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Ann Rule

Extraits

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Poches Littérature internation

Le torchon brûle

Rien ne va plus pour Paul et Elaine Weiss, un couple aisé de la banlieue de NewYork à qui la vie semblait pourtant sourire : deux beaux enfants, une grande maison tout confort et des voisins très serviables. Mais Paul trompe allègrement Elaine, tandis que l'épouse délaissée ressasse ses frustrations et tente de contenir une mère envahissante et des garçons quelque peu problématiques. Un soir, dans un geste d'une complicité dont ils ne se pensaient plus capables, Paul et Elaine brûlent leur maison. Adieu la belle mais suffocante vie de famille bourgeoise. L'incendie précipite le couple, plus désorienté que jamais, dans une course à l'excentricité. Les enfants, eux, observent avec perplexité la longue descente aux enfers de leurs parents. Un roman qui, d'une plume acérée, fait l'autopsie de l'institution du mariage sur fond de dynamitage de la sacro-sainte famille middle-class américaine.

09/2016

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Littérature française

Ma ville brûle

Valentina Bergman exerce son métier de psychologue clinicienne dans les écoles de la région parisienne. Alors qu'elle se sépare du père de ses enfants, elle va se trouver entraînée dans une spirale de violence : écoles et gymnases incendiés, règlements de compte sur fond de trafics en tout genre... jusqu'à ce 19 octobre 2007, à 16 heures... dont on a peu parlé dans les journaux. Ma ville brûle est un roman, une oeuvre de fiction mais sa trame est tissée d'événements réels, relayés par les médias. Ce texte se nourrit également de plus de vingt années d'exercice auprès des enfants et de leurs familles au coeur de cités souvent abandonnées à elles-mêmes. Ce roman, pour une bonne part autobiographique, se veut aussi un hommage à ceux qui, malgré tout, vivent et exercent en ces lieux.

09/2016

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Littérature étrangère

Deux brûle-parfums

Personnage éminemment romanesque, flamboyant de liberté rebelle, de beauté et d'intelligence, Eileen Chang est née en 1920 à Shanghai. Initiée très tôt aux enchantements raffinés des chefs-d'oeuvre de la littérature classique chinoise, elle a commencé sa carrière d'écrivain à vingt ans, dans la période de la guerre sino-japonaise et de la Seconde Guerre mondiale. A la fois portée par le souffle de liberté venu de l'Occident et pénétrée de culture traditionnelle, Eileen Chang déploie tout son art d'observatrice dans cette Chine en mutation. Bientôt désenchantée, elle se détourne d'une gloire déjà considérable et, après un long séjour à Hongkong, s'exile en 1955 aux Etats-Unis. Elle s'éteint à Los Angeles en 1995. A travers deux courts romans qui explorent, comme en miroir, les moeurs anglaises et chinoises de l'époque coloniale, Eileen Chang nous offre une analyse subtile des ressorts amoureux - dans une société décadente où séduction et sensualité, pudeur et obscénité répondent à des convenances d'une exquise hypocrisie. Premier brûle-parfum. La jeune Wei-lung sollicite la protection d'une tante, riche mondaine sur le déclin, laquelle voit en elle la promesse d'une nouvelle stratégie... Second brûle-parfum. Roger Empton, professeur à South China University, épouse une jeune fille idéale qui par grand mystère ignore tout du désir... Délicatesse infinie et cruauté feutrée des sentiments, malentendus, emportements secrets, suavité évanescente des passions et de leurs ruses... Ici, l'enchantement romanesque a la force d'une promesse entre deux amants. Et c'est le coeur battant que nous entrons dans l'univers de ces Deux brûle-parfums.

