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Energie

Installations solaires photovoltaïques autonomes. Conception et installation d'unités non raccordée

Les installations solaires photovoltaïques non connectées au réseau répondent aux besoins en électricité de ceux qui, trop éloignés, n'ont pas accès au réseau de distribution, comme de ceux qui souhaitent s'affranchir de la contrainte du branchement. Ce guide pratique explique comment concevoir, dimensionner et installer un système répondant aux besoins spécifiques techniques et économiques de l'utilisateur. De par sa démarche progressive, ponctuée de cas pratiques, d'astuces et de conseils, il est destiné à tout concepteur ou installateur de systèmes pour l'habitat individuel ou collectif, mais aussi à toute personne souhaitant s'informer sur cette technologie. Points forts : - Une démarche pratique pour faciliter ses choix. - Des feuilles de calcul dynamique au format Excel pour aider à dimensionner son installation, téléchargeables sur le site dunod. com. - De nombreux conseils sur les enjeux techniques et économiques en fonction des besoins, des exigences, et des contraintes.

02/2023

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Management

La semaine de 4 jours, sans perte de salaire, ça marche !

Une semaine de 4 jours, payée 5 ? L'idée peut paraitre contre-intuitive pour un employeur. Pourtant elle fait son chemin dans plusieurs pays européens, avec à la clé une motivation accrue et une importante augmentation de la productivité. Une expérimentation récemment menée en Grande-Bretagne montre un effet positif pour les entreprises, avec une augmentation de chiffre d'affaires, alors que les employés étaient payés autant en travaillant un jour de moins. Comment expliquer cela ? Francis Boyer présente de manière extrêmement claire et concrète ce qu'est la semaine de 4 jours, l'intérêt pour les entreprises, les étapes de sa mise en place et les bonnes pratiques. Il montre que, au-delà des gains induits par une meilleure organisation des process dans l'entreprise et de la productivité, c'est surtout la responsabilisation des salariés et leur motivation accrue qui permettent ces bons résultats. Avec en bonus pour l'entreprise une meilleure attractivité sur le marché de l'emploi.

06/2023

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Sociologie du travail

Revue Salariat n° 1. Droit à l'emploi, droit au salaire ?

