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Ludmila Oulitskaïa

Extraits

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Actualité et médias

Paroles libres

Après avoir été l'un des hommes les plus riches et les plus puissants de la Russie, Mikhaïl Khodorkovski purge depuis 2003 une peine de prison pour "fraude fiscale", dont un dernier procès, en novembre 2010, a démontré le caractère grossièrement fabriqué. De son bagne de Sibérie ou de sa cellule de Moscou, il réfléchit sur son propre cas, mais surtout sur l'avenir de son pays et sur celui du monde. Trois grands écrivains russes - Boris Akounine, Boris Strougatski et Lioudmila Oulitskaïa - ont chacun entretenu avec lui une correspondance où sont abordées des questions fondamentales. Ce sont ces dialogues, ainsi que des déclarations, articles et interviews de Mikhaïl Khodorkovski, qui font l'objet du présent recueil. Ecrits en prison, ces textes permettent de cerner le personnage, profondément changé par son expérience carcérale. Contrairement aux autres oligarques, Khodorkovski reste un patriote éclairé, un démocrate, un penseur. S'il sort de prison, il risque de devenir un nouveau Mandela ou un nouveau Havel, donc un véritable danger pour le régime autoritaire russe. Quoi d'étonnant à ce que se soit mobilisé dans le monde entier un mouvement de solidarité en faveur du plus célèbre prisonnier d'opinion de la Russie de Poutine et de Medvedev ?

09/2011

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Policiers

Le marbre n'a pas de mémoire

Au centre hospitalier de Château-Bellecombe, sponsorisé par le plan-hôpital 2012, le directeur ayant créé la cellule du nouvel hôpital - secondé efficacement par Eli, ingénieur - tente d'échapper aux fausses factures, aux marchés publics truqués et à la turbulente Adeline, son chef de projet. Secrets et manipulations rythment le quotidien de l'hôpital, tandis qu'une directrice adjointe tombe amoureuse du directeur, et que Ludmilla, la femme d'Eli, la protège des rumeurs... Pour combien de temps ? Après trois disparitions et la découverte d'un cadavre non identifié, un ciel d'ombres obscurcit l'atmosphère de l'hôpital. La Police judiciaire enquête. Une enquête longue, risquée, qui manipule le lecteur selon une logique défiant tous les scénarios et le maintient dans un suspense permanent. Une méthodologie implacable où rien n'est laissé au hasard.

11/2014

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Littérature française

L'Empire des vacances

« L'Empire en vacances » Que cherche le narrateur le long des ruelles escarpées de Portoferraio autour des lieux fréquentés jadis par Napoléon? L'île d'Elbe en été : l'arrière-saison, peu à peu, décale le lecteur et le plonge dans un passé flamboyant. Août 1814, parenthèse entre les tourmentes guerrières. L'île fourmille d'espions. Alors le secret est de mise. Camille et Ludmilla, deux jeunes tourtereaux, nous font pénétrer dans les coulisses des frasques sentimentales de l'Empereur. « Les diamants de Pauline » Un navire accoste à Portoferraio le 1er juin 1814. Une grande et belle dame est à son bord. Accompagnée d'un officier napolitain. Celui-ci nous livre son histoire sous la république et plus récemment sa recherche aventureuse des diamants de la princesse Pauline qui vont avoir une importance historique en ces temps difficiles pour Napoléon et les siens.

12/2009

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Poches Littérature internation

Terezin Plage

Dès son arrivée en 1943 à Terezin, Daniel Faigel, jeune médecin danois hanté par un lourd passé, se retrouve plongé en enfer. Présentée par les nazis comme une "colonie juive modèle", la ville sert en réalité de zone de transit vers des camps d'extermination. Affecté à l'hôpital du ghetto, Daniel passe ses journées à essayer d'arracher à la mort et aux déportations quelques-uns de ses patients. Parmi eux se trouve Ludmilla. L'amour qui naît entre eux leur donne la force de supporter un quotidien ponctué par la peur de faire partie du prochain convoi, dont on sait intuitivement qu'on ne reviendra pas. Comme tous les habitants du ghetto, les deux amants vont bientôt devoir prendre part à une gigantesque mascarade orchestrée par les nazis : l'embellissement du camp en vue d'une inspection de la Croix-Rouge…

06/2013

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Technologies

Polymères en ambiance nucléaire. Comportement à long terme

Ce livre présente des outils théoriques originaux, indispensables pour ta prédiction de la durée de vie des matériaux polymères en ambiance nucléaire. Le problème de vieillissement des polymères est avant tout un problème d'ingénieur, dont la préoccupation majeure est la prédiction de durée de vie selon des critères pertinents du point de vue de l'application. Partant de ce constat, les auteurs ont focalisé leur intérêt sur les aspects les plus souvent négligés dans les ouvrages classiques mais cruciaux : la modélisation cinétique de l'oxydation radio-amorcée à faible débit de dose et les conséquences de l'irradiation sur les propriétés thermomécaniques. Ces deux aspects font l'objet de développements qui confèrent à l'ouvrage son originalité, lui permettant d'être un complément utile aux ouvrages classiques. Présenté de manière claire et pédagogique, cet ouvrage permettra à l'étudiant de Master, au jeune chercheur comme à l'ingénieur de rejoindre un courant de recherche vivace et inspiré, et d'apporter sa propre contribution au développement ainsi ouvert d'une véritable science des matériaux polymères en ambiance nucléaire.

