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Santé, diététique, beauté

La voix énergie. Instrument de nos émotions, 3e édition

Reflet de notre capacité à écouter, la voix est capable de nous recharger énergétiquement. Elle indique nos tensions intérieures et la manière dont nous gérons notre vie émotionnelle. Musique de soi, elle est instrument d'unité entre le corps et l'esprit, et moyen d'action sur nous-mêmes. L'homme peut être comparable à un violon: lorsqu'une de ses cordes est trop tendue elle casse, si elle ne l'est pas assez, elle ne sonne pas. C'est le corps qui résonne et non les cordes de l'instrument qui ne font que vibrer et lui communiquer leur vibration. Quand l'être résonne avant de raisonner, il touche l'autre corporellement avant de le toucher mentalement. Notre rapport à la vie est inclus dans notre voix. La voix serrée est une protection procédant de la peur et du refus; elle cache des émotions refoulées et incomprises. Le desserrage est l'acceptation, le don de soi, l'ouverture et l'écoute de l'autre. Inspiré de divers courants alliant la psychologie, la phonologie et les techniques de développement personnel, cet ouvrage est le fruit de dix années de recherches autour de la voix et de ses implications à travers la pratique psychopédagogique individuelle et de groupe, qui contient des concepts peu explorés et de nombreux exercices pratiques. Il s'adresse à toute personne qui souhaite, en comprenant et en travaillant sur les effets et les impacts de la voix, améliorer sa capacité d'expression et de communication.

01/1999

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Poésie

La furie française. Sonnets croisés de Chaunes et de Sylvoisal

Voici un livre prodigieux ! Chaunes et Sylvoisal, les auteurs du Verbiaire et des Sublimes qualités de Chaunes et de Sylvoisal, après plusieurs années de silence publient ici leur correspondance, sous forme de sonnets croisés. Faisant revivre, du même coup, un genre que l'on croyait enterré... impossible. Pendant plus de cinq années, ces deux esprits raffinés ont correspondu, en sonnets, rimés et croisés, à propos de littérature, d'art, de sentiments, de l'air du temps... Constituant, peu à peu, un chef-d'œuvre de poésie, frappant et désuet, parfaitement actuel et tout à fait inclassable. Un véritable événement poétique ! Héritiers de Byron et de Lovelace, tutoyant les grands hommes et les petites dames, ils traversent les siècles d'un pas léger. Leur plus grand thème, c'est l'ailleurs, paré de toutes les inquiétudes métaphysiques qui distinguent l homme de la bête. Exilés dans une époque, ils la dominent de toute la hauteur de leurs fréquentations. Ecartelés entre l'Orient leur plus belle conquête et l'Occident leur premier amour, ils s'expriment parfois dans la langue d'autrefois avec autant de bonheur que dans le sabir de demain, sans jamais se départir de la rigueur pétrarquisante qui est proprement leur griffe poétique. Le sonnet, Chaunes et Sylvoisal l'ont ramassé par terre où il gisait, tout vermoulu, ramolli par les siècles. Ils lui ont rendu sa vigueur virile, son humour, ses amertumes, mais surtout sa grande musique, le fameux coup d'archet qui annonce, dès les premières notes, l entrée en matière des maîtres du genre.

05/2004

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Théâtre

Théâtre. Tome 2, Noces de sang ; Yerma ; Doña Rosita

C'est à Madrid, au cours de la première lecture de Noces de sang chez le poète Jorge Guillen, que Federico García Lorca confia à Marcelle Auclair le soin de traduire cette pièce et toute son oeuvre théâtrale. Chez leurs amis communs, les Morla Lynch, intimes de Federico, il avait initié sa future traductrice à toutes les finesses du flamenco et du cante hondo, de la musique et des chants populaires de toutes les provinces d'Espagne qu'il connaissait si bien. Lorca avait consacré Marcelle Auclair "Espagnole honoraire". Dans ses traductions de Noces de sang, de Yerma et de Dona Rosita, elle s'est efforcée de rendre non seulement la lettre du texte original, mais son rythme et sa couleur. Pour garder aux phrases si denses de Lorca toute leur valeur, il faut choisir les mots les plus denses de la langue française ; le nombre de chaque phrase et son allure lente ont été respectés. R ne faut pas oublier que ces traductions doivent être jouées, qu'elles doivent donc se prêter à une élocution qui, par sa nature même, doit suggérer à l'acteur la nature profonde du personnage qu'il interprète, et du milieu dans lequel il vit. Une lenteur qui n'est pas paresse, mais sens profond de l'impermanence des choses, un sentiment de la dignité humaine qui va parfois jusqu'au sang, des passions d'autant plus fortes qu'elles sont plus contenues, tels sont les éléments mêmes de l'âme espagnole, et son tragique quotidien.

04/2015

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 15, La clôture des Rougon-Macquart (1892-1893)

Cette nouvelle édition des Œuvres complètes de Zola est originale à un double titre : elle est la première du genre à adopter un dispositif chronologique, en vingt brèves périodes, de 1858, date de l'arrivée du jeune Émile Zola à Paris, à 1902, date de sa mort. On suivra ainsi, de volume en volume, l'évolution de sa carrière et de son œuvre, et leur relation à l'histoire contemporaine. Ces coupes successives dans le temps ont également le mérite de mettre en évidence les connexions mutuelles des œuvres par delà la diversité de leurs contenus et de leurs formes ; elle réunit, pour la présentation et le commentaire historique et critique des œuvres, les meilleurs connaisseurs de Zola et de son œuvre. Après une introduction générale, chaque œuvre fait l'objet d'une notice. Dans chaque volume, on trouve d'abord les œuvres narratives (romans, contes et nouvelles), puis le théâtre, les chroniques, les œuvres critiques et la correspondance. On trouvera d'abord ici La Débâcle, publié en 1892 : histoire vraie de la guerre de 1870, et drame poignant vécu dans la tourmente des événements. Le Docteur Pascal, publié en 1893, termine la série des vingt Rougon-Macquart par un émouvant roman de passion amoureuse : reflet de la passion vécue par Zola avec Jeanne, la jeune femme qui lui donnera deux enfants. On lira aussi le livret d'un oratorio, Lazare, mis en musique par Alfred Bruneau, une série de préfaces, d'articles et de discours, un choix de la correspondance, ainsi que la chronologie et la bibliographie habituelles.

