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Litterature jeunesse adolescence

Extraits

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Théâtre

Comédie héroïque ; Fruits du néant

Dans ce cinquième et dernier opus des oeuvres choisies de Ferdinand Bruckner, deux pièces interrogent la société européenne d'après-guerre dans une écriture d'une étonnante actualité. Mme de Staël est en émoi. Son prochain pamphlet dénonçant le despotisme de Napoléon Ier est menacé de censure par l'Empereur. Doit-elle se soumettre à l'inexorable et couler des jours heureux en Suisse ou bien risquer de tout perdre en s'accrochant à ses valeurs républicaines ? Comédie héroïque est une formidable pièce historique qui voit s'affronter une femme de lettres et un homme de pouvoir, l'idéalisme humaniste à l'opportunisme politique. Au-delà des savoureuses joutes verbales entre l'écrivaine et ses compagnons de route, se déroule sous nos yeux la confrontation d'une femme aux limites éthiques de son engagement politique. La jeunesse perdue qui hante Fruits du néant pense au futur avant de jouer à la roulette russe. Comment, en effet, se construire un avenir lorsque nos aînés ne nous ont laissé en héritage que le vide ? Drogue, haine, meurtre, tous les moyens sont bons pour exorciser les démons du passé nazi de leurs parents. C'est à ce prix que ces jeunes pourront accéder à la rédemption et prendre en main leur avenir. La critique sociale acerbe qui sous-tend ce récit d'un road-trip nihiliste résonne depuis l'Allemagne post-Reich jusqu'aux oreilles de la jeunesse d'aujourd'hui avec autant de vérité.

09/2016

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Beaux arts

Une famille dans l'impressionnisme

Jean-Marie Rouart appartient à une famille de peintres. Son arrière-grand-père Henri Rouart, polytechnicien, inventeur de moteurs et de machines thermiques, fut élève de Corot et ami de Degas. Son rôle de collectionneur a fait date dans l’histoire de l’impressionnisme. Son autre arrière-grand-père, Henry Lerolle, était également peintre et ami de Degas. Les deux filles d’Henry Lerolle épousèrent les deux fils d’Henri Rouart. Julie Manet, fille de Berthe Morisot et d’Eugène Manet, frère d’Edouard Manet, épousa Ernest Rouart, un autre frère. La cousine de Julie épousa Paul Valéry. Tout le monde peignait et vivait dans la familiarité des plus beaux tableaux de Manet, Renoir, Degas, Corot et bien d’autres. Jean-Marie Rouart a été élevé dans ce monde de la peinture, prolongé également par son père et par son oncle. Il a évoqué de nombreux souvenirs dans son livre Une jeunesse à l’ombre de la lumière (Gallimard, 2000), sans pouvoir décrire ou montrer ces tableaux qui furent ses compagnons de jeunesse. Ces oeuvres, qui souvent représentent des membres de sa famille, sont dispersées dans des musées aux quatre coins du monde. Dans cet ouvrage, montrant plus de cent trente peintures et photographies d’époque, Jean-Marie Rouart a essayé de réintégrer ces tableaux dans le décor qui fut si longtemps le leur et qui fut le cadre de sa vie.

03/2016

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Littérature française

Encens et myrrhe

Ce recueil de nouvelles est une chronique de la vie quotidienne, faite d'histoires d'hommes et de femmes, où se mêlent la douleur, la mélancolie, le rêve ou parfois la révolte. C'est aussi des destins croisés : implacable dans Batanè et comme une ironie du sort dans Un amour de jeunesse. Comment, par exemple, ne pas compatir au dramatique sort de Pendo qui, a encore les larmes aux yeux en évoquant son histoire, l'ignoble destin qui fit d'elle ce qu'elle est. Elle, qui la mâche encore, son aventure fatale. Elle le dit elle-même, «Et quand je sens ces mains inconnues me brûler la peau, c'est à peine si je peux retenir mes larmes». Par contre on rirait volontiers de la mésaventure de Solange. Le hasard fait bien les choses, dit-on. Mais Solange ne pouvait pas en dire autant, parce qu'en lieu et place d'un hasard heureux, c'est un hasard malheureux qui l'avait poussée de nouveau à la rencontre d'Edgard : un amour de jeunesse vieux de seize saisons. D'une nouvelle à l'autre, le lecteur qui cherchera à humer le parfum de l'encens et de la myrrhe, devra à travers ces quinze tableaux sombres à dessein, se rendre à l'évidence que la vie n'est pas rose. Les personnages, des héros solitaires, semblent vivre des drames que seul le silence aide à supporter.

04/2015

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Indépendants

Grandeur nature. Autoportrait

L'amour du dessin ... quand Milo Manara se livre. Auteur admiré dans le monde entier, notamment grâce à sa représentation du corps féminin qui fait désormais partie de l'imaginaire collectif, Milo Manara dévoile son art, sa vie, son enfance et sa jeunesse dans une autobiographie foisonnante. Il s'y confie sur ses débuts d'apprenti aux côtés de l'immense sculpteur espagnol Berrocal, sa rencontre fondamentale avec la bande dessinée - via Barbarella et Jodelle -, l'apprentissage du métier de dessinateur dans les formats de poche sexy, 1968, son amitié avec Hugo Pratt, le "Maestro", son immense succès amorcé en France avec Le Déclic... Une histoire dans laquelle la bande dessinée rencontre aussi le cinéma, en particulier celui de Federico Fellini, avec qui Milo Manara a partagé des projets et des rêves. Confession sincère d'un auteur autant attaché à distraire humblement qu'à se faire le témoin de son époque, cette autobiographie événement du maître italien s'accompagne d'une riche iconographie en grande partie inédite : travaux récents, oeuvres de jeunesse, dessins humoristiques, croquis, affiches, commandes pour des particuliers, photographies issues de la collection personnelle de l'auteur... complétée de reproductions de certains de ses travaux (planches, couvertures...) les plus fameux. Un complément incontournable à la monographie Sublimer le réel parue en 2019 à l'occasion de ses cinquante ans de carrière, pour célébrer l'un des plus grands génies mondiaux du neuvième art.

