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Rochefoucauld

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Faits de société

Le "certain âge"

" L'enfer des femmes, c'est la vieillesse... ", a méchamment conclu La Rochefoucauld [...]. En fait vieillir vous précipite dans un monde jusque-là inconnu - j'y suis ! C'est comme une nouvelle naissance qui force à réapprendre l'usage de son corps, de son esprit, la gestion de ses gestes, de ses horaires, jusqu'à ses mœurs. En renonçant à l'amour ? Je crois au contraire que le " certain âge ", c'est l'âge de l'amour. Car si tout passe, l'amour reste et même s'approfondit : qu'il soit actuel ou souvenir, chaste ou pleinement vécu. Mes contemporaines, Claude Sarraute, journaliste, Sonia Rykiel, créatrice de mode, Marguerite Mazurier, agricultrice, Antoinette, ex-mannequin, me confient leurs impressions sur notre voyage parallèle dans le temps, sa douceur et ses cruautés. [...] Comme elles sont lucides et sincères !

10/2007

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Philosophie

Le sexe ni la mort. Trois essais sur l'amour et la sexualité

"Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement", écrit La Rochefoucauld. Cela fait au moins une différence avec le sexe : le regarder fixement, voilà ce que peu d'hommes et de femmes, de nos jours, s'interdisent ou redoutent. Pourquoi, s'agissant de sexualité, est-ce pourtant cette formule qui m'est venue, jusqu'à me fournir, ou peu s'en faut, mon titre ? Peut-être parce que l'essentiel, ici aussi, échappe au regard, ou l'aveugle, tout en continuant de le fasciner. Le sexe est un soleil ; l'amour, qui en vient, s'y réchauffe ou s'y consume" En deux conférences et un essai, Comte-Sponville explore l'histoire de la philosophie avec pour guide les notions d'eros (amour passion), de philia (amitié) et d'agapè (amour charité). Amour, sexe et mort sont autant d'objets à appréhender les yeux grands fermés.

01/2014

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Développement personnel

Abécédaire du bonheur de vivre

Cet abécédaire, réalisé par Bernard Ousset, offre des réflexions et des idées fortes, saisies à la lecture des essais, des romans, des récits ou encore des poèmes d'André Giovanni. Une sélection qui permet facilement, et de façon ludique, d'appréhender l'ouvre si diverse et si profonde de cet écrivain, philosophe et poète qui fut aussi un grand patron de presse. Un style clair, parfois teinté d'humour, aux images vivantes, nous vaut des formules qui frappent. Comme chez les maîtres classiques : du Bella) La Fontaine, La Rochefoucauld... Elles se gravent dans la mémoire. Elles disent en quelques mots l'essentiel du «Pourquoi de la vie». Touchant tous les domaines : l'amour, les femmes, les enfants, les animaux, la nature, le bien commun, cet abécédaire est une proposition de méditation quotidienne à travers l'attachement à la terre, à la langue, à la religion, à la famille, à la joie.

06/2015

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Littérature Italienne

Servabo. Mémoire de la fin du siècle

"Un livre sert à celui qui l'écrit, rarement à celui qui le lit, c'est pourquoi les bibliothèques sont pleines de livres inutiles". Ainsi s'achève l'autobiographie de Luigi Pintor, texte pourtant parmi les plus essentiels qu'il puisse être donné de lire, pudique, profond, bouleversant. Dans une vie, que devons-nous à nous-mêmes et qu'est-ce qui tient à l'époque où nous vivons ? Traversant un demi-siècle d'histoire, de l'enfance heureuse à l'expérience décisive de la Seconde Guerre mondiale, de la Résistance au rêve d'une société différente, du journalisme engagé aux épreuves politiques et personnelles, ces pages sensibles, imagées et volontairement sobres dressent le portrait d'un homme fidèle à lui-même, à ses engagements et à ses idéaux, dans une écriture à l'ironie vibrante digne des plus grands - La Rochefoucauld, Leopardi, Rilke ou Calvino.

01/2022

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Théâtre

Les Sincères ; Les Acteurs de bonne foi

Les pièces en un seul acte étaient un divertissement offert au public en fin de spectacle, après la représentation d'une tragédie ou d'une grande comédie. Marivaux sut faire de leur nécessaire brièveté un moyen d'intensité dans l'action et de profondeur dans l'analyse sociale, morale et psychologique, dans ce qu'on appelait la connaissance du cœur humain. Les Sincères et Les Acteurs de bonne foi ne sont pas seulement l'œuvre d'un dramaturge adroit et d'un observateur perspicace, mais celle d'un moraliste, d'un penseur qui réfléchissait sur l'histoire des nations, sur l'évolution de l'humanité, comme sur les avatars du cœur, aussi comique à sa façon qu'un Molière, aussi dense et énergique qu'un La Rochefoucauld, qui avait bien noté, avant Les Sincères, les illusions et les mensonges de la sincérité, et aussi pénétrant qu'un Montaigne, qui avait su, avant l'auteur des Acteurs de bonne foi, que " la plupart de nos vacations sont farcesques ".

