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Animaux, nature

La plante ce formidable cerveau

Les plantes ont-elles un QI ? Le rock pousse-t-il tes plantes au suicide ? Le gazouillis des oiseaux rend-il les plantes heureuses ? Un arbre ressent-il la douleur quand un animal lui arrache une branche ? Les plantes ont plus de sens que nous, les Humains. Elles sont douées de sentiments et éprouvent de la douleur. Elles peuvent voir, entendre, sentir et ont la notion du temps. De plus en plus de chercheurs prêtent aux plantes une certaine forme d'intelligence. L'auteur, journaliste scientifique, présente ces découvertes sensationnelles dans le monde végétal et nous ouvre leur univers secret pour apprendre davantage sur elles et... sur nous !

06/2020

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Développement durable-Ecologie

Celle qui plante les arbres

"Tout au long de ces années difficiles, nous aurions encore souvent à affronter la violence et la peur, et à puiser dans nos plus profondes réserves d'espoir, de conviction et de foi, pour lutter encore sans jamais renoncer à la liberté". Wangari Maathai retrace trente ans de combat avec les femmes kenyanes contre la déforestation, au sein du mouvement Green Belt créé en 1977. Lutte écologique, mais aussi lutte démocratique, qui l'amènera de nombreuses fois à s'opposer au régime. Derrière le destin hors du commun de la petite paysanne devenue Prix Nobel, c'est un message d'espoir ainsi que, selon Bill Clinton, "un témoignage poignant des défis et des réussites de l'Afrique moderne".

06/2011

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Littérature française

Les villes de la plaine

Les Villes de la plaine est un roman antique, campé dans une civilisation imaginaire qui emprunte des traits à l’Egypte et à la Babylonie, mais aussi à l’Ancien Testament. Une civilisation du Livre, monothéiste avant l’heure, qui malgré son exotisme nous est bien plus proche qu’il n’y paraît. Asral, le personnage-clef du roman, est scribe : sa mission est de produire une copie neuve du « testament d’Anouher », ce héros mythique qui donna des lois à la ville de Sir. Très vite il s’avise que la langue sacrée qu’il transcrit est vieillie, que ses mots ont changé de sens, et que par conséquent la vraie fidélité à l’esprit des lois consisterait à les reformuler, afin qu’elles soient à nouveau comprises telles qu’elles avaient été pensées quatre ou cinq siècles plus tôt. Il se lance dès lors, secrètement, dans la rédaction d’une deuxième « copie », qui est en fait une traduction. Son garde, un fruste montagnard, est pour lui un soutien précieux : pas seulement pour aller chercher des rouleaux de papyrus supplémentaire dans les magasins du haut palais, en prétextant que la réserve a brûlé. Mais aussi pour l’aider, par son bon sens et son recul d’étranger nouvellement arrivé, à trouver le mot juste : c’est qu’Ordjeneb (Ordjou pour les intimes, écrit malicieusement l’auteur) ne maîtrise ni la langue ni les codes de cette ville, qui en est confite. Il le paie chèrement le jour de son arrivée, c’est la première scène du livre, quand, demandant sur la place du marché le sens des paroles d’une chanson, il transgresse un interdit en prononçant le nom d’Anouher. Trois solides gaillards le tabassent et il ne doit le salut qu’à une jeune veuve qui l’héberge pour la nuit… Le lendemain matin, elle lui conseille d’aller voir le scribe, dont elle est la lingère et dont elle sait qu’il cherche un domestique. C’est tout le talent de Diane Meur que de parvenir, dès les premières pages de son livre, à incarner ses personnages dont les puissants affects embarquent le lecteur pour des épisodes haletants. Car il n’est pas question que de lettre et d’esprit dans ce formidable roman. Ordjou s’est follement épris de la belle lingère dont tout le sépare pendant qu’Asral soupire pour un jeune chanteur du faubourg des vanniers… Quant à l’entreprise de traduction du scribe, elle n’est pieuse qu’en apparence : les juges de la ville, exégètes attitrés de l’Ecriture, ont tôt fait d’en avoir vent et d’en mesurer le caractère subversif. Et les découvertes d’Asral sur un texte dont il comprend qu’au fil du temps il a été amendé, interpolé, voire amplifié, seront démystifiantes sur un plan religieux et, sur un plan politique, proprement révolutionnaires. Au point que, l’entreprise d’élucidation devenue hérésie et schisme, le cadre figé de la vie à Sir explose, entraînant une guerre civile qui devient rapidement guerre tout court. Car l’autre ville de la plaine, peuplée de transfuges et de bannis de la première (elle est à Sir ce que le Nouveau Monde est à l’ancien), se lance dans un jeu retors d’alliances. La dissension religieuse tournera à l’affrontement territorial et ethnique… La ville de Sir survivra-t-elle ? A long terme, il semble bien que non, quelques flash-forwards nous montrent une expédition d’archéologues prussiens, vers 1840, en train de mettre au jour ses premiers vestiges. Diane Meur, entre mythe et archéologie, érudition et parodie, brosse une fresque d’autant plus éblouissante qu’elle donne d’intéressantes clefs de réflexion sur le monde d’aujourd’hui… sans que jamais ne soit perdu le pur plaisir du mensonge romanesque.

