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Extraits

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Théâtre - Pièces

Lacenaire, votre émission du soir

VITALINE FAUVERGUE (tout en confiant son manteau et son écharpe à la servante) : J'arrive de la Conciergerie ! J'ai assisté à une lecture de poésie... Ah ! quel talent ! Quelle érudition ! Non seulement l'homme est bien fait de sa personne mais en outre... il parle bien. Saviez-vous qu'il avait fait ses classes au collège de Lyon avec Edgar Quinet ? AGATHE RENOUILLET : Vraiment ? VITALINE : Et ce n'est pas tout : il était sur les mêmes bancs que l'avocat Belloc et le préfet Jayr qui ont été saisis de son affaire ! Si ce n'est pas un hasard... Ah, s'il n'avait ce funeste destin au bout de sa route, je me serais arrangée pour que tu aies ta chance de le rencontrer... AGATHE (soupir désabusé) : Tu es bien pressée de me voir convoler... avec n'importe qui. GUSTAVE (outré) : Ma chère Vitaline, je vous rappelle que cet homme n'est qu'un petit criminel ambitieux, qui n'a pas hésité à faire couler le sang et à boire à la santé de sa victime. VITALINE (frivole) : On croirait vous entendre parler des Massaï ! GUSTAVE : J'ai ouï dire que les Massaï avaient du coeur, bien plus en tout cas que ce Monsieur Lacenaire qui fait le fanfaron et raconte qu'il tue un homme comme il boit un verre de vin ! VITALINE (se servant à manger) : Ces paroles ont été extirpées de leur contexte, voire inventées par des gens qui voudraient le montrer sous un jour peu reluisant ! Cet homme est, je puis vous l'assurer, un homme de grande classe. Las, il a joué de malheur et si son père n'avait pas fait faillite comme il se plaît à le raconter, il serait aujourd'hui de ces gentilshommes dont on loue la prose, les vers et la galanterie.

02/2021

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Sociologie

L'enfer des écrans

« Je connais de l'intérieur cet univers totalitaire, exterminateur. Je suis un naufragé, entouré d'ordinateurs. Je m'accroche à ce poème de Charles Juliet qui me laisse un peu d'espoir : « Si tu n'as pas/ connu/le naufrage/impossible/de gagner/la haute mer/le naufrage première porte de la connaissance ». Je suis devenu dépendant de mon smartphone, mon bras armé, ma croix, ma brûlure intérieure. Je me sens un exilé. Je ne joue pas Victor Hugo persécuté par l'empereur, prenant la route de Jersey puis de Guernesey. Mais je choisis la force océanique contre le nuage informatique. Nous vivons désormais en territoire occupé. J'ai l'impression d'être un collabo, un criminel envers mes enfants : je les ai laissés se faire contaminer. J'aurais dû leur apprendre ce que nous pouvons faire de nos mains et nous contenter du grec, du latin car depuis rien de nouveau sous le soleil. Tout clic informatique est une pulsion de mort. Et moi, je choisis la vie. Nous savons qu'un complot mortifère sape nos sociétés. Je dis et redis à mes enfants : les écrans ce n'est pas la vie. Ils détruisent le plus beau divertissement, l'ennui, le temps perdu, la rêverie. Le numérique ce n'est pas un changement technique, c'est le global déshumanisé. Il y a comme un hic. Où sont les siestes dans la chaleur grésillante de l'été et le blé en herbe, les yeux vers le grand ciel ? » Dans cet essai d'humeur, ce pamphlet contre le totalitarisme des écrans, Olivier Frébourg oppose le temps de la poésie, la beauté et la lenteur pour sortir de l'accélération du temps et de l'enfer des écrans.

01/2019

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Criminalité

Landru. Bourreau des coeurs

Pour les 100 ans du procès Landru, Gérard A. Jaeger a mené l'enquête et rouvert le dossier de ce Don Juan devenu Barbe Bleue, dressant le portrait d'un tueur en série qui n'était sans doute pas le petit-bourgeois au-dessus de tout soupçon que son procès révéla. Un criminel et sa légende Près d'un siècle après son exécution capitale (1922), Henri-Désiré Landru défie encore toute concurrence au Panthéon du crime. Célébrée de son vivant par la presse et par la rue, sa réputation s'est imposée dans l'imagerie collective au côté de celle des Gilles de Rais, Lacenaire, Petiot, Paulin et autres Fourniret. Chacun a en mémoire sa célèbre défense : " Montrez-moi les corps ! " Et pour cause : les dix femmes qu'il assassina (sur 283 conquêtes recensées) furent débitées et calcinées dans la cuisinière à bois de ses maisons de Vernouillet et de Gambais, tandis qu'à Verdun les soldats tombaient par milliers. Arrêté le 12 avril 1919, son regard exalté et sa barbiche dardée entrent aussitôt dans l'Histoire. Mais le procès de Versailles laissera un goût d'inachevé : Landru est condamné à mort sans aucune preuve matérielle. Des années après son exécution, quantité de témoins jureront l'avoir vu à travers le monde ! Aujourd'hui, comment séparer l'homme d'une légende qu'il contribua lui-même à forger en ne réfutant aucune des fables qui coururent sur son compte ? Gérard A. Jaeger a mené l'enquête et rouvert le dossier de ce Don Juan devenu Barbe Bleue, dressant le portrait d'un tueur en série qui n'était sans doute pas le petit-bourgeois au-dessus de tout soupçon que son procès révéla.

10/2021

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Littérature étrangère

La proie

Quand il sort de prison, Freddie Jackson est le roi du monde. Derrière les barreaux, il a noué les bons contacts. Il va les faire fructifier. Sa femme Jackie, qui l'adore, aimerait qu'il reste un peu à la maison. C'est sans compter avec son goût de la bagarre, du sang et des femmes. Amère, aigrie, complètement instable, Jackie regarde sa vie se noyer dans l'alcool tandis que sa sœur, la jeune et jolie Maggie, s'accroche à sa bonne étoile : mariée au beau Jimmy, le cousin de Freddie, et douée d'un sérieux sens des affaires, elle prend sa vie en mains. Freddie initie Jimmy au bizness. L'élève, bientôt, prend le dessus. Profondément blessé dans son orgueil, Freddie sait comment se venger : un soir où Jimmy s'est absenté, il entre chez lui et viole Maggie. Jackie et Maggie, l'une sombre, sale, alcoolique et violente, l'autre éclatante, volontaire, amoureuse mais brisée, accouchent de deux garçons aussi différents que leurs mères : Little Freddie est un monstre, Jimmy junior, un parfait petit ange. La malédiction s'acharne. Chez les Jackson, ce n'est jamais la loyauté qui l'emporte. A l'abri des regards, derrière les portes, jalousie et trahison distillent la mort. Dans leur monde, on ne peut faire confiance à personne. Dans leur monde, chacun est la proie de l'autre. Véritable phénomène outre-Manche, Martina Cole a conquis, à ce jour, plus huit millions de lecteurs de par le monde. Avec La Proie, couronné " Meilleur thriller de l'année 2006 " par le British Book Award, elle explore, au cœur de l'Essex, les abîmes de l'âme humaine, là où fermentent les secrets de famille. Rarement on a su, comme elle, habiter l'esprit d'un criminel, claquemurer des hommes et des femmes dans la prison de leur destin.

