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mangaka Jirô Taniguchi

Extraits

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Littérature française

Un château pour Hollywood

"Abigail s'avançait le long du boulevard quand elle devina devant elle, comme découpées dans le noir, les formes à la fois franches et imaginaires d'un château". Los Angeles, été 1958. Abigail Fairchild, ancienne directrice du Chateau Marmont, décide soudainement d'y reparaître après des années de retrait et de solitude. Un lieu hors du temps que cet hôtel baroque et licencieux, élégant et libertaire, construit à une époque où les abords de Sunset Boulevard étaient encore colonisés par les coyotes. Pourquoi Abigail, qui fut aussi une star du cinéma muet, revient-elle au Chateau ? Serait-elle poussée par un élan nostalgique ? Un désir de revanche ? Il est vrai que sa rencontre accidentelle avec le jeune Wayne Cornwall vient de lui redonner le goût d'une vie oubliée. Ce beau vagabond surgi des collines de Hollywood prend peu à peu une place essentielle dans son existence, de même qu'il se révèle plus complexe que son air réservé ne le laissait penser. Avertie de la cruauté de Hollywood, Abigail compte bien l'éduquer et le préparer aux nombreux dangers qui menacent. L'usine à rêves n'a rien d'une Arcadie et il arrive que les candidats au succès finissent au fond d'un bar ou d'un canyon... Un récit imprégné de cinéma, de musique et de Californie, où la fiction se mêle à des épisodes réels. Les prestigieux pensionnaires du Chateau défilent, de James Dean à Robert De Niro, de Duke Ellington à Jim Morrison, cherchant là une inspiration, une planque, une récréation... parfois au mépris de la loi. Olivier Minne vit entre Los Angeles et Paris ; il est animateur de télévision, journaliste et producteur. En 2017, il a publié une biographie consacrée à Louis Jourdan aux Editions Séguier qui fut très appréciée de la critique comme du public. Un château pour Hollywood est son premier roman.

06/2020

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Musique, danse

Un compositeur aux commandes de la Radio. Essai autobiographique

Henry Barraud (1900-1997) est une personnalité remarquable à double titre ; compositeur, il fut aussi pendant près de quarante ans l'une des figures emblématiques de la Radio : directeur de la Musique à la Libération, puis de la Chaîne nationale, ancêtre de France Culture, dont il devint l'une des voix familières avec son émission Regards sur la musique. A plus de quatre-vingts ans, il se retourne sur le siècle qu'il a traversé et retrace son parcours : il raconte son enfance et sa jeunesse dans une famille de la bourgeoisie bordelaise apparentée à François Mauriac, la découverte de sa vocation musicale puis le début de sa carrière à Paris, son emploi à la Sacem fournissant un exemple des professions ouvertes aux compositeurs qui ne peuvent vivre de leur plume. Sous le Front populaire, il travaille pour la direction des Beaux-Arts avant d'organiser les manifestations musicales de l'Exposition universelle de 1937 puis d'intégrer en 1938 la Radio d'Etat. A la Libération, il y déploie une haute ambition culturelle, veillant aux destinées de l'Orchestre national (qu'il accompagne aux Etats-Unis en 1948 dans une tournée pleine d'imprévus) et initiant notamment des séries de grands entretiens avec des écrivains (Gide, Claudel, Mauriac, Léautaud...) ou des peintres (Dali, Matisse, Miro...). Pour autant, il ne cesse de composer (Numance, Le Mystère des Saints Innocents, La Farce de Maître Pathelin) et livre un précieux témoignage du regard porté par un créateur sur son oeuvre. Au-delà du récit original de cette double carrière, cet Essai autobiographique apporte une contribution exceptionnelle à l'histoire de la musique et à celle de la Radio française et aussi, plus large-ment, à l'histoire culturelle du XXe siècle.

11/2010

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Beaux arts

Le surréalisme et la peinture

Avant et après la guerre, le Surréalisme a marqué la sensibilité contemporaine d'une empreinte toujours plus large. La rançon de cette " vogue " est que le mot surréaliste a pris aujourd'hui une excessive élasticité et que son emploi, dans le domaine de l'art, s'est de plus en plus éloigné des formulations essentielles d'un mouvement où la volonté d'interprétation et de transformation du monde n'a jamais exclu, bien au contraire, la rigueur. On est ainsi venu, de nos jours, à qualifier communément de surréaliste n'importe quel tableau exploitant, avec quarante années de retard, les découvertes mises en œuvre par Chirico, Miró ou Max Ernst, tout en fermant les yeux sur le rajeunissement d'inspiration des nouveaux peintres authentiquement surréalistes. Or, en 1928, paraissait à la N.R.F. sous la signature d'André Breton, théoricien incontesté du mouvement, un ouvrage, Le Surréalisme et la Peinture dont la portée ne fut pas moindre que celle du Premier Manifeste de 1924. Cet essai capital fut rapidement épuisé : en 1945, il reparut à New York (éditions Brentano's), augmenté de Genèse et perspectives artistiques du Surréalisme ainsi que de seize études diverses. Cette nouvelle édition devint à son tour introuvable : d'autre part, une " mise à jour " s'imposait. L'ouvrage actuel la présente dans toute son étendue. A la suite des deux grands textes initiaux, il rassemble pour la première fois l'intégralité des essais historiques et critiques consacrés par André Breton à l'expression plastique. Plus de cinquante articles inédits, dont beaucoup comptent parmi ses plus fulgurants écrits, et jusqu'ici éparpillés dans des revues ou des catalogues d'exposition, se retrouvent groupés en une " somme " systématique, qui recouvre toute la chronologie des peintres et sculpteurs surréalistes et abonde en aperçus décisifs sur l'histoire de l'art contemporain.

01/2002

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Littérature française

Nouveau nouveau recueil. Tome 2

1923-1942 L'homme qui désire voyager. Au lecteur. De amicis meis. De la pluie. Le processus des aurores. Idée du texte... La simple. Aurore. Le bec d 'oiseau. Torses et chefs... La serviette-éponge. La pluie. Les gars du bâtiment. L'Egypte et les Egyptiens. Petite suite vivaraise. La Pentecôte. L'ortie. Promenade au fort de Romainville. Conférence de M. Déat. Comptine. La scie musicale. Souvenirs interrompus. Rouen, masure humide. L'énergumène. Tournoiements aveugles. Pour étrenner ma droite. Hiver de famine. Billets "hors sac". Je suis un suscitateur. Je lis Montaigne... Paysage près du Moulin-de-Charix. 1967-1984 "Eppur, si mu ove !". Pour Marcel Spada. Son nom seul aujourd'hui. Pour Max Bense. Ecrits récents. With and to Hemi Maldiney Cheer up ! Plutôt rien que pas assez. Le petit oiseau qui sortira de la chambre noire sera fusillé. Notes pour mon Picasso-Draeger. Envoi à Henri Maldiney d'un extrait de mon travail sur "La Table". Voici déjà quelques hâtifs croquis pour un "portrait complet" de Denis Roche. Petite machine d'assertions pour aider à l'élévation à son rang de notre Gabriel Audisio. Avant-propos. L'Ecrit Beaubourg. Grand Hôtel de la Rage de l'Expression et des Velléités Réunies. Sans titre. Nous, mots français. Anne Heurgon-Desjardins. In Memoriam Gaëtan Picon. "La Belle Lurette". Petit récit de l'assomption d'un ange qui ne fut d'abord qu'un bottier. Préface à l'édition japonaise de "La Rage de l'Expression". Pour Joan Miro. [Jean Hélion]. Nouvel hommage d'un frère cadet. Bref condensé de notre dette à jamais et re-co-naissance à Braque particulièrement en cet été 80. "Allons plus vite, nom de Dieu, allons plus vite". Préface. Pour André du Bouchet (quelques notes). Braque-Argenteuil. Paul Valéry. Cher André Villers. Notes pour l'éditeur. La Table.