03/2007

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Critique littéraire

Tchekhov

Après les biographies qu'il a consacrées à quelques prestigieux écrivains russes - Dostoïevski, Pouchkine, Lermontov, Tolstoï, Gogol -, Henri Troyat a entrepris de nous conter l'histoire fascinante de l'un des plus mystérieux d'entre eux, Anton Tchekhov, célèbre par ses nombreuses nouvelles et par cinq pièces de théâtre : Ivanov, La Mouette, Oncle Vania, Les Trois Soeurs et La Cerisaie. Histoire assez courte par la durée puisque Tchekhov vécut quarante-quatre ans (1860-1904), mais longue par les méandres intérieurs du personnage. Ce que nous propose ici Henri Troyat, c'est d'abord un voyage vertigineux dans le proche passé de la Russie. En même temps, avec son don de communion humaine, il nous fait pénétrer pas à pas dans les arcanes d'un être surprenant, à l'oeil vif et à la tête glacée, rieur mais triste, aimable mais distant, égoïste mais ouvert au malheur des autres, entouré de femmes mais craignant de s'engager avec l'une d'elles jusqu'au jour de son étrange et tardif mariage, partageant son temps entre la médecine, où il donne libre cours à sa soif de dévouement, et la littérature, où il s'impose comme un artiste indépendant, hostile à toute prise de position politique, philosophique, religieuse, soucieux avant tout de montrer la vie sans essayer de rien prouver. La lente et passionnante découverte que l'on fait de ce sceptique courtois, de cet enchanteur désenchanté, éclaire toute l'oeuvre de Tchekhov : une musique sourde, intime, poignante où s'exprime la douce absurdité de l'existence quotidienne.

10/1984

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Littérature étrangère

Vers l'âge d'homme

Le jeune garçon est devenu jeune homme. John a échappé à sa famille étriquée et à l'amour étouffant de sa mère. Tout en achevant ses études de mathématiques, il dévore la littérature mondiale et caresse son grand projet : quitter l'Afrique du Sud au bord de la révolution et se consacrer à l'art et à l'amour qui fera crépiter la flamme de la création. Mais Londres, c'est sa saison en enfer. Dans la ville cruelle où il reste un étranger, un colonial indésirable, il fait l'amer constat que le malheur est son élément : manque d'aplomb, d'ardeur, d'élan, manque de cœur. Echec et mat et fin de partie beckettienne. Cet autoportrait de l'artiste comme jeune homme, crispé et méfiant, éclaire la genèse de l'œuvre de J-M Coetzee par l'évocation de ses vastes lectures, de ses découvertes en musique et en peinture contemporaines. Célèbre pour sa réticence à se livrer, l'auteur confesse ici avec une impitoyable lucidité ses rêves d'amour fou, ses solutions farfelues aux crises d'un monde en proie à l'apartheid, à la Guerre froide ou au conflit du Vietnam. Analysant les souffrances du jeune Coetzee, il a le cran de nous laisser sourire, et même rire, de ses interrogations et de ses mécomptes. Mais au-delà de l'échec du poète féru de Pound, d'Eliot, de Neruda et de Brodsky, se profile le romancier qui écrira Terres de crépuscule et Disgrâce : l'Afrique du Sud, blessure qui n'en finit pas de faire mal.

05/2003

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Critique littéraire

Eloge de la fadeur. A partir de la pensée et de l'esthétique de la Chine

Quand les diverses saveurs, cessant de s'opposer les unes aux autres, restent contenues dans la plénitude : le mérite de la fadeur est de nous faire accéder à ce fond indifférencié des choses ; sa neutralité exprime la capacité inhérente au centre. A ce stade, le réel n'est plus " bloqué " dans des manifestations partiales et trop voyantes ; le concret devient discret, il s'ouvre à la transformation. La fadeur des choses appelle au détachement intérieur. Mais elle est aussi une vertu, notamment dans notre rapport à autrui, parce qu'elle est gage d'authenticité ; elle doit être aussi à la base de notre personnalité puisque, seule, elle permet de posséder également toutes les aptitudes et de faire preuve, en chaque occasion, de la faculté requise. Sur ce lieu commun de la fadeur se rencontrent et s'entendent tous les courants de la pensée chinoise : confucianisme, taoïsme, bouddhisme. Ces courants ne l'envisagent donc ni sur un mode abstrait, à finalité théorique, ni, à l'autre bord, comme un ineffable, à vocation mystique. Mais c'est lui que révèlent, par leur dépouillement et leur richesse allusive, les arts de la Chine peinture, musique ou poésie. En nous conduisant à la limite du sensible, là où celui-ci s'efface et se résorbe, la fadeur nous fait éprouver un " au-delà ". Mais ce dépassement ne débouche pas sur un autre monde, à statut métaphysique, coupé de la sensation. Il déploie seulement celui-ci (le seul) - mais décanté de son opacité, redevenu virtuel, rendu disponible - sans fin - à la jouissance.

