Recherche

Jean giono

Extraits

ActuaLitté

Aménagement du territoire

L'HOMME QUI PLANTAIT DES ARBRES

En 1953, le magazine américain The Reader's Digest demanda à Giono d'écrire quelques pages pour la rubrique bien connue " Le personnage le plus extraordinaire que j'aie jamais rencontré ". Quelques jours plus tard, le texte, tapé à la machine, était expédié, et la réponse ne se faisait pas attendre : réponse satisfaite et chaleureuse, c'était tout à fait ce qui convenait. Quelques semaines passèrent, et un beau jour Giono descendit de son bureau. Son visage reflétait la stupéfaction. Il venait de recevoir une deuxième lettre du Reader's Digest, d'un ton bien différent de la première : on l'y traitait d'imposteur... Giono trouvait la situation cocasse, mais ce qui dominait en lui à l'époque, c'est la surprise qu'il puisse exister des gens assez sots pour demander à un écrivain, donc inventeur professionnel, quel était le personnage le plus extraordinaire qu'il ait rencontré, et pour ne pas comprendre que ce personnage était forcément sorti de son imagination...

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Que ma joie demeure

Sur le rude plateau provençal de Grémone, quelques hommes peinent tristement sur leurs terres, chacun de leur côté. Ils comprendront le message de joie et d'espérance que leur apporte le sage Bobi, vagabond au coeur généreux, et, malgré les difficultés de l'existence, la joie renaîtra sur le plateau. Que ma joie demeure est un hymne à la vie, un chant merveilleux en l'honneur de la nature, des hommes et des animaux.

ActuaLitté

Littérature française

Le grand troupeau

Un curé traverse la route en portant une pendule. Un canon anglais passe au grand galop, les chevaux fouettés par les artilleurs français. Un colonel sans capote et nu-tête fait ses grands pas dans l'herbe. De sa main gauche, il tient une boîte de sardines ouverte. Il trempe le pain dans l'huile et il pompe à pleine bouche. Un officier anglais, penché derrière un arbre, allume sa pipe à l'abri. Tout ça s'en va vers le mont Cassel. Un réquisitoire contre la guerre.

05/1972

ActuaLitté

Littérature française

Notes sur l'affaire Dominici. Suivi de Essai sur le caractère des personnages

En 1952, une famille d'Anglais est retrouvée assassinée à quelques kilomètres du petit village de Lurs dans les Alpes. Gaston Dominici est rapidement arrêté, jugé et déclaré coupable au cours d'un procès retentissant. L'écrivain Jean Giono se passionne pour ce terrible fait divers et assiste à toutes les audiences. Dans ce témoignage pris sur le vif d'une justice qui tâtonne, Giono soulève des questions auxquelles personne, à ce jour, n'a encore répondu...

12/2023

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Ecrits pacifistes. Refus d'obéissance, précisions, recherche de la pureté

"Ce qui me dégoûte dans la guerre, c'est son imbécillité. J'aime la vie. Je n'aime même que la vie. C'est beaucoup, mais je comprends qu'on la sacrifie à une cause juste et belle. J'ai soigné des maladies contagieuses et mortelles sans jamais ménager mon don total. A la guerre j'ai peur, j'ai toujours peur, je tremble, je fais dans ma culotte. Parce que c'est bête, parce que c'est inutile. Inutile pour moi. Inutile pour le camarade qui est avec moi sur la ligne de tirailleurs. Inutile pour le camarade en face. Inutile pour le camarade qui est à côté du camarade en face dans la ligne de tirailleurs qui s'avance vers moi." Ce volume réunit "Refus d'obéissance", "Précisions" et "Recherche de la pureté", trois textes pacifistes d'un homme qui n'oublia jamais l'horreur de la Première Guerre mondiale.