11/2007

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Romans noirs

Impact

Face au mal qui se propage et qui a tué sa fille. Pour les millions de victimes passées et les millions de victimes à venir. Virgil Solal entre en guerre, seul, contre des géants. Virgil Solal, soldat des forces spéciales, sait à quel point notre monde (pré) apocalyptique peut être dangereux. Sa fille est mort-née à cause de la pollution atmosphérique. Il décide donc de faire payer ceux qu'il tient pour responsables : les grands patrons, les financiers, les politiques. Il devient alors un éco-terroriste à la tête de Greenwar (sorte de branche armée de Greenpeace) dont la population soutient l'action. Il kidnappe le patron de Total et annonce que d'autres dirigeants de grandes entreprises suivront. Si la multinationale ne paie pas la rançon, l'otage mourra. La firme est-elle prête à débourser 5 milliards de dollars pour sauver un homme responsable de milliers de crimes ? D'autant que cette somme sera restituée si l'entreprise s'engage à financer les énergies renouvelables au détriment des énergies fossiles. Un capitaine de police aussi calme qu'empathique et une psycho-criminologue terrassée par des crises de panique sont chargés de négocier avec le ravisseur. Radical, déterminé, il n'a rien à perdre. Bien trop intelligent pour être muselé et piégé par les vieilles ficelles du profilage et de la tactique policière, son combat rencontre un écho et un soutien planétaires. L'équilibre des forces se grippe quand celui qui tient le rôle du méchant se révèle justicier. Qui est le criminel ? Le preneur d'otage qui veut sauver la planète et l'humanité, ou le dirigeant d'entreprise dont le cynisme, la cupidité et la vision à court terme condamnent des milliers d'innocents ?

10/2021

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Littérature française

La légende de l'assassin

"Je m'appelle Apollinaire, j'ai soixante-dix ans, un diabète, du cholestérol, et je fais de l'hypertension. Ce tableau clinique généreux pourrait surprendre, si je ne m'empressais d'ajouter qu'il ne m'empêche pas aussi de m'offrir, de temps à autre, quelques plaisirs, ceux-là même qu'un vieillard sous les tropiques ne se refuse pas, même avec un risque d'AVC suspendu au-dessus de sa tête. Je ne sais ce qui me pousse à l'avouer, sinon le désir de nouer un pacte de vérité dès l'entrée de ce récit qui couvre trois journées de ma vie." Pendant trois jours, Apollinaire cherche à comprendre l'affaire la plus emblématique qu'il ait perdue. Son client, KA, avait été accusé d'un crime atroce. Il avait pris les proportions de la légende : KA était devenu le criminel le plus honni, le plus médiatisé du jeune Etat de Tibrava. Le pays tout juste indépendant, mené d'une main de fer par un dictateur soucieux de l'ordre publique, avait rendu un jugement sans appel. KA avait été condamné à mort sans qu'Apollinaire ne puisse rien tenter. Trop jeune, trop inexpérimenté, commis d'office, un peu lâche aussi, il n'avait pas su comprendre le crime et la sentence. Apollinaire ne veut pas prendre sa retraite sans comprendre ce crime qui le hante. Il s'engage alors sur un chemin tortueux. Il cherche la Justice. Il cherche surtout le souvenir du jeune avocat qu'il était et qui n'avait pas pu ou pas voulu se battre pour elle. Le portrait d'un homme seul et d'un pays qui joue avec les mots, les mythes et les légendes.

03/2015

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Poésie

Un si beau siècle. La poésie contre les écrans

"Je connais de l'intérieur cet univers totalitaire, exterminateur. Je suis un naufragé, entouré d'ordinateurs. Je m'accroche à ce poème de Charles Juliet qui me laisse un peu d'espoir : "si tu n'as pas/ connu/le naufrage/impossible/de gagner/la haute mer/le naufrage première porte de la connaissance" Je suis devenu dépendant de mon smartphone, mon bras armé, ma croix, ma brûlure intérieure. Je me sens un exilé. Je ne joue pas Victor Hugo persécuté par l'empereur, prenant la route de Jersey puis de Guernesey. Mais je choisis la force océanique contre le nuage informatique. Nous vivons désormais en territoire occupé. J'ai l'impression d'être un collabo, un criminel envers mes enfants : je les ai laissés se faire contaminer. J'aurais dû leur apprendre ce que nous pouvons faire de nos mains et nous contenter du grec, du latin car depuis rien de nouveau sous le soleil. Tout clic informatique est une pulsion de mort. Et moi, je choisis la vie. Nous savons qu'un complot mortifère sape nos sociétés. Je dis et redis à mes enfants : les écrans ce n'est pas la vie. Ils détruisent le plus beau divertissement, l'ennui, le temps perdu, la rêverie. Le numérique ce n'est pas un changement technique, c'est le global deshumanisé. Il y a comme un hic. Où sont les siestes dans la chaleur grésillante de l'été et le blé en herbe, les yeux vers le grand ciel ? " Dans cet essai d'humeur, ce pamphlet contre le totalitarisme des écrans, Olivier Frébourg oppose le temps de la poésie, la beauté et la lenteur pour sortir de l'accélération du temps et de l'enfer des écrans.

06/2021

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Littérature française

Le magicien

Le Magicien, à l'improviste, avait annoncé sa décision de prendre sa retraite. La nouvelle avait fait l'effet d'une bombe. Certes, le Maître était vieillissant... Mais de là à se faire une raison ! On s'évertua à le faire revenir sur son propos. En vain. Au cours d'une conférence de presse, dont le sujet était sa tournée d'adieux, il avança qu'en cette occurrence il proposerait un tour inédit " à nul autre pareil ". Une expérience qui constituerait l' apogée de sa carrière... ... Les membres du conseil d'administration du groupe " Illustration " grinçaient des dents. C'est la mort dans l'âme qu'on avait fait appel à Ray Gildmeiter, dans l'espoir, ténu, de redresser la situation. L'érosion des ventes du " Journal de la Vie ", semblait inexorable. On se consolait comme on pouvait : ou Gildmeiter opérait le miracle ou on aurait au moins la satisfaction d'assister à la chute d'un arriviste... ... Le carabinier, à l'abri de la colonnade du Bernin, pestait contre les éléments. Si l'averse s'était déclenchée une heure plus tôt ! Le Saint-Père eût dû se contenter de bénir les fidèles que la pluie n'aurait pas chassés du balcon de la Loggia ou de la fenêtre de son cabinet... Et le criminel eût dû renoncer à son dessein homicide... ... " Ouais, pas mal... Mais autant qu'à faire, plutôt qu'imiter le chant des oiseaux, apprenez à voler comme eux et revenez me voir, je ne devrais alors pas avoir trop de mal à vous trouver des contrats ! " " M. Bloomenfeld, merci pour votre conseil. Je vais apprendre à voler. Quand j'y serai parvenu, je reviendrai frapper à votre porte. "