02/1992

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Beaux arts

Leiris & Co

Art, littérature, ethnographie... Entrecroisant ces trois disciplines, l'ouvrage, publié à l'occasion de l'exposition "Leiris & Co.", présentée au Centre Pompidou-Metz, retrace la vie et l'oeuvre de Michel Leiris (1901-1990). Ecrivain, poète, ethnologue, ami des grands artistes de son temps : Masson, Picasso, Miro, Giacometti, Lam, Bacon, Michel Leiris se situe à la périphérie des grands courants du siècle et annonce de façon visionnaire les enjeux contemporains issus de la mondialisation et des études postcoloniales. Plus qu'un portrait de l'homme aux multiples facettes, il s'agit ici d'une autre lecture de la modernité qui va de Raymond Roussel à Picasso, en passant par l'Afrique (la mission Dakar-Djibouti en 1931), le jazz, la tauromachie, l'opéra. En marge du surréalisme, il rencontre Max Jacob, puis Georges Bataille, avec lequel il partage non seulement l'aventure de la revue Documents, mais aussi l'intérêt pour le sacré, l'érotisme et la mort. Pendant la guerre il se lie avec Jean-Paul Sartre, puis avec Aimé Césaire, qui lui fait découvrir le syncrétisme des Antilles. Son engagement révolutionnaire va le conduire également en Chine et à Cuba. Son oeuvre littéraire (L'Age d'homme, L'Afrique fantôme, La Règle du jeu) est une vaste quête autobiographique, dans laquelle il souhaite "introduire ne fût-ce que l'ombre d'une corne de taureau". Conçu comme un journal, le livre déroule année par année une chronologie de Michel Leiris, dialoguant avec une cinquantaine d'essais de nombreux auteurs. Largement illustré d'oeuvres, de documents, et de manuscrits, il constitue l'ouvrage le plus complet sur le parcours de cet écrivain singulier dont l'oeuvre a une résonance particulière sur l'art de notre temps.

04/2015

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Sports

Taxi(s) !

On a tous quelque chose de taxi... Partout dans le monde, le taxi existe. C'est le même mot et le même geste. Une main se lève, une voiture s'arrête et l'aventure peut commencer. C'est la poursuite d'une voiture, c'est l'amour qui s'y déclare, c'est une lettre qu'on a égarée. Et le cours d'une vie bascule. Le chauffeur de taxi, même si on aime le critiquer, permet le temps d'un trajet le rêve d'un ailleurs. La littérature, la poésie, la chanson et surtout le cinéma en ont fait depuis longtemps un personnage central, en tout cas essentiel. Il fait partie de notre imaginaire collectif. Peu importe la couleur ; jaune, noir, rose, vert ou blanc, dans tous les pays du monde, le taxi nous emporte et donne du rythme à nos vies et à nos villes. Dans un monde en plein bouleversement, où Uber, le numérique et bientôt la voiture autonome réinventent chaque jour notre désir de mobilité, l'histoire de nos vies continuera à s'écrire à bord des taxis. Sans nostalgie, sans idéalisme, ce livre raconte tout à la fois la grande et la petite histoire des taxis, la solitude, la guerre, les grèves, leur mauvaise réputation mais aussi leur formidable esprit de solidarité. On y croise des grandes figures de la profession comme Louis Renault ou André Rousselet, le patron de la G7, et des stars comme Orson Welles, Robert De Niro ou Audrey Hepburn. Mais aussi les acteurs du quotidien : chauffeurs de taxi d'hier et d'aujourd'hui, hommes et femmes qui incarnent, quel que soit le pays ou le continent, un désir d'ascension sociale, de liberté, d'émancipation. C'est à eux que ce livre est dédié.

10/2018

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Histoire du cinéma

Le siècle des stars. 40 portraits d'icônes hollywoodiennes

Portraits de 40 étoiles emblématiques qui ont fait Hollywood. De Charlie Chaplin à Leonardo DiCaprio, nombre d'acteurs ont été non seulement d'immenses vedettes, mais aussi des figures emblématiques dont la vie et les interprétations ont défrayé la chronique et marqué l'imaginaire. La star illumine et attire le public avant de demeurer dans la mémoire collective, astres furtifs ou monuments marquant plusieurs générations de cinéphiles à l'instar de Marlon Brando, John Wayne, Elizabeth Taylor, Jane Fonda ou plus récemment George Clooney et Meryl Streep. Beaucoup ont été en pointe dans les grands combats politiques et sociétaux du " siècle d'Hollywood " (1920-2020), de la lutte contre le racisme au féminisme en passant naturellement par le récit critique ou héroïque des guerres (mondiales, Vietnam) et la défense des minorités. Le présent ouvrage raconte avec un rare bonheur d'écriture leurs vies privées et publiques tout en faisant une large part à leur travail d'acteur proprement dit, ce que l'on nomme la persona qui leur confère leur aura singulière. L'ensemble forme une véritable histoire du cinéma racontée à travers des portraits biographiques riches en anecdotes, portés par un journaliste historien d'envergure. Il offre en creux une chronique de la célébrité, voulue et magnifiée par le 7e art, avant que la disparition des " monstres sacrés " et le triomphe des superproductions déshumanisées n'interrogent sur sa pérennité. Sont notamment et successivement croqués : Greta Garbo, Clark Gable, Humphrey Bogart, John Wayne, Ava Gardner, Kirk Douglas, James Dean, Marilyn Monroe, Paul Newman, Faye Dunaway, Clint Eastwood, Dustin Hoffman, Jack Nicholson, Robert De Niro, Tom Cruise, Denzel Washington, Nicole Kidman... et bien d'autres. Un livre où le bonheur de lecture va de pair avec la richesse de l'information.