10/2013

ActuaLitté

Histoire de France

Le désastre de Pavie. 24 février 1525

Le désastre de Pavie, c’est l’occasion inespéré pour un romancier de raconter une histoire vraie qui est en soi totalement romanesque. D’entrée, les personnages sont campés : un beau roi, séducteur, dont l’appétit de vivre n’a d’égal que l’ambition d’être le prince des Arts et des Lettres, au point qu’il vient juste d’imposer le français d’Île-de-France comme la langue administrative et officielle du royaume et qui se cache pas qu’il est fasciné par la Renaissance italienne qu’il vient de découvrir de l’autre côté des Alpes ; en face, un personnage sombre, voire sinistre, obsédé par son salut au point, dans quelques années de renoncer à son formidable trône et pouvoir sur l’Allemagne, l’Autriche, les Flandres, l’Espagne et le Nouveau-Monde pour se retirer vivre de macérations dans un couvent. Une bataille en décidera autrement, le roi de France sera déporté à Madrid, devra jurer la paix puis se parjurer, une fois libéré. Giono n’a pas à forcer son talent pour narrer cet incroyable scénario Il en restera l’essentiel : pour des siècles, une politique étrangère qui aura pour seul objectif l’abaissement de la maison d’Autriche. L’ouvrage a paru en 1963 dans la collection « Les trente journées ».

10/2012

ActuaLitté

Littérature française (poches)

J'ai ce que j'ai donné. Lettres intimes

Du joli compliment que mon père adresse à ses parents le 24 octobre 1900 - il a cinq ans ! - au petit mot qu'il envoie à une amie le jour de sa mort, le 8 octobre 1970, ces lettres que j'ai retrouvées par hasard dans le joyeux " foutoir " du Paraïs dévoilent certaines facettes de sa personnalité qui n'ont pas retenu l'attention des biographes... Mon père fut profondément, violemment, égoïstement heureux. Il était de ces êtres rares qui attachent la même valeur à une jeune pousse d'asperge sauvage qu'au cachemire le plus luxueux. Il fut peut-être désenchanté des hommes, mais jamais de la vie même. S'il n'a pas été un homme parfait, il fut ce père exceptionnel qui m'a appris à respirer, à apprécier la chose la plus infime, regarder un paysage, boire à une source, si peu de chose pour enchanter une journée entière...

12/2009

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Les vraies richesses

Les Vraies Richesses... Titre explicite pour une manière de récit et d'essai dénonçant la vanité de la vie citadine, de l'argent, célébrant la gloire du soleil, de la terre, des collines, des ruisseaux, des fleuves " qui m'irriguent plus violemment que mes artères et mes veines ". L'ouvrage débute par une promenade parisienne à Belleville, prétexte pour l'auteur à une réflexion sur les "racines". Giono, visionnaire et virtuose du sacré, rejoint vite, d'un bel élan amoureux, ses chemins de traverse provençaux, ses paysans mythologiques, la loi du pain, le vent des rêves.

11/2002

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Jean le Bleu

La jeunesse provençale de Giono, entre une mère repasseuse et un père cordonnier, est solaire, musicale, saturée de parfums, de portraits, de tableaux... Dans ces souvenirs parus en 1932, les simples deviennent des héros, les animaux voisinent avec les anges et la nature se gorge de mythes. Transcrite dans la langue du bonheur, voici la genèse d'un très grand écrivain.

10/2005

ActuaLitté

Littérature française

J'ai ce que j'ai donné

Du joli compliment que mon père adresse à ses parents le 24 octobre 1900 il a cinq ans ! - au petit mot qu'il envoie à une amie le jour de sa mort, le 8 octobre 1970, ces lettres que retrouvées par hasard dans le joyeux " foutoir " du Paraïs dévoilent certaines facettes de sa personnalité, certains côtés de notre vie qui n'ont pas retenu l'attention des biographes... Malgré une légende tenace, nourrie de clichés et d'inexactitudes, mon père fut profondément, violemment, égoïstement heureux. " On n'a pas fini de m'entendre parler du bonheur qui est le seul but raisonnable de l'existence. " Il était de ces êtres rares qui attachent la même valeur à une jeune pousse d'asperge sauvage qu'au cachemire le plus luxueux, parce que l'une et l'autre lui apportaient du plaisir. Il fut peut-être désenchanté des hommes, mais jamais de la vie même. S'il n'a pas été un homme parfait, il fut ce père exceptionnel qui m'a appris à respirer, à aimer la vie, la musique, à apprécier la chose la plus infime, toucher un tissu, regarder un paysage, boire à une source, si peu de chose pour enchanter une journée entière... Sylvie Durbert-Giono