Pourquoi la revue SalariatA ? Nicolas Castel Mathieu Grégoire Jean-Pascal Higelé Maud Simonet Le salariat a longtemps eu mauvaise presse. Au milieu des années 1860, dans un chapitre inédit du Capital, Karl Marx écritA : " Dès que les individus se font face comme des personnes libres, sans salariat pas de production de survaleur, sans production de survaleur pas de production capitaliste, donc pas de capital et pas de capitaliste ! Capital et travail salarié (c'est ainsi que nous appelons le travail du travailleur qui vend sa propre capacité de travail) n'expriment que les deux facteurs d'un seul et même rapportA ". Qui dit salariat dit capitalisme et inversement. Marx invite ainsi les travailleurs et les travailleuses réuni·es dans la Première internationale, à substituer au slogan " un salaire équitable pour une journée de travail équitable ", le mot d'ordre : " Abolition du salariatA ! A ". Près d'un siècle et demi plus tard non seulement le salariat n'a pas été aboli, mais il est devenu désirable pour nombre d'individus et d'organisations syndicales. Cela ne fait guère mystère : le salariat observé par Marx et ses contemporains n'est plus celui que nous observons aujourd'hui. En tant que rapport social, le salariat a été un champ de bataille. Il a donné lieu à des stratégies d'émancipation qui se sont parfois - souventA ! - traduites en victoires et en conquêtes. Les institutions du salariat que nous connaissons aujourd'hui sont les buttes témoins de ces batailles passées. La revue Salariat nait d'un questionnementA : les sciences sociales ont-elles pris la mesure d'une telle transformationA ? Certes, l'idée d'une bascule dans l'appréciation du salariat - de condition honnie à statut désiré - est largement partagée : l'inscription puis le retrait de la revendication " d'abolition du salariatA " dans les statuts de la Confédération générale du travail sont souvent mobilisés comme manifestation de ce mouvement historique. Mais on peut se demander si la façon dont les sciences sociales conçoivent le salariat a, parallèlement, évolué en prenant toute la mesure de ses transformations historiques qui, précisément, expliquent ce basculement radical d'appréciation. C'est en partant de l'explicitation de ce paradoxe que nous souhaitons introduire le projet intellectuel de la revue Salariat. Pourquoi questionner le " salariatA "A ? Le salariat du xixe siècle n'est pas le salariat du xxe siècle et ne sera pas, on peut en faire l'hypothèse, celui du xxie siècle. Si au premier abord, il s'agit d'un rapport social consubstantiel au capitalisme, on aurait tort d'arrêter là l'analyse : le salariat s'est transformé en devenant, par certains aspects, plus complexe et, par d'autres, plus simple. Le salariat est d'abord devenu plus complexe car le rapport social salariés/employeurs ne s'exprime plus à la seule échelle de la fabrique ou de l'entreprise, ni à celle d'un face à face entre un ou des travailleurs et un capitaliste. Ce rapport se joue à plusieurs échelles comme par exemple la branche et l'échelon interprofessionnel. Il s'est par ailleurs cristallisé dans des institutions et dans le droit. Mais le salariat est aussi devenu plus simple car dans la première partie du xxe siècle, il est encore possible d'associer le rapport salarial à une classe sociale parmi d'autres, la classe ouvrière, dont les luttes, les représentations syndicales, les institutions et le droit, n'engagent pas nécessairement ou pas directement les autres classes sociales. Les paysans, les employés, les professions intellectuelles par exemple peuvent ainsi encore s'imaginer un futur dans lequel - à l'instar des ouvriers mais à côté d'eux - ils pourront construire un droit spécifique, des protections sociales spécifiques et ce, grâce à des organisations syndicales spécifiques. Près d'un siècle plus tard, le salariat s'est généralisé numériquement et la catégorie de salariat a solidarisé des segments de travailleurs et de travailleusesA : au groupe social " ouvrierA " sont venus s'ajouter le groupe social " employéA " ainsi que les " cadresA " dont il faut noter que leur intégration au salariat fut un retournement de l'histoire particulièrement significatif. Qui plus est, ces segments de travailleurs et de travailleuses ont été solidarisés dans un même rapport social qui les oppose à des employeurs de façon plus universelle, plus simple et plus claire que par le passé. Ironie de l'histoire ou diversion, c'est précisément au moment où cette confrontation entre deux classes prend sa forme la plus évidente que la lutte des classes est déclarée obsolète. Il nous semble donc qu'au lieu de prendre toute la mesure de ces profondes transformations sociohistoriques du salariat, l'usage de cette notion par les sciences sociales s'est singulièrement appauvri. Pour Marx et ses contemporains - quelle que soit par ailleurs leur sensibilité -, le salariat est d'abord une notion forgée pour identifier, décrire et expliquer une relation économique, un rapport social très androcentré qui apparaît central dans la société du xixe siècle. Pour le dire dans un vocabulaire anachronique, c'est donc avant tout un concept des sciences sociales qui donne lieu à des controverses, des interrogations. Philosophes, économistes, sociologues s'en saisissent comme d'un outil pour décrire le réel qu'ils ont sous les yeux. Un siècle et demi plus tard, force est de constater que le terme salariat n'est plus questionné. Il est très souvent, pour les sciences sociales, une simple réalité juridico-administrative, une " donnée " ne posant pas question et au mieux une catégorie mais rarement un concept. Chacun ou chacune est ou n'est pas juridiquement " salariéA " tandis que, statistiquement, l'Insee comptabilise un nombre de " salariésA " et un nombre d'" indépendantsA " puis mesure l'évolution de leur part respective. Que les sciences sociales prennent en considération le fait d'être ou non juridiquement " salariéA ", par exemple lorsqu'on étudie la condition des travailleurs et des travailleuses des plateformes, est certes important et utile. Mais, à l'instar de ce que pratiquent paradoxalement de nombreux juristes, c'est à un usage plus réflexif de la notion de salariat - qui ne se réduit pas à une catégorie molle - que nous appelons. Cette approche réductrice du salariat comme " donnée " non interrogée s'explique certainement par un mécanisme assez paradoxalA : cette forme juridique, salariale donc, est le fruit d'une histoire qui a vu un concept et des théories s'incarner dans le droit9. En effet, ce concept analytique a infusé le droit jusqu'à structurer une grande part des réalités du travail et de ses " régulationsA " dans une bonne partie de l'Europe continentale, au Japon, aux Etats-Unis et ailleurs. Cependant, cette cristallisation dans le droit s'est accompagnée d'une baisse du pouvoir analytique du concept, voire d'une neutralisation scientifique d'un concept qui n'est qu'à de rares exceptions10 interrogé. La cristallisation dans le droit s'est ainsi accompagnée d'une vitrification conceptuelle. Dans quels termes a-t-on arrêté de penser la question salariale ? Dans une définition-essentialisationA : le salariat c'est la subordination. Et cette définition-essentialisation est sous-tendue par une théorie implicite : celle de l'échange d'une subordination contre une protection. Ce " compromisA " - fordien ou autre -, est devenu un cela va de soi ou un implicite théorique, presque un récit mythique des sciences sociales. Les analyses de Robert Castel dans Les métamorphoses de la question sociale sont à ce titre souvent mobilisées pour opposer diamétralement deux périodes historiques. Dans la première, le salariat de la révolution industrielle serait profondément asymétrique, l'égalité formelle des parties donnant lieu à une inégalité de fait et au paupérisme. Dans la seconde, un droit du travail et des droits sociaux octroyés par l'Etat seraient venus compenser cette asymétrie initiale et rééquilibrer l'échange salarial11A : subordination contre protection, " compromis fordiste ", " Trente glorieusesA " et " plein-emploiA " comme nouvelle étape d'un rapport salarial enfin rééquilibré. L'état de " compromisA " peut alors plus ou moins implicitement être conçu comme un climax, un optimum indépassable. Dans un tel cadre d'analyse, on sera tendantiellement conduit à ne penser que des reculs - l'" effritement de la A société salariale " - et ce, dans la nostalgie d'un passé glorieux mais malheureusement révolu. Droits octroyés et équilibre de l'échange retrouvéA : dans une telle perspective théorique, on le voit, l'univers des possibles du salariat est relativement bien borné par cet état d'harmonie sociale et d'intégration de la classe ouvrière que l'on prête à la période d'après-guerre. Or, pleine de conflits, de conquêtes, d'émancipations, la réalité sociohistorique sur plus d'un siècle dépasse les termes de l'échange et du compromis. Penser ainsi non pas en termes de compromis mais en termes de luttes et d'émancipation, évite de présumer des définitions et limites du salariat. La réalité du salariat a changé parce que des batailles relatives au travail et/ou à la citoyenneté économique et politique ont été gagnées. Oui, le salariat est consubstantiel au capitalisme mais il est traversé en permanence, par des formes de subversion de la logique capitaliste. Le rapport salarial, en ses contradictions et ses puissances, est le point nodal de la lutte des classes et, en la matière, la messe n'est pas dite tant au point de vue des structures objectives que des structures subjectivesA : rien ne permet de conclure que ce rapport social n'est qu'enrôlement au désir-maître capitaliste12. Si le régime de désir est bien celui de désirer selon l'ordre des choses capitalistes (i. A e. une épithumè capitaliste13), il n'en demeure pas moins que depuis la théorisation produite par Marx, tout un maillage institutionnel de droits salariaux subversifs du capitalisme a pris forme au coeur du rapport salarial (sécurité sociale, cotisations sociales, conventions collectives, minima salariaux, droit du travail, statuts de la fonction publique et des entreprises publiques, etc.). En matière de salariat, on ne peut donc en rester à la théorie implicite du xixe siècle et son acquis d'une protection contre une subordination. Ce n'est pas une simple donnée juridique incontestable (être ou ne pas être " salariéA ") mais un concept qui doit être discuté, débattu, interrogé, mis en question, caractérisé et caractérisé à nouveau, au fil du temps et des luttes sociales qui s'y rattachent. Si domination, exploitation, aliénation, invisibilisation il y a, il s'agit aussi de comprendre ce qui se joue dans le salariat en termes d'émancipation des femmes et des hommes. Certes, le salariat n'est pas qu'émancipation. Et on peut songer à d'autres possibles pour les travailleurs et les travailleuses que ceux qui s'organisent à l'échelle du salariat. Mais cette dimension émancipatrice ne doit pas faire l'objet d'une occultation. Il nous parait donc nécessaire de saisir le salariat dans son épaisseur sociohistorique, dans les contradictions