08/2008

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Critique littéraire

Portraits de femmes

L'un des phénomènes culturels importants de notre époque est le retour de la biographie. Un autre est la place conquise par les femmes, ou qui leur est rendue. Or Sainte-Beuve était passionné des deux, et de sensibilité très féminine. Le moment est venu, par-delà l'anathème proustien, de lui rendre justice. D'autant que le portrait n'est pas la biographie : c'est la synthèse d'une vie, d'une personnalité, en quelques dizaines de pages libérées de l'anecdote, et qui vont droit à l'essentiel. On passe ainsi de Mme de Sévigné à Mme de Lafayette, de Mme de Staël à Mme Roland, et même à la Rochefoucauld, " homme couvert de femmes " ; le lecteur (la lectrice) est passionné par ces figures complexes, aventureuses et charmantes, peintes par celui qui définissait son objectif avec une fausse modestie de grand écrivain : " introduire le plus possible et fixer pour la première fois dans la littérature ce qui n'en était pas tout à fait auparavant. "

11/1998

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N° 626, septembre 2017 : Chgarles Juliet. Notes de journal, 2004-2008

Editorial : Michel Crépu, Vies intérieures, vies politiquesLa littérature aujourd'hui : Charles Juliet, Notes de Journal, 2004-2008Arnaud Sagnard, Céline en kimono à KyotoHédi Kaddour, La nuit des orateursCarole Fives, Droit de visiteLouis-Henri de La Rochefoucauld, L'avènement du rock lodenEric Vuillard, Des poignées de corolles... Babara Israël, Les heures tièdesLa dernière mode : Simon Liberati, Autobiographie d'une garde-robeEva Ionesco, FrénésieEntretien : Thomas Schlesser - Vincent Martigny, L'identité nationale, une idée de gauche ? (entretien)La forme et le fond : Martin Winckler, Cavalier des touchesJean Wahl - Albert Camus, Camus débutant. Lettres inéditesArts : Philippe Azoury, La troisième moitié. Journal de CannesNotes de lecture : Gaëlle Flament, Monica Sabolo, Summer (Ed. JC Lattès)Renaud Pasquier, Célia Houdart, Tout un monde lointain (Ed. POL)Talya Chaumont, Arno Bertina, Des châteaux qui brûlent (Ed. Verticales)Michel Crépu, Jakuta Alikavazovic, L'avancée de la nuit (Ed. L'Olivier)Stéphanie Cochet, Pierre Demarty, Le petit garçon sur la plage (Ed. Verdier)Mikaël Gómez-Guthart, Pline l'Ancien, Histoire naturelle (Ed. Les Belles Lettres)

09/2017

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Littérature française

Les grandes rencontres

On n'a jamais vu une telle réunion d'écrivains, une telle affluence de signatures ! Les classiques sont là : Molière, Corneille, Madame de Sévigné, La Rochefoucauld, Voltaire... Les modernes aussi : Sylvain Tesson, Albert Camus, Simone de Beauvoir, Tahar Ben Jelloun, Anaïs Nin, Grand Corps Malade, Patrick Modiano, Françoise Giroud... Les Grandes Rencontres, qu'on peut lire comme un récit ou comme une pièce de théâtre, est un livre ébouriffant que ces grandes plumes ont écrit malgré elles ! D'une manière très originale, Véronique Berger Grenier a emprunté des phrases à l'un et à l'autre et a fait discuter ces multiples écrivains sur les sujets les plus brûlants : l'amour, la vie, les autres, l'écriture... Voilà donc des conversations au sommet, profondes autant que plaisantes, graves autant que joyeuses. Comme l'écrit Gilles Costaz dans la préface, " impossible de ne pas se laisser emporter par la houle et par la foule assemblées. Ecoutez bien ces 668 invités. "

10/2021

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Humour

Aphorismes & Blues

L'aphorisme, selon Pierre Perret, n'est autre qu'une façon de s'exprimer en détournant une vérité établie qui semblait jusqu'alors incontournable. Mais sortir de ses rails un proverbe, fringuer une sentence en habit du dimanche ou travestir totalement une maxime, ne le dérange pas du tout ! Car pour notre surréaliste poète, chacun détient "sa vérité qui n'est pas forcément celle de son voisin... N'est-ce pas là l'hommage rendu à sa manière à Chamfort, Lichtenberg ou La Rochefoucauld qui l'ont tant enchanté tout au long de sa vie d'auteur fécond ? N'arme-t-il pas lui-même : l'humour est le seul vaccin contre la connerie... Le con lui n'a jamais trouvé la pharmacie ! Plus de 550 aphorismes originaux créés par Pierre PERRET sur les thèmes qui lui sont chers : la femme, l'homme, la poésie, l'amour, l'amitié, le sexe, la vie...