12/2022

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Réalistes, contemporains

L'attente. Une famille coréenne brisée par la partition du pays

Soixante-dix ans se sont écoulés depuis le déclenchement de la guerre de Corée. Depuis 1953, la Corée est divisée en deux pays distincts, la Corée du Sud et la République populaire démocratique. Des familles entières ont été séparées. La mère de la narratrice n'a jamais revu son premier mari et son fils. Aujourd'hui encore, des démarches sont entreprises pour retrouver des proches disparus. Saisie par un sentiment d'urgence alors que la génération qui a connu la guerre s'éteint et la nouvelle oublie le passé, Keum Suk Gendry-Kim a interrogé sa mère pour qu'elle lui raconte ces blessures traumatisantes de la guerre et de la séparation. Séoul, de nos jours. Guja a 92 ans. Sa vie de retraitée est bousculée le jour où, parlant avec une amie, elle découvre le programme gouvernemental permettant à des familles coréennes séparées par la guerre en 1950 de se retrouver. Lui revient alors son passé, sa jeunesse, son premier mariage, ses deux premiers enfants. Et surtout, cet exode qui va la séparer de son mari et de son premier fils alors qu'elle reste seule avec son nourrisson. Jamais plus elle ne les reverra. Au crépuscule de sa vie, elle raconte à sa fille Jina, dessinatrice pour la jeunesse, cette vie brisée, ces moments de désespoir, sa vie d'après. Après Les Mauvaises Herbes, Keum Suk Gendry-Kim s'attaque à un autre pan dramatique de l'histoire de la Corée.

05/2021

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Rock

Rock n roll en 150 figures

Un beau livre présentant 150 figures qui ont fait le rock'n'roll dès les années 50 avec leurs albums emblématiques. Il est évidemment question d'Elvis Presley, Chuck Berry, Gene Vincent, Eddie Cochran, Buddy Holly, Little Richard... Au Coeur des années 50, au sortir de deux guerres mondiales, la jeunesse soudain se retrouve et s'émancipe. Les teenagers surgissent avec leur langage, leurs codes, leurs rites, et surtout leur musique. Celle-ci s'appelle ROCK'n'ROLL. Elle explose aux confluents du blues, du swing et de la country. Les adultes la détestent et les amateurs de " bonne " musique -classique comme jazz- la méprisent. C'est une musique qui ne prend pas la tête mais parle au corps. Une musique simple et euphorisante : rythme binaire, trois accords, une batterie, une contrebasse, une guitare, une voix... Des voix, il y en eut des célèbres -Elvis, Chuck Berry, Gene Vincent, Little Richard, Buddy Holly- et d'autres moins connues même si tout aussi remarquables : Johnny Carroll, Charlie Gracie, Charlie Rich ou Billy Lee Riley. Des voix de femmes également : Wanda Jackson, Brenda Lee, mais encore Janis Martin ou Barbara Pittman... Nous en avons sélectionné 150 : hommes et femmes, mais encore groupes, instrumentaux comme vocaux : 150 façon de jouer et de chanter ces années de boom économique, de liberté et d'insouciance, d'une jeunesse qui pour la première fois de l'Histoire pouvait affirmer sa " fureur de vivre ".

11/2022

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Littérature française

La deuxieme vie du galet échoué sur la grève [EDITION EN GROS CARACTERES

Louise est encore bien mal en point lorsqu'elle découvre un vieux Combi abandonné dans un hangar lors de sa première sortie au grand air. A trente-cinq ans, célibataire et sans enfant, voilà un an qu'elle vit cloîtrée et dépressive après un burn-out professionnel. Mais cette rencontre la bouleverse tellement, qu'elle va acheter ce véhicule, le rénover, le nommer Gus et partir avec lui pour un périple sur la Côte Atlantique française. Louise et Gus connaissent alors un été de grâce. Louise devient l'artiste qu'elle était depuis toujours au fond d'elle, Louise respire enfin, Louise se sent revivre. Mais l'été ne dure pas, la parenthèse enchantée se termine. Est-ce le retour éphémère de Ian dans sa vie, l'absence d'amour, la fuite de l'inspiration, les jours qui déclinent, la baisse de lumière ou tout cela à la fois, mais la dépression rode à nouveau autour de Louise tandis que l'automne arrive. Sa vie ne tient plus alors qu'à un fil lorsqu'un cauchemar la secoue en lui rappelant son rêve de jeunesse, éduquer les enfants du Tiers-Monde. N'ayant plus rien à perdre, et avec l'aide et le soutien bienveillant d'Anna, qui pourrait être sa grand-mère, elle décide de suivre cet élan de jeunesse et de partir. C'est aux Philippines qu'elle trouvera sa place et peut-être l'amour.

12/2018

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Comics divers

Arca

La planète est morte mais les plus riches ont survécus en partant vers les étoiles. C'est le point de départ de ce récit dystopique brillamment conçu par Van Jensen et le dessinateur prodige Jesse Lonergan. Le monde a brûlé, et la société s'est effondrée, mais les plus riches et les puissants avaient un plan : une fusée en partance pour la planète habitable la plus proche. L'Arca est un luxueux navire spatial à l'image de ce dont cette supposée élite jouissait sur Terre. Après tout, que vaut de survivre sans bénéficier des avantages de son rang ? Tous leurs besoins sont satisfaits par de jeunes adolescents devenus esclaves en échange de la promesse d'une vie meilleure dans un nouveau monde. Mais depuis le coeur de l'Arca la jeune Perséphone découvre que l'avenir promis à la jeunesse est tout autre... Elle va devoir affronter ces milliardaires prêts à tout pour conserver leurs avantages. Ecrit par l'auteur primé Van Jensen (Green Lantern Corps, Superman : Man of Tomorrow, The Flash chez DC Comics, Two Dead en compagnie de Nate Powell et Cryptocracy avec Pete Woods) et dessinée par le prodige de la narration visuelle et du découpage Jesse Lonergan, acclamé pour ses travaux sur Hedra, Planet Paradise chez Image Comics et Miss Truesdale and the Fall of Hyperborea avec Mike Mignola, Arca est une lettre d'amour à la connaissance et à la jeunesse qui fera advenir le monde de demain.

