa vie entre le rôle de bon père de famille et celui de super-héros quand tous vos pouvoirs tiennent au fait de vous travestir en femme ? Telle est la question. Le coming-out et la confession de cette passion très singulière produisent le roman graphique le plus étonnant, détonnant et délirant de l'année...

09/2020

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Verger

L'art de la taille des fruitiers

Marcel Vossen, (°1946 à Leerbeek, Gooik) a hérité l'amour et la connaissance de la culture fruitière de ses parents et grands-parents, qui la pratiquaient professionnellement. En 1995, j'ai créé le jardin-musée de Gaasbeek, près de Bruxelles, trésor vivant d'un patrimoine horticole flamand pratiquement disparu et de la fruiticulture contemporaine. Toutes les facettes de la fruiticulture y sont abordées. Il constitue une vaste collection de formes palissées de pommiers, poiriers, pruniers, cerisiers, pêchers, abricotiers, kiwis, etc. , en plus des formes contemporaines, des demi-tiges et hautes tiges fruitières, des petits fruits, des raisins, des figues, des citrons, des pommes en conteneurs, etc. Avec ses 36 formes de taille différentes, il s'agit d'un échantillonnage complet de la culture fruitière. Cette collection de formes de taille est unique au monde. Depuis plus de 25 ans, elle constitue également une mine d'informations unique pour l'amateur de fruits. Les nombreuses visites guidées que j'ai menées pour des visiteurs belges et étrangers m'ont surtout révélé ce qui est important pour l'amateur de fruits passionné. Outre les questions classiques sur la taille, la fertilisation et l'entretien, bon nombre de questions m'étaient posées sur le choix des variétés. En particulier sur les variétés dites "anciennes", que certaines organisations considèrent comme les variétés à planter absolument. Ce livre, qui repose sur plus de 60 ans d'expérience, entend répondre aux nombreuses questions auxquelles l'amateur de fruits est confronté. Il traite de tous les aspects de la culture des variétés fruitières les plus courantes en les abordant pas à pas, de manière pratique, pour aider l'amateur à adopter dans son propre jardin des variétés dignes de confiance, à les cultiver en connaissance de cause et à en récolter des fruits savoureux durant de longues années.

11/2022

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Art mural, graffitis, tags

Graffiti Art N° 64, juillet-août 2022

Le Street Art entre ombre et lumière L'été est l'occasion d'un road trip à la découverte de hauts lieux du Street Art et des tendances qui en font sa richesse. A la recherche du soleil et de destinations régénératrices, nous partons assister à l'éclosion de la bouillonnante scène Street Art d'Athènes, berceau de la démocratie, où le passé antique rencontre le militantisme pour un autre monde. Puis nous traversons la méditerranée pour accoster à Djerbahood, l'île des rêves, où le Street Art a transformé le village d'Erriadh, au patrimoine millénaire, en musée à ciel ouvert et en destination majeure pour les fans. Après ce plein d'UV, le projet Transition - Les Portes apporte une vague de fraîcheur avec ses 140 portes issues d'un HLM, aujourd'hui démoli, exposées dans les salles et les alcôves de l'Abbaye de Saint-Riquier et dispersées au profit du Secours Populaire. Avide de couleurs, nous faisons un flash-back sur la deuxième édition du Colors Festival, qui, cette année, a investi un immeuble désaffecté au coeur de Paris. Dans le Street Art, tous ne veulent pas être reconnus, voire connus. Nous explorons différentes facettes de l'anonymat dans le Street Art, où "être anonyme" peut attribuer de super pouvoirs : notoriété décuplé, don d'ubiquité, bouclier juridique... Dans ce numéro, nous rencontrons des artistes aux signatures singulières. De Bom. K et sa noirceur quasi-angélique, au pionnier et virtuose MODE 2 et à ELLE et sa poésie picturale colorée, nous faisons un grand écart et nous aimons cela. La mise en avant de la pluralité du Street Art passe aussi par INO et ses silhouettes historiques en noir et blanc réhaussées d'une giclée bleue et par Ludovilk Myers à l'abstraction joyeuse. Street Art in the spotlight.

07/2022

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Grandes réalisations

L'Hôtel de la Marine

Le guide indispensable de l'Hôtel de la Marine, écrit par l'éminente spécialiste qui a dirigé sa restauration et un grand historien de l'architecture. Après cinq ans de chantier, l'Hôtel de la Marine a ouvert ses portes au public juin 2021. Ce palais exceptionnel est un " balcon " sur la place de la Concorde, élément touristique majeur de la capitale et témoin des fastes et déboires la nation. Dans ce haut lieu de l'aventure maritime de la France moderne, occupé par le ministère de la Marine depuis la Révolution, fut signée l'abolition de l'esclavage en 1848. Il fut conçu par Gabriel, architecte du Louis XV et de la place royale pour y loger le Garde-Meuble de la Couronne : derrière la colonnade s'ouvrait la galerie considérée aujourd'hui comme le premier " musée " parisien d'arts décoratifs, où étaient exposés mobilier, objets d'art, armures et bijoux, dont le fameux Régent, jusqu'au " casse du millénaire " en 1792. L'ancien Garde-Meuble, à nouveau paré d'ensembles majeurs de l'art français du XVIIIe siècle notamment grâce au Mobilier national, a retrouvé ses dispositions et son éblouissant décor d'origine, miraculeusement préservés, grâce à la restauration méticuleuse conduite par le Centre des monuments nationaux à qui sa destinée est confiée. Cet ouvrage guide le visiteur, pas à pas, au fil des salons et des appartements à la découverte d'un patrimoine insigne, dans l'atmosphère d'une maison royale, sorte de Versailles à Paris. Lui sont aussi révélés les précieux chefs d'oeuvres de la Collection Al Thani, ainsi que la spectaculaire verrière de l'architecte Hugh Dutton au-dessus de la cour de l'Intendant.