06/2020

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Philosophie

Traités politiques, esthétiques, éthiques

" Etoile de première grandeur " selon Lacan, à côté de La Rochefoucauld (qui l'utilise, comme plus tard Nietzsche), dans la tradition des moralistes européens, Baltasar Gracian (1601-1658) est surtout connu pour sa réflexion subtile et profonde sur les arcanes de la vie sociale et pour les conseils de comportement qu'il donne, dont l'homme politique ou le professionnel d'aujourd'hui peuvent tirer beaucoup de profits. Pour la première fois, le lecteur de langue française trouvera rassemblés dans ce volume la totalité de ses Traités, dans une traduction nouvelle, correspondant aux exigences scientifiques d'aujourd'hui tout en étant empreinte d'une vraie beauté littéraire. Il pourra ainsi prendre toute la mesure d'une œuvre majeure qui, à travers les différentes figures que sont l'" honnête homme ", l'" homme de cour ", le " héros " ou le " bel esprit ", s'interroge sur la destinée de l'homme, son rapport à la société, à la langue et à Dieu.

10/2005

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Critique littéraire

LE SIECLE DES MORALISTES. De Montaigne à La Bruyère

Le siècle des moralistes. Pourquoi des auteurs, au XVIe et au XVIIe siècle, ont-ils cru nécessaire de publier sur les mœurs et sur la morale des ouvrages morcelés ou fragmentaires ? Comment situer dans son contexte historique cette écriture atomisée ? Ces questions et quelques autres sont au centre du présent ouvrage, qui s'attache pour l'essentiel aux œuvres de Montaigne, La Rochefoucauld, Pascal et La Bruyère. Sans méconnaître les moralistes moins connus, Bérengère Parmentier propose de relire activement ces écrivains majeurs, en reconnaissant dans leurs différentes œuvres une seule et même réflexion critique sur la possibilité et les limites de l'énonciation morale. Elle montre qu'ils ne font ainsi que s'aviser de l'épuisement des valeurs traditionnelles, épuisement qu'ils affrontent avec audace et rigueur. L'étude commence par l'analyse des principales œuvres considérées (" les Essais ", " les Maximes ", " les Pensées ", " les Caractères ") ; elle place ensuite ces œuvres en perspective dans différents chapitres consacrés à l'histoire sociale, l'histoire littéraire, les enjeux critiques, pour ouvrir enfin à une relecture des " moralistes " à partir de notre modernité.

02/2000

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Philosophie

Le bluff éthique

Vouée au chaos du marché planétaire, notre société, avec ses professeurs d'éthiques, ressemble aux cités en déclin de l'époque gréco-romaine où pullulaient de doctes prêcheurs de sagesses. Autres temps, même commerce. A l'image de leurs antiques modèles platoniciens, aristotéliciens, cyniques, stoïciens et épicuriens, nos donneurs de leçons actuels vantent à la criée médiatique leurs recettes d'une vie " bonne " - ou, c'est selon, " réussie ", " jouissive ", " vertueuse ", " libre ", " engagée ", " altruiste ". Appréciés de la foule, ces philosophes moralisateurs éclipsent une lignée de philosophes démoralisants - allant des Sophistes à Wittgenstein, en passant par Machiavel, Montaigne, La Rochefoucauld, Gracian, Hobbes et Schopenhauer -, dont l'art, prisé du petit nombre, est de saigner les idéaux de la lame du doute, et, du scalpel de la précision, d'en mettre à nu les squelettes. En revisitant l'histoire des idées, ces pages rappellent qu'entre des pensées qui élucident, sans plus, notre condition tragique, et des discours qui prétendent, sans rire, nous apprendre à vivre et à mourir, il y a le même rapport qu'entre des vérités et du bluff.

09/2008

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Histoire de France

Le saboteur

L'histoire d'un héros français : quand la réalité dépasse la fiction ! Juin 1940. Robert de La Rochefoucauld a 16 ans lorsque l'Allemagne nazie envahit la France. Farouchement décidé à défendre son pays, il gagne Londres, y rencontre le général de Gaulle avant d'être recruté par la branche action des services secrets anglais. Après un entraînement commando, il est parachuté en France. Multipliant les fausses identités, il y accomplit de nombreuses missions, il est capturé à plusieurs reprises par les Allemands, s'évade à chaque fois, dans des conditions souvent rocambolesques. A partir de centaines d'heures d'entretiens, de recherches inédites dans les dossiers officiels, Paul Kix a reconstitué la vie romanesque et palpitante de ce héros peu ordinaire. Avec un sens de l'intrigue et de la construction digne des plus grands romanciers, il nous offre ici un document exceptionnel qui se lit comme un véritable thriller. Les droits de cette incroyable aventure ont été cédés à la maison de production de Steven Spielberg, avec Cary Fukunaga, réalisateur de True Detective, à la mise en scène.

