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Islam

L'évangile selon Nas

Cet ouvrage est un abrégé destiné à rappeler les données essentielles et les points principaux de certains faits ou évènements historiques. De part notre sociabilisation, lors de toute rencontre avec un ou plusieurs de nos semblables, inévitablement un contact s'établit au cours duquel on communique. Dès lors, il se produit un échange d'idée, d'opinion, de point de vue ou d'une prise de position parfois inhabituelle. Il arrive que des sujets de conversation tournent autour de certaines idées préconçues, des préjugés, des notions erronées comme : les penseurs grecs (Aristote, Platon, Socrate, Hippocrate, Galien, etc.), la bataille de Poitiers, les dogmes religieux judéo-chrétiens ou islamiques, les pères fondateurs des Sciences, le monde de l'Imperceptible (Jinn, Ange, Diable), la démonologie, l'apparition de l'Homme, Dieu, l'héliocentrisme, la naissance des Sciences en Occident, la Politique, etc. Cette instruction inculquée par l'éducation, les médias, la littérature, la société est finalement fixée dans la conscience collective. Et c'est précisément là l'objectif de cet ouvrage : un moyen permettant d'entrer en communication, d'échanger avec autrui et de répondre à ce type de position en l'examinant et en faisant preuve d'esprit critique. Cet ouvrage qui est composé de différents sujets susceptibles d'être abordés lors d'une discussion est agencé sous formes de chapitres. Ces derniers sont un ensemble de fiches thématiques signalétiques concises conçues pour éclairer, illustrer ou démontrer ce que l'ont dit. De la qualité de l'utilisation de ces informations peuvent déboucher de nouveaux formats de discussion. Parce que le renseignement ainsi divulgué n'est-il pas également, et surtout, un renseignement nouveau, commenté et argumenté ?

05/2022

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Science-fiction

La maison des soleils

Ils sont la Lignée Gentiane, la Maison des Fleurs. Ils sont mille. Mille clones âgés de six millions d'années, tous issus d'Abigail Gentian et d'une époque où l'humanité n'était encore qu'à l'orée de l'ère stellaire. Depuis tout ce temps, ces fragments éparpillés parcourent la galaxie, spectateurs de l'aventure humaine à travers l'espace, là où empires et conquêtes fabuleuses se fracassent sur la noria du temps. Tous les deux cent mille ans, après un tour complet de la galaxie, les membres de la Lignée se réunissent pour échanger souvenirs et expériences. C'est la Millième Nuit, une fête sans pareille. Or, pour cette trente-deuxième réunion, Campion et Purslane sont en retard. Un détail ? Pas vraiment. Car dudit retard pourrait bien dépendre le devenir de l'ensemble de la Voie lactée, et peut-être même bien au-delà Né en 1966 au Pays de Galles, Alastair Reynolds mène pendant des années une double carrière d'écrivain et d'astrophysicien au sein de l'Agence Spatiale Européenne avant de se consacrer à l'écriture à temps plein en 2004. Son cycle des "Inhibiteurs" est traduit dans le monde entier. ? Si le Publishers Weekly le considère comme l'un des auteurs de hard SF les plus doués de sa génération, il est avant tout l'héritier direct de cette science-fiction inventée par Olaf Stapledon, celle du parfait vertige et de l'émerveillement. A ce titre, nul doute que La Maison des Soleils est une manière de chef-d'oeuvre. "Une aventure aussi palpitante qu'époustouflante". The Time Traduit de l'anglais par Pierre-Paul Durastant iIllustration de couverture par Amir Zand

04/2024

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Littérature française

Celle qui se métamorphose

Une femme peut en cacher une autre... Avec cette fantaisie littéraire, Boris Le Roy explore le mystère de la féminité et prône en creux la réinvention permanente de soi au sein du couple. Un beau matin, Nathan se réveille aux côtés d'une femme qui n'est plus " ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre " - en tout cas pas exactement la sienne, Anne, auprès de laquelle il s'était endormi la veille. Serait-il victime d'hallucinations ? Ou n'est-il pas naturel qu'un corps subisse quelques légères altérations au fil du temps ? Sauf que, chez Anne, altération ne veut pas dire dégradation, bien au contraire. En elle, tout est désormais plus affûté, ses traits semblent plus lisses, sa bouche plus pulpeuse, son corps plus musclé... Pourquoi s'en plaindre ? Les choses se gâtent lorsque Nathan découvre qu'Ann, en perdant la voyelle finale de son prénom, a également changé de statut : elle est maintenant sa supérieure hiérarchique. Une consultation psychiatrique s'impose pour le pauvre Nathan, d'autant que tout au long de l'histoire, Ann ne cessera de se métamorphoser (successivement en Nina, Haïna, Anna, Han, Hannah), jusqu'à se démultiplier, remettant en question toutes certitudes. Entre comédie psychanalytique, fable surréaliste et digression philosophique, ce roman, aussi inclassable que jubilatoire, convoque tour à tour les univers d'Ovide, de Kafka, de Freud et de Woody Allen, tout en mêlant la physique quantique et la transfiguration du Christ, pour le plus grand plaisir du lecteur. Rentrée littéraire Julliard 2021.

08/2021

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Histoire du cinéma

Histoire du cinéma dans l'Eure. Pop-corn & projecteur

Le 16 décembre 1896, dans le jardin botanique d'Evreux se tenait la première représentation répertoriée dans l'Eure du cinématographe. Vingt ans après, en 1916, Château-Gaillard servait de décor au premier tournage d'un long-métrage : Judex. Près de cent ans plus tard, Woody Allen tournait une des scènes de son film Midnight in Paris à Chrome tandis qu'en 2020, l'on inaugurait à Pont-Audemer, un cinéma multiplexe moderne, conçu par la célèbre agence Jakob + Macfarlane. Entre temps, l'Eure a servi de décor à plus de quatre-vingt-dix longs-métrages, tandis que se développaient sur son territoire des lieux dédiés au cinéma tels que le Moulin d'Andé, le musée du cinéma de Bueil et que s'y installaient des acteurs de renom tels que Yves Montand et Simone Signoret, ou, plus récemment, Yolande Moreau. Cet héritage a propulsé le Département de l'Eure au rang de "terre de cinéma" et nourri son identité. Mais au-delà des tournages, le cinéma c'est aussi l'histoire de pratiques culturelles, des hommes et des femmes qui, derrière l'écran, ont contribué à sa diffusion, et, devant l'écran, ont fait son succès par la fréquentation de salles de cinéma qui se sont elles-mêmes adaptées aux changements de chaque époque. Du cinéma itinérant aux multiplexes contemporains, de ses origines au séisme des "années Covid", en passant par les multiples crises qu'il a surmontées, cet ouvrage propose de livrer un aperçu de cette histoire.