03/2008

ActuaLitté

Littérature française

Le serpent d'étoiles

Une nuit d'été, sur le plateau de Malefougasse, parmi "deux cents hommes et cent mille bêtes", Giono, l'imagination exaltée par des contes flottant au vent des collines, assiste stupéfait à un singulier spectacvle, une véritable cérémonie secrète. A la lueur des feux, au son des harpes éoliennes et des flûtes à eau, une dizaine de bergers jouent un drame épique dans une langue tissée de visions, mêlant le provençal, le génois, le corse, le piémontais...Opéra en plein air dont l'étrangeté est multipliée par l'écriture tout en images de l'auteur, ce Serpent d'étoiles se situe entre le récit d'initiation et l'enquête hallucinatoire. 

05/2011

ActuaLitté

Littérature française (poches)

La Femme du boulanger. Le Bout de la route. Lanceurs de graines

Voici la version théâtrale de La femme du boulanger, écrite par Giono à partir de la célèbre histoire tirée de Jean le Bleu. Puis cet hymne à l'amour qu'est Le bout de la route. Enfin Lanceurs de graines exprime les menaces que l'avidité des citadins fait peser sur l'équilibre antique du foyer. Giono a joint à ce recueil l'Esquisse d'une mort d'Hélène, écrite en 1919, dialogue entre la veilleuse et une captive troyenne devant la dépouille d'Hélène de Sparte.

05/2011

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Arcadie... Arcadie

La Provence, moderne Arcadie, modèle des contrées heureuses et paisibles, avec ses oliviers argentés, le profil des collines et les couleurs changeantes des bois, les paysans au travail, l'huile d'olive et la vigne... Giono en connaît chaque chemin, chaque pierre, chaque torrent, chaque odeur et chaque bruit. Avec lyrisme et poésie, il offre une longue promenade à la rencontre de son pays et de ses hommes simples.

12/2001

ActuaLitté

Pléiades

Un roi sans divertissement et autres romans

"Si j'invente des personnages et si j'écris, c'est tout simplement parce que je suis aux prises avec la grande malédiction de l'univers, à laquelle personne ne fait jamais attention : l'ennui". A en croire Giono, l'écriture n'aurait été pour lui qu'un divertissement. Non pas un simple jeu, entendons-le bien, mais le moyen de n'être plus "l'homme plein de misères" dont parle Pascal. Et de devenir l'une des voix narratives les plus fortes de l'histoire de la littérature. Démobilisé en 1918, très marqué par la guerre, Giono retrouve à vingt-trois ans son poste d'employé de banque à Manosque. Une décennie s'écoule au cours de laquelle il passe son temps à rédiger, en marge de son travail, des fiches descriptives révélant l'essence véritable des clients de la banque. "Une excellente école" , selon lui, pour la "connaissance du coeur humain" . Puis, en quelques mois, il écrit Colline (1929) . Le monde des lettres se dispute la publication de ce premier diamant rocailleux. Cest une révélation, et une rupture ; chose alors singulière, ce roman poétique (ou conte) est composé d'un bout à l'autre au présent de l'indicatif. Latmosphère sacrificielle qui hante ces pages d'une extrême sécheresse n'en est que plus brutale. Cinq ans plus tard, Le Chant du monde s'apparente à un roman d'aventures autant qu'à un récit mythologique, nouvelle Iliade où l'homme et la nature fusionneraient d'une manière spontanée. Mais l'Histoire gronde de nouveau. Giono prône un pacifisme absolu, qui, en 1939, le conduit en prison. Libéré, il s'attelle à ce qui devait être une notice destinée à accompagner sa traduction de Moby Dick. Puis le projet dévie. Pour saluer Melville (1941) devient un roman dont Melville est le héros. Et une charnière dans l'oeuvre de Giono. Après la Seconde Guerre (et une seconde incarcération), il est pris d'une extraordinaire fièvre créatrice. Un roi sans divertissement (1947), écrit en vingt-sept jours, est, selon Pierre Michon, "un des sommets de la littérature universelle" . Un sommet aussi dans l'art si gionien de rendre les silences éloquents et les ombres éclairantes. L'aventure se niche dans les phrases dont on ne saurait deviner la fin, les séquences sont montées avec une hardiesse incomparable, les niveaux de langue juxtaposés avec la plus grande aisance. Langlois, justicier paradoxal, "porte en lui-même les turpitudes qu'il entend punir chez les autres" . Il éprouve comme Giono la nécessité du divertissement, dont le crime, comme l'écriture (et la lecture), est une forme. "Giono est-il le plus grand romancier de ce temps ? " se demandait Roger Nimier en 1952, l'année du Moulin de Pologne, roman du Destin (et chef-d'oeuvre trop peu lu). Une chose est sûre : Giono est un grand romancier de tous les temps. Le fréquenter, c'est faire une inoubliable expérience de lecture. Ceux qui reviennent sans cesse à ses livres le savent. Quant à ceux qui auront attendu le cinquantième anniversaire de sa mort, survenue en 1970, pour s'en emparer, on les envie.