07/2022

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Biographies

Beauvoir

Simone de Beauvoir dévorait la vie en en consommant les multiples possibles : la vitesse avec la voiture, la musique et la danse dans les caves germanopratines, l'ivresse grâce aux alcools forts et, enfin, le sexe avec ses passions et ses amitiés polyamoureuses. Quarante ans après la mort de Jean-Paul Sartre, elle est plus citée, lue et admirée que le philosophe de l'existentialisme. Ses écrits et ses engagements répondent à aux doutes, rages et désirs des jeuens générations. Dans Beauvoir, Géraldine Gourbe aborde cette figure mythique du féminisme par le biais de différentes personnalités qui l'ont inspirée et qui permettent de (re)découvrir une autre Beauvoir : la journaliste anticonformiste dressant le portrait de Brigitte Bardot, l'éditrice de Violette Leduc, la militante anticolonialiste ayant défendu Djamila Boupacha, l'écrivaine amoureuse de Nelson Algren, la figure de proue féministe pour Françoise d'Eaubonne... Cette approche originale et inédite replace ainsi Simone de Beauvoir dans la perspective des féminismes contemporains. Géraldine Gourbe est philosophe, critique et commissaire d'art, spécialiste de la scène artistique de la Californie du Sud, de l'histoire des pédagogies radicales et du féminisme inclusif. Elle a enseigné la philosophie de l'art à l'Ensad, l'université de Metz, Sciences Po Paris, aux Beaux-Arts de Marseille et d'Annecy. Depuis 2015, elle oeuvre à une contre-lecture de l'histoire des idées et de l'art de la France de 1947 à 1989, en partenariat avec l'historienne de l'art Florence Ostende. En 2020, elle co-signe avec Hélène Guenin l'exposition She-Bam Pow POP Wizz ! Les amazones du POP au Musée d'art moderne et d'art contemporain de Nice.

03/2021

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Littérature Allemande

Les amants de Mantoue

Lorsque les squelettes de deux jeunes gens datant du néolithique ont été mis au jour près de la ville de Mantoue en 2007, l'image a fait le tour du monde. "Enlacés depuis 6000 ans ! " ... "Roméo et Juliette à l'âge de pierre" ... , annonçaient les gros titres des journaux. Le roman de Ralph Dutli commence une dizaine d'années plus tard. Entretemps, Mantoue a été secouée par la crise puis par le "printemps maudit" , le tremblement de terre de mai 2012. Deux amis de jeunesse s'y rencontrent par hasard, le sismologue Raffa est venu étudier les conséquences du tremblement de terre, l'écrivain Manu s'intéresse au célèbre couple du néolithique. Or celui-ci a mystérieusement disparu, il n'a jamais trouvé sa place dans le musée qui devait l'accueillir. Manu est sur ses traces mais il lui-même va bientôt disparaître à son tour, enlevé et sequestré dans sa propriété par un étrange personnage, un aristocrate esthète qui rêve de fonder une nouvelle religion de l'amour substituant à l'image du crucifié celle des amants de Mantoue... A travers cette intrigue digne d'un roman d'aventure - Raffa ne déli- vrera son ami, avec l'aide de la belle Lorena, qu'après de nombreuses et invraisemblables péripéties - Ralph Dutli nous entraîne dans un monde intermédiaire entre réalité et rêve, où la Mantoue de la Renais- sance reprend vie sous nos yeux, où le peintre Mantegna doit peindre une nouvelle fois sa célèbre Chambre des Epoux, où le poète Virgile plane au-dessus de sa ville natale en observateur étonné. Avec le même bonheur que dans son Dernier Voyage de Soutine, le romancier ressasse les questions qui le hantent depuis toujours : les zones sismiques de la vie, le rêve d'une nouvelle utopie amoureuse, le statut incertain de la réalité et les pouvoirs inquiétants de l'écriture.