08/2011

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Littérature française

La vie d'une plante

Ce livre représente la description de la vie d'une plante de la graine à son développement en passant par la croissance et tout ce que l'on peut faire. Chaque proposition correspond à une expérience personnelle à la manière d'un ressentis particulier.

02/2021

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Sciences de la terre et de la

La plante et ses sens

Cet ouvrage est un voyage captivant à travers les perceptions sensorielles des plantes, où l'on découvre que les végétaux partagent avec nous, même si ce n'est pas de la même façon, différents sens : la vue, l'odorat, le goût, le toucher, l'ouïe, auxquels se rajoutent la proprioception et la mémoire. Les plantes sont donc véritablement " conscientes " de leur environnement. Des exemples amusants, surprenants et extrêmement divers rendent le propos vivant et la lecture passionnante : comment les plantes carnivores savent-elles quand refermer leurs feuilles ? Comment les fleurs devinent-elles que le printemps arrive ? Réagissent-elles différemment quand on leur fait entendre une chanson de Led Zeppelin et un concerto de Bach ? Pourquoi un saule sait-il que ses voisins sont attaqués par des insectes ? S'appuyant sur les recherches les plus récentes en sciences végétales, Daniel Chamovitz nous plonge dans la vie des plantes et nous révèle que nous avons finalement énormément de points communs avec le mimosa et le peuplier !

01/2018

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Littérature française

Les vents de la plaine

C’est un des romans les plus importants qu’on n’ait jamais écrit sur le Gharb, cette « terre promise » que se sont disputée fellahs et colons jusqu’au déchirement. Un roman flamboyant au souffle épique, avec des personnages hors du commun. Le narrateur y évoque son grand-père, caïd magnifique qui mourut en 1911, les armes à la main, dans un affrontement avec le corps d’occupation. Et puis, il y a son père, personnage tout en nuances, à la lenteur racée, dont il raconte les combats et les secrets, les mois de prison puis la mort, en 1953. En toile de fond, omniprésent, un bled marocain mouvant et contrasté où sentiments, haines et passions sont portés à incandescence… avec la présence de deux femmes d’exception, venues d’ailleurs. Véritable illumination dans la tourmente ! L’amour jusqu’à l’idolâtrie, dépassant les frontières de la mort.

05/2012

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Policiers

Un feu dans la plaine

C'est un pays perdu. Un pays agenouillé, humilié, sous le joug d'une poignée de dirigeants de start-up. Soudain, il surgit de nulle part. Il n'a pas vingt-trois ans. Maigre comme sont les chiens de combat, le visage marqué parfois, arcades fraîchement refermées, pommettes étoilées de sang séché, phalanges éclatées. Il possède ce mélange de douleur, de mémoire et de fragilité qui mène certains hommes à la violence. Il se porte aux côtés de ceux qui ne sont rien. Il allume un feu dans la plaine...