02/2022

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Histoire ancienne

La septième porte. Les conflits familiaux dans l'Athènes classique

Cette enquête historique sur les conflits familiaux s'appuie sur des sources antiques longtemps envisagées isolément, le théâtre, les plaidoiries judiciaires et les élaborations philosophiques de l'époque classique athénienne. De Médée mère infanticide au tyran platonicien incestueux, de Socrate responsable de l'émancipation des fils athéniens à Démosthène le pupille spolié, du fiston comique dépensier, ruine de son père, à la jeune fille héritière délaissée, le conflit familial est en effet un motif récurrent aux multiples facettes dans la cité démocratique. Conjugalité, fraternité, consanguinité, parentalité, autant de relations qui, interrogées au prisme du conflit, mettent en lumière l'irréductibilité et la fragilité des liens familiaux. Les violences familiales, refoulées et dénoncées, futiles et meurtrières, divines et si humaines, déchirent l'harmonie du foyer athénien mais aussi l'édifice civique. Dans l'Athènes classique, la frontière entre moeurs privées et comportement politique demeure très ténue ; le tyran est ainsi pensé autant comme un fléau pour ses proches parents qu'un désastre pour la communauté citoyenne. Menace pour la parenté, germe redouté de la stasis, cette guerre intestine politique, le conflit familial est encadré par une législation qui tente de protéger avant tout les géniteurs et les mineurs contre l'ingratitude des rejetons et la cupidité des tuteurs. Face à un droit criminel athénien qui, à l'image de l'optimiste Solon, n'a pas souhaité légiférer sur les assassinats intrafamiliaux, seuls les poètes tragiques et Platon ont stigmatisé l'horreur criminelle du meurtre entre soi. Les coupables versant le sang de leurs proches deviennent alors des justiciables exemplaires, ainsi Oreste poursuivi par la fureur des Erynies maternelles ou le tyran fratricide écorché par un buisson d'épineux infernaux. Politique, juridique, psychologique et anthropologique, l'étude des conflits familiaux offre un tableau étonnant du fonctionnement de la parenté grecque.

09/2012

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Policiers

Quand la neige danse

2014. L'hiver est le plus froid que Crystal Lake ait jamais connu. Cette petite ville paisible proche de Chicago semble pétrifiée, mais la neige et le blizzard ne sont pas les seuls coupables. Depuis un mois, quatre fillettes se sont volatilisées. Les habitants sont sous le choc. Ce matin-là, Joe Lasko s'équipe pour une énième battue dans les bois gelés lorsqu'on lui dépose un paquet. Dedans repose une poupée, une magnifique poupée aux cheveux longs et roux, comme sa fille Lieserl disparue. Comble de l'horreur : la poupée est vêtue exactement comme Lieserl le jour où elle s'est volatilisée. Ce matin de février 2014, toutes les familles des fillettes vont recevoir une poupée... C'en est trop pour Joe. Ce jeune divorcé n'a plus que Lieserl dans sa vie. Il décide de mener sa propre enquête, aidé par Eva Sportis, une détective privée dont il était secrètement amoureux des années plus tôt. Eva comprend très vite que l'affaire la dépasse et appelle à l'aide Hanah Baxter, son ancienne prof de fac, la célèbre et charismatique profileuse et son inséparable pendule. Hanah réalise au fil de l'enquête que quelque part, dans Crystal Lake, quelqu'un s'en prend aux enfants depuis très longtemps. Les détient-il prisonniers ? Sont-ils encore en vie ? Un criminel maintes fois condamné semble être le coupable tout indiqué, pourtant Hanah, Eva et Joe sont persuadés que la police se trompe de coupable. Dans un décor impressionnant de froid et de glace, Sonja Delzongle mène de main de maître une histoire trépidante dont les rebondissements et les fausses pistes trouvent leur sens dans le passé et nous mènent inexorablement vers un final terrifiant.

04/2016

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Littérature étrangère

Un monde à découvert

Le monde de Fritz Brubaker a tout pour faire envie : une femme ravissante, brillante avocate d'affaires ; deux enfants adorés à défaut d'être adorables ; une grande maison dans une banlieue huppée de Boston ; une résidence secondaire sur l'île de Nantucket, et un bon job chez Playtime, le géant du jouet, qui lui laisse suffisamment de temps et de disponibilité d'esprit pour s'adonner à ses passions : skier, faire de la voile, et rêvasser. Car Fritz est d'un naturel sceptique, peu ambitieux et doté d'un humour décalé. Il est, à bien des égards, un étranger dans ce rêve américain. Aussi garde-t-il son calme lorsque Playtime est pris dans une tempête boursière : un initié, très au fait de certaines pratiques comptables peu orthodoxes du groupe, a déclenché sans le vouloir une cascade de ventes à découvert sur le titre. Les hyènes et les vautours du monde des affaires tournent autour de Playtime, attirés par la perspective d'un juteux dépôt de bilan. Le FBI, lui, enquête et remonte la piste jusqu'à... Fritz Brubaker. Lequel oppose à tous son imperturbable sourire et s'accuse de tous les maux. En particulier celui de s'être laissé couler dans ce moule absurde où une famille n'est plus unie par les moments qu'elle passe ensemble ou les valeurs qu'elle partage, mais par l'obsession de la réussite et le besoin d'en étaler les signes extérieurs. Est-il coupable ? Ou est-ce le système qui est criminel ? Car pendant que certains perdent leur emploi, avocats, liquidateurs et spéculateurs de tout poil se repaissent du cadavre de Playtime... Féroce et hilarante comédie de mœurs sur une Amérique malade de son matérialisme, Un monde à découvert raconte la faillite d'une famille, d'une grande entreprise, et d'un système de valeurs.