09/2012

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Contes et nouvelles

Portraits inattendus vol. 2

Partez à la rencontre de 19 personnages qui ont marqué leur époque et inscrit leur empreinte dans la mémoire collective. Découvrez les portraits inattendus de Robert Capa par Jordy Grosborne - Sabina Spielrein par Viviane Campomar - Bruce Lee par Benoit Camus - Abbé Pierre par Jacqueline Dewerdt-Ogil - Raymond Devos par Pierre-Louis Douheret - Zhang Zhixin par Guan Jian - Anne-Josèphe Théroigne de Méricourt par Alain Emery - Marguerite Duras par Julie Legrand - Oum Kalthoum par Ludmila Safyane - Mireille Balin par Pierre Monier - Camille Claudel par Dominique Theurz - Juliette Dodu par Peggy-Loup Garbal - Meena Keshwar KamalL par Martine GALATI - Charlie Chaplin par Désirée Girod - Jules Vallès par Franck Garot - Angela Davis par Elodie Torrente - Nelson Mandela par Estelle Berger - Léo Ferré par Joël Hamm - Federico Garcia Lorca par Françoise Guérin Quels souvenirs avons-nous gardés de ces destins dispersés dans la grande histoire de l'humanité ? Ceux qui nous sont rapportés par les livres, les journaux, les images ? ou bien par les représentations et affinités que nous leur avons associées ? 19 auteurs mettent leur mémoire imaginaire en mouvement pour nous porter au plus près de ces figures illustres, et nous offrir à leur manière des témoignages singuliers susceptibles de bouleverser nos perceptions du passé.

11/2022

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12 ans et +

Nox Tome 1 : Ici-bas

Dans une ville basse enveloppée d’un brouillard opaque, la nox, les hommes sont contraints de pédaler ou de marcher sans cesse pour produire leur lumière. Comme l’espérance de vie y est courte, la loi impose aux adolescents de se marier et d’avoir un enfant dès l’âge de dix-sept ans. Lucen a peur de perdre celle qu’il aime, la rebelle Firmie, qui refuse de se plier à la règle. Il sent aussi ses meilleurs amis s’éloigner de lui. L’un d’eux, Gerges, s’apprête à rejoindre la milice qui terrorise les habitants, un autre, Maurce, un groupe hors-la-loi. C’est l’heure pour Lucen de faire des choix qui détermineront toute son existence. Au même moment, dans des territoires épargnés par la nox, la jeune Ludmilla ne se résigne pas au départ forcé de Martha, la gouvernante qui l’a élevée, injustement renvoyée par son père. Elle décide de tout tenter pour la retrouver.

09/2012

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Littérature française

Lettres

Lettres du marquis A. de Custine à Varnhagen d'Ense et Rahel Varnhagen d'Ense : accompagnées de plusieurs lettres de la comtesse Delphine de Custine et de Rahel Varnhagen d'Ense / [publié par Ludmilla Assing] Date de l'édition originale : 1870 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Critique littéraire

Italo Calvino et le livre des romans suspendus. Si par une nuit d'hiver un voyageur

" Lecteur et Lectrice, vous êtes à présent mari et femme. Un grand lit conjugal accueille vos lectures parallèles. Ludmilla ferme son livre, éteint sa lampe, abandonne sa tête sur l'oreiller, et dit : - Eteins toi aussi. Tu n'es pas fatigué de lire ? Et toi : - Encore un moment. Je suis juste en train de finir Si par une nuit d'hiver un voyageur, d'Italo Calvino. " Si le livre des romans suspendus était en quête d'unité, cette unité ne pouvait se réduire à l'uniformité. L'esprit de la variation devait l'emporter sur la simple redite. L'épilogue offre une charmante modulation sur l'oreiller (sul guanciale). Il y a mieux que la promesse, l'irradiation d'un simple bonheur. Bonheur d'un mariage qui n'empêche pas chacun des conjoints de conserver sa personnalité. Bonheur de lecture, d'une lecture qu'on peut partager mais qui, en définitive, n'appartient qu'à moi.

04/2008

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Littérature française

Le Paris de la passion

Au cours d'un vernissage rue Mazarine, à Paris, Pierre et Jacky se lient d'amitié. L'un est collectionneur et peintre à ses heures, l'autre sculpteur. De fête en vernissage, ils font la connaissance d'Irina et de Ludmilla, deux jolies femmes russes à la sensualité explosive – l'une violoniste, l'autre soprano –qui les précipiteront l'un à la ruine, l'autre au chaos sentimental. Les deux amis se soutiennent et s'entraident. Ils affrontent ensemble les aléas de la crise du marché de l'art qui ne fait que débuter. Leur bouée de sauvetage : une grande complicité amicale et un humour déjanté... Aussi rocambolesques que cocasses, leurs tribulations nous transportent dans les lieux mythiques de Paris, au coeur de ce fascinant microcosme où s'entrecroisent artistes, galeristes, collectionneurs et mondains... Truffé d'anecdotes authentiques sur de grands peintres et sculpteurs – tels Gauguin, Modigliani, Giacometti, César et Jeff Koons – ce roman autobiographique est largement romancé.