01/1999

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Littérature française

Les Folies françaises

"Un homme, un écrivain, retrouve sa fille, France, dix-huit ans après la naissance de celle-ci. Il ne l'a pas connue, elle a vécu avec sa mère américaine aux Etats-Unis, elle vient à Paris. Il doit maintenant lui enseigner le pays de son nom, son passé, ses merveilles cachées - et c'est comme s'il les redécouvrait lui-même à travers elle. Paris, Versailles, - mais aussi la littérature, la musique, la peinture. Il s'agit donc d'une initiation directe, simple, sensible, à travers des promenades rapides, des conversations improvisées. Qui est France, et que va-t-elle devenir une fois mariée, repartie ? Qu'est-ce que la France ? Pourquoi Couperin a-t-il composé cette pièce de clavecin qui s'appelle Les Folies Françaises ? Quelle est la signification du chef-d'oeuvre tardif de Manet Un bar aux Folies-Bergère ? Quel est le sens de l'amour, de la perception, du temps ? Fantômes de Villon sur les bords de la Seine, de La Fontaine dans un parc. On fait entendre, on fait voir ce que plus personne, semble-t-il, ne peut plus, ou ne veut plus, ni entendre ni voir. Comme si l'intimité entre un père et une fille était désormais le lieu secret de la plus grande ouverture. Un film d'émotion parlée - sons, volumes, couleurs. Si la France m'était contée ? Oui, mais sans apparat, sans légende, comme une expérience intérieure, naturelle, cinéma pour dire le corps d'une vérité vécue. Passage de France ? Un rêve". Philippe Sollers.

05/1988

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Littérature française (poches)

Bleu passé

Autrefois, les théâtres n'étaient pas tendus de rouge, mais de bleu. Un bleu sans nom, sourd, qui ne bruit que dans la mémoire. je pourrais vous prier : " Entrez ! Entrez dans le théâtre du passé, découvrez mes gens et mes pays étranges, voyez ma collection de riens. " Derrière le rideau bleu passé, peu de choses : des souvenirs, des mensonges. Je les confonds souvent, fabulant quand je cherche un récit exact, me souvenant quand je crois faire une menterie. Les objets de ma collection, on pourrait presque les toucher à travers le temps : un piano à queue Pleyel des années vingt, un disque en matière plastique rouge, un lecteur de cassettes, un sifflet, un poste de radio, une série d'enregistrements d'opéras tapissant les murs d'une demeure siennoise, des cloches à New York au bord d'un fleuve invisible et même une camionnette dans la banlieue. De vieilles choses, pas forcément délabrées - certaines ont gardé leur fraîcheur pimpante -, des vestiges, les déchets de vies échouées, aussi incompréhensibles qu'elles. Pourtant, même en les collectant avec patience et hargne, jamais je ne retrouverai la scène entière. Ce qui fut, l'effort pour le retrouver, la patience d'en faire le récit, ces trois moments ne se relient pas comme la scène, le rideau et le spectateur. Le passé n'est pas derrière le rideau séparant le salon de musique du dehors, où l'enfant rêvait de la vraie vie. Il n'est pas non plus le rideau lui-même. Seulement son bleu et une étoffe de poussière.

11/2012

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Sociologie

Révolution numérique, révolution culturelle ?

Après l'ère des prophéties sur le basculement de l'humanité dans une condition numérique qui serait sa nouvelle essence, voici venu le temps des premiers bilans. Sommes-nous aujourd'hui les témoins et les acteurs d'une troisième révolution industrielle - après une première fondée sur l'essor de la machine à vapeur et du chemin de fer, puis une deuxième symbolisée par l'exploitation de l'électricité et du pétrole ? Force est de constater qu'on assiste à chaque fois à l'apparition de grands réseaux (chemin de fer, électricité, Internet) et de grandes figures d'innovateurs (James Watt et sa machine à vapeur, Thomas Edison et son empire industriel, Bill Gates et son entreprise Microsoft) et en outre de l'émergence d'un imaginaire qui voudrait promouvoir la naissance d'une nouvelle humanité. A partir du domaine de la culture (cinéma, photographie, livre, musique, arts, presse, radio, télévision...), Rémy Riffel prend l'exacte mesure de cette révolution dans les rapports à nous même et aux autres, dans l'accès au savoir ou aux connaissances, dans le rapport à l'information et à l'argumentation : est-ce une rupture, non seulement technologique, mais anthropologique et culturelle de nos sociétés, ou bien à une nouvelle transformation de nos usages des moyens de communication comme l'humanité en a connu à plusieurs reprises au cours de son histoire ? Simple changement d'échelle ou véritable changement de nature, dans un univers où s'affrontent des valeurs d'émancipation et d'ouverture d'un côté et des stratégies de contrôle et de domination de l'autre ?

10/2014

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Droit

Nouvelles morales, nouvelles censures

Il faut s'en alarmer : la culture est aujourd'hui attaquée dans tous ses territoires. Arts plastiques, littérature, cinéma, musique... Au nom des bonnes moeurs, de la lutte contre le racisme ou la souffrance animale et autres nobles causes, des ligues de vertu du troisième millénaire et des citoyens ordinaires manifestent, agissent auprès des élus, pétitionnent sur les réseaux sociaux, toujours pétris des meilleures intentions. Sous des prétextes apparemment légitimes, le principe de liberté d'expression, avec ses limites communément admises (racisme, antisémitisme...), subit d'incessants coups de boutoir. Il existe pourtant des solutions médianes, permettant de concilier le devoir de mémoire, le respect de l'égalité entre les citoyens, le droit des minorités, avec l'amour de l'art et de la liberté. La clé est sans doute dans la pédagogie, le développement d'appareils critiques repensés. Il est urgent d'analyser ce que cherche à imposer cette nouvelle morale en forme de censure, de dire par qui elle est pensée et activée, d'où elle vient, quels intérêts elle sert, de montrer ses limites et ses paradoxes. Nous devons préserver la culture de ces revendications qui fusent à la vitesse d'un tweet. Cet essai n'est ni un livre de droit, ni un pamphlet, ni un cours de morale. C'est un précis concret, pratique, illustré d'exemples, objectif autant que possible, destiné à tous ceux qui veulent comprendre ce mouvement, afin de les outiller intellectuellement pour défendre la liberté d'expression et la culture menacées.