01/2019

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Critique littéraire

Les formes brèves de la description morale. Quatrains, maximes, remarques

La parole du moraliste classique est indissociable de la forme brève. Au moment même où elle prend son essor, elle porte déjà en elle la promesse tragique de son interruption : il y a là une lutte contre le silence, presque une menace permanente sur la Littérature. Ainsi se manifeste ce que Roland Barthes appelle une écriture : une forme collective et pleinement assumée. Cet essai met donc en oeuvre une inflexion particulière de la stylistique des genres, attentive aux recoupements plus qu'aux pratiques individuelles, et toujours respectueuse des données de l'Histoire. Trois genres sont ici étudiés en détail : le quatrain moral (à la manière de Pibrac), la maxime mondaine (à la manière de La Rochefoucauld), la remarque (à la manière de La Bruyère). Une évolution s'esquisse de l'une à l'autre de ces formes historiquement situées, mais une attitude spécifique, toujours maintenue et toujours renouvelée, les unit en profondeur : les moralistes l'appellent le discernement, et l'on peut y voir un art triple de voir nettement, de dissocier finement et d'évaluer comparativement, autant d'opérations intellectuelles qui sont aussi des pratiques stylistiques essentielles.

07/2019

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Littérature française (poches)

Ourika

Amie de Chateaubriand et de Mme de Staël, Claire de Duras fut le premier écrivain à donner sa voix à une femme de couleur victime des préjugés raciaux. Ourika (1823) retrace l'histoire saisissante d'une jeune Sénégalaise: ramenée en France à la veille de la Révolution pour être offerte à la princesse de Reauvau, qui l'élève comme sa fille, elle découvre en grandissant que l'éducation, la morale, la religion ne suffisent pas à rendre les individus égaux. Goethe avait été bouleversé par ce roman. Si, deux siècles après sa parution, il continue de nous émouvoir, c'est, comme le suggère l'écrivain britannique John Fowles, parce qu'il "touche vraiment un des points les plus profonds de l'art, le désespoir de ne jamais atteindre la liberté dans un milieu déterminé et déterminant. Voilà pourquoi Ourika d'un côté plonge ses racines dans le XVIIe siècle français, chez Racine, I.a Rochefoucauld, Mme de La Fayette, tandis que de l'autre côté il regarde vers Sartre et Camus. C'est l'examen clinique d'une outsider, de l'éternel étranger dans la société humaine".

09/2010

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Critique littéraire

Lire les formes brèves

Qu'y a-t-il de commun entre une épigramme de Martial, une maxime de La Rochefoucauld, un fragment de Pascal, un impromptu de Voltaire, une histoire drôle d'Alphonse Allais, un aphorisme de René Char ou de Cioran... ? Entre l'emblème et l'anecdote, le fait divers et le proverbe, le caractère et le bon mot... ? L'appellation de formes brèves recouvre-t-elle une notion cohérente et pertinente ? Ou n'est-elle qu'une dénomination générique regroupant des textes très divers que seule rapproche leur brièveté ? Pour tenter de répondre à cette question - et d'abord d'en préciser les termes -, l'auteur articule ici, textes à l'appui, deux parcours de lecture. Le premier vise à penser la foisonnante diversité de la forme brève dans une perspective historique, c'est-à-dire à mettre en évidence les filiations, les tournants et les ruptures qui sous-tendent ses métamorphoses. Le second parcours permet d'identifier - par-delà ce foisonnement et sans prétendre l'occulter - un certain nombre de modèles structurants et de poser ainsi les bases d'une poétique des formes brèves.

09/2001

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Littérature française

Expérience d'Edward Lee, Versailles

En 2004, soit trois ans avant son suicide, Edouard Levé rapporte d'un séjour aux Etats-Unis la série de photos Amérique. Il s'agit, à première vue, de paysages urbains et de portraits, ceux-ci toujours frontaux, inexpressifs, ceux-là étranges en raison de leur banalité même et des noms que portent les villes photographiées : Florence, Berlin, Oxford, Delhi, Bagdad... Or à regarder de plus près cette Amérique-là on s'aperçoit que s'y trouve surtout mise en scène l'obsession prémonitoire de la mort, et qu'il s'agit en réalité d'autoportraits de l'artiste en quelqu'un d'autre, ou en décor, ou en objet, tous figés de quelque manière entre la présence et l'absence, le quelque chose et le rien. J'ai pris appui sur cent de ces photos. A chacune, dont j'empruntais le titre, j'ai substitué trois énoncés fragmentaires, amputés de leur début comme de leur fin. Textes de la sorte serrés entre deux abîmes, par lesquels j'entendais, rendant hommage à l'oeuvre source, explorer de biais cela non plus que le soleil. La Rochefoucauld le dit en ses Maximes, ne se peut regarder fixement.