06/2005

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Littérature érotique et sentim

Les cobras de Dartmouth Tome 5 : Pénalité Différée

Tous les choix ont des conséquences, seulement parfois ils sont... différés. Cortland Nash a fui Dartmouth pour éviter d'être arrêté pour meurtre, mais son meilleur ami, Ford Delgado, est en danger. Cort revient, prêt à faire profil bas, et fait tout ce qu'il faut pour que Ford continue de respirer. Mais lorsqu'il trouve une belle jeune femme dans la neige, figée par la peur, ses plans changent. Il doit s'assurer qu'elle est en sécurité, même si le plus grand danger pour elle, c'est lui. Akira Hayashi n'a jamais pensé qu'elle surmonterait sa peur des hommes, mais les bons soins d'un Dom expérimenté l'ont aidée à accomplir beaucoup plus. Elle a embrassé son côté soumis et a trouvé sa force comme capitaine des Filles de Glace des Cobras de Dartmouth. Il n'y a rien qu'elle ne puisse pas accomplir - sauf réagir lorsqu'elle est agressée dans un parking. L'étranger intimidant qui la sauve lui fait ressentir des choses qu'elle n'aurait jamais cru possibles. Le seul problème, c'est sa relation avec Ford, un homme qu'elle détestera toujours parce qu'elle refuse de ressentir autre chose. Avec les menaces constantes du seigneur du crime qu'il appelait autrefois "papa" , Ford Delgado n'a pas de place dans sa vie pour l'amour. Malheureusement, Akira a déjà son coeur - qui est divisé en deux quand il découvre que Cort la fréquente. La trahison le fait se débattre, essayer de progresser, de grandir en tant que Dom et de se libérer de l'empire criminel de Kingsley. Il essaie d'oublier ce qu'Akira signifie pour lui, mais un regard dans ses yeux lui montre que la dernière chose dont elle a besoin, c'est qu'il la laisse partir.

05/2018

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Critique littéraire

Critique N° 617, Octobre 1998

L'art est un objet critique de la sociologie : parce qu'il est investi des valeurs mêmes - singularité et universalité - contre lesquelles s'est construite la tradition sociologique, il incite, plus que tout autre domaine, à opérer des déplacements qui affectent non seulement la sociologie de l'art, mais l'exercice de la sociologie en général. Il est donc temps d'observer non plus ce que la sociologie fait à l'art, mais ce que l'art peut faire à la sociologie dès lors qu'on prend au sérieux la façon dont il est perçu par les acteurs. Ainsi se redistribuent les approches méthodologiques et théoriques, permettant de revenir sur des habitudes mentales ancrées dans une tradition sociologiques qui n'est encore le plus souvent qu'une idéologie du social - une socio-idéologie. Même s'ils n'ont pas lu le chef d'oeuvre d'Agatha Christie, Le Meurtre de Roger Ackroyd, de nombreux lecteurs, surtout parmi les amateurs de romans policiers, connaissent le procédé qui l'a rendu célèbre et croient pouvoir affirmer : l'assassin est le narrateur. Mais est-ce si sûr ? Comment se fier à un texte où les contradictions abondent et qui s'organise autour d'un récit unique, celui du prétendu criminel ? Et qui peut dire qu'Hercule Poirot, dans son euphorie interprétative, ne s'est pas lourdement trompé, -laissant le coupable impuni ? Roman policier sur un roman policier, cet essai, tout en reprenant minutieusement l'enquête et en démasquant le véritable assassin, s'inspire de l'oeuvre d'Agatha Christie pour réfléchir, avec l'aide de la psychanalyse, sur ce qui constitue la limite et le risque de toute lecture : le délire d'interprétation.

09/1998

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Littérature française

La vie n'est pas un long voyage tranquille

Ce livre raconte la vie d'une famille de dix personnes, jadis aisée mais qui est subitement tombée en ruines suite à la succession de trois événements malheureux qui se sont abattus sur elle : l'insécurité générale que traverse le pays dont elle subit les conséquences, l'incendie criminel de la grande maison familiale par des éléments étrangers suivie peu de temps après de la mort du chef de la famille. Ces événements ont eu pour effet de jeter ses neuf autres membres restants dans un total désarroi et un grand désespoir. C'est la débâcle et la marche vers la ruine inexorable de la famille. Ces événements ont poussé celle-ci à émigrer vers une autre ville où, par la force des choses, elle a dû s'implanter définitivement. Après la mort précoce du chef de la famille toute la charge inhérente à celle-ci retombe sur les frêles épaules de son épouse alors âgée de 33 ans mais qui refuse, dans l'intérêt des enfants, de refaire sa vie. Ceux-ci sont au nombre de six dont deux garçons et quatre filles. L'aînée des enfants est la seule adolescente tandis que les autres sont en bas âges. Le deuxième frère, plus conscient et plus sérieux que son aîné, a toute la confiance de leur mère pour se préparer à s'acquitter de l'écrasante tâche de redresser la famille. Parfaitement conscient de la signification et de la nécessité de cette mission, il l'embrasse et l'assume à deux mains et la remplit sans faillir, étape par étape, jusqu'à la fin en surmontant tous les obstacles qui se sont dressés au cours de son long trajet devenu, à cause de ceux-ci, très tourmenté et bouleversant mais tout autant enrichissant.

09/2014

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Droit

Criminologie et droit pénal : entre guerre et paix ? Colloque du 19 juin 2015

Le droit pénal connaît, en ce début de XXlème siècle, des évolutions notables, tenant, notamment, à son adaptation nécessaire à un environnement pluriel, qu'il soit sociétal ou davantage technologique, comportant des incidences juridiques. Ainsi, une constatation s'impose : les disciplines strictement juridiques dans le domaine des sciences criminelles ont tout à gagner à entrer en contact avec des sciences fondées sur l'Humain, au premier rang desquelles se trouve la criminologie. Discipline complexe et protéiforme, la criminologie se propose de réfléchir sur les causes du crime et de la délinquance et, par voie de conséquence, de contribuer à prévenir la récidive, voire rentrée dans une carrière criminelle. Son objet d'étude est avant tout le sujet criminel. Le droit pénal fixe la norme d'ordre public répondant à la répression des atteintes aux valeurs sociales protégées au sein de la société. Il remplit également une fonction d'expressivité desdites valeurs. Si, à l'évidence, leur domaine respectif et leur objet d'étude présentent des convergences, les rapports que la criminologie entretient avec le droit pénal sont, pourtant, ambivalents et oscillent entre la bienveillance et le rejet. Le colloque organisé le 19 juin 2015 par Madame Marie-Christine Sordino, Professeur à l'Université de Montpellier, co-directrice de l'Equipe de droit pénal (UMR 5815 Dynamiques du droit) et directrice du Master 2 Pratiques pénales, a pour objectif de réfléchir à l'étendue et à la complexité des liens entre la criminologie et le droit pénal. Les enjeux de ces questionnements, placés au coeur des sciences criminelles, sont forts et tous les acteurs de la vie juridique et judiciaire sont concernés, qu'ils soient universitaires, mais également professionnels du droit, ainsi qu'experts relevant de disciplines plus scientifiques.

