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Bataclan

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Sciences politiques

Losing my religion

A l'heure où les frères Kouachi décimaient la rédaction de Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015, Anna Erelle avait rendez-vous à deux pas, dans le café qui jouxte le Bataclan, pour aller enregistrer sa première télé dans le cadre de la promotion de son livre, Dans la peau d'une djihadiste, résultat d'une enquête à hauts risques sur les filières de recrutement numérique de Daesh, alors fort peu connues du grand public. Dans l'effroi de cette tragique journée, l'enregistrement de l'émission a été reporté, mais les échos de son livre, dès le lendemain en librairie, n'ont cessé de résonner avec une actualité toujours plus sanglante. Et des coïncidences comme celle du 7 janvier de jalonner le parcours de cette jeune reporter depuis qu'elle a foncé, tête baissée, dans cette enquête dont elle n'aurait jamais imaginé, en s'y lançant, les conséquences en chaîne qu'elle aurait sur tous les domaines de sa vie. Des origines de cette aventure, qui lui a apporté le meilleur mais aussi le pire, à aujourd'hui où sa colère et son inquiétude rejoignent celles de nombreux Français, Anna Erelle revient sur ces deux années qui ont transformé sa vie. Et le moins que l'on puisse dire est que ça n'a pas été un long fleuve tranquille... Sous la forme d'un "journal de bord" où le quotidien cabossé s'entremêle de manière troublante (mais aussi parfois cocasse) aux secousses du monde, un récit au ton et au propos très personnels sur le fléau de l'islamisme, qui frappe et touche parce qu'il parle juste et direct.

01/2017

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Histoire militaire

Forces spéciales et unités d'élites. Au cœur de leurs émotions

15 opérateurs des meilleures unités militaires et des forces de l'ordre françaises ainsi qu'un ex-otage du Bataclan témoignent Réussir une mission périlleuse a fait partie de leur quotidien ainsi que leur devoir. Ces Femmes et Hommes ont appartenu à des unités les plus prestigieuses de France, suivi des sélections hors du commun, avec un sens de l'abnégation qui caractérise leurs valeurs humaines. Vous avez découvert le chemin de la réussite de plusieurs opérateurs, témoignant dans notre précédent ouvrage : "Forces Spéciales et Unités d'élite, de la naissance vers l'excellence', vous allez plonger maintenant au coeur de leurs émotions. Que peut ressentir un Homme d'élite lors de situations stressantes ? Comment font-ils pour dominer l'angoisse, la peur face l'ennemi ? Comment gérer son stress lorsque la vie d'autrui en dépend directement ?? Quel rôle joue la famille dans ces moments-là ? Comment vont-ils maintenant ? Vous allez entrevoir des témoignages en toute humilité et transparence, de situations vécues et de la force psychologique qui a été nécessaire pour tous les opérateurs. A travers toutes ces pages, vous percevrez le stress dans tous ses états, vous ressentirez les émotions de la victoire, mais aussi des coups durs. L'émotion et le stress sont des états à ne pas banaliser, il faut les reconnaître pour progresser et les utiliser dans l'action. Forces Spéciales Coaching a créé sa place dans le monde des futurs Forces Spéciales, à travers ces récits, nous montrons la dureté de ce métier une fois les sélections terminées. C'est là que le phrase "Etre et durer prend tout son sens'

10/2023

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Religion

Les théoriciens de l'islam radical. Immersion dans le corpus des plus grands prédicateurs radicaux salafistes, wahhabites et fréristes

