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Littérature française

Sans faim. Récit

Dans ce récit à la première personne, l'auteur nous raconte l'aventure qui l'a conduit à changer radicalement ses habitudes alimentaires. Un jour en effet, il a ressenti un curieux phénomène dans son ventre, une sorte de massage intérieur, qui a d'un seul coup supprimé la faim. Après seulement quelques bouchées, un sentiment de satiété l'envahit et il supprime alors la viande, les sucreries dont il était pourtant très friands, et réduit de près de 90 % ses portions alimentaires. Son entourage réagit parfois mal, s'inquiète, mais lui se sent animé par une énergie incroyable et remarque une perception de ses sens décuplée. Puis il décide d'aller plus loin et d'arrêter de s'alimenter. Après un dernier repas avec son père, c'est le grand saut. Une succession de sensations défilent alors, l'amenant à plonger profondément en lui. Puis, au fil des jours, une " énergie subtile " se met alors en place et un nouvel équilibre s'établit.

02/2018

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Sculpteurs

Insistance, reprise. récit

Cette monographie consacrée à Rachel Poignant retrace parle texte et l'image le parcours de la sculptrice, de ses années de formation à aujourd'hui, soit trois décennies d'une pratique restituée en trois temps. A travers une série d'entretiens avec Anka Ptaszkowska, critique d'art, galeriste et protagoniste des avant-gardes artistiques polonaises. Puis par une séquence iconographique restituant le travail de Rachel Poignant, des années 1990 à aujourd'hui. Enfin par un important texte critique de Jean-Patrice Courtois, poète et philosophe, qui situe l'oeuvre dans l'histoire de la sculpture et analyse ses aspects centraux : reprise, forme, matière, langage, photographie. Le livre, mise en tension de ces trois parties, éclaire ce travail singulier et exigeant, d'une grande radicalité formelle, qui se développe au fil du temps parla reprise et la réinvention continuelle de ses procédés.

02/2022

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Indépendants

Capharnaüm. Récit inachevé

Willard Watte est un héros hors du commun, Martin Mollin est un libraire pas très malin. Rien, jusqu'ici, ne les prédisposait à se rencontrer. Sauf, peut-être, une bande dessinée. En effet, Willard n'est pas un justicier comme les autres, accompagné de sa fine équipe d'experts, il combat le crime et ses aventures sont reproduites et publiées sous forme de feuilletons dessinés. Vengeur cagoulé, sa véritable identité reste mystérieuse et les extrapolations fantaisistes à son sujet vont bon train. A la suite d'une bagarre sur son lieu de travail à laquelle il a assisté, Martin est amené à la base secrète de Willard pour y être interrogé. C'est bien malgré lui qu'il va devenir l'un des protagonistes d'une enquête de son personnage de BD préféré. A l'instar de Gotham City, Capharnaüm est le décor de l'intrigue où le super-vilain Gashinga sème désordre et zizanie. Lewis Trondheim livre ici un récit rocambolesque et surréaliste qui flirte avec l'absurde. Fidèle à son humour caustique et sarcastique, on retrouve dans Capharnaüm son goût pour les situations cocasses, les rebondissements et les péripéties saugrenues. Ce projet pharaonique, qui devait compter 5000 pages (sic), a aussi été pensé comme un exercice pratique dans les carnets de l'auteur. Ce récit, finalement inachevé, invite le lecteur à s'imaginer la suite des truculentes aventures de Martin Mollin.