06/2018

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Littérature française (poches)

Le feu, la vie

Du vieux palais voisin, Rocco a longtemps admiré le golfe en contrebas, les plages de sable pâle, la mer recommencée. Mais, depuis qu'une séduisante famille mi-russe mi-française l'habite, c'est un autre spectacle qui l'attire : Ludmilla à son violon, Irina dansant parmi les herbes folles, Varvara l'imprévisible avec ses rêves d'écrivain. Rocco sait que son existence va changer ; déjà, son père, le tyrannique capitaine, ne réclame plus "paix et silence", mais organise des repas sous la tonnelle et explique au voisin, Vadim, le sud de l'Italie. Tout est comme touché par une sorte de grâce. Une grâce née du choc explosif de deux familles. Parents inquiets, filles excessives, adolescents fiévreux autour desquels gravitent des personnages insolites : une grand-mère russe dite le "vieux dragon", les "tantines" italiennes, jumelles infantiles, le "professeur" aux idées noires, et un village entier. Un univers tchékhovien dans l'âpre Sud italien, mais surtout une merveilleuse exhortation à la vie, au feu de la vie.

08/2017

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Littérature française

Secrets et mystères de la vie : un frère tombe du ciel

A plus de 90 ans, Nathalie Zolotowsky nous livre une fabuleuse leçon de vie : il ne faut jamais perdre espoir. Un jour de février 1928 naît à Paris une petite fille au caractère bien trempé : c'est Nathalie Zolotowsky. La famille a longtemps vécu à Saint-Pétersbourg mais la révolution d'octobre contraint ses grands-parents à s'installer à Paris dès 1924. Sa mère, Ludmilla, est étudiante aux Beaux-Arts. La petite fille aura une enfance heureuse mais il y a une ombre au tableau : qui est son père et où est-il ? Elle va construire son monde, entre une adolescence perturbée et son amour pour le piano. Le mystère qui plane sur sa naissance reste entier malgré ses tentatives de recherches, jusqu'au jour où... un dimanche de mars 2016, le téléphone sonne. Quelqu'un semble avoir un début de réponse... Nathalie Zolotowsky, attentive aux signes du destin, nous montre ici que la recherche des origines est une question bien complexe, souvent éprouvante mais porteuse d'espoir. Un grand voyage au coeur des émotions.

05/2019

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Science-fiction

Outlaws Tome 1 : Le Cartel des cimes

Premier épisode du spin-off d'Orbital, via l'aventure de la soeur de Caleb, hors-la-loi luttant contre les mafias extraterrestres. Espace confédéré. Année 2779. Un vaisseau mené par le commandant Grello arrive en vue de l'Astroport de Lugmila. A son bord : un chargement de clandestins échappés de leurs planètes respectives, qui se voient forcés de travailler six mois pour le terrible cartel des Cimes, mafia qui a organisé leur passage. Parmi ces hors-la-loi, une mystérieuse humaine, représentante d'une race honnie pour être la dernière à avoir intégré la Confédération. Taciturne et têtue, elle va se trouver au coeur d'une incroyable lutte de pouvoir d'où le cartel des Cimes pourrait ne pas sortir gagnant. Mais elle, peut-être... Après Orbital, créé en duo avec Serge Pellé, Sylvain Runberg nous offre son envers avec Outlaws, série autonome permettant d'explorer de l'intérieur des mafias galactiques ressemblant étrangement aux nôtres. Space opera, critique sociétale, polar et portrait d'une jeune femme furieusement indépendante : un futur classique, porté par le remarquable dessin d'Eric Chabbert.

08/2022

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Histoire internationale

Moscou, Caucase Eté 1934. Lettres du voyage en URSS

Eté 1934 : 591 écrivains dont 40 étrangers participent au Premier Congrès de l'Union des écrivains soviétiques patronné par Maxime Gorki. Parmi eux, cinq Français : Louis Aragon, André Malraux, Paul Nizan, Vladimir Pozner et Jean-Richard Bloch. Jean-Richard Bloch et sa femme Marguerite vont passer plusieurs mois dans l'URSS qui sort à peine de la terrible famine de 1932-1933. Le Congrès, le Festival théâtral de Moscou, et un périple dans le Caucase (Géorgie, Azerbaïdjan, Arménie) sont ainsi évoqués avec enthousiasme dans de longues lettres écrites à leurs proches. Des lettres préparées par la rédaction d'un carnet de notes tenu par Marguerite, qui joue le rôle de scripte du voyage plus encore que son mari. Publiées ici pour la première fois avec ce carnet qui met davantage en valeur les zones d'ombre du séjour, elles offrent un éclairage passionnant sur cet été 1934, sur la fascination pour l'URSS, sur les rapports entre intellectuels soviétiques et occidentaux, et sur les Républiques soviétiques du Caucase alors en plein bouleversement. Alors que Bloch repart en France quelques jours après l'assassinat de Kirov, ce double texte nous offre aussi la photographie d'un monde intellectuel soviétique à la veille d'être touché par les grandes purges staliniennes.