07/2023

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BD tout public

Les aventures de R. Crumb

Bienvenue dans le monde merveilleux de Robert Crumb ! Voyez-le s'ennuyer, chanter, gratter son ukulélé, tirer sa crampe, réparer ses toilettes ou explorer divers orifices féminins. Découvrez ses faiblesses, ses angoisses, ses contradictions ainsi que ses fantasmes. Peu d'auteurs ont, depuis Rousseau, osé une confession aussi sincère et déjantée, une mise à nu aussi drôle et douloureuse des recoins de leur âme et de certaines parties de leur anatomie. Confronté à l'horreur d'un monde matérialiste sous la menace d'une apocalypse nucléaire, Crump pleure le ventre de sa mère, mais aussi celui de l'Amérique d'avant-guerre, et fait bien l'adage de Woody Allen, " il faut savoir se contenter d'être pathétique, puisque tant de choses atroces peuvent vous arriver à tout moment ". Chaque histoire de ce recueil est comme une nouvelle station d'un long et hilarant chemin de croix, qui livre le Messie pleurnichard de Philadelphie aux outrages des philistins et des féministes, des hippies et des yuppies, des médias et des soldats de la contre-culture. Pour fustiger ces pharisiens, robert Crumb, en pur produit de l'Amérique puritaine, retrouve naturellement les mots-mêmes du Christ : " Vous ressemblez à des tombeaux blanchis à la chaux : à l'extérieur ils ont une belle apparence, mais l'intérieur est rempli d'ossements et de toutes sortes de choses impures ". En Robert Crumb, le XXe siècle aura trouvé la plus improbable et malcommode des figures christiques. Quant aux XXIe, il n'a qu'à bien se tenir.

05/2009

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Cinéma

Trembler pour l'autre. Pour une éthique du cinéma

Un livre de philosophie peur parfois se lire comme un récit à intrigue, à suspens, à surprises. Mais nous pourrions entendre ce propos en l'inversant : le récit à intrigue peur se révéler pleinement philosophique. Trembler pour l'autre pose ainsi les jalons d'une histoire alternative du cinéma de fiction, où textes et images s'éclairent mutuellement au cours d'un dialogue fécond avec la pensée - en particulier avec celle d'Emmanuel Levinas. Ainsi en va-t-il avec la notion de substitution", qui se trouve au principe même de la mise en scène dans Solaris de Tarkovski. Ici le surnaturel - ou l'inspiration - ébranle en profondeur toute théorie de la connaissance. Cet ébranlement est également bien présent dans les films de Béla Tarr. En particulier dans Les harmonies Werckmeister, où le visage de l'autre s'expose dans sa fragilité, et fait surgir la honte chez le sujet. De même, la notion de "subjectivité" comprise selon les termes du penseur, est un tenant-lieu de ce qui n'a pas lieu, du tiers exclu toujours en exil, qui ne saurait apparaître que sous le masque de la comédie. Tel est le ressort d'un film sérieusement drôle et drôlement sérieux : Zelig de Woody Allen. L'ambition de ce livre est donc bien de montrer comment sont liées réflexion et représentation. Et peut-être le dépassement de cette dernière est-il, depuis longtemps mais sans qu'on y soit toujours attentif, l'une des sources de la modernité, tant en art qu'en philosophie.

02/2015

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 790, septembre 2022

Exceptionnellement, nous revenons en couverture de ce numéro sur un film qui est déjà en salles depuis un mois, Nope de Jordan Peele. Rarement un film, un "blockbuster de l'été" aura autant divisé, autant suscité des interprétations, des critiques, des débats. Il nous semblait indispensable d'y revenir pour proposer différentes visions sur un film aussi clivant et, pour nous, aussi important. Jordan Peele lui même livre quelques secrets dans l'entretien qu'il nous accorde, où il approfondi dans sa vision du film, sa conception, sa fabrication, mais aussi sur l'accueil qu'il a provoqué. Nous sommes persuadées qu'entre autres, on se souviendra de 2022 comme l'année de Nope, mais cela ne nous fait pas oublier d'autres grands films qui arrivent en salle ce mois-ci, comme Chronique d'une liaison passagère d'Emmanuel Mouret (qui se livre dans nos pages à un jeu de références cinéphiliques qui vont de Lubitsch à Woody Allen) ou Juste sous vos yeux de Hong Sang-soo. Joe Dante et Joao Pedro Rodrigues sont aussi parmi les cinéastes qui s'expriment dans ce numéro, tout comme un texte très émouvant du jeune réalisateur espagnol Jonás Trueba sur l'oeuvre de Jonas Mekas. Finalement, un long dossier sur Douglas Sirk, l'un des plus grands cinéastes hollywoodiens, étudie son oeuvre américaine et allemande (quand il s'appelait encore Detlef Sierck) à l'occasion d'une grande retrospective à la Cinémathèque française qui sera sans doute l'un des moments forts du cinéma de cette rentrée.

09/2022

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Poches Littérature internation

La terre fredonne en si bémol

Agée d'une dizaine d'années, Gwenni Morgan grandit dans un petit village du pays de Galles. Friande de romans policiers, elle se pose beaucoup de questions sur sa famille et la petite communauté au sein de laquelle elle évolue. Face aux énigmes et aux secrets du monde adulte, elle décide un jour de lancer son enquête, comme les détectives de ses livres préférés. Où est donc passé Ifan Evans, ce berger au visage tout rouge dont elle s'est toujours méfiée ? Pourquoi son épouse, la douce Mme Evans, semble-t-elle si mystérieuse et si troublée depuis quelque temps ? Et que veulent dire ses filles, la petite Catrin et sa soeur Angharad, lorsqu'elles répètent que leur père est parti avec un gros chien noir ? Lorsque le corps d'Ifan Evans est retrouvé, flottant dans le réservoir d'eau, c'est toute la petite communauté qui est soudain en émoi. S'agit-il d'un drame passionnel ou d'un crime commis par Guto, l'idiot du village ? Les langues commencent à se délier. Alwenna, la meilleure amie de Gwenni, bien "trop délurée" aux yeux de tous, semble disposer d'informations cruciales au sujet de sa grand-mère. A travers le regard fantaisiste d'une enfant un peu précoce, Mari Strachan nous montre combien il est difficile de construire son histoire dans un monde où tout se sait mais rien ne se dit. Lorsque la vérité éclate enfin au grand jour, les secrets de famille brisent l'harmonie apparente du petit village paisible de l'après-guerre. Mais Gwenni a compris depuis longtemps qu'il faut sortir des sentiers battus pour créer la carte géographique de sa propre vie... Le soir, portée par le murmure de la Terre, Gwenni s'envole de son lit pour parcourir la campagne, et alors certaines réponses se dessinent.