03/2024

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Littérature étrangère

Le grand cercle

"Le Grand Cercle", paru à New York en 1933 aux éditions Charles Scribner's Sons, deuxième roman de Conrad Aiken (1889-1973), était jusqu'alors inédit en français. Poète majeur d'une oeuvre considérable, nouvelliste sublime, critique... , également éditeur d'Emilie Dickinson, homme dont la discrétion fut exemplaire, poursuivant la résonance de son temps sans y être esclave, et dont l'influence fut décisive sur des oeuvres telle celle, répétons-le, de Malcolm Lowry qui, de ses propres mots, reconnut en lui "un père spirituel" , Aiken est cependant resté dans l'ombre. Ce roman se compose de quatre grands chapitres évoquant des mouvements musicaux quasi indépendants les uns des autres, notamment le deuxième chapitre, lequel entièrement entre parenthèses, en flash-back, revient sur l'adolescence d'Andy, là où tout se serait joué en effet... Par ailleurs, ce second chapitre n'est pas sans rappeler de par son approche sensible de l'enfance et de l'adolescence sa nouvelle : "Etrange clair de lune". Andy devenu Andrew Cather le Borgne, héros ou plutôt anti-héros moderne, porteur d'une culture classique, est à l'image de l'écrivain lui-même. Les références y sont plus européennes qu'américaines ; Melville, Poe, aux côtés de Shakespeare, Michel-Ange et Dante, comptent parmi les présences d'un univers qui ne craint pas les outrances, les ruptures de temps et de ton. Ajoutons à ces présences, celle de Freud qui lut "Le Grand Cercle" et en fut séduit au point de vouloir rencontrer son auteur. Ecrit dans une période difficile dans la vie de son auteur se considérant, non sans humour, lui-même "posthume" , suite à une tentative de suicide, ce roman peut être considéré comme l'expérience d'une remontée vers un renouveau de la vie calquée sur la déconvenue banale d'un couple : une tromperie. Dans une lettre datée du 24 octobre 1932 à un ami, en fin de la rédaction du Grand cercle, "son fidèle vieux cauchemar" tel qu'il le qualifiait encore dans cette même lettre, Conrad Aiken notait : "On ne change jamais sans un Acte ? Mais les mots sont des actes, les idées sont des actes, les sentiments sont des actes, les attitudes sont des actes ? " Ces questions tangentes, sans réponses, qui se veulent aussi affirmatives, semblent en ce roman côtoyer l'impossible. Un grand cercle se dessine...

10/2017

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XVIIIe siècle

Marie-Adélaïde de Savoie. Duchesse de Bourgogne, mère de Louis XV

Le pouvoir éphémère d'une jeunesse triomphante dans une monarchie sur le déclin. Dans le roman d'un Grand Siècle au charme éternel, Marie-Adélaïde de Savoie (1685-1712), mère de Louis XV, tient le rôle d'héroïne tragique. Fiancée à dix ans au duc de Bourgogne, petit-fils de Louis XIV, elle était promise au trône de France ; mais son insouciante jeunesse sera brisée par la guerre de Succession d'Espagne, dont elle ne verra jamais la fin ; éphémère dauphine, elle sera emportée dans la fleur de l'âge au moment où l'avenir lui souriait. Elle meurt en effet à vingt-six ans, en 1712, six jours avant son mari, son aîné de trois ans, tous les deux emportés par la rougeole, ces deux disparitions sonnant le glas du régime louisquatorzien. Marie-Adélaïde a une place de choix dans l'éblouissante galerie des femmes qui peuplent la mémoire de Versailles. Elle est longtemps demeurée la petite princesse qui jouait les enfants gâtés avec un monarque vieillissant qu'elle fascinait, mais elle était surtout beaucoup plus que cela : l'espace d'un souffle, elle a incarné les rêves d'une génération nouvelle à la Cour. Elle connaît une enfance sans histoire à la cour de son père, Victor-Amédée II de Savoie, souverain à la grandeur tragique dont le machiavélisme sans merci choquait l'Europe entière, avant d'enchaîner ses premiers pas à Versailles où, à l'âge de dix ans, elle doit briller et tenir son rang au-dessus des intrigues et des cabales. Nous la suivons ensuite jusqu'au bord du gouffre, lors d'une guerre longue de treize années, de 1701 à 1714, qui façonnera l'Europe moderne. Celle qui, aux yeux des courtisans, n'est d'abord que la " poupée " du souverain, témoigne alors d'une intelligence politique qui surprend l'entourage du Roi-Soleil. Ses dernières années, jusqu'à sa mort prématurée, sont teintées d'un air d'apocalypse. Main dans la main avec son époux, Marie-Adélaïde s'achemine vers le royaume céleste, tandis que, derrière elle, plane le châtiment de Dieu qui écrase un roi de guerre : la mort l'a figée à jamais dans sa jeunesse éternelle, dont le mal de vivre annonce déjà un monde nouveau.

02/2024

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Littérature française

Itinéraires comparatistes II. Parcours, compléments bibliographiques.

Organisés en deux volumes, ces "Itinéraires comparatistes" composent un panorama de la littérature générale et comparée, en France et dans des points du monde familiers à l'auteur (Afrique francophone, Amérique ibérique, Océan indien, Chine...), couvrant une large période, depuis la fin du XIXème siècle jusqu'à la première décennie du XXIème siècle. Au fil des chapitres, répartis en trois sections ("Hommages" et "Rencontres" pour le premier volume, "Parcours" suivis de "Compléments bibliographiques" pour le second), une certaine image, volontairement personnelle, de la discipline, est présentée. Ce sont les éléments d'une réflexion menée par un enseignant et un chercheur qui s'adresse à des collègues, à des étudiants, mais aussi à un public plus large, pour proposer une défense et illustration d'une discipline, fondée sur l'étude de l'altérité et du dialogue entre littératures et cultures. En un premier temps, des "Hommages" sont adressés à des figures exemplaires qui ont encore aujourd'hui des leçons à donner et que l'on peut méditer. La section "Rencontres" est centrée sur l'interdisciplinarité constitutive de la recherche comparatiste, suscitant des convergences avec d'autres approches critiques, en particulier la musicologie, l'histoire de l'art, l'histoire, la géographie, l'anthropologie. La troisième et dernière partie, "Parcours" , renvoie, de façon plus directe, au titre général de l'ouvrage, en mettant l'accent sur certains domaines ou questionnements qui représentent autant de champs de recherche originaux : voyages, images, exotismes, médiations, mais aussi la poétique comparée et des éléments de théorie littéraire qui renvoient à une certaine "littérature générale" . En dépit de l'avenir incertain qui est réservé aux disciplines littéraires, la littérature générale et comparée est présentée, en conclusion, comme un nouvel humanisme, critique et ouvert au monde, qui entend mettre au centre de ses préoccupations l'expérience poétique et une réflexion exigeante sur notre temps.