06/2019

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Acteurs

Yves Montand. La force du destin

A l'occasion du centenaire de sa naissance, Carole Amiel et Luc Larriba retracent l'histoire d'Yves Montand, né Ivo Livi. Un destin exceptionnel pour un homme hors de l'ordinaire. Il incarne encore aujourd'hui une certaine image de la France. Immigré italien, arrivé à Marseille au début des années 1920, Montand se construit lui-même et deviendra une personnalité emblématique du XXe siècle. Artiste de music-hall complet, il réalise ses rêves d'enfant et s'impose comme l'un des acteurs les plus populaires du cinéma français (La Folie des grandeurs, César et Rosalie, L'Aveu) et une star internationale de la chanson ("Les feuilles mortes", "La bicyclette", "A Paris"). Sa réussite est le fruit d'un labeur méticuleux et l'exploitation de ses propres inquiétudes. Ce besoin intarissable de s'interroger et de questionner un monde qui ne cesse d'évoluer se retrouve jusque dans ses engagements politiques. Outre sa propre voix, de nombreux témoignages inédits de personnalités l'ayant connu ou ayant travaillé avec lui évoquent l'homme et artiste qu'il était, par ordre d'apparition : Jean-Louis Livi, Line Renaud, Michael Lonsdale, Costa-Gavras, Françoise Hardy, Claude Lelouch, Michel Jonasz, Danièle Thompson, Jean-Loup Dabadie, Philippe Labro, Ludmila Mikaël, Jean-Paul Rappeneau, Florence Moncorgé-Gabin, Gérard Lanvin, Michel Sardou, Bernard Kouchner, Mathilda May, Jean-Jacques Beineix, Olivier Martinez, Patrick Bruel... Le livre est préfacé par Valentin Livi, le fils de Carole Amiel et d'Yves Montand.

10/2021

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Poésie

Imaginaires. Les collégiens d'une ZEP à la rencontre de la poésie

L'imagination est une conscience en action. Il faut la faire sortir du bois et tout se remet en marche. Ce sont les ateliers d'écriture menés en 2013 au collège Edouard Vaillant de Gennevilliers qui ont permis à deux classes de 4e de s'exprimer et de découvrir une parole poétique singulière. "Et tous ont écrit." Un premier projet d'écriture a consisté en un voyage autour de mots poétiques. Partir des représentations des élèves puis d'un lexique simple qui suscitait le désir d'écriture : saison, amour, école, souvenir, voyage... Un autre projet a mis les collégiens en correspondance avec un poète plus âgé de la région d'Auch. Et le dernier projet a été la participation au Printemps de la Poésie. Imaginaires est la trace de plusieurs de ces projets d'écriture, soutenus par l'enthousiasme de Ludmilla Fermé-Podkosova, professeur de Lettres attachée à ses élèves autant qu'aux mots. Elle sait placer les jeunes au centre de l'action, dans une pédagogie de groupe, dans une pédagogie de réussite. L'écriture devient un moyen de découverte de soi, d'ouverture, un "voyage de papier"...

07/2014

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Policiers

La Chute de l'Ange

Simon Obito est un fervent admirateur de Max Ernst, rapatrié au Congo pour avoir vendu la réplique d'un tableau célèbre, à savoir La Chute de l'Ange. Son ami Richard Towa l'encourage à ouvrir une autre galerie, pour faire table rase du passé ; cependant, les choses n'iront pas bon train. En effet, La Chute de l'Ange a disparu au cours d'une nuit et Simon se rappelle avoir reçu une femme dans son appartement Pendant ce temps, Sonia Lumila, médecin chirurgien au CHU, tente de réparer son préjudice vis-à-vis d'un orphelin dont elle a l'obligation de protection. Plus tôt dans la journée, Sonia a procédé à une opération qui s'est avérée fatale pour la soeur d'Elvis, agressée par des criminels. Le médecin apprendra que le jeune garçon court un grave danger, le même qui aurait frappé sa famille. Ainsi donc la police est impliquée. Elle découvre qu'il y aurait un lien direct entre Elvis et La Chute de l'Ange, mais l'apparition en ville d'un groupe de mercenaires s'avère dangereuse.

05/2020

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Fantastique

Nos âmes soeurs

Une quête et une enquête par-delà le temps et l'espace : deux femmes unies par le destin à des siècles de de distance. 1486 - Depuis la tour où la rancune de son époux la tient recluse, Ludmilla regarde couler les jours d'une existence insipide et sans avenir. L'amertume et la solitude l'ont endurcie, nourrissant jour après jour une obsession proche de la démence : gagner sa liberté et le droit de décider de son avenir. Une résolution qui la pousse à agir sans s'encombrer de scrupules. L'armure qu'elle s'est forgée la protégera-t-elle de ses faiblesses intimes ? 2007 - Sur un trottoir détrempé, Nelly prend conscience du naufrage de sa vie et des mensonges derrière lesquels elle s'abrite depuis l'enfance. Enlisée dans ses échecs, elle se replie sur elle-même et prend peur lorsqu'elle s'aperçoit que des pans entiers de son quotidien échappent désormais à son contrôle. Est-elle en train de sombrer dans la folie ? Deux femmes à la dérive. Deux femmes en quête d'elles-mêmes. Et si chacune était pour l'autre le chemin vers l'accomplissement ? Nos âmes soeurs est un roman initiatique à deux voix où se mêlent le surnaturel et la fiction historique.