qui le traversent, les luttes qui le définissent et le redéfinissent, pour éclairer la question du travail aussi bien dans sa dimension abstraite que concrète. On l'aura compris, il s'agit donc ici d'interroger le salariat en lui redonnant toute sa force historique, heuristique et polémique. Le salariat, nous l'avons dit, est devenu un rapport social qui s'exprime à de multiples échelles et qui dépassent de beaucoup le simple face à face évoqué dans la deuxième section du Capital dans laquelle un employeur, " l'homme aux écusA ", se tient devant un salarié ne pouvant s'attendre " qu'à être tannéA "14. Chacune de ces échelles constitue un champ de bataille, avec ses contraintes et ses stratégies d'émancipation spécifiques. A chacune de ces échelles, le rapport social salarial s'exprime dans des collectifs, dans des solidarités et des conflictualités articulées les unes aux autres. A l'échelle de l'entreprise se jouent par exemple de nombreuses luttes pour l'emploi. A celui de la branche, par le biais des conventions collectives, se joue notamment le contrôle de la concurrence sur les salaires entre entreprises d'un même secteur. A l'échelon interprofessionnel et national se jouent l'essentiel du droit du travail et des mécanismes de socialisation du salaire propres à la sécurité sociale ou à l'assurance chômage. Le salariat est donc bien loin de la rémunération marchande de la force de travail du xixe siècle. Les champs de bataille se sont démultipliés tout en s'articulant les uns aux autres. Qu'on pense à l'importance des conventions collectives en termes de salaire et de conditions de travail pour articuler les combats dans l'entreprise et dans la branche. Qu'on pense au rôle d'activation ou au contraire d'éradication des logiques d'armée de réserve que peut jouer un mécanisme d'assurance chômage sur le marché du travail. Qu'on pense également aux mécanismes de sécurité sociale en matière de santé et de retraites en France. Ces derniers se sont constitués en salaire socialisé engageant dans une relation l'ensemble des employeurs et l'ensemble des salarié·es à l'échelle interprofessionnelle là où, dans un pays comme les Etats-Unis, la protection contre ces " risquesA " est demeurée liée à la politique salariale d'un employeur à travers des benefits par un salaire indirect mais non socialisé15. Qu'on pense également au salaire à la qualification personnelle qui émancipe largement les fonctionnaires des logiques de marché du travail. Comprendre ce que vit individuellement un salarié ou une salariée hic et nunc, suppose de prendre en considération l'ensemble de ces dimensions collectives articulées, les dynamiques historiques, les luttes, les stratégies et la façon dont l'état des rapports de force sur chacun de ces champs de bataille s'est cristallisé dans des institutions. S'il est un objet qui nous rappelle tous les mois que ce rapport social se joue à plusieurs échelles, c'est bien la fiche de paye. Elle est une symbolisation d'un salaire dit " individuelA " ou " directA " en même temps que le lieu d'un " salaire collectifA " et ce, à plusieurs égards. En effet, quant à sa détermination, le salaire est particulièrement redevable au collectif. Les forfaits salariaux négociés dans les grilles de classification des conventions collectives de branches et au niveau de l'entreprise ou encore les grades et échelons de la fonction publique sont des éléments structurants du salaire. A cet " individuelA " s'ajoute une autre dimension collective dont la fiche de paye fait état, c'est la part directement socialisée du salaire à une échelle nationale et interprofessionnelle via des cotisations ou des impôts. Ces échelles et institutions plurielles ne sont pas réductibles à une fonction de protection légitimée par une subordination mais sont beaucoup plus largement le produit des dimensions collectives et conflictuelles du salaire. Et l'on voit là, pour le dire en passant, ce qu'a d'inepte la lecture marchande et purement calculatoire du salaire, économicisme malheureusement dominant. Derrière la plus ou moins grande socialisation des salaires, c'est la question des modes de valorisation du travail qui se pose : à travers la qualification et la cotisation, le salaire n'a plus grand-chose à voir avec la fiction du prix du travail (cf. infra). Enfin, derrière la maîtrise ou non de cette socialisation, c'est aussi la bataille pour la maîtrise du travail concret qui se joue : c'est-à-dire maîtriser ses finalités, maîtriser la définition de ce qui doit être produit ou pas, maîtriser les moyens et les conditions de la production. Voilà tout ce qu'une lecture en termes de conflictualité et d'émancipation, et non seulement de protection/subordination, s'autorise à penser. Pourquoi une revue ? La revue Salariat est la poursuite du projet intellectuel et éditorial que l'Institut Européen du Salariat (IES) porte depuis sa création en 2008. La revue vise donc à accueillir des contributions qui prendront au sérieux les enjeux du salariat de façon ouverte et contradictoire. Il s'agit de promouvoir des analyses du salariat issues des sciences sociales au sens large (sociologie, science politique, histoire, économie, droit...) mais aussi des débats ou des controverses qui ne s'interdisent pas de tirer des conclusions politiques de ces analyses scientifiques16. La revue est ainsi largement ouverte à diverses disciplines et à une pluralité de registres de scientificité. Les travaux empiriques pourront ainsi côtoyer des réflexions théoriques. Des textes fondés sur un registre très descriptif pourront dialoguer avec des approches plus politiques défendant telle ou telle stratégie d'émancipation. Grâce à ce dialogue qu'on espère fécond, nous entendons mettre la production intellectuelle de la recherche au service du débat public et des luttes politiques et sociales qui se déploient dans les domaines du travail concret et de sa valorisation. Notre revue souhaite ainsi faire vivre le débat intellectuel, le dialogue interdisciplinaire et constituer un espace de liberté scientifique en autorisant des approches diverses et non formatées, ce qui suppose en particulier que le débat puisse s'épanouir le plus possible à l'abri - voire même en dehors - des enjeux relatifs au " marché du travailA " académique. Si la revue entend publier des articles d'auteurs et d'autrices dont on apprécie les qualités de chercheurs et de chercheuses, elle dénonce avec d'autres17 la fonction d'évaluation et in fine de classement des recherches et des chercheurs et chercheuses que les politiques de l'enseignement supérieur et de la recherche tendent de plus en plus à assigner aux revues. Nous souhaiterions - autant que possible - ne pas constituer un outil de légitimation supplémentaire d'un " marché du travailA " académique dans lequel de jeunes chercheurs et chercheuses - de moins en moins jeunes en réalité... - font face à une pénurie extrême de postes et sont soumis à la loi du " publish or perishA " ainsi qu'à l'inflation bibliométrique qui, paradoxalement, nuit à la qualité de la production scientifique. Cela signifie en pratique et entre autres, que nous voudrions rester en dehors de cette logique de " classementA " des revues et donc ne pas figurer dans les listes officielles des revues dans lesquelles il conviendrait pour les candidats et les candidates à la carrière académique de publier, les critères bibliométriques permettant aux évaluateurs et aux évaluatrices de se passer d'un travail de discussion sur le fond. Cela signifie également que la composition du comité de rédaction de la revue n'est pas dépendante du statut sous lequel les membres exercent leur qualité de chercheur·se : doctorant·e, titulaire ou non titulaire, chercheur·se dans ou hors des institutions de l'enseignement supérieur et de la recherche. Nous nous concevons ainsi comme un groupe ouvert à toutes celles et tous ceux qui souhaitent travailler à un projet intellectuel et proposer aux lecteurs et aux lectrices un contenu de qualité, intéressant à la fois d'un point de vue scientifique et d'un point de vue politique. En ce sens, nous proposons plusieurs rubriques pour apporter divers éclairages ou points d'entrée d'un même questionnement puisque nous avons l'objectif de structurer chaque numéro annuel autour d'une problématique commune. La rubrique Arrêt sur image invite à décrypter les enjeux derrière une image choisie, la rubrique Lectures et débats ouvre à la discussion avec des publications académiques ou littéraires et la rubrique Brut est un espace de mise en valeur de données empiriques diverses. Ces manières d'aborder la problématique générale du numéro sont complétées par des articles dans une rubrique plus généraliste, Notes et analyses. Mais ces rubriques, plus largement présentées sur le site web de la revue18, ne doivent pas constituer des carcans et elles sont elles-mêmes susceptibles d'évoluer. Droit à l'emploi ou droit au salaire ? Ce premier numéro est ainsi l'occasion de tester l'intérêt ou la validité de notre parti-pris analytique consistant à penser le salariat comme un concept de sciences sociales à vocation heuristique en dévoilant ses contradictions et ce faisant, des chemins possibles d'émancipation. La question générale que nous posons dans ce numéro est la suivante : qu'est-il préférable de garantir, un droit à l'emploi ou un droit au salaire ? Pour celles et ceux qui restent indifférent·es à une réflexion de fond sur les institutions salariales, cette question n'a pas lieu d'être car " qui dit emploi dit salaire et qui dit salaire dit emploi, garantir l'un, revient donc à garantir l'autre ". Une telle remarque passerait pourtant à côté d'un enjeu essentiel car il y a là - en première analyse et pour la période qui nous occupe, à savoir fin du xxe siècle et début du xxie siècle - deux voies d'émancipation salariale structurées autour de deux grandes familles de stratégies possiblesA : celles qui concourent à promouvoir l'emploi et notamment le plein-emploi et celles qui s'en départissent et promeuvent un droit au salaire ou font du droit au salaire un préalable. Ce débat, s'il est contemporain, n'est pas totalement nouveau et deux grandes organisations syndicales, la CGT et la CFDT s'en sont emparé avec leurs projets respectifs de sécurité sociale professionnelle ou de sécurisation des parcours professionnels. Il s'agit bien de projets différents dans lesquels l'emploi et le salaire ne recouvrent pas une même réalité. " EmploiA ", voire même " plein-emploiA " peuvent prendre des sens différents et leur éventuelle garantie ne dit rien de la nécessité du salaire ou de ressources au-delà de l'emploi précisément. La question posée dans le présent numéro est donc loin d'être anodine et c'est pourquoi nous y réfléchissons depuis une dizaine d'années19 et la remettons aujourd'hui sur le métier. Et de ce point de vue, l'expérience du confinement a été particulièrement révélatrice de ce que les différentes formes d'institutions du travail produisent en termes de droits salariaux, comme le met en lumière Jean-Pascal Higelé dans une note - révisée - de l'IES que nous publions ici.