10/2018

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Littérature française

Oeuvres Complètes. Tome 19, L'utopie sociale : les quatre Evangiles (2)

Cette nouvelle édition des Œuvres complètes de Zola est originale à un double titre : elle est la première du genre à adopter un dispositif chronologique en vingt brèves périodes, de 1858,date de l'arrivée du jeune Émile Zola à Paris, à 1912, date de sa mort. On suivra ainsi, de volume en volume, l'évolution de sa carrière et de son œuvre, et leur relation à l'histoire contemporaine. Ces coupes successives dans le temps ont également le mérite de mettre en évidence les connexions mutuelles des œuvres par-delà la diversité de leurs contenus et de leurs formes ; elle réunit, pour la présentation et le commentaire historique et critique des œuvres, les meilleurs connaisseurs de Zola et de son œuvre. Après une introduction générale, chaque œuvre fait l'objet dune notice. Dans chaque volume.. on trouve d'abord les œuvres narratives (romans. contes et nouvelles), puis le théâtre, les chroniques, les ouvres critiques et la correspondance. Travail met en scène une cité ouvrière fin-de-siècle. travaillée par les violences de la lutte des classes, puis régénérée par le génie transformateur et reconstructeur d'un homme qui fait confiance au progrès scientifique et technique pour instaurer un régime de coopération et de fraternité. L'âpre tragédie des conflits sociaux se résout ici dans l'annonce d'un futur pacifié, que le siècle nouveau démentira. Ce volume contient aussi la première série des livrets écrits par Zola, et mis en musique pour l'opéra par Alfred Bruneau.

02/2009

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Pédagogie

L'éducation artistique dans le monde. Récits et enjeux

Donner la possibilité à un enfant de jouer sur une scène de théâtre, d'exprimer son potentiel créatif par le dessin, le graff ou la peinture, d'apprendre un instrument de musique, d'éprouver son corps par la danse, de se familiariser avec les univers artistiques, quoi de plus évident ? Si l'éducation artistique est désormais affichée comme une priorité politique en France, c'est loin d'être le cas ailleurs. Ce livre est le premier à retracer toute une série d'expériences conduites à travers le monde en matière d'éducation artistique, tout en faisant le point sur les politiques éducatives et culturelles mises en oeuvre à destination des enfants, des adolescents et des étudiants. Il montre l'extrême diversité des politiques et des actions qui ont cours sur l'ensemble des continents : des engagements de la compagnie Teatro Trono dans les bidonvilles de La Paz, en Bolivie, jusqu'au projet Learning Through Arts du musée Guggenheim de New York, en passant par les initiatives des artistes du centre Koombi, au Burkina Faso, l'enseignement du cinéma et des médias en Corée du Sud, l'énergie cathartique de L'Ecole de cirque de Palestine ou la politique d'éducation artistique et culturelle du département de la Seine-Saint-Denis... Autant d'études de cas illustrant des situations particulières, complétées par les analyses des plus grands spécialistes sur les enjeux de l'éducation artistique à l'heure de la globalisation, sur une alternative éducative mondialisée, ou encore l'éclosion des orchestres de jeunes à travers la planète.

01/2018

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Littérature française

La nuit polonaise

Elena, Grecque élevée en France, veuve d'un écrivain mort en 1949 à la fin de la guerre civile, vient de passer quinze ans en prison. Une seule terre d'asile s'offre à elle : Berlin-Est, où l'attend Gunther Braun, un Allemand anti-nazi qu'elle a connu dans le maquis grec. Ayant subi l'occupation allemande et perdu son premier amour dans la lutte clandestine, elle voue au peuple allemand tout entier une haine farouche. Elena est un personnage tragique qui reste la proie du passé et de ses souvenirs. Un soir, elle entend dans une chambre voisine de la sienne des chants, des rires, de la musique. De jeunes touristes polonais l'accueillent avec gentillesse. Gagnée par le charme de leur insouciance juvénile, elle sent que le cauchemar du passé s'éloigne. Mais, dès le lendemain, elle est de nouveau accablée par ses souvenirs. Au moment où elle va partir pour la France, une circonstance imprévue lui révèle la tragédie qui a endeuillé la jeunesse de Gunther. Or cette tragédie qui lui a dicté la conduite de toute sa vie, Gunther n'en a jamais soufflé mot à Elena, par délicatesse et pour ne rien devoir à une compassion trop facile. Il mérite donc l'estime d'Elena, son affection, et, qui sait ? mieux encore... Quelque chose alors se dénoue en Elena : elle n'ira pas en France. Cette histoire qui n'est pas la sienne, Elisabeth de Neyrat l'a faite sienne avec une passion contenue, une fougue mesurée, un tact exemplaire.

10/1966

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Musique, danse

Danse et pensée. Une autre scène pour la danse

Au moment même où la danse, après avoir donné à la création chorégraphique pendant de nombreuses années d'expérimentation un très haut niveau esthétique, s'essouffle et cherche, en se saisissant de son passé, à présenter des formes nouvelles, nous vous proposons de nouvelles hypothèses d'étude pour la danse. C'est en créant l'événement avec le " Premier Colloque International pour la Danse et la Recherche Chorégraphique Contemporaines en relation avec les autres disciplines artistiques et scientifiques ", que les vraies questions de fond ont été soulevées. Une des finalités de notre initiative a été de réunir autour d'un même sujet aussi bien des théoriciens que des praticiens afin que leurs réflexions, aussi diverses que possible, puissent créer l'occasion d'une inattendue relation langagière où les compétences pourraient se tisser autour de nouvelles connaissances. Afin d'assigner à la somme des travaux présentés une structure d'accueil cohérente, nous avons réuni les propositions en cinq grands axes qui tiennent compte des affinités des différentes disciplines et de leur possible interaction : ANTHROPOLOGIE, PSYCHOTHÉRAPIE, SOCIOLOGIE, PSYCHOPATHOLOGIE, KINÉSIOLOGIE, PSYCHOPÉDAGOGIE, DRAMATURGIE, SÉMIOTIQUE, MUSIQUE, LITTÉRATURE, ESTHÉTIQUE, ARCHITECTURE, BEAUX-ARTS (Peinture - Photographie), CINÉMA. On remarquera que les ouvrages théoriques sur la danse restent rares. Celui-ci vient à juste titre combler en partie ce manque ; il ouvre des perspectives sérieuses dans la rencontre de la danse avec une nécessaire pluridisciplinarité. La collaboration de plusieurs instituts et centres de recherche, ainsi que l'apport de scientifiques et de théoriciens de l'art, ont contribué à enrichir considérablement la réflexion initiale.