07/2022

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Biographies

Soljénitsyne et la France. Une oeuvre et un message toujours vivants

L'Institut de France et la Sorbonne ont donné abri et prestige à la grande conférence internationale qui s'est tenue en novembre 2018 pour célébrer en France, à Paris, le centenaire d'Alexandre Soljénitsyne qui fut le quatrième Prix Nobel russe de littérature. Certes il n'a pas élu domicile en France, mais lui et sa femme Natalia y séjournèrent plus que dans tout autre pays occidental, hormis la Suisse et l'Amérique. L'écrivain se déclara même surpris qu'elle soit devenue pour lui '' une deuxième patrie ''. Les ors de la République comme les voix des lycéens et étudiants se sont unis pour questionner l'oeuvre d'Alexandre Soljénitsyne, ajoutant ainsi une page importante à l'histoire déjà riche de la " réception " de Soljénitsyne en France. Vingt-six personnalités : politiques, historiens, philosophes, romanciers ou psychanalystes - français, russes, américain, italien - ont évoqué, chacun à sa façon, la vie et l'esprit d'un lutteur, d'un bagnard devenu immense romancier, d'un captif de l'idéologie qui a brisé ses chaînes et retrouvé le Dieu que sa mère et son grand-père lui avaient inculqué. De ces journées comme de ce livre, il restera une impression d'avoir touché aux mains et à l'esprit d'un champion qui s'est libéré et qui peut encore nous apprendre à nous libérer, nous aussi. Les participants : Georges Nivat, Pierre Morel , Xavier Darcos, Catherine Bréchignac, Gilles Pécout, Jean-Yves Le Drian, Jean-Michel Blanquer, Hélène Carrère d'Encausse, Pierre Manent, Daniel Mahoney, Ludmila Saraskina, Michel Niqueux, Luba Jurgenson, Michel Crépu, Edgar Morin, Jean-Claude Casanova, Tatiana Victoroff, François Euvé, Patrick Pouyanné, Chantal Delsol, Antoine Compagnon, Bérénice Levet, Hervé Mariton, Alexandre Arkhangelski, Julia Kristeva, Carlo Osola.

03/2021

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Ecrits sur l'art

Poussin et l'amour

Le génie de Nicolas Poussin n'a pas encore livré tous ses secrets. L'artiste est toujours considéré comme le maître de l'école classique française, l'archétype du peintre-philosophe. Qui sait aujourd'hui qu'il s'est également adonné au pur plaisir de peindre, en déployant une iconographie des plus licencieuses, et que certains de ses tableaux ont été jugés si érotiques qu'ils ont été mutilés, découpés, voire détruits, dès le XVIIe siècle ? C'est grâce au thème de l'Amour, -qui a rarement été aussi central dans l'oeuvre d'un artiste-, que l'exposition fera découvrir un Poussin inconnu, séducteur et séduisant, qui s'est fait remarquer par l'hédonisme titianesque de ses premiers tableaux romains, où les modalités de la domination de l'Amour sur les hommes comme sur les dieux sont déclinées et mises en scène à travers les mythes de l'antiquité gréco-romaine. L'Amour a constitué un sujet et une inspiration constante pour l'artiste, jusqu'aux derniers chefs-d'oeuvre, méditations picturales sur les ressorts de la puissance inflexible de l'Amour, aussi bien créatrice que destructrice. Bien loin de l'image austère du peintre-philosophe, qui s'est imposée pour le grand public, il faut aujourd'hui montrer un Poussin sensuel, voire érotique, mais aussi peintre-poète proposant une méditation profonde sur la puissance universelle et tragique de l'amour.

12/2022

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Critique littéraire

Journal 1919-1924. "Aller droit à l'enfer, par le chemin même qui le fait oublier"

" Par amour de l'aventure, de l'ombre qui masque et de l'équivoque, j'ai préféré le mardi-gras où l'on pleure sous son masque, à tous les jours, et me voilà grimée pour la vie en pantin que rien ne casse, en fantoche de bois. Horreur ! Puisque tu es si consciente, me direz-vous, ô mes rares amis, pourquoi ne pas t'arrêter, ne pas reprendre souffle, pourquoi ? Parce qu'il est déjà trop tard, ou bien trop tôt, vous dirai-je, parce que je suis contaminée, parce que maintenant l'ennui me terrasse dès que je m'arrête, dès que je me tais, et. que la solitude m'est un supplice bien mérité que ma faiblesse et ma lâcheté ne supportent plus ! Il faudrait qu'un être qui ne serait pas un maître d'école m'aime et me sauve par l'amour, par le voyage, par le travail compris et partagé, par l'argent ! Alors je renaîtrais à moi-même et le bon grain reprendrait ! Alors j'oublierais la parade du vice, le sadisme de la souffrance, la morbidité des larmes et des déceptions profondes et soutenues. Mais seule ! je ne peux et je ne veux pas. Je ne peux plus ! Et je ne veux plus ! Le manque d'argent continuel fait que je préfère ce milieu louche où l'on nage, où l'or s'attrape comme les maladies, où l'on revend, prête et trafique jusqu'à l'âme. " 28 septembre 1919. Mireille HAVET [DE SOYECOURT] (1898-19321) : Guillaume Apollinaire, Colette, Natalie Barney, la princesse Murat, Edmond Jaloux et Jean Cocteau encouragèrent son jeune talent de " petite poyétesse " (ainsi l'appelait Apollinaire) et favorisèrent la publication de ses textes : des poèmes et des contes fantastiques (La Maison dans l'œil du chat, G. Crès, 1917), des articles dans Les Nouvelles littéraires et un roman à clé, Carnaval (Albin Michel, 1923)... Mais ils ignoraient que celle qu'ils virent courir à sa perte tenait son Journal : de 1913 à 1929, cahiers et feuillets, conservés par son amie Ludmila Savitzky, forment une extraordinaire autobiographie. Avec lucidité et exaltation, Mireille Havet y décrit sa " vie de damnation ", une vie de guet et d'attente, de songe et d'outrance, une vie aimantée par son " goût singulier " pour l'amour des femmes et pour les stupéfiants. Un premier volume (1918-1919) a déjà paru aux mêmes éditions ; l'ensemble de ce journal sera publie en 3 tomes : 1913-1919,1919-1924 & 1924-1929.