10/2022

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Rémunération

Paie. Edition 2023

Le salaire sous tous ses aspects : social, fiscal, comptable. Calculer les cotisations et le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu, déterminer les sommes dues au salarié, gérer les frais professionnels, prendre en charge les frais de déplacement domicile-travail, établir les bulletins de paie, tout connaître de la prime de partage de la valeur (PPV) ou des allégements de cotisations, notamment sur les heures supplémentaires... Très complet, le Mémento Paie 2023 aborde le salaire sous tous ses aspects : social, fiscal, comptable. Il synthétise tout ce qu'il faut savoir sur les différentes composantes de la rémunération, les situations (télétravail, activité partielle, maladie, congés, rupture du contrat, etc.) et statuts particuliers (VRP, temps partiel, contrat à durée déterminée, alternance, salariés des hôtels, cafés, restaurants, avocats salariés, etc.). Il étudie de façon transversale tout ce qui se rapporte à une même situation concrète et propose plus de 100 modèles de bulletins de paie à jour des taux, barèmes et règlementation applicables en 2023 et illustrant les situations les plus diverses (activité partielle, heures supplémentaires, forfait jours (avec et sans renonciation à des jours de repos), frais professionnels, avantages en nature, maladie, épargne retraite, apprentis, temps partiel, VRP, ouvrier du BTP, etc.). Cette conception originale permet d'appréhender une question dans sa globalité.

06/2023

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Gestion

Liberté & cie. Quand la liberté des salariés fait le succès des entreprises

Connaissez-vous l’entreprise libérée ? Depuis plusieurs décennies, des centaines d’entreprises, en France et dans le monde, ont été «libérées» par des dirigeants visionnaires. Suite à cela, leur rentabilité a explosé. Le secret de leur réussite ? Transformer l’organisation de leur firme sur la base de la confiance et de la liberté des salariés. Dans les entreprises où nous invitent Brian Carney et Isaac Getz, on laisse les employés prendre des initiatives au lieu de leur dire comment faire. On les traite en adultes responsables au lieu de contrôler chacun de leurs faits et gestes. On favorise l’épanouissement personnel. Et l’on découvre qu’il n’y a rien de tel pour susciter une réelle motivation et révéler l’immense potentiel de chacun, salariés comme dirigeants. Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère. Le mouvement de libération d’entreprises est en marche.

02/2016

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Gestion

Liberté & Cie. Quand la liberté des salariés fait le bonheur des entreprises

Notre société a érigé la liberté comme l’une de ses valeurs cardinales, censée gouverner notre système politique comme nos vies privées. Les patrons sont souvent les premiers à vanter ses vertus, en faisant un pilier du capitalisme. Mais ces belles paroles s’arrêtent net à la porte des entreprises : en effet, dans le monde du travail, la hiérarchie, le contrôle, la surveillance continue semblent bien la règle. Pourtant, l’enquête de Brian Carney et d’Isaac Getz montre qu’il existe une autre manière d’agir et nous invite dans des entreprises où la liberté est devenue le principe de management. On y écoute les salariés au lieu de leur dire quoi faire. On les traite en adultes responsables au lieu de limiter les informations dont ils disposent et de faire contrôler chacun de leurs faits et gestes par une hiérarchie pléthorique. On encourage la prise de risque et l’initiative individuelle. Situées en France, aux États-Unis ou encore en Finlande, ces entreprises ont été « libérées » par des dirigeants visionnaires qui ont totalement révolutionné la culture de leurs firmes. En réveillant le potentiel humain qu’elles recelaient, ils leur ont fait battre des records de rentabilité. À travers leurs histoires, Brian Carney et Isaac Getz nous révèlent une autre manière d’être, enfin, libres, heureux et efficaces au travail. « Ce livre est d’une importance capitale. Il trace un chemin pour refonder le pacte entre les organisations et le milieu humain avec lequel elles se développent. » Enjeux – Les Échos

02/2012

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Psychologie, psychanalyse

Petit atelier du mieux-être au travail. Pour salariés de tous horizons

"Mon chef est incompétent", "Je suis submergé(e) de travail", "Mes collaborateurs sont paresseux" : autant de remarques que Béatrice Millêtre entend fréquemment au cours de ses consultations. Ressenti par un grand nombre de salariés, ce malaise professionnel n'est pas insurmontable. L'auteur nous propose de chercher nos propres solutions, sans attendre que le monde de l'entreprise évolue. Elle nous aide ainsi à comprendre les rouages sous-jacents à nos comportements, à nous montrer constructifs dans les situations délicates, à mieux communiquer et enfin à nous accepter et à accepter les autres dans leurs différences. Afin de retrouver enthousiasme et sérénité au travail.

09/2013

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Economie

Et si les salariés se révoltaient ? Pour un nouvel âge du capitalisme

Au tournant du siècle, l'Occident se rêvait sur les chemins de la croissance et du progrès, porté par la mondialisation et la révolution technologique. Il aura fallu moins de deux décennies pour que le rêve vole en éclats. Chômage, précarisation de l'emploi, baisse du niveau de vie, creusement des inégalités, poussée de la pauvreté, sentiment de déclassement... Les salariés sont exaspérés. Non seulement ils sont les grands perdants des bouleversements qui secouent la planète mais ils redoutent aussi d'être bientôt "débranchés" par un robot... Et s'ils finissaient par se révolter ? Les auteurs analysent les mutations profondes qui sont à l'oeuvre dans l'économie mondiale et fondent aujourd'hui la colère des classes moyennes et populaires. Ils proposent des pratiques nouvelles afin que la belle formule de capitalisme "inclusif", qui fait les délices des think tanks et autres cénacles, trouve enfin sa traduction concrète. Les Européens peuvent et doivent ouvrir la voie d'un nouvel âge du capitalisme, loin des excès et dérives du système actionnarial anglo-saxon qui mène et désormais menace le monde.