12/1993

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Littérature française

Josette

La grande fille discrète sur la photo de classe, celle qui regarde tout le temps par la fenêtre, celle qui ne répond pas quand on l'interpelle, celle qui traverse seule la grand-rue du village, c'est Josette. Sa maman dit : "Autant parler à une chaise !" Sa maîtresse crie : "On ne peut plus rien faire avec elle à part la mettre à la poubelle !" Les enfants rient : "Josette la grenouille ! Josette la grosse nouille !" Et tous lèvent les yeux au ciel. Josette est perdue dans les nuages, cachée dans ses dessins, enfouie sous un fouillis de mots jolis qu'elle cueille, recueille, arrange, accole comme pour ne pas les égarer. Pourtant, il y a de la joie dans son coeur. Il y a de la musique dans sa tête... Josette, c'est l'histoire vraie d'une petite fille, un peu différente, née en 1940 à Muno, un petit village gaumais au sud de la Belgique. Après l'arrivée des Allemands et l'exode d'une partie de la population, Muno est libéré par les Américains en 1945. Et la vie reprend son cours, même si rien ne sera plus comme avant. Oui mais Josette, elle, pour être libérée, sur qui peut-elle compter ? Car même léger, un handicap peut être lourd à porter. Du silence et de la souffrance, à l'espoir et à la résilience, ce récit nous entraîne avec humour et émotion à la redécouverte de ce qu'était la vie en milieu rural dans les années 40.

01/2018

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Littérature française

Cà et là à travers la Bretagne. Traditions populaires

Grand collecteur de contes, de légendes et de chansons, passionné d'histoire et de traditions populaires, François Cadic a aussi une âme de journaliste. Il révèle un vrai talent d'écrivain dans son art de croquer la Bretagne et de brosser les portraits hauts en couleurs de ses habitants, de leurs habitudes... et de leurs travers : le laboureur et ses aides, le tailleur, le petit berger, le sabotier, l'aubergiste, le soldat, le mendiant... y côtoient les amateurs de café et de tabac. D'abord destinée à ses compatriotes émigrés à Paris, cette série de tableaux est, pour François Cadic, l'occasion de prôner, à une époque de profondes mutations, l'attachement aux traditions ancestrales : le costume, la musique et la danse, les pardons et les fêtes calendaires, la langue, la religion. Et il se montre même polémiste à la plume acérée pour défendre des convictions qu'il estime mises à mal au moment de l'interdiction de l'usage du breton à l'élise (1902) ou de la séparation de l'Eglise et de l'État (1905). Publiés dans le bulletin de La Paroisse Bretonne de Paris, ces articles ont d'abord été réunis dans deux brochures - Dans la campagne bretonne (1902) et Çà et là à travers la Bretagne (1905) - qui constituent l'essentiel du présent volume. Nous y avons joint d'autres textes de François Cadic touchant aux traditions populaires, à la langue et à la culture bretonnes, pour compléter cette vision de la Bretagne à une période qui ne fut pas vraiment pour elle la Belle Époque.

02/2002

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Sociologie

Le roman de Canal +

Ce roman vrai raconte la prodigieuse aventure de Canal+ : la chaîne d'une génération formée dans les turbulences de mai 1968, sûre d'elle-même et de sa puissance, qui a accaparé les médias de l'instantané radio d'abord, télévision ensuite -, a nourri sa créativité d'alcool, de cannabis puis, lorsque l'argent s'est mis à couler à flots, de cocaïne. Une génération fatiguée de ses propres succès, de ses propres excès et qui, comme les précédentes, doit céder la place, poussée par une autre, moins chaleureuse, plus efficace. Quoi de commun entre la culture rock, cool, déjantée de la bande de copains - Lescure, De Greef, Thoulouze, Berger... - et cette d'un Jean-Marie Messier qui, venant de la banque Lazard, va transformer la vieille et poussiéreuse Compagnie générale des eaux en machine à produire dans le monde des images, de la musique et des rêves ? Comment passe-t-on de mai 68 à la World Company Vivendi Universal ? Valérie Lecasble nous dévoile les coulisses d'un véritable lieu de pouvoir : Le Roman de Canal+ se lit comme un thriller politico-financier. Options stratégiques, ruses, complots, mutineries, conseils d'administration piégés tout y est raconté à travers portraits, anecdotes, dialogues et enquêtes, qui donnent à ce livre un rythme et une densité exceptionnels. On y croise des politiques et des capitaines d'industrie; des saltimbanques et des géomètres ; des juges et des flics ; du cinéma et de la réalité. Bref, on y lit le roman de la France contemporaine en prise avec la mondialisation.

10/2001

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Beaux arts

L'architecte et le charpentier. Une histoire de la construction en bois au Japon

Aujourd'hui, à l'évocation de l'architecture japonaise, les images d'un temple ou d'une pagode viennent assez naturellement à l'esprit. Certains auront également en tête des oeuvres plus contemporaines : les voiles de béton brut de décoffrage, massifs et modulaires à la manière d'Ando Tadao, les architectures plus légères d'Ito Toyo, Sejima Kazuyo ou les façades ouvragées de Kuma Kengo1, pour ne citer qu'eux. Un fossé générationnel, voire historique, assez surprenant, semble s'être creusé entre les images d'une architecture traditionnelle très emblématique où le bois est le matériau de prédilection, et celles plus actuelles de projets innovants où son usage se réduit. Au Japon, bien que le charpentier en ait longtemps été le maître d'oeuvre principal, la culture architecturale contemporaine semble avoir oublié ce savoir constructif accumulé durant des siècles. Une telle constatation s'applique d'ailleurs à nombre d'autres domaines de l'art comme la musique - les enfants japonais apprennent plus volontiers le piano ou le violon que le shamisen ou le koto - la peinture et la sculpture, enseignées selon les canons occidentaux depuis la réforme de Meiji à la fin du XIXe siècle. Le déclin de l'artisanat, l'industrialisation, la modernisation des savoirs et des techniques, sont des phénomènes aujourd'hui observables à une échelle globale, mais dans le cas du Japon en particulier, le contraste est saisissant, même inquiétant, entre ce qui reste d'un patrimoine ancien et ce qui se construit en majorité dans les villes japonaises.