05/2023

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Histoire du cinéma

Actors Studio. Histoire et esthétique d'une méthode, de Broadway à Hollywood

Qu'évoque encore aujourd'hui l'Actors Studio, ce laboratoire pour comédiens créé par Elia Kazan, Robert Lewis et Cheryl Crawford en 1947 à New York, à partir de celui conçu, à Moscou, par l'acteur, metteur en scène et pédagogue russe Constantin Stanislavski au début du XXe siècle ? Qui en est réellement issu ? A quoi correspond exactement la mythique "Méthode" , qui a généré une véritable révolution esthétique au sein du théâtre américain, puis de Hollywood et produit leurs meilleurs représentants pendant plus de six décennies ? Cet ouvrage, conçu par quatre spécialistes français du sujet, s'efforce de répondre à ces questions en évoquant la manière dont les plus grands interprètes des "Fifties" , Marlon Brando, Eva Marie Saint, Montgomery Clift, Marilyn Monroe, James Dean, Lee Remick, de même que celles et ceux des "Seventies" , Dustin Hoffman, Jane Fonda, Robert De Niro, Faye Dunaway, Al Pacino, Meryl Streep, sans omettre un "forcené" comme Daniel Day-Lewis ont pratiqué ce style de jeu. Tout d'abord une série de chapitres synthétiques explore les fondements historiques et théoriques d'une tradition de jeu et d'un "courant actoral" , dont les critères stylistiques singuliers ont concouru à l'édification d'une véritable mythologie autour de l'Actors Studio, lieu aujourd'hui toujours légendaire, où divers types d'enseignement furent dispensés par des passeurs en leur temps vénérés, comme Lee Strasberg, Stella Adler ou Sanford Meisner. Une seconde partie propose, sous la forme d'un dictionnaire monographique, une analyse de la carrière, de la persona et du style de jeu des principaux représentants du "Method acting" aux Etats-Unis des années trente jusqu'au début des années quatre-vingt, fin de l'âge d'or de l'Actors Studio.

11/2023

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Manga

GTO Paradise Lost Tome 8

1967-1989 : Les débuts.Tôru Fujisawa est né en janvier 1967, à Hokkaido. Son enfance est bercée par lesmangas et les animes, et il crée son tout premier manga dés l'école primaire ! Durant toute sa scolarité, Tôru Fujisawa est un élève moyen et plutôt dissipé mais il obtient tout de même quelques prix dans les matières artistiques. Après le lycée, il lance un fanzine avec des amis. C'est le déclic, il décide de devenir mangaka. Il s'installe alors à Tokyo où le magazine Fresh accepte de prépublier son premier manga, Love you, en 1989. 1990-2002 : Une décennie de succès. Ensuite, les succès s'enchaînent. Tout d'abord avec Adesugata Junjô Boy, l'histoire d'un garçon que son père oblige à se déguiser en fi lle. Puis avec Shonan Junaï Gumi (Young GTO) qui marque le début des aventures de son personnage fétiche Eikichi Onizuka et de son compère, Danma Ryuji. Après 31 tomes et 6 ans de travail, Fujisawa met un terme à la série pour se consacrer à la rencontre d'Onizuka et Ryuji dans Bad Company. En 1997, il débute la série qui lui vaudra une renommée internationale : GTO (Great Teacher Onizuka), dans laquelle Onizuka devient le professeur le plus anticonformiste du Japon. Prépublié dans Shonen Magazine, le titre connaît un immense succès et remporte le prix Kodansha. 2003 à 2006 : Un virage sombre et sanglant. A peine GTO achevé, Fujisawa se lance dans une série plus sombre : Rose Hip Rose, qui mêle humour, action et hémoglobine, suivie d'une histoire paralléle : Rose Hip Zero. Au même moment, Fujisawa participe à la série Wild Baseballers en tant que scénariste. La même année, il prépublie également Himitsu Sentai Momoider dans le Weekly Young Jump Magazine. Fujisawa débute ensuite une série en trois volumes qui mêle enquête policière et histoire fantastique : Tokkô. 2007 à 2011 : Retour aux sources ou début de nouvelles aventures ? En 2007, Fujisawa amorce un nouveau virage dans sa carrière, en revenant à l'univers scolaire avec Kamen Teacher, l'histoire d'un professeur aux méthodes peu conventionnelles, chargé d'enseigner à une classe de voyous ! A peine la série achevée, il enchaîne avec un nouveau titre, Reverend D. En 2009, c'est le meilleur professeur de tous les temps qui fait son grand retour avec GTO Shonan 14 days, pour le plus grand plaisir de tous les fans.

11/2017

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Manga

Agenda Fairy Tail . Agenda 2016-2017, Edition 2016-2017

Retrouvez tout l'univers de votre guilde favorite dans des jeux, des gags, des quiz, bonus... Un agenda aux couleurs de la série avec de nombreuses illustrations ! Et en cadeau : une histoire complète et inédite.

06/2016

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Beaux arts

L'architecture sous toutes ses formes

As-tu déjà observé avec attention les bâtiments qui se trouvaient autour de toi ? Ils valent la peine de s'y intéresser. Certains existent depuis des siècles, d'autres sont plus récents. Ils sont tous différents et possèdent des éléments caractéristiques, qui permettent aux experts de l'architecture de déterminer l'âge d'un édifice et son style spécifique. Les observer, c'est porter un regard sur l'histoire. Si tu souhaite apprendre à reconnaître les différentes architectures des constructions qui nous entourent, ce livre est fait pour toi. Il présente et décrit les plus importants édifices historiques du monde entier, et explique l'évolution et la signification des principaux styles architecturaux.

03/2024

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Science-fiction, heroic fantas

Star force - Les rebelles de l'espace Tome 2 : Terre en danger !

La Terre est en danger ! Le maléfique empereur Ténébros a voyagé dans le passé et pris le contrôle de l'Académie Spatiale de l'Ombre. Avec sa puissante étoile dévoreuse de mondes, il a l'intention de détruire la Terre et le soleil. Les rebelles devront unir leurs forces et puiser dans leur imagination pour sauver la galaxie. Mais cela suffira-t-il face à une armée déterminée à les anéantir ? Dans quatre cents ans, notre galaxie tombera aux mains de la terrible Horde Noire... Et pourtant, la bataille décisive qui sauvera l'univers se joue aujourd'hui. Notre seul espoir réside dans le pouvoir de l'imagination d'une bande d'enfants guidés par Riri, Fifi et Loulou : l'Académie Rebelle !

10/2023

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Science-fiction, heroic fantas

Star force - Les rebelles de l'espace Tome 3 : Les ombres des ténèbres

Riri, Fifi, Loulou et leurs amis mettent au point un plan pour capturer la Horde Noire, mais tout ne se passe pas comme prévu. A présent, l'empereur Ténébros a la voie libre pour envahir l'Académie Rebelle avec ses ombres maléfiques. Mais pour anéantir les rebelles une bonne fois pour toutes, il doit d'abord vaincre la source de leur pouvoir de création : le robot CHIP.

03/2024

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Cyclisme, VTT

Une histoire des courses cyclistes

Grands tours et classiques, duels d'anthologie, lieux cultes : la grande et la petite histoire du cyclisme et de ses champions, racontées avec gourmandise par Jean-Noël Blanc. A savourer ! Une idée de génie est toujours bête comme chou. Pourquoi avoir attendu 1817 pour inventer de placer deux roues l'une derrière l'autre au lieu de les disposer côte à côte ? Le baron allemand Drais les relie d'un montant de bois, et voici la draisienne, l'ancêtre du vélo. Le bicycle est d'emblée voué à la vitesse et à la course. En 1867, la première course emmène 100 participants de l'avenue d'Antin à Versailles. Trois ans plus tard, on compte déjà 270 courses en France ! Bien entendu, la compétition pousse aux améliorations techniques. L'histoire des courses cyclistes est donc celle de l'émancipation progressive du vélo vis-à-vis de la bicyclette. Il ne faut pas confondre les deux. La bicyclette sert à faire les courses quand le vélo est au service de la course : ici le quotidien, là l'exploit, le rêve, la légende. Cette magie émerveille : le public s'extasie devant ces champions qui défient la montagne ou domptent les pavés. En 50 micro-chapitres illustrés par de nombreux documents d'archives et des photos contemporaines, cet ouvrage brosse par petites touches un panorama du cyclisme, avec ses " forçats de la route ", grimpeurs, rouleurs, sprinteurs ou simples équipiers, ses heures de gloire et ses drames, ses beaux gestes et ses tricheries, ses évolutions techniques et ses décors de théâtre. Tour de France, Bordeaux-Paris, Paris-Brest-Paris, Six Jours de Paris, Milan-San Remo, Tour des Flandres, Flèche wallonne, Paris-Roubaix, Tour de Lombardie, Paris-Nice, Critérium du Dauphiné, Giro : il fait revivre toutes les grandes courses, qu'elles appartiennent au passé ou qu'elles soient toujours à l'affiche. Une histoire non encyclopédique mais subjective, écrite dans une langue savoureuse par un amoureux du vélo et de l'écriture.