03/2018

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Histoire internationale

Le salaire de la destruction. Formation et ruine de l'économie nazie

L'Allemagne d'avant-guerre était-elle une puissance économique réelle ou imaginaire ? L'image de réussite et d'efficacité véhiculée par l'entrée en guerre et le Blitzkrieg a-t-elle faussé les analyses ? La peur quasi panique que les Etats-Unis éclipsent le Vieux Continent a-t-elle induit la stratégie militaire de Hitler ? Autant de questions que cette histoire économique du IIIe Reich rend intelligible, complétant les lectures politiques et militaires habituelles de cette période. " L'histoire économique éclaire d'un jour nouveau à la fois les motifs de l'agression hitlérienne et les raisons de son échec - de son échec inéluctable ", peut-on lire dans la préface. Ce constat exhaustif balaie les idées reçues, offre des conclusions inédites et propose une approche globale assurément nouvelle.

02/2016

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Sociologie

Le salaire de la peine. Le business de la souffrance au travail

En France, la souffrance au travail se porte bien : 30 000 burn out, 3,2 millions de personnes en danger d'épuisement, 400 suicides par an... Un marché économique s'est donc créé autour des risques psychosociaux : formations, expertises, séminaires... Ce juteux business prolifère et gangrène le monde du travail. Malgré les sommes astronomiques investies par les entreprises, une prise de conscience nationale, une médiatisation de grande ampleur, la souffrance professionnelle s'est-elle atténuée pour autant ? En aucun cas. Il est vrai que, sous couvert de " bien-être au travail ", l'objectif reste le profit de l'entreprise. Un salarié " heureux " serait en effet plus rentable. Rien d'étonnant alors si cette mascarade ne fait pas rimer labeur avec bonheur !

04/2019

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Histoire de France

Ouvrières à domicile. Le combat pour un salaire minimum sous la Troisième République

Le 10 juillet 1915, le Parlement vote à l'unanimité une "Loi sur le salaire minimum des ouvrières à domicile dans l'industrie du vêtement". Pour la première fois, l'Etat intervient dans la fixation des salaires et prépare les futures conventions collectives. La loi s'adresse à des ouvrières mal payées et qui travaillent dans de mauvaises conditions. Les nombreuses tentatives pour améliorer leur sort échouent. C'est devenu un problème social qui intéresse de nombreux groupes politiques, syndicats, intellectuels, religieux, entre 1880 et 1914. Le travail des femmes à domicile a été peu étudié depuis d'un siècle. Pourquoi une loi spécifique ? En effet, les femmes sont au coeur de ce livre et de la loi de 1915. De la proto-industrie au sweating-system et au travail en atelier, où situer le travail à domicile ? Il perdure malgré le développement de la grande industrie. Que font ces ouvrières, où sont-elles, combien sont-elles ? Pourquoi leur vie est-elle si sombre et comment travaillent-elles ? Cette loi de 1915 demeure assez timide. Elle instaure des comités de salaires et d'expertise qui fixent les salaires à la pièce, non au temps, et a bien du mal à se mettre en place. Les patrons ne sont guère enthousiastes, les ouvrières n'osent pas se plaindre de sa mauvaise application. Ce livre présente donc une loi dans son déroulement complet : causes et préparation, contenu et application pendant les 25 ans qui suivent son vote. Elle concerne une catégorie de travailleuses jusqu'ici oubliées du droit du travail. A-t-elle été efficace pour augmenter les salaires de ces femmes ? Aujourd'hui encore, les quelques milliers d'ouvrières à domicile ne sont-elles pas toujours "celles qu'on oublie" ?

03/2013

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Travail social

C'est pour la bonne cause ! Les paradoxes du travail associatif

Quand les associations oublient de mettre en pratique les valeurs qu'elles défendent avec leurs propres employés... Un véritable mythe entoure les associations. Elles sont le creuset de la démocratie, de l'engagement citoyen, désintéressé et collectif. Avec leurs 1, 8 million de salariés, elles constituent aussi un véritable monde du travail qui attire chaque année des centaines de milliers de salariés et de volontaires animés par l'espoir de "travailler autrement" . L'expérience n'est pas toujours à la hauteur. Car, bien souvent, la pression est forte et le salaire bas... sous prétexte que le poste est motivant et que les employés travaillent pour la bonne cause ! Comment faire pour que le monde du travail associatif tienne ses promesses ? Pour qu'il évite de gâcher les énergies et que l'engagement des salariés (et des bénévoles) ne se transforme pas en espoirs déçus ? Comment faire pour que ces organisations qui veulent changer le monde soient d'abord attentives à leurs propres employés ? S'appuyant sur une large enquête, l'auteur montre l'importance de comprendre la spécificité de ces "entreprises associatives" , et de penser la signification du travail dans cet univers particulier.

09/2021

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Economie

Les Goinfres. Enquête sur l'argent des grands patrons français

Nombre de patrons français profèrent de grandes leçons d'économie et d'humanisme, mais se gardent bien de les appliquer. Ils exigent que les salariés se serrent la ceinture, ils réduisent la masse salariale, et pendant ce temps-là ils se gavent. L'un est renvoyé d'une entreprise avec une merveilleuse retraite, l'autre tente d'arracher une prime nullement justifiée, une troisième " force " sur les stock-options. L'opinion publique s'offusque de l'indécence. Le citoyen ne comprend pas. A travers une galerie de portraits de patrons qui ont abusé un peu, beaucoup ou pas du tout, voici une enquête poussée dans la jungle des gros salaires. Les Goinfres est nourri de révélations puisées aux meilleures sources. L'auteur n'a rien d'un journaliste connivent, et ses descriptions n'enjolivent pas les personnages. Le livre, une sorte de Toujours plus ! sur le secteur privé, démontre que les " bonnes raisons " invoquées pour justifier les gros salaires relèvent souvent de l'escroquerie intellectuelle et que les moyens de lutter contre les abus sont pour la plupart hypocrites. Les Goinfres relève aussi de l'essai sur ce nouveau culte de l'inégalité et du cynisme du capitalisme moderne.

03/2007

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Développement durable-Ecologie

Installations solaires photovoltaïques autonomes. Conception et installation d'unités non raccordées au réseau

L’énergie du soleil est une énergie abondante et gratuite. L’exploitation et l’utilisation des systèmes solaires électriques présente de nombreux avantages, dans les pays développés comme dans les pays en voie de développement. Ce guide pratique explique comment concevoir et installer des systèmes solaires électriques autonomes. Richement illustrés de photos et dessins techniques, cet ouvrage propose des solutions adaptées aux différents cas. Il décrit de manière détaillée : les bases de l’énergie solaire ; les différents composants des systèmes solaires électriques (modules, régulateurs, inverseurs et appareils); les exemples d’installation; le pompage de l'eau, le refroidissement. Véritable guide pratique pour les techniciens et les concepteurs de systèmes solaires électriques, cet ouvrage apporte des informations claires pour une application facile.