12/2013

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Beaux arts

Léonard de Vinci. Le génie en dessin

Cet ouvrage est publié à l'occasion du 500e anniversaire de la mort de Léonard de Vinci. Si cet "homme de la Renaissance" par excellence maîtrisait tout à la fois la peinture et la sculpture, l'architecture et la musique, l'anatomie et le génie civil, la cartographie et la géologie ou la botanique, l'étendue de son génie a pourtant échappé à ses contemporains et à ses successeurs. Il ne réalisera en effet qu'une vingtaine de tableaux, et très peu de ses autres projets seront menés à leur terme. C'est donc principalement par ses dessins et ses écrits que l'homme peut être appréhendé aujourd'hui dans sa prodigieuse créativité. Des centaines de dessins de Léonard ont survécu, davantage qu'aucun autre artiste majeur de la Renaissance. Comptant parmi les plus variés et les plus remarquables sur le plan technique de toute l'histoire de l'art, ils témoignent d'une interaction exceptionnelle entre les images et les mots, qui intervenait à l'instant même où il transcrivait ses idées sur le feuillet. Quelque 600 d'entre eux font partie de la Royal Collection britannique depuis le XVIIe siècle. Cette collection, la plus importante du monde, a été conservée en un seul ensemble depuis sa mort en 1519. Un choix de ces oeuvres sera exposé en 2019 à la Queen's Gallery de Londres et à celle d'Edimbourg, ainsi qu'en douze autres lieux du Royaume-Uni. Les plus beaux feuillets sont présentés dans le présent orage, avec une préface de S.A.R. le prince de Galles et un texte éclairant de Martin Clayton, responsable des Dessins et Gravures de la Royal Collection Trust et spécialiste des dessins de Léonard de Vinci.

09/2019

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Romans historiques

Les jours étranges de Nostradamus

Médecin protestant lyonnais, disciple de la médecine nouvelle d'Ambroise Paré, Philibert Sarrazin se rend à Paris pour participer au progrès du grand Art de l'Anatomie par le biais d'une dissection clandestine. Piégé, il se retrouve battu et enlevé par les hommes de main d'un mystérieux gentilhomme de la Cour. Ce proche du roi, dont les pouvoirs semblent sans limites, lui ordonne d'aller espionner Michel de Nostredame, l'illustre Nostradamus. Pourquoi lui, Philibert Sarrazin, modeste médecin lyonnais ? Parce qu'il est le beau-frère de Michel. Ils ont usé les mêmes bancs de la Faculté de médecine et Philibert était alors l'ami de celui qui a fini par devenir l'astrologue des rois d'Europe. Emporté par un complot qui le dépasse, Philibert se lance sur les traces de l'homme qui peut lire par-dessus l'épaule de Dieu et voir de quoi l'avenir sera fait, jusqu'à Salon, en Provence, à travers la peste, la guerre civile, sur des terres de fantasmes et de sorcellerie. Là, il touchera du doigt le secret de Nostradamus, le secret de sa science et de ses mystérieux voyages, le secret de la mort de sa première épouse. Autant de révélations surprenantes. Dangereuses. Roman de tous les conflits du XVIe siècle, médecine de Galien contre celle d'Ambroise Paré, catholiques contre protestants, science contre superstition, plongée érudite dans une Europe pas tout à fait extraite du Moyen Age et encore à un siècle des Lumières, Les Jours étranges de Nostradamus se lit comme un thriller et, au gré de son intrigue, éclaire d'une lumière inattendue les zones d'ombre de la vie du plus célèbre astrologue français.

04/2011

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Instruments de musique

Le violon de Lev. Dans les pas des luthiers italiens

Pendant un concert dans une petite ville du pays de Galles, Helena Attlee est captivée par le son d'un violon dont le timbre est différent de tous ceux qu'elle a entendus auparavant. Elle rencontre le musicien, qui joue dans un grand orchestre britannique ; son violon a appartenu à un Russe nommé Lev et a peut-être été fabriqué dans la ville italienne de Crémone, lieu de naissance du célèbre luthier Stradivarius. Quoique le violon soit usé et dépoli, sa voix est clairement unique. Pourtant, experts et commissaires-priseurs l'ont jugé sans valeur. Ce mystère fascine l'auteure, qui, voulant en savoir plus sur les principes de fabrication des instruments de la Renaissance, se rend en Italie, à Oxford et à Paris, pour interroger des spécialistes de divers domaines au sujet du violon de Lev et de l'histoire du violon en général. Cette biographie d'un instrument donne vite lieu à une discussion plus large sur la politique et l'économie des lieux qu'Helena Attlee traverse : chaque matériau du violon éclaire les échanges du début du monde moderne - de l'épicéa rouge, bois des Alpes déjà rare et régulé au 18e siècle, à l'ébène des violons baroques, importé d'Inde, d'Afrique ou d'Asie, car impossible à cultiver en Europe. Son enquête lui révèle également le double visage du violon, instrument qu'on trouve aux mains des communautés juives et roms les plus démunies (auxquelles le violon de Lev appartint sans doute) comme dans les orchestres princiers. De Crémone en Italie à Rostov en Russie, en passant par Venise et Florence, Helena Attlee découvre une histoire qui va bien au-delà de la valeur de l'instrument qui avait suscité son enquête et nous révèle les mondes divers des sculpteurs, ébénistes, musiciens, compositeurs, marchands et exilés qui vivent du violon depuis plus de trois siècles.

07/2023

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Breton

LANGUE BRETONNE, LANGUES MINORISÉES: AVENIR ET TRANSMISSION FAMILIALE

Les actes du colloque international, tenu en novembre 2018 à l'Université de Bretagne Sud à Lorient, tiennent une place spéciale dans le processus de réflexion sur l'avenir de la langue bretonne (et donc des autres langues dites minorisées). De toutes les petites langues territorialisées sous l'administration de la République française, la langue bretonne bénéficie d'une des meilleures visibilités, mais c'est aussi celle qui connaît l'une des transmissions familiales parmi les plus basses. Si basse que l'on pourrait penser que la transmission intergénérationnelle est interrompue. Ces actes offrent, pour la première fois en Bretagne, l'occasion de mener une réflexion sur la place de la transmission familiale. Une réflexion menée sur l'articulation entre familles, environnement linguistique, préscolarisation et scolarisation par le médium de la langue bretonne. La question qui se pose n'est pas tant celle de l'avenir de la langue bretonne que celui des brittophones : leur donner les moyens de la transmission intergéné­rationnelle de leur langue comme il se doit dans tout pays démocratique. C'est-à-dire déterminer les bases qui permettent de faire de la langue bretonne la langue de leur famille dans un environnement linguistique favorable, de faire d'une langue apprise, le plus souvent, une langue à nouveau vernaculaire. La question des droits linguistiques est posée. Ce colloque a accueilli des spécialistes venus d'Irlande, d'Ecosse, du pays de Galles, de Catalogne, de Bretagne qui ont exposé les résultats de leurs recherches dans le domaine de la transmission, notamment familiale. C'est maintenant aux décideurs de s'emparer des conclusions de ce colloque. Textes réunis par Immaculada Fàbregas-Alégret (UBS) & Herve Le Bihan (R2), précédés d'une introduction.