05/2023

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Musique, danse

Le Domaine musical. Pierre Boulez et vingt ans de création comtemporaine

Fondés en 1953 par Pierre Boulez et dirigés à partir de 1967 par Gilbert Amy, les concerts du Domaine musical ont constitué, durant leurs vingt années d'existence, un des événements marquants de l'histoire culturelle de notre pays. Cet organisme a été le centre de très vives polémiques et d'affrontements passionnés, parfois cocasses, entre tenants d'une tradition nationale liée au système tonal et partisans volontairement iconoclastes d'un mouvement international attaché à un renouvellement radical du langage musical. Soutenu presque exclusivement par le mécénat, le Domaine musical devint très vite le catalyseur des avant-gardes du moment, le lieu de rassemblement des créateurs les plus engagés dans la lutte contre les conformismes artistiques. Henri Michaux, René Char, Ionesco et les écrivains du Nouveau Roman y côtoyèrent Jacques Lacan, Max Ernst, Nicolas de Staël, Joan Miro et bien d'autres artistes et intellectuels au milieu d'un parterre d'industriels, d'hommes politiques, de femmes du monde que vint progressivement relayer un nouveau public plus jeune et moins argenté. Montrant "une direction affirmée", ces concerts révélèrent lés dons du jeune Pierre Boulez, à la fois compositeur et théoricien, organisateur et polémiste stratège, chef d'orchestre et pédagogue. Tout en révélant au public parisien les compositeurs phares du premier XX siècle (Stravinsky, Schünberg, Berg, Webem, Varèse...), le Domaine fit découvrir les nouvelles oeuvres de Messiaen et des jeunes compositeurs de la génération de Boulez (Berio, Stockhausen, Kagel, Pousseur, Boucourechliev...) puis de leurs propres élèves (Amy, Eloy...). A travers ces 460 oeuvres d'une centaine de compositeurs se dessine l'aventure de la création musicale contemporaine. L'histoire de ce foisonnement créatif est ici retracée pour la première fois dans toutes ses implications esthétiques, économiques et sociologiques. De nombreux témoignages et jugements de l'époque en restituent toute l'ambiance batailleuse, reflet d'une scène musicale agitée où se déroule une nouvelle version de l'éternelle querelle des anciens et des modernes.

09/1992

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Surréalisme

Le surréalisme dans l'art américain

En 1940-1941, un groupe d'artistes surréalistes réunis autour d'André Breton trouve refuge à Marseille puis, quittant l'Europe en guerre, arrive à New York. On considère généralement que ce " passage de Marseille n a été l'élément déclencheur d'une autonomie complète de l'art américain, qui, une fois fécondé par les artistes européens en exil, aurait pris son indépendance avec l'expressionnisme abstrait. Ce catalogue propose, d'une manière largement inédite, une histoire plus complexe et moins nationaliste, en montrant d'abord que l'introduction du surréalisme aux Etats-Unis dès le début des années 1930 a suscité très tôt des interprétations originales et encore mal connues. 11 intègre ensuite l'expressionnisme abstrait, qui triomphe dans les années 1940, au sein d'un surréalisme transatlantique plus large, avec ses versants figuratifs et abstraits. 11 montre enfin l'existence d'une " autre tradition ", où, malgré le silence et le déni des critiques et des historiens de l'art, le surréalisme a continué à constituer un courant souterrain de l'art américain pendant les trois décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, non seulement en peinture et en sculpture, mais aussi dans la culture visuelle populaire ou le cinéma expérimental. Quatre décennies durant, les artistes, entre attirance et répulsion, n'ont cessé de réactiver le potentiel créatif et déstabilisant du surréalisme. Prendre en compte ce potentiel conduit à abandonner les regroupements figés par l'histoire de l'art traditionnelle et à mettre en valeur de nouvelles constellations, qui mêlent artistes très connus et artistes injustement ignorés : Marcel Duchamp y côtoie Joseph Cornell, Jasper Johns, Robert Morris et H. C. Westermann ; Max Ernst etJoan Miró voisinent avec Dorothea Tanning, Jackson Pollock, Mark Rothko, Helen Frankenthaler et Wes Wilson ; Salvador Dali et René Magritte fraient avec Pavel Tchelitchew, Kenneth Anger,James Rosenquist et Paul Thek ; Yves Tanguy et Alberto Giacometti résonnent avec Louise Bourgeois, Eva Hesse et Claes Oldenburg.

05/2021

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Ethnologie et anthropologie

Fools Crow. Sagesse et pouvoir

Frank Fools Crow - 1890-1989 -, comme son illustre et célèbre oncle Nicholas Black Elk, aura été toute sa vie le chef cérémoniel et Saint-Homme des Sioux lakotas. Par la mémoire qu'anime en permanence la tradition orale, ses paroles perdurent et insufflent l'énergie, la sérénité que procure la Connaissance liée au Sacré. Si le premier livre, L'Homme-médecine des Sioux, est plus axé sur la vie dans la réserve et sa position de leader spirituel au sein des Oglalas de Pine Ridge, les présentes pages sont consacrées à la spiritualité en action, comment le Pouvoir peut circuler en nous comme l'air dans un os ouvert et creux, comment l'esprit peut-il voyager à de prodigieuses vitesses, comment évoquer, voire parler à l'Etre Suprême Wakan Tanka ou à Ses Auxiliaires. Des décennies durant, Fools Crow a conduit les cérémonies les plus importantes comme celle de la loge de sudation, de la danse du Soleil, du Yuwipi, de la Pipe Sacrée, des quêtes de la Vision. Fools Crow répond très clairement aux questions que se pose un vaste public consciemment ou non, sur les Indiens, leur us et coutumes, comment perdurent leurs traditions. L'action de Fools Crow a dépassé le strict cadre des réserves indiennes. Ainsi, avant qu'il ne quitte ce monde, il avait reçu la visite de Robert de Niro venu l'honorer ; une autre fois ce fut le chanteur country John Denver venu parler et chanter ; et, au moment de sa mort, le président républicain George Bush père a envoyé un message aux proches du vieux Saint-Homme. La nature de Fools Crow, son action dans la tribu, ont fait qu'il avait réussi à rapprocher séparément autour de lui des individualités, le mot est faible, très antagonistes. C'est aussi une forme du Pouvoir dont, dans ces pages, il est question. Thomas E. Mails, ethno-historien, - 1920-2001 - est l'auteur de très nombreux livres sur les traditions, les us et coutumes et les religions sioux, cheyennes, hopis, apaches, cherokees.