05/2012

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Gestion des ressources humaine

Salariés et dirigeants en confiance. Clef de réussite et rêve pour l'entreprise

Les journaux télévisés, la presse nationale ne parlent que de " la grande démission ", du " burn-out qui toucherait 25 % des salariés ", de l'absolue nécessité de relocalisation des entreprises. Le tout dans un environnement d'une gravité sans précédent. Face à ce désastre économique, social, sociétal et environnemental, est-il possible de permettre aux jeunes générations de s'impliquer, aux salariés d'être responsabilisés, aux patrons de donner du sens à leurs collaborateurs ? La réponse, vous la trouverez dans ce livre qui décrit la vie d'un dirigeant qui a su écouter les difficultés de ses collaborateurs, qui a su les motiver, qui a gagné de belles batailles, qui a su résister avec ses équipes à une délocalisation vers un pays low cost et ainsi préserver 350 emplois. Vous dirigez votre entreprise, alors acceptez de faire " confiance " à vos salariés. Vous enseignez, alors intégrez l'humain dans vos formations. Vous étudiez, alors lisez ce livre. Il vous expliquera que les entreprises vont dorénavant vous permettre de vous investir sans réserve et ainsi réaliser votre rêve.

12/2022

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Gestion des ressources humaine

La mobilité internationale des salariés. Construire un package d'expatriation en 10 étapes

Les pratiques de mobilité internationale dans les entreprises sont multiples et en constante évolution. Aujourd'hui, les services RH doivent construire des packages conformes à la fois aux politiques et aux législations de plus en plus exigeantes des pays d'accueil. L'enjeu ?? Sécuriser la mission du salarié, afin que sa période de travail à l'étranger se déroule dans les meilleures conditions. Alors, dans quel cadre envisager l'envoi d'un salarié à l'étranger ?? Comment définir la mission et son contexte ?? De quelle façon élaborer un " package de mobilité ", organiser le départ et effectuer le transfert ?? Construit autour des 10 étapes essentielles du transfert international, cet ouvrage opérationnel et très pratique vous délivre tous les conseils utiles pour vous accompagner dans la gestion de vos dossiers. Pour mettre en oeuvre une politique de mobilité internationale adaptée aux objectifs et à la culture de votre entreprise !

11/2023

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Travail social

Salariés aidants : quand l'entreprise s'en mêle. Une enquête d'ingénierie sociale

Alors que la société s'interroge de plus en plus sur le fi nancement de la dépendance et de l'inclusion des personnes en situation de handicap, le recours aux proches aidants reste actuellement la solution la moins coûteuse. Toutefois, l'aidance pourrait, au long cours, peser sur ces individus qui, malgré tout l'amour et la bonne volonté, ne sont pas "naturellement" équipés pour en supporter tout le poids. Plus particulièrement, près de 50 % des aidants maintiennent leur activité professionnelle. Le "salarié aidant" doit alors faire face à une dualité : satisfaire les exigences de son employeur et assumer l'ensemble de l'aide apportée à son proche. Cette double contrainte peut avoir des impacts sur la gestion organisationnelle et fi nancière de l'entreprise. Face aux risques d'absentéisme, de présentéisme, de désengagement professionnel, etc. , l'entreprise doit pouvoir intégrer dans son fonctionnement cette nouvelle thématique sociale : l'accompagnement des salariés aidants.

09/2023

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Faits de société

Le salaire des enfants. Une enfance au travail en Europe. Un scandale ignoré

C’était il y a deux ans à Naples, à la terrasse d’un café. Le gamin passait d’une table à l’autre, portant son lourd plateau à deux mains. Sur son visage, encore le sourire de l’enfance mais déjà une pâleur et des cernes noirs qui racontaient une autre vie. En Italie, ils sont des milliers de gamins à devoir travailler. Pour leur famille, c’est une question de survie. Comme partout en Europe, le salaire de leurs enfants est devenu indispensable. Des bas-fonds de Naples, l’enquête de Cécile Allegra l’a menée au coeur de la Bulgarie, la banlieue anglaise de Doncaster et jusqu’aux élèves apprentis de France, sur les traces d’un phénomène méconnu, souvent nié, parfois tabou : la résurgence du travail des enfants en Europe.

03/2016

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Economie

L'écologie contre le revenu de base. Un salaire universel pour la décroissance

La proposition du "revenu de base" (ou d'"existence", "garanti", "inconditionnel"), c'est-à-dire le versement par l'Etat d'un revenu monétaire sans conditions de ressources ou d'activité, trouve ces dernières années un écho grandissant chez nombre d'organisations de gauche et écologistes. Cet ouvrage défend au contraire que cette mesure ne peut pas être un outil d'émancipation écologique, sociale et politique, et que cette idée doit être abandonnée au profit d'autres propositions plus radicales. Denis Bayon, économiste de formation et journaliste à La Décroissance, présente de manière pédagogique les arguments des partisans de cette allocation, en particulier ceux des organisations écologistes, et démontre que sa mise en ouvre est incompatible avec la nécessaire révolution qu'appelle l'urgence de la crise écologique. A l'heure où les effets de la pandémie de Covid-19 accélèrent la promotion intellectuelle et l'expérimentation politique à plus ou moins grande échelle du revenu de base, cet ouvrage nous invite à nous tourner vers l'alternative d'un salaire pour la décroissance économique, seul apte à transformer notre rapport au travail, à l'écologie et à la démocratie.

03/2021

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Manga

The Dungeon of Black Company Tome 1

Kinji est un NEET, soit un individu qui vit en dehors du système. Poussé par l'ambition de ne plus travailler et grâce à de gros efforts fournis dans le passé. il vit désormais de ses rentes et se délecte de voir les autres se tuer a la tâche. Mais un jour. pour une raison inconnue, il est soudainement transporté dans un autre monde peuplé de créatures humanoïdes. Il tombe entre les mains d'une entreprise traitant ses salariés comme des esclaves et les faisant travailler dans un labyrinthe magique comme mineurs. Des salaires misérables. des horaires de travail interminables et des conditions de vie ignobles... Remonté contre ces méthodes d'un autre âge. Kinji prépare la révolte ! "Si tu veux survivre. travaille à en crever !"

07/2018

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Gestion

L'Alter Entreprise. Quand les actionnaires et les salariés réclament un nouveau modèle économique

Entre les ONG qui deviennent actionnaires des multinationales, les investisseurs individuels qui prennent la parole, la jeune génération en attente d'équité et d'interactivité à l'égard de l'entreprise... une révolution économique se profile, sur fond d'importants bouleversements socioculturels. Quelles sont les attentes sociétales de cette nouvelle génération de consommateurs, d'investisseurs et de collaborateurs ? Qui sont ces Alters ? Combien sont-ils ? Comment l'entreprise doit-elle évoluer ? A l'issue d'une analyse complète de la situation, l'auteur propose des solutions concrètes pour inventer l'alter-entreprise, seul outil de réconciliation entre la société et l'économie. À la croisée du marketing et de la finance, cet ouvrage d'actualité s'adresse à tous les acteurs de l'entreprise et à tous ceux qui sont en attente d'un autre modèle économique.

