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Photographie

Compétence Photo N° 69, mars-avril 2019 : Le secret des calques & masques

Le Numéro 69 de Compétence Photo vous propose de maîtriser trois éléments essentiels en correction et retouche d'images, à savoir les calques, les masques et les modes de fusion. Un grand dossier pratique de 30 pages destiné au débutant comme à l'amateur averti. Une fois ces connaissances acquises, vous aurez tout loisir de les exploiter, notamment en vous adonnant à la retouche créative, à laquelle ce numéro consacre son second grand dossier (26 pages). Il vous accompagnera pas à pas de la prise de vues à la retouche en passant par la combinaison des images brutes. Côté prise de vue, un troisième dossier vous livre de précieux conseils pour saisir les couleurs et lumières du printemps (20 pages). Côté traitement, deux solutions logicielles sont décryptées en détail et par l'exemple : le nouveau Luminar 3 et sa prometteuse Bibliothèque (8 pages), ainsi que Aurora HDR pour la réalisation d'images à grande gamme dynamique (8 pages). La photo de studio n'est pas oubliée : dans ce numéro, nous vous invitons à confectionner un large panneau à leds et son diffuseur intégré pour un budget n'excédant pas 100 euros ; il vous en coûterait le quintuple en optant pour un matériel neuf. Egalement au sommaire : la rubrique Droit aborde un sujet sensible, à savoir la publication d'images d'un enfant sur le web. La rubrique Photojournalisme interroge sur les spécificités et l'avenir du livre de photoreportage. Enfin, comme dans chaque numéro, la rubrique Livres présente une sélection d'ouvrages à offrir ou à vous offrir.

05/2019

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Histoire de France

Chimalpahin Quauhtlehuanitzin / Jacqueline de Durand-Forest Tome 1 : L'Histoire de la vallée de Mexico selon Chimalpahin Quauhtlehuanitzin

Jusqu'à une époque récente, les études américanistes se fondaient pour l'essentiel sur les chroniques espagnoles et les récits des voyageurs. L'insuffisance des premiers documents comme leur trop longue exploitation poussa quelques novateurs à s'intéresser aux sources les plus originales : manuscrits pictographiques, textes en langue vernaculaire. A ce jour, nombre d'entre eux restent inédits ou ont fait l'objet d'une publication et d'une traduction partielle ou imparfaite. Tel est le cas de l'oeuvre considérable en nahuatl laissée par Don Anton Munon Chimalpahin Quauhtlehuanitzin, et conservée à la Bibliothèque nationale de Paris. Ce chroniqueur du XVIIe siècle, de lignée princière chalca, put tout à loisir consulter des documents en possession de certains membres de sa famille et s'imprégner de la tradition orale encore fort vivante à son époque. Il ne s'est cependant pas limité à donner de précieuses informations sur sa patrie, nombreuses sont celles qu'il fournit sur les autres populations de la vallée de Mexico, en particulier les Aztèques. Malgré son acculturation, l'auteur rapporte des faits dont l'authenticité ne peut être mise en doute, ainsi qu'il ressort de la comparaison avec d'autres sources. En retraçant l'histoire de la vallée de Mexico avec une rigueur, qui s'alliait à une érudition empreinte d'humanisme, Chimalpahin répondait à la fois à un sentiment nationaliste profond, mais aussi et plus encore à un souci de dignité humaine toujours contesté à son époque, que venaient conforter ses convictions religieuses et ses aspirations spirituelles.

10/1987

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Critique littéraire

Mémoires. 1885-1967

Inaugurant le monument érigé à Périgueux à la mémoire d'André Maurois, Maurice Druon a dit : «Il est rare de trouver joints chez un artiste les dons de l'imagination et les curiosités de l'érudition, la rapidité de conception et le patient souci de la forme, l'abondance et la profondeur, l'aisance et l'exigence.» Les Mémoires d'André Maurois, dont les dernières lignes furent écrites quelques jours avant sa mort, constituent un autre monument : dans leur sincérité absolue, ils nous livrent l'ultime confession d'un des témoins les plus lucides de son temps. L'auteur de Climats évoque les étapes successives de sa vie. D'abord à Rouen, étudiant ébloui par son maître Alain, puis à Elbeuf, homme d'action à la tête de l'usine familiale. Il épouse ensuite la sylphide de ses rêves et, bientôt, voit le destin la lui arracher. Puis il rencontre, après la guerre de 14, celle qui sera sa seconde femme et la compagne attentive de sa carrière. C'est le temps des oeuvres romanesques. Au terme de la guerre de 39, dont il nous livre un témoignage saisissant, viennent enfin les années laborieuses où paraissent les grandes biographies qui couronnent son oeuvre. André Maurois écrivait en 1961 : «Plus que jamais je travaille. Pourquoi ? Pour le plaisir, et aussi avec le secret espoir d'écrire, au soir de la vie, le livre profond et tendre auquel je rêvais confusément, petit garçon ardent et secret, devant la bibliothèque de ma mère.» Avec ses Mémoires, c'est le livre qu'il nous a donné.

03/2015

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Littérature étrangère

Numéro 11

Rachel et son amie Alison, dix ans, sont très intriguées par la maison du 11, Needless Alley, et par sa propriétaire qu'elles surnomment la Folle à l'Oiseau. D'autant plus lorsqu'elles aperçoivent une étrange silhouette à travers la fenêtre de la cave. Val Doubleday, la mère d'Alison, s'obstine quant à elle à vouloir percer dans la chanson, après un unique succès oublié de tous. En attendant, elle travaille - de moins en moins, restrictions budgétaires obligent - dans une bibliothèque et trouve refuge dans le bus numéro 11, pour profiter de son chauffage et de sa chaleur humaine. Jusqu'à ce qu'un appel inespéré lui propose de participer à une émission de téléréalité. Quelques années plus tard, dans un quartier huppé de Londres, Rachel travaille pour la richissime famille Gunn, qui fait bâtir onze étages supplémentaires. . . souterrains. Piscine avec plongeoir et palmiers, salle de jeux, cinéma, rien ne manquera à l'immense demeure. Mais plus les ouvriers s'approchent des profondeurs du niveau -11, plus des phénomènes bizarres se produisent. Si bien que Rachel croit devenir folle. À travers ce roman construit autour du chiffre 11, Jonathan Coe tisse une satire sociale et politique aussi acerbe que drôle sur la folie de notre temps. Il croque ses contemporains britanniques, gouvernés par une poignée de Winshaw - descendants des héros malveillants de Testament à l'anglaise -, capture dans sa toile les très riches et leurs serviteurs, leurs frustrations, leurs aspirations et leur démesure, avec une virtuosité toujours aussi diabolique.