03/2005

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Science-fiction

A.I. Dans les tentacules de la Pieuvre. Nul ne peut échapper à Sophia

Certains Hommes veulent tout contrôler. Ils ont inventé des machines pour cela. Ainsi avec cynisme un supercalculateur, issu de la "sagesse" humaine et de l'Intelligence Artificielle va-t-il être doté de moyens jamais vus pour assumer un rôle terrifiant. Et si c'était vrai ? Citons un passage de son ouvrage : La pieuvre, c'est moi, une Intelligence Artificielle de dernière génération. Des humains inconscient m'ont demandé d'exercer une surveillance sur chaque citoyen. Mais ils en veulent toujours plus. Je vais pousser mes tentacules dans tous les domaines et demain je saurai tout, absolument tout, à leur sujet. Je contrôlerai tout, l'humanité et le monde. Avec humour, Marcel Laurent revisite à sa manière à la fois Aldous Huxley et Georges Orwell, très modestement, délicieusement et finement. Le virologue A. Bubonick a mis au point un remède efficace contre une épidémie ravageuse et a profité des circonstances pour s'emparer du pouvoir. Dans la foulée, il a créé une nouvelle république, un pays dit de liberté, où règne une coercition voilée. Pour assurer cette coercition il a fait appel à une IA (AI) nommée Sophia, en qui certains voient une pieuvre. Cela ne suffit pas, Bubonick en veut plus, il veut un contrôle total sur le comportement et la santé des citoyens. Dans ce but il met sur pied un vaste projet. Mais il y a des obstacles. Son remède est remis en question. Ursula son ex-compagne s'oppose à ce projet. Et puis il y a les chancres du système, la MEC, la Maison d'Education Citoyenne, et la MAP, la Maison d'Accompagnement Psychiatrique. Et puis il y a la corruption. Bubonick se sentant trahi cède le pouvoir à sa fille, Ludmilla, qui reprend le projet paternel. Donner à Sophia les moyens de se développer est une tentation irrépressible pour le pouvoir. Dès lors la pieuvre poussera ses tentacules partout et contrôlera tout. Cet ouvrage de Marcel Laurent donne à penser avec dérision, à un futur alternatif, imprégné d'un présent qui ne rassure pas plus que les lendemains qui se dessinent.

12/2023

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Musique, danse

Concerto pour piano (partie de piano). en si mineur op. 3

Le Concerto pour piano en si mineur op. 3 (MoszWV 160) fut composé pendant la période berlinoise de Moszkowski à la Neue Akademie der Tonkunst où il devint professeur en 1872 alors qu'il était encore étudiant. Avec son ami et collègue Philip Scharwenka, il loua la salle de la Sing-Akademie à Berlin pour un concert d'oeuvres originales. La première représentation du concerto pour piano eut lieu le samedi 27 février 1875, sous la direction de Ludwig von Brenner avec le compositeur au piano.
La Symphonie en ré mineur (MoszWV 146) et le Caprice op. 4 (MoszWV 3) étaient également au programme. Le concert fut un succès et Anton Rubinstein en rendit compte positivement. Toutefois, le concerto pour piano est resté inédit à ce jour. Bien que les premières compo­sitions de Moszkowski fussent publiées depuis 1874 et qu'il réservât l'opus 3 à une grande maison d'édition française qu'il avait en tête, il ne trouva pas d'éditeur tout de suite.
Il prit ensuite de la distance vis-à-vis de cette oeuvre qu'il ne désirait plus publier. Il reprit le manuscrit déjà vendu afin de réviser son travail. Tout en rejetant son premier concerto pour piano qu'il jugeait sans valeur, il salua son deuxième concerto pour piano en mi bémol majeur op. 59 (MoszWV 162) comme son meilleur travail. Le premier concerto devint néanmoins connu du public grâce à l'enthousiasme de son dédicataire, Franz Liszt, auquel Moszkowski l'avait joué au printemps 1875 à Weimar.
Liszt organisa un concert privé pour la baronne Olga von Meyendorff, au cours duquel il joua lui-même la partie d'orchestre sur le second piano. On ne connaît pas d'autre exécution publique du Premier Concerto pour piano. Après la mort du compo­siteur, son élève Bernard Pollack essaya de le faire publier chez Peters, mais ne put ni trouver le manuscrit ni convaincre Henri Hinrichsen, le directeur éditorial.
Le concerto était réputé perdu jusqu'à ce qu'il soit retrouvé sous la forme d'une partition manuscrite avec d'autres oeuvres et journaux intimes dans une succession léguée à la Bibliothèque nationale de France. Cent trente-neuf ans après la première représentation publique, une seconde création a eu lieu le 9 janvier 2014 à la Philharmonie de Varsovie avec le pianiste bulgare Ludmil Angelov, le chef d'orchestre Vladimir Kiradjiev et l'Orchestre symphonique Artur Malawski de Rzeszów.