11/2019

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Cinéma

Peter Greenaway

Peter Greenaway est un cinéaste singulier. Il confie volontiers que seule la peinture lui semble digne du visible. Quant au langage, cette autre passion, il n'en connaît pas meilleur usage que littéraire. On demandera... le cinéma ? Entre le dire et le voir, un quelque chose hybride. D'où vient cependant qu'avec Meurtre dans un jardin anglais, Z.O.O. et le ventre d'un architecte, Greenaway nous offre un cinéma insolite, inactuel... et d'une grande séduction ? Cet artiste raffiné, hautement exigeant, fait songer à un prodigieux faussaire. Peintre ou écrivain, reporter ou naturaliste, logicien ou philosophe, il épouse et emporte toutes ces formes, sans jamais se réduire à aucune. En surgissent des visions déroutantes, finement ordonnées, qui invitent l'oeil et l'esprit à se porter ailleurs, hors des contrées du seul cinéma. En premier lieu vers la musique... celle de Michael Nyman. Le musicien nous dit les relations toutes particulières qui l'unissent aux images de Greenaway. Vers la peinture également, la plus classique... la plus moderne dont le cinéaste se sent le très jeune héritier. Vers la philosophie enfin, puisqu'en ses films se joue la plus sérieuse des pensées... proliférante, serpentine et joyeuse. Mais on ne pouvait se contenter d'une parole "sur" une oeuvre en devenir. Comme une bande-image, en entrelacs des textes, Peter Greenaway a monté les photos qui composent ce livre. Il nous raconte son histoire, une histoire, en images autonomes, énigmatiques et immobiles... en attente d'un regard qui viendrait les animer... Moteur donc...

03/1987

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Policiers

Ma vie dans les bras de la mort

« Un soir de quiétude, assis à ma table, directement sur le clavier de mon ordinateur, j'avais commencé à écrire cette sordide histoire de petit fonctionnaire qui décidait de faire le ménage autour de lui... la petite histoire était devenue un livre, un roman, presqu'à mon insu : la vie privée d'un homme devenu serial killer... sa vie, son œuvre, ses amis, ses victimes, ses voisins, ses amours. » Ce serial-killer, qui est-ce ? Le connais-je ? Suffisamment en tout cas pour que j'écrive un ouvrage sur lui, sa vie, son œuvre... Est-ce un ami, un collègue, un voisin ? Ce sentiment d'être intime... familiarité, promiscuité... comme si c'était moi... Est-ce moi ? Tous les faits, tous les personnages, je sais ce qu'ils et qui ils sont, je les ai connus... presque tous... Ont-ils tous rencontré la longue lame effilée que je porte généralement sur moi ? Didier Larèpe est né un mercredi de 1958 à Châlons-sur-Saône, Bourgogne, pays du bon vin. Élève moyen mais souvent remarqué pour ses tenues ou ses idées saugrenues, il se lance très jeune dans la peinture, dans la lecture et la musique. Devenu grand, il se fait une place dans le petit monde de la culture et décroche son premier poste de directeur des affaires culturelles à vingt-cinq ans. Il ne cesse depuis, avec femme et enfants, de multiplier les expériences et de parcourir la France : Nord, Poitou-Charentes, Vendée, Champagne-Ardenne et aujourd'hui Lorraine Autant de lieux que l'on retrouve dans son roman.

10/2015

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Histoire internationale

Le cardinal Louis d'Aragon. Un voyageur princier de la Renaissance

Charmant, généreux, fastueux, tel nous est décrit ce prince de la Renaissance membre de la famille royale de Naples, cardinal à vingt ans, proche collaborateur de deux grands papes : Jules II et Léon X. Louis Aragon se passionnait pour la chasse et la musique. Il avait aussi de grands desseins, dont celui d'obtenir de Charles de Hasbourg, le retour des Aragon sur le trône de Naples d'où les avait chassés Ferdinand le catholique. C'est sans doute l'objectif de son voyage de dix mois en Europe pendant l'année 1517-1518 , voyage dont il nous reste le journal rédigé par son secrétaire le chapelain Antoine de Beatis. C'est à partir de ce document exceptionnel qu'André Chastel nous invite à suivre ce voyageur princier, d'Italie en Allemagne, des Pays Bas en France. On y visite les banquiers Fugger à Augsbourg, le futur Charles Quint à Middlebourg, François Ier à Rouen Léonard de Vinci à Amboise. Les motivations des voyages sont les contacts avec les puissants, les plaisirs mondains, les pèlerinages et la visite des reliques mais aussi l'observation précise des moeurs et des coutumes des peuples des pays traversés. André Chastel a dans ce livre, magnifiquement réussi le portrait d'un italien à la Renaissance, en même temps, qu'il nous donne en historien de l'art érudit un état du développement de l'art européen au début du XVIème siècle, années qui vont marquer un changement complet du cours de la culture en Occident.

08/1986

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Littérature française

Gitano blanco. Le gitan blanc

À l'école on l'appelle le gitano blanco , actuellement il est instruit en musique par un vieil espagnol qui est son voisin. Il joue toutes les chansons aussi bien arabes, françaises qu espagnoles. -Et pourquoi l'avez-vous surnommé le gitano blanco ? -Parce que lorsqu'il sort pour aller dans une réjouissance publique ou privée il s'habille continuellement en blanc. Là nous sortons de l école il est vêtu normalement. -Il est Espagnol? -Non, ses parents sont Juifs, ils sont en Algérie depuis des générations, j ai entendu dire par ma mère que son ascendance serait d abord espagnole puis par la suite Kabyle. En un mot ce sont des juifs hispano-arabo-kabyles... ... Les fiancés et leurs parents proches prendront place à une grande table; tandis que d autres plus petites accueilleront amis et personnalités. Il fait tellement beau et chaud à Sidi-Bel- Abbès que tout le monde est dans le jardin de la propriété en train de discuter, de rire, de raconter des histoires... Au fond du jardin une estrade est dressée, un orchestre y joue des chansons françaises, arabes, orientales et andalouses... Vers vingt-trois heures, on invite les fiancés à s asseoir côte à côte face aux invités. Car on procède à une tradition qui se pratique encore aujourd hui: appliquer du henné sur la paume de la main gauche de la jeune fille, y placer un louis d or, puis l envelopper d un mouchoir blanc pour que cela lui porte bonheur...