09/2022

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Musique, danse

Ballets russes & compagnies. Centenaire des Ballets Russes à Monaco

Imaginé par l'artiste plasticien Philippe Favier pour la célébration du Centenaire des Ballets Russes à Monaco, cet ouvrage retrace 100 ans de création : un voyage d'une effervescence, d'une ébullition artistique digne du créateur des Ballets Russes, Serge Diaghilev, avec une succession d'images de scènes, de souvenirs et de rencontres... L'aventure des Ballets Russes, contemporaine de la naissance de la NRF, a été célébrée à Monaco par de nombreuses manifestations, qui ont dépassé le cadre de la chorégraphie. Le directeur de la compagnie, Jean-Christophe Maillot, voulait à cette occasion renouer avec la tradition multidisciplinaire des Ballets, qui virent la collaboration des plus grands artistes de l'époque : peintres, poètes, musiciens. Cette tradition d'ouverture a largement été abandonnée par la danse contemporaine. Pour la raviver à l'occasion du centenaire, Jean-Christophe Maillot a fait appel aux artistes qui travaillent régulièrement avec lui (Ernest Pignon-Ernest, Yann Maresz, Bruno Mantovani...) pour réaliser une série de spectacles avec des chorégraphes qu'il estime : Jiri Kilian, William Forsythe, Lucinda Childs, Karole Armitage, Sidi Larbi Cherkaoui, Alonso King... Certains ont revisité des oeuvres légendaires des Ballets Russes (L'Après-midi d'un Faune...). Jean-Christophe Maillot souhaitait également attirer vers la danse des écrivains qui puissent, comme jadis Cocteau, apporter leur regard sur cet art. Jean-Marie Laclavetine avait travaillé à plusieurs reprises avec lui sur des arguments de ballet. C'est pourquoi il a fait appel à lui pour solliciter des romanciers, afin de constituer des " tandems " avec des chorégraphes et donner naissance à une série de spectacles. Jean Rouaud, Muriel Barbery, Patrick Goujon, Tristan Garcia, Christian Giudicelli ou Colum Mc Cann ont accepté de prêter leur concours. C'est de cette effervescence du Centenaire, à laquelle ont donc participé, et continuent de le faire, plusieurs auteurs Gallimard, que cet étonnant livre-objet, la couverture souple est taillée dans un authentique tapis de danse, le coffret est habillé d'une carte ancienne de l'URSS, et l'essentiel de l'ouvrage est imprimé en couleurs sur papier sulfurisé translucide, veut rendre compte de façon originale.

04/2011

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Référence

Henry Moore - Reclining Figure: Arch Leg 1969-70. Photographié par/Photographed by Laura Benedetti Klein

Laura Benedetti Klein a découvert 'Reclining Figure : Arch Leg (LH610)' sur le chemin qui la menait à son travail. Elle traversait la Promenade de l'Observatoire à Genève, pour échapper au trafic et chercher l'ombre bienfaisante d'un hêtre pourpre centenaire. Elle aperçut ensuite cette sculpture monumentale d'Henry Moore près de l'arbre. Le feuillage se reflétait sur le bronze luisant. A cette période, en 2003, elle avait acheté un appareil moyen format analogique pour apprendre à photographier de manière lente et précise. La sculpture lui a semblé être le sujet idéal ... car elle ne bougeait pas ! elle n'avait ainsi aucune pression à trouver "l'instant décisif" si cher à Henri Cartier-Bresson. Elle se sentait inspirée par la méthode dite "Straight Photography" , celle de la photographie pure, une technique appréciée des photographes américains Alfred Stieglitz et Edward Weston. La photographie pure exige une composition rigoureuse qui transcrit la réalité. Toute modification ou intervention sur le négatif est évitée. Elle a photographié cette sculpture monumentale de 2005 à 2013, en tournant autour d'elle, encore et encore, de manière presque obsessionnelle, capturant et mémorisant ses formes sous toutes les lumières du jour, en toutes saisons et durant certaines nuits. Elle possédait une trentaine de bonnes photographies quand elle a décidé de les montrer à Luca Notari, éditeur qui lui a suggéré de les montrer au galeriste et éditeur Patrick Cramer, qui a une galerie contemporaine à Genève et une collection unique de gravures de Henry Moore, parmi d'autres très grands artistes d'art moderne, telle que Miro, Picasso et Chagall. Dans les années septante, son père, Gérald Cramer, avait été l'intermédiaire de la vente de 'Reclining Figure : Arch Leg' au Musée d'art et d'histoire à Genève. Le collectionneur a regardé attentivement les photos et lui dit franchement que le livre, ainsi, serait un peu "plat" . Il lui a par contre suggéré de photographier toutes les éditions de la sculpture, s'agissant d'un multiple. Textes en français + traductions anglaises et autres, selon le pays où chaque multiple de la statue a été photographié.

06/2022

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Religion

Religions et développement. Mutations en Afrique et au sud de la Méditerranée

En France plus qu'ailleurs, la rencontre entre les sujets religieux et les questions de développement s'effectue avec appréhension et prudence. Pourtant, en Méditerranée comme en Afrique, le religieux est omniprésent : qu'il s'agisse des événements de 2012 et 2013 au Mali, en Centrafrique, au Niger ou au Nigéria, ou des révolutions arabes et de leurs soubresauts de l'été 2013, difficile de négliger la place de l'islam et, plus généralement, du religieux, dans la politique. Le 5 décembre 2012, pour la première fois, professionnels du développement et de la politique, responsables religieux et diplomates, ont répondu à l'invitation de Dov Zerah, directeur général de l'Agence française de développement (AFD) et de Michel de Virville, directeur du Collège des Bernardins lors d'un colloque ayant pour thème : Religions et développement : mutations en Afrique et au Sud de la Méditerranée. Parmi ces personnalités, on peut citer: GuyAurenche, Mahmoud Azad, Hedwige Badou, Christian Bonnet, Isabelle Chapellière, Paul Dembinski, Roland Dubertrand, Catherine Giboin, Mario Giro, Pascal Gollnisch, Jacques Huntzinger, Bruno Joubert, Haïm Korsia, Rachid Lahlou, Christian Larcher, Marc Laroche, Emmanuel Maïna, Soeur Marie-Luc, Eliott Mourier, Abdelfattah Mourou, Beddy Ould Ebnou, Tareq Oubrou, Christian Schmitz, Daniel Verger, Michel de Virville, Dov Zerah. Ces actes reprennent ces riches échanges sur : les ONG confessionnelles, leur contribution spécifique au développement, leurs partenariats ; la finance éthique, inspirée des préceptes de l'islam ou éclairée par les principes bibliques, et son apport aux défis du financement du développement ; les discours et les pratiques des religions, ainsi que les conditions de travail commun avec les développeurs, en matière de procréation et de santés sexuelle, maternelle et infantile. Enfin, la place de la religion dans la Cité, en passant de l'islam politique aux "faiseurs de paix" de Sant'Egidio. La qualité de ces premiers échanges devra permettre leur poursuite ; l'actualité en a montré l'impérieuse nécessité, sur le terrain économique, politique, du développement humain, et, de plus en plus, d'un développement durable. François Jay, chargé de mission Religions et développement à l'Agence française de développement (AFD)