09/2014

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Critique littéraire

L'exil comme épreuve littéraire. L'écrivain iranien face à ses homologues

Source de débats, parfois de querelles, d'inquiétudes et, surtout, d'un important renouvellement thématique et stylistique, la question de l'immigration et de l'exil a marqué la fin du XXe siècle, tant dans la littérature française que dans celle des autres cultures. Les auteurs, comme chaque exilé, cherchent à donner sens à cette expérience. Jusqu'à l'époque actuelle, les oeuvres de l'immigration et de l'exil ont souvent été influencées par l'expérience de leurs auteurs. Elles évoquaient le souvenir douloureux d'une perte et d'un vertige identitaire, mais aussi l'engagement d'un auteur qui a adopté une nouvelle langue. Aujourd'hui, une nouvelle génération d'écrivains semble avoir pris le relais. Avec deux romans à l'appui, Le Voyage des bouteilles vides de l'Iranien Kader Abdolah et Les belles choses que porte le ciel de l'Ethiopien, Dinaw Mengestu, cet ouvrage démontre l'évolution de la littérature contemporaine de l'exil, et cela surtout en redéfinissant l'identité du personnage exilé. L'individualisme est valorisé au détriment du sentiment d'appartenance culturelle. L'exilé est désormais un être cosmopolite qui se situe à la croisée de différentes cultures tout en poursuivant son parcours personnel d'intégration. Le roman iranien d'exil, libéré de ses contraintes politiques et sociales, offre une vision originale vis-à-vis des autres littératures. Grâce à sa rencontre avec d'autres sphères de culture, il s'engage à mieux comprendre "l'homme", et plus particulièrement "l'Iranien". Le regard réflexif porté sur l'existence, l'Iran et l'interaction entre la culture de ce pays et celle de la nouvelle terre d'accueil, est l'un des facteurs majeurs de l'enrichissement de la littérature d'exil iranienne.

04/2015

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Littérature française

Deux passions

Deux récits qui ont pour théâtre le Valais, l'un au XVIII ? siècle, l'autre à l'orée de 1900, et pour héroïnes le premier une petite fille, le second une adolescente. Le premier est noir et tragique. Le second, tremblant et grave, débouche sur le bonheur. Emerentia 1713 est l'histoire d'une enfant qui a existé. Son père est un seigneur et sa mère une simple paysanne. La mère meurt, le père se remarie avec une grande dame qui place la petite fille chez le curé doyen d'un village, renommé pour la fermeté de sa foi. Elle a sept ans. Elle refuse de réciter ses prières, elle hait le Bon Dieu qui lui a enlevé sa mère. Ni le fouet tous les jours, ni le pain sec, ni les vêtements de pénitence, ni les humiliations publiques ne la changeront. Elle n'aime que les animaux et les arbres. Elle apprivoise les pigeons et les truites, les crapauds et les couleuvres, tout le village la croit sorcière - sauf les enfants. Rien ne viendra à bout de son refus, que la mort. Virginia 1891 présente une petite paysanne pauvre que l'on place à quinze ans comme bonne dans un château voisin. La jeune maîtresse, douce et généreuse, suscite l'admiration et la ferveur de Virginia, qui doit s'occuper du petit garçon d'un an, puis de la petite fille qui va naître. Le maître, Monsieur, est peintre à ses heures. Il prend Virginia pour modèle, tombe amoureux. Elle l'aime aussi et, quand on la renvoie chez elle, elle dépérit. Il y a entre ces deux êtres tout ce que comporte d'innocence et de trouble la passion véritable. Un jour on demandera à l'adolescente de revenir... S. Corinna Bille sait peindre avec un art très simple ces âmes passionnées, le décor des montagnes, les préjugés de jadis, le malheur de certaines enfances, en ce temps-là.

03/1979

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Littérature française

Mes enfances

Privée de ses repères depuis le divorce de ses parents, Céline, une adolescente de quatorze ans, a perdu tout équilibre intérieur et toute joie au contact avec l'extérieur. Bien qu'elle soit réfractaire à la lecture, un livre découvert dans un grenier la retient sous son charme. Son grand-père maternel y relate les jeux et les jours de son enfance, où, jeune garçon de sept à dix ans, il a grandi dans des paysages de lumière, entouré de gens qui l'aimaient. Bientôt Céline ne peut plus se passer de sa ration quotidienne des aventures du petit Joste. "J'ai... L'impression de revivre, comme si les pages de mon grand-père avaient... Décapé mes facultés d'amour, les libérant des couches d'indifférence, d'esprit rebelle et d'agressivité qui les recouvraient..." Se pourrait-il que ce livre de son grand-père exerce sur Céline d'étranges pouvoirs curatifs et qu'il la délivre de son mal-être ? Les mots peuvent-ils guérir et le livre permettre à son lecteur de retrouver le goût de vivre ? Céline, jeune adolescente bouleversée par le divorce de ses parents, a perdu tout équilibre intérieur et s'est vue privée de ses repères. Le hasard lui fait découvrir un livre dans lequel son grand-père relate les épisodes heureux de son enfance, alors qu'il grandissait au milieu de paysages lumineux, entouré de ses proches qui lui communiquaient tout leur amour. Jusque-là réticente à toute lecture, Céline se prend bientôt à dévorer le livre de son aïeul, suivant de jour en jour les aventures du petit Joste. Plus fort que le désespoir et l'adversité, le livre de son grand-père invite Céline à réfléchir sur elle-même et semble receler un étrange pouvoir thérapeutique qui, à la façon d'un philtre de bonheur, la délivre peu à peu de son mal-être.

01/2011

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Littérature française

Oeuvres complètes

"Ce que j'écris est à lire dans un train, par un voyageur qui s'ennuie, et qui trouve sur la banquette, oublié, un de mes bouquins". Seriez-vous prêt à être ce voyageur ? A être ce lecteur, désireux de prendre le temps de s'immerger dans l'oeuvre de Georges Perros (1923-1978), non pour passer le temps mais pour suivre ce passeur, cet homme de littérature, toutes les littératures ? Car Perros fut comédien, auteur, critique littéraire, lecteur de manuscrits, professeur de "cours d'ignorance". Un seul amour donc, celui du texte, des mots, de la diction. Un seul univers, celui de la littérature, pour lui qui connut les grands contemporains : Jean Paulhan et Jean Grenier, ses mentors ; Michel Butor et Gérard Philipe, ses "frères" ; Georges Lambrichs, Pierre Klossowski, Jean Roudaut, ses amis. De lui-même, il disait : "Je n'arrive pas à prendre mon écriture, comme on dit, au sérieux, je ne peux travailler que quand je suis distrait, quand je ne m'en aperçois pas". Un vagabondage, des écritures multiples caractérisent cet important ensemble de textes - certains totalement inédits (une quinzaine de carnets a été retrouvée), et d'autres parus uniquement en revue. Ils sont publiés dans le cheminement de leur création et accompagnés d'un choix d'oeuvres graphiques (dessin, peinture, gravure). Au lecteur d'emprunter ses propres sentiers, distraitement, dans les Ouvres de Georges Perros.