Ce livre est une immersion dans le corpus des plus grands prédicateurs radicaux salafistes, wahhabites et fréristes. Depuis les attaques terroristes de Charlie Hebdo, de Toulouse, du Bataclan et de Nice, la France a découvert avec stupeur sa propre vulnérabilité face à l'islam radical jihadiste qui a déjà fait plus de 250 morts. "Des centaines de Français ont été tués par des Français, sur le sol français, parce qu'ils sont français". Les législateurs, les politiques et les divers services de renseignement ont pris en charge cette problématique : celle de l'ennemi de l'intérieur. En parallèle, le "printemps" arabe a ouvert un second front au jihad à travers les filières irako-syriennes qui embrigadent de jeunes Français radicalisés. Plusieurs centaines de nos compatriotes sont partis rejoindre cet "eldorado" islamiste, y compris des femmes et des mineurs. Ils sont attirés par la propagande sophistiquée de Daech, basée sur l'hypothèse d'un Etat Islamique fantasmé qui va rétablir la justice et imposer la parole d'Allah en terre de mécréance. Par ailleurs, la radicalisation religieuse ne cesse de croître en France. Elle concerne les deux principales cibles de l'idéologie salafiste et wahhabite : les réislamisés français - issus de l'immigration, relégués dans les zones de fractures sociale et territoriale, et souffrant d'une crise identitaire - et les convertis, de souche métropolitaine. Ces derniers côtoient les jeunes dans les quartiers sensibles, dans les mosquées de mouvance salafiste, wahhabite ou frériste radicale, ou sur les réseaux sociaux ; mais aussi, dans l'enfer des usines de radicalisation que sont les prisons et les lieux communautaires clos qui agrègent cette islamisation violente. Ce phénomène auquel nous sommes confrontés ne cesse de prendre de l'ampleur et d'inquiéter le gouvernement.

10/2019

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Economie

Gel des avoirs en matière de lutte antiterroriste

Le 11 septembre 2001, le marathon de Boston, Charlie Hebdo, mars 2016 à l'aéroport de Bruxelles, Orlando, le marché de Noël de Berlin ou celui de Strasbourg, le Bataclan... Autant de dates et d'événements qui nous restent en mémoire. Il y en a eu bien d'autres : 17 000 attaques terroristes ont été recensées à travers le : monde en 2019 faisant 45 000 morts. Les chiffres sont de 10 900 attaques et 26 400 morts en 2017. Si le terrorisme est un fléau difficile à appréhender tant il est protéiforme, il doit être soutenu par des moyens financiers pour prospérer. En effet, aucune entreprise licite ou non ne saurait fonctionner sans un appui économique, logistique et humain. Les moyens de lutter contre le terrorisme sont donc multiples : éviter le recrutement humain en appréhendant les systèmes de radicalisation et les endroits où ils se mettent en place (prisons, salles de sport, lieux de culte...), limiter l'accessibilité à des éléments nécessaires aux attaques (armes, munitions...) et enfin lutter contre son financement. Ce dernier point est l'affaire de tous. Dans un contexte économique ultra développé et dominé par les avancées technologiques où tout va toujours plus vite, des stratégies complexes ont dû être mises en place au niveau mondial, européen ou national. Tout l'intérêt de cet ouvrage est de croiser les enjeux mondiaux de lutte contre le terrorisme et la réalité de l'activité économique. Comment lutter efficacement contre le financement du terrorisme ? Comment réglementer une économie toujours plus mondialisée ? Comment trouver un équilibre entre la nécessité de faire du chiffre d'affaires et celle de rester prudent et vigilant ? Telles sont les questions abordées par cet ouvrage qui apporte les premiers éléments de réponses utiles.

12/2019

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Littérature française

Les djihadistes aussi ont des peines de coeur

Septembre 2012. Une grenade est jetée dans une épicerie casher du nord de Paris : un blessé léger. Les coupables sont une bande de jeunes âgés de la vingtaine. Tous convertis ou revenus à l'Islam. Leur idole est Mohammed Merah. Ils veulent déclencher en France (et en Syrie, contre " l'hérétique Bachar ") la lutte armée. Au demeurant ils n'ont ni les moyens intellectuels ni matériels de leur combat. Ce sont des pieds-nickelés du djihad dont tous les coups foirent... Cette épopée à la fois tragique et burlesque (qui ne précède que de trois ans les attentats du Bataclan) permet à Morgan Sportès de mettre en scène dans une fiction "au ras du réel" une série de personnages dont il restitue, à travers les dialogues à la langue souvent savoureuse, les fantasmes politico-religieux. Il nous convie à leur table, au Kebab du coin, nous faisant partager leurs problèmes économiques ou amoureux : entre l'" héroïsme de la kalachnikov " et les couches-culottes du bébé qu'on n'a pas les moyens de se payer. Il nous fait entrer aussi dans leurs familles, déchirées par l'engagement du fils, où les pères, redoutés jadis, perdent pied. Il croque ainsi, dans un style hyperréaliste - et sombrement ironique toujours - une galerie de portraits inquiétants : le visage d'un pays mal connu qui est le nôtre pourtant, la France du xxie siècle mondialisé. Morgan Sportès est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages traduits dans de nombreux pays. Parmi eux, L'Appât (Le Seuil 1990) a fait l'objet d'une adaptation cinématographique par Bertrand Tavernier en 1995 (Ours d'or à Berlin) et Tout, tout de suite (Fayard 2011) a reçu le prix Interallié.