04/2015

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Littérature Espagnole

Défriche coupe brûle

Trois générations de femmes, une guérilla populaire, des forets reculées. Elle a survécu à la guerre, abandonné les armes, mais conservé le vertige, maintenant que sa lutte est de protéger ses filles dans une après-guerre où la paix, la justice et la dignité sont plus que relatives. Pas de noms propres, on est la mère ou la fille, de la première à la cinquième, ou la mère de la mère, ou la tante, ou celle qui... A travers ces femmes sans nom, avec une écriture brute, précise et élégante, c'est le point de vue de celles qu'on entend rarement, femmes du peuple quise sont retrouvées propulsées dans l'Histoire et doivent ensuite retrouver la vie "normale" : le patriarcat, le harcèlement, le ménage. Des destins précis, une portée universelle. Si le monde était bien fait, c'est à ce premier roman puissant que ressemblerait le meilleur de la littérature féminine : l'histoire des femmes, depuis toujours gardiennes et garantes de la famille, de la transmission, depuis toujours flouées et reléguées dans l'obscurité de leurs cuisines, même quand elles ont pris part aux durs combats des hommes. Défricher, couper, brûler : une manière de survivre quand tout est à reconstruire.

03/2021

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Romans, témoignages & Co

Brûlé - Premier degré

Depuis qu'il est tout jeune, Sam rêve de devenir pompier, malgré le terrible événement qui a brisé sa famille : son père, lui-même pompier, est mort brûlé dans un tragique incendie. Alors qu'il termine sa dernière année de secondaire, Sam met tout en oeuvre pour être admis à l'Ecole nationale des pompiers. Il doit toutefois effectuer ses démarches en cachette, puisque sa mère refuse catégoriquement de le voir suivre les traces de son père. A travers les épreuves qu'il devra affronter pour être accepté dans ce milieu exigeant, Sam découvrira de nouvelles informations sur la mort de son père, ce qui bouleversera sa vie à jamais. Réussira-t-il à atteindre son objectif, malgré tous les obstacles ?

03/2022

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Lecture 9-12 ans

Premier rôle masculin

Bastien a quinze ans et tout va mal les professeurs sont des sadiques, sa sœur l'énerve, la belle Julie l'ignore... Heureusement, il y a le cinéma. Bastien adorerait tourner un film! Arrive alors un nouvel élève, Maxime, qui possède une caméra et lui propose de réaliser un court-métrage... Un récit plein d'humour sur les difficultés de grandir.

05/2006

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Romance sexy

The Boss Rules

Une règle à retenir : c'est lui, le boss. Léopoldine est rêveuse, artiste, voyageuse et... fauchée. Antoine est P. -D. G. , strict, froid et... à la recherche d'une nouvelle assistante. Dès le premier jour, la tension entre eux est électrique. Ils s'attirent, s'agacent, se défient. Chacun refuse de craquer le premier. Chacun lutte contre cette attirance puissante, brutale, inexplicable. Et s'il y avait plus que ça ? Et si une révélation-choc faisait tout basculer ?

04/2021

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Littérature polonaise

Je brûle Paris

Best-seller de la littérature prolétarienne initialement publié en feuilleton dans L'Humanité en 1928, Je Brûle Paris raconte l'histoire de Pierre, mis au chômage, prenant sa revanche sur la capitale française pour les humiliations qu'il y a vécues. Après avoir volé des bactéries de la peste noire, il les utilise pour infecter le réseau hydraulique. Le 14 juillet, jour de Fête nationale, les premières victimes de l'épidémie sont emmenées dans les hôpitaux. La ville, mise en quarantaine, se divise en républiques nationalistes - les Chinois, les Juifs, les ouvriers de Belleville, les Russes blancs de Passy, la concession anglo-américaine, la république bleue des flics - qui se déclarent la guerre et se dressent les unes contre les autres.

05/2021

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Non classé

Le chêne brûlé

Treize ans après l'avoir écrit d'une seule coulée, j'ai relu pour la première fois de bout en bout Le Chêne brûlé. Le texte a-t-il bien vieilli, comme on le dit d'un vin honorable ? Plus qu'à l'écrivain, c'est au lecteur sur ce point qu'il convient de se prononcer. Je n'en ai pas modifié la composition, malgré les réserves qu'ici ou là je pourrais faire touchant un style et une pensée que je serais tenté de corriger. Je n'ai rien ajouté ni ôté à ce moment de mon expression littéraire : je l'ai respecté comme un monument. Pour l'essentiel – violence, humour et tendresse – le Gaston de mil neuf cent quatre-vingt-un ne diffère pas de celui de l'année soixante-huit. Ma langue et ma pensée ont évolué sans doute, mais mes fantasmes n'ont guère changé. Aujourd'hui comme hier, au temps de la parole comme à l'époque du silence, les mêmes pulsions me hantent, les mêmes divinités diurnes ou nocturnes requièrent de moi des sacrifices identiques. L'amour charnel, la fraternité humaine et l'élan vers l'Absolu me travaillent toujours. Le Chêne Brûlé enfin livre les arcanes de mon oeuvre entière : Le Gour noir, Le collier de Schanz, La Bouche de l'Ombre, et maintenant Les Changelins sont plus accessibles à quiconque a lu ou lira cette autobiographie poétique.