04/2023

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Textes médiévaux - Traductions

Des causes cachées des choses. De Abditis Rerum Causis

Le De abditis rerum causis (1548) de Jean Fernel (1497-1568) est un monument de l'humanisme philosophico-médical de la Renaissance. Précédé d'une préface qui célèbre en termes somptueux la Renaissance et pourrait rivaliser avec la célèbre lettre de Gargantua à son fils, l'ouvrage se présente comme un dialogue à trois personnages : Brutus (qui semble bien devoir son nom au Brutus des Tusculanes), voyageur exigeant, féru de philosophie grecque, et d'abord platonicienne ; Philiatre, étudiant en médecine (mais déjà très bien informé) ; et le savant Eudoxe, qui organise dans sa maison de campagne des entretiens et y reçoit les deux compagnons. Faute d'études suffisamment nombreuses sur Jean Fernel, on ne sait pas assez ce que l'humanisme doit à la médecine. Fernel, qui en est une figure de premier plan, considérait l'ouvrage ici édité et traduit comme le socle de son oeuvre médicale : il y pose les fondements philosophiques de la connaissance du corps, plus largement de la connaissance du vivant, et illustre vigoureusement cette vision panthéistique de l'univers qui est le propre ou la tentation de la Renaissance. Constamment édité et réédité pendant un siècle et demi (de 1548 à 1680, on compte au moins quarante éditions), ce passionnant dialogue a été abondamment lu, cité, utilisé et même plagié. Ecrit en un très beau latin d'inspiration cicéronienne, il mobilise une connaissance intime des oeuvres de Galien, Platon et Aristote, sans oublier Virgile, des poètes modernes comme Augurelli et des écrivains contemporains comme Marsile Ficin et Agostino Steuco. Pourtant il n'existait, de l'ouvrage, qu'une édition moderne publiée en 2005 avec une traduction en anglais. Une édition moderne bien annotée et accompagnée d'une traduction française faisait donc cruellement défaut.

03/2021

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Littérature française

Georges Carpentier. L'incroyable destin d'un boxeur devenu star

Le boxeur Georges Carpentier fut la première superstar du sport français et une des vedettes les plus populaires du siècle dernier. Né en 1894 dans les bassins miniers du Pas-de-Calais, le "gosse" embrasse la carrière de pugiliste à 14 ans. Grandissant au rythme de combats effrénés, à la veille de la Grande Guerre, il terrasse les ténors des rings de la vieille Angleterre, s'adjuge quatre titres de champion d'Europe, devenant ainsi le "vengeur de Waterloo". Statufié à 18 ans, le prodige à la "gueule d'ange" s'engage en 1914 dans l'aviation et devient un héros du ciel de Verdun. Les Années folles marquent son retour. Couronné champion du monde, il affronte le 2 juillet 1921 à Jersey City, devant plus de 80 000 spectateurs, le redoutable Américain Jack Dempsey. Dans un spectacle sans précédent et un combat exprimant les rancoeurs et les inquiétudes de l'après-guerre, le grand Georges fait vibrer toute la France à l'unisson. Adulé aussi de l'autre côté de l'Atlantique où Hollywood lui fait les yeux doux, l'idole devient désormais le Frenchman le plus célèbre d'Amérique... En ressuscitant Georges Carpentier, cette première biographie historique suit pas à pas sa vie trépidante. Ce formidable voyage dans l'Europe et les Etats-Unis du XXe siècle invite le lecteur dans les coulisses du monde âpre de la boxe et à la rencontre des célébrités d'hier. Maurice Chevalier, Fréhel, Colette, Tristan Bernard, Maurice Maeterlinck, Roland Garros, George Bernard Shaw, François Mauriac, George Gershwin, Charlie Chaplin, Douglas Fairbanks Sr, Mary Pickford, Ernest Hemingway, Hô Chi Minh, Greta Garbo, David Lloyd George, Winston Churchill, le prince de Galles, les monarques George V et Alphonse XIII... Innombrables sont les notoriétés à avoir côtoyé le Français et à s'être émerveillées devant ses "exploits".

06/2021

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Littérature française

Generator

"Je suis née en 1977 dans une centrale nucléaire, au sud de la Corée du Sud " : Rinny Gremaud n'aurait sans doute pas eu l'idée de ce livre si le président de son pays d'origine n'avait pas annoncé, quarante ans plus tard, la fermeture de Kori 1, "sa" centrale. Installée en Suisse depuis son plus jeune âge, elle ne s'était jamais préoccupée de son père biologique, un ingénieur britannique avec qui sa mère avait eu une liaison alors qu'elle-même travaillait sur le chantier du réacteur. Mais la dépêche marquant la fin d'un cycle, celui de l'utopie nucléaire, ébranle la narratrice au point qu'elle décide d'en savoir plus sur son géniteur. La voici à Holyhead, au pays de Galles, où il a vu le jour. La chance lui fait obtenir une adresse dans le Michigan. La lettre qu'elle écrit restant sans réponse, elle s'autorise à inventer une vie à cet homme qu'elle ne connaît pas et qui ne l'a jamais reconnue. Les quelques jalons dont elle dispose déterminent les étapes de sa recherche : elle se retrouve à visiter les centrales où a travaillé l'ingénieur mécanicien reconverti dans le nucléaire, sur l'île d'Anglesey d'abord, puis à Taïwan et enfin, après la parenthèse coréenne, à Monroe, au bord du lac Erié. Partie sur les traces d'un père, Rinny Gremaud va trouver des centrales atomiques. Sans se départir de la distance et de l'ironie qui font le sel de ce livre, mais aussi sa grande pudeur, elle va magnifiquement entrelacer enquête journalistique et quête intime, faisant de ce generator un personnage de papier qui s'enrichit du silence de son modèle.