10/2016

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Beaux arts

Raphaël, La chambre de la signature

En 1508, Raphaël (1483-1520) quitte Florence à l'appel de Jules II. A ce pape mécène il doit sans doute beaucoup de sa notoriété puisque c'est aux côtés des grands chantiers, de Bramante à Michel-Ange, au coeur de la Ville Eternelle, qu'il a pu donner les meilleures preuves de son talent. La Chambre de la Signature est la première, et la plus célèbre, parmi les quatre que Raphaël réalise pour décorer le nouvel appartement pontifical au Vatican. Les fresques de la Chambre de la Signature, ancienne bibliothèque privée du Pape, traitent des grands genres livresques. Raphaël y met en scène l'histoire à travers les Vertus cardinales, la théologie, avec Le Triomphe de l'Eucharistie, la poésie, avec Le Parnasse et la philosophie, à travers L'Ecole d'Athènes. Si Raphaël choisit de mêler en poésie Horace et Dante, s'il réconcilie en théologie Duns Scot et Thomas d'Aquin, s'il nous fait rêver à une Athènes où les rivalités philosophiques ont disparu, cette opus hominis effervescente, éclectique, puise cependant ses sources dans un catholicisme plus traditionnel. L'oeuvre raphaëlesque se veut cosmique dans sa dimension esthétique. Les quatre éléments y président et jettent, du haut des parois, une avertissement solennel aux spectateurs : c'est ici que la Nature offre à l'Histoire sa modernité, à l'Art ses modèles d'imitation. Raphaël en immortalise toute l'idéalisation. Par là-même, c'est lui qui annonce tous les académismes à venir, en livrant à la postérité les canons picturaux que l'art occidental s'appropriera pour longtemps.

11/2002

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Critique littéraire

Curiosités infernales. Diables, sorciers, fées, elfes, lutins, possédés, vampires, spectres, loup-garous, etc.

Il en est de cet ouvrage comme des cabinets de curiosités : il est en soi un plaisir et l'on aimera à s'y perdre. Tel un entomologiste des textes anciens, PL Jacob, conservateur à la bibliothèque de l'Arsenal dans la seconde moitié du siècle, exhume puis classe, pour notre plus grand bonheur, récits ou "témoignages", dans toutes les catégories de l'étrange : diables, possédés, vampires, fées, lutins, elfes, loups-garous, spectres, grandes affaires de sorcellerie, etc. Ces textes de toutes époques entrent ainsi en résonance. Le XIXe siècle finissant, ouvert aux progrès d'une science qui semble alors sans limites, est aussi une période féconde pour la réflexion sur les croyances dites populaires, encore très présentes à tous les niveaux de la société. Au début du XXIe siècle, cette étonnante compilation de textes prend un relief un peu différent : outre la simple curiosité que l'on a à découvrir ces récits pour le moins surprenants, elle permet d'entrer dans une compréhension plus construite des origines de ces croyances, parfois encore vivaces, et dans tous les cas fascinantes. On y voit alors l'importance de la moralisation des masses dans les temps reculés, les tentatives d'acculturation pendant la Renaissance, tout comme l'instrumentalisation politico-religieuse durant les guerres de religions. Dans cet ouvrage sont rassemblés, pour le plaisir et la "curiosité", des extraits issus de plus d'une centaine d'ouvrages anciens, aujourd'hui le plus souvent impossibles à trouver. Ici commence notre voyage dans le monde de l'occulte.

05/2013

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Critique littéraire

Entre femmes. Tome 1, 300 oeuvres lesbiennes résumées et commentées

La plupart des gens ignorent que de nombreux ouvrages mettent en scène des lesbiennes. Afin de pallier cette carence, Entre femmes recense des romans, des oeuvres dramatiques, des recueils de poèmes, des bandes dessinées, des témoignages et des biographies qui mettent au premier plan l'amour d'une femme pour une autre. Ces livres, qui constituent le noyau d'une bibliothèque lesbienne idéale, ont des femmes pour autrices. Seuls figurent dans ce recensement les biographes masculins de lesbiennes et bisexuelles célèbres. En feuilletant ces pages, on s'apercevra que, durant vingt-sept siècles, de Sappho à Colette, aucune femme n'a eu voix au chapitre sur ce sujet, mais que, depuis la série des Claudine, de nombreuses autrices de talent s'en sont emparées, de Françoise Mallet-Joris à Patricia Highsmith et de Renée Vivien à Alison Bechdel. On trouvera donc dans Entre femmes les notices de plus de trois cents ouvrages résumés et commentés, ces notices permettant de choisir un volume en toute connaissance de cause. On rencontre dans ces livres, publiés de 1900 à 2014, des lesbiennes d'une grande diversité, des plus solides aux plus fragiles, des plus fortunées aux plus démunies et des plus vertueuses aux plus machiavéliques, comme dans le reste de la population. Sachant combien il est vital de s'identifier à des personnages imaginaires pour pouvoir construire sa personnalité, en toute sérénité, il est important que les lesbiennes, souvent invisibles et isolées, disposent d'ouvrages qui les aideront à prendre conscience de leur orientation et où elles trouveront des héroïnes auxquelles s'identifier.