11/2017

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Littérature étrangère

Le polar africain

La distinction jadis entretenue entre la littérature et une "paralittérature" qui serait sans intérêt, — caractérisée par le fait divers et par un lectorat peu instruit ou pressé. — est aujourd'hui caduque. Sans doute la critique a-t-elle longtemps été abusée par l'origine populaire des premiers auteurs ou bien par les thèmes abordés, négligeant le travail de création et l'imaginaire mis en oeuvre. Les contributeurs du présent ouvrage, attentifs à l'évolution du genre policier et à ses développements, singulièrement dans le champ francophone, éclairent le corpus récent du roman policier africain à partir de plusieurs perspectives : histoire littéraire, poétique, réception, herméneutique, etc. Ils mettent en évidence la singulière créativité d'auteurs comme Bolya Baenga, Achille Ngoye, Modibo Sounkalo Keita, Mongo Beti ou Alain Mabanckou et prennent la mesure d'un genre en pleine évolution dans toutes ses dimensions littéraire, sociologique, anthropologique et politique. Quels sont les enjeux profonds de la réappropriation, par les auteurs du continent africain ou de ses diasporas, du genre policier, associé par Jacques Dubois à l'idée de "modernité" ? Y a-t-il une spécificité africaine du genre, ou cette appropriation signifierait-elle que les littératures africaines rejoignent ainsi, simplement, les pratiques les plus répandues de la littérature contemporaine ? Quelles valeurs, de conformité à l'ordre social ou au contraire de protestation et de résistance, sont-elles ainsi mises en oeuvre ?

07/2015

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Littérature étrangère

Les portes de fer

C'est au seuil de la vieillesse que le narrateur décide de nous raconter son histoire, trois moments de vie qui sont autant d'étapes décisives dans la construction de sa personnalité et de sa sensibilité. Il dépeint tout d'abord ses jeunes années et le tournant qu'a représenté le cancer de sa mère. A l'époque, le narrateur avait décidé d'approfondir sa connaissance de l'allemand afin de pouvoir lire Karl Marx et finalement découvrir une littérature germanique qui bouleverse son adolescence, de Thomas Mann à Rainer Maria Rilke. C'est aussi l'époque des premières amours et de la rencontre avec la fille de son professeur d'allemand, qui lui permet de découvrir Berlin d'avant la chute du mur. Puis vient l'âge de raison, le mariage, la naissance de sa fille Julie, et le divorce. Le narrateur a une quarantaine d'années, il est à présent enseignant et accueille un garçon d'origine serbe dans sa classe. Stanko le fascine, sa discrétion comme cette maturité arrogante qui rejaillit parfois. Mais c'est la rencontre avec la mère du jeune homme qui le trouble encore davantage, notamment lorsqu'elle lui montre une vidéo d'elle et son mari, depuis disparu, lors d'une croisière sur le Danube au moment de passer les Portes de Fer, entre la Serbie et la Roumanie. Passion à nouveau éphémère qui le renvoie en fin de compte à sa condition d'homme solitaire et de père en alternance. A la veille de ses soixante ans enfin, c'est à Rome que nous le retrouvons. Grand-père depuis peu, le narrateur fait une nouvelle rencontre inopinée avec une photographe. Elle l'invite chez elle pour lui montrer son travail avant d'accepter de partir avec lui à Paestum, photographier ces ruines encore vivantes... Jens Christian Grøndahl brosse le portrait de cet homme et de son histoire avec une grande justesse, il s'immisce dans ses remords, ses obsessions, ses envies profondes. Les Portes de Fer parle d'amour et de solitude mais également du désenchantement de l'individu occidental, de ce drame bourgeois que le grand auteur danois réussit à croquer avec une lucidité et une élégance toutes singulières.

01/2016

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Littérature française

Parée à virer

"L'avion, en provenance de Paris, venait tout juste d'atterrir sur le tarmac de l'aéroport de Bangkok. Assise près d'un hublot, Claire tourna la tête, regarda furtivement vers l'extérieur et découvrit la même agitation que dans tous les aéroports Internationaux. Partie de Roissy-Charles de Gaulle depuis maintenant plus de dix heures, elle percevait la fatigue d'une nuit de somnolence et non de sommeil. Elle se redressa, s'étira, mais fut vite freinée par l'inconfort du fauteuil. Elle ne chercha nullement à calculer l'heure locale, mais se cala sans réfléchir, sur la grosse pendule qu'elle apercevait depuis son siège passager". Claire, à l'aube de la cinquantaine, plutôt renfermée depuis la mort accidentelle de son mari survenue cinq ans auparavant, se voit offrir par son fils une croisière sur un fleuve, en plein coeur de la Birmanie. Contrainte d'honorer ce cadeau, c'est avec anxiété et sans une certaine inquiétude qu'elle renoue avec les voyages et la vie en société. Arrivée en Asie du Sud-Est, une première épreuve va d'abord l'anéantir, mais bientôt lui redonner goût à la vie... et peut-être à l'amour. Au cours de cette croisière, elle va découvrir de magnifiques paysages, une culture bouddhiste omniprésente et lier de merveilleuses amitiés. Mais rien n'est simple et un rebondissement pourrait bien faire basculer sa vie. Aura-t-elle la force de surmonter cette terrible épreuve ? Pourra-t-elle lâcher prise ? Ira-t-elle jusqu'à faire confiance à François ? Sa vie d'après pourrait bien dépendre de tous ces éléments. Avec son nouveau roman, Martine Abgrall-Le Guennec conjugue avec brio voyage, aventure, romance et quête de bonheur. Après une carrière professionnelle d'une trentaine d'années, Martine Abgrall-Le Guennec décide de concrétiser un rêve et de donner un autre sens à sa vie. Un indicible sentiment enraciné depuis son adolescence la conduit à écrire, guidée par sa passion pour la littérature, la poésie et l'art. En mai 2019, elle publie un premier roman Bonjour bonheur aux Editions Amalthée. Portée par de nombreuses critiques positives, elle laisse dans ce nouvel opus "parler" son goût pour les voyages.