09/2023

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Cinéastes, réalisateurs

En marge. récit

En 2009, acclamé par la foule, Jean-Michel Correia gravit aux côtés de Jacques Audiard les marches du Festival de Cannes pour la première d'Un prophète qui remporta cette année-là le Grand prix du jury. Pourtant, rien ne le destinait à une carrière dans le cinéma, si ce n'est une vie rocambolesque digne d'un scénario de fiction. Enfant adopté, Jean-Michel Correia grandit au coeur de la cité populaire des Vaux-Germains, dans les Hauts-de-Seine. Loin du regard parental, il explore les environs avec ses potes, ne manque pas un match de foot et admire les grands frères qui tiennent les escaliers du quartier. Bref, il a ce que son père appelle "le sirop de la rue" . Il commence par quelques vols, désosse des motos pour les revendre en pièces détachées, avant de voir plus gros, trop gros : le braquage d'une bijouterie et d'une banque à l'aide d'un pistolet d'alarme le conduit devant la justice. S'ensuivent des allers-retours en prison où il passera près de 10 ans, à l'ombre, comme on dit. Dans une langue musicale et dynamique, Jean-Michel nous raconte sa vie de bandit et de prisonnier : les go-fast à travers l'Espagne, les pénitenciers, la promiscuité des cellules, l'ennui meublé par la lecture, mais aussi la solidarité, les radio pirates, les codes et la culture carcérale. Des années plus tard, désormais père d'un enfant et fatigué de l'illégalité, il se lie d'amitié avec le cinéaste Jean-François Richet qui l'embauche comme chauffeur sur le tournage de Mesrine. Sa curiosité et sa détermination lui feront vite gravir les échelons : il devient "conseiller prison" , puis assistant réalisateur et acteur pour Audiard, avant d'écrire et de réaliser son propre film. Plus que le récit d'une trajectoire hors du commun, Jean-Michel Correia dresse ici un portrait en kaléidoscope de la France des années 1980-2000, celle de l'ambiance Black-Blanc-Beur du Mondial 98 et des sorties en boîte de nuit à la Scala ou au Pacific. Le témoignage singulier et haletant d'un homme qui a été sauvé par l'écriture.

10/2023

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Etude de l'image

Discours, récit, image

Argumentation et narration semblent bien être les deux principales catégories textuelles ; elles font l'objet depuis l'Antiquité, de recherches spécialisées : la rhétorique s'intéresse aux textes argumentatifs, la poétique aux textes narratifs. On trouve, au départ, des procédés millénaires : les lieux du discours, les artifices de récit. Mais l'argumentation et la narration, qui sont aussi des mises en perspective, se manifestent-elles uniquement dans les textes ? Ne sont-elles pas présentes, tout aussi bien, dans notre perception de l'image ?

04/2022

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Littérature française

La réfutation. Récit

" Je regarde mon père regarder distraitement les images en résonnance magnétique de son cerveau, qui montrent pourquoi il les regarde distraitement et sans émotion apparente. Je regarde le beau crâne lisse, le front de mon père, tandis que le docteur J. nous rappelle que l'hémisphère gauche concerne, ou contrôle, ou commande, allez savoir, la mémoire et le langage, par conséquent la mémoire du langage mais aussi les facultés de nuancer, de connecter, d'inhiber : facultés dont je comprends pour la première fois, devant le négatoscope du docteur J. , qu'il me revient d'user désormais ici, à la place du père, comme notre patronyme le dit. " Au plus fort de l'été, un père est victime d'une encéphalite. On lui adresse, de son vivant, une laudatio : cet appel suprême, ce cri jadis lancé au mort présumé, pour s'assurer de sa disparition. On connaît le dilemme. Qui ne répond pas est bien mort. Qui répond n'est pas mort, donc il n'est pas digne de louange. On tente alors de mieux adresser l'appel de dernier recours : non seulement au père, mais à l'enfance, à l'époque, à la littérature, aux mots eux-mêmes que le père oublie et rassemble en réfutant sa vie. On tente enfin de réfuter cette réfutation.

01/1996

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Littérature française

Offrandes musicales. Récit

De 1955 jusqu'à ces jours de pandémie, "Offrandes musicales" enchaîne les coups de coeur, les sanglots, les fous rires, les épiphanies et les émotions vives, dans les vertiges intimistes d'un écrivain mélomane.