02/2015

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Littérature française

Flâneries anachroniques

Deux passions remplissent la vie de Béatrice Commengé : la littérature et les voyages. C'est donc tout naturellement que, depuis de nombreuses années, elle tente de les concilier. Chaque page lue pique sa curiosité, et c'est livre en poche qu'elle part sur les traces des auteurs, de leurs villes natales, des cimetières hébergeant leurs tombes, ou des paysages ayant nourri leur plume. Et, lorsqu'au retour de ses pérégrinations, elle raconte ses voyages, cela donne des chroniques vivantes, joyeuses et érudites. Nous avons publié un premier recueil de ces textes, Voyager vers des noms magnifiques, en 2009. Ce nouvel opus, ces Flâneries anachroniques, des promenades hors du temps, nous entraîne vers d'autres villes, d'autres écrivains. Béatrice pourchasse l'ombre d'Henry Miller dans les nombreux hôtels qui l'hébergèrent à Paris ; elle suit le parcours imaginaire d'Hölderlin à Athènes, lui qui écrivit de si belles pages sur la Grèce sans jamais y avoir mis les pieds ; puis part à Darjeeling pour vérifier si le jeune Lawrence Durrell voyait bien l'Himalaya depuis la fenêtre de son pensionnat ; elle flâne ensuite dans les ruelles qui abritèrent les amours de Diderot et Sophie ; elle emboîte le pas, enfin, à Italo Svevo cherchant sa jeunesse dans les rues de Trieste. Et le lecteur, en refermant ce petit livre se sent pris de deux envies contradictoires, celle de sortir sa valise et celle de se plonger dans sa bibliothèque. Mais d'après Béatrice Commengé, cela n'a rien d'incompatible !

02/2012

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Beaux arts

Pornologie vs capitalisme. Le groupe de happening Zero Jigen, Japon 1960-1972

Zero Jigen (dimension zéro), le plus important groupe de happening du courant antiart, opéra de manière intensive de 1960 à 1972 à Tôkyô et dans tout le Japon, au moyen de rituels provocateurs, les gishiki. Sa guérilla contre-culturelle "arterroriste" consistait en une praxis de l'obscénité dans l'espace public d'un pays en surcroissance qui déniait ses réalités sociétales (violente crise politique, pollutions, guerre du Viêt Nam). Malgré cette intensité créative (300 happenings), Zero Jigen, contemporain du butô de Hijikata Tatsumi et de Gutaï, fut méprisé par la critique au Japon et demeure inconnu ailleurs. Occultation durable confirmant la validité de ses actions improductives reniant formes esthétiques, castes artistiques et parasitant la construction de l'image moderniste du capitalisme japonais. Le Refus de Zero Jigen est une pornologie subversive passant par "le corps" qui, à la différence de nos conceptions, est désindividualisé, dépotentialisé, désublimé et radicalement utopique. Basée sur des sources japonaises, cette monographie, la première dans une langue occidentale sur Zero Jigen, donne accès à un contexte historique bousculant les stéréotypes d'harmonie sociale de sérénité esthétique trop souvent attachés à l'objet Japon. "Bibliothèque art action pensée" est construite sur la mémoire de l'actionnisme viennois et plus particulièrement sur celle d'Otto Muehl. Elle donne la parole à ceux qui osent le pari de la concurrence avec l'ordre établi, avec les valeurs saisies dans la tenaille "églises/état". La collection publie les essais vécus et "hétérotopiques", rassemble les arts liés à l'action, au vécu – dérangeant, vital, sexuel, politique…

12/2013

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Littérature française

Kannjawou

Cinq jeunes gens à l'orée de l'âge adulte rêvent en vain d'avenir dans le misérable quartier de la rue de l'Enterrement, proche du grand cimetière où même les morts doivent lutter pour se trouver une place. Confrontés à la violence des rapports sociaux et aux dégâts causés par des décennies d'occupation militaro-humanitaire dans leur pays placé sous contrôle de la communauté internationale, ils n'ont pour viatique que le fantasme d'improbables révolutions, les enseignements du "petit professeur" et de sa vaste bibliothèque, ou les injonctions de man Jeanne, farouche gardienne des règles d'humanité élémentaires - règles que bafouent allègrement les nantis et les représentants interchangeables des ONG planétaires. Ces derniers, le soir venu, aiment à s'encanailler au "Kannjawou", un bar local aussi pittoresque qu'authentique aux yeux de visiteurs décomplexés et surentraînés à détourner résolument le regard de l'enfer ordinaire que vit un peuple simplement occupé à ne pas mourir. Dans la culture populaire d'Haïti, le mot kannjawou désigne, à l'origine, la fête, le partage. Mais à quelles réjouissances songer quand la souffrance, qui fait vieillir trop vite, accule à la résignation jusqu'à détruire la solidarité des communautés premières ? En convoquant avec éclat la dimension combative dont toute son oeuvre porte la trace ardente, Lyonel Trouillot met ici en scène la tragédie d'un pays qui, sous la férule d'enjeux qui ne sont pas les siens, pris en otage par les inégalités, les jeux de pouvoir et la précarité, dérive dans sa propre histoire, privé de tout projet collectif rédempteur.

01/2016

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Critique littéraire

Singulier pluriel. Conversations

" Ce qu'on dit de soi est toujours poésie ", écrivait Ernest Renan, phrase mystérieuse, oraculaire, dont on ne retiendra ici que le verbe " dire ". C'est entre fiction et diction, répondant aux questions d'universitaires et de journalistes, que Maurice Olender donne dans ce livre de Conversations quelques clés de son rapport à la lecture, au savoir, à l'édition. En lisant Singulier Pluriel, on est frappé par l'importance que l'auteur accorde à la parole, aux tensions et liens entre l'oralité et l'écriture. Archéologue de formation, auteur d'une oeuvre multiforme, Olender travaille sur les sexualités extrêmes, l'origine des langues et les mythologies modernes de la " race ". Intellectuel engagé, doté d'une conscience aiguë de la " responsabilité sémantique " et de la fragilité des démocraties, il est aussi le créateur de " La Librairie du XXIe siècle ", une collection au rayonnement international. Ce livre fait entrer les lecteurs dans la fabrique d'un funambule, chercheur indiscipliné qui conçoit l'érudition comme une forme de poésie et la pensée comme une aventure. On y trouvera des paroles, devenues traces écrites d'un cheminement intellectuel et sensible, le rappel de compagnonnages, une esthétique de l'amitié. Car lire, écrire, éditer, c'est tout ensemble se situer dans le monde, rendre les savoirs accessibles, construire un univers entre réel et fiction, une " Librairie ". Christine Marcandier Maurice Olender est historien (EHESS) et éditeur (Seuil). Il a publié notamment Les Langues du Paradis (1989), Race sans histoire (2009) et Un fantôme dans la bibliothèque (2017).