10/2018

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Histoire internationale

Congo Kinshasa. Quand la corruption dirige la République

Le Gouvernement annonce que le PIB du pays a connu en 2013 un bond de 7% et la production du cuivre a dépassé 1 million de tonnes. Le volume du pétrole extrait est multiplié par trois et l'exploitation forestière, surtout l'abattage du noir a augmenté de 400%. Cependant, le même Gouvernement omet de mentionner le paradoxe qui fait que pour le cuivre, le pays a encaissé 500 millions de dollars contre plus de 2 milliards, vingt ans avant quand la production n'était que de 400 000 tonnes et les cours sur le marché mondial inférieurs de 35% à ceux de 2013. Les royalties pour le pétrole et le bois ont fortement chuté, si elles ne prennent pas une destination inconnue. Malgré toutes ces fabuleuses richesses, le pays arrive en deuxième position de l'indice de la faim dans le monde et dégringole en dernière place de l'indice de développement humain. Le conseiller anti-corruption de l'ONU ayant étudié le cas "Congo" pointe du doigt le groupe dirigeant comme catalyseur de la corruption et des détournements des fonds publics. Sans la complaisance et les emprunts de la Banque Mondiale et du FMI, le budget de l'Etat congolais serait de six milliards de dollars ; pendant que Kinshasa, capitale du pays, exige à elle seule 12 milliards de dollars pour ses besoins. Avec cette situation, les enfants doivent régulièrement passer une journée sans manger et les diplômés de l'Université sans emploi se trouvent contraints de mendier ou de voler pour survivre. Ayant renoncé à établir dans le pays un système politique progressiste, les gouvernants ont réussi néanmoins à démocratiser la corruption. Celle-ci est devenue la chose la mieux partagée du pays. N'importe quel criminel au monde peut trouver, à Kinshasa, une banque pour blanchir son argent sale.

01/2016

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Droit international public

La justice, ses métiers, ses procédures. OHADA, Union africaine, CEEAC-CEMAC, CEDEAO-UEMOA, Nations Unies, Cameroun, 4e édition

Cet ouvrage s'adresse prioritairement aux universitaires en leurs différentes qualités, aux praticiens du droit, aux personnes désireuses d'accéder aux professions judiciaires ou auxiliaires et de les exercer. Ses destinataires privilégiés sont également ceux qui, directement ou indirectement, initient ou conduisent des réformes relatives à l'appareil judiciaire à l'échelle nationale ou supranationale. Le non-spécialiste "en situation" et le grand public en sont, enfin, les cibles par excellence. Dans une perspective à la fois explicative et analytique, les développements sont fortement illustrés et bâtis autour de trois axes majeurs. L'un des axes s'intéresse aux juridictions, qu'elles soient camerounaises ou supranationales : tribunal du premier degré, tribunal coutumier, "alkali courts", "customary courts", tribunaux de première et de grande instance, tribunal militaire, tribunal criminel spécial, commission provinciale du contentieux de la prévoyance sociale, tribunal administratif régional, tribunal régional des comptes, cour d'appel, haute cour de justice, cour suprême, cour commune de justice et d'arbitrage de l'OHADA, cour de justice et cour des comptes de la CEEAC et de la CEMAC, cour de justice de la CEDEAO, cours de l'UEMOA, cour africaine des droits de l'homme et des peuples, cour internationale de justice, cour pénale internationale. Le tableau est complété par les juridictions non étatiques qui se consacrent à l'arbitrage, à la médiation, à la conciliation, à la transaction... L'autre axe s'intéresse aux métiers de la justice, notamment à ceux qu'exercent les magistrats, avocats, huissiers de justice, notaires, fonctionnaires des greffes, personnel de l'administration pénitentiaire, officiers et agents de la police judiciaire, mandataires de justice. Le dernier axe s'intéresse aux principes fondateurs communs qui encadrent le service public de la justice et le procès : continuité, publicité, égalité, gratuité, indépendance, impartialité, dispositif...

03/2021

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Sociologie

Logique du Joker

Octobre 2019. Au Liban, au Chili, en France, plusieurs manifestants et insurgés étaient grimés en clowns, reprenant le maquillage du Joker dans le film éponyme de Todd Phillips. Comment diable le fameux criminel fou de la fiction peut-il devenir l'emblème des insurrections contemporaines ? Le film a été plébiscité pour son "réalisme social" . Or, cette interprétation repose en partie sur une erreur. Si ces manifestants sont fidèles au Joker, ce n'est pas simplement en se maquillant et en occupant les rues ; c'est en se produisant eux-mêmes en tant qu'images, - en photographiant, en filmant, en diffusant en réseau cette insurrection. Elle est beaucoup plus une insurrection par les signes, immatérielle et iconomique, qu'un soulèvement spontané du "peuple" ou de la "plèbe" . Il est souvent dit que la pensée du Joker ne se situe pas sur le plan de la pensée normale, qu'il a une logique autre, et que personne ne peut parvenir à le comprendre. Le postulat de ce livre est qu'il existe une logique du Joker. De manière générale, la folie est éminemment politique ; pour connaître la réalité d'une époque, il suffit de choisir soigneusement le fou qui pourra nous la révéler, et de lui prêter l'oreille. La réalité contemporaine est régie par la logique du Joker. Comprendre la folie du Joker, c'est nous comprendre nous-mêmes. Cet essai n'est pas un essai sur le cinéma, mais un essai sémiopolitique, sur le rapport entre le signe et son objet, sur le rôle des images dans la production de la réalité sociale. L'entrée du Joker en politique marque l'An Un de ce qu'il faudra appeler l'ère de l'iconomorphose.

03/2023

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ouvrages généraux

Ernst Kaltenbrunner

Le destin méconnu du " petit Himmler d'Autriche ", un haut dignitaire nazi longtemps négligé, mais terrifiant. A partir de janvier 1943, Ernst Kaltenbrunner, un SS autrichien quasi inconnu en Allemagne, est désigné pour diriger le RSHA, l'Office principal de sûreté du Reich. Ce haut dignitaire nazi devient ainsi le numéro 2 de la SS après Himmler, et aussi le chef de la police de sûreté et du renseignement de l'ensemble du Reich. Pourquoi l'historiographie ne parle-t-elle que très peu de Kaltenbrunner, alors que les autres dirigeants du régime hitlérien, tels Goebbels ou Göring, font l'objet de nombreuses études ? Pourquoi est-il aujourd'hui bien moins connu que Heydrich (assassiné en mai 1942), alors qu'il a occupé les mêmes fonctions et dirigé la politique de terreur nazie dans les deux dernières années de la guerre - qui ont vu le régime se radicaliser et ses politiques criminelles dans le Reich et l'Europe occupée s'intensifier ? D'où vient la mise à l'écart de cet homme qui a pourtant lui aussi été jugé par le Tribunal international de Nuremberg, et qui a fait partie des condamnés à mort en octobre 1946 ? Pendant plusieurs années, Marie-Bénédicte Vincent a cherché à répondre à toutes ces questions en réalisant un véritable travail d'enquêtrice. S'appuyant sur des sources de première main et exhumant des documents inédits (aux Archives fédérales de Berlin et Coblence, ou encore au Mémorial de Mauthausen à Vienne), elle reconstitue la trajectoire personnelle de Kaltenbrunner et retrace à travers lui l'histoire de l'Autriche nazie. Cet ouvrage, appelé à faire date, fait enfin la lumière sur un criminel de guerre longtemps négligé mais ô combien incontournable.