06/2022

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Littérature française

L'Angélus. Récit

Et si la création artistique reposait sur une imposture ? L'un des plus beaux mythes antiques nous rappelle qu'il est dangereux de regarder derrière soi. Le regard qu'un jeune compositeur porte ici sur sa vie semble n'avoir d'autre but que d'en finir avec soi comme avec toute Eurydice : d'en finir avec une illusion qui aurait ruiné sa vie. En nous livrant son autobiographie, ce musicien entre dans le désoeuvrement ; il met à jour les mécanismes de son imposture avant de s'abandonner à l'hébétude qui suit tout renoncement, à une sorte d'angélisme, à une délivrance infinie.

02/1988

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Cinéma

Le récit filmique

Depuis sa naissance le cinéma raconte, jusqu'à devenir l'un des grands pourvoyeurs de récits des temps modernes. Il n'a cessé non plus, tout en lui faisant concurrence, d'emprunter à sa devancière, la littérature narrative, sujets et histoires en tous genres. Et cette relation masque parfois ce qui fait la singularité du récit filmique. Qu'est-ce que raconter avec ces images et des sons ? Il y a, certes, dans tout film narratif, des procédures, des dispositions, des stratégies qui ne lui appartiennent pas en propre, qui relèvent de la narrativité, mais le médium cinématographique a ses exigences, sa dimension expressive. Temps, espace, personnages, narration, focalisation, savoir spectatoriel : autant de thèmes qui permettent de cerner l'originalité d'un art du récit. Il a fait du cinéma, assurément, ce qu'il est convenu d'appeler le Septième art.

05/1993

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Littérature française

Les gestes. Récit

Les Gestes. C'était lundi dernier, très tôt le matin. Il n'y avait personne, juste quelques femmes arabes qui se lavent au hassoul à cette heure. Je nageais seule, tranquille, comme j'aime, à faire la planche en chantant, ou à compter mon apnée sans risquer d'être noyée par mes frères, ces fous furieux de l'agitation. J'ai aperçu les deux Racah au loin avec un gros chien noir inconnu. A Khérédine, personne n'a de chien. Si l'on en croise, il ne faut pas les approcher, ils sont galeux ou enragés. Parfois les gens les chassent à coups de pierres et de bâtons. C'est moche. Je déteste qu'on frappe les animaux. Je suis sortie discrètement de l'eau pour rentrer. C'est là qu'ils se sont mis à courir vers moi. Ils tenaient le chien avec une corde. Arrivés à quelques mètres, ils ont lâché la corde et crié comme des malades: " Chope-la, chope-la. " J'étais terrorisée.

08/1999

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Littérature française

Lettres clandestines. Récit

Fin 1935, à Vienne, quelques jours avant Noël, Alban Berg entre à l'hôpital Rudolf, à mi-chemin de son domicile de Schönbrunn et du cimetière municipal. Il va mourir à cinquante ans d'une mort quasi "naturelle". Il pense aux êtres qu'il a aimés, à ceux qui ont compté. Sa méditation va de l'un à l'autre : en son for intérieur, il s'adresse à eux. A sa soeur, qui devint lesbienne ; à sa femme qu'il lui fallut conquérir de haute lutte ; à Schönberg, à qui il devait tout, même une sorte d'asservissement ; à une autre femme aussi, rencontrée en 1925 - et la passion qu'elle lui inspira dut demeurer si clandestine qu'il n'en livra le chiffre qu'enfoui dans la partition de l a Suite lyrique. Il se souvient d'avoir été humilié, par à peu près tout, et ce qu'il a composé c'est sans doute l'histoire mondiale de l'humiliation : il a jeté sur la scène de l'Opéra, non pas des rois tourmentés ou des marquises en mal de galanterie, mais les offensés et les cocus de l'Histoire. Il songe encore une fois à ce grand amour qu'il ne s'est pas autorisé à vivre vraiment. Il a cru pendant dix ans qu'il s'en remettrait. Mais non. Rideau. Pierre Mertens