 

#PrixdulivredelavilledeLausanne24

03/2023

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Sciences politiques

Les nationalismes au tournant du XXIe siècle. Regards croisés Amérique/Europe

Après avoir marqué le XXe siècle et été à l'origine de plusieurs conflits, parmi lesquels les deux Guerres mondiales, le nationalisme est loin d'être un phénomène du passé. Au contraire, il connaît, ces dernières années, un retour en force, remettant en question l'équilibre, parfois fragile, de certains pays : que ce soient les mouvements nationalistes en quête d'Etat, le nationalisme populiste d'extrême droite ou, dans une moindre mesure, le régionalisme, ils tentent de redessiner les contours des Etats-nations ou des Etats multinationaux dans lesquels ils évoluent. Dans cet ouvrage, chaque chapitre permet d'en savoir plus sur chacun des cas abordés (Ecosse, pays de Galles, Catalogne, Nouvelle-Calédonie, Québec, Alsace...) mais aussi de découvrir les nouvelles formes de nationalismes locaux, ethniques et suprémacistes que l'on trouve en Amérique-du-Nord et qui sont désormais l'un des enjeux majeurs de la polarisation de ces sociétés. Si la mondialisation de la seconde moitié du XXe siècle a atténué l'effet de frontière dans les domaines économiques et commerciaux, le XXIe siècle ne semble pas pour l'instant avoir tourné la page des nations et des communautés nationales délimitées par des frontières étatiques, nationales ou régionales. Le nationalisme, dans toute sa polysémie, est une idéologie qui jouera un rôle déterminant dans le courant du siècle. Divisé en trois parties (Tensions et jeux d'échelle ; Nationalisme et redéfinition des frontières ; Instrumentalisation du nationalisme : populisme, partis identitaires et ultra-droite), les auteur.e.s abordent différents aspects d'un concept protéiforme qui vade selon les contextes socio-politiques et socio-culturels. Tantôt conservateurs, réactionnaires ou progressistes, tantôt transversaux sur un échiquier politique, les nationalismes s'expriment de différentes façons selon les sociétés dans lesquelles ils évoluent et selon qu'ils émanent d'un Etat-nation ou d'une nation sans Etat.

12/2023

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Critique littéraire

Journal. Mémoires de la vie littéraire Tome 2, 1866-1886

Dans le salon de la princesse Mathilde, aux dîners Magny ou chez eux, les Goncourt côtoient tout ce que le Paris politique et littéraire compte de célébrités. Aussi leur Journal contient-il la plus étonnante galerie de portraits du XIXe siècle. Napoléon III : "Figure louche ; Homme dormant, morne, sinistre. Il y a du conspirateur, du prisonnier et du faiseur de coup d'Etat dans sa marche, son regard, son air. Il a l'air d'une fausse pièce, frappée la nuit dans un bois, qui représenterait le Deux-Décembre sous la figure d'un sergent de ville". Le prince de Galles, futur Edouard VII : "Un vrai filou", "un escroc, ne soldant jamais ses dettes de jeu". Thiers : "Le représentant le plus complet de sa caste ; c'est comme si la bourgeoisie, avant de mourir, se couronnait de ses mains". Renan : "Une tête de veau qui a des rougeurs, des callosités d'une fesse de singe". Flaubert : "Il a l'esprit gros et empâté comme son corps. Il voyage pour épater les Rouennais". George Sand : "Un sphinx ruminant, une vache Apis", "une nullité de génie". Baudelaire : "Le saint Vincent de Paul des croûtes trouvées, une mouche à merde en fait d'art". Mallarmé : "Il faut le mettre à Sainte-Anne". Barrès : "Un casuiste jésuite mélangé d'apothicaire ; Ignace de Loyola se combine chez lui avec le bromure de potassium". Portraits charges dignes des grands caricaturistes de l'époque, tels Daumier ou Gavarni ; portraits de moralistes dans la tradition de La Bruyère, "le premier écrivain de tous les temps". Le Journal des Goncourt est, avant ceux de Jules Renard, de Barrès, d'Henri de Régnier, de Gide, la chronique la plus virulente de la France littéraire et des Français dans la seconde moitié du XIXe siècle.

02/2014

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Généralités médicales

Histoire de la relation médecin-malade. Analyse autour des concepts d'information, de consentement et d'autonomie du patient

Depuis le haut Moyen Age jusqu'aux premiers temps de l'époque moderne, la médecine fut essentiellement paternaliste. Comment, d'ailleurs, aurait- il pu en être autrement ? Qu'aurait pu expliquer le médecin à son patient ? Le savoir médical était si mince et la population si peu instruite. Le grand Ambroise Paré, lui-même, recommandait dans les cas difficiles de ne pas délibérer et de s'en remettre à Dieu. Durant cette longue période d'ignorance réciproque, l'art médical, hérité d'Hippocrate et de Galien et reposant sur des concepts forts transmis par l'université, était cependant très codifié, gage de sécurité, à défaut d'efficacité. Il faudra attendre l'après-guerre et les succès de la recherche médicale pour qu'enfin, et en quelques années seulement, soient mis à disposition des malades les médicaments qui aujourd'hui font notre quotidien, et qu'ainsi les conditions soient désormais réunies pour permettre au patient de décider pour lui-même : dès lors, le médecin pourrait informer son patient, il avait enfin quelque chose à lui dire et des choix à lui proposer et à lui expliquer. La notion de consentement éclairé voyait ainsi le jour dans les faits, un concept moderne qui est au fondement de l'autonomie du patient et que la loi du 4 mars 2002 viendra définitivement affirmer. Le présent livre épluche la jurisprudence et recueille de nombreux témoignages pour prendre le lecteur par la main et le faire voyager au travers des siècles, du Moyen Age jusqu'à aujourd'hui, avec quelques étapes marquantes, notamment : les grands procès fondateurs de la responsabilité médicale, la pleine autonomie existe-t-elle ?, le patient souhaite-t-il toujours être informé ?, le refus de consentir, le malade psychiatrique, le sujet dément, la protection du volontaire lors des essais cliniques, les préjudices subis, quelle information donner ?, comment et sous quelle forme ?, etc.

07/2018

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Littérature étrangère

J'ai tué la princesse

" Le jour de leur arrivée, elles étaient allées à une soirée donnée par un ami de Phuong, étudiant lui aussi. La conversation avait immanquablement tourné autour de la consommation de viande de cheval et du gavage des oies. Les Anglais se méprennent toujours sur les sourires polis des Françaises à l'évocation de tels sujets, persuadés qu'elles sont sincèrement amusées, et convaincus d'avoir trouvé là le meilleur moyen de s'offrir une petite partie de ooh-lo-la, comme ils disent. " Après une soirée arrosée et enfumée, Véronique, photographe parisienne un brin insouciante, quitte son amant rasoir en claquant la porte. Chagrin d'amour et gueule de bois l'attendent au réveil. Un cocktail familier pour la belle jeune femme, à un détail près : dans la nuit, sous l'influence de substances plus ou moins licites, Véronique a tué la princesse de Galles. Car sinon, comment expliquer la carrosserie cabossée de sa Fiat Uno blanche- la voiture recherchée par toutes les polices de France en ce matin du 31 août 1997 ? Il fallait une bonne dose de culot et d'irrévérence pour s'attaquer à l'un des événements les plus couverts par les médias mondiaux ces dix dernières années. Pluie de reportages touchants, hommages et témoignages bouleversants, messages d'adieu, fleurs et bougies par milliers... Face à une telle déferlante d'émotion, le regard ironique et léger de Dan Rhodes semble bien salutaire. Pour lui, l'accident n'est que prétexte à une peinture hilarante et décalée des Français tels qu'ils sont vus par leurs chers voisins anglais. Des personnages plus loufoques les uns que les autres et des situations aussi improbables que drôles : voilà la recette secrète d'un auteur qui ne se prend décidément pas au sérieux.