10/2022

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Essais généraux

Le jour où j'ai compris. Itinéraire d'une prise de conscience environnementale

" Accusé, levez-vous ! Eh oui, né au milieu des années 1950, donc responsable, heureusement pas tout seul, de tous les maux de la planète. La génération de mes enfants et plus encore celle des milleniums me taxent d'inconscient, voire de criminel coupable d'un écocide. Pourtant, je suis naturaliste, paléontologue et biologiste, j'ai passé des années comme chercheur au CNRS, puis comme Président du Muséum national d'histoire naturelle à prendre la parole et la plume pour alerter, pour défendre la cause de l'environnement et de la biodiversité. C'est dire que j'y suis sensible ! En dépit de cela, je suis a priori coupable de ne pas l'avoir fait assez tôt, de ne pas avoir assez tôt accordé mes paroles et mes actes. Mais était-ce si simple ? Que savons-nous de ces périodes de consommation frénétique ? Etaient-elles d'ailleurs si frénétiques ? Et à quelle époque ai-je approché, senti puis vraiment compris que nous étions dans l'irréversibilité ? " Dans ce texte personnel et éclairé, Bruno David nous raconte sa prise de conscience environnementale au fil des décennies. De son enfance à ses études scientifiques, d'un épisode de pêche dans un fleuve aux eaux incertaines au rivage tragique d'une marée noire, , d'un premier rapport du GIEC à une discussion avec un climato-négationniste qui s'ignore, d'une décennie froide à un été irrespirable, il nous livre ses doutes, ses inquiétudes fugaces, parfois contre-intuitives puis de plus en plus rationnelles, jusqu'à l'année irréversible... Un récit unique en son genre, mêlant portraits, choses vues, chiffres clés et lutte contre les a priori ou l'ignorance. Quand un grand scientifique nous guide librement sur le chemin de la connaissance et de la transformation de notre monde. A placer entres toutes les mains !

05/2023

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Criminalité

L'Affaire Lebovici. Autopsie d'une époque

Genèse d'un " cold case " ou le récit du crime impuni d'un grand nom du cinéma français, Gérard Lebovici raconté dans son intimité. Une enquête sur l'enquête, sur les pas des policiers du 36 quai des Orfèvres. Retour sur les années 80, ses sphères d'influence, ses figures emblématiques dont l'écrivain Guy Debord. 5 mars 1984. L'impresario des plus grandes stars du cinéma français a rendez-vous avec un tueur qu'il connaît très probablement, mais dont il ignore le dessein. Deux jours plus tard, son cadavre est retrouvé dans un parking de l'avenue Foch. Gérard Lebovici, l'ami de Belmondo, Deneuve, Truffaut, se croyait à l'abri. Intouchable. Il s'en remettait à sa baraka légendaire qui avait fait de sa vie une époustouflante réussite, que tant jalousait. Aujourd'hui, ce crime reste un crime sans criminel connu et identifié. Un meurtre sans meurtrier. Une affaire non résolue, un " cold-case ". Formule qui rime au 36 quai des Orfèvres avec échec. Quarante ans plus tard, le mystère persiste. Sa mort est apparue d'autant plus mystérieuse que les pistes suivies par la Crim' creusaient des univers bien étrangers - a priori - à ceux du cinéma mais aussi à ceux de l'édition auxquels était lié Lebovici : le grand banditisme (avec François Besse, le complice de Jacques Mesrine), l'espionnage, l'ultra gauche avec l'écrivain théoricien Guy Debord, qui sera un temps suspecté, le monde du jeu et celui du blanchiment. Le tout, dans un contexte de guerre larvée entre l'Elysée et le mythique 36 Quai des Orfèvres... Pour la première fois, une enquête sur l'enquête, racontée de l'intérieur, avec des éléments inédits dont le portrait intime d'un homme de passion(s) et la peinture d'une ultra gauche mondaine et fortunée.

02/2024

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Histoire de France

Joseph Crassous de Médeuil 1741-1793. Marchand, officier de la Marine royale et négrier

Joseph Crassous de Médeuil est né à La Rochelle le 23 octobre 1741. Ce fils d'un Notaire Royal, issu d'une famille où l'on est juriste depuis plusieurs générations, décide à l'âge de treize ans de prendre " l'état de marin ". Commence alors pour lui une aventure qui va le mener, pendant plus de quarante années, sur tous les océans et les mers du monde. Il participe à la plupart des expériences maritimes qu'offre cette deuxième moitié du XVIIIe siècle. Tour à tour marchand, officier de la Marine royale, négrier à partir des côtes de l'Afrique orientale, il prend de surcroît une part active dans la guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique. Cette carrière mouvementée, entre bonheurs et désastres, s'arrête brusquement en 1793. Révolutionnaire convaincu, il est néanmoins condamné à mort, le huit Frimaire de l'an II, par le tribunal criminel extraordinaire de Rochefort, pour avoir participé à la " trahison de Toulon "". Il est exécuté dès le lendemain, place de la Liberté... S'appuyant sur des sources d'une exceptionnelle richesse - les carnets de bord, les notes et la correspondance de Crassous de Médeuil -, ce livre retrace ses activités de marin, ses expéditions, les rencontres qu'il fait d'hommes proches et de peuplades lointaines. Il donne à voir le rapport à la politique de ce témoin de son temps, tiraillé entre la haine et l'amour que lui inspire la société où il vit. Semblable à celles qu'on peut lire dans les grands romans historiques, tant y abondent péripéties et rebondissements, la destinée de Joseph Crassous de Médeuil fut cependant bien la vie d'un capitaine du XVIIIe siècle. Un parmi tant d'autres.

04/2004

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Littérature française

La comedie humaine l enfant maudit. L enfant maudit

" Par une nuit d'hiver et sur les deux heures du matin, la comtesse Jeanne d'Hérouville éprouva de si vives douleurs que, malgré son inexpérience, elle pressentit un prochain accouchement ; et l'instinct qui nous fait espérer le mieux dans un changement de position lui conseilla de se mettre sur son séant, soit pour étudier la nature de souffrances toutes nouvelles, soit pour réfléchir à sa situation. Elle était en proie à de cruelles craintes causées moins par les risques d'un premier accouchement dont s'épouvantent la plupart des femmes, que par les dangers qui attendaient l'enfant. Pour ne pas éveiller son mari couché près d'elle, la pauvre femme prit des précautions qu'une profonde terreur rendait aussi minutieuses que peuvent l'être celles d'un prisonnier qui s'évade. Quoique les douleurs devinssent de plus en plus intenses, elle cessa de les sentir, tant elle concentra ses forces dans la pénible entreprise d'appuyer sur l'oreiller ses deux mains humides, pour faire quitter à son corps endolori la posture où elle se trouvait sans énergie. Au moindre bruissement de l'immense courte-pointe en moire verte sous laquelle elle avait très peu dormi depuis son mariage, elle s'arrêtait comme si elle eût tinté une cloche. Forcée d'épier le comte, elle partageait son attention entre les plis de la criarde étoffe et une large figure basanée dont la moustache frôlait son épaule. Si quelque respiration par trop bruyante s'exhalait des lèvres de son mari, elle lui inspirait des peurs soudaines qui ravivaient l'éclat du vermillon répandu sur ses joues par sa double angoisse. Le criminel parvenu nuitamment jusqu'à la porte de sa prison et qui tâche de tourner sans bruit dans une impitoyable serrure la clef qu'il a trouvée, n'est pas plus timidement audacieux... ".