04/1990

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Romans historiques

L'Inimitable. Récit

" Ainsi donc, ce n'est pas un conte. Cela a bien eu lieu. Et cependant de Cléopâtre, dernière reine d'Egypte, rien ou presque ne demeure. " Tous les textes s'en souviennent : Cléopâtre a mené des armées et des flottes, accouché, assassiné, consumé des fortunes, rêvé, fait la fête, espéré et désespéré. Et surtout elle a poursuivi avec les deux plus grands hommes de son temps, César puis Antoine, la plus fascinante utopie de l'Antiquité : accomplir le rêve inachevé d'Alexandre, passer en Inde et se rendre maîtresse de la rondeur du monde. " La vindicte d'Octave, son vainqueur, ne parvint pas à anéantir sa mémoire. Il réussit néanmoins à la faire tenir, des siècles durant, pour le modèle achevé de la femme fatale, " triple putain " ou " pouliche du Diable ", comme la désigna Shakespeare. " Mais qu'on interroge son destin du point de vue du vaincu, à partir de l'Orient, en rétablissant Cléopâtre dans sa pleine et entière dignité de femme, et voici que surgit l'un des personnages les plus surprenants de toute l'histoire humaine. Une figure politique de premier ordre, fidèle, jusqu'à sa mort, au surnom qu'elle s'était donné, l'Inimitable. "

07/1998

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Littérature française (poches)

L'aube. Récit

" Pourquoi j'essaie de vous haïr, John Dawson ? Parce que mon peuple n'a jamais su haïr. Sa tragédie, au cours des siècles, s'explique par le manque de haine dont il fit preuve à l'égard de ceux qui, souvent, réussirent à l'humilier, Notre seule chance, à présent, John Dawson, c'est de savoir vous haïr, c'est d'apprendre l'art et la nécessité de la haine. "

11/1995

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Littérature étrangère

Montauk. Un récit

Comme le donnaient déjà à penser le Journal 1946-1949 et le Journal 1966-1971, Montauk apporte l'évidence que Max Frisch poursuit depuis quelques années une tentative bien précise : elle consiste à donner au texte autobiographique, au "journal" comme forme littéraire, la dimension de l'imaginaire, la portée du roman. Sur une plage de l'Etat de New York, Montauk, en mai 1974, le narrateur, bientôt soixante-trois ans, écrivain venu donner des conférences aux U. S. A. , passe un week-end en compagnie d'une jeune Américaine, Lynn, la trentaine, employée de l'agence de relations publiques qui a pris en charge le conférencier. La discrétion propre aux brèves rencontres, leur pathétique, qui tient sans doute au fait que toute dramatisation en est exclue, dictent au récit tout entier son ton et son style. L'auteur-narrateur ne peut manquer d'en venir à explorer sa vie passée. Sans que soit jamais perdu de vue le présent : Lynn, grâce au contraire à cette présence, sont évoquées ainsi la première fiancée juive de l'auteur, la mère de ses enfants, sa compagne des années soixante, la poétesse Ingeborg Bachmann, Marianne enfin, sa jeune épouse. C'est un roman d'amour - et d'abord une déclaration d'amour à la Femme qui va lui échapper - que le moraliste est ainsi conduit à écrire.

02/1978

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Littérature française (poches)

La guitare. Récit

La tragédie de l'homme qui se raconte est celle de la différence. Nain d'une laideur exceptionnelle, n'inspirant que le dégoût, il est exclu de tout et de tous. A force de subir le regard haineux d'autrui, il choisit de devenir celui que les autres voient en lui et d'entretenir sa légende maléfique. A moins que sa rencontre avec la musique ne le sauve d'un destin criminel... Né en 1933, Michel del Castillo quitte très tôt l'Espagne en pleine guerre civile pour la France. Il est l'auteur d'une oeuvre considérable. La plupart de ses romans sont disponibles en Points. "Il arrive que la littérature sauve de la déchéance". Michel del Castillo, avril 2000