04/2009

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Littérature française

Le moins aimé

Quelle famille n'a pas élevé son cygne noir ? Pas nécessairement brimé, mais juste négligé, dédaigné, voire ignoré. Charles de Sévigné, sur le berceau de qui toutes les fées s'étaient généreusement penchées - il était beau, spirituel, charmant, désintéressé - fut pourtant le " moins aimé " de sa célèbre mère, Mme de Sévigné, qui voua à sa fille, Mme de Grignan, un amour idolâtre et exclusif. Dans une longue et dernière lettre à la fameuse épistolière, le " petit (rater " s'efforce de comprendre pourquoi et en quoi il démérita aux yeux de sa mère, et fut privé d'une affection qui, plus entière, lui aurait permis de s'épanouir dans sa vie publique et privée. À travers la destinée de ce Don Juan malgré lui, guerrier malchanceux, courtisan désinvolte, lettré et provincial contrarié, petit-neveu du cardinal de Retz, familier de Mme de La Fayette et de La Rochefoucauld, compagnon de Boileau, Racine et La Fontaine, amant de Ninon de Lenclos, c'est tout le Grand Siècle qui revit : des ruelles et des alcôves aux cabarets, des champs de bataille et des antichambres de Versailles aux retraites campagnardes, sous une plume vive, ironique et enjouée, qui réinvente la langue du classicisme.

08/2009

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Histoire littéraire

Port-Royal et la littérature. Tome 1, Pascal, 2e édition

Port-Royal constitue l’un des grands mythes historiques de la culture française, mythe en ce sens que sa réalité s’enveloppe d’une aura fascinante. Célébré par le critique le plus pénétrant du XIXe siècle avec Baudelaire, Sainte-Beuve, dans son monumental Port-Royal (1840-1859), le monastère est apparu dans le clair-obscur de son expérience et la riche galerie de ses personnalités. Restaient cependant à approfondir les interférences exceptionnelles entre littérature et sentiment religieux, entre théologie et création; l’influence de la Bible sur l’écriture même d’un Pascal; le socle augustinien des Provinciales et des Pensées comme de nombreuses œuvres de l’époque classique; la genèse de la maîtrise formelle chez un théologien qui répudie la sécheresse des scolastiques. Tout ce livre est centré sur Pascal, qui apparaît – selon la formule de Jean Laporte en 1923 – comme « le fer de lance » du groupe littéraire et théologique de Port-Royal. Après ce premier volume, consacré à la singularité pascalienne, l’exploration a été élargie à des problèmes généraux et à d’autres écrivains marquants comme La Rochefoucauld, Mme de Lafayette et Racine (Champion, 2000).

10/2010

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Littérature anglo-saxonne

Les sept soeurs Tome 5 : La soeur de la Lune. Tiggy

A la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a ramenées des quatre coins du monde et adoptées lorsqu'elles étaient bébés, Star d'Aplièse et ses soeurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, un magnifique château sur les bords du lac de Genève. Pour héritage, elles reçoivent chacune un indice qui leur permettra peut-être de percer le mystère de leurs origines. Mais Star, la plus énigmatique, hésite à sortir du cocon qu'elle s'est créé avec sa soeur CeCe. Désespérée, elle décide pourtant de suivre le premier indice, qui l'entraîne dans une librairie de livres anciens à Londres et sur la piste d'une certaine Flora MacNichol, une femme indépendante et entêtée qui a connu Beatrix Potter. La Soeur de l'ombre est le troisième tome de la série événement Les Sept Soeurs qui a conquis 20 millions de lecteurs dans le monde. A travers ses romans au souffle unique, peuplés de personnages inoubliables, liés par les drames et l'amour, Lucinda Riley a affirmé son immense talent, créant un genre littéraire à part entière. Roman traduit de l'anglais (Irlande) par Marie-Axelle de La Rochefoucauld