08/2021

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Philosophie

La Théodicée de Fénelon ses éléments quiétistes. Suivi de Fénelon 1908 : Jacques Rivière philosophe

L'ouvrage que nous présentons est le mémoire qu'a rédigé jacques Rivière jeune étudiant, en 1907-1908, lorsqu'il préparait l'agrégation de philosophie. Le manuscrit en est perdu mais une version remaniée a paru dans une brillante revue catholique de l'époque, les Annales de philosophie chrétienne. C'est elle que nous reprenons ici, avec une annotation concernant les références à Fénelon. Ce dernier (1651-1715), dont l'on fête en 2015 le tricentenaire de la mort, est abordé ici non comme l'auteur des Aventures du Télémaque - un livre encore très lu jusqu'à la Première Guerre mondiale - mais pour ses écrits philosophiques et comme auteur spirituel (accusé de "quiétisme", c'est-à-dire une forme de la mystique condamnée par l'Eglise romaine). Cette édition est suivie d'un important essai de François Trémolières, spécialiste de Fénelon et de sa réception, ainsi que des études sur la mystique au début du XXe siècle. Un premier chapitre situe Rivière à la date où il écrit ce mémoire : à la fois le contexte de l'université de l'époque, son rapport au catholicisme, et les curiosités déjà littéraires et artistiques du jeune écrivain, très bien documentées par sa correspondance avec celui qui deviendra l'auteur du Grand Maulnes, Alain-Fournier. Un deuxième chapitre offre une lecture actuelle du mémoire, lequel a fait date dans les études féneloniennes. Un troisième chapitre s'intéresse au Fénelon dont hérite Rivière et pour ce faire retrace l'histoire de la réception de Fénelon philosophe, sur les deux siècles qui ont précédé. Un quatrième chapitre fait retour à Rivière et s'interroge sur le dédain dans lequel il semble avoir tenu ensuite ce travail et ce que cela peut nous apprendre de son évolution personnelle, brisée par une mort soudaine à moins de 39 ans. La correspondance avec Claudel, commencée dans ces mêmes années, est un indicateur décisif : elle permet notamment de comprendre l'insistance de Rivière sur ce qu'il appelle le "panthéisme" de Fénelon. Son mémoire s'inscrit ainsi dans un moment de l'histoire intellectuelle et de l'histoire de la littérature : plus que jamais, selon le titre de la biographie que lui a consacrée Jean Lacouture, "une adolescence dans le siècle".

11/2015

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Sociologie

Mon père, l'étranger. Stéréotypes et représentations des immigrés algériens en France

Depuis deux cents ans, la France accueille plus d'immigrés que tout autre pays en Europe, et les littératures qui proviennent des immigrations sont en constante transformation de par l'expérience réelle en France et le quotidien de l'immigré. Souvent classées comme de l'ethnographie, les représentations faites des parents immigrés nord-africains des Trente Glorieuses par leurs enfants dans le cinéma et la littérature arabo-français ont pour résultat une représentation de l'histoire qui est filtrée et qui reproduit les mêmes stéréotypes que le métarécit de la culture dominante française. En remplissant le vide autour des immigrés nord-africains de l'époque des Trente Glorieuses, la "reconstruction" de l'histoire et la représentation de ses acteurs qui ont lieu dans les productions culturelles beures sont ainsi fortement influencées et déformées par les institutions françaises.

04/2020

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Littérature française

Un écrivain, un vrai

Gary Montaigu, écrivain américain d’origine française, est à l’apogée de sa carrière : les lecteurs s’arrachent ses livres et son dernier opus vient de recevoir l’International Book Prize. Sa femme Ruth peut se féliciter de s’être consacrée à sa gloire, en compagne omniprésente, attentive et exigeante, étouffante. Elle le pousse à accepter la proposition d’un producteur : participer à une téléréalité qui prétend montrer l’écrivain au travail. L’émission s’appelle “Un écrivain, un vrai” et s’est fixé pour objectif de filmer la création en direct : une équipe s’installe au domicile de Gary et suit son travail au jour le jour ; les téléspectateurs sont invités à intervenir sur l’histoire du roman en cours, sans prendre la peine de lire puisque chaque chapitre est immédiatement transposé en épisode de feuilleton télé. La littérature participative vit son heure de gloire, le télélecteur est né, son pouvoir absolu s’exerce de façon binaire : J’aime/J’aime pas. Il y a longtemps que Gary n’est plus épanoui dans la vie qu’il s’est construite, qu’il s’échappe régulièrement pour prendre l’air, pour tromper sa femme, qu’il s’interroge sur son art et sur sa fidélité aux idéaux de sa jeunesse. En acceptant de se prêter au jeu de la téléréalité, il voudrait rendre la lecture populaire, faire entrer l’amour du livre et de la fiction dans tous les foyers. Une démarche généreuse et sincère… Mais que peut la littérature face à la médiocrité consensuelle de la télévision ? La création n’est-elle pas soluble dans le divertissement ? Au fil d’une construction qui alterne deux époques, la tension narrative monte, le suspense croît, et à la fin de l’histoire les grands gagnants ne seront pas ceux que l’on pouvait espérer. Avec humour et clairvoyance, Pia Petersen interroge le rôle de l’artiste dans nos sociétés contemporaines interactives. Elle dénonce le règne du simplisme démagogique qui tend à remplacer toute espèce de réflexion par la sanction J’aime/J’aime pas. Elle plaide pour la complexité de la pensée, la liberté de créer sans le souci de séduire. Sa phrase entêtante, ironique, singulière, déroule implacablement cette efficace dénonciation du story-telling au détriment de l’engagement réel sur un chemin de création, sans concessions.