11/1998

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Littérature étrangère

Le récit interrompu

Un écrivain âgé retrouve dans un ancien carnet l'ébauche d'un récit qu'il n'a jamais achevé. Une pierre gravée, sur la façade d'un palais romain, en avait fourni le point de départ : elle évoquait le séjour de Jérôme Napoléon, cousin de Napoléon III, venu finir ses années d'exil dans un hôtel du Trastevere. Le souvenir de cette pierre fait naître un va-et-vient, mélancolique entre la vie quotidienne de l'écrivain et le fantôme littéraire qui n'a pas pris forme. Bien des thèmes peuplent cette méditation : la vieillesse et la maladie, la beauté des rues et des ciels, le charme de Rome et celui de Naples, le rapport entre les générations, l'amour familial, la difficulté de la création. Quand ce récit parut en Italie en 1991, la critique unanime y vit un chef-d'oeuvre magistral, où le renoncement à écrire devient, par la grâce d'un style soyeux et ductile comme celui de Proust, une splendide leçon d'écriture et de pensée de la vie.

01/2018

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Littérature française

Vies minuscules. Récit

«Il a caressé des petits serpents très doux ; il parlait toujours. Le mégot brûlait son doigt ; il a pris sa dernière bouffée. Le premier soleil l'a frappé, il a chancelé, s'est retenu à des robes fauves, des poignées de menthe ; il s'est souvenu de chairs de femmes, de regards d'enfants, du délire des innocents : tout cela parlait dans le chant des oiseaux ; il est tombé à genoux dans la bouleversante signifiance du Verbe universel. Il a relevé la tête, a remercié Quelqu'un, tout a pris sens, il est retombé mort.»

01/1984

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Critique littéraire

Le récit poétique

Cet essai veut montrer, pour la première fois, l'existence d'un genre littéraire autonome, le récit poétique, d'habitude rejeté par les manuels en fin de chapitre, parmi les inclassables. Il en relève les caractères, à travers des œuvres françaises du Xxe siècle, dont certaines sont très connues (Breton, Cocteau, Giraudoux, Gracq) et d'autres, méconnues (Limbour, Jouve, Supervielle). Donnant à lire, il veut aussi donner à aimer : suivant une méthode déjà appliquée à Proust et le roman, l'analyse épouse l'écriture des textes qu'elle commente, et fait de cet ensemble épars de quatre-vingt chefs-d'œuvre, un livre " unique, total, neuf, et comme incantatoire ".

03/1994

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Littérature française

Le Transsibérien. Récit

De la Chine communiste à la Russie soviétique, un voyage oppressant éclairé par le thème de la "passante", cher à Baudelaire ou Nerval.

09/1998

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Littérature française

Le vertige. Récit

Voici, se répondant de loin en loin dans le temps, quelques échos de ces dernières années. L'amour de la lecture, le souci de l'écriture, une approche intempestive de la littérature, le goût de l'ivresse, le plaisir des corps, l'irruption de la mort, la jubilation des rencontres, quelques figures d'écrivains et la danse, le démon de la danse - tels sont quelques-uns des motifs autour desquels gravite le récit, volontairement fragmentaire, d'une expérience. Ce sont des motifs de vertige. Avançons-nous : ils ne diront rien à ceux, si nombreux aujourd'hui, qui opposent tranquillement une décennie à la précédente, leur présent à leur passé, l'hédonisme au souci de l'autre, l'esthétique à la morale ou, de façon plus grossière encore, la vérité à la fiction.

03/1999

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Sociologie

Récit et objectivation

Cet ouvrage, conçu dans une perspective pluridisciplinaire, se focalise sur la thématique du récit et de l'objectivation. Une vingtaine de communications, regroupées en quatre grandes parties, structurent la réflexion. Sont tout d'abord proposés des points de repère conceptuels et des éléments de cadrage et de contextualisation ayant trait au syndrome narratif et à l'introspection, aux mythes et aux imaginaires, aux témoignages et aux représentations. Dans un second temps, l'accent est mis sur l'évocation d'épisodes tragiques ou traumatiques où se côtoient drames et souffrances, charge émotionnelle et devoir de mémoire. Un troisième ensemble de textes - se référant à la déviance, aux engagements et aux médiations - prend appui sur divers champs d'investigation comme l'éducation, l'action collective, le monde du travail ou des organisations. Les dernières contributions se rattachent, quant à elles, à l'environnement, aux productions artistiques et à la culture avec, en arrière-plan, la question de la subjectivité et du conflit des interprétations, ou bien encore celle du statut de l'énonciation ou de la construction identitaire.