03/2018

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Littérature étrangère

Le vent de la plaine

Alan Le May, l'auteur de La Prisonnière du disert, raconte dans ce western puissant et violent l'histoire des Zachary, une famille de ranchers du Texas. En 1874, alors que les habitants de la région et les Indiens s'affrontent pour les terres, un vieil ennemi des Zachary répand la rumeur selon laquelle leur fille ne serait pas leur enfant biologique mais une Kiowa volée à sa tribu. Bientôt, les Zachary sont rejetés par leur propre communauté et doivent se préparer à une âpre bataille contre les Kiowas, venus réclamer leur enfant... Grâce à sa connaissance de la culture indienne, l'auteur nous immerge dans une situation extrême tout en évitant les clichés. Un roman noir et haletant, porté à l'écran en 1960 par John Huston et dans lequel Burt Lancaster et Audrey Hepburn incarnent Ben et Rachel Zachary. La mise en scène remarquable et les thèmes abordés - la famille, le racisme, l'intolérance - ont fait de ce western un film très apprécié. "Les personnages du Vent de la plaine m'évoquent ce que disait Albert Camus dans L'Homme révolté : " Les héros ont notre lan- gage, nos faiblesses, nos farces. Leur univers n'est ni plus beau, ni plus édifiant que le nôtre. Mais eux, du moins, courent jusqu'au bout de leur destin et il n'est même jamais de si bouleversants héros que ceux qui vont jusqu'à l'extrémité de leur passion... "" Bertrand Tavernier

06/2018

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Littérature anglo-saxonne

Des villes dans la plaine

John Grady Cole et Billy Parham se retrouvent dans un ranch du Nouveau-Mexique. Toujours en quête du mythique Far Ouest d'autrefois, ils arpentent les grands espaces encore vierges de l'Ouest sauvage. Mais quand John Grady décide de passer la frontière pour aller kidnapper la jeune prostituée mexicaine dont il s'est épris, ses rêves d'amour et de liberté se heurtent aux forces inéluctables de la réalité...

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Théâtre - Pièces

Les trains dans la plaine

Appolina, vieille aristocrate décatie, fait rejouer à son domestique Zeb la scène de la visite de son grand fils, Konstantin Konstantinovitch, partout pour toujours. Dans le vertigineux jeu de miroirs qui s'invente, le vieux couple ébauche un pas de deux, clownesque et métaphysique où les cris des trains déchirant le lointain interrogent la présence et l'absence, l'amour absolu des mères, l'espérance logée au coeur de la tragédie humaine.

01/2022

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Droit pénal

Je réclame justice ! Plaidoyer pour une justice humaine

Depuis une dizaine d'années, la justice pénale perd toute humanité. Les juges ont décidé que les victimes, comme les mis en cause, ne doivent plus avoir un accès direct au droit. Les avocats ne sont plus les bienvenus dans les palais de justice. L'architecture et l'organisation du nouveau tribunal judiciaire de Paris en sont la parfaite illustration. L'intelligence artificielle, outil prédictif et dangereux, mis à disposition de ces juges, vient parfaire cet implacable processus de mise en pièce de notre justice républicaine. Cet ouvrage est donc un cri d'alarme poussé à travers ce plaidoyer, afin d'alerter sur cette froide justice qui suit l'air du temps, brutal, individualiste et digital. A travers l'analyse de cas concrets, Pierre Lumbroso, parce qu'il veut croire encore en l'avenir d'une justice humaine, dénonce ces inquiétantes dérives pour que tous et toutes prennent conscience du danger politique qu'elles représentent pour notre démocratie.

03/2022

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Littérature érotique et sentim

Justine

Justine, c’est la pureté, c’est la fraicheur, c’est la vertu à l’état pure ! Tout au long de son périple, elle rencontrera le vice sous toutes ces formes, elle découvrira l’ignominie humaine au quotidien. Elle passera d’un malheur à un autre sans jamais perdre sa foi. Aura-t-elle raison de la cruauté humaine ? Entrez dans l’univers du Marquis de Sade avec la réappropriation de «Justine ou les malheurs de la vertu» par Johann Dizant. Cette réactualisation vous permettra de découvrir l’essence d’une pensée où le mal est préféré au bien. Ce livre est une continuité du travail de Sade. Une oeuvre sans cesse récrite par ce dernier. Johann Dizant a souhaité poursuivre le travail du Marquis et faire renaître de ses cendres la vertueuse «Justine». Cet ouvrage est accompagné d’une réflexion sur l’oeuvre du Marquis de Sade.