02/2014

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Policiers

Tokyo ville occupée

« Le jeu commence par le rassemblement au crépuscule d’un groupe de personnes sous la lumière bleu pâle de cent bougies couvertes d’un abat-jour de papier bleu pâle. Tour à tour, chaque personne raconte une histoire d’horreur surnaturelle et à la fin de chaque histoire une mèche est éteinte. »Par une nuit d’hiver, un écrivain court à perdre haleine dans les rues de Tokyo. Cette ville a connu les bombardements et la destruction, la défaite et la reddition, la famine et l’occupation. Et aussi le meurtre.Le 26 janvier 1948, un homme arrive au siège de la Banque Impériale (Teikoku). Il se présente comme le docteur Yamaguchi Jiro, officier des services techniques du ministère de la Santé publique. Il annonce qu’une épidémie de dysenterie vient de se déclarer dans le quartier et qu’il faut procéder à une vaccination du personnel. Il sort deux flacons de sa sacoche, en transfère le contenu dans des bols à thé et ordonne à tout le monde d’avaler rapidement le remède. Les seize employés ne tardent pas à se tordre de douleur, douze d’entre eux succomberont. Un peintre nommé Hirasawa Sadamichi sera arrêté et accusé d’avoir empoisonné le personnel de la banque. Il finira par avouer, puis se rétractera ; il sera condamné à mort malgré l’absence de preuve matérielle décisive.Cette épouvantable tragédie, l’écrivain veut en faire un livre. Pour cela, comme dans l’ancien jeu des samouraïs qui consiste à raconter une histoire à la lueur d’une bougie que l’on souffle à la fin de chaque récit dans le but de faire apparaître des fantômes, il va convoquer douze voix, celles de douze personnages liés au drame : un vieux policier qui se souvient de ce qu’a vraiment été cette affaire, une survivante qui témoigne, un médecin bactériologiste de l’armée US qui a écrit des lettres à sa femme, ou un reporter spécialisé dans les affaires criminelles… Des carnets, des lettres, des récits, des souvenirs, des voix venues d’outre-tombe, autant de pièces d’un impossible puzzle, pour tenter de ressusciter les morts et de convoquer le fantôme de la vérité en une gigantesque séance de spiritisme qui a pour cadre la ville de Tokyo tout entière. L’écrivain sans nom nous entraîne dans une quête vertigineuse et nous fait entrevoir les dessous proprement effroyables du massacre de la Banque Impériale.Fidèle à sa méthode, David Peace part d’une affaire criminelle réelle, l’empoisonnement de douze employés de banque par un homme qui s’était fait passer pour un médecin. En dépit de la condamnation du peintre Hirasawa (qui ne sera jamais exécuté), l’affaire ne fut jamais vraiment élucidée. David Peace nous en propose une interprétation terrifiante qui renvoie aux expérimentations que menaient les Japonais en matière de guerre bactériologique, réalisées sur des cobayes humains. Mais les enjeux de ce roman vont bien au delà, car Peace utilise le crime comme révélateur des troubles profonds de la société. Admirablement structuré, son récit s’organise autour de douze points de vue, selon un principe narratif qu’il emprunte au Rashomon de Kurosawa. Le résultat est un roman habité par la voix des personnages autant que par celle de l’auteur dont la virtuosité stylistique est à son apogée. Ecrit sous l’aile de T.S. Eliot, rythmé comme une pièce musicale de théâtre Nô, Tokyo ville occupée est aussi une formidable réflexion sur le rapport de l’écrivain à son sujet.

09/2010

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Musées étrangers

Le voyageur et son ombre. Les collections du BAM (Musée des Beaux-Arts de Mons)

Pour la première fois dans l'histoire du BAM, la tâche de commissaire d'une exposition centrée sur ses collections a été confiée à un artiste. Nul autre que Xavier Noiret-Thomé ne pouvait offrir un regard aussi vivifiant sur les collections de Thomas Neirynck et des époux Duvivier, en dépôt depuis plus de dix ans au BAM et aujourd'hui conservées à l'Artothèque. C'est aussi la première fois qu'une exposition est organisée exclusivement autour de ces deux collections représentatives de l'art européen de la seconde moitié du 20e siècle et composées d'artistes aussi emblématiques que Fautrier, Fontana, Alechinsky, Asger Jorn ou encore Peter Saul. Xavier Noiret-Thomé nous convie ici à un voyage initiatique en cinq stations directement inspirées de la mythologie grecque qu'il convoque ici sans ambiguïté à travers la figure de Nietzche qui lui a inspiré le titre de l'exposition. Liste des artistes : Eugène Leroy, Michel Frère, Anna-Eva Bergman, Jean Fautrier, Tal Coat, Asger Jorn, Antonio Saura, Antoine Mortier, Pablo Picasso, Pierre Alechinsky, Meret Oppenheim, Antonio Segui, Gaston Chaissac, Enrico Baj, Karel Appel, Philippe Vandenberg, Jean-Francois Octave, Peter Saul, Peter Pepermans, Pol Maryan, Hugh Weiss, Lucio Fontana, Jo Delahaut, Philippe De Gobert, Jordi Pericot, Eduardo Sanz, Marcel Broodthaers, Gérard Baldet, Jesùs-Rafael Soto, Fabio De Sanctis, Henri Matisse, Jean Brusselmans, Agnès Maes, Jiri Georg Dokoupil, Maurice Wickaert, Fred Bervoets, Daniel Nadaud, David Mach, Serge Vandercam, Franz Ringel et Xavier Noiret-Thomé. Xavier Noiret-Thomé, né en 1971 à Charleville-Mézière, après des études à l'Ecole régionale des Beaux-arts de Rennes de 1990 à 1995, une résidence au Centre d'art contemporain du domaine de Kerguéhennec puis à l'Académie royale des Beaux-arts d'Amsterdam, se voit décerner le prix Levis de la Jeune Peinture belge au Palais des Beaux-arts à Bruxelles en 2001. En 2005, il est lauréat de l'Académie de France à Rome et obtient une résidence à la villa Médicis. En 2011, il réalise les vitraux de l'église Saint-Thomas de Vaulx-en-Velin. Depuis 2005, Xavier Noiret-Thomé est professeur et depuis 2017 coordinateur du Master-Peinture de l'Ecole nationale supérieure des arts visuels de La Cambre à Bruxelles. Ses oeuvres ont été intégrées dans de nombreuses collections publiques et privées.