09/2020

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Esotérisme

La zone-frontière entre l'autre monde et celui-ci. Mens Agitat Molem - L'esprit meut la matière

Méconnu des milieux ésotéristes contemporains, Michel Sage fit pourtant partie des "métapsychistes" du début du XXe siècle. Il consacra plusieurs ouvrages à l'étude de la médiumnité, du spiritisme ou de l'hypnose. L'ésotériste Vincent Lauvergne, qui dispose d'une remarquable bibliothèque, en a exhumé le présent volume aux fins d'une réédition. Il augmente ce travail d'une préface pour accompagner l'immersion dans ce classique oublié. Cet ouvrage est une véritable "cartographie" du monde astral, cette "zone-frontière", véritable salle d'attente d'un au-delà bien- heureux, où évoluent entités et décédés. Michel Sage livre dans un style résolument moderne un travail exigeant de recherche et d'analyse. Il se base sur les connaissances de son temps, les expérimentations relatives à l'hypnose et celles conduites auprès de médiums et spirites. Des ponts sont dressés entre les manifestations psychiques, les fantômes, la bilocation ou encore la transmission de pensée. S'appuyant sur de nombreuses anecdotes et les découvertes scientifiques contemporaines, l'auteur bat en brèche les idées reçues et les railleries pour affirmer l'existence "évidente mais inexplicable" de cette zone-frontière. Alimentée par ce que l'on appelait alors l'Od, moteur essentiel à toute vie matérielle et psychique, la zone-frontière nous laisse entrevoir l'existence de cet "homme magique", conscient de son potentiel et acteur de sa conscience. Toute personne intéressée par les sciences psychiques ou par la magie trouvera dans cette réédition la matière pour appréhender pleinement les manifestations de l'autre monde.

03/2019

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Policiers

Terres brûlées. Anthologie

" Depuis longtemps, l'idée me titillait de réunir certains écrivains qui, même s'ils ne se sont rencontrés que sur les rayonnages d'une bibliothèque, ont en commun une vision moderne du livre en tant qu'outil éducatif universel. Des écrivains représentatifs d'un courant noir, international, que je me risquerai à qualifier de post-post-soixante-huitard. Leur écriture, tout en reprenant à son compte les antiques vertus narratives du discours oral, privilégie le côté événementiel du récit, jugé suffisamment riche de sens en soi pour se passer de tous ces commentaires à mi-chemin entre idéologie et psychologie auxquels nous ont accoutumés certains rescapés de la Révolution. " Cesare Battisti (extrait de la préface) Battisti annonce la couleur : du noir et des auteurs venus d'horizons divers, avec Didier Daeninckx et Olivier Douyère, les Espagnols Montalban et Martin, en passant par la plus française des Anglaises, Stéphanie Benson, l'Italien Nino Filasto, l'Américain Jerome Charyn et le Russe Viktor Pelevine. Ce qui les réunit, c'est une certaine conception de la littérature noire, qui se démarque de la fiction policière pour n'en garder que la coloration et le regard ironique posé sur un monde caractérisé par le cynisme, l'absurde et la perte des illusions. Ils ont en partage, chacun avec son style propre, une écriture métaphorique, dépourvue de considérations psychologiques, mais souvent teintée d'humour grinçant. Plus que des nouvelles, ils ont écrit des fables, preuve que le polar reste " la grande littérature morale de notre époque ".

03/2000

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Policiers

Les lignes de l'impur

Atrocement mutilé, le cadavre de trois hommes est découvert. L'enquête piétine tandis que courent les rumeurs les plus folles, servies par des médias adeptes de sensationnalisme, dans le bouillon de cultures de l'île de La Réunion. La littérature comme outil d'investigation, une idée qui ne viendrait à l'esprit de personne. Sauf à celui d'un inspecteur de police iconoclaste, ancien rat de bibliothèque. Au terme d'une sanglante affaire de trafic de drogue, il trouve refuge sur ce petit bout de France des antipodes ; le risque d'une mise à mort par la mafia turque ne le quittant plus, à la différence de la femme dans sa vie... La réalité n'est que la photocopie de la fiction, ou l'inverse. Amaury, enquêteur complètement largué, aura malgré tout la confirmation de cette intuition au fil des pages d'une enquête qui, au bout de l'infâme, le mènera à l'orée du divin. Fabrice Guichard reprend ici les codes du polar en les accommodant aux spécificités historiques et sociales du cadre insulaire réunionnais. Les motifs et les procédés chers à l'auteur sont une nouvelle fois développés, pêle-mêle, parmi lesquels la famille, l'amour, l'intertextualité, la mort, la déconstruction, la foi. Conjointement à une réflexion sur les rapports consanguins entre les langues créole et française, les références aux oeuvres de la littérature locale s'enchevêtrent au coeur d'une intrigue basée sur les fondements d'une société cheminant vers son avenir, à reculons.

01/2014

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Littérature française

Le Prieuré d'Entrevaux

Le Prieuré d'Entrevaux est une abbaye située dans la vallée du Var, il reste inaccessible au commun des mortels, pourtant son histoire est riche d'événements extraordinaires relatés dans divers ouvrages détenus dans les archives secrètes du Vatican que nous avons pu collecter et faire vivre à nos héros selon une trilogie à suspens... (Livre 1) Zacharie Dvorak, médecin roumain émigré en France, il s'exile au Mali pour oublier la perte de son enfant, il rencontre Oracle, un étrange prêcheur avec qui il se lie. A son retour à Nice, il découvre par hasard le nom des hommes qui avaient assassiné sa fille, il va concevoir une vengeance horrible. (Livre 2) Zacharie Dvorak est un miraculé, il rencontre Abigail, ils s'aiment. Le Saint Père Urbain X est assassiné, son successeur Grégoire de Gaufridi meurt pendant le conclave dans d'étranges circonstances, Oracle lui succède et appelle Zacharie à Rome auprès de lui. Shemyaza, un ange déchu par Dieu, erre sur la terre en soif de vengeance, il récupère un grimoire qui va lui redonner sa toute puissance, Zacharie Dvorak aidée par son amie Abigail va tenter de contrecarrer son projet. (Livre 3) Grâce aux enquêtes et aux écrits retrouvés dans la bibliothèque du Prieuré d'Entrevaux que se révèle le passé des lieux et les événements extraordinaires qui s'y sont déroulés au fil des siècles depuis vingt siècles, c'est au coeur de ce domaine que Zacharie, Abigail et Josué vont trouver la force de vaincre les projets meurtriers de Shemyaza.