12/2014

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Poches Littérature internation

Justine

En Grèce, sur une île des Cyclades, un homme se souvient de ka ville d'Alexandrie. Avec une mémoire d'archiviste, il raconte ce qu'il a vécu là-bas avant la Seconde Guerre mondiale. Narrateur anonyme, Anglo-Irlandais entre deux âges, professeur par nécessité, il classe ses souvenirs, raconte son amour pour Justine, une jeune pianiste séduisante, un peu nymphomane et somnambule ; il évoque sa liaison avec l'émouvante Melissa, sa maîtresse phtisique. D'autres personnages se dessinent. D'abord Nessim, le mari amoureux et complaisant de Justine, Pombal, le Français, Clea, l'artiste-peintre, Balthazar, le médecin philosophe. Mais Justine, d'abord Justine, est au cœur de ce nœud serré, complexe, étrange, d'amours multiples et incertaines... En achevant le premier tome de son fameux Quatuor d'Alexandrie (Balthazar, Mountolive et Clea succéderont à Justine et seront publiés entre 1957 et 1960), Lawrence Durrell (1912-1990) en donna à son ami Henry Miller une définition devenue célèbre : " C'est une sorte de poème en prose adressé à l'une des grandes capitales du cœur, la Capitale de la mémoire... "

05/2000

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Littérature française

Justine

Je suis Laure. Ce n'est pas mon histoire que vous allez lire, sinon ce récit s'appellerait Laure, n'est-ce pas ? C'est Justine qui vous raconte sa vie mais croyez-moi, méfiez-vous ! Je sais des choses qu'elle-même a préféré oublier. Elle n'a pas d'amis, et elle voudrait vous faire croire que c'est son choix, mais c'est plutôt celui de tous ceux qu'elle côtoie... Et puis faut qu'elle arrête avec ses sous-entendus à deux balles ! A croire que tous ces morts chez les Sorel, j'y serais pour quelque chose... C'est grave ! Cette petite garce est devenue ma meilleure ennemie, avec elle pas besoin d'être asthmatique pour étouffer, elle pollue l'air et pas que le mien ! Avec ses airs de Sainte Nitouche, elle manipule son mec comme un vulgaire chiffon à poussière. Si je ne travaillais pas pour sa famille, je lui dirais tout des manigances de cette Justine ! Les hommes sont bien aveugles... Mais pas moi ! Et ce qui est certain, c'est que je ne vais pas me laisser faire !

03/2015

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BD jeunesse

Chère Justice League

Pour la toute première fois de leur histoire, les plus grands héros de la Ligue de Justice ont accepté de répondre en toute honnêteté aux questions les plus intimes de leurs fans ! Quand ils ne sont pas en mission, bien sûr. Ca paraît difficilement imaginable, mais arrive-t-il à Superman de faire des erreurs ? Comment et avec qui Wonder Woman a-t-elle fêté ses douze ans ? Est-ce qu'à force de vivre sous l'eau, Aquaman sent le poisson ? Les héros tels que vous ne les avez jamais imaginés vous réservent encore leur lot de surprises ! C'est avec une très grande tendresse et beaucoup d'humour que le romancier Michael Northrop (Tombquest) et l'artiste Gustavo Duarte révèlent dans Chère Justice League la part d'humanité qui sommeille en chaque super-héros. Une approche inédite, légère et rafraîchissante qui ne manquera pas d'inspirer à nos plus jeunes lecteurs tout un tas de nouvelles questions. Les plus grands vilains de l'univers DC se plieront, eux aussi, bientôt à l'exercice, alors laissez parler votre imagination et... à vos courriers !!

01/2021

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Droit

Justice et démocratie

Les sociétés contemporaines sont pluralistes, elles doivent réussir à faire vivre ensemble des cultures ou des groupes très divers. Comment concevoir un consensus démocratique qui reste respectueux de cette diversité sans être pour autant une simple rencontre d'intérêts divergents ? Quelle base morale commune faut-il pour que s'édifie et s'entretienne la confiance dans la justice des institutions ? Le célèbre auteur du monumental Théorie de la justice (Seuil, 1987) considéré comme la charte philosophique de la démocratie libérale, approfondit ici sa réflexion dans le sens d'une conception politique de la société multiculturelle.