08/2021

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Actualité et médias

Médecin de combat

Grand patron hospitalier, médecin de la BRI, l'ancien Antigang, Denis Safran raconte de l'intérieur cette unité d'élite qu'il accompagne lors de ses plus délicates interventions antiterroristes. Le parcours exceptionnel d'un médecin au chevet du pire. Fils unique d'un couple de juifs polonais rescapés de la Shoah, Denis Safran grandit en liberté dans le Paris de l'après-guerre, au coeur du Marais. A 20 ans, il décide de vouer sa vie à réparer des corps cassés. Dès ses débuts de médecin, il va chercher des blessés de la route avec l'un des tout premiers Samu et, en 2000, il crée un grand service d'anesthésie-réanimation pour les polytraumatisés à l'hôpital Georges-Pompidou. Depuis sa péniche amarrée sur la Seine ou à la Brigade des Sapeurs-pompiers, il répond aux urgences 24h sur 24, pour le shah d'Iran, un dignitaire irakien comme pour un simple anonyme. En 2011, il médicalise la BRI pour ses missions dangereuses, en devient médecin-chef, et partage sa vie entre le 36 quai des Orfèvres, le ministère de l'Intérieur et la Préfecture de Police, où il est conseiller pour les affaires médicales. Cette même préfecture d'où partit l'ordre, il y a soixante-dix ans, d'embarquer pour les camps la famille de son père. Une façon pour lui de conjurer le passé indigne de l'Etat français ? A 69 ans, ce farouche républicain est toujours prêt pour une nouvelle mission de service public. Le 9 janvier 2015, il participe à l'assaut contre l'Hypercacher. Et le 13 novembre 2015, à 22h20, dans une colonne de la BRI, il est le premier médecin à entrer au Bataclan...

01/2017

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Actualité médiatique internati

La raison derrière les barreaux. La radicalisation en question

Charlie Hebdo, l'hyper-casher, le Bataclan, Nice, l'assassinat de Samuel Paty et plus récemment le meurtre de Dominique Bernard : la liste sanglante des attentats commis en France ne cesse de s'allonger depuis 2015. Pour faire face au défi et à la menace permanente que représente le terrorisme islamiste, le pays a organisé la riposte. Au sein des prisons ont été mises en place des unités spéciales, les QER - quartier d'évaluation de la radicalisation. La France en compte sept : toute personne incarcérée pour des faits liés au terrorisme islamiste ou suspectée de radicalisation doit y séjourner. Alors que sont réellement les QER ? Lieu d'isolement qui ne dit pas son nom ? Simple chambre d'évaluation de l'emprise idéologique et de la dangerosité d'un individu ? José Carlos Gutierrez Privat, professeur et docteur en philosophie, enseigne depuis huit ans en milieu carcéral et a quotidiennement rencontré depuis 2016 les personnes détenues dans les différents dispositifs de prise en charge de la radicalisation crées par l'Administration pénitentiaire. Né à Lima, la question du terrorisme s'est posée à lui pour la première fois durant son enfance, dans les années quatre-vingt, la "décennie noir" péruvienne déclenchée par la guérilla maoïste du Sentier Lumineux. Dans ce livre, il nous raconte son expérience, celle d'un professeur de philosophie et d'un homme à l'écoute de ceux qui font l'apprentissage de l'enfermement. Au sein de l'atelier qu'il anime, il échange avec les détenus, transmet, tente de faire éclore le dialogue là où la parole libre semble impossible. Car ces deux mots, radicalisation et terrorisme, résonnent encore si fort dans l'histoire récente de la France comme synonyme du "mal radical" que l'on a presque oublié les individus concrets censés l'incarner. Qui sont ces personnes ? Sont-elles des monstres amorales, incapables d'une parole rationnelle ? Qu'est-ce que la prison fait d'eux et en eux ? L'enseignement peut-il encore servir à quelque chose ? Ces questions, loin d'être derrière nous dans un moment où des violences multiples s'accumulent à l'horizon, constituent la matière même de ce livre