01/2023

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Musique, danse

Paulette Pub Rock - 343 rue Régina Kricq. 100 ans d'histoire, 50 ans de musiques rock

Peu d'ouvrages ont été consacrés à des salles de spectacles. Le Paulette Pub Rock est une exception dans le paysage musical en France. Syned Tonetta s'est employé à explorer ce lieu qui n'aurait pas perduré sans un couple à la destinée singulière. Paulette, aujourd'hui presque centenaire, et Yves, son mari, ont fait d'un café-épicerie-dancing un temple du rock... à la campagne, dans un village, Pagney-derrière-Barine. Est-ce dû tout simplement à cet amarrage loin des circuits habituels, ou alors à ce public hétérogène dont CharElie a remarqué les a mains calleuses "lors d'une séance de dédicace a plus longue qu'ailleurs" ? L'auteur remonte un siècle en arrière pour comprendre ce lieu à la trajectoire pérenne, ouvert autant sur le passé que sur le présent du rock, qui voit passer des milliers d'artistes et non des moindres : de Vince Taylor à Ange, de Dr Feelgood aux Dogs, du Gun Club à Canned Heat, de Calvin Russell à Blaze Bayley, de Louis Bertignac à No One Is Innocent et tant d'autres. Il doit y avoir une raison ou des raisons pour qu'un nom, une adresse fassent rêver tous les musiciens, des débutants aux plus illustres, tous les fans de blues, rhythm'n'blues, rock'n'roll, punk, metal, stoner et même de prog music. L'auteur, qui a connu un temps ce repaire de rockers de l'intérieur, retrace l'histoire à travers une famille, celle des Bortolotti-Marchal, à l'aide de nombreux témoignages de proches, de clients, d'artistes et de professionnels du show-biz. Un essai sur un carrefour de rencontres et de styles, un phénomène sociétal unique dans les annales du rock.

08/2019

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Poésie

Ann Sy soit-elle

" Avec délice, plonger dans son lit, sous la couette, tu te réfugies. Au chaud, bien à l'abri, sourire aux lèvres, tu t'enfuis. Véritable trêve, bulle de douceurs infinies, doux rêves, s'envoler vers un nouveau pays... " Rimes et vers libres cadencent les émotions au creux de l'ivresse poétique d'Ann Sy dont la plume superbe, lucide et insolente, sublime les mots et les sons. Un goût de tendresse, d'amertume ou de détresse - amour en suspension - invite le lecteur à s'envoler dans un univers tantôt parfumé, tantôt brutal, aventure initiatique à fleur de vie, caresse de l'âme aux confins du paradis. Sans bagage et sans lendemain, à la recherche de l'oubli, la poétesse surfe sur la vague nonchalante d'un horizon majestueux.

07/2021

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BD tout public

Ann de la jungle

Gombi est un petit village de garnison, aux avant-postes des possessions britanniques en Afrique orientale. A la veille de la Première Guerre mondiale, une poignée de militaires et de civils occidentaux y vivent, dont la jeune Ann. L'arrivée de Daniel, riche héritier venu pour un safari, coïncide avec l'annonce par les tam-tams de la mort du redoutable Wambo, sorcier de la tribu des Wagaïas. L'aventure peut alors commencer pour les deux enfants... Directement inspirées de l'adolescence africaine d'Hugo Pratt, les péripéties que vivent Ann et Dan sont un magnifique hommage à la grande tradition des romans d'aventure.