05/2000

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Philosophie

Amour et justice

La cause est en général entendue : c'est " amour ou justice ", mais non pas " amour et justice ". Dans le langage courant, et même à un niveau de réflexion plus élevé, a fortiori quand les deux concepts sont présentés en conflit, il n'y a pas, il ne peut pas y avoir de ponts entre la pratique individuelle de l'amour du prochain et la pratique collective de la justice qui établit l'égalité et l'équité. Qu'on favorise l'une ou l'autre, l'insistance va à la disproportion entre amour et justice. Toute la réflexion de Paul Ricoeur tend à démontrer la proportion, les liens, la dialectique très profonde, la tension vivante et féconde entre amour et justice qui se fait jour au moment de l'action, que l'un et l'autre revendiquent. Tous deux sont pris clans une économie du don qui déborde de toute part l'éthique dont ils se veulent les figures et dont ils se sentent responsables. Une logique de la surabondance vient toujours mettre au défi, sans jamais la rendre moins nécessaire, une logique de l'équivalence. Publiée d'abord en Allemagne, en édition bilingue, cette réflexion est inédite en français. Elle est complétée par deux articles du Fonds Ricoeur sur des thèmes proches.

10/2008

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Droit

Femmes et justice

"Sous la robe, point de sexe" dit le célèbre adage, et pourtant... Aujourd'hui, plus de la moitié des avocats en France sont des femmes. La progression s'est accélérée ces dernières années : en neuf ans, leur effectif a augmenté de plus de 50 %. Une répercussion logique lorsque l'on sait que sept élèves sur dix dans les écoles de formation du barreau sont des femmes. Pourtant, c'est seulement en 1900 que plaide une femme pour la première fois. Les caricatures misogynes de l'époque foisonnent, moquant des femmes en porte-jarretelles et corset dans des profession d'homme. Il faut attendre un siècle, en 1998, pour qu'une femme soit élue bâtonnier de l'ordre des avocats de Paris ! La magistrature, elle, ne s'ouvre au principe d'égalité qu'après la Seconde Guerre mondiale. En 2003, la féminisation atteint un sommet avec plus de 80 % de représentation féminine à l'Ecole nationale de la magistrature. Signe d'une évolution remarquable, cette entrée en masse des femmes au sein du monde juridico-judiciaire interroge. Avocat, conseiller, greffier, gardien de la paix… qui sont ces femmes qui, chacune à leur manière, oeuvrent pour un meilleur exercice de la justice ? A travers le portrait et le témoignage d'une centaine d'entre elles, cet ouvrage révèle une justice incarnée, vibrante, terriblement humaine. Des femmes qui n'hésitent pas à prendre la parole et exprimer librement leur ressenti et la vision qu'elles ont de leur métier, de leur pouvoir aussi. Des femmes remarquables, passionnés et passionnantes, qui s'exposent telles qu'elles sont.

03/2012

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Droit

Radicaliser la justice

La justice est un levier de démocratie et un acteur politique d'importance. On lui reproche souvent d'être une institution prédatrice ou un instrument au service des dominants. Dans cet essai, Manuela Cadelli n'évince pas la critique, elle souhaite dépasser le cadre descriptif de l'analyse et se hisser à un niveau normatif - certains diront utopiste - car l'Association syndicale des magistrats (dont elle est la présidente) défend la thèse selon laquelle le pouvoir judiciaire peut et doit être un moteur d'émancipation et de liberté. L'auteure propose ainsi une grille de lecture de l'institution qui consiste à distinguer le réel et le récit. Avant tout, il est important d'attirer l'attention sur ce point de vue particulier, qui peut d'ailleurs être recommandé pour chaque institution, que ce soit un centre culturel, un cabinet d'avocats ou une maison médicale, même si la justice belge est, on le devine, une institution particulière car elle est le fruit de la réflexion du Constituant et de la révolution de 1830. Il est dès lors intéressant, lorsqu'une institution est critiquée ou évaluée, de distinguer les promesses et le récit qui l'ont fondée, du réel qu'elle révèle au moment de l'analyse. Confronter le récit au réel ou le mythe et les promesses à l'évolution et au fonctionnement d'une institution ainsi qu'aux pathologies dont elle souffre, s'avère indispensable pour analyser quelles sont les solutions et les rêves que son mythe fondateur permet d'envisager pour affronter le présent et proposer un avenir prometteur. Ces trois angles d'analyse sont envisagés dans les trois parties de cet essai, mais doivent également être distingués d'un autre champ de critiques : celui des individus qui font - parfois défont - l'institution. Manuela Cadelli est consciente d'un certain désespoir face au réel mais qu'il faut penser la restauration et la concrétisation d'un récit à la hauteur des attentes du justiciable, du voeu du Constituant et des défis qui sont posés aujourd'hui à la démocratie. Face à cette nécessité, il ne faut nourrir aucun scrupule, aucun complexe. Voici le propos et le combat. Il convient d'en assumer l'aspect hautement politique.