03/2020

ActuaLitté

Littérature française

Coeurs, passions, caractères

Dans les textes ici rassemblés, on découvre les exercices, les jeux, les élans interrompus d'une imagination de pur romancier. Servie par un art de la narration parfaitement maîtrisé, par ce mélange de locutions savoureuses et d'images souveraines dont Giono s'est fait un style, assez sûre d'elle-même pour se prêter à l'expression d'idées sur l'histoire de l'époque, et même sur la politique, l'imagination n'a qu'à puiser dans une réserve de situations narratives et de thèmes et à les recombiner pour inventer toujours de nouvelles histoires. Les circonstances ont laissé cette série de Caractères en marge de l'oeuvre. Mais une chose est certaine : partout, le plaisir romanesque est immédiatement présent.

05/1982

ActuaLitté

Pléiades

Récits et essais

Dans ce volume, on entre dans l'univers des villes et du « je ». Les essais et les récits rassemblés dans ce tome libèrent un nouveau personnage, qu'on ne connaissait que par les masques de son imaginaire : Giono. Au monde préservé des hauts plateaux et de Manosque succède le monde dans sa totalité, celui des villes et de ce que les hommes mettent en ouvre dans ces villes-là. La guerre menace (et Giono va jusqu'à imaginer dans un proche avenir une guerre d'hommes- robots), l'Apocalypse est pour demain et s'il y a une nécessaire recherche de la justice et de la paix qui est tonique, cette recherche-là est bien proche du désespoir ; elle ne peut sauver. On pourrait dire que ce livre livre le personnage qui a le plus « agité » Giono tout au long de s sa vie, don Quichotte. La civilisation est en train de basculer dans la mort et l'homme Giono se demande si, comme le chevalier à la triste figure, il n'a pas contribué à mettre les folies en lumière. Le fallait-il ? Giono s'englue, note Pierre Citron dans sa préface, dès qu'il veut organiser la société ; il n'est en définitive qu'un anarchiste à l'imagination hémorragique. Mais n'est-ce pas précisément cet autre, qui remue en nous sous l'homme raisonnable, et qui, ayant cru au paradis, le sait perdu, que nous retrouvons dans les récits et les essais que rassemble ce volume ?

12/1988

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Ennemonde et autres caractères

Le visage était sympathique, malgré la perte de toutes ses dents, ses lèvres étaient assez charnues pour rester épanouies. Elle avait un joli teint frais et rose, ses yeux marron étaient très purs, sans rides ni cernes, avec de longs cils courbes. Leur regard était parfois celui d'une jeune fille, le plus souvent non. Elle pesait plus de centre trente kilos, mais qu'elle déplaçait avec une agilité surprenante.

09/1973

ActuaLitté

Littérature française

Le déserteur. Et autres récits

Il y a un siècle, un Français réfugié dans les montagnes du Valais, y créait de merveilleuses images religieuses dans la tradition populaire. Qui était-il ? On ne sait. On racontait que c'était un soldat qui avait tué son capitaine, ou qu'il avait été notaire, ou même évêque. On l'appelait le Déserteur. Jean Giono, abandonnant la Provence pour aller enquêter dans le Valais, a recréé l'histoire du Déserteur et en fait ainsi un extraordinaire personnage de roman.

10/1973

ActuaLitté

Cinéma

Oeuvres cinématographiques. Tome 1, 1938-1959

Textes réunis et présentés par Jacques Mény.