03/2008

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Management

Impliquer vraiment les salariés. 20 pistes d'action pour renouer la relation entreprise-collaborateurs

Un état des lieux des formes de désengagement et des pistes d'action concrètes pour y remédier, pour favoriser la motivation des salariés, et créer des opportunités de croissance Et si l'entreprise adoptait le point de vue des collaborateurs ? Si elle mettait en place de réelles démarches coopératives au service d'une meilleure expérience de ses collaborateurs dans l'entreprise ? Et si finalement, cela générait de nouvelles opportunités de performance et d'innovation ? Ce livre propose aux dirigeants d'entreprises et aux DRH une réponse organisationnelle et opérationnelle à la question du désengagement des collaborateurs. Rendant compte du vécu des salariés évoluant dans des organisations de plus en plus complexes et secouées par les crises multiples (sanitaires, économiques, écologiques...), le livre invite à traiter l'amélioration de l'expérience en entreprise comme un sujet stratégique. Il en expose, à travers des fiches pratiques, les modalités d'animation : design thinking pour l'innovation, coconstruction pour la transformation digitale, process com (Pensée, Action, Emotion) pour la motivation, transparence pour la culture, etc. Chaque chapitre est composé de : - En ouverture, un dialogue entre deux ou plusieurs collaborateurs, introduisant la problématique du chapitre. - Les principales notions qui relèvent de la problématique du chapitre (création de valeur, culture, communication interne, gouvernance...), les difficultés rencontrées pour favoriser l'implication des collaborateurs, ainsi que les réponses apportées par l'entreprise. - Des fiches pratiques concrètes directement applicables. Le + du projet : - des dessins illustratifs décalés sur des situations spécifiques traités dans les chapitres. - une extension digitale interactive, via un questionnaire auto-administré en ligne (avec un quadrant pour se situer), un mini-site consacré au livre permet d'accéder directement, selon les réponses, à des extraits ou contenus complémentaires (vidéo, etc.) incitant à l'achat du livre.

04/2022

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Droit du travail et de l'emplo

Mémento Social. Edition 2023

Véritable condensé de l'ensemble de la réglementation sociale applicable ! Cet outil de travail, fonctionnel et fiable, vous guide au quotidien pour : > rédiger un contrat de travail, > procéder à une embauche, un licenciement, une rupture conventionnelle, > calculer les effectifs, > rémunérer les salariés et calculer les cotisations sociales, > négocier notamment sur la durée du travail et les salaires, > mettre en place et appliquer les différents régimes d'épargne salariale, > organiser les élections professionnelles et consulter le comité social et économique, > faire le point sur les prestations en cas de maladie, d'accident du travail, de chômage. Les + : - La partie " Annexes " regroupe les renseignements chiffrés utiles et des tableaux synthétiques - Toutes les nouveautés en un clin d'oeil : grâce à un cahier central de couleur qui recense les principales nouveautés législatives et jurisprudentielles

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Littérature érotique et sentim

L'emprise du vice

La romancière de renom Grace McCabe décide de rendre visite à sa soeur, Kathleen, qui se bat pour avoir la garde de son enfant suite à un divorce difficile. Espérant prouver au procureur qu'elle a un salaire confortable, la jeune femme a accepté un job d'opératrice de téléphone rose. Selon elle, Fantasme, Inc. garantit l'anonymat à ses salariés. Mais Grace a des doutes, et la situation tourne au cauchemar lorsque Kathleen est assassinée. Grace se retrouve plongée au coeur d'un de ses romans noirs. Aidée de l'enquêteur Ed Jackson, elle va tenter de démasquer le meurtrier de sa soeur...

11/2019

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Import, export

Travailler et vivre en Suisse. Guide pratique pour les résidents et frontaliers, 7e édition

Le Guide pratique pour les résidents et frontaliers Suisse Frontaliers ou expatriés, salariés ou indépendants, créateurs d'entreprise, étudiants, ce guide est fait pour vous. Il vous accompagnera à tous les stades de votre projet : conditions de salaire et d'emploi, démarches administratives, logement, vie quotidienne, assurance-maladie, fiscalité, prévoyance, éducation... Cette 7e édition apporte encore plus de conseils et d'informations, pour que votre installation en Suisse soit une totale réussite. "Travailler et vivre en Suisse" est un ouvrage détaillé, clair et particulièrement bien documenté. Ce n'est pas un hasard s'il s'est rapidement imposé comme la référence pour tous ceux qui veulent travailler en Suisse. Grâce aux conseils et informations de cet ouvrage, vous vous adapterez plus rapidement et plus facilement à votre nouvel environnement, vous ferez les bons choix, gagnerez du temps et de l'argent. Alors êtes-vous prêt pour la Suisse ? Retrouvez dans cet ouvrage les réponses à toutes vos questions : - Est-il préférable d'être frontalier ou de résider en Suisse ? Quelles sont les meilleures pistes pour trouver un emploi ? Quel salaire demander en entretien d'embauche ? Quels sont les principaux types de permis de travail ? Comment trouver un logement ? Quelle assurance-maladie choisir ? Comment fonctionnent les impôts et la retraite ? Quelle école choisir pour ses enfants ? ... Points forts - Contenu entièrement revu et actualisé avec les plus récentes réformes. - Le guide pratique pour les résidents et frontaliers désirant travailler et vivre en Suisse - De nombreux exemples pour savoir mettre en application les connaissances apportées par le livre.

06/2022

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Penser l'écologie

Le salaire de la Terre. Une double monnaie au service de la transition écologique

Vous accédez ici à un livre qui n'a pas de prix, en raison de l'enseignement spirituel sans pareil qu'il contient. Il est inspiré par des êtres de Lumière venant des sphères célestes les plus élevées : qui sont-ils ; combien et que font-ils dans notre univers et sur notre terre ? Leurs missions sont nombreuses et capitales... Leurs opinions et leurs recommandations sur des thèmes clés de nos vies, de notre environnement et notre ascension créent un atout majeur pour l'humanité d'Urantia. Il est ici question de chemin ascensionnel et du " qui je suis ? ", " d'où je viens ? ", " pourquoi et où je vais ? ", " par quelle voie ? ", hors d'une connaissance où tout est tronqué. Vous connaîtrez la Vérité ignorée concernant le big bang créateur de notre planète, sa longue transformation, les instigateurs de la vie, l'apparition de celle-ci : si la provenance de l'homme est animale, de quelle espèce en a-t-il été exactement ? Où, quand et comment a-t-il été engendré ? Du premier pas humain aux apparences, conscience et intelligence de l'être actuel, quel a été son parcours ? Voici donc un livre qui entre dans une connaissance du soi élargie et qui inclut un savoir qui hausse de manière décisive les créatures humaines urantiennes dans leur voie ascensionnelle terrestre et céleste.