12/2019

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Littérature française (poches)

Justice est faite

Les prisons sont engorgées. Heureusement, la République est inventive. Elle a imaginé une nouvelle manière de rendre justice. Le coupable peut désormais choisir d'être sanctionné par sa victime plutôt que d'écoper d'une peine d'emprisonnement. Etienne, justicier officiel de la République, veille à ce que ces peines soient exécutées dans le respect des droits et des devoirs de chaque citoyen. Terne et inoffensif, il remplit sa tâche avec l'objectivité qu'impose la fonction. Jusqu'à ce qu'une femme, splendide encore, mais d'âge mûr, se plaigne d'avoir été volée de sa jeunesse. Dans ce conte glaçant, Christian Roux questionne les enjeux éthiques soulevés par l'administration des peines. Que devient une société où la violence n'est plus de monopole régalien ? Où est l'Etat de droit lorsque le populisme démocratique instaure la loi du Talion pour principe de justice ?

03/2013

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Policiers

Une certaine justice

Dans le cercle feutré des hommes (et des femmes) de loi qui opèrent dans les Chambers de Londres (grands complexes de cabinets d'avocats), Venetia Aldridge, une avocate de talent au caractère bien trempé, fait acquitter un certain Garry Ashe accusé, sans doute à raison, d'être le meurtrier de sa tante. Mais quelle n'est pas sa stupéfaction lorsque, quelques jours plus tard, sa propre fille, Octavia, lui annonce son intention d'épouser... Garry Ashe ! C'est le début, pour Venetia, d'une succession d'angoisses qui iront en empirant jusqu'au jour où on la retrouve assassinée avec une perruque de juge sur la tête et baignant dans un sang qui n'est pas le sien... Beaucoup, parmi son entourage, ne peuvent que se réjouir de sa disparition : son collègue Drysdale Laud, qu'elle menaçait de supplanter à la direction des Chambers ; harold Naughton, le secrétaire, dont elle ne souhaitait pas voir prolonger les services au-delà de l'âge (très proche) de la retraite ; Simon Costello, un jeune confrère ambitieux dont elle avait promis qu'elle révélerait une tractation louche survenue quatre ans plus tôt ; son amant, le député Mark Rawlstone, qui souhaitait mettre un terme à leur liaison afin de mener une vie plus conforme à une réussite politique ; Garry Ashe, enfin, dont elle souhaitait empêcher le mariage avec sa fille. Autant de suspects que devra prendre en compte le commandant Dalgliesh, secondé par la fidèle Kate qui fait désormais équipe avec Piers, un très beau jeune homme, plus désinvolte et plus cynique qu'elle. Très vite, l'arme du crime est retrouvée - un coupe-papier ayant appartenu à Venetia - et le sang identifié comme celui qu'un autre avocat, Desmond d'Ulrick, avait mis de côté dans son réfrigérateur en vue d'une petite opération... Outre une intrigue magistralement construite, P. D. James nous offre, dans ce quinzième roman, une analyse approfondie des mécanismes de la justice - de ses limites, de ses ambivalences - sans se départir de la précision et du sens psychologique auxquels elle nous a habitués.

05/1998

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Littérature française

Justice de femme

Justice de femme / Daniel Lesueur Date de l'édition originale : 1893 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/2020

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Policiers

Justice pour Cross

Enfant, Alex Cross a quitté sa ville natale et tenté d'oublier les terribles drames familiaux qui s'y sont déroulés pour démarrer une vie meilleure à Washington DC. Mais lorsque son cousin Stefan est accusé d'un meurtre atroce, Cross retourne en Caroline du Nord, pour la première fois depuis trente-cinq ans. Alors qu'il retrouve la maison familiale, les atrocités de son enfance viennent le hanter... Mais rien ne l'empêchera de mettre son talent au service de la vérité, aussi difficile qu'elle soit à obtenir dans cette ville où personne n'ose parler librement. Dans Justice pour Cross, notre héros est confronté au cas le plus périlleux et le plus personnel de sa carrière. Suspense ininterrompu et frissons garantis avec ce roman qui prouve que retourner d'où l'on vient, c'est prendre le risque d'y rester. Traduit de l'anglais par Béatrice Roudet-Marçu.