04/2024

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Critique

Le Jour d'après. et autres essais 2001-2023

Les trente essais que Cécile Wajsbrot a réunis ici ont été écrits pour des publications en revue, ou lus à l'occasion de colloques en Alle- magne, en France et dans d'autres pays d'Europe au cours de ce nou- veau siècle. Aussi divers qu'ils soient en apparence, par leurs sujets - d'un voyage en Corée à un trajet entre Dresde et Francfort, du Grand Meaulnes à un roman de Christa Wolf, de Victor Hugo à Imre Kertész, du Conte du Graal à la science-fiction - ce qui frappe, à leur lecture, c'est la cohérence d'une réflexion sur l'art du roman que Cécile Wajsbrot avait déjà exposée dans Pour la littérature publié aux éditions Zulma en 1999, et qu'elle ne cesse depuis d'approfondir et d'enrichir de son expérience de romancière. De par ses origines et son histoire familiale - la mort à Auschwitz de son grand-père arrêté à Paris par la police française lors d'une rafle - l'auteur de Beaune la Rolande et de Mémorial a fait dès l'enfance l'expérience indélébile du décalage entre le discours officiel sur la résistance qu'on lui enseignait à l'école et le récit familial qu'elle entendait à la maison. Ce qui l'a amenée très tôt à s'interroger sur le silence dont à ses yeux, s'est rendue coupable, en France toute la littérature de l'après-guerre : "Après la catastrophe, après Auschwitz, ceux qui ne voulaient rien savoir et détournaient les yeux et ceux dont la confiance en l'humanité avait volé en éclat - se rejoignaient dans un même silence et dans un même soupçon, met- tant en doute en littérature - et plus précisément dans le roman le personnage, l'intrigue, l'histoire, pour ne sauver que le langage. Autre- ment dit, par intérêt ou par désolation, ceux qui n'avaient "rien vu à Hiroshima" - pour reprendre la phrase de Duras - et ceux qui avaient tout vu érigeaient autour de la question de la responsabilité, individuelle et collective, un grand mur de silence et continuaient d'écrire à l'abri de ce rempart, préservant ainsi leur tranquillité ou leur équilibre précaire". A partir de ce constat, - et du fait qu'il en est allé autrement en Allemagne, raison pour laquelle elle se sent plus chez elle à Berlin qu'à Paris - il s'agit inlassablement, pour Cécile Wajsbrot, de déterminer ce que peut et doit être la littérature pour la génération de ceux qui sont venus "après-coup" , c'est-à-dire qui n'ont connu Auschwitz qu'à travers les témoins. Et donc de mettre fin à l'ère du soupçon, de faire à nouveau confiance à la lit- térature telle qu'elle s'est constituée depuis des siècles - de Pline faisant le récit de l'éruption du Vésuve à Svetlana Alexeievitch témoignant de celle de Tchernobyl - et à sa capacité de faire face à l'événement, de dire la catastrophe. "Le jour d'après" , dans l'essai qui donne son titre à ce recueil, c'est le jour d'après les événements (en l'occurrence ceux du Bataclan à Paris, en novembre 2015), et c'est la question qui se pose à l'écrivain lorsque l'événement vous fixe et vous pétrifie et vient frapper d'inanité, temporairement, votre travail en vidant les mots de leur sens. Et la réponse, c'est bien le recours à la littérature, admettre que l'unique ressource, ce sont les mots déjà écrits, les livres de la bibliothèque, plonger "dans les eaux profondes de la littérature" : "A l'écoute de cette autre musique, cette musique nécessaire, nous pourrons alors faire abstraction de la musique facile entonnée par l'air du temps. Ce sera la parole magique qui fera sortir du cercle ensorcelé des mots et des pensées obligées, qui donnera une autre mesure de la langue et du temps".

03/2024