09/2023

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Ecrits sur l'art

Une vie in progress

Hans Ulrich Obrist a enregistré des milliers d'entretiens avec les meilleurs créateurs, artistes, musiciens, écrivains, penseurs, philosophes. Il est un des curateurs d'exposition les plus réputés à l'échelle internationale. Dès son adolescence, il s'est mis à écumer l'Europe, en trains de nuit, pour visiter des ateliers - là où s'approche l'essentiel de l'art et de ses mystères. "J'ai toujours été inspiré par l'idée d'être au milieu des choses mais au centre de rien". Pourtant, qui connaît Hans Ulrich Obrist ? Curieux et enthousiaste de tout, il est resté très discret sur lui-même. Dans ce livre événement, il accepte enfin de s'exposer. Tout part de l'enfance, en Suisse, à deux pas des frontières allemande et autrichienne, à même d'inspirer une conception fluide de la notion d'identité. Et puis, vers l'âge de six ans, c'est un très grave accident : renversé par une voiture, il passe plusieurs semaines entre la vie et la mort. Il en tire le sentiment persistant que chaque jour pourrait être le dernier. Sa frénésie de découvertes, de rencontres, de lectures, en fait un infatigable bourlingueur. Mais, tout à coup, c'est la pandémie, le confinement. Un arrêt brutal. Et l'occasion de prendre le temps d'un retour sur soi. Entre rituels, croyances, convictions, fulgurances, on comprend la cohérence des choix, et la volonté de toujours se renouveler. Hans Ulrich Obrist (né en 1968 à Zurich) est directeur artistique de la Serpentine à Londres et conseiller principal de la Fondation LUMA à Arles. Il a également été curateur au musée d'Art moderne de la Ville de Paris. Depuis sa première exposition World Soup (The Kitchen Show) en 1991, il a été le commissaire de plus de 350 expositions.

04/2023

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Critique

L'atelier en acte(s). Espace de création, création d'espace

En continuité avec la pensée de Paul Valéry, René Passeron définit en 1971la poïétique comme " la promotion philosophique des sciences de l'art qui se fait " , ajoutant que, pour elle, la peinture se comprend comme " un phénomène d'atelier " - à l'inverse de l'esthétique qui la conçoit comme " un phénomène de galerie, de musée, de lieu public " . Dans cette perspective poïétique, interrogeant les conduites créatrices depuis (avec) la question du lieu, cet ouvrage collectif pluridisciplinaire se propose d'aborder ce phénomène qu'est l'atelierà la lueur de toutes les disciplines qu'intéresse la recherche-création : de l'atelier de peinture au studio virtuel de création numérique, de l'atelier d'écriture au studio de danse, de l'in situà l'in vivo ou l'in silico, c'est ainsi l'atelieren acte(s)à la croisée des arts qui en motive les analyses croisées. En quoi l'atelier - quelles qu'en soient les dénominations : studio, fabrique, workshop, laboratoire... - participe-t-il de ce que le philosophe Michel Guérin propose sous le néologisme de " topoïétique " ? Car si créer veut dire " donner lieu (au lieu) " , la dimension topique se révèle un trait essentiel de la poièsis, et l'atelier constitue alors de façon paradigmatique ce lieu singulier/commun, réel/symbolique, fixe/mouvant... qui donne lieu au lieu de l'oeuvre. Avec les contributions de : Chloé Baudry, Richard Bégin, Gwenaëlle Bertrand, Céline Cadaureille, Claire Chatelet, Camille Deslauriers, Maxime Favard, Thibault Fayner, Romain Fohr, Anne-Laure George-Molland, Jean-Marie Gleize, Karleen Groupierre, Marie Joqueviel-Bourjea, Loig Le Bihan, Joanie Lemieux, Sabine Macher, Patrick Marcolini, Alix de Morant, Rodolphe Olcèse, Lydie Parisse, Chloé Persillet, AMarie Petitjean, Karine Pinel, Mathieu Pradat, Valérie Provost, Jean-Paul Quéinnec, Cécile Sans, Mattia Scarpulla, Stéphane Trois Carrés, Eric Villagordo.

09/2023

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Romans graphiques

Dragman

"Il n'y a pas de super-héros plus super que Dragman, le héros travesti de Steven Appleby. Appelé aussi Dolly Marie, il mène contre les voleurs d'âmes de Black Mist un combat apocalyptique, névrotique, tendre, drôle - et brillamment dessiné". Posy SimmondsDepuis qu'il a trouvé, adolescent, un bas de sa mère dans le sofa, August Crimp a découvert deux choses. La première est qu'il adore porter des vêtements de femme. La seconde est que lorsqu'il le fait, il devient capable de voler. Oui, comme un super-héros ! Hélas, cette passion un peu obsessionnelle est contrariée par la peur du ridicule et de la réprobation générale. Si sa mère, puis sa femme venaient à l'apprendre, c'en serait fait de lui. Du coup, il range sagement dans des cartons les tenues et souvenirs de Dragman, le nom de guerre qu'il s'était donné. De toute façon, la ville regorge de justiciers masqués. Mais voici que Cherry Mingle, la petite fille qu'il a sauvée d'une terrible chute du toit du Musée d'Art moderne un jour qu'il s'y était rendu en Dragman, réapparait dans sa vie. Elle a encore besoin de lui, cette fois pour aider ses parents qui ont vendu leurs âmes à la mystérieuse compagnie Black Mist pour lui payer ses études. Dragman reprend donc du service et l'aventure (même si elle finit bien) ne sera pas de tout repos... Comment partager sa vie entre le rôle de bon père de famille et celui de super-héros quand tous vos pouvoirs tiennent au fait de vous travestir en femme ? Telle est la question. Le coming-out et la confession de cette passion très singulière produisent le roman graphique le plus étonnant, détonnant et délirant de l'année...