04/2005

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Histoire et Philosophiesophie

Histoire de la notion de vie

De la notion de vie on pourrait dire ce que saint Augustin disait du temps : "Si personne ne me demande ce que c'est, je le sais; mais si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus." L'ouvrage s'efforce de saisir cette notion à travers les écrits des plus grands théoriciens de la vie, de l'Antiquité à l'aube de la biologie moderne. Il s'agit d'un guide de lecture et d'une gigantesque somme de textes - plus de mille extraits d'ouvrages essentiels - commentés et critiqués dans une perspective historique, philosophique et scientifique. C'est aussi la tentative d'éclaircir, par l'histoire d'une notion, la philosophie sous-tendant les sciences biologiques actuelles. Hippocrate, Platon, Aristote et Galien ouvrent une réflexion systématique sur la vie. Leurs théories subsisteront jusqu'à la Renaissance, où la chimiatrie les conteste, et au XVIIe siècle où le mécanisme les remplace par une conception issue de la nouvelle physique (Von Helmont, Harvey, Descartes, Malebranche). Au siècle des Lumières, médecins et naturalistes (Boerhaave, Stahl, Bonnet, Bichat, entre autres) poursuivent la recherche en des voies diverses et parfois divergentes, mais sans parvenir à des résultats comparables à ceux qu'obtient la physique newtonienne à la même époque. Ce n'est qu'au XIXe siècle et au début du XXe que la biologie moderne trouve ses véritables pères fondateurs (Lamarck, Claude Bernard, Darwin, Mendel, Weismann, De Vries). L'ouvrage est composé d'un texte principal illustré par de nombreuses citations. Texte principal et citations sont différenciés typographiquement. Deux niveaux de lecture sont possibles, soit l'ensemble du texte et des citations, soit le seul texte principal qui forme un tout en lui-même.

04/2004

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Littérature anglo-saxonne

Le Voyage de Hilary Byrd

Fuyant ses démons intérieurs, un bibliothécaire quinquagénaire sujet à l'anxiété décide de troquer le Royaume-Uni pour une ancienne station britannique du sud de l'Inde. Hébergé par un pasteur et sa fille adoptive, il réapprend au fil des jours à apprécier les plaisirs les plus simples. Charmé par la jeune femme, il en vient à songer que son destin pourrait être de lui offrir une vie meilleure. Mais les tensions religieuses et politiques menacent - ce cadre idyllique n'est peut-être pas le havre de paix qu'il avait imaginé. Dansce roman envoûtant où l'étrange innocence des personnages cache une sourde révolte, Carys Davies dépeint les malentendus qui surviennent lorsque des imaginaires que tout oppose se rencontrent. D'une écriture parfaitement maîtrisée, elle explore la solitude des uns et les rêves des autres dans un monde fracturé par la cruauté, le fanatisme, le passé colonial et le présent nationaliste. Traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par David Fauquemberg "Un roman magistral". The Sunday Times "Une écriture sublime". Toronto Star "Brillamment construit". The Daily Mail "Lumineux... Une autrice à suivre - et à savourer". The Oprah Magazine "Envoûtant". The Observer Née au pays de Galles, Carys Davies est l'autrice de deux recueils de nouvelles qui lui ont valu d'être récompensée par le Frank O'Connor Award en 2015. Son premier roman, West, a été encensé par la critique et traduit en plus de douze langues. Le Voyage de Hilary Byrd a été élu meilleur livre de l'année 2020 par The Sunday Times. David Fauquemberg est l'auteur de quatre romans très remarqués, dont Nullarbor (prix Nicolas-Bouvier 2007) et Bluff (prix Gens de Mer 2018), et reporter entre autres pour la revue XXI et le magazine Géo. Il a traduit des auteurs aussi divers que Luis Sepúlveda, Tracy Chevalier, Eduardo Halfon, Chanelle Benz ou Nadine Gordimer.

04/2022

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Histoire de France

Poitiers, 19 septembre 1356

Ce 19 septembre 1356, aux environs de Poitiers, les 12 000 Français du roi Jean II le Bon affrontent 8 000 Anglo-Gaxons sous les ordres du prince de Galles, fils d'Edouard III d'Angleterre, surnommé le "Prince Noir". S'en suivent cinq heures de mêlée furieuse et de charges folles des chevaliers français qui sont décimés par les archers anglais et contraints à une fuite éperdue. Surtout, véritable désastre, le roi de France est fait prisonnier. Au soir de la bataille, près de la moitié de l'armée française a été anéantie : 2 500 hommes ont été tués, 3 000 ont été faits prisonniers. Vainqueurs, les Anglais ont à déplorer des pertes bien moindres. Dix ans après Crécy (1346), qui a révélé la terrible efficacité des archers anglais, Poitiers, c'est déjà la routine de la défaite. Pourtant, la bataille de Poitiers est plus qu'une simple péripétie de la guerre de Cent Ans, cet interminable conflit ouvert en 1337 et qui va durer jusqu'en 1453. Elle vient conclure une course poursuite haletante d'un mois entre le roi de France et le Prince Noir en août-septembre 1356. Elle marque aussi un tournant dans la guerre de Cent Ans. A la suite de la capture de Jean le Bon, le royaume se trouve dirigé par le dauphin, tout juste âgé de dix-huit ans. Le pays est alors déchiré entre les ambitions du roi de Navarre Charles le Mauvais et la démagogie d'Etienne Marcel, le prévôt des marchands, écrasé d'impôts pour acquitter le montant de la gigantesque rançon exigée par les Anglais et confronté à une terrible jacquerie. Ultime conséquence de la bataille de Poitiers : le traité de Brétigny en 1360 ampute le pays du quart de son territoire.

02/2014

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Correspondance

Lettres 1926-1953. Et autres textes

Correspondances et poèmes de Dylan Thomas, choisis tout au long de sa vie, avec une présentation de Ronan Nedelec. Dylan Thomas était un poète gallois renommé, né le 27 octobre 1914 à Swansea, au Pays de Galles, et décédé le 9 novembre 1953 à New York, aux Etats-Unis. Il est largement reconnu comme l'un des poètes les plus importants du XXe siècle. Dylan Thomas a grandi à Swansea, où il a été influencé par le paysage naturel et la culture galloise. Sa poésie était imprégnée de lyrisme et d'une fascination pour le pouvoir des mots. Il a commencé à écrire de la poésie dès son plus jeune âge et a publié son premier recueil, intitulé "18 Poems," en 1934, à l'âge de 20 ans. Pendant sa carrière, Dylan Thomas a écrit des poèmes qui étaient à la fois émotionnels et expérimentaux, explorant des thèmes tels que l'amour, la mort, la nature et l'identité galloise. Ses oeuvres les plus célèbres incluent "Do not go gentle into that good night" et "Under Milk Wood," une pièce radiophonique. Thomas avait également une réputation de buveur invétéré, ce qui a contribué à sa légende bohème. Il a travaillé en tant que conférencier et écrivain indépendant et a voyagé aux Etats-Unis, où il a donné des lectures de ses poèmes. Malheureusement, sa vie a été écourtée par une mort prématurée à l'âge de 39 ans à New York, où il est décédé des suites d'un coma éthylique. Dylan Thomas a laissé derrière lui un héritage durable dans le monde de la poésie, avec son style distinctif et son utilisation audacieuse de la langue. Son travail continue d'influencer de nombreux poètes et écrivains contemporains.