02/2019

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Littérature française

Un récit guyanais

Venu réaliser des reportages sur la Guyane, un journaliste accepte par curiosité de suivre une opération contre des trafiquants d'or et de cocaïne. Il va alors découvrir la réalité de la forêt guyanaise et de ceux qui y vivent. Il devient un témoin placé malgré lui entre ceux qui chassent et ceux qui sont pourchassés. Confronté à la violence des hommes et à la brutalité sauvage de la nature, maîtresse de la vie et de la mort, il hésite à prendre parti. Au-delà du simple reportage d'une aventure hors du commun, son récit devient peu à peu un hymne passionné à la forêt guyanaise et à la liberté.

04/2010

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Ethnologie et anthropologie

Femme peule. Récit

Ce livre est un modeste témoignage : raconter quelques événements d'une enfance en Guinée, d'une vie de femme peule passée en Europe pour y suivre son mari et accomplir des études supérieures, loin des traditions et coutumes familiales. Assumer une identité peule aujourd'hui, c'est aussi penser à mon ancêtre Bokar Biro Barry, qui fut l'un des derniers rois peuls (Almamy) dont ma grand-mère Fatoumata Barry entretenait la mémoire. J'ai parfois le sentiment d'avoir vécu à ses côtés. Au fil du récit, rendre hommage à ma mère s'impose. Elle a éduqué ses trois enfants en les protégeant, en respectant leurs choix sans les priver de leur indépendance, cela malgré la vie difficile qui a été la sienne : tôt déscolarisée, excisée à l'âge de 13 ans, mariée à 16, décédée à 35. Et penser à l'avenir en laissant à mes enfants métis, héritiers d'une double culture, des fragments de souvenirs sur la belle terre d'Afrique.

12/2022

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Littérature française

Isabelle Bruges. Récit

" Tu dis n'importe quoi, c'est tellement agréable, d'ailleurs n'importe quoi, ce n'est jamais n'importe quoi : tu es là, tu passes d'une chambre à l'autre, tu parles toute seule, et voilà ce que tu entends lorsque tu parles toute seule, de la chambre rouge à la chambre jaune, dans le passage : hier j'étais heureuse. Aujourd'hui je suis amoureuse, et ce n'est pas pareil. Et c'est même tout le contraire. " C.B.

09/1992

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Littérature française

Veuve Rimbaud. Récit

Vitalie Rimbaud (1825-1907), née Cuif, fut mère de cinq enfants, dont le célèbre Arthur. Abandonnée à l'âge de trente-cinq ans par son époux, elle se dira alors "Veuve Rimbaud", et signera ainsi lettres et documents. "Aussi inflexible que soixante-treize administrations à casquettes de plomb", tel est le sévère portrait que le jeune Arthur dressera de sa mère. Certes, austère, rigide, bigote, pourtant également dévouée, sincère et follement audacieuse. Entre le diable de fils et la mère, ce sera toujours la guerre, ponctuée d'éclats, de ruptures, mais aussi de pudiques réconciliations. Et sans doute, trop semblables, ils ne seront jamais si proches par la pensée et par le coeur que lorsqu'ils seront loin l'un de l'autre. Elle dans les Ardennes, lui en Afrique, ils ne cesseront de correspondre. "Je pense à vous, et je ne pense qu'à vous", lui confiera-t-il. Dans ce passionnant récit écrit à la première personne – s'inspirant de faits réels –, Jeanne Auzas donne la parole à Vitalie, qui retrace sa longue vie tissée de colères et de chagrins, et dans laquelle le génial poète tiendra une place à nulle autre pareille."