09/2023

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Graphisme

Polygraphe(s) N° 3/2021 : Espaces, environnement et territoires

Le troisième volume de Polygraphe(s) examine les actes graphiques à travers les questions très larges de l'espace, des environnements et des territoires. La rubrique Dialogues, temps fort de la revue, est diversifiée. Des chercheurs, un designer et un éditeur témoignent du quotidien de leur collaboration et réflexion autour de la mise en forme de l'Atlas de la grotte Chauvet-Pont d'Arc, notamment sur la question des images cartographiques. Un historien de l'art et une psychologue croisent leur regard quant aux compétences graphiques des auteurs des figures pariétales du Paléolithique et étudient la distribution géographique de ces modes opératoires. Des plasticiennes, une chargée de projets culturels et une sociologue s'interrogent sur les modalités du contrat passé par les municipalités avec les artistes lorsqu'il est question de fresques dans l'espace public. Un préhistorien et une plasticienne reviennent sur leur approche respective concernant une exposition intitulée Bruit originaire présentée au Musée de Préhistoire de Terra Amata de Nice. L'espace urbain est plusieurs fois sollicité. Est analysée la diversité des signes dans la ville qui évoque un multilinguisme accepté et, surtout, une dynamique discursive permanente qui s'adapte aux lieux et aux supports. Est revisitée la relation du lieu et du contenu des affiches, des marquages et des graffitis dans l'espace urbain. Il est aussi question d'annonces de rencontres, dans un journal, qui finissent par mettre en place des modalités scripturales particulières, éloignées des formes standard. Entre Préhistoire et période contemporaine, l'ensemble des articles porte sur la relation des lieux avec les contenus et les formes de l'acte graphique, et nous interroge sur notre rôle et notre appréciation en tant que spectateurs ou spectatrices de ces processus d'interaction.

10/2021

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Beaux arts

Champion Métadier

On naît peintre dans un moment donné de l'histoire de la peinture et, comme un tout jeune enfant se saisit de ce qui lui tombe sous la main, on s'empare des instruments et du répertoire formel que les derniers développements de cet art mettent à disposition. Et puis, on renaît peintre quand on commence à oublier le moment où l'on est né, qu'on se fiche un peu de ce que l'histoire de la peinture avait alors en magasin, ou que l'ayant suffisamment exploré, on s'aperçoit qu'on y a mis de toute façon du désordre. Désormais déchargé du poids de la conjoncture, le peintre comprend que cet âge est celui de la liberté. J'ai d'abord vu les Timetrackers d'Isabelle Champion Métadier dans son atelier. J'ai noté les contours des figures en remarquant à quel point elles occupaient la surface désormais blanche, devenue presque trop étroite pour les contenir. J'ai été séduite par leurs couleurs lumineuses et contrastées, mais l'artiste nous a habitués depuis déjà longtemps à de telles réjouissances chromatiques. Il fallut que, presque un an plus tard, je me promène à nouveau au milieu des toiles pour que leurs ondes aillent vibrer plus profondément dans ma mémoire visuelle, pour que je prenne conscience du mouvement tout à la fois tournant et ascensionnel de ces formes charnues et pour qu'enfin ma pensée les mette en résonance avec d'autres représentations rangées depuis longtemps dans mon musée imaginaire. C'est que ces œuvres ont remonté le temps bien au-delà de la formation des symboles, qu'ils sont partis en chasse d'images qui se sont formées en nous il y a très longtemps, que nous conservons au fin fond de notre inconscient. Catherine Millet

07/2007

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Montagne

L'Alpe N° 93, été 2021 : Les grands cols

Une traversée des Alpes d'ouest en est, du nord au sud, avec escales sur les grands cols. Depuis le Néolithique, les Alpes sont des terres de passages, des terres de brassages. L'histoire militaire, économique, politique a façonné la cartographie des grandes routes alpines. Les cols en sont des points névralgiques. Qu'ils se nomment Grand et Petit Saint-Bernard, Gothard ou Brenner, tous figurent en bonne place dans les livres de géographie comme d'histoire. Certains, comme le Galibier ou l'Izoard, sont devenus mythiques grâce aux courses cyclistes. Dans le dossier : - L'histoire des grandes routes alpines, depuis l'époque romaine à aujourd'hui. - Le Galibier, monographie cycliste. Le col des géants entre Savoie et Hautes-Alpes fut le théâtre de bien des rebondissements du Tour du France. " Oh ! Sappey ! Oh ! Laffrey ! Oh ! Col Bayard ! Oh ! Tourmalet ! je ne faillirai pas à mon devoir en proclamant qu'à côté du Galibier vous êtes de la pâle et vulgaire bibine ", écrit Henri Desgrange dans L'Auto le lendemain de la victoire d'Emile Georget en 1911. - La gastronomie des cols. Portrait de Marzio Eusebio, personnage haut en couleurs qui dirige l'hôtel-restaurant et musée du Gothard, ainsi que les restaurants des cols Nufenen et Grimsel. - Bulletin météo. La météorologie des cols est particulièrement capricieuse : effet Venturi, confrontations entre air maritime et atmosphère d'altitude, permanence des équipements et services de déneigement, dangerosité des circulations. Le déneigement des routes offre chaque printemps un nouveau spectacle. - Le patrimoine spirituel des cols. Monuments, sanctuaires, ex-voto, c'est tout un patrimoine qui balise les cols, religieux ou païen, militaire, politique ou sportif. - Les cols vus par les écrivains-voyageurs, tels Nicolas Bouvier.