02/2023

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Romans policiers

Cluses : L'affaire Prewitz

Haute-Savoie, Cluses : Le dimanche 20 août, un incendie criminel détruit une grande partie du parking de l’Hypermarché Carrefour. Quelque temps plus tard, les vigiles positionnés pour protéger les travaux de réfection, commencent à constater d’étranges manifestations, comme des jets de pierres qui parcourent des trajectoires insolites, des musiques venues de nulle part, de la vaisselle brisée. Le samedi 21décembre, Francis Magenta, le patron de « Mondial Protection » et Stanislas « Stan » Jourdan, son fidèle adjoint, sont reçus à l’Hypermarché à la demande du directeur, car les « Poltergeists » ne s’arrêtent pas. Très intéressé par tout ce qui touche aux "phénomènes inexpliqués", Francis accepte tout de suite d’enquêter et comprend très vite que ces "Poltergeists" sont des messages ! Mais de qui ? Pourquoi ? Et, surtout, à l’attention de qui ? L’incendie aurait-il déclenché quelque mécanisme infernal ? L’agression de Jonathan Prewitz, laissé pour mort dans le parking, va donner raison à Francis, d’autant plus qu’il présente dans sa chair des stigmates évidents. Une seconde tentative pour l’assassiner est évitée de justesse par Francis et Stan. Curty, un spécialiste de la Métapsychique, débarque à Cluses pour étudier ces phénomènes et parvient à la conclusion que Prewitz est la réincarnation d’une personne assassinée dans les années 1900. Qui est-il ? Un affabulateur ? Un être réincarné ? Magenta va orienter son enquête dans le passé, non seulement de cet étrange stigmatisé, mais aussi sur celui de Cluses, car le terrifiant dénominateur commun de tous ces événements, c’est… le passé et, en particulier, celui de l’une de ses familles fondatrices : les Grosjean... Qui ne sont jamais bien loin ! La vengeance est-elle intemporelle ? La réincarnation existe-t-elle ?

09/2023

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Histoire de France

Les ennemis complémentaire. Guerre d'Algérie

1954-1962 : la guerre d'Algérie blesse en profondeur deux populations, la française et l'algérienne. Germaine Tillion, ethnologue spécialiste de l'Algérie mais aussi ancienne résistante, ne peut rester indifférente à tant de souffrances et à un tel gâchis. Mais, à la différence de ce qui s'était produit en 1940, ses sympathies vont maintenant aux deux côtés, or elle ne veut renoncer ni à son amour de la patrie ni à son amour de la justice. Ce ne sont pas le bien et le mal qui s'affrontent, mais deux ennemis complémentaires : le terrorisme des uns justifie la torture des autres, la torture et les exécutions capitales rendent licites les attentats. Que faire ? Tenter d'arrêter cet engrenage infernal en s'efforçant de comprendre l'origine du mal, en intervenant de toutes ses (faibles) forces pour sauver des vies humaines. Publié pour la première fois en 1960, alors que la guerre n'est pas encore terminée, cet ouvrage est considérablement enrichi dans sa nouvelle édition : il a plus que doublé de volume. A la suite d'une histoire succincte de la guerre, où se rejoignent l'enquête érudite et le témoignage personnel haletant, vient un ensemble bouleversant de documents de l'époque : récit des rencontres avec le responsable des attentats d'Alger, dénonciations virulentes de la torture, plaidoyers contre la peine de mort, réponse cinglante à une attaque de Simone de Beauvoir, correspondance abondante avec le général de Gaulle, interventions pour faire libérer de prison aussi bien les anciens " porteurs de valise " du FLN que les anciens factieux de l'OAS - car Germaine Tillion sait rester " impitoyable pour le crime, pitoyable pour le criminel ". Un livre d'une actualité brûlante à notre époque où d'autres terrorismes se trouvent engagés dans un mortel face à face.

04/2005

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Aventure

Legio patria nostra Tome 3 : Tierras calientes

A la rencontre de leur destin. Algérie, 1863. Casimir Laï, l'orphelin des rues devenu légionnaire, découvre que le Maure, l'assassin de son ami Dino, s'est lui aussi engagé dans la Légion sous une fausse identité. Alors que la Légion embarque enfin pour aller se battre au Mexique, il doit surveiller ses arrières, craignant que l'ancien criminel veuille se venger. Au bout de 48 jours d'une traversée éprouvante, leur navire accoste enfin à Vera Cruz. Et ils découvrent l'horreur. Le Vomito Negro, la fièvre jaune, tue les soldats français plus efficacement que les balles des Mexicains. Irina et Zélie risquent leur vie à soigner les malades dans des camps de fortune. Le capitaine Danjou et ses hommes veulent se battre. Mais méprisés par le commandement, ils sont cantonnés à des missions de surveillance de la route qui relie Vera Cruz à la ville de Puebla où se déroulent les combats. Lorsqu'un convoi est organisé pour acheminer des armes et de l'or jusqu'à Puebla, c'est à Danjou que l'on confie la mission de reconnaître la route. Les chemins sont tout sauf sûrs, les guérilleros attaquent et pillent sans vergogne, la chaleur et l'humidité épuisent les hommes et les bêtes. Quant à la compagnie, elle a un traitre dans ses rangs et elle ne le sait pas encore. Alors que la compagnie arrive au hameau de Cameron, l'armée mexicaine attaque. Pris en tenaille, Danjou n'a pas d'autre choix que de se replier dans les ruines de l'hacienda, espérant tenir suffisamment longtemps pour donner l'alerte et empêcher l'attaque du convoi. 3000 hommes les entourent et ils ne sont que 60. Ils n'ont aucune chance de s'en sortir. Le combat de Cameron commence.