08/2011

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Romans historiques

La rue

La rue n'a-t-elle pas sa vie pittoresque et joyeuse ? Qu'est-ce donc par exemple, que cet homme habillé en officier supérieur, avec un képi à cinq galons, un pantalon tout frangé d'or, teint jaune, barbe grise, qui a dix-huit bagues à chaque main, des traînées de crachats sur la poitrine, et dont les doigts de pied trouent les souliers ? Chaque boulevard, chaque quartier, ce jardin, ce square, ont leurs habitués excentriques, entêtés, qui font retourner la tête à tous les passants. Leur biographie, si on la tenait, aurait une saveur sans pareille. Je choisirais, de préférence, je l'avoue, les endroits ignorés, les terrains populaires, et je rechercherais les tableaux émouvants, bizarres, contrôlant la légende, ressuscitant les drames. Les ouvriers, les malheureux, tous les laborieux et les souffrants auraient en moi non pas un avocat, mais un historien. Je ferais la statistique du salariat et si je n'avais pas peur d'effrayer, celle de la misère. Je suis du peuple, et ma chronique aussi.

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Critique littéraire

Rue Corneille

Un écrivain, et rien d'autre, ainsi se définit Denis Tillinac, en épilogue à ce récit d'une balade en zigzags sur les routes de son imaginaire. On le cherche dans sa maison d'édition au quartier Latin, on le surprend en Afrique où Kabila doit le rejoindre. On le croise en terre d'Ovalie avec Pierre Dauzier et André Boniface, on l'aperçoit à l'Elysée en conciliabule avec Chirac. Mais comme il se joue des frontières, le voilà dans l'avion de Sarkozy avant de reprendre son train pour la Corrèze. Puis de repartir à un autre bout de ses mondes intimes. Tout le passionne, surtout les coulisses et surtout les irréguliers. D'où ces scènes de genre et cette galerie de portraits, crayonnés avec autant d'ironie que de tendresse. Car si Denis Tillinac n'aime pas son époque, il a de la sympathie pour les personnages qui tâtonnent aux marches de la gloire. Ou aux frontières du désespoir. Entre les lignes d'une prose de styliste, miroir parfois cruel des moeurs contemporaines, on perçoit les désarrois d'un écrivain que l'Histoire a floué. Même s'il s'est bien amusé.

03/2009

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Littérature française

Rue Blondel

Près de la Porte-Saint-Martin, à Strasbourg-Saint-Denis, il y a la rue Blondel. Or dans la rue Blondel, y'avait une demoiselle. Elle avait l'uniforme que porte la profession : une jupette ultra courte et puis un boléro ayant peine à cacher un soutif en dentelle deux tailles trop étroit. Elle se postait toujours en haut de ses trois marches, dans le creux d'une porte. On aurait dit un peu comme une pauvre madone dessus son piédestal. Elle s'appelait Lucienne, mais on disait Lulu. Et puis y'avait Momo, le serrurier et ses mauvaises fréquentations et puis aussi Edmond, qui n'aimait pas son prénom, qui n'aimait pas ses parents, qui ne s'aimait pas trop non plus lui-même et qui partit en Grèce sans vraiment savoir pourquoi. Tout commença dans les années 50, rue Blondel, à Strasbourg-Saint-Denis.

05/2018

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Littérature française

Cette rue

Sur un des carrefours qui délimite la rue, un homme regarde passer les voitures. Il a l'air de venir de très loin. D'au-delà de tous les périphériques. De si loin qu'on l'appelle "L'Abyssinien". Sur l'autre carrefour, un magasin, épicerie et épicentre, où se croisent parfois les habitants. Un couple de vieux, un autre de jeunes. Une ancêtre plus que bizarre. Un solitaire de retour après quinze ans. Tout cela n'a l'air de rien. Mais aussi l'air inquiétant. Une menace semble monter, des caves jusqu'aux astres, comme une marée. Un grand dérangement se prépare, que tous ces gens sentent venir sans pour autant le comprendre. Roman fable, où l'intime sensation des corps rejoint l'infini cosmique, Cette rue évoque ce qui couve pour les hommes et pourtant dépasse leur entendement.