11/2019

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Economie

LA PENSEE ECONOMIQUE. 5ème édition 1998

La valeur de ce classique d'Histoire de la pensée économique tient, en particulier, à ce qu'il étudie les théories plutôt que les théoriciens et qu'il concentre l'attention sur la cohérence logique et la portée explicative du courant dominant de l'analyse économique, sans se perdre dans la coloration biographique ou les digressions historiques. L'ouvrage contient des guides de lecture détaillés des principales œuvres économiques et des notes de lectures complémentaires qui permettent de se repérer dans la littérature qui s'est développée autour de ces œuvres. Cette cinquième édition apporte aux quatre précédentes deux nouveaux guides de lecture consacrés aux Eléments d'économie politique pure de Walras et à la Théorie générale de Keynes. Il y a également d'importantes, mais brèves, additions aux chapitres consacrés à Smith, Ricardo et Marx tandis que celles apportées aux chapitres sur la théorie de la productivité marginale, de l'équilibre général et de l'économie du bien-être sont plus longues. Le traitement de la macroéconomie contemporaine a été considérablement révisé et les notes bibliographiques ont été à la fois concentrées et mises à jour. ... Cette cinquième édition est " la meilleure qui soit parue jusqu'à présent. Je ne peux pas imaginer la bibliothèque d'un spécialiste, ni celle d'une personne intéressée par le sujet qui en serait dépourvue. " Robert Heilbroner ... " Le grand travail de Mark Blaug se poursuit dans cette nouvelle édition, comme une garantie de qualité pour l'enseignement de l'histoire de la pensée économique pour les prochains siècle et millénaire. " Terence Hutchinson

11/1998

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Sociologie

Les deniers du rêve. Essai sur l'avenir des politiques culturelles

A la lumière de plus de trente années d'engagements culturels, Jacques Rigaud s'interroge ici sur l'avenir des politiques culturelles en France. Des évolutions irréversibles remettent en cause le rôle central de l'Etat tel qu'il est défini depuis les débuts de la Ve République : la mondialisation et le primat de l'économie de marché, la décentralisation, les nouvelles technologies, la construction européenne. En l'absence de volonté politique et d'engagement personnel au plus haut niveau de l'Etat, nous continuerons d'assister à la fois à une fonctionnarisation croissante de la vie culturelle et à son abandon au marché - bref, à une disparition progressive de " l'exception française ". Car ce qui nous différencie des autres pays et donne tout son sens à notre pacte républicain, c'est précisément une certaine idée de la culture comme chose publique, c'est-à-dire comme patrimoine et comme projet communs. Prenons garde que sa superbe " inutilité " électorale et marchande ne nous fasse oublier la culture elle-même... Car si l'on n'a jamais défilé dans la rue pour réclamer un musée, un orchestre ou une bibliothèque, leur disparition tarirait la source même du lien social et de l'identité nationale. La culture ne cesse de se réinventer : osons repenser nos politiques culturelles. Les Deniers du rêve mêle aux analyses critiques et aux propositions (approche culturelle de l'exclusion, mécénat d'entreprise, etc.), des témoignages personnels, des souvenirs et des portraits qui donnent à cet acte de foi le charme de mémoires vagabonds.

11/2001

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Théâtre

La moitié du ciel et nous

La Moitié du ciel et Nous fait suite à la rencontre à Berlin d'Armand Gatti et d'Ulrike Meinhof, journaliste et fondatrice de la Fraction Armée Rouge (plus connue en France sous le nom de "Bande à Baader"). Au Forum Theater de Berlin, Armand Gatti et un groupe de comédiens décident de fabriquer un objet théâtral solidaire. La création débute en 1974, au moment du troisième mouvement de grève de la faim des membres de la Fraction Armée Rouge, dont le noyau dur a été arrêté en 1972. Alors qu'Ulrike Meinhof et plusieurs de ses camarades sont incarcérés, Gatti écrit cette pièce avec elles, par l'intermédiaire de leurs avocats. En décembre 1974, un mois avant la première de la pièce, Jean-Paul Sartre rencontre Andreas Baader à la prison de Stammheim et dénonce publiquement leurs conditions de détention en isolement sensoriel. Gatti et le groupe du Forum Theater décident alors de réécrire complètement le texte qui dénonce, dans sa nouvelle version, le sort réservé aux femmes militantes. Il s'agit donc d'un livre hommage : hommage aux femmes qui "portent la moitié du ciel" si l'on en croit le proverbe chinois, y compris celles qui prirent part à la tourmente révolutionnaire et envers lesquelles l'opinion publique, la presse et la justice de l'époque ont été impitoyables ; hommage à ce texte original longtemps disparu et retrouvé à la bibliothèque universitaire de Paris 8 ; hommage encore au regretté Armand Gatti, poète, journaliste et homme de théâtre dont la trace lumineuse accompagnera longtemps plusieurs générations d'acteurs et de spectateurs.

11/2017

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Histoire du judaïsme

Critique biblique et tradition juive. Suivi de trois textes sur la Bible

"L'exégèse de la parole biblique ne saurait être confiée à l'intelligence seule, non plus qu'à la foi seule" , écrit ici André Neher. Et c'est donc vers une harmonie de la foi et de l'intelligence que s'oriente sa lecture du texte biblique, comme dans cet important inédit, retrouvé aux Archives de la Bibliothèque Nationale d'Israël à Jérusalem et que présente Enrico Lucca, chercheur au Centre Simon Dubnow de Leipzig. En retraçant l'histoire de la critique biblique, depuis les travaux inauguraux de Richard Simon ou de Julius Wellhausen, Neher revient sur une discussion fondamentale entre la recherche archéologique et textuelle et le point de vue théologique ou spirituel, avant d'en venir aux questions que posera la traduction de la Bible, et en particulier celle conçue par Franz Rosenzweig et Martin Buber. Ce que révèle de la Bible son passage dans une autre langue que l'hébreu est bien, pour Neher, l'essentialité de la langue originale elle-même, qui habite le texte comme aucune autre langue. Et c'est ce retour à l'hébreu, à la primauté de l'hébreu qui cristallisera le débat entre critique biblique et tradition juive et en confirmera l'harmonie paradoxale. André Neher (1914-1988) a marqué profondément les études juives en France, depuis Amos. Contribution à l'étude du prophétisme (1950), jusqu'aux recherches sur le Maharal de Prague et à l'enseignement qu'il a menés de Strasbourg à Jérusalem, aux côtés de Renée Neher-Bernheim (1922-2005).