04/2021

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Penser l'écologie

Le salaire de la Terre. Une double monnaie au service de la transition écologique

Dans cette réédition du Salaire de la Terre, l'auteur propose un système monétaire révolutionnaire permettant à l'économie globale de rester inscrite à l'intérieur des limites planétaires. Le défi est à la hauteur de l'enjeu : la durabilité de l'Humanité. Emboîtant le pas du Club de Rome et du célèbre rapport Meadows (1974, "Les limites à la croissance"), Xavier Bardey démontre qu'il est possible de valoriser les biens et les services tout en maîtrisant leur impact environnemental. Le principe fondamental de cette théorie novatrice est de décomposer la valeur d'un bien en deux monnaies distinctes et étanches l'une par rapport à l'autre. La première monnaie (le Hard) valorise la partie "environnementalement impactante" du bien en question. Cette composante "Hard" couvre l'intégralité de ses constituants, depuis l'extraction des matières premières jusqu'au recyclage ou la disparition du dernier atome, transformations et transports compris. C'est le salaire de la Terre : le Hard est soumis à quotas. La seconde monnaie (le Soft) valorise la partie indolore à l'environnement. Cette composante "Soft" répond à un simple équilibre offre-demande pour les composants n'impactant pas directement la planète, tels que le travail manuel, le travail intellectuel ou encore les matériaux réutilisés (ayant donc déjà rétribué la Terre lors de leur première vie). Le salaire de la Terre est un hymne à la sobriété heureuse. Xavier Bardey y fusionne deux pistes majeures de la sphère écologiste : les quotas individuels et l'allocation universelle de revenus. L'auteur du préambule, Philippe Bihouix, ingénieur centralien, spécialiste de l'épuisement des ressources minérales et grand promoteur des Low-Tech, insiste sur la dimension "positivement utopique" de la démarche, y voyant une voie vers un monde sans croissance, mais enfin équitable et durable. Le préfacier, Yves Dupont, Professeur Emérite en socio-anthropologie des risques, souligne, quant à lui, le mélange d'audace et de tranquille assurance qui caractérise l'ouvrage et considère son auteur comme un lanceur d'alerte visionnaire et pluridisciplinaire.

12/2023

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Gestion

DRH : le livre noir

Comment se décident vraiment les embauches ? De quoi dépendent réellement les salaires et les carrières ? L'évaluation du personnel est-elle juste ? Si on écoutait les DRH, ils seraient dotés d'une boîte à outils qui permettrait, comme par enchantement, de recruter, récompenser et promouvoir les plus compétents et les plus performants des salariés. La vérité est bien éloignée de ce conte de fées et il en résulte de flagrantes injustices. Le recrutement est bien souvent irrationnel et discriminatoire : tri impitoyable des CV en fonction de la photo, de l'adresse ou du nom, tests farfelus et incursions dans la vie privée, recours fréquent à la graphologie, qui n'a pas plus de fondement scientifique que l'astrologie ou la numérologie. Pire, bien des "coachs" auxquels des DRH sous-traitent l'accompagnement des cadres ont recours à des techniques ésotériques. L'obscurantisme l'emporte sur la gestion, et une très prestigieuse école de commerce française confie toutes ses formations au coaching à un professeur adepte du tarot de Marseille ! Les salaires et les carrières dépendent plus des réseaux que des performances et les discriminations sont multiples. L'évaluation des performances est tout sauf performante : elle repose sur des critères flous ou injustes. Et tout ceci n'est qu'un bref aperçu du dossier accablant constitué par l'auteur.

01/2013

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Droit du travail et de l'emplo

Liaisons sociales Les Thématiques N° 87, mars 2021 : L'évaluation des salariés. L'entretien professionnel

L'évaluation des salariés Il n'existe aucune obligation légale de procéder à l'évaluation des salariés. Pour autant, elle semble incontournable à de nombreux égards. Outil de management, l'évaluation fournit à l'employeur des éléments précis et objectifs à l'appui des décisions qu'il est amené à prendre en matière de rémunération et de déroulement de carrière. Elle semble également nécessaire quant au respect de l'obligation d'adapter les salariés à leur poste de travail et de maintenir leur capacité à occuper un emploi. Par ailleurs, ses résultats peuvent être présentés parmi d'autres éléments en vue de justifier un licenciement pour insuffisance professionnelle. A l'inverse, les évaluations peuvent donner au salarié le moyen de faire reconnaître la qualité de son travail et d'affaiblir l'argumentation de l'employeur. Enfin, en l'absence d'accord collectif définissant les critères d'ordre des licenciements économiques, le Code du travail prévoit que les qualités professionnelles appréciées par catégorie peuvent être retenues à ce titre. L'évaluation se présente sous des formes variées (entretien annuel, autoévaluation, fixation d'objectifs, benchmark, ranking...), et est soumise au respect de nombreuses conditions. Quel dispositif choisir et quels critères fixer ? Comment le mettre en place ? Et quels sont les risques juridiques encourus ? Point spécial : L'entretien professionnel A ne pas confondre avec l'entretien d'évaluation, l'entretien professionnel est une obligation légale pour l'employeur. Il concerne tous les salariés quel que soit leur contrat de travail, leur entreprise ou leur secteur d'activité. Ainsi, tous les deux ans, au cours de cet entretien consacré aux perspectives d'évolution professionnelle de l'intéressé, notamment en termes de qualifications et d'emploi, l'employeur l'informe sur la validation des acquis de l'expérience, sur son compte personnel de formation et sur le conseil en évolution professionnelle. En outre, tous les six ans l'entretien fait un état des lieux récapitulatif du parcours professionnel du salarié. A défaut, l'employeur encourt des sanctions. En raison de la crise sanitaire, des mesures exceptionnelles et temporaires adaptent le dispositif.

04/2021

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Sociologie

Travailler pour soi. Quel avenir pour le travail à l'heure de la révolution individualiste ?

Diversification des contrats, personnalisation du temps de travail, porosité croissante entre vie privée et vie professionnelle, essor du travail indépendant : le modèle unique fondé sur le CDI et l'échange subordination du salarié contre salaire est devenu caduque. Demain l'emploi sera fragmenté, individualisé, à la carte. La relation de subordination sera remplacée par une relation de collaboration, dans laquelle la maîtrise et l'aménagement des tâches par les salariés eux-mêmes seront déterminants. Ce livre n'est pas une charge contre notre modèle social. Il constate que celui-ci n'apporte plus les protections nécessaires aux salariés, faute d'avoir anticipé et de s'être adapté à la révolution individualiste. Il ne s'agit donc pas pour l'auteur de s'associer au discours patronal courant contre la protection sociale et le droit du travail. Il s'agit au contraire de refonder ceux-ci sur un constat documenté de la nouvelle réalité du travail. Face à la montée de l'individualisme, de nouvelles formes de sécurité vont devoir être inventées afin de réconcilier l'individu et le collectif, et de combiner flexibilité et sécurité. Pour au final replacer l'individu au coeur de la relation d'emploi.

09/2013