06/2021

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Histoire antique

Carthage et son histoire

Peu de spectacles donnent au même degré que les ruines de Carthage l'impression de l'oubli qui recouvre les grandeurs du passé. Nulle part le Delenda Carthago ne vous saisit comme une aussi poignante réalité. Les Romains se sont acquittés en conscience de leur oeuvre, et la civilisation a achevé ce que le fer des vainqueurs avait épargné. Les pierres de Carthage, après avoir été réemployées dans la ville romaine, ont servi et servent encore tous les jours à édifier les maisons de Tunis ; les marbres de ses colonnes ornent les cathédrales de l'Italie et celles du midi de la France. Du promontoire d'où l'on découvre au loin la baie de Tunis et la belle ligne des montagnes qui la ferment du côté du sud, le regard se promène sur des mouvements de terrain dans lesquels un oeil exercé peut seul reconnaître l'emplacement de l'ancienne Carthage. Pas même de ruines. Assez loin, du côté de Tunis, brillent au soleil deux flaques d'eau que l'on appelle les ports de Carthage et qui en formaient sans doute l'arrière-port. Les trous des grandes citernes, le cirque et l'amphithéâtre, tous deux d'époque romaine, et le long alignement des aqueducs qui fuient dans la direction de Zaghouan, voilà tout ce qui reste de Carthage. Non loin de la mer, se dresse sur la colline que l'on croit avoir été Byrsa, au milieu d'un terrain acheté par la France, la basilique de Saint-Louis, où ont été recueillies successivement les antiquités trouvées à Carthage, et qui en a été le premier musée et le seul, jusqu'au moment où René de La Blanchère eut aménagé le palais de la Manouba pour y réunir les résultats des fouilles de la direction des Antiquités en Tunisie.

06/2022

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Photographie

David Seidner

Né à Los Angeles en 1957 et prématurément disparu en 1999, David Seidner a laissé une oeuvre aux registres multiples, encore largement méconnue. Dès ses débuts - il avait dix-huit ans lorsqu'il exposa pour la première fois -, ses séries personnelles jouent de l'image du corps et du visage à travers des processus de fragmentation, de découpage, de glissement, de diffraction et de condensation qui provoquent un sentiment proche de ce que Freud nommait "inquiétante étrangeté".
Collaborateur des revues les plus prestigieuses, de Vogue Italie à Harper's and Queen et Vanity Fair, il assura durant plusieurs saisons les campagnes photographiques de la maison Yves Saint Laurent. Les deux livres qu'il se vit confier par le Musée des Arts décoratifs - Moments de mode et Le Théâtre de la mode - sont aujourd'hui ardemment recherchés ; ils prennent place auprès d'Artists' Studios, sans doute son ouvrage majeur, où sont rassemblés les portraits, tant photographiques que littéraires, qu'il mit plusieurs années - et toute son énergie - à recueillir, établissant à sa manière une petite histoire de l'art contemporain.
Articulées autour de différents thèmes - corps fragmentés, nus, portraits, ainsi qu'une ultime, et éblouissante, séquence d'orchidées -, les oeuvres ici présentées allient le souci formel le plus extrême à la sensualité la plus raffinée, tout en restant soumises à ce qui fut peut-être le principe directeur de son approche : l'ouverture aux puissances créatrices du hasard, de l'aléa et du changement.
Cet ouvrage, publié à l'occasion de l'exposition "David Seidner" présentée à la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent du 2 octobre 2008 au 29 janvier 2009, est le premier à remettre en lumière la force d'une oeuvre que diverses circonstances ont quelque peu maintenue dans l'ombre depuis la mort du photographe.

10/2008

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Ouvrages généraux et thématiqu

La naissance de l'opinion publique. Bertin et le Journal des débats

Qui est ce personnage au regard pénétrant qui domine le XIXème siècle : Le fondateur du "Journal des Débats littéraire et politique" et font de lui l'inventeur d'une force qu'on appellera "le Quatrième pouvoir" : la presse ? Son nom : Louis François Bertin l'Aîné (1766-1841), dont on peut admirer le portrait par Ingres, au Musée du Louvre. Apôtre et défenseur de la liberté, il sera tout d'abord victime de l'autoritarisme impérial. Il connaîtra la prison, puis l'exil, avant d'être dépossédé de son journal en 1811 et 1814 mais la grande période commence pour lui avec la Restauration. C'est en pensant à sa collaboration aux Débats politiques et littéraires que Chateaubriand attrait pour un pamphlet devant un juge qui lui demanda sa profession, répondit avec fierté : "Journaliste" . Les Débats, journal conservateur éclairé, exerça pendant près d'un siècle une influence considérable sur la vie intellectuelle et artistique de la France. Bertin l'Ainé fut aussi un grand mécène. Il comptait parmi ses amis les plus connus qu'il recevait à l'époque romantique dans son domaine de Bièvres : Hugo, Lamartine, Ingres, Berlioz, fréquentaient son salon. Le succès de son journal lui permit d'engager des correspondants dans les grandes capitales d'Europe. Une telle diversité porte la marque d'une personnalité exceptionnelle que ce livre vous invite à découvrir. Cette biographie est une contribution à l'Histoire de la presse et un tableau coloré d'une société représentée ici à travers ses personnalités les plus prestigieuses. Jean-Paul Clément est l'auteur de nombreux ouvrages dont deux biographies de Chateaubriand, l'autre de Charles X. Dans Bertin, il ressuscite un personnage méconnu en s'appuyant sur des témoignages et des documents inédits.