02/2022

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Moyen Age classique (XIe au XI

La chronique de Geoffroi de Breuil prieur de Vigeois. Edition bilingue français-latin

La chronique de Geoffroi de Breuil (? 1185), prieur de Vigeois au diocèse de Limoges, est une des principales chroniques limousines, très souvent utilisée ou citée par les historiens du Limousin certes, mais aussi des XIe et XIIe siècles, pour tout ce qu'elle apporte sur l'histoire de la société et des moeurs de son temps, même si le témoignage de Geoffroi est parfois partiel ou partial, mais c'était un observateur critique des affaires de son époque. Moine bénédictin, il s'intéresse tout particulièrement à la pratique religieuse, mais aussi aux grandes familles seigneuriales, à leurs rivalités et leurs querelles. Il est ainsi un témoin exceptionnel de la guerre entre Henri II Plantagenet et son fils Henri le Jeune dans les années 1182-1183, qui occupe en grande partie le livre II. Le manuscrit original, qui est mentionné dans les plus anciens inventaires de la bibliothèque de Saint-Martial de Limoges, au xiiie siècle, est perdu depuis longtemps, mais le texte a fait l'objet de plusieurs copies au xviie siècle et a été publié en 1657 par le jésuite Philippe Labbe au tome II de sa Nova Bibliotheca. L'édition du livre I avait fait l'objet de la thèse d'Ecole des chartes de Pierre Botineau en 1964 et sa traduction entreprise à la fin des années 1990 par Bernadette Barrière et ses étudiants de l'université de Limoges, qui ont souhaité mener à son terme ce projet et en particulier procéder à la révision de la traduction et à l'uniformisation des notes.

02/2021

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Beaux arts

Le Gengzhitu. Le livre du riz et de la soie

C'était un temps bien déraisonnable où les princes qui gouvernaient d'une main de fer étaient aussi des poètes dont les doigts savaient faire naître des mots qui devenaient eux-mêmes œuvres d'art. Pierre-Jean Rémy de l'Académie française. Voici un ouvrage fabuleux qui nous transporte dans la Chine de l'empereur Kangxi. Le Gengzhitu, Le livre du riz et de la soie, déroule en quarante-six tableaux, accompagnés de poèmes, les travaux et les jours des paysans et des tisserandes de la fin du XVIIe siècle. L'empereur a lui-même composé les vers de cette grande fresque picturale où s'exprime une rare empathie d'un souverain envers son peuple, alliée à la connaissance précise du labeur des paysans. Quant aux couleurs délicates que l'on doit au peintre Jiao Bingzhen, elles recèlent un charme qui va au-delà du simple exercice pictural. Et nous restituent l'essence même de la Chine millénaire. Ce Gengzhitu est enrichi d'une passionnante introduction d'une éminente sinologue, conservateur en chef à la Bibliothèque nationale de France et de la traduction des calligraphies impériales. Nous avons choisi de présenter la série de planches en fac-similé, en respectant le sens de lecture chinoise. Une manière de faire revivre le manuscrit original de Kangxi disparu depuis des siècles, resurgi voilà quelques dizaines d'années chez un collectionneur parisien avant d'être mystérieusement volé, peu de temps avant la parution de cet album. On l'aura compris, le présent volume est la mémoire vivante d'un chef-d'œuvre perdu.

11/2003

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occupation

Carnets d'une étudiante dans Paris occupé. 1940-1943

Jacqueline Loriod a 18 ans quand elle s'inscrit à la Sorbonne en cet été 1940, celui de la défaite et de l'Occupation. Elle y passe une année, en lettres, avant d'intégrer pour deux ans une école d'élèves infirmières. Jacqueline Loriod est une jeune fille pleine d'espoirs, d'indignations, d'enthousiasme, comme tant d'autres de son temps. Mais Jacqueline Loriod note sur des carnets ce qu'elle fait, ses souffrances, ses pensées, les fondements de ses engagements. Elle commente ses lectures, l'actualité, ses cours. Dans ces récits, on rencontre Georges Duhamel, on croise Maurice Bardèche, dont l'antisémitisme, ainsi que celui de certains professeurs, indigne la jeune étudiante. Elle est de ces étudiants et lycéens qui défient la police française autant que l'occupant, le 11 ? novembre 1940 sur la place de l'Etoile, premier acte de résistance. Tenus de 1940 à 1943, ses carnets ont été découverts au décès de Jacqueline Loriod par ses enfants et mêlent l'histoire familiale à celle de la guerre et de la Résistance. L'écriture de ces carnets est similaire à celle du tract manuscrit - conservé aux archives de bibliothèque La Contemporaine de l'université de Nanterre - qui est la dernière trace matérielle de l'appel au 11 ? novembre 1940, et qui donnait une consigne ? : "Recopie ces lignes et diffuse-les". Ce livre constitue un témoignage précieux, présenté et annoté par Alain Monchablon et Robi Morder, avec une postaface de Catherine Oguise-Boileau. Il est illustré par des photographies et documents familiaux ou issus des archives.