10/2020

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Histoire du droit

Justice et esclavages

La France s'est, comme plusieurs puissances frontalières, engagée dans la voie de la traite transatlantique et indienne destinée à pourvoir en esclaves ses colonies de cultures. En 1848, et avec l'avènement de la Seconde République la France abolit l'esclavage légal. 170 ans plus tard, les stigmates de cette histoire persistent et l'esclavage existe toujours. Cet ouvrage propose une vue rétrospective de ce que fut la réalité de l'esclavage colonial ainsi que le long combat pour la reconnaissance des droits, tout en soulignant la place de l'Affaire Furcy dans la mémoire post-coloniale ayant entrainé son abolition. Enfin, les auteurs analysent la question des réparations, la fonction mémorielle des récits d'esclaves en justice et le droit des réparations liées à l'esclavage colonial.

02/2021

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Thrillers

Voleurs de Justice

Un glaive dans une main, une balance dans l'autre, la statue de marbre surplombe le palais de justice. Ses yeux bandés symbolisent l'impartialité de la justice. "C'est surtout qu'elle ne veut pas voir nos conneries ! " . Voilà ce que pense Maître BB, fraichement sortie de l'école des avocats qui apprend son métier aux dépens du justiciable, en l'occurrence les clients de Gentil Patron, son maître de stage. Transexuel en quête de genre, procureur hétéronormé, grand-père incestueux, juge fantasque ou greffier compatissant, tous vont se croiser pour un instant de vie dans un pathétique chahut où parfois, un moment de grâce sera accordé. Et que vient faire cette petite fille, victime collatérale de la vanité des uns, du pouvoir des autres, dans ce décor peut-être factice, mais souvent cruel ? Plongez dans l'envers du décor de cette vieille dame malade de sa lenteur expéditive qu'est l'institution judiciaire. Un récit mordant, à la plume cinglante, qui ne vous laissera pas indifférent ! . Véronique Moysan a exercé la profession d'avocat pendant une vingtaine d'années. Après avoir prêté serment en 1998, et exercé dans un barreau de province, elle quitte la profession en 2018. Elle nous livre dans ce roman glaçant sa vision de la justice.

11/2022

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Romans policiers

Justice de rue

Smokey Dalton retrouve dans un hôtel sordide celle qu'il considère comme sa nièce, la jeune Lacey, treize ans. Elle a été violée et battue. Dalton n'aura alors plus qu'un objectif en tête : démanteler un réseau de prostitution et d'esclavage qui sévit depuis des années...

11/2021

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Art contemporain

Love and Justice

"Nous, l'armée des invisibles de l'histoire, voulons désormais partager notre sagesse et notre beauté avec le monde. Mon art s'inspire de mon univers et de ce qui me fait vibrer : politique, mouvements sociaux, féminisme, positivité corporelle, beauté naturelle, esthétique africaine, images et sons glanés çà et là, mes sentiments, et bien plus encore. Avec ce livre, j'espère montrer au monde, et en particulier aux jeunes femmes, qu'en travaillant dur et en faisant preuve d'une détermination farouche et d'une passion inaltérée pour ce que l'on fait, tout est possible. En célébrant notre beauté, nous sommes les ferventes défenseuses d'un monde plus inclusif et plus équitable. " - Laetitia Ky.