11/2014

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Littérature française

Seulement l'amour

A quarante-quatre ans, Hippolyte Sicher a tout réussi. Lui qui a entrepris des études médicales parce qu'il ne faisait pas confiance aux toubibs, est devenu neuropsychiatre dans un grand hôpital parisien. Entouré d'une secrétaire complaisante et d'un ami exubérant, Hippolyte Sicher mène une existence confortable qui lui permet d'assouvir ses deux principales passions : la musique et la phytothérapie (il ne fait toujours pas confiance aux médecins). Il y a pourtant une ombre dans le passé du docteur Sicher. A l'âge de vingt-quatre ans, il a quitté la femme dont il était amoureux le jour de son mariage. La rupture s'est produite au cours d'une crise dont il a occulté le souvenir. Vingt ans plus tard, il va faire cependant une découverte prodigieuse : il possède la faculté de remonter le temps. Une seule condition lui est imposée : il ne sera que le passager de lui-même, le témoin de ses pensées et de ses gestes d'autrefois. Ainsi va-t-il commencer une double vie : la première, le jour, dans les arcanes impitoyables de l'univers hospitalier, la seconde, la nuit, dans l'éternel été de sa jeunesse. Et tandis qu'il succombe de nouveau à l'envoûtement de la passion, des questions de plus en plus obsédantes se posent à lui : qui est ce jeune homme de vingt ans en qui il ne se reconnaît plus ? Comment a-t-il pu quitter cette jeune fille délicieuse ? Et surtout, surtout, est-ce que le passé, par hasard, n'accepterait pas de se laisser changer ?

01/2006

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Littérature française

Catharsis ou le chant qui guérit

Née en Algérie, Soraya Zekalmi a vécu l'exil comme un traumatisme. A l'âge de huit ans, elle part pour la Belgique avec sa mère en laissant derrière elle ses frères et son père tant aimés. Charismatique danseur de profession, celui-ci l'emmenait avec lui lorsqu'il participait à des spectacles. Elle restera à jamais marquée par les airs entraînants de ces atmosphères de fête. Que ce soit lors de son expérience de la solitude dans le pensionnat de son enfance ou plus tard en Inde au sein de chaleureux collectifs, elle puise force et réconfort dans la musique. La pratique du chant traditionnel en particulier lui a permis renouer avec ses racines et de retrouver équilibre et sérénité. Essentiel au bien-être des hommes depuis la nuit des temps, valeur commune partagée par différentes cultures et religions à travers le monde, le chant est source de joie et d'harmonie. Habitée dès son plus jeune âge par la spiritualité, l'auteur de ces lignes a l'intuition d'être en contact avec des forces bienfaisantes. Devenue thérapeute spécialisée, inspirée par le bouddhisme, le soufisme ou encore les penseurs Eckhart Tolle et Wayne Dyer, elle consacre désormais son énergie à aider les autres à s'épanouir. Dans le cadre d'ateliers de guérison par le chant et la danse, elle offre un espace d'expression où chacun est libre de bouger son corps et de faire entendre sa voix propre, afin d'extérioriser son ressenti profond.

03/2017

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Critique littéraire

Correspondances 1932-1959. Vouszenserancinq !

Boris Vian a beaucoup écrit. 10 000 pages ont été publiées, restait en suspens la correspondance. Dans les échanges avec sa première épouse Michelle se dessinent notamment l'univers de Saint-Germain-des-Prés, celui de Saint-Tropez avec ses clubs et ses personnalités hautes en couleur. Les copains - écrivains, jazzmen ou artistes - deviennent source d'inspiration, voire des personnages de son oeuvre. Boris Vian leur écrit, mais répond aussi continuellement aux missives d'admiratrices, de lecteurs anonymes passionnés de musique et aux journalistes qui n'aiment pas son style. Quant à la séquence familiale inédite qui ouvre cet ouvrage, elle résonne avec une puissance singulière. Les lettres à sa mère, surnommée Pouche, alors qu'il est en première année de l'Ecole centrale, sont particulièrement touchantes, comme ses charmants échanges plus tard avec ses deux enfants, Patrick et Carole. Ses lettres d'amour nous bouleversent, qu'elles soient coquines, drôles ou poétiques. Et puis un jour le premier amour disparaît pour refleurir ailleurs, avec Ursula, son Ourson. Si l'on connaissait son esprit facétieux et provocateur, cette correspondance révèle l'humeur parfois assombrie d'un homme qui se sait malade depuis l'adolescence et qui vit différemment. Ressort quelquefois le ton d'un écrivain blessé de ne pas avoir été compris ni sous son nom ni sous celui de Vernon Sullivan. Même si Simone de Beauvoir lui écrit avoir aimé "en gros et en détail" L'Ecume des jours ou que Raymond Queneau le soutient contre vents et marées.