11/2022

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Littérature française

Petit camp suivi de Crucifiction

" Au seuil de ce livre si surprenant, si inouï, si jamais vu, si jamais lu, je devrais, pour rendre un peu de ma surprise et de ma jubilation, écrire à l'envers ou en lettres de sang et d'un mètre de haut, ou encore y aller d'un croquis à sa manière, énigmatique et dérisoire dans sa cavalière simplicité. Voici la description d'une " communauté " appelée à former, en rase campagne, une " Nouvelle Leipzig ". Mais qui sont ces Garagistes et cet Obsédé qui la fondent ? Quels sont ces épouses, ces espions aux masques de corbeau, ces gardiens, ces naïades, ces anges, ces cafards, ces " abeilles en short ", qui les entourent ? Quels sont cette bibliothèque végétale, ces clepsydres, ces baraquements ? Quelle est la raison d'être de tout cela ? Avec la logique implacable et tranquille du rêve et un doigt de sinistre esprit bureaucratique genre SS à Auschwitz, voici le monde vu dans un prisme ou un miroir anamorphique, la tête en bas, par le petit bout d'une lorgnette ou le gros bout d'un télescope ou le cul d'une (petite) bouteille : le cauchemar est en effet ici souvent miniaturisé. L'impression la plus forte, dans ce grand texte, reste qu'il semble surgi de nulle part, comme un formidable OVNI littéraire. " Dominique Noguez (extraits de la préface). Pour mieux connaître les œuvres de Pierre Mérot précédant le succès de Mammifères (Flammarion, 2003), voici réédités Crucifiction (1991), et Petit camp (2001). Mérot n'a pas attendu ses quarante ans pour atteindre des sommets littéraires.

05/2004

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Décoration

Memphis Plastic Field. Edition bilingue français-anglais

En 1981, le designer italien Ettore Sottsass, sorti de l'aventure du studio Alchymia, fédère autour de lui un collectif de jeunes architectes et designers afin de faire voler en éclats les codes de la modernité. Son aura attire des créateurs de premier plan tels qu'Andrea Branzi, Michael Graves, Shiro Kuramata, Alessandro Mendini ou Marco Zanuso. La première exposition de Memphis à Milan, en 1981, fait l'effet d'une bombe dans le paysage européen du design, et renouvelle radicalement le langage des formes et des couleurs. Le groupe appréhende l'objet par son sens et sa présence, quittant le champ de la seule fonctionnalité pour embrasser, porté par une liberté sans précédent, celui de la communication visuelle. Grâce au soutien d'Ernesto Gismondi, le président d'Artemide, les huit collections que produit Memphis jusqu'en 1988 connaîssent un succès retentissant à l'échelle mondiale, avec des objets devenus des classiques, tels que la bibliothèque Carlton d'Ettore Sottsass, la chaise First de Michele De Lucchi ou la lampe Super de Martine Bedin. Ce livre revient, à l'occasion de l'exposition au madd-bordeaux, sur la genèse de ce mouvement qui a remis la culture démocratique au coeur du design et a réintégré avec un humour irrévérencieux dans ses codes l'ornement et la décoration. Il reproduit, accompagné de témoignages de ses membres fondateurs, l'ensemble des pièces du collectif, soit près de 400 oeuvres. Contributions d'Andrea Branzi, Michele De Lucchi, Martine Bedin, Barbara Radice et George Sowden.

08/2019

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Linguistique

Court de Gébelin, Vocabulaire comtois et lorrain Attribution, édition et analyse linguistique

Un manuscrit conservé à la Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg porte le titre de Vocabulaire des termes des patois de Lorraine, de Franche-Comté et de Bourgogne, avec quelques remarques sur ces divers jargons, par Court de Gebelin. Nous établirons dans un premier chapitre que la source principale de ce Vocabulaire est en fait l'abbé Nicolas-Sylvestre Bergier, apologiste célèbre en son temps. Originaire de Darney dans les Vosges, il a officié à Flangebouche dans le Doubs, et était en relation avec Court de Gébelin, dont il partageait l'objectif de restituer des racines primitives derrière la diversité des langues. Le corps de l'ouvrage sera constitué au chapitre 3 par l'édition du Vocabulaire proprement dite, avec renvois systématiques au FEW et aux matériaux dialectaux modernes, permettant ainsi d'affiner la localisation des entrées individuelles. Après avoir présenté des éléments de localisation dialectale au chapitre 4, notre chapitre 5 sera consacré à l'interprétation phonétique de la graphie employée, particulièrement celle des voyelles. Quelques brèves observations d'ordre lexical seront faites au chapitre 6, puis nous terminerons par une réflexion sur l'héritage de Gébelin, non pour sa contribution directe à la description dialectale, mais pour le rôle d'instigateur enthousiaste qu'il a joué auprès d'autres savants de son époque. Ce lexique de la fin du XVIIIe siècle, qui comble une lacune dans notre connaissance des parlers lorrains de l'ouest vosgien, et du comtois de l'est du Doubs, apparaît par ailleurs comme une source fiable.

10/2021

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Littérature étrangère

L'herbe de fer

La redécouverte d'un roman culte, adapté au cinéma avec Meryl Streep et Jack Nicholson, lauréat du National Book Award 1983 et du prix Pulitzer 1984, avec pour toile de fond, l'Amérique de la Grande dépression et des laissés-pour-compte. Grande dépression, Albany, Etat de New York. Francis Phelan est un homme perdu, un vagabond, un alcoolique, qui, après avoir abandonné sa famille, revient au bercail. Mais alors qu'il tente de reprendre le dessus, il est assailli par les fantômes d'un temps maudit, par toutes ces âmes qu'il a blessées et qui lui demandent des comptes... " Francis voyait la rue qui s'ouvrait devant lui : Pearl Street, la principale artère de la ville, une ville qui avait été sa ville, et qu'il avait perdue à jamais. Les commerces avec leurs façades lui faisaient un drôle d'effet, tout avait tellement changé, il y en avait plein de nouveaux, des magasins dont il n'avait jamais entendu parler avait fait faillite. Certaines choses n'avaient pas bougé : Whitney's, Myer's, la vieille First Church qui surplombait Clinton Square, la bibliothèque Pruyn. Et, tandis que Francis marchait, les pavés se transformaient en granit, les maisons en magasins, la vie devenait vieille, mourait, se renouvelait, la vision de ce qui avait été et celle de ce qui aurait pu être venaient se rejoindre dans un oeil qui n'était en fait pas en mesure de se rappeler l'une ni de déchiffrer l'autre. Qu'est-ce que tu donnerais, Francis, pour n'être jamais parti ? "