03/2023

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Littérature française

Asso justice immanente

« — J'y ai réfléchi toute la nuit. Et aujourd'hui je suis plus convaincu que jamais. Ce qui signifie que ce projet a un sens. Te souviens-tu ? La dernière fois que tu es venu, alors que nous parlions de la pègre et de ces mafiosi et de leurs méfaits, tu m'avais répondu avec beaucoup d'assurance : "il faut agir comme eux. Les salauds, il faut les traiter en salauds". Te souviens-tu ? — Oui. Je me souviens bien. Et je n'ai pas changé d'avis — Lucio, je crois que c'est toi qui as raison. Il faut agir comme eux ! S'ils pillent, il faut piller leurs biens. S'ils mettent des bombes, il faut bombarder leur villa. S'ils assassinent, il faut les assassiner. » Intouchable, la mafia ? Toujours hors de portée de la justice ? Ce n'est pas ce que veulent croire deux amis, Lucio et Paolo, qui, à la faveur du sort, érigent dans l'ombre une organisation qui veut rendre coup pour coup et appliquer la loi du talion. Roman qui pointe toute l'impuissance de la justice italienne, de même que toute la morgue mafieuse et le désespoir de ses victimes, « Asso Justice Immanente » brouille les frontières entre le légal et l'illégal, le juste et le criminel... et par la même occasion ne manque pas de moralement déstabiliser son lecteur entraîné au cœur d'une réponse extrême...

09/2014

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Philosophie

De la justice

La vieille définition d'Ulpien : Justitia est constans et perpetua voluntas jus suum unicuique tribuens, la justice est la ferme et constante disposition de la volonté à rendre à chacun ce qui lui est dû, a une inépuisable teneur. Sa division en justice générale qui ordonne l'homme à autrui considérés l'un et l'autre socialement en tant qu'ils participent au bien commun de l'ensemble dont ils sont membres, et en justice particulière qui ordonne l'homme à autrui considéré individuellement en ce qui concerne les biens particuliers qui lui appartiennent, est d'une importance essentielle. La subdivision de la justice particulière en justice distributive qui rend à chaque personne ce qui lui est dû selon la place qu'elle occupe dans la société régie par la justice générale, et en justice commutative qui règle les échanges de personne à personne, est également capitale. Tout ce que nous pouvons penser de la justice se trouve contenu en cette synopse. C'est ce que nous allons tenter de montrer dans cet ouvrage.

06/2019

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Droit

Rendre (la) justice

Rendre (la) Justice Sous la direction de Michel Wieviorka Aspiration puissante, la justice s'incarne dans des institutions et constitue une catégorie décisive du débat politique. La demande de justice se développe à partir d'un sentiment parfois profond d'injustice. Le lien entre les inégalités et le sentiment d'injustice est complexe. Certaines inégalités semblent justes ou acceptables, d'autres profondément injustes et intolérables. Que doit ce lien, en particulier, au renforcement des inégalités sociales, à la décomposition du lien social et politique, à la corruption, aux " affaires ", aux dysfonctionnements de notre système fiscal ? Plus généralement, sur quoi fonder l'opposition du juste et de l'injuste ? La philosophie morale, politique ou juridique peut-elle nous éclairer ? Et dès lors, quelle place accorder au droit et à la loi dans la définition de ce qui est juste et injuste ? La justice devrait être accessible à chacun, et fonctionner dans le sens de l'intérêt général. Mais n'est-elle pas une justice de classe ? Est-elle bien conforme au principe de l'égalité républicaine ? Une évolution sensible fait que la justice s'intéresse aux victimes, et pas seulement à l'ordre et à la société toute entière, que le crime ou la délinquance mettent en cause ou affaiblissent. Mais à reconnaître les torts subis par les victimes et leurs proches, ne s'interdit-on pas l'apaisement, ne risque-t-on pas d'ouvrir des plaies et de susciter de nouvelles et douloureuses difficultés ? Nos conceptions de la justice et de la peine ont évolué depuis les Lumières et la Révolution. L'expérience pionnière de la Commission Vérité et Réconciliation en Afrique du Sud a introduit le thème du pardon et la présence des victimes dans le processus où se rend la justice. La justice réparatrice se développe, parfois très critiquée. La médiation également. Par ailleurs, depuis Nuremberg, la justice s'élève au niveau supranational, pour sanctionner des crimes contre l'humanité au risque d'être accusée de n'être que la justice des vainqueurs. Le droit d'ingérence peut-il être supérieur à celui des Etats ? A travers différents éclairages et points de vue de spécialistes et d'universitaires, le livre présente les fondements et les enjeux nombreux et sans cesse renouvelés de la question de la Justice. Un panorama stimulant sur une question d'une brûlante actualité.

06/2013