02/2024

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Moyen Age - Critique littérair

Voyages philologiques entre antiquite et moyen age. receptions latine s de la medecine grecque. Echoes of Life Experiences in the Alps and the Plain (17TH -19TH Centuries)

Chacun à sa manière, les articles réunis dans ce volume sont des " vagabondages " dans l'espace et dans le temps à la recherche d'une pensée médicale grecque que les Latins ont honorée en lui donnant une nouvelle vie occidentale ; par la méthode appliquée, ce sont plus précisément des " voyages philologiques ", la philologie étant le commun dénominateur de l'ensemble. Terme ésotérique et redouté par les étudiants, la philologie n'a pas toujours eu les faveurs de l'imaginaire collectif, évoquant parfois une érudition dépassée et inutilement élitiste. Qualifiée de discipline auxiliaire de l'histoire, la philologie n'est pas une science exacte qui fournirait toujours des réponses assurées, elle est plutôt une simple technique dont les résultats varient au cas par cas : pour l'Antiquité et le Moyen Age c'est l'étude de la parole écrite, sur papyrus ou parchemin ou papier. Le philologue se pose devant le document écrit avec beaucoup de respect et d'honnêteté intellectuelle : avant d'en comprendre et vérifier les contenus par une lecture le plus possible exacte, il doit situer la genèse du texte étudié dans son lieu et dans son époque ; l'étape suivante consiste à éclairer les causes qui l'ont produit et parfois à s'interroger sur les raisons de son succès. Les voyages philologiques qui, partant de la Grèce antique d'Hippocrate (Ve s. av. J.-C.) et de Galien (iie de notre ère), nous conduisent dans l'Italie médiévale de l'école de Salerne (XIIe s.) et dans l'Europe des Universités, montrent bien à quel point les cheminements de la science médicale ont été diversifiés et multiformes : suivre ces parcours permet de reconstruire au fil des siècles la formation d'un savoir qui, remarquable par sa qualité et ses proportions, dans plusieurs cas, demande encore à être découvert dans la tradition des manuscrits.

11/2023

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Récits de voyage

Avec les fées

L'été venait de commencer quand je partis chercher les fées sur la côte atlantique. Je ne crois pas à leur existence. Aucune fille-libellule ne volette en tutu au-dessus des fontaines. C'est dommage : les yeux de l'homme moderne ne captent plus de fantasmagories. Au XIIe siècle, le moindre pâtre cheminait au milieu des fantômes. On vivait dans les visions. Un Belge pâle (et très oublié), Maeterlinck, avait dit : " C'est bien curieux les hommes... Depuis la mort des fées, ils n'y voient plus du tout et ne s'en doutent point. " Le mot fée signifie autre chose. C'est une qualité du réel révélée par une disposition du regard. Il y a une façon d'attraper le monde et d'y déceler le miracle de l'immémorial et de la perfection. Le reflet revenu du soleil sur la mer, le froissement du vent dans les feuilles d'un hêtre, le sang sur la neige et la rosée perlant sur une fourrure de mustélidé : là sont les fées. Elles apparaissent parce qu'on regarde la nature avec déférence. Soudain, un signal. La beauté d'une forme éclate. Je donne le nom de fée à ce jaillissement. Les promontoires de la Galice, de la Bretagne, de la Cornouailles, du pays de Galles, de l'île de Man, de l'Irlande et de l'Ecosse dessinaient un arc. Par voie de mer j'allais relier les miettes de ce déchiquètement. En équilibre sur cette courbe, on était certain de capter le surgissement du merveilleux. Puisque la nuit était tombée sur ce monde de machines et de banquiers, je me donnais trois mois pour essayer d'y voir. Je partais. Avec les fées.

01/2024

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Développement personnel

Méditer. Le bonheur d'être présent

" Un jour, tandis que je racontais mon parcours à un ami, je pris conscience des difficultés qui avaient été les miennes tout jeune : manque de confiance en moi, lourdeur de mon passé familial lié à la Shoah, sentiment d'être différent des autres... Mais aussi, et surtout, je pus mesurer à quel point la découverte et la pratique de la méditation m'avaient sauvé par la suite. Des êtres exceptionnels comme Francisco Varela, Khenpo Tsultrim Gyamtso ou encore Allen Ginsberg me l'ont enseignée en m'amenant à l'intégrer dans mon quotidien. J'ai pensé que le partage de mon expérience pouvait aider mes amis et mes lecteurs. Car, s'il est toujours intéressant de parler de la méditation, rien ne vaut sa pratique. La mise en images de mon itinéraire, de mes rencontres et de mes aventures s'est imposée à moi comme moyen de donner à voir un chemin de libération et d'épanouissement. La méditation est une manière de vivre, toute simple, à la portée de tous. Inutile d'aller au Tibet, de s'habiller avec une robe orange ou noire, de renoncer à notre monde. Non, méditer ne consiste pas à faire le vide dans notre tête, à nous réfugier dans une tour d'ivoire. C'est trouver le courage de reprendre le contrôle de notre propre vie, de prendre rendez-vous avec tout ce qui nous habite et nous meut. C'est pourquoi elle est une aventure formidable. En lisant ce livre, vous découvrirez comment vous mettre à la méditation. Elle pourra ainsi s'ancrer dans votre existence et la changer, pour le meilleur ", Fabrice Midal.