01/2013

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Littérature érotique et sentim

Contes. Cinquième période

Le classicisme libertin en forme d'historiettes en vers ! POUR UN PUBLIC AVERTI. Gaillards et subtilement provocateurs, les Contes de La Fontaine sont la marque d'un esprit licencieux et révèlent un talent de libertin raffiné. L'auteur y ajoute en préface une plaidoirie en faveur de ses contes, craignant que ses contemporains ne soient choqués par la liberté de ces petites histoires galantes.Découvrez le cinquième volet des Contes de La Fontaine qui, jadis frappés par la censure, se distinguent des Fables par leurs penchants grivois.EXTRAITLa confidente sans le savoir ou le stratagème[...] La jeune Aminte à Géronte donnée,Méritait mieux qu'un si triste hyménée ; Elle avait pris en cet homme un épouxMalgracieux, incommode et jaloux.Il était vieux ; elle à peine en cet âgeOù quand un coeur n'a point encore aiméD'un doux objet il est bientôt charmé.Celui d'Aminte ayant sur son passageTrouvé Cléon, beau, bien fait, jeune et sage,Il s'acquitta de ce premier tribut,Trop bien peut-être, et mieux qu'il ne fallut[...] A PROPOS DE L'AUTEUR : On connait davantage Jean de La Fontaine pour ses Fables moralisatrices, grands chefs-d'ouvre de la littérature française, que pour ses écrits grivois, peu propices à l'édification de la jeunesse. L'influence de l'Eglise, à la fin du règne de Louis XIV, et la pudibonderie janséniste du XVIIIe siècle ont jeté le voile sur les contes licencieux que le moraliste a publié en cinq recueils (1664, 1665, 1666, 1671 et 1674). Sa prouesse a été de ne jamais être explicite ou de nommer la sexualité mais de la suggérer, de la dire à demi-mot. Cependant, la réputation coquine des historiettes provient en partie des illustrations ornant les premières éditions de l'ouvrage. Elu à l'Académie française, La Fontaine a dû renier ses contes licencieux qui lui ont valu de nombreuses critiques.A PROPOS DE LA COLLECTION : Retrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans " l'Enfer des bibliothèques ", les auteurs de ces ouvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.

03/2018

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Littérature érotique et sentim

Contes. Quatrième période

Le classicisme libertin en forme d'historiettes en vers ! POUR UN PUBLIC AVERTI. Gaillards et subtilement provocateurs, les Contes de La Fontaine sont la marque d'un esprit licencieux et révèlent un talent de libertin raffiné. L'auteur y ajoute en préface une plaidoirie en faveur de ses contes, craignant que ses contemporains ne soient choqués par la liberté de ces petites histoires galantes.Découvrez le quatrième volet des Contes de La Fontaine qui, jadis frappés par la censure, se distinguent des Fables par leurs penchants grivois.EXTRAITLe roi Candaule et le maître en droitForce gens ont été l'instrument de leur mal ; Candaule en est un témoignage.Ce roi fut en sottise un très grandpersonnage.Il fit pour Gygès son vassalUne galanterie imprudente et peu sage.Vous voyez, lui dit-il, le visage charmant,Et les traits délicats dont la reine est pourvueJe vous jure ma foi que l'accompagnementEst d'un tout autre prix et passe infiniment ; Ce n'est rien qui ne l'a vueToute nue.[...]A PROPOS DE L'AUTEUR : On connait davantage Jean de La Fontaine pour ses Fables moralisatrices, grands chefs-d'ouvre de la littérature française, que pour ses écrits grivois, peu propices à l'édification de la jeunesse. L'influence de l'Eglise, à la fin du règne de Louis XIV, et la pudibonderie janséniste du XVIIIe siècle ont jeté le voile sur les contes licencieux que le moraliste a publié en cinq recueils (1664, 1665, 1666, 1671 et 1674). Sa prouesse a été de ne jamais être explicite ou de nommer la sexualité mais de la suggérer, de la dire à demi-mot. Cependant, la réputation coquine des historiettes provient en partie des illustrations ornant les premières éditions de l'ouvrage. Elu à l'Académie française, La Fontaine a dû renier ses contes licencieux qui lui ont valu de nombreuses critiques.A PROPOS DE LA COLLECTION : Retrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans " l'Enfer des bibliothèques ", les auteurs de ces ouvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.

03/2018

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Littérature Allemande

Le chat, le général et la corneille

Le Chat, le Général et la Corneille débute par une nuit de décembre 1994, durant la première guerre de Tchétchénie. Un récit de violence, passion et culpabilité inextricablement lié à l'histoire de l'Europe contemporaine. Dans la lignée de La Fabrique des salauds, une puissante fresque menée tambour battant par Nino Haratischwili, la nouvelle sensation des lettres allemandes ! Décembre 1994, une troupe des forces armées de la Fédération de Russie est cantonnée dans un petit village musulman du Caucase pour réprimer les séparatistes tchétchènes.

Parmi les soldats se trouve Malisch, jeune homme épris de littérature, qui s'est enrôlé par désespoir amoureux. Très vite, il fait la connaissance de Nura, une adolescente du village dont la beauté et la fierté le fascinent. Mais la jeune fille ne tarde pas à être arrêtée par d'autres soldats, pour un motif fallacieux. Malisch se retrouve alors témoin, et peut-être même complice, des violences commises par ses camarades. Au cours de cette nuit, Nura sera violée et tuée - mais quelle est précisément la part de responsabilité de Malisch ? Bouleversé par cet événement, le jeune soldat est devenu " le Général ", un homme au coeur dur et à la poigne de fer, prêt à tout pour dominer les autres. A force d'extorsion et de chantage, il parvient à s'enrichir et à gravir les échelons de la société russe jusqu'à devenir un oligarque multimillionnaire.

Son seul objectif à présent est de protéger sa fille, Ada. Mais depuis vingt ans, et malgré ses efforts pour étouffer l'affaire, les rumeurs les plus sombres continuent de courir au sujet du Général, alimentées par la Corneille, un journaliste tenace et bien décidé à faire la lumière sur cette histoire. Lorsqu'il rencontre le Chat, une jeune comédienne qui, sans le savoir, est le sosie de Nura, le Général voit là l'occasion de se venger de ses anciens complices... Et peut-être de soulager sa conscience ?

Roman sélectionné pour le prix littéraire frontières-Léonora Miano 2022.