11/2021

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Antiquité - Essai

Poètes et lettrés oubliés de la Rome ancienne

Ce livre est le fruit d'une fascination : celle de l'auteur pour les fragments, infiniment rares, qu'ont laissés derrière eux, par une chance inespérée, les poètes inconnus de la République romaine. Inconnus car oubliés, effacés par l'époque suivante puis recueillis petit peu par petit peu par des savants depuis la fin du XIXe siècle. L'auteur s'est donc promené dans leurs minces recueils, parfois pour s'y perdre, toujours pour y rêver. Il en a tiré cette galerie de portraits ou de "médaillons littéraires" , comme on disait vers 1830. Car c'est bien de littérature qu'il s'agit ici : l'auteur ne s'est pas donné pour but de simplement traduire certains des Fragmenta poetarum Romanorum. Il a voulu, pour chacun des poètes qui lui "parlait" , écrire un texte qui le ramène à la vie. Cela sans jamais inventer, en se tenant strictement aux témoignages, en restant du côté de l'Histoire. Enfilant alors ces deux bottes enchantées - écriture et Histoire - l'auteur arpente les deux mystères qu'on trouve aux origines de la littérature européenne, comme deux sphinx au départ d'une route : celui de l'invention même de la littérature, au IVe siècle avant notre ère, autour de la grande Bibliothèque d'Alexandrie ; et celui du geste, presque fou, par lequel, à Rome, des générations de poètes et lettrés "frappés des Muses" , seuls entre tous les Barbares du monde hellénistique, décidèrent de bâtir, dans leur propre langue, une nouvelle "littérature grecque" .

10/2023

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Esotérisme

Esotérisme du Temple égyptien

Existe-t-il vraiment un ésotérisme égyptien ou est-ce une vue de l'Occident, une manière d'expliquer le mystère entourant cette culture fascinante ? L'Egyptologie Symboliste prétend que c'est le coeur même de la pensée égyptienne et qu'elle est le fruit d'une connaissance ésotérique portée par les initiés. La civilisation pharaonique apparaît entièrement constituée dès la première dynastie : les caractères royaux, les idées religieuses, la conception de la vie et de la mort se trouvent fixés ; tous les procédés techniques sont connus ; le calendrier est précis ; l'écriture est déjà en usage. Les monuments et les papyrus constituent la plus grande bibliothèque des oeuvres ésotériques à étudier et à méditer. " Le Maître véritable peut guider un candidat doué pour lui faire parcourir le chemin de la Conscience plus rapidement ; l'initié, arrivé à des étapes d'Illumination par sa propre Lumière intérieure, lira directement l'ésotérisme d'un tel enseignement. Personne ne pourra le faire pour lui. " C'est résumer en quelques mots l'enseignement de René Schwaller de Lubicz dont le nomen mysticum " AOR " distingue ce grand égyptologue de passion. Le " Mémorial " donne ici l'importance à l'oeuvre — Le Temple de l'Homme — et à celles et ceux qui ont accompagné cette immense entreprise au sein du Groupe de Louqsor. Les auteurs, dont la quête est éclairée par la Franc-maçonnerie, témoignent de " l'Ordre Initiatique de la Voie Sacrée ", au Rite Egyptien de Mer Nefer et présentent ici les outils authentiques de l'un des grands éveilleurs de notre temps.

10/2023

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XVIIIe siècle

Marie-Antoinette. La légèreté et la constance

La plus célèbre des reines sous un jour nouveau Tout n'a pas été dit sur Marie-Antoinette, et tout n'a pas été montré non plus. En s'appuyant sur les extraordinaires collections de la Bibliothèque nationale de France, Hélène Delalex a repris le dossier pour un salutaire retour aux sources : documents d'archives, livres, lettres, gravures et dessins, méconnus ou inédits, confèrent un éclairage original à cette biographie centrée sur la femme, sa vie quotidienne et son entourage, encore enrichie par des documents rares provenant des Archives nationales et des oeuvres prestigieuses du château de Versailles. Ce rapport particulier aux documents d'époque permet de faire émerger un portrait fidèle de la souveraine dans sa jeunesse, à l'apogée de son règne puis à son déclin, de montrer les lieux où elle a vécu, les événements auxquels elle a pris part, ses proches et certains objets qui lui ont appartenu. Tout l'art d'Hélène Delalex consiste à rendre la parole aux témoins qui l'ont le mieux connue, et surtout à laisser Marie-Antoinette nous parler d'elle-même grâce à sa correspondance. Outre le destin tragique d'une souveraine, l'iconographie permet aussi de revenir sur la légende noire, née à la veille de la Révolution, et sur le mythe apparu après son exécution, qui font de la dernière reine de France une énigme de l'Histoire, à la fois aimée et détestée, admirée et conspuée, sans jamais lasser le public et ce depuis plus de deux siècles.

11/2021

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Ouvrages généraux et thématiqu

Philippe Le Bas (1794-1860). Un républicain de naissance

Philippe Le Bas est le jeune enfant, laissé orphelin de père, le 9 thermidor an II, lorsque son père, le conventionnel de même nom, refuse de s'associer à l'opprobre de la décision de la Convention de mise en état d'arrestation de Robespierre et de ses amis. Demandant sa propre arrestation et se suicidant pour éviter la guillotine. Il témoigne ainsi d'un héroïsme hors du commun. Son fils, âgé de six semaines, est incarcéré pendant près de quatre mois avec sa mère et sa tante, deux des filles du menuiser Duplay, l'hôte de Robespierre. Que devient cet enfant ? Comment défendra-t-il la mémoire de son père ? Philippe finira sa vie comme président de l'Institut de France et conservateur de la bibliothèque de la Sorbonne. Lui qui aura grandi au sein de la famille Duplay, la famille d'adoption de l'incorruptible Maximilien Robespierre, a beaucoup à nous apprendre sur cette période emblématique, en tant que témoin indirect et historien. Mais Philippe Le Bas est surtout connu pour avoir été le précepteur, pendant sept longues années, du futur Napoléon III, le coup d'Etat de ce dernier ruina les rêves de république de son précepteur, lui le républicain de naissance. Ainsi, Philippe Le Bas défenseur inconditionnel de la république la plus pure, aura-t-il contribué, malgré lui, à rendre possible la restauration de l'Empire et, avec elle, celle d'un pouvoir exécutif fort, auréolé des attributs de la monarchie, dont notre régime actuel d'hyperprésidence garde encore les stigmates.

10/2021