08/2007

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Littérature française

Rue Solitude

Erika l'a plaqué, Téo n'est plusau rendez-vous, Mario se fait attendre : Victor a dix huit ans, la vie lui file entre les doigts. Venu faire le deuil de Téo, c'est la mort qu'il croise partout au Mexique, intimement mêlée au quotidien, au détourde chemins hasardeux qui le conduiront vers lui même. Lazaro lui fait découvrir d'autres mondes, ils'embarque pour un voyage insensé au coeur de la Sierra Madre, connaît Lupita. Entre les trois se tisse une étrange relation. Rue Solitude, dans les bas-fonds de Mexico, Victor fera son apprentissage de la mort, pour en tirer une leçon de vie : il découvrira que les hommes ne sont pas si forts et offrent au monde le trompe-l'oeil de leur virilité, la poudre aux yeux de leurs éclats de violence.

06/2022

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Littérature française

Rue Darwin

Après la mort de sa mère, Yazid, le narrateur, décide de retourner rue Darwin dans le quartier Belcourt à Alger, où il a vécu son adolescence. « Le temps de déterrer les morts et de les regarder en face » est venu. Son passé est dominé par la figure de Lalla Sadia, dite Djéda, sa toute-puissante grand-mère adoptive, qui a fait fortune installée dans son fief villageois, fortune dont le point de départ fut le florissant bordel jouxtant la maison familiale. Né en 1949, Yazid a été aussitôt enlevé à sa mère prostituée, elle-même expédiée à Alger. Il passe une enfance radieuse au village, dans ce phalanstère grouillant d’enfants. Mais quand il atteint ses huit ans, sa mère parvient à l’arracher à l’emprise de la grand-mère maquerelle. C’est ainsi qu’il débarque rue Darwin, dans une famille inconnue. Il fait la connaissance de sa petite soeur Souad. D’autres frères et soeurs vont arriver par la suite, qui connaîtront des destins très divers. La guerre d’indépendance arrive, et à Alger le jeune Yazid y participe comme tant d’autres gosses, notamment en portant des messages. C’est une période tourmentée et indéchiffrable, qui va conduire ses frères et soeurs à émigrer. Ils ne pourront plus rentrer en Algérie (les garçons parce qu’ils n’ont pas fait leur service militaire, les filles parce qu’elles ont fait leurs études aux frais de l’État algérien). Le roman raconte la diaspora familiale, mais aussi l’histoire bouleversante de Daoud, un enfant de la grande maison, le préféré de Djéda, dont Yazid retrouve un jour la trace à Paris. Encore une fois, Sansal nous emporte dans un récit truculent et rageur expliquant la difficulté d’avoir deux mères : c’est le cas de Yazid, mais aussi celui de tous les Algériens… Il décrit la corruption, le « grouillement de la misère », l’absence de perspectives, la tristesse générale, l’ennui… Rue Darwin est le récit d’une inguérissable douleur identitaire, génératrice d’un chaos politique et social.

08/2011

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Littérature étrangère

Rue Involontaire

Rien n'est jamais trop étrange pour Krzyzanowski. Voilà qu'un de ses grands textes - tout petit en nombre de pages - que l'on croyait perdu à jamais vient de réapparaître aux archives à Moscou, restitué en 1995 par le FSB (ex-KGB) puis oublié au fond d'une réserve. S'il n'a pas valu à son auteur d'être arrêté, c'est peut-être parce que celui-ci portait par hasard le même nom qu'un grand révolutionnaire, ou parce qu'il était un écrivain à ce point invisible que l'absence de reconnaissance dont il a tant souffert lui a pour finir sauvé la vie. Et l'on ne sait toujours pas de quelle "affaire" relevait ce dossier. S'agissait-il du texte original confié à une dactylo qui aurait été arrêtée ? D'un exemplaire donné à lire à un écrivain qui se serait fait confisquer ses écrits ? Mystère... Quant à la rue Involontaire, elle existait réellement à l'époque : quelques coudes zigzaguant dans le quartier de l'Arbat où vivait Krzyzanowski avaient "involontairement" formé une petite rue. Celle-ci figure aujourd'hui encore sur les cartes, mais... est introuvable dans la réalité. Rue Involontaire est composé de sept lettres écrites par l'écrivain et son coauteur, la vodka. N'ayant personne à qui écrire, Krzyzanowski les adresse au premier venu ou à la fenêtre qui reste allumée la nuit, et les expédie par la fente de son vasistas. Avec une noirceur joyeusement désespérée, il approche à pas grincés de l'autobiographie. Ce récit est accompagné de deux petits textes ivres et foutraques, et d'extraits des carnets de l'écrivain.