04/2024

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Saint François d'Assise

Cantique de frère Soleil et autres textes. Texte commenté et traduit par Sylvain Piron

Dans l'imaginaire collectif, François d'Assise est par excellence le saint qui s'adresse aux animaux et salue tout être comme un " frère " ou une " soeur ", jusqu'au feu destructeur. Cette attitude trouve sa plus haute expression dans un bref et saisissant poème qui fait la louange de Dieu à travers sa création. Saluant les astres puis les quatre éléments dont est constituée toute matière, le chant embrasse l'universalité des êtres, avant de se tourner vers ceux qui souffrent et pardonnent par amour. Eclairé par d'autres écrits et quelques récits d'épisodes de sa vie, le "Cantique de frère Soleil" offre un témoignage remarquable d'un versant de la tradition chrétienne qui invite à la paix, à l'humilité et à la fraternité avec tous les hôtes de la planète. Au coeur du désastre causé par la société industrielle, cette façon d'être au monde est sans doute plus que jamais d'actualité.

10/2023

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Poésie

Satires. Texte intégral

Juvénal fut contemporain de Trajan, d'Hadrien, de Domitien, c'est-à-dire de la Rome impériale, gigantesque et prospère métropole qui offre cent sujets à sa verve critique. Il fait surgir, tantôt Goya, tantôt Daumier, les mille travers de cette ville boursouflée. Si l'empire semble à son apogée, Juvénal joue le prophète-médecin, accumulant et interprétant tous les signes qui lui permettent d'annoncer un déclin de cet organisme trop esclave à son gré de tous les débordements de la chair et de l'esprit perverti. Plus que d'Agrippa d'Aubigné ou de La Bruyère, Juvénal est l'ancêtre de Léautaud.

09/1996

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Petits classiques parascolaire

Candide. Texte intégral

Quand Candide est chassé du paradis terrestre à coups de pied dans le derrière, il ne sait pas encore quelles aventures l'attendent... La guerre, l'Inquisition, le crime, il va tout connaître et se confronter au Mal pour retrouver celle qu'il aime. Le plus célèbre conte philosophique de Voltaire est une oeuvre féroce et drôle dans laquelle l'auteur nous mène, avec son héros, à la recherche du meilleur des mondes... Les atouts d'une oeuvre commentée avec, en plus, tous les repères pour les élèves : Des rabats panoramiques avec : Une oeuvre d'art en grand format une frise historique et culturelle inédite. Des éléments d'histoire des arts. Des notes de vocabulaire adaptées. Des rubriques outils de la langue pratiques. Des encadrés méthode efficaces. Un lexique.

04/2013

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Autres collections (6 à 9 ans)

1984. Texte abrégé

Winston Smith a trente-neuf ans et travaille pour le Parti, au ministère de la Vérité. Ses tâches ? Réécrire les archives pour que le passé corresponde à la version dictée par le gouvernement. Winston est doué, mais sa conscience commence doucement à lui peser. Il a de plus en plus de mal à croire aux mensonges du monde qui l'entoure, et il décide de se rebeller. D'abord, il se met à écrire un journal, puis il se rapproche de Julia. Mais la Police de la Pensée est toujours plus près qu'il n'y paraît, et la surveillance plus étroite. Texte abrégé

08/2021

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Critique littéraire

Texte et idéologie

La relation aux règles, le savoir-vivre (au sens large de ce terme), avec son appareil de normes, de principes, de " manières " (de table et autres), de sanctions, dévaluations et de canevas plus ou moins codés, qu'ils soient prohibitifs, prescriptifs ou permissifs, constitue le matériau et le sujet principal de tout roman. Mais le texte romanesque d'abord, par divers procédés cumulés, que le réel n'est pas relevable d'une norme unique, qu'il est fondamentalement carrefour d'univers de valeurs dont les frontières et les compétences ne sont pas forcément, toujours, parfaitement ajustées, complémentaires ou distinctes.

05/1997