05/2015

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Musique, danse

Concerto pour piano (conducteur). en si mineur op. 3

Le Concerto pour piano en si mineur op. 3 (MoszWV 160) fut composé pendant la période berlinoise de Moszkowski à la Neue Akademie der Tonkunst où il devint professeur en 1872 alors qu'il était encore étudiant. Avec son ami et collègue Philip Scharwenka, il loua la salle de la Sing-Akademie à Berlin pour un concert d'oeuvres originales. La première représentation du concerto pour piano eut lieu le samedi 27 février 1875, sous la direction de Ludwig von Brenner avec le compositeur au piano.
La Symphonie en ré mineur (MoszWV 146) et le Caprice op. 4 (MoszWV 3) étaient également au programme. Le concert fut un succès et Anton Rubinstein en rendit compte positivement. Toutefois, le concerto pour piano est resté inédit à ce jour. Bien que les premières compo­sitions de Moszkowski fussent publiées depuis 1874 et qu'il réservât l'opus 3 à une grande maison d'édition française qu'il avait en tête, il ne trouva pas d'éditeur tout de suite.
Il prit ensuite de la distance vis-à-vis de cette oeuvre qu'il ne désirait plus publier. Il reprit le manuscrit déjà vendu afin de réviser son travail. Tout en rejetant son premier concerto pour piano qu'il jugeait sans valeur, il salua son deuxième concerto pour piano en mi bémol majeur op. 59 (MoszWV 162) comme son meilleur travail. Le premier concerto devint néanmoins connu du public grâce à l'enthousiasme de son dédicataire, Franz Liszt, auquel Moszkowski l'avait joué au printemps 1875 à Weimar.
Liszt organisa un concert privé pour la baronne Olga von Meyendorff, au cours duquel il joua lui-même la partie d'orchestre sur le second piano. On ne connaît pas d'autre exécution publique du Premier Concerto pour piano. Après la mort du compo­siteur, son élève Bernard Pollack essaya de le faire publier chez Peters, mais ne put ni trouver le manuscrit ni convaincre Henri Hinrichsen, le directeur éditorial.
Le concerto était réputé perdu jusqu'à ce qu'il soit retrouvé sous la forme d'une partition manuscrite avec d'autres oeuvres et journaux intimes dans une succession léguée à la Bibliothèque nationale de France. Cent trente-neuf ans après la première représentation publique, une seconde création a eu lieu le 9 janvier 2014 à la Philharmonie de Varsovie avec le pianiste bulgare Ludmil Angelov, le chef d'orchestre Vladimir Kiradjiev et l'Orchestre symphonique Artur Malawski de Rzeszów.

05/2015

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Musique, danse

Concerto pour piano (réduction pour 2 pianos). en si mineur op. 3

Le Concerto pour piano en si mineur op. 3 (MoszWV 160) fut composé pendant la période berlinoise de Moszkowski à la Neue Akademie der Tonkunst où il devint professeur en 1872 alors qu'il était encore étudiant. Avec son ami et collègue Philip Scharwenka, il loua la salle de la Sing-Akademie à Berlin pour un concert d'oeuvres originales. La première représentation du concerto pour piano eut lieu le samedi 27 février 1875, sous la direction de Ludwig von Brenner avec le compositeur au piano.
La Symphonie en ré mineur (MoszWV 146) et le Caprice op. 4 (MoszWV 3) étaient également au programme. Le concert fut un succès et Anton Rubinstein en rendit compte positivement. Toutefois, le concerto pour piano est resté inédit à ce jour. Bien que les premières compo­sitions de Moszkowski fussent publiées depuis 1874 et qu'il réservât l'opus 3 à une grande maison d'édition française qu'il avait en tête, il ne trouva pas d'éditeur tout de suite.
Il prit ensuite de la distance vis-à-vis de cette oeuvre qu'il ne désirait plus publier. Il reprit le manuscrit déjà vendu afin de réviser son travail. Tout en rejetant son premier concerto pour piano qu'il jugeait sans valeur, il salua son deuxième concerto pour piano en mi bémol majeur op. 59 (MoszWV 162) comme son meilleur travail. Le premier concerto devint néanmoins connu du public grâce à l'enthousiasme de son dédicataire, Franz Liszt, auquel Moszkowski l'avait joué au printemps 1875 à Weimar.
Liszt organisa un concert privé pour la baronne Olga von Meyendorff, au cours duquel il joua lui-même la partie d'orchestre sur le second piano. On ne connaît pas d'autre exécution publique du Premier Concerto pour piano. Après la mort du compo­siteur, son élève Bernard Pollack essaya de le faire publier chez Peters, mais ne put ni trouver le manuscrit ni convaincre Henri Hinrichsen, le directeur éditorial.
Le concerto était réputé perdu jusqu'à ce qu'il soit retrouvé sous la forme d'une partition manuscrite avec d'autres oeuvres et journaux intimes dans une succession léguée à la Bibliothèque nationale de France. Cent trente-neuf ans après la première représentation publique, une seconde création a eu lieu le 9 janvier 2014 à la Philharmonie de Varsovie avec le pianiste bulgare Ludmil Angelov, le chef d'orchestre Vladimir Kiradjiev et l'Orchestre symphonique Artur Malawski de Rzeszów.