03/2014

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Romans historiques

Rue Bassano

Nommé attaché à l’ambassade de France à Bonn en 1954, j’y suis tombé amoureux d’Alissa, la jeune épouse d’un grisonnant baron prussien. Ce n’était pas très diplomatique, mais j’étais trop jeune pour m’en soucier. Pour ne rien arranger, l’amour se doubla d’une énigme quand j’appris qu’Alissa était française, juive, et qu’elle avait rencontré son mari pendant la guerre. Tandis que mon ambassadeur parlait d’avenir et de réconciliation, tout me ramenait une dizaine d’années en arrière, dans Paris occupé, plus précisément rue Bassano, où s’était joué, derrière la façade respectable d’un immeuble cossu, un des actes les plus méconnus et les plus troubles de la tragédie de la shoah en France.

05/2012

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Romans de terroir

Rue Paillassère

Dans un cadre autobiographique, un récit à plusieurs voix sur la vie béarnaise à Arette, avant et après le séisme de 1967, et sur la vie en Bigorre, à Aureilhan. Née après-guerre, Janette Ananos trouve sa place auprès de Pierre et Marie, son frère et sa soeur issus d'une première union. L'enfant met du temps à comprendre que sa mère a épousé en secondes noces le frère cadet de son premier mari mort à la guerre, le père de ses aînés. C'est l'histoire d'une famille béarnaise, des liens sociaux entre les habitants du village, voisins, amis et parenté, que s'attache à décrire avec beaucoup de douceur et de finesse, Janette Ananos. Une vie simple, tranquille où le quotidien est rythmé par des faits anodins et de menus plaisirs. Pour écrire ce livre de souvenirs et être au plus près de la réalité, Janette Ananos s'est livrée à une véritable enquête, recherchant les témoins de cette époque. Aucune nostalgie dans son propos, juste l'évocation d'un temps à jamais révolu, celui de l'enfance.

10/2020

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Théâtre

RUE NOIRE

Cette Nathalie, sur qui l'âge ne semble pas avoir prise, apparaît dans La Rue noire comme quelque Père éternel. Elle tient en ses mains de femme d'affaires - vieilles mains, mais fermes - le destin de toute une famille, sa famille, sur laquelle elle règne et entend régner jusqu'au bout, se plaisant au spectacle de tant d'ambitions, petites ou ridicules, qu'elle peut à son gré satisfaire ou décevoir. Nathalie joue, de tout et de tous, avec la même insolente et cruelle impassibilité que ce Dieu vers qui les héros d'Armand Salacrou se tournent souvent, pour lui demander des comptes. Mais Nathalie n'a pas de comptes à rendre, sinon à elle-même. Nathalie a, sur l'Eternel, un terrible avantage : elle a fait partie de cette humanité qu'elle régente aujourd'hui, elle en connaît les tristesses, les humiliations ; dans la "Rue noire" où s'est déroulée son enfance, et qu'elle n'oubliera jamais, elle a fait le pari de découvrir la lumière. C'est de ce pari qu'il est question dans la nouvelle pièce de Salacrou. Quant à la lumière sur laquelle Nathalie débouchera, elle est crue et féroce.