06/2020

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Philosophie

Autrui

Nous ne sommes rien sans les autres : notre vie quotidienne nous le rappelle à tout instant. Chaque objet dont nous nous servons porte en creux la trace du travail de nos semblables. Le moindre de nos choix, de nos gestes ou de nos discours tient compte du regard de ceux qui nous entourent. Même la vérité de nos perceptions ne peut nous être assurée que par la comparaison avec les perceptions des autres hommes. Et pourtant, autrui est aussi ce qui nous échappe le plus radicalement : alter ego, il est à la fois un autre moi et un autre que moi. Comprendre ce qui unit les hommes entre eux par-delà leur altérité ; se ressaisir philosophiquement de notions comme la politesse, la sympathie, l'amitié, le désir, l'amour du prochain, la pitié ou la responsabilité ; rappeler enfin qu'autrui, au-delà de l'échange et du conflit, est d'abord celui qui fait naître en nous l'exigence éthique : tel est l'objet de cette anthologie. Cette anthologie rassemble les plus grands textes sur autrui, de Platon à René Girard, en passant par Aristote, Montaigne, Descartes, Hobbes, La Rochefoucauld, Spinoza, Malebranche, Hume, Rousseau, Kant, Fichte, Hegel, Nietzsche, Husserl, Sartre, Merleau-Ponty ou encore Levinas. Textes choisis et présentés par Mildred Szymkowiak.

11/2015

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Histoire de France

30 ans de dîners en ville

Souvenirs et portraits de la haute société parisienne et cosmopolite de la Belle époque à la Seconde guerre mondiale. Avec esprit et nostalgie, Pringué (1885-1965) décrit, en chroniqueur habile et passionné, ces salons où les femmes, dans des chatoiements de soie et de bijoux, s'entourent de souverains en exil, de princes et de ducs, d'aristocrates, de diplomates, de gens de lettres, d'élégants en habit, enfin, de ce qu'on appelle alors le "gratin". Des salons parisiens aux châteaux, des chasses à courre aux cercles les plus chics, l'auteur nous fait vivre dans l'intimité et l'exubérance publique des noms qui claquent encore dans l'imaginaire collectif : Youssoupof, Boni de Castellane, la Païva, La Rochefoucauld, Rohan, Deux-Siciles, La Tour d'Auvergne, Broglie, Tour et Taxis, Wagram, Bibesco, Orléans-Bragance, Bourbon-Parme, les grands ducs russes, le sultan du Maroc, le maharadjah de Kapurthala et tant d'autres -dont on trouvera fort opportunément l'index en fin d'ouvrage- qui forment les personnages d'exception de cette pièce à huis clos. Un témoignage de "ce temps où, du moins pour quelques-uns, il était bien agréable de vivre". Important index, entièrement revu, de plus de 1 000 noms de la société mondaine, littéraire et artistique.

12/2012

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Revues

Littératures classiques N° 111/2023 : L’incivilité et ses récits (XVIIe-XVIIIe siècle)

De Hobbes à Sade, ce numéro révèle les facettes de l'incivilité d'Ancien Régime, entre maladresse, manque d'égards, transgression, symptôme de tension, forme de contestation, épreuve de civilité. Les incivilités contemporaines sont généralement interprétées comme un affaiblissement de l'ordre civil, dont il faudrait chercher l'origine dans une crise d'héritage. Pour autant, on manque de recul historique vis-à-vis de ces incivilités. Qu'en est-il de l'incivilité aux XVIIe et XVIIIe siècles, moment où s'invente l'idéal de civilité ? De Hobbes à Sade, en passant par La Rochefoucauld, Scudéry, Sévigné, Marivaux, Saint-Simon, Crébillon, en parcourant libelles, romans-mémoires, mémoires historiques, traités de civilité et oraisons funèbres, les 12 contributions de ce numéro révèlent plusieurs facettes de l'incivilité d'Ancien Régime, et manifestent combien l'incivilité peut être difficile à interpréter : l'acte incivil est-il maladresse, manque d'égards, transgression ? Plus encore, le numéro s'intéresse à l'incivilité comme dynamique sociale : elle est tantôt symptôme des mutations d'un ordre, tantôt contestation de cet ordre. Elle est surtout une épreuve qui met la civilité au défi de son propre idéal de sociabilité réussie. L'incivilité permettrait de saisir ce que serait, concrètement, une civilité accomplie.

10/2023

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Histoire de France

Pour Dieu et pour le Roi. Douze prélats qui ont marqué l'histoire de France

La nature et l'évolution des relations entre le Trône et l'Autel, l'Eglise et l'Etat sous l'Ancien Régime sont difficiles à comprendre pour nos contemporains. De même que les conflits religieux qui l'émaillent — guerres de Religion, jansénisme, quiétisme... — et qui ont de multiples implications au plus haut sommet de l'Etat. Marie-Jodle Guillaume en livre les arcanes par le biais des portraits de douze grands prélats français, du règne d'Henri III à celui de Louis XVI. Pierre de Gondi, François de La Rochefoucauld, Pierre de Bérulle, Richelieu, Bossuet, Fénelon, Valentin-Esprit Fléchier, Louis-Antoine de Noailles, Jean-Baptiste Massillon, André-Hercule de Fleury, Christophe de Beaumont et François Joachim de Bernis : hommes d'Etat, hommes d'action, noms illustres des Lettres françaises ou prédicateurs en vue, tous sont de grandes âmes aux prises avec de grands débats. La présentation fouillée de leurs fortes personnalités, l'explication de leurs oeuvres et de leurs actions conduisent à une plongée passionnante dans les XVIIe et XVIIIe siècles. Alliant la rigueur de l'historien à un style d'une grande limpidité, Marie Joëlle Guillaume éclaire un pan encore largement méconnu de l'histoire politique et religieuse de la France moderne.