08/2021

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Littérature française

Hors d'ici

Se délivrer d'une enfance meurtrie. Faire comme si les coups, les hurlements, les insultes, ça ne faisait rien, comme si on pouvait trouver ça normal, ça serait le mensonge le pire, ça serait sa victoire à lui, insupportable. C'est pour ça qu'elle réagit de toutes ses forces quand il la frappe. Si elle ne lui renvoyait pas sa douleur en pleine face, elle ne partirait jamais. Rien ne peut enfermer Jeanne. Ni la violence du père qui lamine sa famille ni l'amour de Matt, qui lui offre les Grands Lacs et la clef d'une maison de bois. Maintenant, alors qu'elle n'a pas vingt ans, elle va devoir choisir ce qu'elle abandonne, mais peut-on se défaire de tout ? Qui est-il vraiment, cet homme malheureux à en frapper ses enfants ? Sur fond de bourgeoisie déchue et toxique, de rêves anéantis par l'Histoire, Hors d'ici interroge, avec élégance, les meurtrissures de l'enfance et de l'adolescence, et leurs stigmates.

01/2020

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Psychologie, psychanalyse

La Forclusion de l'origine

Forclusion, n. f. : Vocabulaire juridique. Déchéance d'un droit non exercé dans les délais prescrits. (Le Robert) Descendants de déracinés, les enfants de familles immigrées sont dépouillés de leur héritage historique en raison de souffrances présentes dans l'inconscient collectif, dues à la colonisation de leur pays d'origine. Ils vivent dans le présent, dans un pays qui a dénié l'héritage colonial et les traumatismes des suites de la décolonisation. Ces jeunes n'ont pas eu accès aux raisons et aux motivations profondes qui ont amené leurs parents à tout quitter. Les seules réponses à leur quête identitaire recèlent souvent des traumatismes. Cela explique la transmission d'un mal-être générationnel, reflet d'une société déchirée. Pour certains de ces enfants, dont les origines sont synonymes de souffrances, la forclusion est créée. Comment cette forclusion influence-t-elle la construction du moi, les identifications et l'identité mouvante de l'adolescence ? Pour Reinette Girard, la psychanalyse peut venir en aide aux victimes de la forclusion de l'origine.

04/2020

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Religion

Pour une écologie spirituelle

Comment changer ? Comment promouvoir une autre approche pour le monde ? Satish Kumar, une des plus impressionnantes figures morales de notre temps, nous offre une approche de l'écologie basée non pas sur la peur et la colère, mais sur une vision globale et spirituelle de notre place dans l'univers. Et si l'on protégerait les sols, les fleurs, les arbres ou les animaux, parce qu'on aime la terre, l'avenir et nos enfants ? De manière très concrète, très ample et réconfortante, Satish Kumar nous montre qu'une autre approche est possible, une approche responsable et heureuse. Préface de Marion Cotillard " Simple en apparence, ce très beau texte nous entraîne vers une réflexion pour un monde et des hommes meilleurs. " Psychologies Né au Rajasthan, en Inde, en 1936, Satish Kumar est un ancien moine Jaïn. Il renonce à sa vocation à l'adolescence pour soutenir le mouvement de réforme agraire de Gandhi. Loin de la logique cartésienne qui divise, Satish Kumar porte une vision holistique et prône la " sobriété heureuse ". Egalement chez Pocket : Tu es donc je suis.

10/2019

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Psychologie, psychanalyse

Soins palliatifs en pédiatrie. Enjeux psychologiques pour les enfants et leurs familles

Avec comme point de départ l'oncologie pédiatrique, la démarche palliative s'est progressivement développée dans l'ensemble des secteurs de la pédiatrie, balayant les différents âges depuis l'anténatal jusqu'à l'adolescence. Elle s'est déployée dans de nombreux lieux comme l'hôpital, le domicile, les séjours de répit ou encore les établissements médico-sociaux. Les psychologues y occupent une place et une fonction spécifiques. Ils reçoivent et recueillent les paroles de tous. Ils se font les porte-paroles des parents lors des staffs éthiques, entendent l'épuisement des soignants, les craintes des médecins. Ils soutiennent les pulsions de vie et repèrent les pulsions de mort. Ils sont attentifs à ce qui ne peut s'énoncer, ce qui surgit des failles du discours, ce qui emplit les silences, et qui est la voix de l'inconscient. Fruit d'un travail collectif, cet ouvrage rend compte de la diversité des situations cliniques et de leur complexité humaine à vivre et à penser. Chaque auteur témoigne de la créativité nécessaire pour accompagner au mieux enfants et parents dans ce temps de vie singulier.

10/2019

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Religion

Parlons d'amour à nos enfants à la lumière de la théologie du corps. Cahier pratique pour en parler aux 3-13 ans

Comment parler d'amour à nos enfants ? Trouver les mots justes sans abîmer la beauté du sujet ne va pas de soi. Inès Pélissié du Rausas propose aux parents une pédagogie qui allie délicatesse et vérité. De la découverte émerveillée de l'origine aux enjeux de l'adolescence, en passant par la révélation de la masculinité - féminité, l'auteur donne les clefs d'une éducation affective éclairée par la théologie du corps de saint Jean-Paul II. Cet apprentissage de l'amour se pense en termes de respect, de bonheur, de don et de communion. Il est la meilleure prévention des atteintes sexuelles. Un cahier pratique illustré aidera les parents à aborder les questions intimes avec chaque enfant autant de moments de complicité à partager ! Un indispensable pour toute la famille en un seul volume ! Inès Pélissié du Rausas est mariée et mère de cinq enfants. Elle est docteur en philosophie de l'université de la Sorbonne. Depuis son premier livre sur l'éducation affective, elle approfondit ces questions à la lumière de la théologie du corps de saint Jean-Paul II.

10/2019

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Esotérisme

La vie en contes. Ecrivez vos légendes personnelles, avec 1 CD audio

Ce livre est une invitation à l'écriture de contes inspirés d'épisodes de votre vie. Il vous convie à un voyage intérieur à travers vos saisons d'existence. Le printemps, saison de l'enfance et de l'adolescence ; l'été, celle de l'âge adulte ; l'automne, celle du bilan horizontal des récoltes de la vie ; l'hiver, le temps de l'essentiel, et la cinquième saison, celle de la verticalité, appelée a saison de l'âme La transformation de notre vie en légendes nous fait plonger dans l'intime pour le relire de plus haut en tressant les mondes terrestre et imaginaire. L'écriture de contes aide à prendre de la distance lors de périodes difficiles et elle permet surtout de témoigner de notre histoire singulière. Les auteures ont elles même fait le chemin de l'introspection créative pour baliser votre aventure. Chacune à écrit plusieurs contes pour éveiller ces possibles en vous. Un voyage original et puissant pour sortir des répétitions et retrouver ses repères lors de changements importants afin d'avancer sur le chemin de sa vie.

10/2019