08/2020

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Critique littéraire

Pasternak

Auteur majeur de la littérature russe contemporaine, poète, traducteur et romancier, Boris Pasternak, né à Moscou en 1890 et mort en 1960, eut un destin extraordinaire. Sa vie fut traversée par les bouleversements de l'Histoire et par des engagements passionnés et contradictoires qu'Henri Troyat a voulu retracer. Tolstoï, Scriabine et Rilke sont quelques-uns des artistes que fréquentent ses parents (son père est peintre, sa mère pianiste). Après avoir renoncé à la musique puis à la philosophie, Pasternak découvre qu'il veut se consacrer à l'écriture. En 1914, son premier recueil de poésie, Un jumeau dans les nuages, révèle d'emblée l'originalité de son talent. En 1922, le recueil Ma sœur la vie assure à Boris Pasternak une vraie notoriété ; son art paraît avoir atteint sa maturité. Cependant la révolution le bouleverse, il pense qu'elle est l'ultime espoir de l'humanité contemporaine. Cette conviction s'exprime dans plusieurs poèmes épiques. Au cours des années trente, il est avant tout le traducteur de poètes tels que Goethe, Shakespeare, Shelley, Keats et Verlaine. En 1945, Pasternak commence à écrire Le Docteur Jivago. Ce roman fut longtemps interdit en Union soviétique, et parut d'abord en Italie en 1957, un avant que le Nobel soit attribué à son auteur. On contraignit alors Pasternak à renoncer à ce prix. Il mourut quelques mois plus tard. Avec cette biographie, Henri Troyat a restitué, au-delà de l'image convenue, la vision du monde d'un très grand écrivain.

11/2006

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Philosophie

L'Origine de la Tragédie. La Naissance de la Tragédie

L'Origine de la Tragédie (Die Geburt der Tragödie) est une oeuvre du philosophe allemand Friedrich Nietzsche, qu'il publia en 1872 à l'âge de 28 ans. La première traduction française de cet ouvrage : "L'Origine de la Tragédie dans la musique ou Hellénisme et Pessimisme" traduit "Geburt" avec le mot "Origine", alors que les traductions suivantes utiliseront le mot "Naissance". L'ouvrage développe la thèse selon laquelle deux grandes forces opposées gouvernent l'art : le dionysiaque et l'apollinien. Ces deux forces, unies un temps dans la tragédie grecque, auraient été à nouveau séparées par le triomphe de la rationalité avec Euripide et Socrate. Nietzsche espérait alors retrouver l'union du dionysiaque et de l'apollinien chez Wagner à qui est dédiée la Naissance de la tragédie : " Nous aurons beaucoup fait pour la science esthétique, quand nous en serons arrivé non seulement à l'observation logique, mais encore à la certitude immédiate de cette prise de position selon laquelle le développement de l'art est liée à la dualité du dionysien et de l'apollinien : de la même manière que la dualité des sexes engendre la vie au milieu de luttes continuelles et par des rapprochements seulement périodiques. " Publié en 1872, cet essai analyse les processus de création selon deux voies explorées par les Grecs, l'apollinien et le dionysiaque. D'un côté le monde imaginaire et idéal, où la beauté des formes conduit à une perception de l'immuable, de l'autre la folie destructrice, qui entretient un lien intime avec l'acte créateur.

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Critique littéraire

Les Métamorphoses du Graal

Au même titre que la légende de Tristan et Iseut, le mythe du Graal - mystérieux récipient pourvoyeur de puissance et d'immortalité - a irrigué l'imaginaire des auteurs médiévaux. Cette anthologie fait la lumière sur un objet dont la quête a lancé les chevaliers arthuriens sur les routes et nourri les plus fabuleux récits. Elle retrace l'histoire du Graal dans la littérature du Moyen Age, depuis sa première apparition sous les yeux éblouis de Perceval dans Le Conte du Graal de Chrétien de Troyes jusqu'à sa montée aux cieux dans Lo Queste del Saint Graal. Du XIIe au XVe siècle, le Graal se perd, se retrouve, se transforme, se christianise - de simple écuelle il devient vase, puis adopte sa forme définitive, celle d'un calice ayant servi, peut-être, à recueillir le sang du Christ en croix. Symbole de la recherche de l'idéal et de l'élan vers le sublime, la quête du Graal incarne le voyage de l'âme désireuse d'abreuver sa soif de sens, de beauté, et de spiritualité. La fascination exercée par le Graal au Moyen Age, l'engouement qu'il suscite de nos jours encore - que l'on songe par exemple au Da Vinci Code de Dan Brown, ou aux films de Terry Gilliam (Sacré Graal ; Fisher King) - témoignent de la force de son symbolisme. Tout à la fois "lumière, musique, parfum et nourriture" comme l'écrit Julien Gracq, le Graal apparaît, à travers la quarantaine d'extraits d'oeuvres médiévales en prose en vers rassemblées dans cette anthologie, comme une source inépuisable d'émerveillement.

11/2012

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Beaux arts

Gestes d'amour et de guerre. La Jérusalem délivrée, images et affects (XVIe-XVIIIe siècle)

Poème épique chrétien, La Jérusalem délivrée du Tasse (1582) est aussi un répertoire d'images-affect transposées en peinture, en musique, dans la danse et dans le théâtre, partout en Europe. Dans le poème, l'amour et la guerre s'entremêlent. Les chevaliers chrétiens soupirent pour les guerrières musulmanes, les hommes se féminisent, les femmes se déguisent en hommes pour se battre. Les œuvres analysées ici interprètent à leur façon le poème et l'enrichissent de nouvelles dimensions propres à l'image peinte, au geste dansé, à la présence effective des acteurs sur la scène. Entre parole écrite, geste peint, performance théâtrale et pas de danse, l'auteur tisse un réseau d'échanges, qu'il étend en dehors du champ restreint de l'art, en étudiant ses implications politiques dans la vie rituelle de la cour. Le livre analyse la production d'images poétiques, picturales et gestuelles issue de quatre épisodes du poème du Tasse. Il propose une nouvelle approche intertextuelle et herméneutique, une analyse de la culture à travers les échanges entre l'écrit, les images et les gestes, susceptible d'enrichir et de remplacer, pour partie, l'approche désormais classique du rapport entre peinture et poésie dans la culture humaniste. Les tableaux de Poussin, des Carracci, de Guercino, de Domenico Tintoretto, de Tiepolo et de nombreux autres peintres moins célèbres éclairent aussi l'intelligence figurative des formes actuelles de la différence sexuelle et du lien ambigu de l'affect au pouvoir. Ces hybridations sexuelles et culturelles tissent des correspondances subtiles avec notre condition actuelle.

06/2005