05/1967

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Littérature étrangère

La rue

La rue, roman inclassable, se situe quelque part entre Joseph Roth, Kafka, Bruno Schultz et Hermann Ungar, entre Otto Dix, Chaïm Soutine et Georg Grosz. Récit d'un soldat démobilisé vers 1920, après quatre années de guerre contre les armées prussiennes d'abord et bolchéviques ensuite, c'est une longue errance hallucinée à travers une ville, à travers la mémoire, à travers un univers où la frontière entre le rêve et la réalité est brouillée, où le fantastique, le grotesque, le macabre se mêlent. Pour échapper à la rue, le narrateur se réfugie dans des caves moisies, dans des hospices louches où grouille une humanité constituée de monstres et de fous des enfers de Bosch. Pour échapper à la faim, il va s'engager comme homme-sandwich dans un cirque dont l'arène devient le symbole du monde. Pour tromper la solitude il va côtoyer des clowns moribonds, des athlètes entre amour et mort, des poètes suicidaires, venant la nuit réciter leurs vers dans des théâtres vides. Chacun lui fera le récit de sa vie. Cauchemars savamment distillés par une voix narrative, toujours la même et toujours différente, dont on ne sait si elle est celle des personnages qui peuplent le roman ou les hallucinations, du héros anonyme. Espaces clos disloqués par la parole qui entraîne le lecteur dans des périples insensés à travers le monde. Temps déchiqueté par des oscillations incessantes entre présent et passé, faisant surgir des scènes de guerre, de chevaux éventrés, d'hommes ensanglantés pris en croix par le gel dans l'immensité de la steppe d'Ukraine. R. E.

01/1992

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Poches Littérature internation

Rue Katalin

Ils s'étaient soudain rendu compte que le temps avait désagrégé leur passé, alors que durant leur enfance et leurs années de jeunesse, ils l'avaient considéré comme un ensemble compact bien cimenté". Budapest. Des années après la disparition d'Henriette en 1944, les membres de trois familles demeurent sous l'emprise ténue de sa présence. Et, d'outre-tombe, la jeune fille nous introduit dans la vie naufragée de ceux qui furent ses amis : Bálint, Irén, Blanka, M. et Mme Elekes... Qu'est-il arrivé pendant la guerre, rue Katalin ? Quels événements ont bouleversé l'existence de ses habitants pour toujours ?

04/2018

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Poches Littérature internation

La rue

Des rues comme la 116e, réservées aux Noirs, ont tué Mom, fait de Pop un ivrogne, poussé Mrs Hedges au bordel, et broyé des milliers d'autres avant eux. Mais cela ne lui arrivera pas à elle, Lutie : parce qu'elle a la volonté de lutter. Contre l'argent-roi, qui manque toujours, contre la folie des hommes, qui abusent inlassablement des femmes, contre la loi de la rue, qui tôt ou tard risque de lui prendre son fils. Et quel choix peut avoir une jeune femme noire, pauvre, mère célibataire, piégée dans le ghetto de Harlem au cœur des années 1940 ? Celui de livrer un combat acharné pour tenter de déjouer sa condition, et rêver du meilleur, en espérant ne pas récolter le pire... Ode aux âmes fortes, ce roman paru aux Etats-Unis en 1947 est un morceau de bravoure – noir, brut, poignant. Un chef-d'oeuvre à découvrir absolument.

09/2018

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Romans noirs

Rue Mexico

" Les gens qui habitent dans des ports gardent toujours espoir ". Des voitures brillent aux quatre coins du monde. A Hambourg également. Dans l'une d'elles, on retrouve le cadavre d'un fils du clan Saroukhan. Ces anciens mercenaires de l'Empire ottoman sont devenus de puissants trafiquants installés à Brème. Qui a tué Nouri Saroukhan ? La procureure Chastity Riley est de retour avec son collègue Ivo Stepanovic. Doivent-ils chercher la mystérieuse jeune femme qui observait la voiture du toit d'un immeuble ? La vérité se cache-t-elle au sein de l'entreprise d'assurances où Nouri travaillait et gagnait beaucoup d'argent ? Rue Mexico raconte comment deux jeunes, tels Roméo et Juliette, tentent d'échapper à leur milieu et à sa violence. De son côté, la vie de Chastity Riley est bouleversée par le retour d'un ancien amant... Simone Buchholz cartographie les différents visages de la criminalité, dans les gangs comme dans les grandes entreprises.