01/2023

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Sports

L'année du cyclisme. Edition 2017

Les plus belles courses de 2017, des grands Tours aux classiques, les adieux de quelques figures du peloton, le tout illustré de superbes photos, sans oublier les résultats et statistiques marquants, c'est l'année du cyclisme racontée par L'Equipe. Froome, un double historique : La saison des grands Tours a débuté par un centième Giro riche en rebondissements. Si le Hollandais roulant Tom Dumoulin s'est finalement imposé, le Français Thibaut Pinot (4e) a longtemps cru l'exploit possible. Moins de suspense en juillet, sur les routes du Tour de France, où un Chris Froome très bien épaulé par les "boys" de la Sky a conquis une quatrième couronne à Paris, tandis que Romain Bardet accrochait le podium pour une seconde seulement. Dans le Tour d'Espagne, Froome récidivait, de manière fort convaincante, et devenait le premier coureur à réaliser le doublé Tour-Vuelta depuis Bernard Hinault en 1978. Valverde superstar : Les classiques ont mis à l'honneur deux noms de coureurs fort talentueux mais trop souvent cantonnés aux seconds rôles : le Polonais Michal Kwiatkowski et le Belge Greg Van Avermaet. Tandis que le premier enlevait les Strade Bianche, Milan-San Remo et la Clasica San Sebastian, le deuxième remportait le circuit Het Nieuwsblad, le Grand Prix E3, Gand-Wevelgem et Paris-Roubaix. Mais l'homme fort du début de saison fut incontestablement Alejandro Valverde. A 37 ans, l'Espagnol a gagné la Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège, mais encore le Tour de Catalogne et le Tour du Pays basque. Et n'eut-il point chuté lors de la première étape du Tour de France, il eût fait un prétendant fort présentable à la victoire finale... Peter, Pedro, Tom et Thomas... Les autres héros de l'année 2017 se nomment Peter, Pedro, Tom et Thomas. Peter Sagan, fut auteur d'un triplé historique aux Championnats du monde. Alberto Contador a réussi sa sortie en démontrant tout au long de la saison qu'il était encore le grand combattant que le public adule. Tom Boonen, lui, a choisi le mythique Paris-Roubaix, qu'il a gagné quatre fois, pour faire ses adieux. La même logique a prévalu chez Thomas Voeckler, qui a cumulé vingt jours avec le Maillot Jaune sur le dos durant sa carrière : le petit prince de la Grande Boucle a raccroché son vélo après un ultime Tour de France.

11/2017

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Littérature étrangère

Modène 1831. La ville de la Chartreuse

Plus que tout autre pays au monde, l'Italie aime à fonder des villes sur une feuille blanche. Du premier trait de la charrue de Romulus aux Villes invisibles d'Italo Calvino, en passant par la Pienza de Pie II, la Sabaudia des fascistes, les cités métaphysiques de Giorgio de Chirico, elle a tracé sur la carte de l'Europe et de l'Afrique du Nord les innombrables croix du cardo maximus et du decumanus. Aussi, qui, mieux qu'un Italien, pouvait comprendre que, dans La Chartreuse de Parme, Stendhal fonde "une ville de roman", c'est-à-dire l'une de ces cités sorties tout entières du rêve d'un écrivain, et qui sont à la fois son chef-d'oeuvre et le tombeau qu'il s'est édifié dans le coeur des hommes ? L'idée de Delfini tient en quelques mots : en composant La Chartreuse de Parme, Stendhal ne pense pas à Parme, mais à Modène. Ranuce-Ernest IV est François IV, la Sanseverina est la femme de Ciro Menotti, martyr de l'insurrection de 1831, lequel a posé tant pour le comte Mosca que pour Fabrice del Dongo. La tour Farnèse est la Ghirlandina de Modène [...] la Chartreuse de Parme l'Abbaye de Nonantola. Quand les clefs manquent à Delfini, il les forge à volonté et les ajuste aux serrures de Stendhal, découvrant dans son histoire familiale autant de preuves qu'il en faut pour étayer sa démonstration [...] Delfini joue, surtout, à se choisir un arbre généalogique dans la forêt du plus beau roman du monde : "je n'ai plus aucun doute sur l'apparentement de mes arrière-grands-parents avec La Chartreuse et [...], très sincèrement, l'assurance qui m'est ainsi donnée de descendre (pour une part infime mais double, étant l'enfant de cousins germains) de personnages littéraires aussi universels et délicieux que Clélia Conti et Fabrice del Dongo - une telle assurance m'attendrit et soulève mon coeur infiniment". Roman familial et autobiographique, mais aussi lecture pénétrante et originale du chef-d'oeuvre de Stendhal, Modena 1831 La ville de la Chartreuse est le dernier livre publié de son vivant par Antonio Delfini (1907-1963). Rentier provincial qui cachait derrière ses allures de flâneur désoeuvré un esprit rebelle et anticonformiste, Antonio Delfini est l'un des auteurs italiens du XXe siècle les plus injustement oubliés. Son recueil de nouvelles Il ricordo della Basca a été publié sous le titre Le dernier jour de la jeunesse chez Gallimard dans la collection "L'Arpenteur".

08/2016

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Manga

Vie de Mizuki Tome 1 : L'enfant

Shigeru Mizuki est né en mars 1922 à Sakai-minato, petite ville côtière du sud-ouest du Japon. Il connaît dans cette province tranquille une enfance libre et heureuse, période faste dont il s'inspirera à de nombreuses reprises dans ses mangas. Très tôt, il montre des aptitudes étonnantes pour le dessin, talent encouragé sans réserve par ses parents. Il a à peine vingt ans lorsque la guerre du Pacifique vient interrompre ses espoirs de carrière. Enrôlé dans l'armée impériale japonaise, il est envoyé dans la jungle de Nouvelle-Guinée, où il va vivre un véritable cauchemar: il contracte rapidement la malaria, assiste à la mort de ses camarades et perd le bras gauche dans un bombardement... Détenu sur place à la fin de la guerre, il se lie avec les membres d'une tribu locale, amitié qui le sauvera de la famine, de la maladie et de la folie. Ce n'est finalement qu'en 1957, après une vie déjà trop riche de souvenirs et de blessures, qu'il entame la carrière de mangaka qui a fait de lui l'un des plus grands raconteurs d'histoires de son pays. Auteur singulier et généreux, il ne cesse d'explorer tout au long de son oeuvre les univers qui se cachent derrière notre monde pour mieux dire sa profonde compréhension de l'âme humaine, et communiquer à ses lecteurs l'empathie qu'il éprouve pour toutes les formes de vie. Après NonNonBâ et Opération Mort (Fauves du Meilleur Album et du Patrimoine en 2007 et 2009 au festival d'Angoulême), les éditions Cornélius présentent avec Vie de Mizuki un autre chef-d'oeuvre et une nouvelle facette de ce géant du manga. Le succès sans commune mesure de la bande dessinée au Japon, son ancrage dans la société, sa forme unique et ses thèmes de prédilection, s'expliquent une fois placés en regard de l'Ere Showa (1926-1989). Les biographies des pionniers du manga, de Vie et Mizuki de Shigeru Mizuki à Une vie dans les marges de Yoshihiro Tatsumi, témoignent autant de l'explosion d'un art populaire que de cette période parmi les plus complexes de l'histoire du Japon. La Vie de Mizuki rappelle qu'en un peu plus d'un siècle, cet archipel presque exclusivement constitué de villages de pêcheurs s'est mué en l'une des plus grandes puissances industrielles mondiales. Entre-temps, un élan de modernité et de nationalisme a emporté ses hommes vers la guerre, avant de rapatrier les survivants sur une terre occupée, en perte d'identité, en marche d'industrialisation forcée, démunie de son armée et de son besoin de produire de l'énergie. Cette société qui n'aurait plus besoin de se défendre ni de se nourrir allait accoucher d'une forme d'expression naturellement enfantine, mais d'une richesse indéniable: le manga. Shigeru Mizuki, cet artiste qui a ressuscité le goût du folklore au Japon, incarne plus que quiconque cette édifiante réaction artistique face au poids de l'Histoire: celle d'un homme qui a perdu un bras au combat et rentre dans son pays pour donner vie à un courageux fantôme à qui l'on a volé un oeil. Récit d'un destin hors du commun, témoignage unique sur la mutation d'un monde, Vie de Mizuki est une extraordinaire fresque romanesque qui embrasse un siècle de chaos et d'inventions.