09/2023

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Science-fiction

Le pacte des étoiles

"Ajaccio, 20 juillet 2101, grave accident sur le chantier du nouvel aéroport. Suite à la fausse manoeuvre d'un engin de terrassement, un pan entier de colline s'est effondré sur plusieurs ouvriers à 11h11 ce matin. On ignore encore le nombre de victimes." Nul ne soupçonne alors, en lisant cet entrefilet, que ce banal accident prélude à de graves bouleversements planétaires et cosmiques. La colline va en effet dévoiler, jour après jour, le plus gigantesque vestige du monde. A la tête de l'équipe scientifique du musée local de Corse, un jeune préhistorien insulaire va mener des recherches et tenter de comprendre l'intemporalité de cette œuvre anachronique, de facture récente mais édifiée plus de cent mille ans auparavant. Parallèlement à cette découverte qui ébranle la communauté archéologique mondiale, de graves dysfonctionnements solaires, accompagnés d'un profond dérèglement du magnétisme terrestre, défient le savoir des hommes. Soleil, Terre et vestige forment une inquiétante trilogie soupçonnée de mettre la planète en péril. Au fil des semaines, confronté à l'invraisemblance de ses découvertes, le jeune archéologue s'enfonce petit à petit dans son obscur passé et prend conscience des liens intimes qui existent entre le vestige et lui. De vieilles tablettes d'argile vont finalement lui révéler que cette troublante trilogie s'est forgée il y a fort longtemps, dans un lointain pays où régnait un roi mythique qui refusait la mort. Il devra désormais affronter seul son étrange destin. Avec ses deux amants, une astrophysicienne et un chanteur polyphonique, il accomplira alors ce que les dieux et les étoiles ont décidé pour lui depuis la nuit des temps : réaliser, à un jour précis fixé de longue date, le rêve légendaire du roi utopique dans sa quête d'éternité. Le jour même où un lointain cataclysme stellaire, porteur d'immortalité, vient frapper la Corse de plein fouet.

11/2013

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Revues

XXI N° 62

Comment raconter, en journalistes, ce qui relève de la croyance ou peut-être, tout simplement, échappe à nos sens ? L'invisible, l'imperceptible à l'oeil nu. La question se pose dans ce numéro d'été, qui espère vous faire voyager. Ce sont d'abord les réactions des femmes de ménage qui ont mis la puce à l'oreille du journaliste Pierre Carrey : elles refusent de travailler devant certaines oeuvres du musée du Quai Branly. Les statuettes seraient-elles hantées ? Passées au scanner, désacralisées lors de cérémonies, cachées au sous-sol, elles provoquent en tout cas des réactions bien particulières. Les chasseurs de trésors, eux, craignent les djinns, en Turquie, et peut-être plus encore en cette période électorale. Ils n'y croient pas, mais sait-on jamais. Il faut dire qu'ils pillent des tombes arméniennes, dans l'espoir de faire fortune. Miroir aux alouettes, ou retour du refoulé ? Comme en Irak, où doivent vivre cloîtrés les enfants d'anciens membres de Daech, et pour la reconnaissance desquels les mères se battent aujourd'hui. En France, à l'Assemblée nationale, les invisibles, ce sont les gardes, les fleuristes ou encore les cuisiniers, qui ne témoignent jamais. Ils ont accepté - une première - d'être suivis par Kokopello, en BD, et racontent un espace clos soumis à l'accélération du temps législatif, de plus en plus malmené. Dans d'autres enceintes, celles de parcs naturels, en Afrique, c'est une nature sauvage pour chasseurs occidentaux et grandes entreprises qui est préservée à coup d'interdictions, au détriment des populations vivant sur place, et sous couvert de protection de la biodiversité. Il semble qu'aujourd'hui, l'invisible se fasse très géopolitique.

06/2023

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XVIIe - XVIIIe siècle

Noël Coypel (1628-1707). Peintre du roi

Fondateur d'une dynastie de peintres, Noël Coypel (1628-1707) s'illustra brillamment dans plusieurs domaines : plafonds, peintures de chevalet, arts graphiques, cartons de tapisserie. Après avoir reçu une première formation à Orléans, il revint à Paris et participa aux décors de l'opéra Orfeo de Luigi Rossi. Repéré par le peintre Charles Errard, alors directeur des décors royaux du Louvre, le grand décor devint la partie essentielle de son activité : le parlement de Rennes tout d'abord, puis les demeures royales ou encore, au crépuscule de sa vie, les Invalides. Certains de ces ensembles ont aujourd'hui disparu–au Louvre, à Fontainebleau, au Palais-Royal, et même ceux du premier Versailles–d'autres ne sont connus que par quelques tableaux, qui seront présentés à l'exposition. Cette première exposition consacrée à Noël Coypel (du 26 septembre 2023 au 28 janvier 2024 - Salle des gardes de la Reine et Grand Trianon) mettra à l'honneur l'artiste à travers une sélection de 90 oeuvres (peintures, dessins, cartons de tapisserie, etc.) présentées au sein du Grand Trianon et au château de Versailles dans la salle des gardes de la Reine, sous un décor qu'il a lui-même réalisé et qui a fait l'objet d'une restauration entre 2015 et 2017. En prolongement de cette exposition, le musée des Beaux-Arts de Rennes organisera à son tour une exposition sur l'ensemble de la carrière du peintre en 2024. En parallèle, Noël Coypel franchit avec brio les étapes de la carrière académique. Reçu en 1663 à l'Académie royale de peinture et de sculpture, il fut dès 1664 nommé professeur, avant de prendre la tête de l'Académie de France à Rome de 1673 à 1675, puis celle de l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1695.