02/2023

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Policiers

Rue sombre

Dans une rue sombre d'une ville de province, deux adolescents voient passer une voiture dont le coffre laisse dépasser des cheveux. Quelques heures après, une alerte signale la disparition d'Ambre Libois. L'enquête est confiée au commissaire Berthier, un homme prudent et efficace, mais qui piétine jusqu'à ce que Anna accepte de lui dire ce qu'elle a vu. Philippe est arrêté, mais est-il le vrai coupable ? Quels sont ses liens avec la jeune femme ? A partir d'un fait réel, Bénédicte Rousset a construit plus qu'une histoire policière. C'est la vie d'une ville de province qu'elle nous raconte par le prisme de ses personnages.

05/2017

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Littérature classique

Rue Bouboulina

1967, pour toute une génération en Europe, c'est l'année des Colonels. Un coup d'Etat fomenté par une junte d'officiers supérieurs renverse le gouvernement et installe une dictature. Comme beaucoup d'autres jeunes Grecs, Maro Douka, alors étudiante et militante est arrêtée à Athènes et emprisonnée rue Bouboulina, au siège de la Sûreté générale. Elle a vingt ans. Elle écrira le récit de cette arrestation cinq ans plus tard, il ne sera publié qu'en 1974, après la chute des Colonels. Curieusement, il n'avait jamais été traduit en français. C'est chose faite avec le texte de Laurence Maire-Maison. Maro Douka a reçu en mai 2020 le Prix National grec de Littérature pour l'ensemble de son oeuvre.

03/2023

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Littérature française

La rue

La rue n'a-t-elle pas sa vie pittoresque et joyeuse ? Qu'est-ce donc par exemple, que cet homme habillé en officier supérieur, avec un képi à cinq galons, un pantalon tout frangé d'or, teint jaune, barbe grise, qui a dix-huit bagues à chaque main, des traînées de crachats sur la poitrine, et dont les doigts de pied trouent les souliers ? Chaque boulevard, chaque quartier, ce jardin, ce square, ont leurs habitués excentriques, entêtés, qui font retourner la tête à tous les passants. Leur biographie, si on la tenait, aurait une saveur sans pareille. Je choisirais, de préférence, je l'avoue, les endroits ignorés, les terrains populaires, et je rechercherais les tableaux émouvants, bizarres, contrôlant la légende, ressuscitant les drames. Les ouvriers, les malheureux, tous les laborieux et les souffrants auraient en moi non pas un avocat, mais un historien. Je ferais la statistique du salariat et si je n'avais pas peur d'effrayer, celle de la misère. Je suis du peuple, et ma chronique aussi.

08/2010

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Littérature anglo-saxonne

Rue Krochmalna

Varsovie, début du XXe siècle. Après avoir fait fortune en Argentine, Max et Flora rentrent au pays chercher de la "marchandise" pour leur fabrique de sacs à mains, qui n'est autre que le bordel local. La marchandise - c'est-à-dire des filles -, Flora, experte en la matière, la choisira, et Max s'assurera qu'elle a bien toutes les qualités requises... A peine arrivés, ils renouent avec leurs vieux amis, Meir et Leah, membres éminents de la pègre de Varsovie, tout disposés à les aider dans leur recherche. Quand Meir présente à Max une très jeune fille innocente et pleine de grâce, Rashka, Max est sous le charme. Le seul problème étant que, finalement, il aimerait bien la garder pour lui seul. Flora, sentant venir le danger, renoue avec un ancien amant tandis que Max promet mariage et enfant à Rashka - passant sous silence le fait qu'il est déjà marié - et la convainc de s'enfuir avec lui à Paris. Paris, qui se transforme très vite en Otwock, petite bourgade sans intérêt à deux pas de Varsovie. Malgré les qualités de sa jeune maîtresse, Max ne tarde pas à s'ennuyer de ses amis truands, de leurs combines louches et des tavernes de la rue Krochmalna, et décide de rentrer à Varsovie, quitte à devoir affronter la justice et l'ire de Flora. Est-ce-que tout cela peut bien finir ? Non, certainement pas, sinon ça ne serait pas du Singer ! Dans ce nouveau roman inédit, Singer renoue avec ses thèmes de prédilections et signe un texte foisonnant et haut en couleurs - avec le noir en dominante - qui n'est pas sans rappeler l'univers de Keila la Rouge. Traduit de l'anglais par Marie-Pierre Bay et Nicolas Castelnau-Bay

02/2022