10/2012

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Seinen/Homme

Saisi par la nuit. (Oeuvres 1975-1981)

Né en 1937 à Tokyo, Yoshtham Tsuge connaît une enfance difficile marquée par la pauvreté. Quittent l'école à quatorze ans, il enchaîne les petits boulots et cherche à échapper à son milieu familial, fuyant la violence d'un beau-père qu'il exècre. A dix-huit ans, il entame une carrière de mangaka en réalisant des histoires pour les librairies de prêt qui fleurissent dans le Japon d'après-guerre - un système aujourd'hui disparu à mi-chemin entre bibliothèque et librairie : A cette époque, on reconnait dans son style l'influence d'Osamu Tezuka, ainsi que celle du gekiga, un mouvement tout juste créé sous l'impulsion de Yoshihiro Tatsumi, qui souhaite faire évoluer le manga vers des sujets plus réalistes. L'originalité de son écriture le fait rapidement, remarquer et il est contacté en 1965 par Katsuichi Nagai, le fondateur du légendaire magazine Garo. Il commence à publier dans la revue la même année. Les premières réactions des lecteurs sont négatives. Sujet à la dépression, Tsuge publie peu et devient l'assistant de Shigem Mizuki. Cette collaboration lui redonne de l'assurance. En 1968, sa nouvelle Neji "La vis", dans laquelle il relate un de ses rêves, maque profondément les esprits et devient un classique instantané. Son style évolue vite et se construit autour d'une inspiration hybride, qui méfie registre intime et forme onirique. Il donne ainsi naissance à un nouveau genre proche de l'auto-fiction. Sa production se ralentit au cours des années 1980 et il cesse de publier après L'homme sans talent (Atrabile). L'intérêt pour l'oeuvre de ce génie ne s'est cependant jamais affaibli et il reste l'une des figures majeures de son art. En 1975, Yoshtharu Tsuge a considérablement réduit son rythme de parution et il ne publie plus qu'au compte-gouttes. Il voudrait pouvoir quitter le milieu du manga. Il rêve de changer de métier, il se voit devenir bouquiniste ou brocanteur. Son mariage et la naissance de son fils l'ont recentré sur son foyer et il se contente des droits d'auteur qu'il perçoit depuis son départ de Garo ; il se plaît dans une forme de dilettantisme. Mais alors qu'il approche de la quarantaine, la dépression le gagne progressivement. Lorsqu'il apprend que sa femme est atteinte d'un cancer, il bascule dans une intense détresse et se retire de la vie publique, assailli par des ténèbres intimes. La nécessité le pousse cependant à reprendre le travail. Mais son inspiration est entravée par son état émotionnel. Il se tourne alors vers les recettes qui ont fait son succès : les carnets de voyage, les croquis du quotidien et les récits oniriques. Il parvient toutefois à éviter la répétition, renouvelant ses procédés et poursuivant la recherche d'authenticité qui le guide. Tsuge, même dans ce moment d'extrême abattement, ne perd rien de son exigence. Une nouvelle fois, Tsuge se montre imprévisible et démontre le caractère insaisissable d'un talent en perpétuelle mutation. Alors que la noirceur le submerge et que les visions cauchemardesques semblent sur le point de dominer son oeuvre, il surprend encore en livrant des récits à la légèreté délicieuse, que lui-même ne pensait pas être en capacité de produire. De manière plus discrète, Tsuge entreprend de boucler les cycles qu'il avait entamés des années auparavant, dans un accomplissement esthétique qui laisse admiratif.

09/2021

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Manga

Peuple invisible

Les histoires réunies dans ce volume complètent La promesse, achevant de rendre disponible l'intégralité des récits composés par Shohei Kusunoki. Elles ont pour la plupart été publiées dans Garo la légendaire revue d'avant-garde fondée en 1964 qui a révélé des auteurs aussi incontournables que Yoshiharu Tsuge Yoshihiro Tatsumi (édités tous deux chez Cornelius), accompagnant pendant les décennies 1960 et 1970 une jeunesse réfractaire au conservatisme de la classe dirigeante. Shohei Kusunoki a imaginé ces histoires entre 1968 et 1974 dans un Japon qui cherchait à se réinventer par une course à la modernité peu soucieuse du sort des classes populaires. Comme son ami Susumu Katsumata (Neige rouge, Cornelius), il fut marqué par l'apparition de Yoshiharu Tsuge, qu'il fréquenta à cette époque et dont l'influence se retrouve dans plusieurs des récits regroupés ici. Délaissant le registre contemporain sans renoncer à parier de son époque, Shohei Kusunoki s'attache à décrire avec justesse la vie du peuple, tout en lui insufflant une dimension épique. Au travers de genres aussi codés que le conte traditionnel ou le récit de samouraï, il décortique l'ambiguïté des rapports humains. Mettant à nu les sentiments qui unissent les êtres, les raisons pour lesquelles ils s'attirent et les malentendus qui les séparent, Shohei Kusunoki parvient, à travers un style limpide, à exprimer ce qui ne l'est pas. Un auteur immense qu'il est urgent de redécouvrir et de célébrer. Shohei Kusunoki est né le 17 janvier 1944 à Tokyo. souffre très jeune de graves problèmes cardiaques qui l'éloignent de l'école et le contraignent à rester le plus souvent inactif. C'est pendant : ces longues journées d'école buissonnière forcée que le jeune Shohei développe son intérêt pour les mangas, qu'il loue dans les librairies de prêt de son quartier. Il fonde un fanzine avec quelques ara qui aspirent comme lui à devenir mangakas. Ses auteurs favoris sont alors Tokao Saitô (Golgo 13, Glénat) ou Hiroshi Hirata (L'Ame de Kuydo, Akato). Mais son admiration se concentre plus particulièrement sur le grand Sanpei Shirato (Kamui-den, Kana), dont Shohei Kusunoki deviendra l'assistant en 1961, à dix-sept ans. Il publie ses propres histoires en tant qu'auteur à partir de 1964, notamment dans la revue Garo où il portage ne saine émulation auprès de Shin'ichi Abe (Un Gentil Garçon, Cornelius), Yoshiharu Tsuge (anthologie en sept volumes chez Cornelius) et Susumu Katsumata (Poissons en eaux troubles, Le Lézard noir), avec lequel il partagera un véritable compagnonnage. Cette carrière prometteuse est malheureusement interrompue par la maladie, qui le rattrape pendant l'été 1973.Il décédera l'année suivante à l'âge de 30 ans, avant que ne soient publiés les recueils qui lui valent le souvenir ému de ses admirateurs, dont nous espérons que cette traduction accroîtra le nombre.

06/2020