04/2023

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Policiers historiques

Les Feux du Talion

En ce printemps de l'année 1971, un inconnu venu des forêts lointaines de l'Amazonie sème la mort aux quatre coins de la France. Ses crimes semblent toujours obéir à un même rituel car ses victimes, de jeunes adolescents, périssent toutes par le feu : tel supplicié trouvera une fin horrible sur une barque embrasée dérivant sur la Seine, un autre grillera entre des grumes de bois exotiques sur un môle du port de La Pallice, un troisième mourra entre les boiseries d'un confessionnal, au coeur d'une abbaye médiévale... L'inspecteur Abel Heme, secondé par son vieil ami Alberto Amatt, est chargé de l'enquête. Les deux hommes doivent découvrir l'identité du tueur afin de l'empêcher de finir son oeuvre funeste. Pour cela, ils devront remonter le temps et interroger le passé sanglant de l'année algérienne de 1962. En effet, les racines de ce drame remontent aux derniers soubresauts de la lutte entre les nationalistes français et le FLN aidé par l'Etat français. La tâche sera ardue car Helme et Amatt seront confrontés à un génie du crime qui semble avoir tout prévu jusque dans les moindres détails. Et la mission est d'autant plus complexe que le criminel ne paraît pas animé par de vils desseins, son objectif est au contraire teinté par la puissance d'une vision idéale de la justice... Né à Oran en 1948 dans une famille espagnole, Andrès Serrano a connu l'exode de 1962 avant de s'installer en France avec sa famille. Musicien professionnel, il est devenu professeur d'histoire à 38 ans. Son premier roman, In fine mundi, a reçu le prix Historia du polar historique en 2022.

05/2023

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Criminalité

Le grêlé. Le tueur était un flic, Edition revue et augmentée

Passionnée par la grande énigme du Grêlé ayant mis en échec la brigade criminelle de Paris durant un tiers de siècle, experte ès faits divers, Patricia Tourancheau qui suit l'affaire depuis les années 90, la retrace sous ses multiples facettes à coups de documents inédits et de témoignages de première main. Victimes directes ou collatérales, frères et parents, enquêteurs de deux générations, détectives, citoyens, ayant subi ou traqué ce criminel XXL, collègues et proches qui l'ont côtoyé, ils ont accepté de lui parler. Elle en tire un récit haletant et terrifiant sur l'une des plus grandes énigmes des dernières décennies, enfin résolue avec l'identification de ce serial killer hors du commun. Sa connaissance approfondie des procès-verbaux et du déroulé des investigations lui permet de revenir sur les loupés de l'enquête et de dévoiler toutes les étapes de sa résolution. Elle détaille, pour la première fois, l'intégralité de la traque aux trousses du Grêlé, ce tueur et violeur en série, de fillettes et d'adultes, ayant sévi dans la capitale de 1986 à 1997 sans jamais être arrêté... Et pour cause, cet agresseur qui se présentait à ses victimes comme un flic, l'était bel et bien. Tapi au sein de l'institution, ce gendarme de la Garde républicaine à Paris dans les années 80, devenu policier motocycliste, avait fini par se ranger dans le Sud. Mais rattrapé par son passé, François Vérove se suicide le 27 septembre 2021, à l'âge de 59 ans. Cet ouvrage raconte aussi la double personnalité de ce militaire nordiste, bon père de famille, mais redoutable pervers, notable insoupçonnable, jamais fiché, indétectable de ses collègues de la Crim'.

02/2024

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Vichy

"J'accepte de répondre". Les interrogatoires avant le procès (avril-juin 1945) - Suivis de L'audition de l'île d'Yeu (août 1946-juillet 1947)

Les interrogatoires du maréchal Pétain lors de l'instruction de son procès, avec des notes de Pétain préparées à l'annonce de son procès par contumace, suivis de son audition en 1947 par une commission parlementaire. Des documents exceptionnels, peu connus du public, présentés par un spécialiste de l'Occupation et préfacés par l'historien Marc Ferro. Des documents rares sur une page majeure de notre Histoire Le maréchal Pétain fut interrogé à dix reprises avant l'ouverture de son procès, le 23 juillet 1945. Les pièces de l'accusation sont présentées à l'accusé : dépositions de témoins, correspondances, ses propres déclarations... Pétain répond, successivement abattu, indigné, combatif, assumant son action ou se défaussant sur son entourage. Sa défense s'ébauche, élémentaire, puis s'échafaude avec ses avocats. Restés inédits dans leur intégralité pendant des décennies, ces procès-verbaux d'audition saisissent par l'incroyable désordre des questions. L'impression est celle d'un exercice imposé, quasi improvisé. Leur objet principal n'en est pas moins saisissant : l'armistice " criminel ", la collaboration ? Pas du tout ! Le socle de l'accusation, c'est le complot : le supposé cagoulard en chef Pétain aurait tramé la défaite pour renverser la République. Sommaire et radicale, la charge convient à l'urgence judiciaire, mais aussi à l'opinion : elle disculpe l'immense majorité des Français et ceux de leurs représentants qui ont souscrit à l'armistice et aux pleins pouvoirs. Ces documents donnent la parole au principal accusé de l'épuration, qui assistera muet à son procès et à sa condamnation, le 15 août 1945. Ils sont suivis de l'audition de l'Ile d'Yeu, où les représentants de la commission parlementaire chargée d'étudier les événements survenus de 1933 à 1945 viendront entendre Philippe Pétain une dernière fois en 1947.

05/2023

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Droit pénal

Madame la juge

Sylvia Fournier Caillard a côtoyé de nombreux délinquants, dont certains ont marqué sa mémoire. Avec Madame la Juge, elle nous livre un témoignage humain qui se veut au plus proche des accusés et des victimes, dans un but de compréhension et de prévention. Parce que le huis-clos du cabinet du juge d'instruction favorise l'intimité, Sylvia Fournier Caillard a approché de près ces délinquants qui, le temps de l'instruction, ont levé le voile sur qui ils étaient vraiment, sur le moteur de leurs actes. Il s'agit le plus souvent de délinquants ordinaires qui ne se sont pas trouvés sous le feu des projecteurs mais qui, durant un court instant, sont sortis du rang et ont commis un acte qui a changé le cours de leur vie, et celle de leurs victimes aussi. La juge doit les entendre et les comprendre, pour mieux prévenir les récidives ou les actes similaires, car tous les crimes et délits nous renseignent aussi sur notre société et ce que certains vivent, plus ou moins bien intégrés dans notre pays. Se succèdent ainsi l'histoire du militaire poussé à tuer l'amant de sa femme, celle du dealer crucifié publiquement, du papi devenu criminel, de l'escroc des people, de celui qui aimait trop l'art contemporain... Ou encore celle des djihadistes partis en Syrie rejoindre Daech ; des histoires racontées avec une certaine dose d'humour pour sans doute mettre la distance nécessaire avec la cruauté des faits parfois tragiques. Juge, mais mère également, elle évoque l'impact que l'exercice de ces fonctions a pu avoir sur sa vie familiale, les difficultés de s'abstraire émotionnellement de certaines affaires et aussi celle de s'affirmer en tant que femme dans un milieu particulièrement compétitif et masculin.

05/2023