09/1980

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Solitude de la pitié. [nouvelles

"Viens, suis-moi. J'ai ici ma vigne et mon vin ; mes oliviers, et je vais surveiller l'huile moi-même au vieux moulin... Tu as vu l'amour de mon chien ? Ca ne te fait pas réfléchir, ça ? ... Viens, venez tous, il n'y aura de bonheur pour vous que le jour où les grands arbres crèveront les rues, où le poids des lianes fera crouler l'obélisque et courber la Tour Eiffel ; où, devant les guichets du Louvre, on n'entendra plus que le léger bruit des cosses mûres qui s'ouvrent et des graines sauvages qui tombent ; le jour où, des cavernes du métro, des sangliers éblouis sortiront en tremblant de la queue".

08/1973

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Noé

Il y a de petites places désertes où, dès que j'arrive, en plein été, au gros du soleil, Œdipe, les yeux crevés, apparaît sur le seuil et se met à beugler. Il y a des ruelles, si je m'y promène tard, un soir de mai, dans l'odeur des Lilas, j'y vois Vérone où la nourrice de Juliette traîne sa pantoufle. Et dans le faubourg de l'abattoir, à l'endroit où il n'y a plus qu'une palissade en planches, j'ai installé tous les paysages de Dostoïevski...

03/1973

ActuaLitté

Littérature française

Deux cavaliers de l'orage

Deux cavaliers de l'orage a été écrit en même temps que Le Hussard sur le toit. Je menais ces deux travaux parallèles pour me dégourdir les doigts de l'un avec l'autre. J'avais volontairement choisi deux techniques et deux écritures très différentes. C'est l'histoire très violente de deux frères qui s'aiment et qui se tuent. Caractères très ordinaires de ce Haut Pays plein de caractères extraordinaires, qui me fit écrire par la suite Ennemonde, où l'on retrouvera Clé-des-coeurs. Jean Giono

02/1984

ActuaLitté

Pléiades

Oeuvres romanesques complètes. Tome 5

"Si Giono (1895-1970) a passé sa vie en Provence, son oeuvre dépasse le Midi : les paysages et les êtres qu'il fait vivre sont aussi ceux des Alpes et de l'Italie. Du panthéisme optimiste et lumineux de ses débuts à l'engagement pacifiste d'avant 1939, aux épopées de sa maturité, aux narrations complexes et denses de ses noires "Chroniques", à la sérénité conquise et à l'humour des dernières années, ce grand romancier généreux fut un inventeur sensible et sensuel de personnages, d'atmosphères, d'images, un poète bouillonnant mais un observateur minutieux, fabulateur dans sa vie et créateur toujours renouvelé dans ses styles et sa narration, "robuste et effervescent"". Pierre Citron.

01/1993

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Le Bonheur fou

Le Bonheur fou, c'est celui qu'éprouve Angelo Pardi, le héros du Hussard sur le toit, à faire la révolution italienne en 1848. Angelo se promène à travers la révolution comme il se promenait naguère à travers le choléra de Provence. La guerre - cette guerre-là, qui est à la fois guerre civile et guerre à l'Autriche - lui communique les sentiments les plus délicieux. L'amitié y prend quelque chose d'exalté et d'admirable, bien propre à transporter l'âme la plus noble du Piémont. Les combats de rues ou batailles confuses quoique «rangées», n'ont rien de honteux, car c'est l'amour de la patrie qui les anime, ainsi qu'un prodigieux goût de vivre.Des amours très brèves, de longues marches à pied ou à cheval, d'innombrables rencontres avec une foule de personnages d'une extraordinaire vérité, sont les événements de ce roman aux dimensions tolstoïennes, écrit dans la langue la plus rapide du monde.

02/1976

ActuaLitté

Littérature française

Le bonheur fou ; Mort d'un personnage

Edition reliée d'après la maquette de Hollenstein.

06/1965

ActuaLitté

Théâtre

Domitien. Suivi de Joseph à Dothan

Ce sont quelques tableaux de la vie de Domitien que Jean Giono nous offre ici sous une forme romantique. Le personnage cruel, complexe, subtil et attachant de cet empereur romain est bien fait pour séduire l'auteur d'Un roi sans divertissement. Ce monarque-là s'ingénie à se divertir, et c'est comme une espèce de «baladin du monde antique» que l'auteur nous présente. Grand séducteur, prince de la jeunesse, guerrier victorieux, Domitien s'achemine vers la mort au milieu de triomphes de toutes sortes. A côté de lui s'agite la foule romaine, qui est peut-être la seule chose qui puisse lui faire peur. Son épouse Domitia, son ami Vibius, son bouffon nain, personnages tragiques ou burlesques, sauront très bien survivre à ce charmant monstre.