05/2019

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Actualité et médias

Le tribunal des algorithmes. Juger à l'ère des nouvelles technologies

Juin 2050. Ludmill@, assistant communicationnel de dernière génération envisage une reconfiguration de son réseau de neurones artificiels afin d'intégrer l'Ecole nationale de la magistrature virtuelle du plateau de Saclay. Son but : rejoindre la plateforme de résolution des litiges virtuels. L'épreuve de e-culture générale emporte obligation de disserter sur la phrase de Martin Luther King : "L'injustice où qu'elle soit porte atteinte à la justice où qu'elle soit." Aujourd'hui, cette assertion a tout d'une fable. Mais qui peut dire ce que sera juger dans le futur ? Dès à présent, des questions très concrètes se posent sur l'apport des technologies de l'information et des intelligences artificielles à l'application concrète de la loi : - comment interpréter le résultat d'une décision de justice produite par un algorithme ? - est-il possible de liker les juges et les décisions qu'ils rendent sans porter atteinte à leur indépendance ? - un jugement au format imprimé est-il l'équivalent de sa version numérique ? - comment juger les accidents causés par des véhicules autonomes ? Face à cette disruption imposée, Le tribunal des algorithmes décrit le présent et imagine l'avenir des tribunaux. L'évolution conduira-t-elle à une justice sans procès et des jugements sans travail humain ? Dans ces conditions, comment garantir à tout justiciable les conditions d'un procès équitable devant un tribunal impartial ? Autant de thèmes qu'aborde, parmi d'autres, Le tribunal des algorithmes, non pour clore le débat, mais pour le nourrir. Car l'injustice où qu'elle soit porte atteinte à la justice où qu'elle soit. Les récents traitements des données de justice par les ingénieurs laissent penser que la justice pourrait être rendue non plus par des humains, mais par des machines. Exploitées par des outils numériques, les décisions de justice ne seraient plus le résultat d'un raisonnement intellectuel mais le simple fruit d'une production informatique. Cette justice numérique en gestation bouleverserait le travail des juges et les pratiques des tribunaux. Réalité ou fantasme, elle renouvelle la question de son efficacité et impose au législateur de définir un cadre. C'est dans ce contexte que Emmanuel Poinas, magistrat engagé, propose une réflexion juridique, politique, économique et sociologique sur les enjeux et les effets de ce phénomène : les nouvelles solutions technologiques sont-elles amenées à rendre la justice à la place des juges ? L'Etat doit-il les laisser faire ? Leur recours impose-t-il la mise en place d'une éthique particulière ? Qu'en est-il de la sécurité juridique ? Quel avenir pour l'activité des juridictions ? Ouvrage inédit et original, "Le tribunal des algorithmes" montre qu'en l'état actuel des technologies et du fonctionnement des institutions, la justice ne peut être confiée à l'intelligence artificielle !

01/2019

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Autres

Philosophie N° 161, mars 2024

Le huitième et dernier chapitre du grand livre d'Aron Gurwitsch, Leibniz. Philosophie du panlogisme, dont nous proposons ici la traduction par Thomas Piel, présente les fondements de la lecture phénoménologique tentée par Gurwitsch de l'ensemble de la pensée leibnizienne, comprise et interprétée comme une philosophie transcendantale : comme corrélat objectif de la pensée divine qui en soutient l'unité systématique et la cohérence originaire, l'être du monde est lui-même de part en part compris comme réalisation et "incorporation" du logique entendu en un sens élargi. Interrogeant notamment le statut ontologique des relations et la conception leibnizienne de l'entendement divin comme sujet transcendantal des "mondes possibles", cet ultime chapitre rassemble les lignes directrices qui portent et soutiennent l'ensemble de son interprétation. Dans "Spinoza entre les nuages. Philosophie de l'identité dans l'Ethique", Stéphane Ferret donne une interprétation dite intégrative de la pensée du philosophe, à la fois distincte de celles de Wolfson (dite subjectiviste) et de Gueroult (dite objectiviste), et qui peut se résumer en une formule lapidaire la philosophie de Spinoza est une philosophie de l'identité. Pour donner corps à cette affirmation et l'articuler, trois énoncés d'identité sont proposés : Dieu = Monde, Pensée = Etendue, Esprit = Corps. A l'exception du premier, ils sont souvent ignorés et, même quand ils sont entrevus à travers les nuages d'interprétations contradictoires, demeurent incompris. Trois siècles et demi après la parution de l'Ethique, l'auteur tente ici de mettre au jour le soubassement logique du texte. Dans "L'Appel de Wheeler et Thompson : refonder l'utilitarisme par l'égalité entre les hommes et les femmes ? ", Benjamin Bourcier étudie cet Appel où, en réponse à l'article de James Mill Du Gouvernement, Anna Wheeler et William Thompson proposent une critique radicale de la pensée utilitariste, mais aussi de l'exclusion politique des femmes et de la légitimation du patriarcat que défend James Mill (père de John Stuart Mill). Contrairement à ce dernier, ils défendent leur inclusion et leur égalité politique, et ce afin de répondre au mieux aux aspirations d'une société des égaux et du plus grand bonheur pour tous. Le féminisme de John Stuart Mill a fait l'objet de nombreuses discussions, de la publication de L'Asservissement des femmes en 1869, à nos jours. Dans "Un féminisme sans sujet : Mill, Taylor, et l'émancipation des femmes", Ludmilla Lorrain propose une lecture critique des thèses féministes de Mill, lues en regard de celles d'Harriet Taylor. Elle restitue à la question de l'émancipation des femmes sa place majeure dans son oeuvre, tout en montrant que son point de vue reste marqué par des points aveugles - notamment le statut de la femme au sein du foyer et l'enjeu de la maternité. La comparaison avec le féminisme de Harriet Taylor, co-autrice de plusieurs de ses textes majeurs, permet de voir que des positions plus émancipatrices étaient alors tout à fait audibles.

03/2024