04/2019

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Autres philosophes

L'Homme de cour

L'oeuvre de Baltasar Gracian, écrivain jésuite, que l'on peut rattacher à celles de Machiavel et de Castiglione, est l'une des plus représentatives du baroque espagnol du Siècle d'Or. Aujourd'hui classée sous l'étiquette du "conceptisme", esthétique littéraire initiée par Luis de Gongora, elle est pleine de doubles sens et de jeux de mots, et fourmille de traits psychologiques pleins de vérité et de piquant. L'auteur en a laissé la théorie dans son "Art et figures de l'esprit", qui fut le code de la vie littéraire espagnole jusqu'à la fin du XVIIe siècle. Mais ses ouvrages ont aussi exercé une grande influence en Europe sur un plan philosophique, inspirant notamment les moralistes français (La Rochefoucauld), Voltaire, puis, au XIXe siècle, Athur Schopenhauer et Friedrich Nietzsche. Plus récemment, Vladimir Jankélévitch, Jacques Lacan et le situationniste Guy Debord ont lu avec passion son traité sur L'Homme de Cour, intitulé originellement Oracle manuel et Art de la prudence, qui reste d'une modernité brûlante. L'ouvrage rassemble quelque trois cents maximes sur l'art de la courtisanerie. Au-delà des préceptes politiques individuels, c'est une profonde réflexion sur l'art de se gouverner soi-même, et plus généralement sur la condition humaine et mondaine.

06/2003

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Littérature française

Le miroir égaré

Elle est belle et sage, on lui prête pourtant toutes les folies. Il est impulsif et fantasque, sa réputation est pourtant celle d'un homme calme et patient. Sybil et François forment un couple en vue dans le milieu du théâtre parisien. Il y a dix ans, ils se sont juré fidélité. Lorsqu'ils croisent le chemin de Mouna Vogel, propriétaire du théâtre de l'Opéra, les étoiles s'alignent. Mouna, qui a hérité de la fortune de son défunt mari, pourrait financer la pièce traduite par Sybil. Et si, pour cela, François doit répondre à quelques avances de la veuve, pourquoi pas ? Les deux amants sont sûrs de leur amour. Un roman cruel et sublime. On est à la fois chez Feydeau et Fitzgerald. Un texte tardif qui mérite d'être classé parmi les meilleurs de son oeuvre. Louis-Henri de la Rochefoucaud, Lire Magazine littéraire. Une partition de sentiments écrite d'une plume trempée dans l'eau salée des larmes. Olivia de Lamberterie, Elle. Préface inédite d'Anne Berest Biblio

03/2024

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Critique littéraire

Maximes et autres pensées remarquables des moralistes français

Ce livre est une invitation à la sagesse. Mais à la sagesse la moins bien-pensante, la moins politiquement correcte qui soit : celle des grands moralistes français. Avec une lucidité impitoyable, La Rochefoucauld, La Bruyère, Vauvenargues, Chamfort ou Joubert n'ont cessé de scruter le coeur humain, d'en dévoiler les replis les mieux cachés. Nietzsche a salué la grandeur de ces " immoralistes " souvent trop méconnus des Français. Pour la première fois, leurs maximes les plus aiguës, leurs aphorismes les plus ailés, leurs pensées les plus spirituelles sont réunis en une anthologie générale qui court du XVIIe siècle à nos jours. Car ce génie de moraliste n'a nullement disparu à l'époque moderne : les Fusées de Baudelaire, l'Algèbre des valeurs morales de Jouhandeau, les Syllogismes de l'amertume de Cioran sont les dignes héritiers des Mathématiques du coeur de Joubert. Justice est ainsi rendue à une grande tradition littéraire française. Mais aussi à une fascinante entreprise de connaissance de l'homme. Alors que nos contemporains cherchent refuge dans le bouddhisme, les sagesses antiques ou une fade morale réinventée, ces maximes constituent, pour l'honnête homme d'aujourd'hui, comme pour celui d'hier, un irremplaçable bréviaire. Ancien élève de l'Ecole normale supérieure et agrégé de lettres. François Dufay est journaliste à L'hebdomadaire Le Point.