04/1959

ActuaLitté

Littérature française

Regain

Aubignane se meurt. Seuls trois fidèles occupent encore ce village devenu un nid de spectres. L'hiver finit par chasser le vieux forgeron, et la veuve du puisatier disparaît au printemps, avec la promesse qu'elle avait faite à Panturle de lui trouver une femme. Au village, désormais, ne reste plus que ce chasseur qui devient peu à peu fou de solitude. Une femme surgit, par des chemins presque surnaturels. Et pour elle, Panturle rouvre la terre jadis féconde et l'ensemonce de blé. C'est l'annonce au village de nouveaux enfants.Regain ou l'éclatante première manière de Giono : mystique, solaire, animale.

05/2011

ActuaLitté

Critique littéraire

Lettres à la NRF 1928-1970

Jean Giono et la NRF entament leur dialogue en 1928. Jean Paulhan vient de lire le manuscrit de "Colline" et a fait part de son enthousiasme à Gaston Gallimard. On cherche aussitôt à s'attacher ce jeune auteur de vingt-trois ans, sous-directeur d'une agence de crédit à Manosque ; hélas, il est déjà par contrat à Bernard Grasset, qui a pris une option sur ses trois premiers livres. Qu'importe ! Gaston Gallimard lui demande de s'engager avec la NRF pour les suivants : "Je tiens à vous réserver un peu à l'avance votre place dans notre maison." "Le Grand Troupeau" est ainsi le premier des romans de Giono à paraître chez Gallimard en 1931. L'écrivain se partage alors entre les deux éditeurs, avant que la relation avec la NRF ne devienne plus exclusive après 1936. Cette correspondance retrace l'histoire éditoriale de la révélation puis de la confirmation d'un rare génie littéraire. L'oeuvre de Giono y apparaît dans son projet et dans sa variété, de l'époque du "Chant du monde" à celle des "Chroniques" ("histoire familière d'un pays"), sans omettre le grand cycle romanesque de l'après-guerre autour de la figure d'Angelo, le hussard piémontais. Giono se révèle être un lecteur insatiable, dont l'intérêt s'étend de Machiavel à la "Série noire", de William Faulkner au roman japonais du Genji. Si quelques nuages en obscurcissent parfois le ton, ces lettres témoignent d'une grande proximité entre l'écrivain de Manosque et l'éditeur parisien. L'amitié y tient une place centrale, tant avec la famille Gallimard qu'avec Louis-Daniel Hirsch, le directeur commercial très éclairé de la NRF. "J'aime vous lire", écrit simplement Gaston Gallimard à Jean Giono le 3 mars 1952. C'est la première vérité de cette correspondance, baignée de dévouement naturel et d'admiration. ?? Editions établie, annotée et présentée par Jacques Mény.

10/2015

ActuaLitté

Folio Cadet

Le petit garçon qui avait envie d'espace

Un petit garçon se promène avec son père, mais les haies qui bordent le chemin l'empêchent de voir le paysage. Bien sûr, il peut atteindre les plus hautes branches des arbres, mais cela ne suffit pas. Le soir venu, ses rêves le conduisent au pied d'un arbre. Il grimpe tout en haut puis s'envole, libre comme un oiseau.

10/2018

ActuaLitté

Littérature française

Les terrasses de l'Ile d'Elbe

Toute sa vie, parallèlement à son oeuvre, Jean Giono a écrit pour les journaux. On retrouve dans ses chroniques son style, son humour, sa malice, son imagination et tout son talent de romancier. Qu'il se moque en comparant les avantages du briquet et de la boîte d'allumettes, qu'il dise son mot sur l'urbanisme d'aujourd'hui, qu'il parle des arbres qu'il a plantés, ces faits divers font partie de son univers savoureux. Parfois, en trois pages, le chroniqueur nous offre un vrai petit roman intitulé tout simplement Une histoire.

03/1976