10/2023

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Ethnologie et anthropologie

Le mal du voyage

Après deux ans de travaux, la Black Box - la salle d'exposition temporaire du MEN - rouvre ses portes, marquant la fin d'un long chantier de rénovation. Pour cette occasion, l'équipe du Musée souhaite présenter une exposition en prise avec l'actualité, dans laquelle chacun peut interroger ses propres pratiques grâce à un éclairage anthropologique. Le tourisme s'est imposé comme un thème idéal, conjuguant phénomène de masse, interculturalité, rapports de forces, polémiques virulentes et malentendus profonds. Dès ses origines au 18e siècle, le tourisme a suscité de nombreuses critiques. Il incarnerait un double négatif du voyage : ses adeptes parcourraient le globe sans autre but que leur plaisir immédiat, nivelant les diversités culturelles, créant des mondes factices, creusant les inégalités sociales et détruisant les ressources naturelles. Cultivé dans la littérature, la production scientifique et les médias, cet antagonisme traduit pourtant un jugement de valeur. En focalisant sur les travers de l'industrie touristique, il élude trop souvent les raisons qui poussent aujourd'hui plus d'un milliard de personnes à sillonner la planète. Il masque aussi tout un pan des interactions entre visiteurs et visités, notamment des phénomènes de revivalisme culturel, d'inventions, de résistance et d'affirmation. L'exposition Le mal du voyage invite à questionner l'homogénéité du champ touristique. Un parcours en douze salles aborde autant de pratiques et d'imaginaires contrastés : projets de moralisation, sens cachés du farniente plagiste, quêtes de santé mentale et physique, appétit du monde, réactions autochtones face à l'engorgement des villes, mises en image de la nature, confessions de backpackers attirés par l'interdit, fascination pour les confins, productions de nouvelles esthétiques et blues du retour, aboutissant à formuler sans cesse de nouveaux projets de départ. Les tourismes offrent ainsi matière à une réflexion passionnante sur la condition et la mobilité humaine dans ce premier quart du 21e siècle.

11/2021

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Monographies

Luz Severino

Monographie de plus de 100 oeuvres de Luz Severino. Luz Severino est née à Sabana del Mar dans la partie est de la République dominicaine. Elle vit et travaille en Martinique depuis 2000. Entre 1979 et 1985, elle poursuit ses études à l'école nationale des Beaux-Arts de Saint-Domingue. En 1986, elle est diplômée en génie civil de l'université autonome de Saint-Domingue. Elle étudie la gravure à la Ligue des étudiants en arts de New York de 1986 à 1987. Elle a réalisé principalement des peintures, des dessins, des gravures et cinq installations de grand format. La première intitulée Salir del hoyo (Sortir du trou) a été exposée en 2008 au musée d'Art moderne de Saint-Domingue. La seconde installation fut présentée dans une exposition à la Fondation Clément, Avançons tous ensembles, en 2011 ; une troisième, Derrière le voile en 2012, que l'on trouve dans le jardin des sculptures de cette même Fondation ; une quatrième exposée à Saint-Domingue en 2011 et une cinquième installation que nous découvrons en octobre 2019, dans l'exposition Dentro del bosque à la Fondation Clément. Luz Severino a participé à de nombreuses expositions individuelles, expositions collectives et biennales depuis 1985, tout d'abord dans son pays d'origine, puis aux Caraïbes, en Amérique latine, aux Etats-Unis et en Europe. Luz Severino a été durant les années 1990 et 1991, professeure d'expression plastique à l'université autonome de Saint-Domingue ; professeure de gravure de 1995 à 1998 à l'école Altos de Chavon de La Romana en République dominicaine et a organisé le premier symposium de sculpture en 1993 à Saint-Domingue. Dans les Antilles françaises, elle a eu en charge plusieurs ateliers de fabrication de papier à la main et en feuille de banane à Basse-Pointe (1997) et Fort-de-France (2000), en Martinique.