09/1998

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Généralités médicales

Madame de Sévigné et la médecine du grand siècle

" Comment vous portez-vous, ma bonne ? " Des mille et cent lettres qu'a laissées l'inoubliable Marquise, telle semble être l'une des formules qui ressort sans cesse, quand elle harcèle sa fille de ses conseils avant de lui infliger le récit de ses " vapeurs ". Yves Pouliquen, grand médecin d'aujourd'hui, signe un portrait original de Marie de Sévigné, mais aussi de tous ses proches : l'énigmatique Françoise, sa fille, son gendre aux assiduités excessives, son fils en proie, lui, aux pannes amoureuses, et aussi son subtil cousin Bussy-Rabutin ou encore le toujours chagrin La Rochefoucauld et la souffreteuse Mme de La Fayette qui mêlèrent leur douleur dans l'illusion d'un amour. Entre saignées, purges, séjours aux eaux, potions, décoctions et remèdes de charlatans, on y croise quelques maîtresses de Louis XIV, des duchesses contagieuses, et bien sûr de nombreux médecins dont Molière n'exagéra qu'à peine les travers et que Boileau, Racine, La Fontaine, Saint-Simon sans cesse évoquaient. Ce faisant, c'est un portrait psychologique intime de la Marquise qu'Yves Pouliquen nous offre, suivant pas à pas ses plaintes, ses peurs, ses émois. Au-delà du pittoresque, on redécouvre un siècle qui fut sans doute celui de l'esprit, mais surtout celui du combat avec les maux du corps. Et pour eux, il n'existait alors guère d'autre recours que la Fortune.

08/2006

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Littérature française (poches)

Maximes et autres pensées remarquables

(Texte provisoire) En bref Les moralistes du XVIIe au XXe siècle : une anthologie. Le livre Et si on délaissait les philosophes du bonheur, les maîtres penseurs médiatiques ou les psys de tout poil ! Pour écouter un discours autre, celui d'authentiques déniaiseurs de l'humanité, ces moralistes qui n'ont rien de moralisant et nous délivrent de la " moraline " contemporaine ! Ces bien mal nommés ne prêchent pas la morale mais la dissèquent, la dépassent pour aller par-delà le bien et le mal. De La Rochefoucauld à Cioran en passant par Vauvenargues, Joubert, Valéry, c'est un bonheur de styles autour de la vanité des hommes, de l'illusion du progrès, de l'inutilité de la philosophie, de la solitude dans la vie de société. Un remède sans pareil contre la réduction du for intérieur et un éloge de la liberté d'être. L'auteur Ancien élève de l'Ecole normale supérieure, agrégé de lettres, journaliste, François Dufay (1963-2009) fut, entre autres, rédacteur en chef Culture à L'Express. Outre ces Maximes, son ouvre compte Les Normaliens, Le Voyage d'automne, Le Soufre et le Moisi ainsi qu'un livre d'entretiens avec G. -A. Goldschmidt, Un enfant aux cheveux gris. Arguments - Redécouvrir les moralistes dans une anthologie finement choisie. - Succès de la précédente édition de poche (2000 exemplaires vendus).

11/2016

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Critique

Essais sur l'imaginaire classique. Pascal - Racine - Précieuses et moralistes - Fénelon

La littérature du XVIIe siècle a peu sollicité les critiques de l'imaginaire, si l'on excepte les tragédies de Racine et les Contes de Perrault et de Mme d'Aulnoy. L'imagination créatrice s'y est pourtant déployée aussi bien dans la poésie lyrique que dans les œuvres soucieuses de vraisemblable ou dans la floraison du merveilleux. La plupart des vingt-cinq essais réunis dans le présent volume s'inspirent de la critique thématique, issue de Proust et de Bachelard, illustrée par un Jean-Pierre Richard ou un Michel Collot, et dont Gilbert Durand a proposé une théorie. Le recours à la psychanalyse s'y limite au " symbolisme ", c'est-à-dire aux représentations universelles reconnues par Freud (rêves typiques, fantasmes originaires...). Ils procèdent par monographies d'écrivains (Pascal, La Rochefoucauld, Racine, Boileau, La Bruyère), voire d'œuvres (Le Cid, Le Comte de Gabalis, La Princesse de Clèves, " La Belle au bois dormant ", Les Aventures de Télémaque) ; par la considération de scénarios mythiques (Don Juan) ou légendaires (la Madeleine). Ils posent aussi des questions théoriques d'importance : " Qu'est-ce qu'un mythe littéraire ? ", " Le merveilleux vraisemblable ", " fonction de la mythologie ", ou " Imaginaire et catégories esthétiques du Grand Siècle ". Un appel est ainsi lancé à l'essor des enquêtes sur l'imagination créatrice à l'âge classique.

04/2005