10/2019

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Pédagogie

Mettre l'expérience en mots. Les savoirs narratifs

Depuis les années 1990, une démarche dite "clinique-dialogique" (Jean Piaget - Edgar Morin) est apparue et s'est développée en Sciences de l'éducation, notamment à l'université de Nantes. Au fil des enseignements, recherches et travaux de thèse, et malgré leur marginalité, ces orientations se sont avérées productrices de savoirs à partir de la mise en mots de l'expérience. Contribuant à constituer ce que Roland Gori appelle "savoirs narratifs", elles ont peu à peu montré leur intérêt dans différents domaines, allant des situations ordinaires d'apprentissage tout au long de la vie, aux parcours événementiels accidentes voire traumatiques. Après avoir posé la problématique générale, nous évoquerons ici cinq grandes lignées des chantiers, tant internationaux (Brésil, Pologne, Maroc, Angleterre) qu'interdisciplinaires (de la scolarité à la formation tout au long de la vie ; en santé ; en situations extrêmes ; jusqu'au bout de la vie ; mémoire et transmission), croisant leurs avancées aux réflexions et travaux de spécialistes du domaine. Cet ouvrage s'adresse ainsi à tout chercheur en Sciences humaines, comme à tout professionnel des "métiers de l'humain" (Mireille Cifali), soucieux de qualité réflexive et de qualité de vie. Avec les contributions de : Roland Gori et Carole Baeza, Manuela Braud, Hervé Breton, Loïc Chalmel, Corinne Chaput-Le Bars, Henrique De Castro, Zineb El Manssouri, Nadine Esnault, Patricia Ferreira Karla, Caroline Gallé-Gaudin, Nathalie Garric, Emilie Ghyssens-Marandas, Luciane Goldberg, François Goupy, Bruno Hubert, Martine Janner-Raimondi, Miguel Jean, Raphaëlle Lavenant, Christian Leray, Charlie Mansfield, Mohammed Melyani, Grégory Munoz, Frédéric Pugnière-Saavedra, Michel Rival, Jean-Yves Robin, Sonia Rodriguez, Aneta Slowik, Yann Strauss, Sueleide Suassuna, Emmanuel Sylvestre, Leônia Teixeira, Sandra Vasconcelos, Simon Zingaretti.

08/2019

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Dictionnaire français

Pleins feux sur nos dictionnaires en 2500 citations et 700 auteurs du XVIe au XXIe siècle

Pleins feux sur nos dictionnaires, ce sont 2500 citations consacrées aux dictionnaires, 2000 articles recueillant les réflexions surprenantes, drôles, insolentes, profondes, pétillantes de plus de 700 personnalités, écrivains, savants, humoristes, journalistes, lexicographes, chanteurs s'exprimant sur le sujet... Avec en fin d'ouvrage un index permettant par exemple de savoir ce que Racine, Brassens, Baudelaire, Tahar Ben Jelloun, Paul McCartney, Woody Allen, Georges Feydeau, l'Académie française, Pierre Larousse, Paul Robert, ont pensé des dictionnaires. Parmi ces milliers de citations : "Je ne me voyais pas trop entrer pour l'apéro un dico à la main. Dans mon milieu, ce n'est pas très bien vu les livres. Un peu ça va, mais sans exagérer." Marie-Sabine Roger, 2008. "L'homme qui apprendrait par coeur un dictionnaire finirait par y trouver du plaisir." Gustave Flaubert, 1858. "L'achat d'un dictionnaire Larousse et l'acquisition d'une armoire à glace signifiaient un avènement à la bourgeoisie." Anatole de Monzie, 1938. "Il y a des heures où il faut chercher tous ses mots dans le dictionnaire." Jules Renard, 1900. "Je dors avec le dictionnaire, fidèle accompagnateur qui est à la fois la table et le procureur." Bruno Dewaele, champion du monde d'orthographe, 2014. "Un jeudi du printemps dernier, la compagnie que j'ai le plaisir de représenter cet automne a fait entrer un mot nouveau dans son dictionnaire : le mot convivance", Florence Delay, de l'Académie française, 2001."Les dictionnaires se copient les uns sur les autres, c'est les mêmes mots !" Jean-Marie Gouriot, Brèves de comptoirs, 2007. "Une chose est sûre, le dictionnaire n'a pas dit son dernier mot." Jérôme Robert, 2017.

03/2018

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Anglais apprentissage

Le bouquin de l'humour. Suivi de Sky my husband ! Ciel mon mari !

"Ne nous prenons pas au sérieux, il n'y aura aucun survivant", disait Alphonse Allais. Cette formule pourrait résumer l'esprit de ce livre, foisonnant de mots d'esprit et autres joyeusetés, comme la philosophie de son auteur qui a fait de l'humour un art de vivre. Conçu de manière thématique, ce volume démontre qu'aucun sujet ne résiste au plaisir d'en rire, aussi bien l'âge, les moeurs, la famille, l'amour, la gastronomie que la maladie et même la mort. "Marx est mort. Dieu est mort. Et moi-même je ne me sens pas très bien", ironisa ainsi, en parodiant Mark Twain, Woody Allen, qui occupe une place de choix dans cette anthologie. Un florilège qui offre au lecteur une grande variété de styles et de formes, du roman au théâtre, du poème à la saillie et au simple calembour. Autant de domaines où se sont exprimés la verve satirique, le goût et le sens de l'absurde de Tristan Bernard, Sacha Guitry, Jules Renard, Roland Dubillard ou Raymond Devos. Mais c'est dans le monde anglo-saxon, avec George Bernard Shaw, Jerome K. Jerome, les Marx Brothers ou Winston Churchill que l'humour s'est imposé, de façon naturelle et éclatante, comme un mode de pensée à part entière. "Si les Anglais peuvent survivre à leur cuisine, ils peuvent survivre à tout", écrivait l'Irlandais Bernard Shaw. Jean-Loup Chiflet rend hommage au nonsense anglo-saxon à travers Sky My Husband, l'un de ses plus grands succès, ici réédité après avoir été salué comme un modèle du genre.

11/2015

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Littérature française

Deuxièmes séances

" Nous sommes de ceux pour qui le cinéma a été plus qu'un passe-temps et même plus qu'une passion. Ce "nous" désigne des êtres pour lesquels la vie en vingt-quatre images par seconde est au moins aussi précieuse que la "vraie". Le cinéma nous a offert des modèles, des coups de feu dans la Sierra, des bains improvisés dans la fontaine de Trevi, des courses-poursuites sur le mont Rushmore, des exploits de samouraïs, des petits déjeuners chez Tiffany... Puis vient un jour où l'on croit avoir tout vu. On se sent un peu orphelin quand Hitchcock, Welles, Hawks, Wilder, Kurosawa, Fellini, Tati, Huston, Kubrick et les autres n'ont plus d'images inédites à nous offrir. On guette le dernier Scorsese ou le dernier Eastwood. Parfois, Allen ou Tarantino suffisent à notre bonheur. Alors, il a fallu fréquenter les clandestins, les mal-aimés, les films du "second rayon", ceux traités en trois lignes dans les journaux du mercredi. J'en ai tiré une panoplie cinématographique faite d'oeuvres absentes des palmarès ou des recensions officielles et pourtant produites au coeur de l'industrie hollywoodienne, pour l'essentiel d'entre elles ces vingt dernières années, quelquefois par des cinéastes qui deviendront célèbres comme Michael Mann, Steven Soderbergh ou les frères Coen. Ces films sont nos contemporains, mais à part quelques fanatiques, personne ne les a vus ni aimés. Alors, offrez une deuxième séance à Duos d'un jour, La Peur au ventre, Susie et les Baker Boys, Terrain d'entente et les autres. Goûtez-les sans préjugés, vous ne le regretterez pas. Et faites passer. "

11/2009