04/2023

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BD tout public

L'Afrique en partage

Parallèlement aux ouvrages accompagnant ses expositions, le musée Dapper a publié, pendant plus de dix ans, des romans adultes et jeunesse ainsi que des livres illustrés pour enfants. Avec L'Afrique en partage, un album collectif de bande dessinée édité sous la direction de Christophe Cassiau-Haurie, l'un des meilleurs spécialistes en ce domaine, Dapper renoue avec la fiction tout public. L'édition de ce livre est liée à l'exposition Formes et Paroles comprenant deux sections, bande dessinée et arts plastiques. Cette manifestation, qui a lieu à Gorée (Sénégal) du 21 novembre 2014 au 29 mars 2015, est organisée dans le cadre du XVe sommet de la Francophonie. Dapper a également la volonté, à l'heure où le neuvième art africain va fêter son centenaire, de contribuer à mieux faire connaître quelques-uns de ses meilleurs représentants. En coéditant L'Afrique en partage avec l'Atelier Fons, les éditions Dapper souhaitent rendre ce livre accessible au Sénégal et en Afrique de l'Ouest. Comprenant une étude de Christophe Cassiau-Haurie riche d'informations sur l'histoire de la BD africaine, L'Afrique en partage reflète les orientations communes aux cinq talentueux auteurs regroupés dans cet ouvrage. Chacun a bâti une intrigue originale avec un style et des dessins qui lui sont propres. Mais tous les bédéistes ont, d'une façon ou d'une autre, mis en scène leur société avec ses problèmes et ses questionnements. Les artistes de L'Afrique en partage ont du souffle, du savoir-faire. Ils alternent l'ironie, l'émotion, la critique pour témoigner, donner à réfléchir. L'intérêt que suscitent ces drôles d'histoires est une preuve de réussite car le lecteur est séduit, touché.

11/2014

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Histoire de France

Quand la Grande Guerre s'invite à Brive, 1914-1917. Histoire de deux hôpitaux de l'arrière

Brive, dimanche 30 août 1914 : la population attend, fébrile, l'arrivée de "ses" premiers blessés de guerre. "Un spectacle à la fois pénible et grandiose" l'attend. Brive entrevoit les premiers indices du drame qui se joue déjà sur le front. Les hôpitaux corréziens accueillent des soldats martyrisés par l'armement moderne de cette première guerre de masse industrielle. Très vite on s'organise pour porter assistance à ces hôtes exceptionnels nimbés de prestige. Une vague de générosité les enveloppe. Elle ne sera pas de trop pour pallier aux insuffisances initiales d'un service de santé qui entame le conflit avec une doctrine de prise en charge erronée. A l'orée de la guerre, un dépôt de blessés s'installe dans la caserne Brune. Rapidement prise de court, la structure ne doit son salut qu'au soutien de la population civile. Au début de l'année 1915, un nouvel hôpital est aménagé dans le collège Cabanis. Son installation n'est pas exempte de rebondissements malgré l'élan de solidarité locale dont elle fait l'objet. Bien desservie, Brive fait partie intégrante du vaste dispositif d'hospitalisation militaire de l'intérieur qui se construit et évolue au fil de la guerre. L'intrusion soudaine des blessés et des hôpitaux affecte la vie quotidienne de la population civile. La générosité spontanée des premiers temps se trouve peu à peu confrontée au prolongement imprévu de la guerre. La situation s'éternise, l'endurance charitable locale s'étiole... Les archives du fonds 1914-1918 du Service des Archives Médicales et Hospitalières des Armées, du centre de documentation du musée du service de santé ainsi que la presse locale corrézienne ont permis de reconstituer l'histoire des hôpitaux militaires temporaires qui ont fonctionné à Brive et dans ses environs pendant la Grande Guerre.

10/2014

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Histoire de France

Chercheurs en Résistance. Pistes et outils à l'usage des historiens

Cet ouvrage collectif est le fruit de deux journées d'études organisées par le Centre d'histoire et de recherche sur la Résistance. De jeunes chercheurs y réfléchissent, à partir de cas pratiques, aux problèmes épistémologiques et méthodologiques que pose l'écriture de l'histoire : Comment un objet de recherche se construit-il et se saisit-il ? Que faire lorsque la définition de ses contours se dérobe au fur et à mesure que l'enquête avance ? Comment composer avec l'abondance, l'absence ou le caractère parfois éminemment biaisé des sources ? Les auteurs ont accepté de mettre au pot commun les écueils, interrogations, doutes qui sont le lot de tous les chercheurs et de les placer délibérément au centre de la réflexion afin qu'ils puissent être discutés. Qu'on étudie la désobéissance pionnière autour de la nébuleuse du musée de l'homme (Julien Blanc), l'histoire du Bureau central de renseignement et d'action (Sébastien Alberlelli), les métamorphoses des "vichysto-résistants" (Johanna Barasz), les déportations de répression (Thomas Fontaine), les relations de la société corse avec la Résistance (Sylvain Gregori), les rapports entre la gendarmerie et le corps social (Emmanuel Chevet) ou les composantes d'une identité résistante (Cécile Vast), ce sont bien en effet des questionnements voisins et croisés qui surgissent. De ce point de vue, les contributions réunies dans ce volume vont bien au-delà du champ de l'histoire de la Résistance et seront susceptibles d'intéresser ceux que l'écriture de l'histoire intrigue et d'aider chercheurs de toutes périodes et de toutes thématiques. Il s'agit -ce qui n'est pas si simple-de permettre à chacun de mettre en lumière ce qui est d'ordinaire relégué dans la pénombre, à savoir les doutes, incertitudes, appréhensions qui s'attachent à tout projet de longue haleine.

05/2014